• l’année dernière
Les Vraies Voix Citoyennes avec Aurélie GROS, Stéphane Pellet, Avec Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, Fanny Le Menn, présidente de Power Dog, James Lefort, Séverine et Franck Cousin
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##LES_VRAIES_VOIX_CITOYENNES-2024-06-17##

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News
Transcription
00:00C'est mon devoir de citoyen, je n'ai qu'une voix.
00:03Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
00:0719h20, des vraies voix citoyennes.
00:10Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
00:12Bienvenue dans les vraies voix citoyennes avec Philippe David.
00:15On est ensemble jusqu'à 20h.
00:16Ça va Cécile de Ménibus ?
00:18Ça va Philippe David ?
00:19Ça va très bien, et vous ?
00:20Ça fait déjà 2h qu'on est ensemble.
00:21Et vous me supportez encore.
00:22Et vivement la 3ème.
00:24Avec bien entendu nos co-animateurs.
00:28Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
00:30On monte en grade, vous avez vu ça Aurélie Gros ?
00:32Si vous voulez que je vous dise, c'est un peu la vérité quand même.
00:35Tout ça ne se fait pas sans vous, le G500, cette ONG citoyenne
00:41qui aujourd'hui travaille au quotidien
00:44pour apporter des vraies solutions,
00:46des solutions pour transformer en tout cas
00:50des actions en opérationnelles.
00:53Alors vous savez quand même que là en ce moment
00:55la France est un peu tourneboulée.
00:57Il y a un gouvernement mais qui attend un peu d'être confirmé.
01:01C'est un peu compliqué de faire avancer un certain nombre de sujets.
01:05L'Assemblée nationale a arrêté de fonctionner,
01:07le Sénat est quasiment ralenti,
01:09donc c'est pas facile facile.
01:11Mais par contre oui, on a fait avancer nos 43 résolutions.
01:14Et vous savez, on a fait une très très belle émission la semaine dernière.
01:18Et on a annoncé, grâce à vous, le prochain Sommet citoyen
01:21dans 1 an 12, au 14 juin à Lille.
01:26Ça va Aurélie Raume ?
01:27Oui, tout à fait.
01:28J'allais rajouter, rythmée par plein de réunions thématiques
01:31sur l'ensemble des territoires français.
01:33Donc il va falloir fédérer.
01:35Et grâce à vous, grâce à toutes ces associations qui s'engagent,
01:38je pense qu'on aura encore de belles résolutions
01:41pour ce prochain Sommet citoyen.
01:42Et bien voilà, au sommaire de cette émission en tout cas,
01:44la pêche illégale représente environ 11 à 26 millions de tonnes
01:48de la pêche annuelle mondiale.
01:50Plus de 800 millions de personnes dépendent aujourd'hui de la pêche.
01:53La ressource halieutique est menacée par la surpêche et la pêche illégale
01:58qui représentent 28% des captures mondiales.
02:00Ce qui entraîne la surexploitation des océans,
02:03la destruction des écosystèmes et qui menace la sécurité alimentaire
02:06et l'économie des produits de la mer.
02:08Lamia M. Salami, présidente de Sea Shepherd France,
02:14sera avec nous pour en parler.
02:15En 2022, 167 personnes, majoritairement des femmes,
02:19ont été refusées avec leur chien guide dans des lieux publics,
02:22surtout dans les transports et le tourisme.
02:24Le rapport de l'Observatoire de l'accessibilité à ce sujet est consternant.
02:28Des refus en la loi dénoncent un rapport.
02:30Parmi elles figurent 120 personnes handicapées,
02:3246 familles d'accueil qui s'occupent de ces chiens lorsqu'ils sont en bas âge
02:35et un éducateur canin.
02:37Fanny Lemaine, présidente de l'association Power Dog,
02:39est avec nous pour en parler.
02:41On vous souhaite la bienvenue, c'est Les Vrais Voix Sud Radio.
02:45Et notre invitée, Lamia SM Lally, présidente de Sea Shepherd France.
02:51Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation avec vous Stéphane Pelé.
02:55Un sujet dont on parle assez peu et pourtant,
02:58quand on regarde les chiffres, il est assez dramatique.
03:01Oui, alors d'ailleurs j'ai envie d'abord avant de commencer,
03:03de reprendre la formule qui est très très belle de Sea Shepherd.
03:07Vous nous redirez d'ailleurs s'il faut prononcer comme ça autrement,
03:10ce que ça veut dire exactement.
03:11Si tu es prêt à risquer ta vie pour sauver une baleine,
03:14alors viens à bord.
03:15Alors bon, après on peut faire plein d'humour,
03:17c'est qu'il y a une baleine, mais je veux bien monter à bord.
03:20Vous arrivez comme des baleines là.
03:21Donc vous êtes cofondatrice avec Greenpeace
03:25et un certain nombre d'autres institutions du monde de la protection des océans,
03:31Conservation Society.
03:33Le capitaine Watson est devenu une sorte de stratège anti-braconnage
03:38et anti-chasse à la baleine.
03:39Donc il est très connu dans le monde.
03:41Et vous, vous êtes embarqué finalement dans cette belle aventure.
03:47Il faudrait que vous m'en racontiez,
03:48parce que je pense que c'est assez complexe comme histoire humaine déjà.
03:51Et puis aussi que vous nous disiez comment vous agissez,
03:54pour les océans bien sûr,
03:56pour sauver un certain nombre d'animaux,
03:59mais aussi pour maintenir les fameuses ressources de la pêche.
04:02C'est essentiel pour moi en tous les cas,
04:05le marseillais de l'équipe qui peut vous dire.
04:08J'aime vivre auprès des pêcheurs.
04:10Alors justement, cette belle aventure, pour vous ça commence quand ?
04:14Et quel est finalement le déclic ?
04:17Alors effectivement cette question,
04:19es-tu prête à risquer ta vie pour sauver une baleine ?
04:21C'est la question que m'a posée le capitaine Paul Watson
04:23quand je l'ai rencontré à Paris en 2005.
04:25Donc moi j'avais déjà envie de m'engager pour la planète,
04:30puisque j'avais repris des études pour faire un master en sciences de l'environnement.
04:33Donc ce n'est pas né avec ma rencontre avec Paul Watson.
04:36Mais par contre c'est vrai que le jour où je l'ai rencontré,
04:38j'ai entendu un discours qui sort clairement des sentiers battus,
04:42qui dépasse la seule protestation.
04:45C'est vrai que les actions phares qui ont fait connaître Sea Shepherd,
04:50c'est des actions à ses coups de poing,
04:52comme le fait de couler des baleiniers hackés par exemple,
04:55des baleiniers qui étaient tous illégaux,
05:00et qui agissaient en fait en toute impunité,
05:02tout comme le Japon l'a fait pendant des années dans le sanctuaire baleinier antarctique,
05:06qui est un sanctuaire international,
05:08où le Japon viole chaque année le sanctuaire,
05:11et viole le moratoire international sur le commerce de viande de baleine,
05:14et donc là typiquement, c'est des campagnes qui ont duré 12 ans,
05:18qui ont énormément contribué à faire connaître Sea Shepherd,
05:21parce qu'il y a une série de télé américaine qui s'appelle Whale Wars,
05:24qui a été déclinée en France sous le nom de « Justicier des mers »,
05:28qui nous a suivi pendant toutes ces années en Antarctique,
05:32où ce qui est dramatique quand même,
05:34c'est qu'on était les seuls à s'interposer face aux harpons et aux baleines dans un sanctuaire.
05:41Donc ça c'est vraiment l'ADN de Sea Shepherd,
05:44c'est l'intervention, le fait de ne pas juste protester.
05:50Et donc moi c'est ce qui m'a plu très clairement,
05:52quand j'ai rencontré Paul Watson et que j'ai connu Sea Shepherd,
05:56parce que j'ai aussi un tempérament combatif et que ça correspond à ça.
06:01Vous disiez en introduction qu'on parle très peu du sujet de la pêche illégale,
06:06et puis même plus globalement de la destruction de l'océan,
06:09alors effectivement c'est vrai et c'est dramatique.
06:11Et je trouve que ça l'est d'autant plus en France,
06:14parce que je ne sais pas si vous en avez tous conscience ici,
06:17mais la France c'est quand même la deuxième puissance maritime mondiale,
06:20la deuxième surface maritime mondiale, avec plus de 10 millions de kilomètres carrés.
06:25On est présent sur tous les océans de la planète,
06:28et donc en fait on a une responsabilité qui est colossale,
06:31dont moi je n'avais pas conscience quand j'ai fondé l'antenne française en 2006,
06:35je l'ai compris après coup.
06:38Et je cite souvent Éric Tabarly,
06:40parce que je trouve qu'il met très bien en lumière cette problématique,
06:43quand il dit que le problème c'est que pour les Français,
06:45l'océan c'est ce qu'ils ont dans le dos quand ils étalent leur serviette de bain sur la plage.
06:49Donc on est complètement déconnectés.
06:51Ce qu'ils ont dans le dos, c'est ce qu'ils ont allongé sur le ventre, évidemment.
06:54On en rit, mais c'est dramatique.
06:57Non mais oui, et puis en fait finalement,
06:59je pense qu'un des problèmes aussi s'entend assez bien dans la sémantique qu'on emploie souvent,
07:05c'est-à-dire qu'on parle de ressources, on parle de stocks,
07:09on ne considère pas suffisamment l'océan comme un milieu vivant,
07:13comme le fait que si l'océan meurt, nous mourrons,
07:16comme le fait qu'avant d'être une ressource de protéines,
07:19les poissons sont surtout les ouvriers absolument indispensables
07:23de cet organe de régulation du climat qui est l'océan.
07:25Et c'est pour ça que notre live motive vraiment à Sea Shepherd,
07:28c'est si l'océan meurt, nous mourrons.
07:30Et c'est très important de prendre conscience de ça.
07:34Sur les politiques publiques justement,
07:36puisque vous pointez la France et vous le faites assez justement,
07:39on entend assez peu de sujets qui sont liés en tout cas au littoral,
07:45ou alors c'est vraiment les maires ou les départements qui s'en chargent,
07:49mais au plus haut sommet de l'État,
07:52on entend assez peu de mise en place de choses, de politiques publiques justement.
07:58Non, en fait, ce qu'on voit, c'est que là où les lignes bougent,
08:03c'est sur des sujets qu'on arrive à médiatiser.
08:06Par exemple, le cas des captures de dauphins dans le golfe de Gascogne,
08:10dont vous avez peut-être entendu parler,
08:12c'est une problématique qui existe depuis longtemps.
08:15Nous, on a commencé à y travailler en 2018.
08:18On a fait des actions, pareil, des actions coup de poing,
08:21en exposant des cadavres de dauphins dans les centres-villes.
08:24Et on s'est rendu compte, en faisant ça,
08:26que là encore, il y avait une déconnexion totale du grand public
08:31avec ce qui se passe en mer,
08:33puisque même dans des villes côtières comme La Rochelle,
08:35on a des gens qui nous disaient,
08:36mais on ne comprend pas, il n'y a pas de dauphins en France.
08:39Et oui, c'est assez catastrophique.
08:42Et il y avait un déni dans le secteur de la pêche,
08:46où des pêcheurs nous disaient,
08:48mais non, en fait, ce sont les tempêtes qui tuent les dauphins,
08:51nous, on n'est pas responsables, etc.
08:53Donc aujourd'hui, ce discours-là, il n'est plus audible du tout.
08:56Il y a beaucoup de pêcheurs qui se rendent compte
08:58qu'il va falloir qu'on trouve des solutions dans l'intérêt des dauphins,
09:00mais aussi dans le leur.
09:02Mais tout ça, ça n'a été possible qu'au bout de plusieurs années
09:06de batailles juridiques,
09:08parce qu'on a dû attaquer l'État pour carence,
09:10et de batailles médiatiques.
09:12Il a fallu que l'opinion publique se saisisse de l'enjeu
09:14pour que aussi le Conseil d'État, l'année dernière par exemple,
09:17opte pour une fermeture spatio-temporelle,
09:20c'est-à-dire une fermeture temporaire du golfe de Gascogne
09:22aux bateaux qui sont impliqués dans les captures.
09:25Et je précise que si on en est arrivé à une situation,
09:28une mesure aussi drastique,
09:30c'est parce que pendant des années,
09:32il a été impossible de discuter,
09:34d'échanger autour de la table,
09:36avec les pêcheurs, les scientifiques et les ONG,
09:38pour trouver des solutions qui justement
09:40auraient été moins radicales,
09:42mais efficaces.
09:44Et donc là, on est dans une situation d'urgence,
09:47où il a fallu absolument fermer,
09:49et ce n'est pas fini.
09:51Allez, vous restez avec nous, on fait une petite pause,
09:53on revient dans un instant avec ce sujet passionnant,
09:55et qui mérite en tout cas d'être débattu.
09:59Allez, on offre un petit jeu,
10:01voilà, on offre un petit cadeau.
10:03Même un très gros cadeau, bien sûr.
10:06On va vous offrir,
10:08si vous aimez bien entendu le sport,
10:11vous allez peut-être pouvoir partir
10:13aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024,
10:16et nous vous offrons,
10:18pour aller voir du handball,
10:20c'est le 10 août, à 10h,
10:22au stade Pierre Moreau à Lille.
10:24On va vous offrir 6 places d'un côté,
10:27et 4 places de l'autre.
10:31Alors, on va vous donner un chiffre entre 0 et 10.
10:34Donnez-moi un chiffre entre 0 et 10.
10:367.
10:37Stéphane Pelé ?
10:38Entre 0 et 10 aussi ?
10:40Eh bien, je dirais 2.
10:422 ! Deuxième appel au standard,
10:44pour 4 places, le 10 août,
10:46à 15h, au stade Pierre Moreau à Lille.
10:49Et vous m'avez dit 7ème appel au standard,
10:52pour 6 places,
10:53et c'est offert par Sud Radio
10:55et le collectif Handicap Visuel.
10:57Et ça fait rêver,
10:58parce que c'est la petite et la grande finale
11:00de handball féminin.
11:01Et là, les Françaises auront, à mon avis,
11:04au moins une médaille de bronze,
11:06mais vraiment hors-taxe.
11:07Et vous allez pouvoir faire plaisir à quelqu'un,
11:09puisque vous allez accompagner une personne
11:11en situation de handicap visuel.
11:13C'est une opération solidaire,
11:15et en plus, ce sont les JO,
11:17donc on revient dans un instant.
11:18A tout de suite.
11:19Sud Radio,
11:20les vraies voies qui font bouger la France.
11:2219h20,
11:23les vraies voies citoyennes.
11:25Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
11:28Bienvenue dans les vraies voies citoyennes
11:29avec Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
11:30Effectivement, cofondateur du G500,
11:34avec une belle association aujourd'hui
11:37sur la pêche illégale,
11:39qui représente environ 11 à 26 millions de tonnes
11:42de la pêche annuelle mondiale.
11:44Et pour en parler,
11:45Lamia Esselmami,
11:46qui est avec nous,
11:47présidente de Sea Shepherd de France,
11:49merci d'avoir accepté notre invitation.
11:52Vous le disiez il y a quelques instants,
11:55pour marquer les esprits,
11:57il faut faire des choses extraordinaires.
12:00Et pourquoi cette prise de conscience
12:03se fait aujourd'hui si tard,
12:05si toutefois il y a déjà prise de conscience
12:07où j'imagine pas assez à vue de votre fenêtre ?
12:10Est-ce qu'il n'y a pas une pédagogie d'abord
12:12aussi à faire en matière d'éducation
12:14pour les enfants ?
12:16Et comment les citoyens
12:17peuvent-ils aussi se mobiliser avec vous ?
12:20Alors oui, il y a une prise de conscience,
12:22on ne peut pas nier ça.
12:24Quand je fais le recul que j'ai de 20 ans,
12:28puisque ça fait maintenant 20 ans que je suis engagée,
12:30on voit bien quand même que
12:32les gens se rendent compte qu'il y a un problème,
12:34pas encore à la hauteur de l'enjeu très clairement.
12:36Sur la question de l'éducation,
12:37de la sensibilisation,
12:38il y a une énorme marge de progression,
12:41que ce soit à l'école,
12:43dans les lycées maritimes
12:44ou auprès du grand public.
12:45Les médias ont aussi un rôle important
12:46à jouer par rapport à ça.
12:48Et maintenant, je trouve aussi que
12:50les actions de Sea Shepherd...
12:52Je suis désolée, il y a mon chat
12:53qui s'invite dans le bureau.
12:54Ah non, mais laissez, laissez, choupi.
12:56C'est une émission spéciale animaux.
12:59Vous avez lancé 4 Shepherds après.
13:01On reste dans le thème.
13:03Les actions de Sea Shepherd,
13:05comme elles sont coups de poing
13:06et comme elles font parler aussi
13:08de certains enjeux
13:09dont on n'entend pas parler habituellement,
13:11elles permettent de braquer les projecteurs
13:14et de susciter aussi
13:16énormément de curiosités
13:17chez les gens
13:18qui ensuite vont aller se renseigner.
13:22Je paraphrase le capitaine Paul Watson
13:24qui dit justement
13:26une baleine qui se fait harponner,
13:27ce n'est pas une histoire,
13:28mais des gens qui risquent leur vie
13:29pour sauver cette baleine,
13:30ça devient une histoire.
13:32Et c'est ça aussi qui a fait
13:33qu'on a eu cette émission de télé
13:35aux Etats-Unis.
13:37C'est parce qu'il y a des actions
13:38vraiment qui sortent de l'ordinaire
13:40et c'est un outil de communication
13:42qui est hyper efficace.
13:44Lamia, vous avez parlé
13:45du golfe de Gascogne
13:46avec les dauphins.
13:47On sait qu'il y a certains jours
13:48où les pêcheurs français
13:50arrêtent de pêcher
13:51dans le golfe de Gascogne.
13:52On en avait parlé d'ailleurs
13:53dans les Dravois il y a quelques temps.
13:54Vous avez parlé des baleines
13:55dans l'Antarctique
13:56avec notamment le problème
13:57de la pêche par le Japon.
13:59Où est-ce qu'on en est ?
14:00Parce qu'à l'époque,
14:01on avait interdit la pêche
14:02et ça, ça nous concerne en France
14:03du thon rouge de Méditerranée.
14:06Alors, on ne l'a pas interdit,
14:08on a drastiquement réduit.
14:10C'est ça, exactement.
14:11On a réduit les quantités drastiquement,
14:12exactement.
14:13Oui, parce qu'en fait,
14:14en l'espace d'une vingtaine d'années,
14:16on a surpêché 90%
14:18de la population du thon rouge
14:20en Méditerranée.
14:21Il faut avoir à l'esprit
14:22qu'en fait, 80% des thons rouges
14:24qui sont pêchés en Méditerranée
14:25sont exportés au Japon.
14:28Et donc, c'est parce que
14:29ça répond à une énorme demande
14:31pour les sushis
14:33avec des poissons
14:34qui atteignent des centaines
14:36de milliers d'euros
14:37par poisson parfois.
14:39Donc, c'est cette pression-là
14:40qui a fait que
14:42des thons rouges
14:43qui ont nourri les pays méditerranéens
14:45pendant des siècles
14:47ont été au bord de l'extinction
14:49à cause justement
14:51de cette apécie
14:53en thon rouge
14:54du marché japonais
14:55et prêt à payer beaucoup d'argent pour ça.
14:57Justement, Lamia,
14:58vous ne nous avez pas tout à fait répondu
15:00sur les citoyens.
15:01Vous avez parlé de l'éducation,
15:02ça c'est important,
15:03mais qu'est-ce qu'il faut faire ?
15:04On arrête de manger du sushi,
15:05on arrête de...
15:06Non, on fait quoi exactement ?
15:07Parce que, vous savez,
15:08nous, les gens qui habitons
15:09au bord de la mer,
15:10par exemple les Marseillais,
15:11on considère vraiment que la mer,
15:12c'est notre mer.
15:13C'est-à-dire que c'est la mer nourricière
15:14à tout point de vue.
15:15Et du coup,
15:16on a du mal à imaginer
15:17qu'on n'y trouve pas finalement
15:18de quoi se satisfaire,
15:19on va dire.
15:20Vous savez,
15:21la mer Méditerranée,
15:22c'est malheureusement
15:23la mer la plus surprenante.
15:24Oui, je sais.
15:25Oui.
15:26Et oui, et oui.
15:27Et en fait,
15:28il y a une vraie problématique
15:29avec la surconsommation de poissons.
15:31Aujourd'hui,
15:32on mange beaucoup trop de poissons.
15:34Les Français mangent
15:35sept fois plus de poissons
15:37que la moyenne mondiale.
15:38Donc,
15:39il y a aussi une histoire
15:40de quantité,
15:41très clairement.
15:42Et sur une planète
15:43où il y a huit milliards
15:44d'êtres humains,
15:45ben,
15:46huit milliards d'êtres humains
15:47qui voudraient manger des poissons
15:48comme on le fait nous,
15:49c'est tout simplement pas jouable.
15:50Donc,
15:51il y a une réflexion
15:52à avoir par rapport à ça.
15:53Maintenant,
15:54d'ailleurs,
15:55la première menace aujourd'hui
15:56qui pèse sur l'océan,
15:57c'est la surpêche.
15:58Aujourd'hui,
15:59ce sont les filets de pêche
16:00qui tuent le plus de baleines
16:01et de dauphins,
16:02par exemple.
16:03Tout est lié en fait dans l'océan.
16:06C'est une pêche accidentelle
16:07aussi,
16:08c'est ça ?
16:09C'est une pêche
16:10dite accidentelle,
16:11mais en fait,
16:12quand ça concerne
16:13des milliers d'individus
16:14et que c'est prévisible
16:16et évitable,
16:17ça devient une pêche structurelle.
16:18D'accord.
16:19C'est-à-dire que c'est pas
16:20ciblé,
16:21mais c'est quelque chose
16:22de structurel
16:23qu'on pourrait éviter
16:24et qu'on ne fait pas
16:25parce qu'on est dans
16:26une problématique de surpêche.
16:27Maintenant,
16:28sur la question
16:29de comment est-ce que
16:30les citoyens
16:31peuvent s'investir,
16:32en fait,
16:33souvent,
16:34quand on nous demande
16:35comment aider,
16:36ma réponse à ça,
16:37c'est en fait,
16:38vous êtes les mieux placés
16:39pour savoir comment aider
16:40parce que moi,
16:41ce que je vois au niveau
16:42de Sea Shepherd,
16:43c'est qu'on a des gens
16:44qui nous rejoignent
16:45qui ont des profils
16:46extrêmement différents
16:47et puis,
16:48il n'est pas nécessaire
16:49d'être prêt à risquer
16:50sa vie en Antarctique
16:51pour contribuer.
16:52Heureusement,
16:53il y a
16:54mille et une façons
16:55de le faire.
16:56On a des professeurs,
16:57on a des avocats,
16:58on a des artistes
16:59qui contribuent
17:00à leur façon
17:01en faisant,
17:02en fait,
17:03ce qu'ils savent faire
17:04et c'est de cette cause
17:05qui nous dépasse tous,
17:06qui nous transcende tous
17:07et dont on dépend tous.
17:08Et c'est aussi
17:09l'avenir de nos enfants
17:10s'il est nécessaire
17:11que je le rappelle.
17:12Donc voilà,
17:13il y a de la place
17:14pour tout le monde,
17:15en fait,
17:16dans ce mouvement.
17:17La dernière chose importante,
17:18vous avez une boutique
17:19en ligne aussi,
17:20ce qui est important
17:21parce qu'il faut financer
17:22toutes ces missions
17:23et ça passe aussi par là.
17:24Oui,
17:25effectivement,
17:26on a une boutique en ligne
17:27Sea Shepherd Shop
17:28et puis,
17:29on accepte des dons.
17:30D'ailleurs,
17:31nos actions
17:32sont financées
17:33exclusivement
17:34par des dons.
17:35On n'a aucune subvention
17:36publique
17:37parce qu'on tient
17:38à notre liberté
17:39de parole
17:40et d'action.
17:41Comme nous.
17:42Vous avez raison.
17:43Donc,
17:44ce que vous demandez,
17:45c'est,
17:46parce que je le dis
17:47avant que Philippe David
17:48le dise,
17:49donc,
17:50vous demandez
17:51que les Français
17:52se jettent à l'eau ou quoi ?
17:53J'aime beaucoup
17:54le ton de la question.
17:55Vous pouvez nous rappeler
17:56le site
17:57internet ?
17:58C'est
17:59Sea Shepherd Shop
18:00et
18:01le site internet ?
18:02C'est
18:03seashepherd.fr
18:04C'est simple,
18:05mais il faut quand même
18:06expliquer comment
18:07on écrit
18:08Shepherd.
18:09Comme Bélgique en anglais.
18:10C'est
18:11Sea Shepherd
18:12et par contre,
18:13il y a deux H.
18:14C'est
18:15S-E-A
18:16S-H-E-P-H-E-R-D
18:17.fr
18:18C'est vrai que c'est
18:19un nom anglais
18:20qu'on ne connaît pas trop
18:21donc souvent,
18:22le nom se fixe.
18:23Mais on a choisi
18:24de ne pas le traduire
18:25en français
18:26même si l'organisation
18:27française est aujourd'hui
18:28l'antenne la plus dynamique
18:29de tout le mouvement
18:30et c'est chouette
18:31parce que,
18:32comme je le disais tout à l'heure,
18:33on est une nation maritime
18:34extrêmement importante
18:35et donc,
18:36c'est un enjeu national
18:37qui devrait vraiment
18:38être mis en avant.
18:39Merci beaucoup
18:40Samia Essemlali,
18:41présidente de
18:42Sea Shepherd
18:43S-H-E-P-H-E-R-D
18:44France.
18:45Merci à vous.
18:46Et on mettra de toute façon
18:47l'adresse sur nos réseaux sociaux.
18:48Merci beaucoup
18:49d'avoir accepté
18:50notre invitation
18:51et Longue vie
18:52et cette belle association
18:53et dans un instant,
18:54un sujet important aussi
18:55puisqu'en 2020,
18:56267 personnes
18:57majoritairement
18:58défendent
19:00ont été refusées
19:01avec leur chien guide
19:02dans des lieux publics.
19:03On va comprendre pourquoi
19:04et on en parle,
19:05bien sûr,
19:06dans un instant
19:07dans les Vraies Voix Citoyennes.
19:08A tout de suite.
19:19Comme tous les lundis soirs
19:20de 19h à 20h,
19:21ce sont les Vraies Voix Citoyennes
19:22avec le G500 Citoyens.
19:24Ma chère Cécile
19:25qui est maintenant
19:26Aurélie Gros,
19:27Stéphane Pelé,
19:28G1600 combien ?
19:29Non, 2300.
19:30300 oui, pardon.
19:31J'en avais 700 de retard.
19:32T'as du mal à compter.
19:33Qu'est-ce que ce sera l'année prochaine ?
19:34Ouais, ouais, ouais.
19:35J'ai le cerveau lent.
19:36C'est marrant
19:37quand il y a des saucisses
19:38dans un plat,
19:39il sait compter.
19:40Je peux vous lire une formule ?
19:41Bien sûr,
19:42vous pouvez lire une formule.
19:43Vous allez trouver,
19:44peut-être,
19:45qui est-ce ?
19:46N'ayez jamais peur
19:47de faire ce qui est juste,
19:48surtout si le bien-être
19:49d'une personne
19:50ou d'un animal
19:51est en jeu.
19:52Martin Luther King.
19:53Oh là là, bravo.
19:54On en a un.
19:55Bravo, bravo.
19:57La particularité,
19:58c'est que c'est marqué
19:59sur mon document.
20:00Moi aussi,
20:01mais je n'ai pas regardé.
20:02Voilà, voilà.
20:03C'est ça,
20:04c'est ça le principe.
20:05Vous avez vu,
20:06je suis très honnête,
20:07je suis très honnête.
20:08Et avec nos invités,
20:09Fanny Lemaine
20:10qui est avec nous,
20:11présidente de Power Dog.
20:12Bonsoir,
20:13merci d'être avec nous.
20:14Merci beaucoup.
20:15Et nous avons aussi
20:16James Lefort
20:17qui est avec nous.
20:18Bonsoir,
20:19merci d'être avec nous.
20:20Et nous avons aussi
20:21James Lefort
20:22qui est avec nous.
20:23Bonsoir,
20:24merci d'être avec nous.
20:25Et puis,
20:26dans un instant,
20:27Séverine et Franck Cousin
20:28seront avec nous.
20:29Ce qui est important
20:30de dire,
20:31forcément,
20:32Aurélie Gros,
20:33le sujet
20:34sur,
20:35effectivement,
20:36l'aide
20:37à des personnes
20:38qui ont une mobilité réduite.
20:39Ces chiens
20:40sont très importants
20:41et il y a un enjeu
20:42puisqu'on se demande
20:43pourquoi,
20:44dans certains lieux,
20:45certaines personnes
20:46arrivant avec leurs chiens
20:47sont refoulées,
20:48ce qui est quand même surréaliste.
20:49Ceux qui ont le droit
20:50d'avoir un chien,
20:51déjà,
20:52sont des gens
20:53qui sont
20:55sans faire de concurrence
20:56à Monsieur Pelé
20:57puisqu'il a décidé
20:58d'intervenir dans ma partie.
20:59Je le remercie.
21:00Vous l'avez fait monsieur, maintenant.
21:01C'est un type de fonction,
21:02c'est plus Stéphane,
21:03c'est monsieur.
21:04Oui, c'est monsieur.
21:05Je pense,
21:06justement,
21:07c'est la soirée
21:08d'excitation,
21:09mais peut-être parce que
21:10le sujet en vaut le coup aussi.
21:11Et je ne vous demanderai pas
21:12qui c'est,
21:13mais c'est Lamartine
21:14qui disait
21:15on n'a pas deux cœurs,
21:16un pour les animaux
21:17et un pour les humains.
21:18On a un cœur
21:19ou on n'en a pas.
21:20Et ça va très bien
21:21avec ce que vous dites,
21:22Cécile.
21:23Et quand j'ai rencontré
21:24Power Dog
21:25et qu'on a échangé
21:27pendant quelques minutes
21:30sur leur association,
21:32ce qui est beau,
21:33c'est qu'eux y croient
21:35dans un monde
21:36où chaque personne
21:37en situation de handicap,
21:38chaque personne
21:39qui a un besoin
21:40peut bénéficier
21:41de l'assistance
21:42et du soutien d'un chien
21:43formé avec amour et expertise.
21:47Et donc,
21:48j'en ai particulièrement ravi
21:49de vous avoir à nos côtés.
21:51Là, on ne voit pas
21:52pour nos auditeurs en visio,
21:55on ne voit pas l'ami,
21:57mais on va le montrer tout à l'heure.
21:59On va avoir l'aide
22:00de l'assistant de choix.
22:03C'est important aujourd'hui
22:05parce que beaucoup de personnes
22:07n'ont pas la possibilité
22:08d'avoir un chien d'assistance
22:09et vous,
22:10ce que vous proposez,
22:11c'est très beau.
22:12Donc expliquez-nous un peu
22:13comment est née
22:14cette formidable aventure.
22:15En fait,
22:16j'ai commencé moi
22:17en étant en situation de handicap.
22:19J'ai commencé à voir
22:21que mon propre chien de famille
22:24commençait à alerter
22:26mes crises en avance,
22:28m'aidait pour ma mobilité réduite.
22:31Et j'ai continué
22:32à l'entraîner comme ça.
22:34Il a eu la chance
22:35de pouvoir devenir chien d'assistance.
22:40Pardon, je vous coupe.
22:41Chien de famille
22:42par rapport à chien d'assistance,
22:43ça veut dire que c'est un chien éduqué
22:46pour aider l'autre.
22:47C'est ça.
22:48En fait, un chien de compagnie,
22:50quand c'est interdit,
22:51les chiens n'ont pas le droit de venir.
22:54Un chien d'assistance a le droit.
22:57Les seuls endroits
22:58où ils peuvent être refusés,
23:00c'est dans les cuisines
23:01et dans les salles aseptisées.
23:04Il s'est inscrit dans la loi
23:05depuis 1987.
23:07Et vous rentrez partout
23:09avec votre chien aujourd'hui ?
23:10Alors oui,
23:12mais ça dépend.
23:15Beaucoup d'agents de sécurité
23:16ne sont pas formés
23:17et beaucoup de personnels
23:19ne sont pas formés.
23:20Il faut souvent batailler.
23:24Et moi, j'ai entre guillemets
23:27la chance d'avoir un handicap visible
23:29parce qu'il y a eu
23:32beaucoup de refus d'accès
23:34tout simplement horribles
23:36pour des personnes
23:37avec un handicap invisible
23:39où on les regardait de haut en bas
23:41en disant
23:42je ne vois pas de personnes handicapées ici.
23:44Comme James,
23:45ça lui est déjà arrivé
23:46avec son propre chien d'assistance.
23:48Et pourtant,
23:50ils aident autant
23:51que pour un chien à mobilité réduite.
23:53Et d'ailleurs,
23:54ce serait peut-être intéressant
23:55de dire aux auditeurs
23:56qu'est-ce qu'un chien d'assistance ?
23:58Ça ne sert pas qu'aux personnes malvoyantes
24:00globalement.
24:01Ça peut servir à tout type de handicap.
24:04C'est en fait des chiens
24:06qui vont être là
24:07pour pallier au handicap de la personne.
24:10Ça peut être pour de l'épilepsie,
24:13pour de l'autisme,
24:14pour de la mobilité réduite,
24:17pour du diabète,
24:20pour tout un tas de choses,
24:23aussi pour des pathologies psychiatriques.
24:26Vous le disiez tout à l'heure,
24:28de dire qu'un chien peut agir
24:32en amont d'une crise par exemple.
24:35Oui, tout à fait.
24:36Ce qui est quand même assez formidable.
24:38Oui, complètement.
24:39Il y a des chiens qui vont le faire
24:43par exemple pour une crise d'angoisse.
24:46Ils vont associer plusieurs choses d'eux-mêmes.
24:49Ils vont associer qu'il y a...
24:54Un changement de comportement.
24:55C'est ça, un changement de comportement.
24:57Nous, on va les aider dans ça.
24:58En ciblant chaque changement de comportement,
25:02le changement d'odeur,
25:03le changement de rythme cardiaque,
25:05le changement de comportement.
25:07Et le chien, après,
25:08va pouvoir petit à petit
25:11alerter plus en avance.
25:14On fonctionne surtout par du nosework.
25:18C'est du travail à l'odeur.
25:21J'aimerais juste rajouter quelque chose.
25:22Oui, James.
25:23Le mécanisme d'association,
25:25le chien, on ne lui apprend pas...
25:26Le chien, quand il détecte les crises d'angoisse,
25:28que ce soit les crises d'angoisse, l'épilepsie,
25:30il ne va pas détecter dans l'objectif d'aider la personne.
25:32Souvent, c'est que le chien va associer les éléments
25:34type changement d'odeur corporelle,
25:36changement de comportement.
25:37Chez les personnes autistes,
25:38moi notamment, ça va être tout ce qui va être stéréotypé.
25:40Grattage à sang, etc.
25:42Et le chien, il va associer ses comportements
25:44à une situation stressante,
25:45qui est la crise, du coup.
25:46Et c'est là que le chien va commencer à ce qu'on appelle
25:48alerter, mais en réalité, le chien réagit à du stress.
25:51Et c'est important, comme disait Fanny,
25:54de travailler la chose,
25:55puisqu'on ne peut pas rester sur un chien qui, du coup,
25:58est stressé.
25:59On va apprendre au chien,
26:01on va le désensibiliser à la crise,
26:03quelle qu'elle soit,
26:04et on va lui apprendre à alerter, entre guillemets,
26:06d'une bonne manière.
26:07Puisqu'on a des chiens qui aboient,
26:09et ce n'est pas forcément la meilleure manière d'alerter.
26:11Il y a des chiens qui vont poquer,
26:13c'est taper avec leur museau sur la cuisse ou le bras.
26:16En fait, il y a plein de manières d'alerter.
26:18Et surtout, le vrai but,
26:20c'est qu'eux prennent du plaisir.
26:22Et en fait, eux, souvent, sont contents d'alerter,
26:24parce qu'ils savent qu'après,
26:26il y a des câlins, il y a des friandises,
26:28il y a plein de choses cool qui arrivent.
26:30Le but, c'est d'associer la crise à quelque chose de positif.
26:32Voilà, c'est ça.
26:33Mais ça veut dire qu'ils alertent,
26:35c'est-à-dire que si vous êtes chez vous
26:37avec votre chien d'assistante,
26:39qu'est-ce qui va se passer ?
26:41Est-ce que le chien va aboyer plus loin
26:43pour prévenir qu'il y a un problème ?
26:45Comment ça se passe ?
26:46Ça dépend de la formation que le chien a reçue.
26:49Ça dépend aussi des besoins du bénéficiaire.
26:51Je sais qu'il y a une période,
26:52ma chienne était formée pour aller chercher de l'aide.
26:54Maintenant, ce n'est plus le cas,
26:55puisque je n'ai plus besoin d'aide pendant les crises.
26:57Mon handicap, il est évolutif.
26:59Mais effectivement, c'est possible d'apprendre aux chiens
27:02à aller chercher un membre de la famille.
27:04Notamment pour les chiens,
27:06je pense aux chiens de l'association Acadia,
27:07qui sont formés à soit aller chercher un membre,
27:10soit appuyer sur un bouton qui va sonner une sonnette
27:12dans la chambre familiale,
27:14pour les enfants diabétiques.
27:16Il y en a qui sont formés à la maison à intervenir.
27:19Mais ça doit coûter énormément d'argent
27:21de former un chien,
27:22parce qu'il y a tellement de formations,
27:23on vous entend,
27:24pour les épileptiques,
27:25les chiens guides d'aveugles, etc.
27:26Comment est-ce qu'on les forme ?
27:28Combien de temps ça prend ?
27:30Combien ça coûte ?
27:31Money, money, money, combien ça coûte ?
27:33D'abord, quel type de chien ?
27:34Votre association,
27:35c'est gratuitement ?
27:37Vous fournissez des chiens gratuitement ?
27:39Et ça coûte combien, en fin de compte,
27:40de former ces chiens,
27:41entre l'achat du chien, la formation ?
27:43Pour former un chien,
27:45on compte environ un an et demi, deux ans,
27:47en fonction du chien.
27:48Et on peut en former un seul à la fois, probablement ?
27:50Alors, ça dépend de la...
27:53Nous, on forme un chien tous les six mois,
27:56parce que pour le moment,
27:57je suis la seule éducatrice canine.
27:59Mais quand on aura d'autres éducateurs,
28:01on prend un CHUO tous les six mois.
28:05Et on est sur 7 000 euros,
28:07en étant éducateurs bénévoles.
28:11Et pour les deux ans de formation,
28:13pour un seul chien, c'est 7 000 euros.
28:15Et il est remis totalement gratuitement à la personne.
28:18Elle n'a rien à dépourser pour le recevoir.
28:22Mais parce que vous n'êtes pas rémunérés.
28:24Si vous étiez rémunérés,
28:25ce serait beaucoup plus cher.
28:26Oui, on serait plus de l'ordre de 15 000 euros.
28:28Ah oui ?
28:29Et alors ?
28:30Quel type de chien...
28:31Pardon, Stéphane.
28:32Quel type de chien, aujourd'hui,
28:33ont plus d'aptitudes que d'autres ?
28:35C'est vrai qu'on voit beaucoup de Labrador.
28:38Souvent, on prend du Retriever.
28:40Donc Golden, Labrador, Flat.
28:43Parce que c'est des chiens de rapport.
28:45Et du coup, ils vont plus naturellement
28:47rapporter des objets.
28:49Après, sinon, il y a le Caniche,
28:51qui fait du bon chien d'assistance.
28:53Nous, pour les chiens de mobilité,
28:55on a besoin que ce soit des chiens de grande taille.
28:58C'est des chiens qui vont aider les personnes à marcher
29:01à se garder en équilibre, etc.
29:04Là, non, on se tourne vers du Bouvier des Flandres
29:06ou du berger allemand ancien type.
29:08J'aimerais juste prendre sur la question
29:10de la race qui est choisie.
29:11Bien sûr.
29:12On sélectionne aussi.
29:13Il faut savoir que toutes les races
29:15ne sont pas...
29:16En fait, on choisit pas uniquement en fonction de la race.
29:18Il y a aussi des critères au niveau du comportement du chien,
29:21en fonction de si le chien est plus ou moins sensible.
29:23Donc il y a des races, par exemple,
29:25comme les chiens de berger,
29:26qui sont des chiens de travail.
29:28En général, ça va être des chiens
29:29qui vont avoir envie de travailler.
29:30Ça va être de bons chiens d'assistance.
29:31Mais malheureusement,
29:32ce sont des chiens qui sont très sensibles.
29:33Et donc, souvent,
29:34on a tendance à moins les sélectionner
29:36parce que ce sont des chiens
29:37qui sont plus subjectes
29:38à développer des troubles du comportement
29:40liés au stress, la réactivité...
29:42Tout ça.
29:43Allez, on va revenir dans un instant.
29:44On fait une petite pause
29:45parce que malheureusement,
29:46le timing...
29:47On va revenir justement sur cette formation
29:49et comment ça se passe.
29:50Voilà.
29:510826 300 300.
29:52Si vous voulez bien entendu partager
29:54ou poser des questions,
29:55vous êtes les bienvenus.
29:56On fait une petite pause.
29:57On revient dans un instant.
29:59Bienvenue dans Les Vraies Voix Citoyennes.
30:01On est ravis de vous accueillir ce soir
30:03avec un sujet plutôt très important
30:05puisqu'on va parler de ces chiens d'assistance.
30:08J'en ai un sur les genoux.
30:10Philippe David.
30:11Là, on est trois au niveau des animateurs.
30:13Il y a un nouveau co-animateur.
30:14Une nouvelle co-animatrice.
30:15Moi, j'avais proposé
30:16qu'on fasse sortir Philippe David
30:17et qu'on le mette à ta place.
30:18Non.
30:19Écoutez, allez-y.
30:20Il n'y a pas de problème.
30:21Martin Luther King a dit
30:22les animaux et les hommes.
30:23Cette belle association
30:24qui s'appelle Power Dog
30:26avec nos invités ce soir.
30:28Et merci en tout cas
30:29d'avoir accepté notre invitation
30:31avec Pardon,
30:33avec...
30:34Je suis trop loin.
30:35Avec Fadi Lemel.
30:36Le président de Power Dog, James,
30:38qui témoigne.
30:39On a maintenant une famille d'accueil.
30:40Séverine et Franck Cousin.
30:42Bonsoir.
30:44Bonjour.
30:45Vous nous entendez ?
30:46Oui, je vous entends.
30:48Bonsoir.
30:49Donc, vous êtes famille d'accueil.
30:51De...
30:52De Upsi.
30:53De Upsi, qui est là.
30:54Ce soir, c'est nous qui l'accueillons.
30:56Comment ça se passe ?
30:58Déjà, comment vous avez rencontré
31:00Power Dog ?
31:01Et comment vous êtes devenue
31:02famille d'accueil ?
31:04Alors, Power Dog,
31:05je l'ai rencontrée
31:06parce que la maman de Fadi
31:07est une collègue
31:08qui m'a remplacée
31:10lors d'un arrêt.
31:12Parce que je suis enseignante.
31:14Et un soir, en sortant d'école,
31:16j'ai croisé Fadi
31:17avec la petite Upsi sur ses genoux.
31:19Et ma dernière de la fratrie
31:22qui a 9 ans
31:24a craqué sur Upsi.
31:26Et c'est là qu'ils m'ont annoncé
31:27qu'ils cherchaient une famille d'accueil.
31:29Voilà.
31:30Et du coup, je suis rentrée
31:31le soir à la maison.
31:32J'en ai parlé à mon mari.
31:34On a pris une nuit pour réfléchir.
31:36Et le lendemain matin,
31:37on a décidé de se lancer
31:38dans l'aventure.
31:39Du moins, votre mari a pris
31:40une nuit pour réfléchir,
31:41mais vous, vous avez réfléchi.
31:43Mais faites quand même...
31:45Faites quand même gaffe
31:46à Cécile de Ménibus
31:47parce que je crois
31:48qu'elle veut devenir
31:49famille d'accueil.
31:50Je suis très embêtée.
31:51Une petite question à Fanny
31:53et à James,
31:54ce qui est important.
31:55Ce chien, par exemple,
31:57Fanny ou James,
31:59comment on peut savoir
32:01s'il est adapté
32:03ou s'il sera adapté
32:04à la personne
32:05qu'il va pouvoir
32:06ou qu'elle va pouvoir aider ?
32:07Alors déjà,
32:08en fonction de sa formation,
32:10s'il montre des problèmes
32:13de comportement
32:15qu'on juge...
32:17qu'on juge par...
32:18Rédimitoire.
32:19Pas réparable
32:21en chien de compagnie, oui,
32:23mais pas en chien d'assistance.
32:25Par exemple,
32:26de l'agressivité envers l'humain
32:28ou de l'agressivité
32:29avec les autres chiens.
32:31Et sinon,
32:32c'est durant son éducation
32:33ou un problème de santé.
32:35Une dysplasie des hanches,
32:36des choses comme ça.
32:38En ce qui concerne,
32:39j'ai envie de dire,
32:40plus loin que le handicap,
32:42je veux dire,
32:43le lien entre le chien
32:44et la personne,
32:45j'ai envie de dire,
32:46ça va être surtout
32:47au niveau du tempérament du chien
32:48et est-ce que l'enfant
32:49ou la personne
32:50va avoir besoin d'un chien
32:51plutôt calme,
32:52plutôt énergique ?
32:53Oui, vous choisissez un peu
32:54votre bénéficiaire.
32:55Vous adaptez
32:56et vous n'allez pas
32:57proposer un chien
32:58à quelqu'un
32:59qui ne correspondrait pas...
33:00Nous, dans le contexte,
33:01par exemple,
33:02on forme des chiens
33:03pour les personnes autistes,
33:04notamment.
33:05C'est important, par exemple,
33:06de choisir aussi
33:07la race et le chien
33:08en fonction de la texture
33:09de son poil
33:10parce que tous les poils,
33:11par exemple,
33:12pour les personnes autistes,
33:13on va avoir des difficultés sensorielles
33:14et du coup,
33:15ça va être compliqué,
33:16par exemple,
33:17parce que, par exemple,
33:18il y a des humains
33:19qui ne sont pas compatibles
33:20entre eux,
33:21ça peut être le cas
33:22entre une personne
33:23en situation de handicap
33:24et un chien
33:25qui sera très bien
33:26avec quelqu'un d'autre.
33:27Exactement.
33:28Des fois, juste,
33:29le courant ne passe pas.
33:30C'est pour ça
33:31que déjà,
33:32on rencontre
33:33les bénéficiaires avant,
33:34on reste en contact
33:35pendant un moment
33:36pour essayer de
33:37déjà comprendre
33:38le caractère,
33:39les besoins, etc.
33:40Et après, en fait,
33:41en fonction
33:42des chiots
33:43qu'on a,
33:44on va voir
33:45s'il y a un moment
33:46où il y a un caractère
33:47d'un chiot
33:48qui convient.
33:49Un an,
33:50on va faire rencontrer
33:51la personne,
33:52voir si le feeling
33:53passe ou pas
33:54et en fonction,
33:55on va commencer
33:56une remise
33:57ou non.
33:58Mais on fait vraiment
34:00en fonction
34:01du chien
34:02et des personnes
34:03au rendez-vous.
34:04Juste, Séverine,
34:05si elle nous entend
34:06toujours,
34:07comment ça se passe
34:08famille d'accueil ?
34:09Il y a des choses
34:10en particulier
34:11que vous devez faire,
34:12socialiser les chiens,
34:13j'imagine,
34:14en famille,
34:15mais c'est quoi
34:16vos, entre guillemets,
34:17contraintes ?
34:18Parce que c'est difficile
34:19de parler de contraintes
34:20quand on voit la peluche,
34:21mais c'est quand même
34:22une responsabilité.
34:23C'est une responsabilité.
34:24Les contraintes,
34:25elles sont assez,
34:26à mon niveau,
34:27je trouve,
34:28faibles.
34:29C'est-à-dire
34:30qu'en fait,
34:31j'ai un cours
34:32par semaine
34:33d'éducation canine
34:34avec Fanny.
34:35Donc,
34:36en fonction
34:37de mes disponibilités,
34:38elle s'adapte
34:39énormément.
34:40Et après,
34:41nous,
34:42on éduque
34:43une famille
34:44au quotidien
34:45comme un chien de famille
34:46avec des petits exercices
34:47que nous donne
34:48Fanny à travailler.
34:49La plus grosse contrainte,
34:50finalement,
34:51c'est de laisser partir
34:52ce chien.
34:53C'est ça,
34:54le problème ?
34:55Exactement.
34:56L'importance
34:57de cette partie
34:58familiale
34:59pour un chien,
35:00d'abord,
35:01l'humain,
35:02le contact
35:03avec l'humain,
35:04mais l'importance
35:05aussi
35:06des familles
35:07d'accueil
35:08parce qu'on peut
35:09faire ou pas
35:10vriller un chien,
35:11peut-être.
35:12Oui,
35:13tout à fait.
35:14On fait très attention
35:15aux choix
35:16de nos familles d'accueil.
35:17On les rencontre
35:18plusieurs fois,
35:19il y a un dossier
35:20qui est rempli,
35:21etc.,
35:22des contrats
35:23qui signent.
35:24Mais,
35:25ça reste...
35:26On arrive
35:27à bien cerner
35:28les familles
35:29pour le coup.
35:30Et sinon,
35:31oui,
35:32c'est un gros travail
35:33qu'on leur demande
35:34parce qu'on leur demande
35:35de suivre
35:36nos indications.
35:37On leur demande
35:38aussi de les emmener
35:39partout,
35:40que ce soit en course
35:41ou dans des situations
35:42très différentes.
35:43C'est ça.
35:44En fait,
35:45il faut qu'il vive
35:46dès le début
35:47sa vie qu'il aura
35:48avec son futur bénéficiaire.
35:49Alors,
35:50comment on peut vous aider
35:51financièrement ?
35:52Voilà,
35:53c'est ça.
35:54Parce qu'un chien,
35:55ça coûte très cher.
35:56Et qu'est-ce qu'on peut faire ?
35:57Nous,
35:58on vit que par les dons
35:59et les mécénats.
36:00Du coup,
36:01si jamais vous voulez
36:02faire un don,
36:03vous pouvez le faire
36:04via notre site internet
36:05et aussi...
36:06Dont on va rappeler
36:07l'adresse.
36:08C'est
36:09assopoweredog.fr
36:10Voilà.
36:11Et puis,
36:12si vous voulez aussi
36:13être famille d'accueil.
36:14Et aussi,
36:15vous pouvez être,
36:16si vous souhaitez être
36:17famille d'accueil
36:18ou bénévole
36:19ou aussi
36:20famille relais.
36:21C'est des familles
36:22qui prennent le chien
36:23un week-end,
36:24une semaine,
36:25le temps
36:26où la famille d'accueil
36:27ou le bénéficiaire
36:28ne peut pas le garder.
36:29N'hésitez pas
36:30à nous contacter.
36:31Pareil,
36:32sur notre site internet.
36:33Et aussi,
36:34à nous suivre
36:35sur les réseaux sociaux
36:36parce qu'on appelle à l'aide
36:37aussi notamment
36:38quand on a besoin,
36:39par exemple,
36:41l'Instagram
36:42de l'association
36:43Power Dog,
36:44Asso Power Dog.
36:45En tout cas,
36:46merci pour ce que vous faites
36:47Fanny Lemaine,
36:48présidente de Power Dog.
36:49Merci beaucoup
36:50James Lefort
36:51d'avoir été avec nous
36:52et à cette jolie famille
36:53Séverine et Franck Cousin.
36:54Cette belle famille
36:55d'accueil.
36:56Vous nous prendrez
36:57des photos
36:58avec ce petit
36:59kien-kien
37:00qu'on aime beaucoup.
37:01Et puis,
37:02nous aussi,
37:03on est famille d'accueil
37:04avec le rugby.
37:05Oui,
37:06je trouvais que
37:07Stéphane Pelé
37:08avait un peu changé.
37:09Oui,
37:10il est mignon.
37:11Mais Didier,
37:12il est canon
37:13cet homme-là.
37:14De quoi parle-t-on
37:15dans un instant ?
37:16Au cœur de la mêlée.
37:17Bien sûr.
37:18C'est un week-end
37:19passionnant de rugby
37:20où les stades
37:21ont triomphé.
37:22Bien sûr.
37:23En Rochelet,
37:24Toulousain
37:25et Français.
37:26Voilà,
37:27avec les demi qui arrivent
37:28bien sûr.
37:29C'est la phase finale
37:30du top 14
37:31et c'est un casting
37:32on va dire 5 étoiles
37:33ou premium.
37:34Christian Califano,
37:35Antoine Asteuil
37:36et puis on va revenir
37:37également sur
37:38les entraîneurs bordelais
37:39et puis
37:40il y aura
37:41également
37:42Patrice Colasso
37:43entraîneur de Montpellier
37:44qui ne sera pas maintenu
37:45c'est l'info qui vient de tomber.
37:46Il sera avec nous en direct
37:47vers 20h45.
37:48Merci beaucoup.
37:49En tout cas,
37:50on vous retrouve dans un instant.
37:51Merci Aurélie Gros,
37:52merci Stéphane Pelé,
37:53merci le G500,
37:54merci à toutes ces belles associations.
37:55On se retrouve demain
37:56à partir de 17h.
37:57À partir de 17h
37:58donc au cœur de la mêlée
37:59à 20h,
38:00de à 20h
38:01le flash d'El Zario
38:02mais tout de suite
38:03c'est Gilles de Ménibus
38:04dans Sud Radio à votre service.
38:05Et avec les vraies voix
38:06à demain.

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