Mettez vous d'accord avec Alex Darmon, journaliste politique, chaine Youtube Les Indécis, auteur du documentaire "Le ministre qui ne devait pas l'être », Nicolas Corato, président fondateur du think tank Place de la République, Jérôme Dubus, membre du pôle idées d'Horizons et Sophie De Menthon, chef d'entreprise, présidente du mouvement ETHIC
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00:00Soudradio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:06Avec vous sur Soudradio jusqu'à midi pour commenter l'actualité avec Alex Darmon.
00:11Bonjour, journaliste politique, on vous retrouve sur YouTube.
00:15Votre chaîne de débat politique s'intitule Les Indécis.
00:18Nicolas Corato, président fondateur du think-tank Place de la République.
00:22Bonjour.
00:23Jérôme Dubu, membre du pôle Idées d'Horizon.
00:25Bonjour.
00:26Et Sophie de Menton, chef d'entreprise et présidente du mouvement Éthique.
00:30Bonjour.
00:31Vous avez publié une charte éthique.
00:32Oui.
00:33Dites-moi.
00:34Parce que les grands perdants aujourd'hui, ce sont les entrepreneurs.
00:39C'est nous qui sommes au cœur des enjeux.
00:42Il y en a qui veulent nous guillotiner et les autres nous couper les pattes financièrement.
00:46Des non.
00:47Non, d'accord.
00:48Je parle de soi-disant extrême, il y a des extrêmes.
00:53Et donc, il y a quelque chose qui est très important.
00:56Il faut que tout le monde entende, tous les entrepreneurs dans l'âme qui nous écoutent,
01:00les commerçants, etc.
01:02On a lancé une charte qui est signée par beaucoup de fédérations professionnelles, etc.
01:08À tous les candidats qui se présentent, en leur disant, appelle à sauvegarder, à préserver
01:16et à encourager les entreprises dans votre circonscription.
01:20Les entreprises, c'est elles qui permettent de financer notre politique sociale.
01:24Ce sont elles qui vont rembourser la dette.
01:26Ce sont elles.
01:27Pour l'instant, pendant les deux mois, trois mois qui viennent déjà,
01:30les carnets de commandes sont en train de tomber.
01:32On est en grand danger.
01:33Donc, je fais appel à tous les candidats, d'où qu'ils soient,
01:35parce qu'il y a des candidats de quelque partie que ce soit qui peuvent être favorables aux entreprises.
01:40On leur demande dans cette charte, il y a quelques points que je ne vais pas vous lire là,
01:44de signer cette charte vis-à-vis de leurs électeurs.
01:46C'est votre appel aux futurs députés.
01:47C'est l'appel à tous les futurs députés, d'où qu'ils soient, préserver l'entreprise en France.
01:51Voilà.
01:52Bon, c'est votre coup de...
01:54De rien.
01:55De rien.
01:56De cœur.
01:57J'ai un autre coup de cœur.
01:58Vous avez un autre coup de cœur.
01:59Alors, on va parler évidemment de la gauche qui s'est entendue sur un nouveau front populaire.
02:03Glucksmann et Hollande qui sont favorables à cette union de la gauche.
02:07Et c'est vrai qu'il y a beaucoup de questions autour de cette union et de ce soutien.
02:12Le Vaudville qui continue chez les Républicains.
02:14Bref, beaucoup de sujets.
02:15Et puis la course à Matignon qui a commencé.
02:17Cette course absolument indécente, me semble-t-il.
02:21Je ne sais pas comment les Français peuvent réagir à cela.
02:24On commence avec vos coups de cœur, vos coups de gueule.
02:27Alex, foot oblige.
02:29Non, mais c'est le début de l'Euro, ce soir.
02:31Je sais que tout le monde s'en fout, mais même moi d'ailleurs.
02:33Ah non, non, non.
02:34C'est ça qui est incroyable.
02:35Même moi, je m'en fiche avec ce qui se passe dans notre pays aujourd'hui.
02:37De ce soir, c'est le début de l'Euro 2024 en Allemagne.
02:39Vous avez donc l'Allemagne, la Mannschaft, qui va jouer le premier match devant l'Écosse.
02:43Et l'équipe de France, je crois, entre en compétition.
02:45Entre l'Autriche.
02:46C'est lundi, je crois.
02:48Lundi.
02:49Lundi ou mardi.
02:50Et donc, c'est assez incroyable quand même.
02:55Personne ne parle de ça, de ce match, de cette compétition.
02:58On en attend beaucoup.
02:59C'est quand même le seul trophée qui manque à l'équipe de France sous l'air déchant, j'entends.
03:03Et donc, on a beaucoup d'espoir pour l'équipe de France cette saison,
03:07pour cette compétition-là en tout cas.
03:09Hier, les joueurs de l'équipe de France, d'ailleurs, par parenthèse,
03:12ont quand même dit qu'ils allaient peut-être se mobiliser à titre individuel.
03:14Oui, j'ai vu ça.
03:15Pour appeler au vote.
03:16Et je trouve ça vraiment mignon d'appeler.
03:17Ça a commencé, d'ailleurs.
03:18Parce que Dembélé a appelé.
03:19Dembélé l'a appelé.
03:20Mais après, ils disent qu'ils vont avoir des initiatives les uns les autres un peu personnelles.
03:22C'est vous dire quand même le niveau...
03:24Mais c'est apolitique quand même, pour voter à vote.
03:25C'est apolitique, oui.
03:26Ils appellent au vote.
03:27Ils appellent au vote.
03:28Et c'est quand même dire que...
03:29C'est comédique.
03:30Allez votez.
03:32Avec un parti pris.
03:33Hier, Dembélé n'avait pas de parti pris.
03:35Il a dit, je veux juste dire aux Français qu'il faut qu'ils aillent voter.
03:37Pour le coup, franchement, il n'a eu aucun parti pris.
03:39On sait ce qu'il pense ou pas ?
03:40Moi, je ne le connais pas personnellement.
03:42Si on ne sait pas ce qu'il pense, ça va.
03:43Un appel à la mobilisation au vote.
03:45On n'a pas eu le droit de penser, Dembélé ?
03:46Si.
03:47Mais ce que je veux dire, c'est qu'ils ont une telle influence sur les jeunes.
03:50Ils sont tellement idolâtrés.
03:51Et vous aussi.
03:52Et vous vous exprimez quand même.
03:53Moi, je m'exprime pour les entreprises, pour le final.
03:54Et puis, je ne suis pas personne de même, moi.
03:57Ils ont le droit de participer au débat public.
03:59Ils ne sont que de l'attrait.
04:00On ne voit pas ce qui interdirait un footballeur d'avoir des opinions politiques et d'en faire état.
04:03Alors, moi, je ne suis pas d'accord.
04:04Ah, ben voilà.
04:05C'est la nouvelle déclaration des droits de l'homme.
04:07Donc, vous limitez la liberté d'expression.
04:09Non, mais ça commence.
04:10Vous pouvez écouter deux secondes ?
04:11Je vous écoute.
04:12Je dis que l'aura et le fait que ce soit des idoles, des jeunes, etc.
04:17fait que je trouve assez dangereux de se servir, quand on est acteur ou footballeur,
04:22de sa popularité pour influer.
04:24Ça a toujours existé.
04:25C'est pas du tout ce qu'il a fait.
04:26Non, non.
04:27C'est pas ce qu'il a fait.
04:28C'est pas du tout ce qu'il a fait.
04:29Il a appelé à voter.
04:30Mais je suis d'accord.
04:31Et il y aura certainement d'autres appels au vote, peut-être plus orientés.
04:34Vous le regretterez, peut-être.
04:35En tout cas, il faut soutenir l'équipe de France.
04:37Oui, je regretterai certainement.
04:38C'était ça le but, même.
04:39Tu as raison.
04:40Il faut soutenir l'équipe de France.
04:41Et la République.
04:42Et lundi soir, ça commence.
04:43Voilà.
04:44Contre l'Autriche.
04:45J'ai été ce matin dans le Zapping.
04:46Gilles nous a passé l'appel, justement, d'Embelle, qui n'était pas particulièrement
04:50neutre.
04:51L'extrême-droite est aux portes du pouvoir en France.
04:54L'extrême-droite est traditionnellement raciste.
04:56Est-ce que tu as envie de te positionner par rapport à cela ?
04:59C'est pas que je ne veux pas me positionner.
05:02Mais je pense que la situation en France, la sonnette d'alarme, je pense qu'elle a été
05:07lancée.
05:08Et qu'il faut, je pense, se mobiliser pour aller voter tous ensemble.
05:12Comme j'ai vu, je crois que j'ai regardé le journal de 13h il n'y a pas longtemps,
05:16qu'un Français sur deux ne vote pas.
05:18Et je pense qu'il faut se mobiliser à aller tous voter.
05:21Les législatives vont arriver.
05:23La FFF va mettre en place quelque chose pour qu'on aille voter par procuration.
05:29Et voilà, je pense qu'il faut se mobiliser.
05:31C'était pas neutre ?
05:32Non, non.
05:33Si, si, c'était neutre.
05:34C'est la question.
05:35C'est la question qui était orientée.
05:36C'est la question.
05:37Mais la réponse est parfaite pour nous.
05:38La réponse, c'est il faut aller voter.
05:39Il faut aller voter.
05:40Et nous, on va aller voter.
05:41Allez, on se retrouve dans un petit instant et on continue de débattre avec vous sur
05:45Sud Radio.
05:46A tout de suite.
05:47Sud Radio.
05:48Parlons vrai.
05:49Parlons vrai.
05:50Sud Radio.
05:51Parlons vrai.
05:52Sud Radio.
05:53Le 10h midi.
05:54Mettez-vous d'accord.
05:55Valérie Expert.
05:56Avec vous et avec Alex Zarmont, journaliste politique.
06:00On vous retrouve sur votre chaîne YouTube Les Indécis.
06:03Nicolas Corato, président fondateur du Think Tank Place de la République.
06:07Jérôme Dubu, membre du Pôle Idées d'Horizon.
06:09Ne soufflez pas comme ça.
06:11Parce que la vie est dure.
06:12Oui, la vie est dure.
06:13Sophie de Menton, chef d'entreprise et présidente du Mouvement Éthique.
06:16Que faut-il penser de cette entente sur un nouveau front populaire avec Raphaël Glucksmann
06:22et François Hollande qui soutiennent ce front populaire.
06:26Les deux seules voix à gauche pour s'y être opposées sont celles de Bernard Cazeneuve
06:31et de Manuel Valls.
06:32Glucksmann et Hollande donc favorables à cette union de la gauche.
06:35Le Vaudville chez Les Républicains, 70 candidats LR seront investis par le RN
06:40et puis la course à Matignon.
06:41Tous ces sujets avec vous, évidemment.
06:44On continue avec votre tour de table.
06:47Et Nicolas Corato, c'est un coup de cœur.
06:50Oui, j'avais envie de remercier Monsieur le Président de la République
06:55sous la forme de merci pour ce moment.
06:58Merci pour ce moment de clarification qu'il a appelé de ses voeux.
07:02Et je pense que le stratège qu'il est s'attendait certainement
07:06à la situation dans laquelle est plongé le pays aujourd'hui.
07:09C'est-à-dire finalement que le seul camp qui soit organisé,
07:14qui ait pris ses responsabilités, qui se soit réuni,
07:17qui ait dépassé ses divisions,
07:19qui ne lutte pas de manière fratricie les uns contre les autres, c'est la gauche.
07:23À quel prix ?
07:24Mais attendez, on discutera ensuite du fond.
07:26Mais au-delà de l'ironie de mon remerciement et de mon coup de cœur,
07:31il faut noter quand même l'impréparation totale
07:35et la défaite stratégique et tactique du Président de la République.
07:39Qu'est-ce qu'on en sait ? Les Français n'ont pas encore voté.
07:41Qui aurait pu imaginer qu'aujourd'hui...
07:43Qu'est-ce qu'on en sait ?
07:44Regardez la situation politique.
07:46Mais les Français n'ont pas voté.
07:47L'extrême droite est divisée.
07:49La droite est éparpillée.
07:52Le centre droit ne sait plus où il a la tête.
07:55Monsieur le Président de la République qui nous promettait une clarification
07:58ne sait pas quoi faire de sa dissolution ni de son projet pour l'avenir.
08:03Les masques sont tombés, mais lui, il a toujours le sien.
08:07Finalement, je remarque, et c'est juste objectif,
08:10que le seul pan de l'échiquier politique
08:14où des citoyens sont arrivés à dépasser leurs propres opinions,
08:21dépasser leurs divisions, pour s'unir,
08:23pour s'unir, ça c'est une opinion Valéry,
08:26pour s'unir, c'est la gauche.
08:29Est-ce que vous êtes en désaccord avec ce diagnostic ?
08:33Oui, totalement.
08:34Mais à quel prix ?
08:36Je pose le diagnostic.
08:38Mais à quel prix ?
08:40A quel prix ?
08:41C'est-à-dire quel engagement ?
08:42A quel prix ?
08:43Je crois que c'est votre coup de gueule d'ailleurs.
08:46Cette alliance, elle se fait à quel prix ?
08:49Je ne savais qui.
08:51Raphaël Zuckman qui a été traité de sale juif,
08:53qui a été exclu d'une manifestation,
08:55qui a été exclu d'une manifestation LFI.
08:57Mais par qui il a été traité de sale juif ?
08:59A Saint-Etienne.
09:00Attendez, dans quelle manifestation vous entendez ?
09:03A Saint-Etienne.
09:05Mais par qui il a été traité de sale juif ?
09:07Par des militants LFI.
09:08Par des militants LFI ?
09:09Et vous avez leur nom ?
09:10Vous savez s'ils étaient militants LFI ?
09:12Ce sont des responsables du Parti.
09:13Non, c'était des gens du Rassemblement National qui étaient là.
09:16Bien sûr, bien sûr.
09:18Soyez objectifs.
09:21Ce matin, Manuel Bompard était encore incapable
09:24de dire que le Hamas était un mouvement terroriste.
09:27Vous avez lu l'accord ?
09:29Je m'en fous de l'accord.
09:31Vous ne lisez pas.
09:32Vous en restez.
09:34Vous en restez.
09:36Allez voir vos opinions.
09:37Regardez les choses au biais.
09:39Lisez l'accord.
09:40Trouvez la reconnaissance du Hamas comme mouvement terroriste.
09:43Je vous demande de lire l'accord.
09:45Est-ce que vous avez lu cet accord ?
09:47Non, vous ne l'avez pas lu.
09:48Juste, je vous réponds.
09:50J'entends ce que vous dites.
09:51Ils ont dépassé leur clivage, ce que vous voulez.
09:53Et c'est responsable et digne.
09:55Depuis hier, on lit, c'est historique.
09:57C'est historique depuis deux ans.
09:59Parce qu'il y a deux ans, la Nupes, c'était exactement ça.
10:01Que François Hollande rejoigne la Nupes.
10:03Deux secondes.
10:04C'était historique il y a deux ans et on a vu ce que ça a donné.
10:06L'expérience.
10:07En politique, l'expérience est importante.
10:08Il y a une expérience depuis deux ans, ça n'a pas fonctionné.
10:11Et vous dites qu'ils ont dépassé leur clivage.
10:13Mais à quel prix ? Et avec qui ?
10:15Avec qui dans cette alliance ?
10:16Le NPA ?
10:17Le NPA ?
10:18Laissez-moi finir.
10:19Le NPA qui a communiqué le 8 octobre
10:21en disant que la résistance palestinienne a le droit par tous les moyens de se défendre.
10:24Et avec qui ?
10:25Adrien Quintenance ?
10:26Adrien Quintenance qui va être investi.
10:28On nous dit ce matin que le PS ne va pas mettre son logo sur l'affiche d'Adrien Quintenance.
10:32Mais par contre, il rentrera dans l'accord.
10:35Et avec qui d'autre ?
10:36Avec David Guiraud qui tient des propos scandaleux, anti-sénite.
10:40Avec Monsieur Bayou ?
10:41Et avec qui d'autre ?
10:42On peut faire la liste comme ça ?
10:43Avec la France insoumise.
10:44Et je suis désolé, je vous prends l'exemple d'Adrien Quintenance.
10:47Parce que demain, on a beau nous répéter que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre.
10:50Mais Adrien Quintenance, c'est un choix personnel de Jean-Luc Mélenchon.
10:53Ça veut dire qu'il a réussi à l'imposer.
10:55Ça veut dire qu'il a réussi à faire ce qu'il voulait.
10:57Et demain, vous verrez, cette coalition, ce front populaire comme il l'appelle,
11:01nommera demain Jean-Luc Mélenchon et vous aurez tout perdu à gauche.
11:04Je pense que vous vous trompez, mais vous avez peut-être raison.
11:06Je pense que Jean-Luc Mélenchon ne sera jamais Premier ministre de ce pays,
11:09quels que soient les résultats électoraux, favorables ou bien sûr défavorables.
11:12Je suis d'accord avec vous sur Monsieur Quintenance
11:14qui pose un problème fondamental qui est en cours de négociation encore.
11:18Donc vous ne pouvez pas dire qu'aujourd'hui la chose est réglée.
11:20Non mais regardons l'effet.
11:22Mais au-delà de ça, moi ce que je note, et je note de manière objective,
11:27c'est que c'est le seul camp politique qui a réussi à être à la hauteur.
11:30Mais comme d'habitude, je suis à la hauteur.
11:33Alors, votre coup de gueule concerne cet accord.
11:36C'est l'effet miroir de ce qui vient d'être dit de manière objective, n'est-ce pas ?
11:39Ça vous étonnera pas.
11:40Il a répété 50 fois qu'il était objectif.
11:42Ce qui prouve qu'il a besoin de le prouver pour être objectif.
11:45Non, tout ça est lamentable.
11:47C'est une affaire, la Nupes 2, parce que je refuse de l'appeler Front Populaire.
11:51Pour moi c'est la Nupes 2, point.
11:53Le Front Populaire c'était autre chose.
11:55Même si les députés du Front Populaire ont voté les pleins pouvoirs à Pétain.
11:58Mais c'est une autre histoire.
11:59On sait comment ça se termine, la gauche unie.
12:01Ça se termine toujours très mal.
12:03Mais en réalité, il y a plusieurs éléments dans cette affaire d'accord à la gauche.
12:08D'abord c'est un parjure.
12:09Un parjure pourquoi ?
12:11Parce que pendant trois mois, M. Glucksmann et le Parti Socialiste
12:15et l'appendice qui s'appelle Place Publique.
12:17Je ne sais même pas ce que c'est Place Publique.
12:19Les dirigeants du Parti Socialiste nous ont dit
12:21la Nupes c'est terminé, on n'en veut plus.
12:24Il n'y aura pas d'accord et surtout pas avec M. Mélenchon.
12:27Le soir même, M. Olivier Faure se précipite au téléphone pour dire
12:32il faut absolument qu'on s'entende.
12:35Il appelle M. Mélenchon.
12:37Il appelle M. Mélenchon pour avoir un accord.
12:39Et voilà cet accord. Parjure.
12:41Deuxièmement, trahison des électeurs sociaux-démocrates
12:44auxquels on a dit pendant trois mois qu'il n'y aurait pas d'accord.
12:47Eh bien aujourd'hui, quand vous êtes un électeur social-démocrate
12:51dans une circonscription où on vous impose,
12:54ou gauche ou centre-gauche,
12:56où on vous impose par cet accord un candidat et les filles
13:00que vous n'en voulez pas,
13:02eh bien qu'est-ce que vous allez faire ?
13:04Qu'est-ce que vous allez faire ?
13:06Parjure. Trahison.
13:08Et sur le fond que nous allons avoir aujourd'hui,
13:11ce sera encore mieux.
13:13Je vais vous lire une partie de l'accord.
13:15Une autre haine cible particulièrement les musulmans
13:17ou les personnes assimilées à cette religion.
13:19Elle découle notamment de l'omniprésence des discours islamophobes.
13:23Dans certains médias, de la presse écrite et de l'audiovisuel,
13:25nous proposerons un plan interministériel pour comprendre
13:28et prévenir et lutter contre l'islamophobie en France
13:31et contre ses effets sur ceux qui la subissent.
13:33Cette notion de lutte dévoile la lutte contre le racisme
13:37et criminalise la libre critique de l'islam.
13:40C'est ce que dit la LICRA en France, la critique de religion.
13:42Et libre n'en déplaise à cette gauche qui trahit la laïcité.
13:46Répondez là-dessus.
13:48Mais je vais répondre parce que vous ne lisez qu'une partie Valérie.
13:50Il y a toute une partie sur la lutte contre l'antisémitisme.
13:53Vous êtes insensé.
13:54Non, je ne suis pas insensé.
13:55Cet accord ne vous plaît pas.
13:57On sait que c'est le point qui a posé le problème.
14:01Et on ne cache pas les problèmes.
14:04Au moins, on les traite.
14:09Dans cet accord, il y a la reconnaissance de l'activité terroriste du Hamas.
14:13Il y a la reconnaissance du soutien à l'Ukraine.
14:15Il y a un projet de lutte contre l'antisémitisme.
14:19Qu'est-ce que vous voulez de plus ?
14:21Qu'est-ce que vous voulez de plus ?
14:23Et est-ce que vous préférez voir venir au pouvoir des gens
14:26qu'on sait qui sont antisémites et antirépublicains ?
14:28Il y a essentiellement soumission à El-Effi,
14:30puisque El-Effi a la majorité des sièges.
14:32Que El-Effi, compte tenu de ses sortants,
14:35restera majoritaire dans cette alliance qui n'a ni queue ni tête.
14:39En réalité, on trompe une partie de l'électorat de gauche.
14:42On trompe le centre gauche.
14:44On trompe les sociaux-démocrates.
14:46Et c'est absolument lamentable.
14:48Ils sont dans la merde les électeurs de gauche.
14:50Parce que vous ne votez pas à gauche.
14:52J'ai des amis qui votent à gauche.
14:56Moi, j'ai des amis arabes.
15:00Mais qu'est-ce que vous en savez que je ne vote pas à gauche ?
15:03Je peux très bien avoir voté Glucksmann aux dernières élections
15:06et être extrêmement déçu de sa présupposition.
15:09Et je reviens sur le fond de l'affaire,
15:11sur le fond en matière économique.
15:13Cet accord est pire que les 110 propositions de M. Mitterrand en 1981.
15:18Il va ruiner, totalement ruiner la France, c'est assez clair.
15:22Et vous verrez que dans trois mois,
15:24si par malheur les Français accordent leur confiance
15:27à cet attelage qui n'a ni queue ni tête,
15:29vous verrez que dans trois mois,
15:31vous viendrez à Canossa pour dire
15:33nous avions tort avec ce programme économique,
15:35ça n'est pas possible, on ne peut plus continuer comme ça.
15:38Aucun des programmes économiques, de toute façon, ne peut fonctionner.
15:42Le programme économique de la majorité est parfaitement cohérent.
15:45Je voudrais, pour nos chers auditeurs qui sont comme moi
15:48et qui n'en peuvent plus,
15:50vous dire que j'ai un coup de cœur formidable.
15:53Allez-y.
15:54Il y a une étude qui a été publiée le 10 juin
15:57par la Nature Ecology and Evolution,
16:02qui dit que les éléphants d'Afrique s'appellent entre eux
16:05par des noms attribués à chacun.
16:08En effet, les auteurs scientifiques ont pu décoder leurs barrissements,
16:12ils se sont donnés des prénoms.
16:13Et cette découverte, ça ouvre un abîme anthropologique
16:16parce que toutes les civilisations ont faudé notre rapport aux animaux
16:19sur le postulat que seuls les humains étaient dotés de conscience
16:23et de capacité de communiquer.
16:24Et là, on a vu qu'après les baleines, les orques
16:27et maintenant les éléphants,
16:29il apparaît que non seulement les animaux sont des êtres sensibles,
16:32mais qu'en plus ils sont dotés d'une conscience supérieure
16:35qui leur permet un langage élaboré.
16:37Et les aliens ne viennent pas de l'espace, ils sont parmi nous.
16:41Et j'ai trouvé ça merveilleux.
16:43Les éléphants s'appellent par leurs prénoms.
16:45C'est tout à fait d'actualité.
16:47C'est tout à fait d'actualité.
16:48Mais on n'a plus d'éléphants.
16:49Mais on a Babar.
16:51On a Babar.
16:52Absolument.
16:53C'est joli, vous ne trouvez pas ?
16:55Oui, non mais c'est intéressant.
16:57Mais bon, on était un peu...
16:58Mais justement, il fallait calmer un peu l'atmosphère.
17:01On était partis dans un autre...
17:03Oui mais on en a pour une heure là.
17:04Vous voyez, Caroline Fourest, elle dit
17:06si on nous avait dit qu'un jour il faudrait enfermer un parti de gauche
17:08pendant des heures pour l'obliger à admettre
17:10que l'antisémitisme politique explose
17:12et que massacrer et violer des juifs c'est mal
17:14et que le Hamas est un groupe terroriste
17:16et après, trois patères et c'est oublié.
17:18Oui, mais de fait, elle reconnaît
17:21que la France Insoumise a clarifié sa position.
17:24Mais absolument pas.
17:26Mais moi je note cette clarification.
17:28Je l'espérais, je l'attendais
17:30comme bien des démocrates de gauche.
17:32Aujourd'hui, cette clarification, elle est faite.
17:34Mais non, c'est déjanté.
17:35Je suis d'accord, il faut être très vigilant.
17:37Ils ont gagné hein, bravo.
17:39Vous avez signé, c'est terminé.
17:41La vigilance s'est filée.
17:42Et elle ajoute, si le programme du Front Populaire
17:44retient le mot islamophobie qui confond
17:46la critique du religieux avec le racisme
17:48et non anti-musulmans qui visent clairement ce racisme,
17:50c'est une trahison de la laïcité,
17:52de Charlie.
17:54Mais Caroline Fourez n'est pas la dépositrice
17:56de la laïcité en France.
17:58Non mais elle a une certaine crédibilité.
18:00Elle a la crédibilité qu'elle se donne à elle-même
18:02mais elle ne représente personne.
18:04A part le courant du printemps républicain.
18:06Vous la défendiez il y a six mois.
18:08Caroline Fourez, vous la mettez de la justice.
18:10C'est tout et n'importe quoi.
18:12Sud Radio, votre attention est notre plus
18:14belle récompense.
18:16Permettez-moi de vous féliciter pour vos émissions.
18:18Je me délecte, je vous redécouvre
18:20et j'apprécie beaucoup.
18:22Sud Radio, parlons vrai.
18:24Sud Radio,
18:26le 10h midi, mettez-vous d'accord.
18:28Valérie Expert.
18:30Alors avant qu'on réattaque la politique,
18:32un petit mot quand même.
18:34Je voulais vous raconter l'histoire d'une de mes amies
18:36qui est restauratrice et qui a mis sur Twitter
18:38ou Instagram, nous sommes très heureux
18:40d'accueillir nos clients pendant les Jeux Olympiques.
18:42Ils ont reçu une plainte du Cojo
18:44pour appropriation, puisque Jeux Olympiques
18:46elle n'a pas mis le logo.
18:48Jeux Olympiques est une marque déposée.
18:50Donc il y a un procès.
18:52Il y a vraiment un procès ?
18:54Oui, on lui réclame 30 000 euros.
18:56C'est le droit des marques.
18:58Jeux Olympiques.
19:00Et l'Etat a le droit
19:02de parler de Jeux Olympiques ?
19:04On va taxer l'Etat.
19:06Il y a une charte du Cojo qui est
19:08draconienne.
19:10On accueille pendant les Jeux Olympiques,
19:12c'est monstrueux ça, ça mérite...
19:14Surtout que sur la cérémonie
19:16d'ouverture qui doit normalement avoir lieu
19:18sur la Seine, je ne sais pas,
19:20vous savez en tout cas,
19:22je ne sais pas, peut-être que je ne suis pas au courant d'informations,
19:24en tout cas, aujourd'hui
19:26elle doit avoir lieu sur la Seine, ils ont demandé
19:28aux restaurants,
19:30aux magasins,
19:32de fermer.
19:34Sur toute une journée, ils doivent fermer.
19:36Je vais vous dire, les boîtes ne vont pas bien, déjà,
19:38à cause de cette situation. Jeux Olympiques,
19:40plus politique,
19:42tout le monde s'en fiche que pendant 3 mois,
19:44les carnets de commandes s'annulent.
19:46Le MEDEF avait beaucoup poussé pour l'organisation
19:48des Jeux Olympiques à Paris, il avait été moteur
19:50et qu'aujourd'hui ils sont très inquiets.
19:52Si le MEDEF ne se trompait pas tout le temps, ça se saurait.
19:54Je vous renvoie
19:56à votre ralliement.
19:58Mais c'est intéressant
20:00de voir leur inquiétude et notamment
20:02ce que vont traduire les Jeux Olympiques
20:04en termes d'activité et de baisse d'activité économique.
20:06Absolument, je suis d'accord.
20:08C'est un sujet dont on ne parle pas.
20:10Il faut quand même être optimiste sur les Jeux Olympiques.
20:12Le MEDEF a pensé qu'on était dans un pays normal.
20:14S'ils sont inaugurés par Jordan Bordela,
20:16il y a de quoi.
20:18Le MEDEF a oublié
20:20qu'il y avait Anne Hidalgo.
20:22Le MEDEF avait oublié, quand il a soutenu
20:24les Jeux Olympiques, à l'heure des charges,
20:26qu'il y avait Anne Hidalgo.
20:28Donc ça a complètement contribué
20:30à faire foirer pas mal de choses.
20:32Ils ont oublié
20:34qu'en France, on dépense
20:36et on ne sait pas gagner.
20:38Ils ont oublié qu'on était un pays très atypique.
20:40Je comprends qu'ils soient trompés.
20:42Je discute avec les commerçants de mon quartier
20:44qui est dans le 17ème arrondissement. Ils sont ravis
20:46des Jeux Olympiques.
20:48Ils pensent qu'ils vont faire énormément de couverts,
20:50les restaurateurs, etc.
20:52Arrêtez ce pessimisme
20:54ambiant, systématique.
20:56C'est insupportable ce pessimisme
20:58tout le temps.
21:00C'est une belle organisation sportive du monde
21:02et on est encore en train de pleurer.
21:04Je veux vous entendre.
21:06Alors justement,
21:08les Jeux Olympiques, ça va faire le lien
21:10avec la petite phrase d'Emmanuel Macron
21:12hier, qui estime
21:14que les Français vont intégrer
21:16les Jeux Olympiques dans leur choix de vote.
21:18Pourquoi voudriez-vous que les Français le gâchent ?
21:20C'était hier au G7
21:22en Italie.
21:24Il a dit, Emmanuel Macron, qu'il était persuadé
21:26que les Jeux Olympiques
21:28allaient avoir une importance.
21:30Ils n'ont pas envie de voir les Jeux Olympiques
21:32qui se présentent mal et donc
21:34ils vont voter en fonction de ça.
21:36Je pense que le Président s'est trompé parce que
21:38les Français mettent leur vie
21:40avant les Jeux Olympiques. Or là,
21:42il s'agit dans la conjoncture que nous vivons
21:44de leur vie. Il s'agit du pouvoir d'achat,
21:46de leur retraite, des gens qui vont
21:48casser leur commerce
21:50ou pas. Et donc je crois
21:52que dire, non mais il y a les Jeux Olympiques
21:54qui vont passer par-dessus tout ça, est une véritable
21:56erreur. Le deuxième point, c'est que je pense que
21:58il a le droit de le penser et il a le droit d'être
22:00optimiste, mais je pense qu'il ne devrait pas le dire.
22:02Parce qu'à la limite, c'est un peu humiliant pour les Français.
22:04Et puis surtout, le premier à avoir gâché les Jeux Olympiques,
22:06c'est lui, excusez-moi, avec ses décisions
22:08dimanche soir. On est d'accord.
22:10Qu'il soit dissous de l'Assemblée Nationale, pourquoi pas ?
22:12Pourquoi pas ? Je pense que
22:14de toute façon, c'était inévitable à un moment donné.
22:16Ça faisait deux ans qu'on en parle.
22:18Et puis de toute façon, il aurait pris une motion de censure
22:20à la rentrée, c'est sûr et certain sur le budget.
22:22Je veux dire, ça devait arriver.
22:24Maintenant, est-ce que c'était le bon moment ? Objectivement
22:26et honnêtement, je ne crois pas. Je pense que
22:28être responsable, c'est prendre des décisions.
22:30Mais c'est aussi de savoir gérer un calendrier.
22:32Il n'a pas su le faire dimanche, il aurait pu attendre la rentrée.
22:34Il aurait pu avoir un contrat
22:36moral avec les Français en disant, je vous ai entendu,
22:38on verra à la rentrée. Je signerai le décret,
22:40l'application de l'article 12
22:42à la fin du mois d'août pour permettre à tout le monde de s'organiser
22:44et passer ce moment et respirer
22:46tous ensemble vu l'année qu'on vient de
22:48passer tous ensemble. Il ne l'a pas fait.
22:50Donc le premier, aujourd'hui, à gâcher les Jeux
22:52Olympiques et à ne pas prendre en compte les Jeux Olympiques
22:54qui est un événement qu'on attend depuis 15-20 ans.
22:56Non, depuis un siècle.
22:58Depuis 1924.
23:00Il y a 15-20 ans, donc on sait depuis 15-20 ans
23:02qu'on va l'avoir.
23:04C'est quand même dommageable et c'est de sa faute.
23:06Qu'est-ce que vous avez pensé de cette déclaration ?
23:08Qu'on ne peut pas être déraisonnable
23:10et ensuite convoquer et invoquer
23:12la raison populaire. Les Français,
23:14ils voteront comme ils le souhaitent
23:16et dans le climat qui sera
23:18celui qu'ils auront créé.
23:20Mais ça m'arrive,
23:22vous savez, Sophie, et peut-être plus souvent que vous l'imaginez.
23:24C'est grâce à notre influence.
23:26Et sur ce sujet, quand même une chose,
23:28c'est que non seulement je suis assez d'accord
23:30avec ce que vous venez de dire,
23:32Alexandre,
23:34il y a un autre sujet qui est inquiétant pour les Jeux Olympiques,
23:36c'est le climat social.
23:38Parce que vous ne pouvez pas
23:40organiser une manifestation...
23:42Non, il dit deux choses. Il dit, votez bien
23:44pour ne pas gâcher la fête. Ce serait trop bête.
23:46Ça fait un siècle qu'on l'attend. Franchement, les Jeux Olympiques,
23:48intégrez-le dans votre vote.
23:50Ne déconnez pas. On va passer un bon moment.
23:52Cassez pas le jouet. Il y a de bonnes chances que
23:54les Français sont passés un peu au-dessus.
23:56Et puis, effectivement, il y a quand même
23:58une forme d'inquiétude sur
24:00l'état de la rue
24:02à la fin juillet
24:04dans notre pays.
24:06Je vous rappelle que l'année dernière,
24:08il y avait des émeutes en plein juillet.
24:10Donc,
24:12là aussi, il y a une forme... Pardon, mais on peut
24:14convoquer la raison populaire, on peut se l'appliquer
24:16à soi-même lorsqu'on est un dirigeant politique
24:18et qu'on prend des décisions et qu'on décide d'un calendrier.
24:20Oui, sauf qu'il est aujourd'hui
24:22inaudible, Emmanuel Macron.
24:24C'est un peu
24:26le problème, juste...
24:28Non, juste une remarque pour dire que
24:30mercredi, le président
24:32de la République a donné une conférence de presse.
24:34Il a dit clairement qu'il ne s'occuperait
24:36pas des législatives.
24:38Je lui demande de respecter ce qu'il a dit.
24:40De ne pas s'occuper des législatives.
24:42Il a prévu d'intervenir trois fois par semaine.
24:44Non, mais ça, c'était démenti.
24:46Ça a été démenti hier, il réagissait au G7
24:48et forcément, la politique nationale s'est glissée
24:50dans les questions. C'est une affaire de députés de 577 candidats
24:52dans chaque circonscription,
24:54qui se confondent au suffrage
24:56universel. Je crois qu'il faut laisser les députés
24:58ou les candidats
25:00à la députation faire leur campagne
25:02tranquillement dans les circonscriptions.
25:04Allez, on se retrouve dans un tout petit instant avec vous
25:06sur Sud Radio et ce communiqué
25:08de presse. Arc républicain
25:10Hauts-de-Seine, le président de la fédération
25:12à l'air des Hauts-de-Seine, Philippe Juvin
25:14avec le premier deal avec la majorité présidentielle.
25:16Ça sera le cas aussi
25:18à Paris. Oui, à tout de suite.
25:20Sud Radio, le 10h
25:22midi, mettez-vous d'accord
25:24Valérie Exper.
25:26Sud Radio, le 10h
25:28midi, mettez-vous d'accord
25:30Valérie Exper. Avec vous
25:32pour commenter l'actualité
25:34et donc, je vous lisais ce
25:36communiqué, donc l'arc républicain
25:38des Hauts-de-Seine, où on voit
25:40que le président de la fédération à l'air
25:42des Hauts-de-Seine et député sortant actent
25:44le premier deal avec la majorité
25:46présidentielle. On retrouve une
25:48liste sur laquelle figure
25:50Gabriel Attal,
25:52Maude Bréjon, enfin plein
25:54de différentes
25:56valeurs politiques. Ça sera le cas à Paris aussi
25:58puisque les négociations sont en cours et
26:00il y aura aussi un arc républicain à Paris.
26:02Voilà, donc un certain
26:04nombre de gens considèrent que chez
26:06LR que maintenant la clarification est faite.
26:08Qu'une partie, la tête
26:10LR est partie, je ne sais
26:12pas avec qui elle est partie, les électeurs
26:14c'est très difficile de le dire, on ne sait pas
26:16on verra lors des résultats
26:18des élections législatives. Et une autre
26:20partie de LR considère qu'effectivement
26:22il est temps de rejoindre maintenant la majorité
26:24présidentielle. Ils appellent ça un arc républicain
26:26mais en réalité c'est un soutien à la majorité
26:28présidentielle. Ce qui est intéressant
26:30c'est la clarification qu'on attendait depuis
26:32des années et des années
26:34A ceci près qu'il y manque un élément
26:36à cette clarification, c'est sur quel projet
26:38Là on voit des hommes qui vont
26:40à gauche, qui vont à droite, qui vont au centre
26:42un peu comme des canards sans tête
26:44La question c'est, M. Juvin
26:46rejoint M. Attal
26:48mais pour proposer quoi ? Quel projet
26:50pour le pays ? Sur quoi sont-ils d'accord ?
26:52Le projet on le connait parfaitement
26:54Encore une fois, on peut critiquer
26:56le Front Populaire. Il y a
26:58un accord politique qui est public
27:00qui existe
27:02Moi je ne sais pas ce que M. Juvin
27:04propose aux Français avec M. Attal
27:06et je pense que les Français ne vont pas
27:08rester à des accords d'appareil
27:10Je pense que ça n'est pas à la hauteur de l'événement
27:12Je crois que personne ne comprend
27:14quelle est la gravité qui étreint
27:16les Français aujourd'hui et qui ont besoin
27:18que les acteurs politiques
27:20soient à la hauteur de l'événement
27:22Le ralliement de M. Juvin
27:24à M. Attal est un non-événement
27:26si à un moment ou un autre, il n'y a pas
27:28un projet qui éclarifie. Quel est le projet
27:30du camp présidentiel pour la société ?
27:32Si vous permettez, je voudrais dire un petit mot
27:34Je voudrais dire un petit mot
27:36Je voudrais vous dire que
27:38je trouve que finalement
27:40ces ralliements, c'est pire que tout
27:42parce qu'on revient sur ce qu'on a dit
27:44depuis toujours. On a l'impression
27:46qu'ils ont tous menti
27:48Les mêmes qui hurlaient comme
27:50Marlex que c'était jamais
27:52Macron était la bête à abattre
27:54deviennent copains. Et donc moi
27:56j'estimerais les politiques
27:58s'ils ne faisaient pas de fausses alliances
28:00et je pense qu'ils n'ont qu'à se présenter
28:02avec leurs opinions
28:04en gardant ce qu'ils étaient. Et je pense que
28:06ces ralliements, mais qui au monde
28:08peut croire à un ralliement ?
28:10Sophie, un bémol quand même à ce que tu dis
28:12regardez ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale
28:14depuis à peu près deux ans
28:16depuis la majorité relative et les élections législatives
28:18de 2022
28:20la soixantaine de députés
28:22Les Républicains ont voté
28:24à peu près les deux tiers
28:26voire les trois quarts des textes présentés
28:28par la majorité présidentielle
28:30donc c'est pas une surprise
28:32En les insultant toute la journée
28:34En votant aussi des motions de censure
28:36Oui, des motions de censure
28:38Aucune LR
28:40Ils n'ont même pas déposé
28:42Ils les ont menacés
28:44Ils ont menacé
28:46C'est à cause d'eux en fait
28:48C'est l'aboutissement de deux ans
28:50à mon avis de collaboration
28:52au sens propre du terme
28:54pas au sens dévoyé
28:56comme chez l'UPS2
28:58Mais là j'ai rien dit
29:00Moi ça me dégoûte ces alliances
29:02Mais c'est la politique Sophie
29:04Les Français ne veulent plus en entendre parler
29:06de ce type de politique
29:08C'est pas écœurant
29:10et c'est pas absolument irréaliste
29:12de voir que des gens qui ont voté
29:14des textes importants comme la réforme des retraites
29:16comme la loi sur l'immigration
29:18comme la réforme des retraites
29:20M. Juvin il vient essayer de sauver sa circonscription
29:22C'est ça le sujet
29:24Dès que le lendemain de l'élection
29:26ils ne seront plus d'accord
29:28Le lendemain de l'élection ils ne seront plus d'accord
29:30Ils vont s'engager sur un programme commun
29:32Il y a quelque chose dont on ne parle pas
29:34Il y a quelque chose dont on ne parle pas quand même
29:36Moi j'insiste là-dessus à chaque fois
29:38C'est l'abstention en vérité
29:40Ça sera la fin de toutes les batailles
29:42le 30 juin et le 7 juillet prochain
29:44Parce qu'on nous dit oui les Français
29:46n'ont pas été beaucoup votés dimanche
29:48Il y a une abstention de 48%
29:50Mais il faut quand même vous dire une chose
29:52C'est la dernière législative les Français
29:54Là dimanche ils ont été plus votés qu'en 2022
29:56Et donc ça dit quand même quelque chose du pays
29:58Donc quand on nous dit oui
30:00toutes les enquêtes d'opinion, les sondages ne valent rien
30:02Ah si ça vaut quand même quelque chose
30:04Puisque je crois qu'en 2022
30:06l'abstention était de 54%
30:08Là dimanche elle est de 48%
30:10Et la mobilisation a profité
30:12au rassemblement national
30:14Donc il faut aussi se dire ça
30:16C'est pas parce que l'abstention baisse
30:18que le rassemblement national baissera
30:20Quelque chose qui me rassure
30:22Frédérique David disait hier, j'ai entendu sur une autre antenne
30:24dire que l'épouvantail
30:26du Front National pouvait
30:28mobiliser les électeurs de gauche
30:30très fortement
30:32Alors je voudrais dire une chose qui me rassure
30:34C'est que finalement on est tous en train
30:36de parler de tout ça
30:38et de faire des éducations sur ces alliances
30:40Mais on a son député
30:42Je dis son député parce que
30:44les Français ont l'habitude de voter pour leur député
30:46Il a été bon ou pas bon
30:48Et donc il y aura
30:50un retour au bon sens peut-être sur le terrain
30:52avec un homme qui se présente
30:54qui a des convictions
30:56qui dit voilà ce que je vais faire dans les circonscriptions
30:58Et j'espère
31:00que cette proximité
31:02du député
31:04dans sa circonscription
31:06va ramener un peu de réalité
31:08Ce serait si on n'avait pas supprimé
31:10le cumul des mandats
31:12Aujourd'hui le député ne compte pour rien
31:14Il n'a aucune subvention
31:16à octroyer
31:18Il est absent partout
31:20Ils sont à l'Assemblée quand même
31:22Et là vous verrez que c'est un vote
31:24très politisé
31:26Vous avez certainement raison Sophie
31:28à ceci près qu'il faut du temps
31:30pour faire une campagne et aller vers ses électeurs
31:32Et que le Président de la République
31:34nous impose
31:36un défaut de débat électoral
31:38et de campagne électorale
31:40Marie-Lise Lebranchy le soir même de la dissolution
31:42disait que constitutionnellement
31:44il manquait peut-être une semaine
31:46si on reprenait effectivement
31:48les règles
31:50Mais le Président de la République
31:52nous empêche les députés
31:54et les autres candidats
31:56d'aller à la rencontre des Français
31:58C'est pas en trois semaines qu'on va créer ce lien de proximité
32:00que vous avez raison de...
32:02Ce sont des élections législatives très politisées
32:04comme après une élection présidentielle
32:06En 2017
32:08la plupart des sortants ont été balayés je vous le rappelle
32:10Oui mais en 2017
32:12on a eu le temps de faire une campagne
32:14Et accessoirement ça va poser des problèmes pratiques
32:16problèmes de papier
32:18Les imprimeurs n'ont pas de papier pour imprimer
32:20Et Marine Le Pen râlait le soir de l'élection
32:22parce qu'on l'a filmé
32:24elle était en train de dire foutez-moi la paix avec le grammage
32:26En 2017 il y a eu un mois de campagne
32:28là il y a trois semaines de campagne
32:30je vois pas tellement la différence
32:32Il était prévu
32:34Là la dissolution
32:36elle était pas prévue ni annoncée ni programmée
32:38Et surtout quand vous avez fait une dissolution
32:40c'est aussi parfois pour renouveler le champ politique
32:42pour éviter le blocage
32:44Qu'est-ce qui se passe dans cette élection ?
32:46C'est la prime aux sortants
32:48Qui peut se présenter à part les sortants ?
32:50Qui est prêt pour se présenter ?
32:52Les femmes et les hommes y compris politiques ont des vies privées
32:54des vies professionnelles
32:56Elle n'est peut-être pas prévue de faire trois semaines de campagne
32:58Elle n'est peut-être pas prévue d'aller voir un candidat
33:00Je suis entièrement d'accord avec vous
33:02Si vous pouvez pas être candidat
33:04Et donc si l'objectif c'était de dénouer quelque chose
33:06de décoincer quelque chose, de clarifier quelque chose
33:08Il faut savoir aux acteurs de se présenter
33:10Si vous n'êtes pas capable de trouver un imprimeur
33:12de déposer votre candidature
33:14de faire campagne
33:16Mais la dernière fois en 2017 c'était un mois
33:18Mais c'était prévu
33:20Mais c'était prévu en amont
33:22Mais ça n'a pas été décidé
33:24du jour au lendemain, dimanche soir
33:26ils ont appris qu'en trois semaines ils devraient imprimer
33:28Enfin si vous n'êtes pas capable de faire campagne
33:30vous êtes pas candidat
33:34On regardera le nombre de nouveaux députés
33:36Vous en aurez beaucoup
33:38Vous en aurez beaucoup
33:42C'est les sortants qui reviennent
33:44dans les autres formations politiques
33:46Vous avez des circonscriptions qui sont gagnables
33:48Regardez Jérôme, vous auriez pu vous présenter
33:50mais vous n'avez pas eu le temps
33:52Dans les circonscriptions, par exemple le Front Populaire
33:54vous avez des circonscriptions
33:56Je pense que c'est le bon sens de dire qu'on peut pas faire tout ça en trois semaines
33:58C'est dingue
34:00Il y a quand même des sujets de fond posés sur la table
34:02Le débat politique, il existe
34:04C'est ça le plus important
34:06On n'a absolument pas de fond
34:08J'espère qu'à un moment donné
34:10le Front Populaire
34:12Si vous voulez avoir peur, lisez le programme de la NUPES
34:14J'espère qu'à un moment donné
34:16on va sortir des inscriptions, de savoir qui a quelles circonscriptions
34:18et qu'on va rentrer sur le fond
34:20du débat politique
34:22Je le répète, à gauche c'est réglé
34:24Non mais c'est réglé
34:26C'est pas tout à fait réglé
34:28Je vois sur Twitter, Glucksmann
34:30ce que je vous disais tout à l'heure
34:32Il y a deux radios différentes
34:34et ils ont tenu des propos complètement contradictoires
34:36Mais ça ne vous étonnera pas
34:38Où est l'accord ?
34:40Lisez l'accord
34:42Mais ils ne disent pas la même chose
34:44Il y en a un
34:46Il y a deux choses
34:48Il peut voler en éclat en trois jours cet accord
34:50Ça c'est le premier point
34:52Vous dites que c'est les plus préparés à la gauche
34:54Franchement, honnêtement
34:56L'honnêteté nous doit dire que les plus préparés c'est le Rassemblement National
34:58Ça c'est deux ans qu'ils attendent ça
35:00Les plus préparés c'est les plus à la hauteur
35:02Quand le Rassemblement National
35:04excusez-moi, ils démontrent
35:06leur impréparation totale, je ne suis pas du tout d'accord
35:08avec vous. Marine Le Pen est aux portes
35:10du pouvoir, Jordan Bardella est incapable
35:12de nous dire s'il abroge ou pas la réforme des retraites
35:14Je suis désolée
35:16Sophie, ça veut juste dire
35:18qu'ils sont déjà dans le projet politique
35:20Ils ne savent pas quel est le projet
35:22qu'ils portent, ni avec qui ils le portent
35:24Mario Maréchal, Eric Zemmour
35:26Ils sont déjà dans le projet politique
35:28Le Rassemblement National, depuis deux ans
35:30ils se comportent normalement à l'Assemblée Nationale
35:32quand vous avez en face des énergumènes
35:34de la France Insoumise
35:36qui font n'importe quoi
35:38tous les mercredis pendant les questions d'actualité
35:40C'est la vérité, c'est les plus préparés
35:42Ils arrivent aujourd'hui
35:44Il est où le projet du Rassemblement National ?
35:46Qu'on soit d'accord ou pas d'accord
35:48Vous le savez très bien, toutes les lignes c'est préféré
35:50Moi je veux le lire
35:52Vous voulez que je vous réponde ?
35:54Où est-ce que je trouve le programme du Rassemblement National ?
35:56Je vais vous répondre
35:58Et sur la réforme des retraites alors ?
36:00Ils abrogent ou pas la réforme des retraites ?
36:02Vous êtes d'accord avec nous ?
36:04Vous vous abrogez, vous revenez à 60 ans
36:06Nous, c'est clair
36:08Sauf que c'est impossible
36:10Tout est impossible
36:12Vous avez la volonté politique
36:14Il n'y a pas Philippe de Sartines
36:16Moi je ne vote pas pour Philippe de Sartines
36:18Je vote pour un député
36:20Il y en a plein d'autres économistes qui ne sont pas d'accord avec lui
36:223 000 milliards de dettes
36:24Mais on ne fait rien non plus
36:26Il faut arrêter la flat tax alors
36:28Il faut rétablir l'IFI
36:30Il se trouve
36:32Il se trouve
36:34que
36:36j'ai rencontré Marine Le Pen hier
36:38avec Jordan Bardella par hasard
36:40dans un restaurant
36:42où j'ai été parler avec eux
36:44où ils ont posé des questions
36:46et c'était très intéressant
36:48parce qu'ils sont effectivement
36:50d'abord
36:52ils n'ont pas sorti leur programme
36:54et m'ont-ils dit
36:56on n'a pas sorti notre programme
36:58parce qu'on est tellement flingué
37:00qu'à la première virgule
37:02on ne peut même pas répondre
37:04Marine Le Pen me disait
37:06je ne sais même pas
37:08je voudrais pouvoir en discuter
37:10avec quelqu'un qui ne me flingue pas
37:12et qui ne tire pas à bout pourtant
37:14Je ne fais que répéter ce qu'elle a dit
37:16La deuxième point
37:18c'est que nous n'avons pas les comptes
37:20Attendez, attendez
37:22je vais jusqu'au bout
37:24on est en train de travailler sur énormément de choses
37:26on est revenu
37:28un peu en arrière
37:30sur les retraites parce qu'on pense qu'on ne pourra pas financer
37:32alors maintenant, quand ils reviennent
37:34quand on revient un peu en arrière parce qu'on se rend compte qu'on ne pourra pas le financer
37:36ils disent n'importe quoi
37:38et ils se démentent
37:40je préfère des gens qui disent
37:42là on s'est gouré on ne peut pas le faire que des gens qui disent rien
37:44C'est tout et son contraire
37:46Vous avez vu ce qu'il s'est passé
37:48depuis trois jours
37:50vous avez vu ce qu'il s'est passé
37:52la note de France se dégrade
37:54les sprays pour emprunter sont pire que tout
37:56donc la dette augmente
37:58Quand est-ce que la dette a baissé dans ce pays ?
38:00C'était sous François Hollande
38:02Il faut quand même être sérieux
38:04Vous parlez du programme du Front Populaire
38:06Le programme du Front Populaire
38:08prévoit à 1 600 euros
38:10Pire que tout
38:12Ce que disait Philippe de Sertignes hier
38:14vous pouvez en penser ce que vous voulez
38:16C'est expliquer qu'avec ce programme du Front Populaire
38:18et aussi celui du Rassemblement National
38:20l'Allemagne va nous lâcher
38:22Si l'Allemagne nous lâche
38:24on va se retrouver dans une situation catastrophique
38:26J'ai fait un débat
38:28Mais c'est pas la réponse
38:30Mais c'est pas la réponse
38:32Mais sauf qu'on est dans une situation aujourd'hui
38:34qui est celle-là
38:36Je n'ai pas vu Marine Le Pen hier
38:38dans un restaurant
38:40mais j'ai vu un de ses lieutenants
38:42qui vient d'être élu député européen
38:44Est-ce que je peux parler ?
38:46Est-ce que je peux finir ?
38:48C'est un mouvement qui ne laisse pas parler
38:50La DUPES ne laisse pas parler
38:52C'est clair
38:54J'ai vu ce numéro 3 qui était sur la liste de Bardella
38:56qui est l'ancien directeur général
38:58de Frontex
39:00On a fait un débat très courtois
39:02d'ailleurs parce que c'est un haut fonctionnaire
39:04Je l'ai interrogé
39:06sur le programme économique
39:08du Rassemblement National
39:10C'était à pleurer
39:12Je commence par me dire
39:14Pendant 3 ans, on va tout reporter
39:16parce qu'on n'aura pas les pleins pouvoirs
39:18à la présidentielle
39:20Ca commence
39:22Je l'interroge sur les retraites
39:24C'était une réponse qui n'a ni queue ni tête
39:26Ils ne savent toujours pas
39:28s'ils veulent être à 62 ans
39:30à 60 ans, s'ils veulent revenir
39:3262 pour les carrières courantes
39:3462 pour les carrières courantes
39:36Sur l'affaire de l'exonération
39:38de tous les jeunes de moins de 30 ans
39:40Ils reviennent dessus
39:42Ils reviennent dessus
39:44En réalité
39:46Toutes ces mesures qui ont été
39:48passées
39:50sur le gris
39:52parait-il d'un certain nombre de hauts fonctionnaires
39:54n'ont ni queue ni tête
39:56L'affaire de l'exonération des charges
39:58dans les entreprises si vous augmentez les salaires de 10%
40:00Ca n'a ni queue ni tête
40:02C'est pas ça dont ont besoin
40:04les chefs d'entreprise
40:06Ce programme est totalement
40:08à revoir
40:10Ils commencent à comprendre que ce qu'ils ont mis sur la table
40:12ne marche pas
40:14On va vers une catastrophe
40:16On se retrouve dans un instant après la page de pub
40:38Il incarne la résistance du peuple palestinien
40:40Il incarne la résistance du peuple palestinien
40:42Rien n'a changé
40:44Rien n'a changé
40:46De toute façon on n'entend plus Rima Hassan
40:48Depuis dimanche soir
40:50Ils l'ont caché
40:52Puisque vous nous intimez
40:54Je ne suis pas de la France insoumise
40:56Je vais vous répondre quand même
40:58Vous nous dites
41:00Vous n'avez pas lu le programme
41:02Alors dites-nous ce qu'il y a dans le programme
41:04Je peux vous le lire, il fait 15 pages
41:06Il y a plusieurs parties
41:08Ça s'ouvre par une partie internationale
41:10Ça s'ouvre par une partie internationale
41:12Qui d'abord plaide pour le retour du droit international
41:14Qui d'abord plaide pour le retour du droit international
41:16Puis le soutien à l'Ukraine
41:18Pourquoi il est parti le droit international ?
41:20Pour le respect du droit international
41:22On ne respecte pas le droit international en France
41:24Grand France
41:26Demain rappelle
41:28Dans sa diplomatie
41:30Le respect du droit international
41:32Mais ils l'ont fait sur la CPI, sur toutes ces choses là
41:34Mais c'est le programme
41:36Mais d'accord, ne me dites pas qu'il y a un appel
41:38Mais c'est important de rappeler les choses
41:40De rappeler les principes sur lesquels on est d'accord
41:42Et ceux sur lesquels on n'est pas d'accord
41:44Ensuite il y a un soutien à l'Ukraine, très fort
41:46Notamment sur l'armement auprès des Ukrainiens
41:48Il y a effectivement la partie sur l'appel à la paix à Gaza
41:50Il y a effectivement la partie sur l'appel à la paix à Gaza
41:52Qui dénonce les exactions du gouvernement de Netanyahou
41:54Qui dénonce les exactions du gouvernement de Netanyahou
41:56Et le caractère terroriste du Hamas
41:58Donc on les met au même niveau, bravo
42:00Non on ne les met pas au même niveau
42:02Parce que ça n'a rien à voir
42:04Même niveau des terroristes et un gouvernement rébut démocratiquement
42:06Mais dans les deux cas, c'est l'horreur
42:08Et c'est inacceptable et condamnable
42:10Rien n'a changé, c'est vraiment la lutte
42:12Vous avez cet argument, c'est le seul qui vous reste
42:14Ne croyez pas que le moment est un peu plus grave que ça
42:16Et qu'on arrête de s'en défendre
42:18Et qu'on arrête de s'en défendre
42:20Est-ce que je vous ai traité d'antisémite, moi ?
42:22Est-ce que je vous ai traité d'antisémite, moi ?
42:24Est-ce que je vous ai traité d'antisémite, moi ?
42:26Et que je ne vous permettrais pas de le faire
42:28Mais vos articulations sont assez désagréables
42:30Mais vos articulations sont assez désagréables
42:32Mais je vous le dis
42:34Sur l'aide à l'Ukraine, c'est déjà le cas
42:36Sur l'aide à l'Ukraine, c'est déjà le cas
42:38C'est même, franchement, ce qui peut valoir à Emmanuel Macron
42:40C'est même, franchement, ce qui peut valoir à Emmanuel Macron
42:42Des insultes en disant qu'on ne va pas aider l'Ukraine
42:44On parle là aussi de clarification dans notre camp
42:46On parle là aussi de clarification dans notre camp
42:48Sur la partie économique et sociale
42:50Sur la partie économique et sociale
42:52Il y a notamment le retour à l'imposition
42:54Il y a notamment le retour à l'imposition
42:56Sur les dividendes et les super profits
42:58Il y a le retour à la suppression de la flat tax
43:00Il y a la suppression de l'IFI
43:02Il y a la suppression de l'IFI
43:04La sixième semaine de congés payés
43:06La sixième semaine de congés payés
43:08Financés par l'impôt
43:10Financés par l'impôt
43:12Financés par l'impôt
43:14Financés par l'impôt
43:16Financés par l'impôt
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43:20Financés par l'impôt
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43:24Financés par l'impôt
43:26Financés par l'impôt
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43:30Financés par l'impôt
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43:36Financés par l'impôt
43:38Financés par l'impôt
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43:44Financés par l'impôt
43:46Financés par l'impôt
43:48Financés par l'impôt
43:50Financés par l'impôt
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43:54Financés par l'impôt
43:56Financés par l'impôt
43:58Financés par l'impôt
44:00Financés par l'impôt
44:02Financés par l'impôt
44:04Financés par l'impôt
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44:10Financés par l'impôt
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