• il y a 6 mois
Les Vraies Voix qui font rouler la Citoyennes avec Aurélie GROS, Stéphane PELLET, Eric Akopian, Fondateur de Clean my Calanques, Théa Serfaty, fondatrice de l’association Politique Médiatique, Marc Berthod, Citoyen ayant participé
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##LES_VRAIES_VOIX_CITOYENNES-2024-05-20##

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Transcription
00:00 Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, 19h20, les vraies voix citoyennes, Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
00:09 On est ravis de vous retrouver comme tous les lundis, les vraies voix citoyennes, avec le G500, bien entendu, l'ONG citoyenne avec Aurélie Gros et Stéphane Pellet.
00:19 Bonsoir, merci d'être avec nous encore ce lundi. On est ravis de vous accueillir avec cette belle ONG pour renforcer la voix du citoyen, mon cher Stéphane Pellet.
00:29 Et puis, vous avez vu que les chiffres vous donnent raison, Cécile, enfin Philippe aussi d'ailleurs.
00:36 Non, non, vous ne pouvez garder que Cécile.
00:38 Allez, c'est fait. Et puis alors, la blague c'était ONG, bon j'aurais préféré dire O-M-G ce soir, mais bon...
00:47 Oh my god !
00:48 Ce sera pas européen. On a fait ce qu'on a pu.
00:53 Ah parce que vous y croyez ?
00:55 Appelez-moi à penser comme ça.
00:59 Je suis doublement marseillais ce soir parce que vous allez voir le sujet magnifique.
01:03 Très beau sujet, très grand sujet à préserver. Et ça va Aurélie Gros ?
01:06 Ben génial, je bois les paroles de M. Pellet.
01:10 Oui, je comprends.
01:11 On parle de soleil donc ça nous manque un peu en ce moment.
01:14 Oui, c'est sûr.
01:15 C'est clair.
01:16 Ça y est, on fait le petit agenda de tout le monde, on peut y aller ?
01:19 Oui, c'est bon.
01:20 Allez, le sommaire de cette émission. La France compte 11 parcs nationaux dont les Calanques à Marseille qui bénéficient d'une gestion exemplaire.
01:27 Cependant, les déchets restent un problème majeur. Après le week-end prolongé du 8 mai, la route de Goudes à Marseille a été jonchée de déchets laissés par les touristes et les habitants venus de Bél-Aime pour la flamme olympique.
01:39 Et comment sensibiliser davantage la population aux enjeux environnementaux ? On en parlera avec Eric Acopian qui sera avec nous, fondateur de Clean My Calanques, dans quelques instants.
01:49 En 2020, l'industrie comptait plus de 259 000 entreprises avec 1095 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
01:57 Ces entreprises jouent un rôle crucial dans l'économie française.
02:00 Comment comprendre leur fonctionnement de la création à la transformation des produits tout en étant influencées par les décisions et opinions politiques ?
02:07 Théa Serfati, fondatrice de l'association Politique Médiatique, est avec nous pour en parler.
02:12 Allez, tout de suite, les Vraies Voix Citoyennes vous souhaitent la bienvenue.
02:17 Avec Stéphane Pelé, cette belle association passionnante parce que préserver aussi ce qu'on nous a laissé, cette jolie terre, c'est bien ça.
02:28 Et oui, alors je ne sais pas pourquoi on m'a choisi pour faire ce sujet mais bon allez, j'ai un petit...
02:33 Je suis sûr qu'il y a une petite raison, tout le monde le sait, je suis un amoureux des Calanques et des fois j'y ai même un petit pied de temps en temps.
02:40 Ça n'a pas marché, mais par hasard.
02:41 Et donc je suis très heureux que ce soir on fasse une place à Clean My Calanques.
02:46 Alors je ne sais pas comment il faut le prononcer, Éric Acopyan va nous le dire, mais c'est une association marseillaise créée déjà depuis pas mal d'années, 2017,
02:54 qui mélite pour la préservation de l'environnement, qui a pour ambition de sensibiliser l'ensemble de la population aux enjeux environnementaux.
03:00 Il va nous expliquer, notamment dans les écoles.
03:02 Et c'est vrai que c'est tentant quand même de se bouger pour ces Calanques parce que c'est tellement paradisiaque.
03:08 C'est classé avec un parc national, mais pour autant les gens ne changent pas vraiment leur comportement.
03:13 Moi je suis assez sidéré des fois de ce qu'on voit et puis là on a eu carrément, c'était paroxystique avec l'arrivée du Bélème et de la Flamme.
03:20 Très très belles images faites à la télévision pour parler de Marseille.
03:24 Mais finalement, Éric Acopyan, on s'est retrouvé avec des kilos et des kilos de déchets.
03:29 Donc on va en parler tout de suite, mais d'abord racontez-nous comment vous avez eu cette idée en 2017 de lancer ce mouvement Clean My Calanques.
03:38 Déjà bonjour à tous et à toutes.
03:40 Oui bonsoir, on est ravis de vous accueillir.
03:42 Vous m'entendez bien ?
03:44 Très bien, très très bien.
03:46 En fait c'est simple, c'est juste que nous en tant que Marseillais, on allait souvent dans les Calanques.
03:50 Et à la base, le but n'était pas de faire une association, c'était juste qu'on avait marre de rien faire et juste de boire ses déchets.
03:55 Et on s'est appelé Entre Potes et le début ça a commencé Entre Potes.
03:59 Et ce qui est assez amusant et ce qui continue à nous animer, c'est que c'est encore entre collègues qu'on gère ça.
04:04 Donc c'était juste une randonnée à la base qu'on fait, comme ce que beaucoup de Marseillais font dans les Calanques, avec le pique-nique, avec la baignade.
04:11 Mais on a rajouté une paire de gants et un sac pour mêler l'utile et l'agréable.
04:15 Et on était naïfs à l'époque, on pensait qu'on allait sauver le monde avec une paire de gants, que c'était fini.
04:19 Mais petit à petit, on s'est rendu compte que le problème était bien plus grand que ça et qu'en fait les ramassages devaient obligatoirement s'accompagner de sensibilisation.
04:26 Parce qu'en fait, nous notre but c'est pas de ramasser les déchets, c'est qu'on n'en ait plus de déchets à ramasser un jour.
04:31 Et pour ça, il faut sensibiliser 100% de la population marseillaise, en tout cas, nous c'est ce qu'on fait.
04:37 Et parce que si on ne sensibilise que des écolos, on sensibilise à des gens qui sont déjà au courant.
04:41 Donc comment réussir à sensibiliser tous les Marseillais, c'est ce qu'on fait tous les jours, sur les réseaux sociaux et dans les écoles.
04:47 Mais Éric Jacopian, les Calanques, c'est des criques magnifiques et des plages.
04:51 Qu'est-ce qu'il y a de plus pollué ? Les eaux ? Parce que souvent les plaisanciers ne sont pas toujours très...
04:56 Votre association s'appelle Clean the Calanques, ne sont pas trop clean pour reprendre un bout du nom de votre association.
05:03 Ou est-ce que c'est seulement la terre où c'est 80-20 ou 50-50 ? Comment ça fonctionne ?
05:08 Là, ça dépend de ce qu'on va parler. Est-ce qu'on parle que de pollution visuelle ou alors de pollution chimique ou quoi ?
05:14 Déjà visuelle, ce qu'il se voit.
05:17 Visuelle, en fait, 80% des déchets qu'il y a dans l'eau viennent de la terre.
05:22 Donc effectivement, nous, on essaie de sauver, de faire une sorte de barrière avant que ça finisse dans l'eau.
05:27 Et après, évidemment, ça va se transformer en microplastique, ils vont se finir dans les animaux, etc.
05:31 Et en plus de ça, vous rajoutez la pollution invisible, c'est-à-dire tous les polluants qui augmentent l'acidité de l'eau,
05:36 qui augmentent la pollution de l'eau. Et franchement, c'est vraiment assez pollué.
05:40 Et des fois, justement, on est dans des criques magnifiques. Et en fait, on se rend compte que même pas 200 mètres plus loin,
05:45 il y a une station qui balance tout. Il y a tous les plaisanciers, il y a des bateaux.
05:49 C'est très complexe parce qu'on est victime de notre succès.
05:52 Ces calanques sont victimes de leur succès depuis des années.
05:55 C'est des millions et des millions de touristes qui viennent.
05:57 Éric Acopian, cette association a été créée en 2017, on est en 2024.
06:03 Est-ce que ça régresse ? Est-ce qu'aujourd'hui, ça s'accélère ?
06:07 Parce qu'on parlera de pédagogie juste après, mais aujourd'hui, les constats, c'est quoi ?
06:12 En fait, c'est très intéressant et moi, j'aime bien être honnête.
06:15 On s'est rendu compte en 7 ans qu'il n'y a pas forcément moins de déchets, mais beaucoup plus de gens qui sont conscients.
06:21 Parce qu'en fait, le problème, ce n'est pas que les gens qui jettent, c'est aussi tous les poubelles qui débordent
06:25 et notre surconsommation qui fait que ça finit dans l'eau et avec le vent dans les calanques.
06:29 Mais pour l'instant, nos ramassages, on en ramasse toujours autant, voire un peu moins.
06:34 Mais c'est surtout que de plus en plus de monde sont conscients.
06:36 Et nous, dans les écoles, comme on y est tous les jours, on se rend compte que c'est des graines qu'on plante dans le cerveau des enfants
06:42 et ils grandissent. Et au fur et à mesure, ils se rendent compte de ça.
06:44 Donc on mise beaucoup là-dessus, sur toutes ces futures générations.
06:47 Mais je vais être honnête avec vous, on en trouve quand même beaucoup parce qu'on est de plus en plus nombreux, on consomme.
06:52 Et là-dessus, vous savez, les emballages sont ni présents ni suffisants.
06:56 Nous, à Marseille, le moins de déchets, vous savez, il y a le Mistral, donc avec le vent et la pluie, ça finit aussi dans les calanques.
07:01 Ce n'est pas que les gens qui jettent, même si je vous l'accorde, il y en a encore beaucoup, et je ne comprends pas,
07:05 qui viennent et qui laissent et qui s'en vont. Je pense que tout le monde l'a déjà vu et ça nous rend fou.
07:10 - Eric Acopyan... - C'est Valdeley, le Marseillais des vrais bons citoyens.
07:14 - On l'a fait au début, maintenant je peux reprendre mon accent parisien.
07:17 (Rires)
07:20 - Eric Acopyan, vous dites bien que vous sensibilisez, donc vous allez nous expliquer,
07:25 notamment par rapport à la jeunesse, comment ça peut prendre de l'ampleur.
07:28 Mais moi, je suis frappé d'une chose, c'est que souvent, quand je m'engueulais,
07:31 parce qu'il faut le dire, dans les calanques, je m'engueulais avec des gamins qui laissaient des tas de trucs,
07:35 carrément des canettes de bière, ils me disaient "Oh, nous on est chez nous, on fait ce qu'on veut".
07:39 C'est-à-dire que c'était ressenti comme si la préoccupation environnementale,
07:43 avec le côté "organiser, je ramasse", c'était plutôt un truc de "bobo" ou alors de parisien, pour faire simple.
07:51 Comment on fait pour vraiment sensibiliser et dépasser cette question d'identité locale ?
07:55 - C'est la plus importante, en fait. C'est parce que nous, de base, on n'était pas des écolos,
07:59 on avait chacun des métiers à droite à gauche, on s'est juste sentis, on s'est dit "on est fiers de notre ville,
08:04 mais il faudrait que notre ville, elle reflète notre fierté", parce que là, pour l'instant, c'est encore le cas.
08:08 Et du coup, on s'est dit "ce qu'il faut, comme je le répète, il faut sensibiliser toute la population,
08:13 et surtout pas les écolos, parce qu'ils savent déjà comment faire,
08:16 et utiliser des codes qui, nous, nous plaisent, parce que du coup, nous, ce qu'on aime voir,
08:19 c'est des vidéos avec de l'humour, pas forcément du "rentre-dedans", pas forcément de la culpabilité,
08:24 mais on utilise beaucoup aussi d'influenceurs, parce que eux, ils ont un pouvoir incroyable,
08:28 et du coup, nous, on fait des vidéos avec eux, on fait des remixes de rap qui sont très connus,
08:33 on fait aussi pas mal de sorties à thème, par exemple des ramassages sur le thème d'Harry Potter,
08:37 des ramassages sur le thème... Et tout ça, en fait, c'est rendre ludique quelque chose qui est chiant,
08:41 quelque chose qui n'est pas ouf, et qui n'est pas attrayant.
08:44 Et surtout, nous, comme je le répète, il faut que 100% de la population marseillaise fasse un peu.
08:49 - Mais est-ce que ça doit passer forcément par la répression aussi, malheureusement ?
08:54 - Franchement, je vous dirais oui. Honnêtement, on n'est pas dans le même monde de bisounours.
08:58 Si vous faites que de la sensibilisation, ça ne marchera pas sur tout le monde, surtout sur les plus anciens.
09:02 Les jeunes, ça marche très bien la sensibilisation, les enfants, je vous jure, ils sont incroyables.
09:06 Ils ont encore cette empathie et ils arrivent direct à changer.
09:11 Mais par contre, je vous le dis, il faudrait trouver un juste équilibre entre sensibilisation
09:15 et un peu de répression quand même. Je l'accorde.
09:18 - Mais qui est-ce qui est le moins propre, j'allais dire le plus sale, entre les Marseillais ou les gens locaux qui viennent,
09:24 ou les Parisiens ? Parce qu'ils sont comme chez eux.
09:26 - C'est pas que les Parisiens. - Les Toulousains, les Niçoises, ceux qui viennent d'un autre pays.
09:30 - Il y a les étrangers. - Ou les étrangers, mais j'allais y venir.
09:34 - Ou les étrangers aussi ? Parce que les locaux sont plus impactés théoriquement.
09:38 Est-ce qu'il y a un problème plus des locaux ou des extérieurs ou quoi ou qu'est-ce ?
09:43 - Alors je vais vous dire là-dessus, je vais poser un joker parce que je ne veux pointer du doigt personne.
09:48 - Et puis ce n'est pas marqué sur les déchets, on n'est pas marqué. Il n'y a pas marqué "Parisien qui a jeté sa canette".
09:54 - Donc moi je préfère partir du principe qu'on est tous un peu sur la même longueur d'onde
09:59 pour ne pas perdre de temps à pointer du doigt des gens et dire "Ok, allez c'est bon, on fait table rase de ça,
10:03 mais venez maintenant on change". Parce que si on perd du temps à dire "C'était toi, c'est lui, mais en fait c'est l'autre",
10:07 on s'y perd et après du coup ça crée des cassures. Moi je préfère dire "Non, allez, ensemble c'est mieux
10:14 et on le voit ça marche mieux".
10:16 - Et aujourd'hui je crois que quand on jette un déchet c'est 135 euros d'amende, c'est ça ?
10:20 - Oui, mais je n'ai jamais vu cette amende.
10:23 - Peut-être que c'est là où j'allais en venir, les gardes forestiers, je crois que c'est comme ça qu'on les appelle,
10:27 ne sont peut-être pas assez nombreux pour ce type de parc.
10:32 - Non, il y en a très peu, je vous le confirme.
10:35 - Donc il faut en embaucher ?
10:36 - Est-ce qu'ils les payent ?
10:37 - Il y a réellement des gardes, mais ils ne sont pas du tout là pour ça, ils s'occupent des petites fleurs, des choses comme ça.
10:44 - Envoyez-moi, je vais y aller, je vais les réprimander tous ces gens.
10:48 - Allez, National Gendarmerie, c'est s'ils le veulent, une sœur au jour, 135 euros.
10:52 - Voilà, exactement, c'est pour Bibi.
10:54 - Vous avez réussi à embaucher une policière pour votre association.
10:57 - Exactement, allez on fait une petite pause, on revient dans un instant.
10:59 Et si vous voulez témoigner, vous êtes absolument les bienvenus, 0826 300 300,
11:04 on parle de vous puisque la voix citoyenne est à l'honneur ce soir jusqu'à 20h.
11:08 Et le G500, l'ONG citoyenne portée depuis de nombreuses années maintenant,
11:13 Aurélie Gros et Stéphane Pelec, on est ravis d'accompagner tous les lundis pour donner la voix à la citoyenneté
11:20 avec un sujet important puisque Clean My Calanque,
11:24 si vous avez la chance en tout cas d'aller vous reposer, prendre du bon temps dans les Calanques à Marseille,
11:29 sachez que c'est un lieu qu'il faut préserver, bien entendu Stéphane Pelec,
11:35 avec notre invité, Eric Acopian qui est avec nous.
11:38 Merci en tout cas de venir témoigner de votre travail et de votre engagement,
11:42 ça s'appelle Clean My Calanque.
11:44 Avant de donner la parole à Stéphane Pelec, est-ce que vous avez besoin de bénévoles ?
11:50 Toujours, toujours on a besoin de bénévoles et en fait chaque bénévole sera aussi plus tard un porteur du message.
11:56 Donc si les gens veulent venir à nos ramassages, c'est gratuit, c'est pratiquement toutes les deux semaines
12:01 et ils peuvent retrouver soit sur notre site, soit sur Instagram et franchement c'est avec plaisir.
12:05 Et plus en famille, il y a des enfants qui viennent, ça ne s'arrête pas, c'est un truc de fou.
12:10 Surtout les enfants, ils sont toujours déterminés, il faut les freiner limite.
12:13 Pour vous donner un chiffre, parce que c'est assez abstrait, beaucoup de gens ne sont jamais allés dans les Calanques,
12:18 ça représente un espace de combien de kilomètres carrés à peu près à nettoyer, Éric Acopian ?
12:23 Alors je ne pourrais pas vous dire exactement parce que les Calanques,
12:26 elles ne vont pas qu'autour de Marseille, elles prennent aussi d'autres villes.
12:29 Je n'ai pas envie de dire de bêtises, donc je ne donnerai pas un chiffre.
12:32 Mais on est une des seules villes en Europe à...
12:35 Éric Acopian, le parc national des Calanques, c'est le plus grand parc avec une assise urbaine,
12:41 puisqu'il y a une partie d'Europe.
12:43 Donc en fait c'est énorme, il faut savoir que ça part de la rate de Marseille jusqu'à l'Asiota pour la partie maritime,
12:49 et quasiment toutes les côtes, donc, pendant plusieurs kilomètres, une bonne vingtaine de kilomètres,
12:56 et simplement il y a des endroits qui ont été enlevés du parc,
12:59 comme certains ports, parce qu'ils n'ont pas souhaité, disons, trop se compliquer la vie avec des réglementations.
13:04 Mais voilà, c'est un énorme parc national, et c'est vrai que pour l'instant il ne bénéficie pas encore de très gros moyens,
13:09 c'est vrai qu'il faut encore féliciter cette initiative "Clean My Calanque".
13:15 - Combien de kilos, de tonnes, je ne sais plus si on peut parler,
13:18 depuis 2017 on est presque en tonnes aujourd'hui, on est quasiment en tonnes.
13:22 Les chiffres c'est quoi, pour qu'on se rende compte ?
13:25 - Alors, là on en est à peu près à 75 tonnes, on met tout sur notre site, exactement.
13:30 Ce qui est assolant c'est que le plastique est très léger,
13:32 donc en fait vous dites 75 tonnes et d'un coup vous regardez nos vidéos et nos images...
13:35 - Ça fait un volume énorme !
13:36 - Des montagnes, ah mais des montagnes de déchets !
13:38 Des fois au début c'était aussi beaucoup d'encombrant,
13:40 vous savez les gens jettent de tout, leurs pneus, leurs chiottes, les machines à laver et tout,
13:44 mais en fait le plastique c'est ce qui revient le plus, c'est indécent.
13:47 Vous voyez les montagnes qu'on ramasse, c'est un truc de fou.
13:50 Des trucs qui durent une seconde à consommer et ensuite à 500 ans à se faire décomposer.
13:55 - Alors justement, toute votre action depuis le 2017, et vous l'avez dit,
13:59 ce n'est pas seulement de ramasser et de monter ces opérations, mais c'est de sensibiliser.
14:03 Racontez-nous un peu comment vous faites dans les écoles en particulier,
14:06 puis après on reviendra, mais tout à l'heure, 5 minutes, sur la flamme olympique.
14:10 Mais d'abord les écoles.
14:12 - Alors ouais, du coup, on a deux solutions, écoles et réseaux sociaux.
14:15 Et en fait dans les écoles, on a la chance d'être contacté par les écoles directement,
14:20 on vient en classe tout, tout, tout niveau.
14:22 On adapte complètement le discours, de maternelle jusqu'à même post-bac et tout.
14:26 Et en fait, déjà moi la première chose que je leur dis, je leur dis "écoutez,
14:29 je suis désolé pour l'état de la planète dont vous êtes témoins".
14:32 Vous y êtes pour rien, parce que les gosses qui ont suivi, on ne fait pas de leur faute, c'était sale.
14:35 Ils ont vu des adultes jeter toute leur journée ça.
14:37 Et du coup, moi je leur dis "je ne suis pas là pour faire la morale,
14:39 je suis là pour essayer de vous montrer un exemple et vous dire que
14:42 toi on le fait tous ensemble un peu, toi on continuera à nous ramasser tous les jours,
14:46 mais il y aura encore des déchets".
14:47 Et en fait, je leur montre après la réalité, mais je finis toujours sur du positif
14:51 et sur ce qu'on peut faire.
14:53 Parce que juste dire "c'est dégueulasse" et après je dis "bon allez, ciao, bonne journée",
14:56 non, il faut que tu donnes aux enfants n'importe quel âge qu'ils ont,
15:00 il faut que tu leur donnes de l'espoir et des solutions à la fin.
15:02 Donc évidemment, un gosse de 6 ans, tu lui dis "ben voilà, parle-le autour de toi,
15:05 jette la poubelle, c'est très bien", et plus ils grandissent,
15:07 et plus tu leur donnes des solutions qui sont en accord avec son âge et son engagement.
15:12 Et du coup, je les pousse toutes à faire au moins un peu, un tout petit peu.
15:15 Et c'est les enfants qui éduquent les parents, en vrai, c'est ça ?
15:18 Ça veut dire des véritables ambassadeurs.
15:20 Exactement, et je pense que vous le savez très bien, ça marche vraiment.
15:23 Les enfants, ils n'ont aucun filtre.
15:25 Papa, maman, ils font ça, hop, ils vont les voir, "non mais il ne faut pas" et tout,
15:28 et ça marche trop bien.
15:29 Alors justement, Éric Acopyan, vous aviez, pour Clean My Calendre et toute votre œuvre,
15:33 depuis des années, vous aviez une occasion géniale, c'était l'arrivée,
15:36 bon ça s'est invéré malheureusement, ça s'est retourné contre nous,
15:39 vu le nombre de gens et de déchets,
15:41 mais vous aviez une occasion géniale d'en faire parler,
15:44 c'était cette fameuse flamme, vous auriez même peut-être pu courir et la porter vous aussi,
15:48 et puis porter votre message, qu'est-ce qui s'est passé ?
15:51 En fait, le problème, ce n'est pas contre les JO ou contre le sport,
15:54 parce que c'est un très bon moyen de porter des messages, le sport.
15:57 En plus, les athlètes sont de plus en plus engagés.
15:59 C'est juste le sponsor qu'il y avait autour des JO, qui est une marque très connue,
16:03 qui fabrique, produit beaucoup de déchets, et nous on ramasse toute la journée ces déchets.
16:07 Donc porter la flamme qui était sponsorisée par le producteur de déchets,
16:11 c'est un peu en incohérence avec nous.
16:12 Donc on l'a dit, on l'a dit gentiment dans une vidéo, on a dit "on n'est pas parfait, personne ne l'est",
16:16 mais on ne s'en tirait pas en accord avec nos valeurs,
16:19 donc on refuse de porter la flamme,
16:21 et on essaie de le faire de façon la moins agressive possible,
16:25 ça ne sert à rien, comme je l'ai dit, moi je ne l'aime pas, je vais dire "c'est dégueulasse",
16:28 sinon non, on refuse de le faire,
16:30 mais on sait que le sport et les sportifs sont très importants pour faire passer le message aussi.
16:34 Mais les responsables des déchets, c'est ceux qui les jettent,
16:36 ce n'est pas le fabricant, c'est comme les responsables des accidents de voiture,
16:38 c'est les conducteurs qui ont trop de bouille, qui conduisent mal,
16:40 pas le fabricant de voiture.
16:42 Oui, mais non, parce que par exemple avant, les cocaïnes faisaient la consigne, etc.
16:46 Il y avait des choses qui existaient avant, que les anciens faisaient à perfection,
16:49 et il y avait moins de production,
16:51 donc en soi, ça reste quand même un gros producteur de déchets,
16:54 et ils pourraient largement faire des efforts là-dessus.
16:56 Voilà, c'est ça, c'est la vérité.
16:58 Est-ce que vous travaillez avec d'autres organisations ?
17:00 Parce qu'il y a quand même des associations un petit peu partout en France
17:04 qui travaillent aussi à ces sujets,
17:08 sur les dégâts, sur la saleté, sur les déchets,
17:11 est-ce qu'il y a une cohésion qui peut rentrer,
17:13 une cohésion nationale entre vous tous ?
17:16 Ce qui est assez sympa, c'est qu'à Marseille,
17:18 on est une ville où il y a le plus d'assaut en général,
17:20 et nous, on travaille aussi avec des associations
17:22 qui revalorisent nos déchets.
17:24 C'est-à-dire que nous, effectivement, on trie tout
17:26 et on met tout aux poubelles de tri,
17:27 mais on a certains déchets qu'on revalorise,
17:29 dont les cigarettes qui sont récupérées par Occyclope,
17:31 qui les transforment en énergie,
17:33 en fait, ils les détoxifient, ils en font de la chaleur et tout,
17:35 et on a aussi Sauvage Méditerranée, par exemple,
17:37 qui reprend certains de nos plastiques
17:39 et qui les font fondre pour faire des bijoux.
17:41 Et petit à petit, on est en train de chercher,
17:43 voilà, toujours des partenaires pour,
17:45 pas juste les jeter à la poubelle,
17:46 essayer de donner une seconde vie à ces déchets,
17:48 que ça soit un peu plus cohérent aussi.
17:50 Mais du coup, on n'est plus sur Marseille,
17:52 on ne se focalise pas trop sur les autres villes.
17:54 - Mais comment est-ce que vous financez vos activités de nettoyage ?
17:56 Il faut bien acheter les sacs, etc.
17:58 Ceux qui recyclent, ils récupèrent le métal,
18:00 ils disent "bon voilà, on vous rachète tant le kilo",
18:02 ou "les plastiques, tant le kilo", etc.
18:04 Comment ça fonctionne ?
18:06 - Justement, c'est assez compliqué,
18:07 puisque vu qu'on refuse aussi pas mal
18:09 des subventions qui sont de provenance un peu polluante,
18:14 nous, ça a toujours été compliqué.
18:16 On a eu beaucoup de dons aussi,
18:18 puisque les Marseillais sont très agréablement...
18:20 - Actifs ?
18:21 - ... soutenants envers notre association.
18:23 - Alors c'est le moment !
18:24 Dites-nous comment on fait, Éric Acopian ?
18:26 Comment on peut vous aider ?
18:28 - Donnez-nous de l'argent, évidemment.
18:30 - Vous savez que Sud Radio est très écouté à Marseille,
18:33 il y a même des magnifiques publicités,
18:35 je ne sais plus, sur le bord des autoroutes,
18:37 sur Sud Radio, donc,
18:39 dites aux Marseillais qui nous écoutent et au-delà,
18:41 comment on peut vous aider, sur quel site il faut se rendre,
18:43 pour vous faire un don, tout simplement ?
18:45 - Sur notre site cleanmycalan.fr,
18:47 il y a même des dons, des adhésions,
18:49 à partir d'un euro par mois.
18:51 - Cleanmycalan, il nous faut l'orthographe Calanque,
18:53 on met un S ou pas ?
18:55 - Bien sûr !
18:57 - Ah, voilà, donc attention, c'est "my" au singulier,
18:59 et "calanque" au durier.
19:01 - My Calanx !
19:03 - D'accord.
19:05 - Effectivement, et là, les gens peuvent le donner,
19:07 comme ça, après on pourra acheter du jet-ski,
19:09 partir en jet privé à Dubaï, et tout.
19:11 - À un euro par mois, il va falloir beaucoup d'adhérents.
19:13 - N'oubliez pas Philippe-David et moi,
19:15 parce que sans nous, tout ça n'existerait pas.
19:17 - Oui, mais je suis un peu...
19:19 - Oh, ça va !
19:21 - Ne vous hésitez pas !
19:23 - Vous avez 1600 associations,
19:25 vous pouvez nous en laisser une.
19:27 - On partage pas, on partage pas.
19:29 - En tout cas, un peu d'humour ne fait pas de mal.
19:31 Merci beaucoup Eric Acopian d'avoir été avec nous,
19:33 cette belle association cleanmycalanque,
19:35 et bien entendu,
19:37 félicitations à toutes les personnes
19:39 qui s'engagent et qui vont ramasser
19:41 ces déchets aussi,
19:43 et à ceux qui nous écoutent,
19:45 vous savez ce que c'est que
19:47 de ramasser les déchets des autres,
19:49 c'est pas toujours évident et pas toujours sympa,
19:51 donc soyez vigilants en tout cas.
19:53 Merci beaucoup, dans un instant, on va vous parler
19:55 de l'industrie qui comptait plus de
19:57 259 300 entreprises.
19:59 Où en est-on aujourd'hui ?
20:01 On en parle avec nos amis du G500,
20:03 Aurélie Gros, Stéphane Pelé,
20:05 et Théa Serfati,
20:07 qui est avec nous, fondatrice de l'association
20:09 politique médiatique. A tout de suite.
20:11 11-19h20, les vraies voix citoyennes,
20:13 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
20:15 On est ravis de vous retrouver,
20:17 les vraies voix citoyennes, avec Aurélie Gros
20:19 et Stéphane Pelé,
20:21 le G500, cet ONG
20:23 incroyable qui parcourt aujourd'hui
20:25 se nourrit de
20:27 2300 associations, Aurélie Gros.
20:29 Oui, tout à fait, 2300 associations,
20:31 collectifs, personnes qui portent
20:33 des initiatives sur le territoire,
20:35 donc c'est plutôt une belle réussite.
20:37 On grandit vite avec vous.
20:39 Le G500, c'était 500 associations,
20:41 maintenant vous avez multiplié par 4.
20:43 On s'est dit que G2300, ça veut pas...
20:45 Comme notre salaire.
20:47 On aimerait bien, oui.
20:49 Le G2500,
20:51 c'est pendant pas longtemps.
20:53 On changera de nom quand on sera un million.
20:55 On espère.
20:57 Allez, mes amis de radio,
20:59 bienvenue dans les vraies voix citoyennes.
21:01 Mais l'industrie, ça intègre en fait
21:03 beaucoup de secteurs d'activités différents,
21:05 qui ont en commun de produire des biens destinés à la consommation.
21:07 En fait, en France,
21:09 l'industrie cède exactement
21:11 13,4% du PIB français,
21:13 235 000 entreprises en France,
21:15 donc 90% de micro-entreprises,
21:17 et 78% des dépenses en recherche et développement du pays.
21:19 Si depuis les années 70,
21:21 le secteur a été marqué par une grande phase de délocalisation,
21:23 il est aujourd'hui l'une des priorités
21:25 du plan France 2030.
21:27 La France a longtemps pensé qu'elle pouvait se désindustrialiser
21:29 en continuant à être une grande nation
21:31 d'innovation et de production.
21:33 Je crois que maintenant, il est établi que c'est faux.
21:35 Aurélie Gros, avec notre invité,
21:37 Théa Serfati,
21:39 qui est avec nous, fournitrice de l'association Politique Médiatique.
21:41 Merci d'être avec nous.
21:43 - Bonjour. - Merci beaucoup.
21:45 - On est ravis, parce que cette jeunesse,
21:47 et on le voit au fur et à mesure des émissions,
21:49 est débordante d'idées.
21:51 On se dit que bientôt, même, on va tous être
21:53 au chômage technique, tellement il déborde
21:55 de belles initiatives.
21:57 Théa, justement,
21:59 qui en troisième année
22:01 d'une école de communication, l'EFAP,
22:03 - L'école des attachés de presse.
22:05 - Attachés de presse, relations publiques,
22:07 a décidé, en parallèle de ses études,
22:09 au-delà de travailler, par ailleurs,
22:11 du conseil dans certaines entreprises,
22:13 de monter une association, un média,
22:15 un média digital
22:17 qui organise des débats libres, indépendants
22:19 et transparents, entre citoyens
22:21 et industries sensibles, ce qu'on n'a pas
22:23 l'habitude d'entendre au quotidien.
22:25 Donc déjà, je trouve ça bien
22:27 de pouvoir échanger sans tabou
22:29 sur ces sujets-là, qui sont plutôt
22:31 des sujets tabous, si on parle du tabac,
22:33 si on parle des transports, c'est toujours des choses
22:35 où, si demain, on parle des data centers
22:37 ou de la santé, je pense qu'on entendra
22:39 beaucoup de choses et des incohérences.
22:41 Le fait de pouvoir, justement, se confronter.
22:43 Alors, racontez-nous comment
22:45 vous est venue cette idée.
22:47 - Que dire de plus sur votre présentation ?
22:49 Justement, très juste.
22:51 Nous, à Politique médiatique, on est le premier
22:53 média dédié aux industries sensibles.
22:55 Une industrie sensible, peut-être rappelée
22:57 très rapidement, justement, ce sont toutes
22:59 les industries, toutes les entreprises, aujourd'hui,
23:01 en France, en Europe, à l'étranger, donc à l'international
23:03 aussi, qui sont impactées soit par
23:05 les décisions politiques, concrètement
23:07 au quotidien, soit par l'opinion médiatique,
23:09 que ce soit positivement comme négativement.
23:11 Donc c'est très large, ça englobe forcément
23:13 les sujets très lourds, tels que le tabac, la défense,
23:15 la santé, même justement, même les data centers,
23:17 l'intelligence artificielle,
23:19 mais aussi des sujets dont on s'attend un petit peu
23:21 moins à les entendre, notamment la voyance,
23:23 par exemple, pour en citer un un petit peu plus atypique.
23:25 - Ah la voyance, c'est une industrie sensible ?
23:27 - Exactement, oui, oui, c'est type, justement,
23:29 à beaucoup de décisions politiques, et notamment,
23:31 alors, il faut citer, justement, certains élus
23:33 politiques qui en ont fait recours,
23:35 ça avait fait d'ailleurs les grands titres de l'actualité,
23:37 c'est sensible, justement, sur ce point de vue-là,
23:39 il y a beaucoup d'opinions positives comme négatives sur ces sujets,
23:41 donc c'est très large, là aussi,
23:43 on essaye d'englober l'entièreté de ces sujets-là
23:45 via des débats, justement,
23:47 citoyens, tous, aujourd'hui, même ceux
23:49 qui nous écoutent peuvent venir participer, que ce soit
23:51 en présentiel comme en distanciel, et justement,
23:53 si je dois lancer un petit appel aujourd'hui,
23:55 n'hésitez pas à candidater,
23:57 à venir nous voir, justement, pour débattre avec nous sur ces sujets.
23:59 - Mais vous avez 20 ans, l'industrie,
24:01 ça vous donne comment cette passion ? Vous êtes tombée
24:03 dedans quand vous étiez petite, comme Obélix,
24:05 qu'est-ce qui s'est passé ? - C'est la
24:07 fille de M. Total.
24:09 - Non, quand même pas. Non, c'est vrai que c'est
24:13 un vrai hasard, honnêtement, c'est un vrai hasard,
24:15 j'ai tout de suite vu qu'il y avait un vrai besoin en la matière,
24:17 et même c'est quelque chose qui m'intéresse
24:19 à titre personnel, j'ai commencé
24:21 dans l'industrie de la ruralité,
24:23 tout à fait transparente, quelle belle idée !
24:25 Je suis allée vraiment par hasard,
24:27 et j'ai adoré, je suis tombée amoureuse
24:29 justement de la ruralité, et je me suis dit,
24:31 pourquoi pas aller voir autre chose aussi,
24:33 vu qu'il y a beaucoup d'industries, beaucoup,
24:35 beaucoup, beaucoup, vous avez cité notamment certains nombres,
24:37 qui sont justement des ordres
24:39 de grandeur assez impressionnants, donc forcément
24:41 j'ai dû aller voir un petit peu plus loin,
24:43 notamment les industries les plus sensibles, tout ce qui va être
24:45 tabac, défense, armement, et forcément
24:47 j'ai vu qu'il y avait quelque chose à faire, personne
24:49 aujourd'hui n'est informé sur ces industries-là,
24:51 pour autant elles nous accompagnent au quotidien.
24:53 Alors pour qu'on comprenne bien cette
24:55 association, le but est de créer des
24:57 débats, in fine, lorsque
24:59 à l'issue du débat,
25:01 qu'est-ce que vous retirez, qu'est-ce que vous faites
25:03 de ce qui a été dit, parce qu'il faut
25:05 en faire quelque chose, forcément. Exactement, nous on place
25:07 20 citoyens qui sont choisis au hasard,
25:09 par tirage au sort, donc tous aujourd'hui en France, vous pouvez
25:11 venir participer, poser votre question
25:13 directement face à 2 à 3 industriels
25:15 du même secteur. D'accord. Donc forcément
25:17 ce sont des débats qui sont thématisés, le premier
25:19 justement était il y a quelques semaines maintenant sur
25:21 la mobilité de demain, donc toutes les thématiques liées au
25:23 transport, c'est des thématiques, que ce soit
25:25 en France, en Europe, à l'international là aussi,
25:27 qui touchent tout le monde, tout le monde a un avis là-dessus,
25:29 que ce soit sur la SNCF, sur Transdev,
25:31 donc Flixbus même, ou Trainline pour les
25:33 cités, ils étaient là avec nous.
25:35 Donc chacun a pu justement discuter directement,
25:37 que ce soit des questions plutôt techniques,
25:39 notamment par rapport à certains ingénieurs, par exemple
25:41 qui sont venus poser sur certains carburants
25:43 d'un point de vue écologique, etc. Et des
25:45 autres questions purement consommateurs.
25:47 Voilà, aujourd'hui je prends mon train, j'ai
25:49 tel problème, pourquoi aujourd'hui ça n'est pas réglé ?
25:51 Donc c'est un débat qui est assez généraliste, on peut
25:53 tous justement poser, venir au débat,
25:55 poser notre question même d'un point
25:57 de vue global. Mais je rebondis
25:59 sur ce que vous dites, l'idée de quoi ? Et de
26:01 changer son regard sur une industrie,
26:03 de changer
26:05 aussi l'industrie par rapport aux
26:07 questions qui leur sont posées, c'est-à-dire que
26:09 c'est un changement mutuel, de dire
26:11 "Tiens, la question est intéressante, on va
26:13 pouvoir, dans le système
26:15 de la RSE, de la responsabilité sociétale
26:17 des entreprises, c'est des sujets
26:19 qui nous intéressent, c'est-à-dire que tout le monde finalement
26:21 évolue dans sa position ?
26:23 Exactement, l'idée justement c'est que nous
26:25 en tant que médias, on est une plateforme d'échange.
26:27 C'est-à-dire qu'on est neutre, aujourd'hui on n'a pas
26:29 de commentaire de présentation, c'est vraiment
26:31 chacun pose sa question, chacun y répond.
26:33 Justement, donc chacun forcément à ses arguments,
26:35 ses opinions, plus ou moins déterminées,
26:37 que ce soit politiquement ou autre. Nous l'idée c'est
26:39 qu'on est transpartisans, donc on est vraiment,
26:41 on essaye de faire passer les messages des deux côtés et forcément
26:43 ça pourra aboutir potentiellement à
26:45 des changements, que ce soit d'un point de vue politique,
26:47 que ce soit interne à l'entreprise ou même plus globalement
26:49 à l'échelle nationale, voire même européenne.
26:51 On ose rêver ? - C'est des sujets qui sont intéressants
26:53 puisque forcément c'est des sujets, et en l'occurrence
26:55 là sur le sujet de la mobilité en général,
26:57 on est quand même
26:59 à fond dedans. - On est à fond dedans et au-delà
27:01 de ça, je pense que ça permet peut-être de lutter
27:03 contre les idées reçues, parce que certains ont
27:05 des idées reçues, parce qu'on ne parle pas de ces sujets-là,
27:07 et peut-être de lutter contre
27:09 ce qu'on appelle les "fake news".
27:11 Voilà. - Oui, il ne faut pas que je tape
27:13 sur le micro. - Oui, non mais
27:15 une chose importante pour parler...
27:17 - Sur rien d'ailleurs, ne tapez sur rien.
27:19 - Vous parlez des... On écoutait un extrait du
27:21 président de la République qui disait, on nous a dit
27:23 "la France sans industrie, c'était l'avenir",
27:25 etc. Les élu-cubrations, je me rappelle
27:27 de Serge Thierry, qui était le patron d'Alcatel.
27:29 Il y a quand même une question
27:31 qui se pose, j'ai vu, bon, Cécile
27:33 parlait de Total il y a quelques instants,
27:35 Patrick Pouillanet, le patron de Total
27:37 qui disait "moi j'ai dû fermer mes deux usines
27:39 de panneaux solaires", devant le Sénat ou l'Assemblée
27:41 nationale il disait ça, "en France,
27:43 parce que je suis allé à Bruxelles, où on disait
27:45 il faut baisser les droits de douane sur les
27:47 panneaux solaires chinois,
27:49 et j'ai dit "mais nous on crée des emplois", etc.
27:51 On m'a répondu "ah ben non, le but c'est que ce soit le moins cher,
27:53 donc il a fermé ses deux usines".
27:55 Est-ce qu'on est conscient, comme vous recevez
27:57 des patrons, des politiques, etc.,
27:59 que dans ce domaine, le déconomètre
28:01 fonctionne à plein tube, pour citer François Bayrou ?
28:03 - Exactement, il y a un vrai
28:05 problème notamment de marque-employeur et même d'attractivité
28:07 de manière générale. Aujourd'hui, quand on pose
28:09 la question aux jeunes et plus globalement aux Français
28:11 et même à ceux qui nous écoutent, je pense que tout le monde
28:13 est unanime pour dire que les industries, c'est pas quelque
28:15 chose qui intéresse. Il y a un avis plus ou moins négatif,
28:17 même je dirais totalement négatif.
28:19 - Mais peut-être aussi de méconnaissance.
28:21 - Exactement, et c'est ce qu'on essaye justement de montrer
28:23 et de dire "voilà, si vous êtes informés, peut-être que vous allez
28:25 en retirer quelque chose de positif", c'est vraiment
28:27 notre pari. Aujourd'hui, on va voir si c'est plus
28:29 ou moins réussi. Pour l'instant, ça a marché,
28:31 pour les premiers débats en tout cas, dont un qui a été
28:33 publié, justement sur la mobilité de
28:35 demain, on en parlait récemment.
28:37 - Alors ce qui est intéressant, je rebondis sur ce que vous dites,
28:39 c'est que les sujets, en tout cas
28:41 les filières dont vous
28:43 parlez et que vous évoquez,
28:45 sont des filières qui ont des
28:47 métiers en tension pour la plupart du
28:49 temps, parce qu'il y a cette méconnaissance de l'industrie
28:51 et surtout effectivement
28:53 en territoire. - Exactement,
28:55 et je vais citer justement
28:57 TotalEnergie, on le citait,
28:59 aujourd'hui, il n'y a plus personne qui veut bosser
29:01 pour eux. Et je ne suis pas là à les défendre
29:03 ou quoi que ce soit, mais c'est qu'il y a un vrai souci, c'est que
29:05 dans tous les cas, les industries vont perdurer.
29:07 Forcément, on est en voie de désindustrialisation,
29:09 il y aura de moins en moins d'industries, mais
29:11 dans les 50-100 années à venir,
29:13 les industries vont perdurer en France,
29:15 vont perdurer en Europe, et le souci
29:17 c'est un sujet justement de marques employeures,
29:19 d'attractivité auprès des jeunes,
29:21 elles vont perdurer, donc est-ce qu'il faut en faire partie ?
29:23 Justement, c'est le pari qu'on essaye de prendre.
29:25 - Surtout qu'elles se transforment. - Exactement.
29:27 - C'est un point de vue de la société. - Il y a une vraie transformation.
29:29 - Moi j'ai une question, je trouve que votre démarche est intéressante,
29:31 parce que...
29:33 - Merci, Lucas. - Mais une question qui ne concerne pas Marseille.
29:35 - Ah bon, d'accord.
29:37 Le mec qui revient toujours sur Marseille.
29:39 - L'industrie de la bouille ABS, allez-y.
29:41 - Non, je trouve que vous pourriez être
29:43 petit à petit, alors c'est énorme comme
29:45 projet, comme pari, mais l'anti-TikTok.
29:47 C'est-à-dire, ce que je veux dire,
29:49 c'est que ce qui est génial, c'est que sur les industries,
29:51 sur des sujets sensibles, parce qu'il faut
29:53 qu'on continue à avoir du monde qui rentre dedans,
29:55 que les jeunes ingénieurs ne fassent pas
29:57 justement un blocage, etc.
29:59 Ce serait sympa qu'on puisse poser ces questions,
30:01 avoir des vraies réponses, et pas du tout partir
30:03 dans la fake news ou dans les trucs qui circulent
30:05 où finalement on dégoûte les gens en racontant
30:07 à peu près tout et n'importe quoi. Qu'est-ce que vous en pensez ?
30:09 - Exactement, alors en fait, au niveau des industries,
30:11 ceux qui travaillent même actuellement,
30:13 c'est soit on y est tombé dessus par hasard,
30:15 moi c'était le cas de la ruralité, mais beaucoup, par exemple
30:17 notamment dans le tabac, disent "je suis tombé dessus par hasard,
30:19 je fumais, j'ai regardé un petit peu quelques
30:21 actualités, notamment sur des revues
30:23 telles que "Monde du tabac", etc.,
30:25 donc des revues vraiment spécialisées dans ces secteurs-là,
30:27 qui sont assez difficiles d'accès,
30:29 et ils sont tombés vraiment par hasard là-dessus.
30:31 Soit, justement, on a un parent,
30:33 une connaissance, un ami qui y travaille,
30:35 et qui en parle, et il y a un vrai débat qui se crée,
30:37 et à ce moment-là, on commence à vraiment s'y intéresser,
30:39 et à potentiellement vouloir y travailler.
30:41 Nous, le sujet, c'est justement, les jeunes,
30:43 aujourd'hui, ils ne vont pas aller jusque-là forcément,
30:45 nous on est un vrai mix entre un BFM Business
30:47 et un Hugo Descripts, honnêtement,
30:49 on doit vraiment citer deux entités.
30:51 Donc l'objectif, c'est d'essayer d'être cette alternative-là,
30:53 cette troisième possibilité, pour pouvoir, peut-être,
30:55 justement, avoir un avis plus ou moins positif,
30:57 négatif, neutre, sur les industries,
30:59 et pouvoir vraiment en débattre. - Mais est-ce que,
31:01 comme le G500, vous en sortez des résolutions ?
31:03 Quelque chose,
31:05 ou un carnet de doléances,
31:07 ou quelque chose qui fait avancer le débat ?
31:09 Parce qu'une fois qu'on a discuté, il faut que tout ça
31:11 serve. - Exactement. Alors là,
31:13 justement, on vient de rentrer, par l'intermédiaire
31:15 d'un think-tank qui s'appelle le Cercle Ares,
31:17 on vient de rentrer, justement, dans certains dossiers,
31:19 notamment politiques, pour vraiment
31:21 avoir des recommandations en la matière, essayer de faire
31:23 changer les choses, notamment législativement.
31:25 Et d'un point de vue global, quand on regarde
31:27 les personnes qui sont venues, par exemple, lors de notre
31:29 premier débat, si on prend le même exemple,
31:31 c'est des personnes qui n'étaient pas du tout intéressées par les industries,
31:33 au départ, et qui en sont ressorties.
31:35 On a fait un sondage, justement, de sortie, une vraie enquête,
31:37 pour voir s'il y avait un avis qui avait évolué
31:39 positivement, négativement, etc.
31:41 La majorité du temps, c'était positivement.
31:43 Et même, je dirais, la grande majorité du temps, 8 personnes sur 10,
31:45 ont déclaré que finalement, ça les transporte,
31:47 l'industrie du transport.
31:49 Pourquoi pas y travailler ? Pourquoi pas y faire un stage ?
31:51 - Ils viennent par quelles voies ? - Notamment les réseaux sociaux.
31:53 Nous, c'est uniquement via les réseaux sociaux,
31:55 notamment Instagram, LinkedIn, TikTok,
31:57 et YouTube, pour le format long.
31:59 - Et vous avez beaucoup de jeunes qui partent ?
32:01 - Beaucoup. Majoritairement.
32:03 C'est vrai qu'on cible majoritairement les jeunes,
32:05 et là, pour la première édition,
32:07 il n'y avait que 20 places. - Y a des jeunes comme moi, Philippe, ou j'espère que moi ?
32:09 [Rires]
32:11 - Alors, nous, on aimerait tous. - La jeunesse n'est pas un âge,
32:13 c'est un état d'esprit. - C'est un offrage.
32:15 [Rires]
32:17 - Allez-y, pardon.
32:19 - Non, c'est vrai qu'on cible majoritairement
32:21 les 16-34 ans, donc c'est une cible assez large,
32:23 qui reste assez jeune, assez active,
32:25 assez engagée, même d'un point de vue général.
32:27 Mais on touche tout le monde.
32:29 Pour le premier débat, ça allait le panel entre
32:31 15 et 65 ans. Donc c'est très large.
32:33 Forcément, c'est des personnes qui étaient actives,
32:35 d'autres retraitées, d'autres étudiantes. - C'est intéressant de confronter
32:37 les générations. - Exactement.
32:39 Et c'est pas du tout qu'à Paris. Et justement, ça c'est aussi
32:41 un grand point si on veut toucher toute la France.
32:43 Et vraiment, aller plus loin que ça,
32:45 parce que c'est un vrai sujet.
32:47 - On en parle dans un instant. La suite,
32:49 petite pause, 0826-363,
32:51 vous avez le droit, bien entendu, de débattre
32:53 avec nous, en tout cas, c'est pas vraiment du débat,
32:55 mais en tout cas, si vous avez une pierre
32:57 à apporter à cet édifice des vrais voix.
32:59 Parce que c'est un édifice, les vraies voix, maintenant.
33:01 - Oui. - Comme ça, la voix citoyenne.
33:03 - Une pyramide, Madame la Pharaon.
33:05 - J'aimerais bien, parce que
33:07 en ce moment, je suis en train de glisser.
33:09 - Des fertitis.
33:11 - Des fertitis aussi.
33:13 - On peut y aller ? On y va ? Allez, on y va.
33:15 A tout de suite.
33:17 - Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
33:19 19h20, des vraies voix citoyennes.
33:21 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
33:23 - Et après, les vraies
33:25 voix qui font bouger la France,
33:27 c'est l'industrie aussi qui fait bouger la France.
33:29 On en parle justement avec Aurélie Gros
33:31 et Stéphane Pelé, les cofondateurs
33:33 du G500, et avec nous,
33:35 aussi, Théa Serfati,
33:37 qui a créé cette belle
33:39 association qui s'appelle
33:41 l'Association Politique et Médiatique.
33:43 On vous remercie d'être
33:45 avec nous. Un témoin important
33:47 aussi, Marc
33:49 Bertaud, est avec nous, retraité,
33:51 ancien directeur de la communication de la SNCF,
33:53 qui est au lice,
33:55 et qui a pu poser aussi sa question aux
33:57 industriels lors de ce dernier débat.
33:59 - Exactement. - On peut vous laisser
34:01 parler de lui,
34:03 en tout cas, nous dire comment ça s'est fait,
34:05 avant de lui donner la parole. - Bien sûr.
34:07 Par débat, il y a 20 citoyens qui sont
34:09 choisis au hasard par tirage au sort.
34:11 C'est une formule Excel. Concrètement, on n'intervient pas
34:13 dans le choix des invités, on essaye de faire
34:15 un panel représentatif. Concrètement, il y a
34:17 15 personnes en présentiel et 5 personnes
34:19 en distanciel, pour vraiment donner la voix à ceux
34:21 qui ne peuvent pas forcément se déplacer.
34:23 Je pense notamment aux personnes en situation de handicap,
34:25 par exemple, qui voudraient peut-être poser une question
34:27 lors de ces débats.
34:29 Concrètement, Marc a été tiré au sort.
34:31 Là aussi, il a fait
34:33 l'inkedin, notamment,
34:35 ce fameux tirage au sort. Il a été
34:37 pris, notamment, justement, parce que
34:39 c'est la personne qui a 65 ans,
34:41 la personne la plus âgée de notre panel,
34:43 et c'est pour montrer aussi que c'est une problématique qui touche tout le monde.
34:45 Justement, je le disais,
34:47 et je me permets aussi de vous le redire,
34:49 notre premier panel pour ce premier débat,
34:51 il était entre 15 ans et 65 ans.
34:53 C'est un panel large et on veut toucher vraiment toute la France.
34:55 - C'était ça, vous, la Française des jeux.
34:57 Vous avez gagné au loto.
34:59 Marc Bertholdt est avec nous. Bonsoir, merci.
35:01 - Bonsoir. - D'avoir accepté notre invitation.
35:03 Vous êtes un spécialiste,
35:05 visiblement, de la mobilité.
35:07 Quel était pour vous l'intérêt, justement,
35:09 de réagir dans ce type de débat ?
35:11 - Alors, bonsoir.
35:13 Écoutez, moi, ce qui m'a séduit
35:15 dans ce premier débat
35:17 sur les mobilités du futur,
35:19 c'est d'abord le format.
35:21 Parce que, j'ai envie de dire,
35:23 enfin, enfin un média digital
35:25 qui non seulement est entièrement indépendant,
35:27 mais qui donne le temps
35:29 à ses invités de répondre aux questions posées,
35:31 d'exposer leur stratégie,
35:33 d'engager un vrai dialogue.
35:35 Et comme le soulignait le jeune homme,
35:37 vos animateurs, dans le studio tout à l'heure,
35:39 on est loin de TikTok,
35:41 et ça fait du bien, de constater qu'on peut
35:43 s'informer sur un réseau social
35:45 sans s'invectiver, sans fake news.
35:47 Ce qui a retenu aussi mon attention,
35:49 c'est la cible
35:51 choisie par Politique Médiatique.
35:53 Les jeunes,
35:55 quand on constate leur désintérêt
35:57 et leur défiance vis-à-vis des médias plus traditionnels,
35:59 il me semble vraiment important
36:01 que des jeunes comme Théa
36:03 sachent s'adresser à eux,
36:05 pour leur apporter, via un plateau
36:07 de dirigeants de grandes entreprises,
36:09 d'experts, de spécialistes d'un secteur,
36:11 une information qui soit
36:13 à la fois objective, mais très complète.
36:15 Et puis Théa l'a rappelé,
36:17 l'objectif premier
36:19 de ce nouveau média,
36:21 est d'être dédié aux industries dites sensibles.
36:23 Et ce qui m'a
36:25 plus frappé,
36:27 c'est que ce nouveau média ne recherche pas
36:29 comme trop souvent un certain nombre d'émissions
36:31 qui se veulent d'investigation,
36:33 à les démolir systématiquement,
36:35 ces industries sensibles, en les accusant
36:37 de tous les maux. On le sait,
36:39 ces industries qu'on adore, détestées,
36:41 je pense notamment les SNCF,
36:43 contribuent largement à la croissance
36:45 économique de notre pays,
36:47 au développement des territoires, à la création d'emplois,
36:49 à une politique d'innovation ambitieuse.
36:51 Et c'est bien qu'en toute transparence,
36:53 ces industries puissent
36:55 présenter leur action, mais aussi des mesures
36:57 qui sont prises par elles,
36:59 pour limiter, voire supprimer
37:01 les nuisances de leur activité,
37:03 qui est indispensable à notre vie quotidienne,
37:05 que ces nuisances
37:07 que leur activité peut engendrer.
37:09 Voilà.
37:11 - Est-ce que quelque part, c'est pas... Allez-y, Cécile.
37:13 C'est pas le meilleur antidote
37:15 contre, c'est pas très français, l'industrie
37:17 bashing, auquel on a droit depuis
37:19 des années et des années. La question va
37:21 pour vous deux, Marc et Théa.
37:23 - Je vais peut-être laisser Marc répondre, justement,
37:25 en tant que témoin citoyen.
37:27 - Oui, vous avez tout à fait
37:29 raison. C'est un moyen,
37:31 je pense, vraiment, de combattre
37:33 ce bashing permanent,
37:35 qui est d'ailleurs un bashing
37:37 tout à l'immute, pas seulement contre les industries,
37:39 il y en a un peu marre de ce...
37:41 sans arrêt,
37:43 ce défaitisme ambiant.
37:45 Et c'est bien que des jeunes
37:47 comme Théa, et il y en a plein
37:49 dans notre pays, soient capables
37:51 d'entreprendre des démarches
37:53 de ce type. Je trouve vraiment que
37:55 c'est pas le choix de la facilité que fait Théa
37:57 avec politique médiatique,
37:59 mais elle contribue vraiment à un éclairage citoyen
38:01 en direction des jeunes.
38:03 Vous l'avez évoqué tout à l'heure,
38:05 moi, ça me paraît d'autant plus important
38:07 qu'au moment d'entrer dans la vie active,
38:09 il y a des jeunes talents qui
38:11 renoncent à postuler dans ces entreprises
38:13 à cause d'un effet d'image.
38:15 Et ce serait dommage. Parce que
38:17 souvent ces entreprises sont les plus attractives.
38:19 Elles sont celles qui présentent le plus
38:21 de perspectives d'épanouissement et d'évolution.
38:23 Donc c'est bien que des jeunes s'adressent
38:25 aux jeunes pour combattre ces
38:27 idées reçues que vous évoquiez également.
38:29 Et vraiment, moi, je souhaite
38:31 longue vie à la politique médiatique.
38:33 - Théa Sarkhati,
38:35 ce qui est intéressant, c'est qu'in fine
38:37 et au sortir de ce débat,
38:39 est-ce que ceux qui ont
38:41 participé d'une manière ou d'une autre, alors il y a toujours des réfractaires
38:43 qui restent campés sur leur position,
38:45 mais on arrive, le pourcentage
38:47 de dire, on a ouvert la voie
38:49 peut-être de "c'est quoi le pourcentage ?
38:51 A quel moment ?"
38:53 - Sur ce premier débat, je me permets
38:55 de vous couper, sur ce premier débat, on avait fait
38:57 justement une enquête en sortie avec les 20
38:59 personnes qui ont répondu justement à nos questions
39:01 après le débat, pour savoir si leur opinion avait évolué
39:03 depuis. 8 personnes sur 10 ont avoué
39:05 qu'elles étaient potentiellement intéressées
39:07 pour un stage, une alternance, un premier
39:09 job, ce qui n'était pas du tout le cas. On avait fait
39:11 le premier sondage avant ce débat
39:13 pour voir vraiment une évolution et on était à 2
39:15 sur 10. Donc ça a quadruplé.
39:17 - Je rebondis sur Marc Bertheau,
39:19 est-ce que vous, vous aviez à l'époque
39:21 avant de rentrer
39:23 à la SNCF, un a priori ?
39:25 Parlons vrai !
39:27 - Parlons vrai !
39:29 Maintenant que je suis à la retraite, je peux tout dire !
39:31 - C'est votre psychanalyse !
39:33 - J'avais
39:35 le même type d'a priori que
39:37 tout le monde, ils écrivent la SNCF.
39:39 En fait, c'est au terme d'un parcours professionnel
39:41 qui est assez long et diversifié
39:43 que j'ai eu l'occasion, parce que j'ai
39:45 beaucoup travaillé dans la communication,
39:47 d'intégrer comme contractuel
39:49 SNCF Réseau
39:51 et son groupe.
39:53 - Ah c'est vous ! Bravo !
39:55 Allez, il ne nous reste que 30 secondes, allez-y !
39:57 - Voilà, non mais simplement
39:59 ça m'a
40:01 permis quand même de découvrir de l'intérieur
40:03 une entreprise qui est formidable,
40:05 on parlait des idées
40:07 reçues, on avait beaucoup cette entreprise
40:09 et en tant que dire-com'
40:11 de SNCF Réseau, j'ai fait en sorte
40:13 quand même qu'en interne
40:15 comme en externe, l'image
40:17 de l'entreprise soit différente.
40:19 - Bref, un beau moyen
40:21 de revitaliser notre démocratie
40:23 et en fin de compte de ramener les jeunes
40:25 et les moins jeunes à s'intéresser au débat
40:27 de société sans tabou.
40:29 Et je crois que vous aviez un appel, parce que là
40:31 comme on va finir, un appel aux dirigeants
40:33 notamment de ces industries sensibles.
40:35 - Bien sûr, alors justement j'ai commencé
40:37 par un appel pour les citoyens, forcément, qui nous
40:39 composent à chaque débat et qui vont aussi
40:41 nous suivre lors des prochains épisodes et débats aussi.
40:43 Chers dirigeants d'entreprises,
40:45 bonsoir !
40:47 Est-ce que vous seriez intéressés de venir ? Alors là on prépare
40:49 notamment plusieurs sujets, l'un sur le tabac,
40:51 forcément sujet hautement sensible
40:53 aujourd'hui, que ce soit à échelle française
40:55 ou européenne, mais aussi plus globalement,
40:57 on fait un sujet actuellement sur le plastique
40:59 et justement ça tombe bien que vous en parliez
41:01 en début d'émission, le plastique
41:03 notamment dans la fast fashion. Et l'idée
41:05 justement c'était d'avoir plusieurs avis,
41:07 plusieurs industriels, on ne sait jamais, qui peuvent nous écouter
41:09 ce soir, donc n'hésitez pas à nous
41:11 contacter si vous êtes potentiellement intéressés,
41:13 même pour d'autres sujets. - Eh bien magnifique,
41:15 merci beaucoup Théa Serfati d'avoir été
41:17 avec nous, fondatrice de l'association Politique-Médiatique,
41:19 et Marc Bertheau,
41:21 citoyen, ils ont participé à l'un
41:23 de ces débats, c'était passionnant.
41:25 Merci pour ces jolis sujets Aurélie Gros et Stéphane
41:27 Pellet, on adore ! - Et le tabac, c'est pas
41:29 un sujet fumeux.
41:31 - Vous avez consommé,
41:33 consommé votre temps de parole.
41:35 - J'avais pas refait un calon, bon je
41:39 le prends en stage dans les calans
41:41 pour ramasser les déchets.
41:43 - On vous retrouve demain,
41:45 on remercie Marine, notre réalisatrice
41:47 qui a été formidable, secondée
41:49 par Quentin bien sûr, qui a été formidable
41:51 aussi. On embrasse notre équipe,
41:53 en l'occurrence Aude qui est avec nous, et on se retrouve
41:55 dans... Qu'est-ce que j'ai dit ?
41:57 J'ai dit quoi ? J'ai dit Marine ?
41:59 Prouvez-le !
42:01 - Marie, pardon, excuse-moi,
42:03 je sais pas pourquoi, c'est parce que
42:05 je suis habillée en bleu, ça doit être ça.
42:07 On vous embrasse, on se retrouve demain à partir de 17h.
42:09 - A 20h02,
42:11 Sud Radio Rugby, et Dieu sait s'il y a
42:13 des choses à dire après la journée de top 14
42:15 de ce week-end. A 20h, le flash,
42:17 mais tout de suite, Sud Radio à votre service.
42:19 - Allez, salut, à demain.

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