Fernand Kolbeck, Marathonien alsacien 5/5

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00:00Ferdinand, je ne suis pas plus un marathoneur, mais je fais les gens rentrer.
00:04Oui, je fais ça depuis 30 ans, j'ai fait du sport et j'ai entraîné des gens pendant 30 ans.
00:15Et depuis 30 ans, j'ai commencé avec 4 90 et j'ai commencé avec 2, 3, 4 sportifs et maintenant on est à 370.
00:27Au ASPTT ?
00:28Non, à l'ASL Robertsau.
00:31Ah, à l'ASL Robertsau.
00:32Oui, à l'ASL Robertsau.
00:33J'ai changé tellement, je ne me souviens plus.
00:35Oui, c'est vrai.
00:36Il y a 30 ans, j'étais à l'ASL Robertsau et j'ai créé un club et maintenant on est à 370 personnes.
00:43On ne peut pas le féliciter.
00:45Et combien de gens font le marathon ?
00:46Il y a beaucoup de gens qui font le marathon.
00:48Tout le monde peut faire le marathon.
00:50Il y a des courses, il y a beaucoup de courses en ce moment.
00:54Il y a des courses, il y a beaucoup de marathons.
00:57Ou on fait le marathon pour la santé.
01:01Et c'est très bien, très bien.
01:03Oui, on ne rentre pas, on fait le running en ce moment.
01:06Oui, c'est le running, c'est le moteur.
01:08Tout le monde veut rester en forme, rester en forme, rester en forme.
01:14Et le meilleur moyen, c'est de faire le marathon.
01:17On n'utilise qu'un peu de sport et c'est parti.
01:20Et c'est tout, tu peux prendre tout, tu peux partir, tu peux rentrer et c'est tout.
01:25Vous intervenez aussi à l'ALSAU, au prisonnier.
01:28Oui.
01:29Qu'est-ce que vous faites là-bas ?
01:30Là-bas, on organise des choses, un meeting ensemble.
01:34Tous les ans, deux fois par an, on organise un marathon au prisonnier, à l'ALSAU.
01:41Un meeting, c'est-à-dire qu'il y a une course, un terrain de sport, une course.
01:45Et on fait 100, 200, 300 courses et 3 courses.
01:50C'est comme un professionnel, un meeting.
01:55Et les hommes veulent m'aider à l'organiser.
01:58Et ça marche parfaitement.
01:59Oh, ils sont heureux quand on arrive, ils sont vraiment responsables.
02:02Ah oui.
02:03Les prisonniers ne sont pas encore si amusés quand on n'est pas organisé.
02:06Pas si amusés.
02:07Et ils ont l'honneur.
02:08Ils ont l'honneur.
02:09Ils ont l'honneur.
02:10Veuillent-ils vous faire un peu le prochain ?
02:13Oui, oui.
02:14Ils veulent absolument être le meilleur de leurs collègues.
02:20Et je leur ai promis qu'une nuit, s'il y a une course mondiale au prisonnier,
02:25je reviendrai.
02:26Mais il n'y a pas de gros risques.
02:28Il n'y a pas de gros risques.
02:29C'est comme un enfant, quand il commence à s'entraîner.
02:33Mais c'est intéressant.
02:34C'est intéressant.
02:35Vous vous entraînez aussi un peu.
02:37Vous serez les flammes.
02:39Oui.
02:40Les flammes olympiques.
02:41Ce n'est pas la première fois.
02:42C'est la deuxième fois.
02:44C'était en 1968 pour le sport de l'hiver à Grenoble.
02:50En 1968, j'ai déjà entraîné.
02:52Et puis en 1992, j'ai entraîné aussi le sport de l'hiver pour Albertville,
02:57ici dans la ville.
02:58C'est bizarre.
02:59Parce qu'on ne s'entraîne pas tout le temps en hiver.
03:01Oui, oui.
03:02Le sport de l'hiver.
03:03On s'entraîne aussi longtemps en hiver.
03:04Oui, c'est lourd.
03:05C'est lourd.
03:06Et maintenant, je suis là pour les 24 Olympiades de Paris.
03:13Où seriez-vous alors ?
03:15Dans la comitée olympique.
03:18J'aimais.
03:19J'aimais travailler.
03:21J'ai dit, oui, je le ferai.
03:23Et dans la rue, au Zobre.
03:26Mais pas seul.
03:27Mais pas seul.
03:28Je n'ai plus d'athlètes comme chez nous dans le club.
03:33Et c'est malheureusement très malade.
03:35Et malheureusement, la médecine ne peut pas grand-chose changer.
03:41Et il a voulu m'aider à courir.
03:44C'est son souhait, son rêve.
03:48Et j'ai pensé, on va faire ça ensemble.
03:50Et on va courir ensemble 200 mètres, au Zobre.
03:53Où exactement, je ne sais pas.
03:56Ce sont des mesures sécuritaires.
03:59On peut courir 200 mètres en 4 minutes au Zobre.
04:05C'est possible.
04:07Et c'est difficile ?
04:09Je ne sais pas.
04:10Il me semble que c'est 500 à 1 km.
04:13Je ne sais pas.
04:14Vous ne courriez pas vous-même avec votre main ?
04:17Oui, j'ai déjà eu un peu de mal.
04:19J'ai déjà eu un peu de mal.
04:20Comme une flèche.
04:24Comme une flèche.
04:25Comme une flèche.
04:26C'est vraiment un problème.
04:29C'est vraiment un problème.
04:30Ça va se passer.
04:32On se rencontre le 26 juillet, au Zobre.
04:37C'est au fer.
04:38Et comment s'appelle la personne ?
04:40Véronique.
04:41Azzelwander.
04:42Avec Véronique.
04:43Ce qui me fait plaisir à l'époque,
04:44de faire la flamme au Zobre,
04:47c'est que j'avais un frère,
04:50qui m'a connu sportivement.
04:53Et je n'ai pas aimé le sport.
04:55J'ai voulu lui donner un cadeau, et il m'a donné un cadeau.
05:00Et cet homme, je pense toujours à lui, il s'appelle Adrien Zellig.
05:05Et j'ai un cadeau pour lui.
05:08C'est un beau symbole pour nous, Ferner.
05:10Merci.
05:11Nous vous souhaitons tout le meilleur pour Flamme,
05:14et aussi pour toutes vos activités.
05:16Restez bien et en santé.
05:18Merci.
05:19Et peut-être qu'on se revoit la prochaine fois, Flamme.
05:22Nous vous souhaitons tout le bien et merci pour votre accueil.

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