• il y a 6 mois
Le chanteur et multi artiste Lucky Love est au micro de Léa Salamé à l'occasion de son nouveau single "I'm ready" (sortie le 19 juin). Né avec un bras en moins, danseur très jeune, fou de littérature, chanteur, performer, l'artiste nous dévoile sa vie et pourquoi le paradis maintenant, c'est ici.

Plus d'infos : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-interview-de-9h20/l-itw-de-9h20-du-lundi-17-juin-2024-5272466

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Transcription
00:00Et Léa, ce matin, vous recevez un multi-artiste !
00:04Bonjour Lucky Love !
00:05Bonjour !
00:06Merci d'être avec nous ce matin.
00:07Si vous étiez un livre, un vêtement et une chanteuse, vous seriez qui ? Vous seriez quoi ?
00:13Si j'étais un livre, je pense que je serais fragment d'un discours amoureux de Roland Barthes.
00:18Pourquoi ?
00:19Pourquoi ? Parce que c'est ma Bible.
00:21Je pense que c'est le livre que j'ai le plus ouvert dans ma vie.
00:24C'est un livre qui m'a permis de ne plus me sentir seul dans mon sentiment amoureux.
00:29On va en parler. Si vous étiez un vêtement ?
00:30Si j'étais un vêtement, je crois que je serais un accessoire.
00:33Je pense que je serais des chaussures, parce que c'est l'accessoire qui fait le look.
00:36Et une chanteuse ?
00:37Une chanteuse, je serais Amy Winehouse.
00:39Le philosophe Paul B. Preciado dit que le corps est la chose la plus politique qui soit.
00:44Vous êtes d'accord avec lui ?
00:46Oui, je suis bien d'accord avec lui.
00:48Je pense qu'il n'y a rien de plus politique que le corps.
00:50C'est le premier objet d'ailleurs politique.
00:53Lucky Love, beaucoup d'éditeurs vont vous découvrir ce matin.
00:55Je suis contente, très contente d'être la médiatrice de cela,
00:58de vous aider un tout petit peu à vous mettre en lumière.
01:00Parce que comme dit Didier Varro, le patron de la musique à Radio France,
01:03ce garçon, Lucky Love, ira très loin.
01:06Il n'y a pas que lui qui dit ça.
01:07Béatrice Dalle et Juliette Armanet vous adorent.
01:10En vrai, vous vous appelez Luc Bruyère.
01:12Vous avez trente ans à peine et à trente ans à peine, vous avez déjà eu mille vies.
01:16Danseur classique formé par Caroline Carson.
01:19Comédien, mannequin pour Gucci ou Margiela.
01:22Performer au cabaret de Madame Arthur.
01:24Et puis chanteur, en un single l'an dernier,
01:27le single Masculinity qui a explosé,
01:29qui a cumulé des millions de streams partout dans le monde.
01:32Vous êtes devenu la nouvelle sensation de l'électropop.
01:34Quelque part entre Freddie Mercury, à qui vous ressemblez mais furieusement,
01:38et j'invite tous les auditeurs à vous googliser comme on dit,
01:42et à voir votre visage.
01:43Je n'ai jamais vu une telle ressemblance avec Freddie Mercury.
01:47Et quelque part entre Freddie Mercury et Christine in the Queens,
01:51Masculinity est devenu une tendance virale sur TikTok.
01:53Un hymne à la différence aux Etats-Unis.
01:55Et le titre s'est classé numéro 1 en Ukraine, en Pologne et en Iran.
02:00Oui, oui, vous avez bien entendu, en Iran.
02:02Masculinity.
02:24C'est aussi la chanson de la bande originale de la Belle de Gaza
02:40qu'on avait reçue il y a quelques jours Yolande Zuberman pour cela.
02:44Et aux Etats-Unis, véritable hymne, votre titre, votre chanson,
02:48être numéro 1 dans un pays comme l'Iran,
02:51avec une chanson sur le mélange des genres,
02:54une chanson qui casse les codes de la masculinité.
02:56Numéro 1 en Iran.
02:58C'est fou, non ?
03:01Écoutez, ouais, c'est fou.
03:03En tout cas, quand on l'a su, ça a été fou pour moi.
03:05Ce qui est magnifique dans le fait de pouvoir toucher des pays aussi
03:09comme l'Iran, c'est simplement de me rendre compte que le message
03:12est universel, que la souffrance, elle est aussi, je pense, universelle.
03:17Qu'elle n'a pas de nationalité, elle n'a justement pas de genre,
03:20pas de limite. Et puis surtout, ce qui est magnifique,
03:23c'est de voir les deux communautés que ça a pu amener ensemble.
03:27C'est-à-dire que d'abord, aux Etats-Unis,
03:29masculinité a touché la communauté trans.
03:32Et c'est devenu un hymne pour les personnes trans.
03:34Et puis en Iran, je recevais beaucoup de messages
03:37d'anciens guerriers qui réellement, clairement,
03:41se revoyaient en moi par rapport à mon bras.
03:43Et qui du coup, pour qui la chanson avait totalement un autre sens.
03:46Et du coup, de voir ces deux communautés que tout oppose,
03:49qui finalement se joignent autour d'une chanson,
03:51c'est ce que j'ai trouvé magnifique.
03:52Alors, des anciens guerriers blessés face à votre bras,
03:54il faut expliquer aux auditeurs qui ne le savent pas.
03:56Vous êtes né dans le Nord, enfance à Roubaix et à Lille.
04:00Né sans bras, donc. Le bras gauche, une malformation rare
04:03que vous aviez dans le ventre de votre mère, in utero.
04:06Une mère cabile, école catholique.
04:08À l'école, vous êtes mis à l'écart.
04:10Vous êtes moqué à cause de ce bras en moins.
04:13Aujourd'hui, on dirait, vous avez été harcelé.
04:15Oui, clairement.
04:16C'est le mot.
04:17Je pense qu'à l'époque, justement, dans ma génération,
04:19on ne parlait pas encore du harcèlement scolaire, pas du tout.
04:21Mais clairement, oui, c'était du harcèlement.
04:24Et puis, je pense que la cour de récré, c'est la société la plus difficile.
04:27C'est-à-dire que c'est la première société face à laquelle on est exposé.
04:30Et puis, c'est la société qui ne laisse aucune place à l'individualité.
04:34Donc, j'ai dû y faire face.
04:36Vous dites d'ailleurs, vous aviez la hantise des récréations de la cour de récré.
04:40Vous dites, pour éviter les humiliations, il fallait avoir l'air occupé.
04:44Alors, je dévorais les livres.
04:46C'était à la fois une protection et une évasion.
04:48C'est-à-dire pour qu'ils ne se moquent pas de vous, pour qu'ils ne vous harcèlent pas.
04:51Ou peut-être qu'ils vous frappaient, je ne sais pas.
04:53Oui, j'ai tout eu.
04:55Tout, je crois, à peu près à l'école.
04:58Mais les livres m'ont protégé.
05:00Et puis surtout, ils m'ont offert un univers où j'avais le droit d'exister.
05:03Et puis aussi, où je me sentais reconnu.
05:07Je me sens que le premier livre que j'ai emprunté à la bibliothèque, c'était Love Story.
05:11Et quand j'ai lu ce bouquin, j'ai dû le lire peut-être quatre fois à l'affilé.
05:15Et je le lisais parce que c'était vraiment un safe place pour moi.
05:18C'était un endroit où, d'un coup, je pouvais échapper à mon histoire, échapper à la cour de récré.
05:22Et me retrouver dans une bulle comme ça.
05:24C'est magnifique pour ça, la littérature.
05:26Votre première passion, c'est la danse.
05:27Vous avez commencé dès l'âge de cinq ans, coaché par la chorégraphe Caroline Carson.
05:31Faire de la danse classique, quand on est un petit garçon à qui il manque un bras.
05:35Là aussi, c'est stupéfiant.
05:37Vous dites, la danse m'a donné confiance en mon corps.
05:40Et à partir de là, vous ne cacherez plus votre bras.
05:43La danse, ce qui est magnifique, c'est qu'elle a donné un sens.
05:46Quand j'étais petit, quand on est en marge de la société, on se demande toujours pourquoi.
05:51Et la danse, elle m'a donné une mission.
05:54J'ai compris grâce à la danse que mon corps pouvait être au service de sujets qui le dépassaient totalement.
05:59Qui pouvaient être politiques, votre corps, comme disait Preciado.
06:02Instrumentalisé, à bon escient et bien fait.
06:05Je pense que ce corps pouvait dévoiler des messages qui étaient importants.
06:08Il y a la danse, il y a la littérature et il y a la poésie.
06:11Les poèmes, vous en écrivez dès l'âge de 8 ans.
06:13Et à 15 ans, vous tombez sur une vidéo d'un piano-voix.
06:17Une dame en noir qui chante « La solitude » et c'est un choc.
06:22Je l'ai trouvée devant ma porte Un soir que je rentrais chez moi
06:28Partout, elle me fait escorte Elle est revenue, la voilà
06:34La renifleuse des amours mortes Elle m'a suivie pas à pas
06:39La garce que le diable emporte Elle est revenue, la voilà
06:46La solitude, pourquoi c'est un choc pour vous à 15 ans d'entendre ça, d'entendre Barbara ?
06:52C'est un choc d'entendre Barbara parce que c'est la première fois que j'entends des mots qui ne viennent pas de moi et qui pourtant sortent de mon cœur, de ma poitrine.
07:00La solitude.
07:01La solitude totale et puis surtout le pouvoir des mots.
07:07Le pouvoir qu'ont les mots à finalement nous offrir un endroit de reconnaissance.
07:13Vous vous faites renvoyer à plusieurs reprises d'écoles catholiques, de vos écoles catho.
07:17À 14 ans, vous faites votre coming out.
07:19À 15 ans, vous quittez votre famille pour Bruxelles.
07:21Ils n'ont pas accepté votre homosexualité ?
07:23Au début, non.
07:24Mon père a été absent pendant toute mon enfance et ma maman avait culturellement un peu de mal à comprendre.
07:30Parce que cabine ?
07:31Exactement.
07:32Et c'est ce qui est magnifique dans notre histoire, elle et moi, c'est que par amour pour son fils, elle a dû essayer de comprendre.
07:39Et finalement, le jour de mes 24 ans, elle m'a appelé et puis elle m'a remercié.
07:43Parce que grâce à moi, elle avait grandi.
07:45Et aujourd'hui, vous êtes proche d'elle ?
07:47Ah oui, c'est ma meilleure amie.
07:49Et à tel point que vous avez fait la couverture d'un magazine gay, je ne sais plus quand, et vous avez posté sur Instagram « Mom, I'm a gay icon ».
07:56Ouais !
07:58Elle est fière maintenant de ça.
08:00Bref, mais à 15 ans, vous fuyez, vous vous réfugiez à Bruxelles où vous faites une école supérieure d'art.
08:06À ce moment-là, vous habitez avec le rappeur Roméo Elvis qui est le frère d'Angèle.
08:10C'est aussi une période d'excès, la drogue.
08:13À 18 ans, vous dites « j'étais anorexique, je faisais 47 kilos pour 1m86, j'étais pas beau à voir ».
08:18Et puis, à l'occasion d'un séjour à l'hôpital à cause de la toxicomanie, on vous teste séropositif.
08:23Après, on a 19 ans qu'on est séropositif, comment on réagit ?
08:27Pour moi, ça a été un appel à la vie.
08:30Quand on m'a annoncé le VIH, c'était le jour de mes 19 ans, le jour de mon anniversaire.
08:35Et pour moi, ça a été vraiment le début de ma vie.
08:38C'est-à-dire que c'est vraiment à partir de là que j'ai réalisé que j'étais vivant, puisque j'étais mortel.
08:43Et bien évidemment, aujourd'hui, avec le VIH, on vit totalement normalement.
08:46Mais simplement, les idées qu'on s'en fait font qu'on a l'impression, quand on nous l'annonce, qu'on porte une petite mort en soi.
08:54Mais cette petite mort, moi, elle n'a fait que révéler l'intensité de la vie.
08:58Et du coup, depuis vos 19 ans, c'est comme une seconde naissance et on a l'impression que vous bouffez la vie tout le temps.
09:05Totalement, parce que j'en connais la valeur.
09:07Je pense que la vie a une valeur inestimable qu'on a tendance à oublier à cause du quotidien, à cause, je pense simplement, de notre petitesse.
09:15Et quand on se recule pour regarder la grande image, c'est là qu'on se rend compte de la beauté de cette chose.
09:20Et les paradis artificiels, c'est terminé ?
09:22Les paradis artificiels, c'est totalement terminé, puisque le paradis, c'est maintenant.
09:25Cure de désintox, donc, paradis artificiel terminé.
09:28A Paris, vous vous inscrivez au cours Florent. En parallèle, vous devenez mannequin pour Dior l'an 20.
09:33Kenzo, vous dites qu'au début, c'était compliqué, parce qu'il y a 10 ans, on ne se rend pas compte.
09:36Parce qu'aujourd'hui, on plébiscite la différence, un bras en moins, le mélange des genres.
09:42Mais c'est vrai que ça s'est fait vraiment ces dernières années.
09:45Au début, la mode n'était pas prête, vous dites.
09:47A côté de ça, vous faites la découverte, c'est Madame Arthur.
09:50Madame Arthur, c'est un haut lieu du travestissement à Paris, rue des Martyrs.
09:55Pendant 5 ans, vous êtes performeur chez Madame Arthur.
09:59Vous dites, je suis rentrée dans la peau d'une femme pendant 5 ans, c'est ça qui a fait de moi un homme.
10:04En parallèle encore, vous tentez votre chance au cinéma.
10:07Vous faites des apparitions, une apparition dans la vie d'Adèle.
10:10Et là, il y a rencontre très importante pour vous, Béatrice Dalle,
10:13qui vous fait monter sur scène dans Elephant Man avec Joystar.
10:17Elle vous voit et elle vous dit, t'es incroyablement beau.
10:19Tu sais pourquoi ? Parce que t'es mon fils, on a les mêmes dents de cheval.
10:23C'est exact.
10:25Béatrice Dalle, c'est quoi ? C'est votre soeur, votre mère ?
10:29Je pense que c'est tout à la fois.
10:31Béatrice Dalle, c'est une personne qui...
10:33C'est la première personne, je pense que c'est les premiers yeux dans lesquels je me suis vu tel que j'étais.
10:38C'est-à-dire que Béatrice, elle a le pouvoir comme ça de nous rendre à nous-mêmes.
10:43Parce qu'elle est tellement remplie d'amour et surtout d'honnêteté, de bienveillance.
10:48Elle ne dira jamais quelque chose qui te fait plaisir juste pour te faire plaisir.
10:51Et du coup, quand elle te le dit, ça apporte tout son sens.
10:54Elle est amoureuse de Jésus et de Kurt Cobain, vous aussi ?
10:57Exactement.
10:58C'est vrai ?
10:59C'est nos deux amants communs.
11:01Une autre femme à compter pour vous, c'est Juliette Armanet avec qui vous chantez « Toutes mes vérités ».
11:09Les roses du ciel, mes printemps de merveille.
11:21Et les fleurs de nos roses d'été.
11:28Tu sauras toutes mes vérités.
11:35C'est très beau.
11:36Béatrice Dalle, Juliette Armanet, vous dites que c'est une rencontre très importante pour vous.
11:40Oui, c'est une rencontre très importante pour moi parce que c'est la première personne qui m'a appelée.
11:45Elle m'a vue chanter chez Daphné, Daphné Burki.
11:48Et puis à l'époque, je n'avais pas encore sorti de musique.
11:51Et du coup, je chantais une chanson d'Aznavour et elle m'a appelée.
11:57Puis elle m'a dit « je n'ai jamais entendu personne interpréter cette chanson de cette manière ».
12:00C'était quelle chanson ?
12:01C'était « Hier encore ».
12:02Et elle me dit « tu en as donné tout le sens et je rêve de chanter avec toi ».
12:05Et j'étais en studio, j'enregistrais.
12:07Je lui ai dit « j'ai écrit une chanson et je te l'envoie ».
12:09Alors, Monsieur Lucky Love, ce matin en exclusivité worldwide mondiale,
12:14vous allez nous interpréter avec votre guitariste.
12:16Comment il s'appelle votre guitariste ?
12:17Alex.
12:18Vous allez nous interpréter votre tout nouveau single qui sort.
12:21On lui espère le même succès que Masculinity l'an dernier.
12:25L'album, c'est pour octobre prochain.
12:27C'est ça.
12:28Et vous dites cette phrase dans le Figaro qui vous a consacré un article.
12:31Vous dites « je détesterais faire de la musique juste pour les parisiens.
12:36Il faut que ça puisse parler à une femme de 80 ans comme à un gamin de 14. »
12:39Hors de question de faire une musique bobo snob.
12:44Hors de question.
12:45Je déteste ça.
12:46Je déteste l'entre-soi.
12:47C'est un truc que je ne supporte pas.
12:49Et je pense que la pop a le pouvoir de rassembler.
12:52C'est ce que je préfère.
12:54Ça s'appelle « I'm Ready ».
12:58On vous écoute Lucky Love.
13:01« I'm Ready »
13:31« I'm Ready »
14:01« I'm Ready »
14:05« I'm Ready »
14:09« I'm Ready »
14:13« I'm Ready »
14:18« I'm Ready »
14:23« I'm Ready »
14:28« I'm Ready »
14:33« I'm Ready »
14:38« I'm Ready »
14:43« I'm Ready »
14:48« I'm Ready »
14:53« I'm Ready »
14:58« I'm Ready »
15:03« I'm Ready »
15:08« I'm Ready »
15:12« I'm Ready »
15:16« I'm Ready »
15:24Merci beaucoup.
15:27Je suis la seule dans le studio.
15:28Je suis la seule à applaudir.
15:29C'est un peu naze, mais c'est ainsi.
15:31Je vous termine.
15:32Ça s'appelle « I'm Ready ».
15:33C'est le tout nouvel extrait,
15:35le tout nouveau single
15:37qu'on retrouvera partout.
15:38Les impromptus.
15:39En un mot, vous répondez sans réfléchir.
15:40La nuit ou le jour ?
15:41La nuit.
15:42Barbara ou Brel ?
15:43Barbara.
15:44Rimbaud ou Verlaine ?
15:45Rimbaud.
15:46Paris ou Berlin ?
15:47Berlin.
15:48Lille ou Paris ?
15:49Paris.
15:50Gucci ou Margiela ?
15:51Margiela.
15:52Madonna ou Lady Gaga ?
15:53Lady Gaga.
15:54Qu'est-ce qui reste du gamin de Roubaix,
15:55du gars du Nord ?
15:56Qu'est-ce qui reste du gamin de Roubaix ?
15:58Tout ce que tu vois devant toi.
16:00Le caravage ou Vélasquez ?
16:02Le caravage.
16:03Les JO, ce sera à Paris ou vous serez en vacances très loin ?
16:06Ce sera à Paris.
16:07Peut-être une surprise.
16:09Chanter ou danser ?
16:10Danser.
16:11La dernière fois que vous avez pleuré ?
16:13Tous les jours, je pleure.
16:15David Bowie ou Freddie Mercury ?
16:16Freddie Mercury.
16:17Damso ou Orelsan ?
16:18Orelsan.
16:19Si vous étiez une mythologie de Barthes, vous seriez qui ?
16:21Vous seriez quoi ?
16:22Je serais peut-être Latente.
16:25Latente.
16:26Vous votez Lucky Love ?
16:28Bien sûr que je vote.
16:29Liberté, égalité, fraternité, vous choisissez quoi ?
16:31Liberté.
16:32Le single s'appelle I'm Ready.
16:34J'étais ravie de vous recevoir ce matin et belle route à vous.
16:37Merci mille fois.
16:38Merci.

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