Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari reçoit Aquilino Morelle, auteur de "La Parabole des aveugles, Marine Le Pen aux portes de l'Élysée" et ancien conseiller de François Hollande.
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00:0018h42, on se retrouve sur CNews et sur Europe 1, Catherine Ney toujours là, notre ami Jean-Sébastien Ferjou, Geoffroy Lejeune, Éric Revelle, on accueille Aquiline Morel, bonsoir à vous.
00:09Bonsoir.
00:09Vous êtes écrivain, vous êtes conseiller politique, vous avez été conseiller politique dans une autre vie, d'un certain François Hollande, bon voilà, vous n'avez pas fait que ça dans votre vie, mais quand même ça compte.
00:19Dieu merci.
00:19Dieu merci. Vous avez écrit ce livre, La parabole des aveugles, Marine Le Pen aux portes de l'Elysée, aux éditions Grasset.
00:25Bon, encore une fois, à titre prophétique, les aveugles, ils sont tous très très présents aussi.
00:30Vous aviez prédit ce qui était en train de se passer, Aquiline Morel.
00:34Ah, certainement pas, la dissolution.
00:36Pas la dissolution, mais...
00:37Si ça avait été le cas, j'aurais sous-titré mon livre, non pas Marine Le Pen aux portes de l'Elysée, mais Jordan Bardella aux portes de Matignon.
00:43C'est inéluctable pour vous ?
00:44Non, ce n'est pas inéluctable, mais ce que je veux dire, c'est que personne, ou très peu de gens en tout cas, pouvaient concevoir cette décision, d'abord le résultat tel qu'il s'est présenté à nous le soir du 9 juin, des Européennes, et puis cette décision du président de dissoudre l'Assemblée nationale.
00:58Je crois qu'on pouvait le concevoir de manière abstraite, théorique, parmi les solutions qui se présentaient au président, il y en avait d'ailleurs fort peu, mais qu'il l'employa aussi vite, le soir même, et avec ce résultat, c'était quand même difficile à imaginer.
01:14Alors, on va engager la conversation, Eric Reuvel l'a fait pendant la publicité sur François Hollande.
01:18On va écouter Jean-Pierre Raffarin, il était notre invité hier soir.
01:21Il est extrêmement dur sur la décision de François Hollande de se présenter aux législatives.
01:24On vous laisse l'écouter, et puis je vous passe la parole ensuite.
01:27Jean-Pierre Raffarin.
01:28Je pense qu'il n'est pas à la hauteur de sa propre histoire, le président Hollande.
01:32Je pense que quand il a vécu ce qu'il a vécu, quand il a été empêché de faire un certain nombre de choses par les extrêmes,
01:39quand il a vu ce qu'était l'État, l'appareil de l'État, quand il a vu ce qu'était le terrorisme,
01:44quand il a vu ce que sont les difficultés qu'a l'appareil de l'État pour faire face à toutes les menaces qui pèsent sur notre République,
01:52et aujourd'hui, s'engager avec les complices de ces menaces, je trouve ça vraiment pas à la hauteur de son propre parcours.
02:00J'ai été très franchement déçu par le président Hollande.
02:03Mais c'est en ça en quoi il est décevant.
02:05Préparer 2027, de préparer son propre avenir.
02:08La question aujourd'hui, ce n'est pas son avenir, c'est l'avenir de la France.
02:11L'avenir de la France. Vous êtes déçu, vous aussi ou pas, Aquilino Morel ?
02:15Déçu, probablement, mais ce serait une déception, je dirais, permanente.
02:19En tout cas, pas surpris, parce que François Hollande a ceci de caractéristique, c'est un homme qui vit pour la politique.
02:27Et ses centres d'intérêt hors de la politique sont très réduits.
02:30Donc il a saisi la première occasion qui se présentait à lui, qu'il a estimée particulièrement favorable pour se représenter aux élections législatives en Corrèze.
02:39Il en rêvait depuis 2012 ?
02:41Oui, c'est très probable. Ça, ça le regarde. On peut trouver ça décevant, pathétique.
02:46Enfin, chacun porte son jugement.
02:48Là où je serais réellement plus sévère, c'est de prendre la lébi de la menace du RN pour se présenter,
02:54parce qu'il faut tout de même être cohérent.
02:56Il n'y a pas seulement la question de dire avec qui allez-vous être élu.
03:00On dit toujours qu'il va être dans le même groupe que M. Poutou ou que les amis de M. Mélenchon.
03:05C'est une chose, mais il ne faut pas oublier que c'est sous le quinquennat de François Hollande, entre 2012 et 2017,
03:10que le RN et Marine Le Pen ont pris leur envol.
03:14C'est à ce moment-là que la montée en puissance s'est traduite.
03:17Marine Le Pen, en 2012, elle n'est pas qualifiée au second tour de la présidentielle.
03:21Elle fait 17,9. Elle l'est en 2017.
03:23Et pendant tout le quinquennat, 2012-2017 de François Hollande,
03:28le RN n'a cessé d'obtenir des résultats énormes,
03:32premiers aux départementales, premiers aux européennes, premiers aux régionales.
03:35Pourquoi ? Parce que, quand on a tourné le dos à son électorat populaire,
03:39quand on a tourné le dos à ses engagements pris lors du discours du Bourget,
03:43et qu'on mène une politique qui est complètement inverse
03:46de celle pour laquelle on s'est engagé devant le peuple,
03:49il n'est pas étonnant que celui-ci lui-même se détourne de vous
03:53et aille du côté de ceux qui souhaitent prétendre défendre ce peuple,
03:58ou en tout cas affirment le faire, et lui apporter leur soutien.
04:02C'est ça qu'ont fait de très nombreux Français de gauche.
04:05Et donc, prendre le prétexte de la présence aujourd'hui menaçante du RN
04:10dans ces législatives, alors que soi-même, en tant que président,
04:13on a alimenté ce mouvement de progression continue,
04:16qui est historique, du RN en France, ça ne me paraît pas responsable.
04:20Jugement sans appel d'Aquilino Morel, Éric Revelle.
04:23Vous êtes satisfait de la réponse Hollande ?
04:25Étayé, structuré et bon.
04:27Mais je voulais vous poser une question, M. Morel.
04:30Là, vous imaginiez d'autres sous-titres à votre livre.
04:33Si vous aviez su, vous auriez pu dire
04:35Bardella aux portes de Matignon.
04:37Si on réfléchit un peu, on va se trouver dans une crise politique majeure,
04:41on en est déjà.
04:42Est-ce que vous pourriez rajouter un chapitre à votre livre
04:45Emmanuel Macron vers la porte de sortie ?
04:49Oui, on pourrait consacrer un chapitre,
04:51j'aurais pu consacrer un chapitre supplémentaire
04:53à l'histoire de cette dissolution
04:55et à ses probables conséquences, certainement.
04:57Mais encore une fois...
04:58Ce livre est paru en novembre.
04:59Est-ce qu'Emmanuel Macron renonce ?
05:00Pardon ?
05:01Ça peut être une conséquence d'une majorité introuvable à l'Assemblée nationale,
05:05de deux gouvernements qui sont renversés tous les quatre mois,
05:08d'une espèce de quatrième, troisième République,
05:10et donc Macron qui est obligé de se démettre.
05:12Oui, bien sûr, dans ces conditions-là,
05:14si vous le dites de cette façon, ça peut être une conséquence.
05:17Mais personne ne connaît le résultat.
05:19J'entends bien, et je lis depuis quelques jours partout,
05:23l'hypothèse selon laquelle il n'y aurait pas de majorité à l'Assemblée,
05:28la Chambre serait introuvable, comme on dit,
05:30avec en gros trois blocs,
05:31le RN à 190 députés, le Front populaire à 190,
05:35et puis une espèce de marée qui serait au même niveau.
05:40C'est possible ?
05:41C'est tout à fait possible.
05:42Enfin, il est tout à fait possible aussi que le RN emporte la majorité absolue
05:46ou emporte une majorité si proche de la majorité absolue
05:50que le résultat soit le même.
05:51Parce que j'entends bien M. Bardella dire
05:54« je ne gouvernerai que si j'ai au moins 289 députés ».
05:57C'est de bonnes guerres.
05:58C'est la majorité absolue.
05:59C'est de bonnes guerres.
06:00289 députés, c'est la majorité à l'Assemblée.
06:02Il y a 577 députés.
06:03C'est de bonnes guerres.
06:04C'est une manière d'appeler à la mobilisation de son électorat
06:07et de dire « il faut me donner le plus de force possible
06:09pour arriver à Matignon ».
06:11Mais soyons pratiques.
06:13Si M. Bardella et le RN obtenaient 270 députés,
06:17275 députés,
06:20vous croyez qu'il pourrait résister à la pression de dire
06:23« j'ai 275 députés, je suis à 15 voix d'avoir la majorité absolue
06:28et je n'irai pas briguer l'hôtel de Matignon ».
06:30Mais je pense qu'il faut être assez simple dans ces cas-là.
06:34Regardez, aujourd'hui nous avons une majorité de 245 députés
06:38Renaissance.
06:39Il y a bien eu un gouvernement favorable au président de la République
06:43pendant deux ans.
06:44Donc je ne vois pas comment M. Bardella
06:46arriverait à tenir cette position.
06:48À qui les nommerait-elle ?
06:49On a entendu Olivier Faure, premier secrétaire du PS,
06:51dire « Manuel Macron, c'est Néron ».
06:53Il est en train de raser le paysage politique français.
06:57Qu'est-ce que vous en pensez ?
06:58L'incendie, plutôt.
06:59Si c'est Néron, c'est incendieron.
07:00Oui, incendieron.
07:01Qu'est-ce que vous dites, en fait, à M. Faure ?
07:04Qu'il a vendu son âme en s'alliant à la France insoumise
07:07dans le nouveau Front populaire ?
07:08Vous voulez me faire parler de M. Macron ou de M. Faure ?
07:11Plutôt de M. Faure.
07:12Je ne vous cache pas.
07:13D'accord.
07:14Non, M. Faure, enfin Olivier Faure, premier secrétaire du PS,
07:17a fait un choix.
07:18Il n'est pas le seul, d'ailleurs.
07:19Ce choix est très large.
07:21Hormis quelques personnalités,
07:23Manuel Valls, Bernard Cazeneuve,
07:26très peu de membres du Parti socialiste
07:29ou d'anciens membres du PS,
07:30en l'occurrence même deux anciens premiers ministres,
07:33se sont exprimés contre cet accord.
07:35Parce que cet accord, il est, comment vous dire...
07:39C'est un accord pour sauver
07:41ce qui apparaît essentiel pour ces personnes,
07:44c'est-à-dire, d'une part,
07:45obtenir une majorité ou s'en rapprocher,
07:48et deuxièmement,
07:49cantonner le Rassemblement national,
07:52qui est considéré comme le péril suprême.
07:55Et donc, on ressuscite à cette occasion
07:58la glorieuse histoire de la gauche,
08:00du Front populaire, Léon Blum, Léon Jouau, Maurice Torres,
08:03dans des situations qui sont très difficilement comparables,
08:06à tout point de vue.
08:08Mais ça, on voit chacun
08:11à sa manière de prioriser ses choix.
08:14Et ce qui n'est pas malgré tout,
08:16parce que c'est ce qui nous est présenté,
08:18la nécessité de lutter contre le fascisme,
08:21entre guillemets,
08:22ou l'arrivée du Rassemblement national au pouvoir.
08:25Mais ce qui motive François Hollande,
08:27ce n'est pas au-delà de son destin personnel,
08:28même si les deux se mélangent,
08:29la volonté, surtout, non pas de cantonner l'ORN,
08:32mais de cantonner Jean-Luc Mélenchon,
08:33et d'empêcher que la gauche tombe totalement
08:35sous la domination de Jean-Luc Mélenchon.
08:37C'est possible, mais je ne crois ni
08:40à la perspective de François Hollande,
08:42opérant à retour en 2027.
08:44Comme ça, je rassure Éric Revelle,
08:46dormir tranquillement ce soir,
08:48il ne se passera rien du côté de François Hollande en 2027.
08:50Et pourquoi ?
08:51Il sera député.
08:52Il sera député, il a des vérités.
08:54Il ne se présentera pas ?
08:56Il peut toujours essayer de se présenter,
08:57je ne crois pas qu'il aura les conditions humaines
08:59et politiques pour le faire.
09:00Et quant à cantonner Jean-Luc Mélenchon,
09:03comme on dit, comme disent les jeunes,
09:06bonne chance !
09:08Catherine Ney ?
09:09C'est vrai, François Hollande ne s'est pas présenté,
09:11parce que 82% des Français ne voulaient pas
09:13qu'il soit candidat.
09:14Il a vu que les conditions étaient là,
09:16le trou de souris était vraiment trop petit,
09:18trop étroit.
09:19Il a reparlé du trou de souris en pensant que...
09:22Je crois que c'est très difficile
09:24pour quelqu'un qui n'aime que la politique,
09:26comme vous l'avez dit,
09:27puisse renoncer à un retour,
09:30parce que la nostalgie politique,
09:32pour un homme comme lui,
09:33c'est un emploi à plein temps.
09:35Et donc, ce qu'il aime, c'est séduire.
09:38Il sait qu'il a une capacité de séduction,
09:40parce qu'il est drôle et qu'il a quand même...
09:43Sauf le grand discours dont vous avez fait allusion...
09:47Le Bourget.
09:48Voilà, son projet.
09:50Le Bourget, qui était...
09:51Et là, mon ennemi est un alibi.
09:53C'est la finance.
09:54Ce qui était déjà pour cantonner Jean-Luc Mélenchon.
09:56Mais voilà.
09:57C'est comme ça qu'il avait mis la gauche en émoi.
10:01Mais depuis, c'est vrai qu'il avait déçu tous ses amis.
10:07Enfin, pour aller dans le sens de Catherine Ney,
10:10quand on a été déjugé
10:12de la façon dont François Hollande a été déjugé,
10:15quand on a été empêché de se représenter,
10:17ce qui est une première dans l'histoire de la Ve République.
10:19Aucun président qui souhaitait se représenter
10:22n'a été empêché de le faire,
10:24à part François Hollande.
10:25Imaginer un retour en 2027,
10:28surtout dans le contexte actuel,
10:30dans la donne politique actuelle,
10:32c'est un peu farcesque.
10:34D'ailleurs, s'il avait réussi,
10:35jamais Emmanuel Macron n'aurait profité
10:38de cette espace pour se lancer.
10:41Une question de Geoffroy Lejeune.
10:42Oui, pour Echelleno Morel.
10:43En fait, vous n'êtes ni un marxiste,
10:45ni un social-démocrate.
10:46Vous êtes vraiment d'une gauche souverainiste,
10:48populaire,
10:49qui n'existe quasiment plus dans le paysage politique.
10:51Et puisqu'aujourd'hui,
10:52si on en croit les estimations faites
10:54en fin de semaine dernière par Le Figaro,
10:56si on appliquait les résultats des européennes
10:58aux élections législatives,
10:59même si on connaît évidemment le paramètre personnel,
11:01on aurait un peu plus de 500 secondes tours
11:04entre le Bloc Front Populaire
11:06et le Bloc Rassemblement National.
11:07536, précisément.
11:08Exactement.
11:09Dans cette équation politique,
11:10vous vous situez comment ?
11:11La gauche que vous incarnez se situe comment ?
11:13La gauche que j'incarne, moi,
11:14très modestement,
11:16dont je suis le produit,
11:18elle est présente,
11:20mais elle ne se retrouve pas
11:22dans l'offre politique qu'on lui soumet.
11:25Donc, elle est ailleurs.
11:27Dans les partis, bien sûr, elle n'est plus là.
11:29Raphaël Glucksmann, vous avez plu son initiative.
11:31Laquelle ?
11:32D'être candidat pour la gauche.
11:34Non, pas du tout.
11:35Parce que Raphaël Glucksmann,
11:36qui est un homme tout à fait estimable,
11:37sincère, convaincu,
11:39et dont on ne peut pas douter
11:40de l'honnêteté intellectuelle,
11:42est un fédéraliste européen.
11:43Et pour moi, c'est une ligne de césure fondamentale.
11:48Monsieur Lejeune a l'amabilité
11:49de me décrire comme un souverainiste.
11:50Moi, ça m'amuse toujours
11:51d'être souverainiste dans un pays
11:52qui n'a plus de monnaie,
11:53plus de frontières,
11:54dont le budget est téléguidé.
11:55Ça m'amuse.
11:56Mais en tout cas,
11:57ce qui est certain,
11:58c'est que je ne suis pas fédéraliste.
11:59Et que je combats le fédéralisme européen,
12:00et surtout le fédéralisme masqué
12:02de la plupart des acteurs
12:04de la vie politique française.
12:05Clairement, vous n'êtes pas représenté
12:06politiquement aujourd'hui
12:07dans l'offre qu'on connaît.
12:08Non.
12:09Par ailleurs,
12:10vaut-il mieux être un honnête homme
12:11comme Pierre Mendès-France
12:13ou un François Mitterrand...
12:15Bref.
12:16Donc, vous avez la réponse.
12:18Il vaut mieux être Pierre Mendès-France
12:20et prenant le pouvoir.
12:21Parce que c'est la question
12:22qu'on peut poser
12:23en ce qui a à faire avec l'Uxman.
12:24La question,
12:25c'est qu'est-ce que vous en faites
12:26et quel est le résultat.
12:27Ça aussi,
12:28mais pour en faire quelque chose,
12:29encore faut-il l'avoir gagné.
12:30Attendez, laissez-le répondre.
12:31Eric, dernière question.
12:32Peut-être qu'il n'avait pas pensé à ça,
12:34mais moi, j'y pense.
12:35Comment vous vous situez là ?
12:36Il y a, face à face,
12:38le 7 juillet,
12:39entre un candidat
12:41au Rassemblement national
12:42et un candidat fond populaire.
12:44C'est seulement le 7 juillet,
12:45mais c'était sa question.
12:46Est-ce que Gérard Larcher irait à la pêche ?
12:50Oui, il a dit qu'il irait à la pêche.
12:52Personnellement,
12:53déjà, je ne pratique que la pêche,
12:54et encore moins la chasse.
12:56Deuxièmement,
12:57comme vous le savez,
12:58cher Eric Leveille,
12:59le vote est personnel et secret.
13:01D'accord.
13:02Troisièmement,
13:03il y a toujours un autre choix.
13:04Le vote blanc.
13:06Laurence, je vois que vous êtes...
13:08Non, mais je vous pose la question.
13:09Ça serait plutôt le vote blanc.
13:10Pierre Raffarin nous a dit
13:11exactement ça hier soir sur le plateau.
13:12Non, mais chacun fait ce qu'il veut,
13:13et ça dépend aussi du candidat.
13:15Un candidat du Front populaire
13:17et les filles,
13:18ce n'est pas un candidat
13:19du Front populaire socialiste,
13:20vert ou communiste.
13:23Ce n'est pas la même chose.
13:24J'apporterai volontiers mon suffrage,
13:26je le dis tranquillement,
13:27à Fabien Roussel.
13:29Je ne le donnerai pas à Jean-Luc Mélenchon
13:30si c'est le sens de votre question.
13:32Allez, c'était le sens de la question
13:33d'Eric Leveille.
13:34Aquiline Morel,
13:35la parabole des aveugles,
13:36Marine Le Pen aux portes de l'Elysée,
13:37aux éditions Grasset.
13:38Merci d'être venu ce soir.