Le désormais ex-président des Républicains après avoir annoncé une alliance avec le RN. Le verdict est tombé. Et Ciotti le conteste déjà. Est-il vraiment isolé ? Combien de députés vont le suivre dans cette alliance avec le RN ? Écoutez le débat entre Jean-Baptiste Djebbari, ex ministre des Transports sous Emmanuel Macron, Pablo Pillaud-Vivien, rédacteur en chef de la revue de gauche "Regards", et pour la droite Tugdual Denis, directeur de la rédaction de "Valeurs Actuelles".
Regardez L'invité de RTL Soir avec Julien Sellier du 12 juin 2024
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00:00Allez 19h15, RTL bonsoir les grands débats, de la deuxième heure passionnante jusqu'à
00:1020h, l'édition spéciale jusqu'à 21h, Jean-Baptiste Djébarie avec ce ministre des
00:14transports sous Emmanuel Macron est avec nous, bonsoir, à gauche Pablo Piovivien rédacteur
00:19en chef de la revue Regarde, bonsoir, à droite Tuck Duhaldenie directeur de la rédaction
00:23de Valeurs Actuelles, bonsoir, non, non, à gauche encore, ne me droitisez pas outre
00:29vous êtes l'un à côté de l'autre d'ailleurs ce soir, d'habitude vous êtes l'un face
00:32à l'autre, comment vous allez vous engueuler ce soir, mais on regarde ensemble dans la
00:35même direction, parlez bien dans le micro s'il vous plaît en vous engueulant de travers,
00:39avant toute chose on va revenir sur ce big bang à droite, bazar chez les républicains,
00:42on a encore eu une journée digne d'une pièce de théâtre, Eric Ciotti est exclu de son
00:47parti, le désormais ex-président des républicains avait annoncé hier une alliance avec le rassemblement
00:52national, du coup, colère des ténors, bureau politique cet après-midi, le verdict est
00:57tombé, écoutez Annie Gennevard, l'une des cadres du parti.
01:00« Menant des négociations secrètes, sans concertation avec notre famille politique
01:05et ses militants, Eric Ciotti est en rupture totale avec les statuts et la ligne portée
01:11par les républicains, il est exclu ce jour des républicains, la campagne sera menée
01:17par une équipe collégiale, symbole de l'unité, de l'enracinement et de la détermination
01:22des républicains. »
01:23Alors Eric Ciotti conteste déjà son éviction, il menace de conséquences pénales, lui qui
01:29a fait fermer les portes du siège des LR à la mi-journée, est-ce qu'il est vraiment
01:32isolé ? On se posera la question un petit peu plus tard, mais Julien Fautran on va vous
01:36retrouver devant ce siège des républicains, vous avez passé la journée au plus près
01:42de ses péripéties, tous les coups étaient vraiment permis aujourd'hui, il y a des permanents
01:48du parti qui ont tenté de saboter aujourd'hui l'initiative d'Eric Ciotti.
01:52« Oui, hier immédiatement après l'annonce sur TF1 au siège, les esprits s'échauffent,
01:56les responsables du web décident de changer tous les codes d'accès aux mails aux différents
02:01réseaux sociaux DLR pour qu'Eric Ciotti ne puisse plus les utiliser, vous imaginez
02:04des tout jeunes qui tiennent tête au président, les appareils photo pour être sûr qu'il
02:10ne puisse pas faire des visuels de communication, ces appareils ont été cachés dans une pièce
02:15fermée à clé.
02:16Eric Ciotti a deux chauffeurs qui se relaient, il y en a un qui a décidé que cette alliance
02:20avec le RN, très peu pour lui, il a d'un coup disparu.
02:24Ce matin, Eric Ciotti ferme la porte du siège, tout le monde dehors, les permanents mis
02:29en télétravail forcé, j'ai pu discuter avec eux, écoutez-les.
02:33« On nous a demandé de sortir, on nous a dit de faire du télétravail.
02:40Là, les portes viennent de se fermer, et donc nous sommes là, et nous allons…
02:47C'est ce type qui se renferme dans son bunker comme Hitler en 1945, voilà.
02:52Symboliquement, ça veut dire quoi ?
02:54Disons qu'on aurait préféré que les portes se ferment pour empêcher Marine Le Pen de
02:57rentrer plutôt que ce soit à nous de sortir.
02:59Là, les bureaux sont vides, il y a des lumières qui sont encore allumées, c'est l'Emmanbrosef
03:042008.
03:05Et ce n'est pas fini, tout à l'heure, puisqu'ils n'ont pas pu faire un bureau
03:08politique au siège.
03:09Les ténors choisissent une autre salle, quelques centaines de mètres plus loin, des participants
03:14racontent qu'il y avait des huissiers à l'entrée, envoyés par Éric Ciotti pour
03:18constater l'irrégularité de ce bureau politique, et qui était en irrégularité.
03:23Éric Ciotti, depuis ces derniers jours, a essayé de convaincre des proches de le suivre.
03:27J'ai appris que Geoffroy Didier faisait partie de ces cibles quand je lui ai posé la question.
03:31Est-ce qu'Éric Ciotti vous a fait des propositions ?
03:35Oui, il m'a fait des propositions, c'est-à-dire qu'il m'a proposé une circonscription en
03:41imaginant que j'allais peut-être rejoindre le Rassemblement National, ce à quoi je l'ai
03:45répondu non.
03:46Qu'est-ce qui lui a pris, Éric Ciotti se demande encore ce soir des élus ? Il y en
03:51a un qui me dit « Imaginez demain, Bardella a besoin d'un ministre de l'Intérieur
03:54qui rassure.
03:55Vous allez prendre un type qui s'est enfermé dans son bureau avec une ceinture de bombe
03:58? » Vous, franchement, vous l'aurez compris, tout depuis hier est une affaire de mise en
04:03scène.
04:04Dernier exemple, quelques minutes après la fin du Bureau Politique, tout à l'heure,
04:07Annie Gennevard entre par la porte principale du parti, celle qui avait été fermée à
04:11double tour ce matin, sur ordre d'Éric Ciotti.
04:13Elle a les clés dans la main, comme au théâtre, elle entre déclarant « C'est ma maison
04:18ici ». Conclusion d'un député sur ses 48 heures délirantes.
04:21On arrête le délire, parce que là, on se croirait à l'hôpital psychiatrique.
04:25C'est incroyable ce qui est en train de se passer.
04:28Juste, Julien, pour être sûr qu'on ait bien compris, il a vraiment passé la journée
04:31enfermé tout seul dans le siège des Républicains ?
04:34C'est ce que m'ont dit des permanents.
04:36J'ai d'autres sources qui m'indiquent qu'il était, en fait, à la question de
04:40l'Assemblée Nationale.
04:41C'est littéralement à 15 mètres du siège.
04:44Incroyable.
04:45Merci beaucoup Julien Fautrat au siège des LR.
04:47Gardez les yeux bien ouverts, on a l'impression que tout peut se passer encore à 19h20 devant
04:53le siège des Républicains.
04:55Votre regard sur ce psychodrame à droite, c'est Dallas là, Tuck Duhal ?
05:02C'est Dallas, c'est assez prévisible, parce que si vous voulez, en faisant ce rassemblement
05:07ou cette alliance avec le Rassemblement National, Eric Ciotti y commet la transgression ultime
05:13de la vie politique.
05:14Ça fait 40 ans, 50 ans que le Rassemblement National est le diable de la vie politique,
05:20est moralement condamné en plus d'être idéologiquement combattu, et que donc ça
05:26ne pouvait pas se passer avec fluidité, sur du velours.
05:32Mais il s'y attendait non, Eric Ciotti ?
05:34Je crois savoir, pour avoir discuté avec des gens très proches de lui, y compris de
05:41son entourage amical, si je puis dire, même pas que politique, qu'il vit la séquence
05:45un peu douloureusement, il trouve ça très dur, mais ce à quoi ses amis lui ont répondu
05:49que c'était assez prévisible, notamment pour les raisons que j'ai exposées avant.
05:53En revanche, moi je trouve que c'est pas à condamner, comme je l'entends, avec ses excès
06:00de critiques, c'est-à-dire que cette alliance, elle n'est pas pour moi si contre nature
06:05que ça.
06:06Elle n'est pas plus contre nature que quand des gens devenaient des piliers de la campagne
06:11d'Emmanuel Macron après avoir été le porte-parole de la campagne Fillon, je pense à Thierry
06:15Solaire en 2017.
06:16Il y avait déjà une proximité idéologique entre l'OM et Eric Ciotti.
06:19Pour moi, ma thèse, mais qu'Edouard Philippe valide lui-même même pas, parce que je l'ai
06:23croisé tout à l'heure, c'est que c'est aussi naturel pour Edouard Philippe de quitter
06:27Les Républicains, où le barycentre idéologique des Républicains s'était déporté sur la
06:31droite, sur une droite beaucoup plus radicale que celle qui a toujours été celle d'Edouard
06:34Philippe, et que donc, il y a une forme de spontanéité et de logique à ce qu'il rejoigne
06:39Emmanuel Macron en 2017, et que, pour moi, Eric Ciotti, non pas rejoigne l'URN, mais
06:44fasse un pacte avec lui, vu l'urgence sécuritaire migratoire.
06:47C'est un coup de poker de la part d'Eric Ciotti, on a quand même l'impression ce
06:50soir qu'il est raté.
06:51Pourquoi ? Parce que les députés LR sont tous réinvestis par le parti, sauf Eric Ciotti
06:57et l'une de ses proches.
06:59Donc, a priori, il n'a pas été suivi Eric Ciotti dans cette affaire, alors même que
07:05Jordan Bardella, hier, nous expliquait qu'il y avait une dizaine de députés qui allaient
07:10le rejoindre.
07:11Député LR, il est raté le coup de poker Jean-Baptiste Gébari ? Ou prudence, il faut
07:16encore attendre ?
07:17C'est J.R.E.Wing qui perd sous Hélène, donc c'est un peu dur.
07:20Au fond, je souscris assez, au-delà du trait d'humour, mais je souscris assez au fait
07:26que c'était assez logique.
07:27Finalement, chez les LR, en tout cas depuis 2017, il y a en gros deux droites un peu irréconciliables.
07:32Celle qui aurait eu vocation à gouverner en 2022 avec Emmanuel Macron s'il avait passé
07:37un contrat de coalition, et celle qui, inexorablement, est tentée par, idéologiquement, des affinités.
07:42Mais là, on est dans un moment de clarification.
07:44C'est devenu indonnable.
07:45Puisqu'il y a eu une décomposition des partis historiquement traditionnels, l'EPS d'un
07:50côté et les LR de droite, il y avait une forme d'impossibilité de maintenir les LR,
07:54en plus d'un petit groupe qui, petit à petit, se délamine dans une forme d'unité.
07:59Et donc, je pense que là, on assiste effectivement à une forme de clarification un peu terminale.
08:02Je ne sais pas ce qu'il restera des LR après ça, mais on aura certainement, de façon
08:06peut-être individuelle, des LR tentées par une forme d'institution...
08:08La droite est en train de vivre ce que le parti socialiste a vécu lorsque Hollande,
08:12Cazeneuve ont été mis de côté avec tout leur courant idéologique.
08:17Là, il y a un peu le phénomène Glucksmann qui essaye, qui ressuscite la sociale-démocratie
08:23un peu traditionnelle.
08:24Mais oui, je crois qu'il y a...
08:26Quand Jean-Luc Mélenchon est parti du PS, pardon, Jean-Luc Mélenchon et Manuel Valls
08:29dans le même parti, ça n'avait aucun sens.
08:31Xavier Bertrand et Éric Chiotti dans le même parti, ça n'a aucun sens.
08:34Pablo, vous l'homme de gauche, est-ce que, pour la première fois de votre vie, vous
08:36êtes d'accord avec Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse et Gérard Larcher ce soir ?
08:39Oui, je suis d'accord avec eux.
08:41Mais au-delà de ça, je vais poursuivre un peu la pensée de ce qui vient d'être
08:46dit.
08:47C'est-à-dire qu'en fait, on assiste aussi à la dernière boursouflure, aux derniers
08:51symptômes de ce qu'avait voulu provoquer Emmanuel Macron en 2017, c'est-à-dire exploser
08:57le cadre gauche-droite.
08:59On a vu en fait l'état du PS qui a commencé à se...
09:03Comme le PS s'est atomisé beaucoup plus rapidement que les Républicains, eux, ils ont commencé
09:10à se reconstruire déjà il y a quelques années pour réussir à faire le score qu'ils
09:14ont fait aux élections européennes.
09:16En revanche, du côté des LR, ils ne savent toujours pas où ils habitent.
09:20On l'a vu sur le vote de texte important, à commencer par les retraites, etc. où ils
09:25n'arrivaient même pas à être d'accord sur ce sujet.
09:27Vous aviez une partie des LR qui s'est abstenue.
09:30Gérard, Eric Chiotti se justifie en disant « je suis pragmatique, on est trop faible
09:33pour peser aujourd'hui ».
09:34Mais sur ce point, il a assez raison.
09:38Mais le problème, à mon avis, est plus profond, il est idéologique.
09:41Qu'est-ce que défend aujourd'hui les LR ? C'est quoi leur projet pour la société ?
09:46Ils n'ont pas réussi à trouver leur place entre le néolibéralisme assumé d'Emmanuel
09:52Macron et l'extrême droite rance et xénophobe de Marine Le Pen.
09:57Est-ce que la base des LR, on sait ce qu'elle pense de ce qu'a fait Chiotti ?
10:00Tuques Dual, vous êtes le spécialiste de la droite ici.
10:02C'est documenté, il y a eu des sondages faits ces dernières années auprès des sympathisants
10:05LR, voire des adhérents LR.
10:07Est-ce que vous souhaiteriez parfois des unions, des alliances entre la droite et le
10:11Rassemblement National ? Et majoritairement, les sondés répondaient oui.
10:15Donc ils peuvent faire une mélangeante droite ?
10:16C'est la volonté d'un des militants.
10:17Il y a un grand journal qui est quand même assez proche de la droite en France qui s'appelle
10:20Le Figaro et qui tous les jours fait un sondage sur son site.
10:23Le sondage d'hier était éloquent ?
10:24Il était éloquent, je crois de mémoire, Julien, qu'il y avait 200 000 personnes qui
10:28ont répondu.
10:29Il y a eu énormément de votes.
10:30Et c'était 55% qui sondaient.
10:3155% en faveur d'une alliance avec le Rassemblement.
10:33Donc il n'a peut-être pas fait n'importe quoi pour ces LR ?
10:35En termes de capital électoral, j'en suis absolument certain.
10:37Ca fait des années que les électeurs LR ne sont pas d'accord avec les hiérarques LR.
10:42Les LR, en fait, c'est d'abord des militants et aujourd'hui, ce ne sont plus des partis
10:46de masse.
10:47Il n'y a plus aucun parti de masse, ni LR, ce n'est pas un parti de masse non plus.
10:51Et donc ce sont les cadres qui décident.
10:52Et aujourd'hui, ce sont les cadres, force est de constater, qui ne sont pas raccords
10:55avec leurs électeurs.
10:56Parce qu'il n'y a un argument que la gauche, hier, Raquel Garrido, dans ce studio, que
11:00Éric Dupond-Moretti, pour la Macronie, il y a encore quelques minutes dans ce studio,
11:05ont déjà saisi.
11:06Vous parliez de proximité idéologique entre Éric Ciotti et le Rassemblement National.
11:09Certes, ils sont d'accord sur la sécurité, sur l'immigration, sur les valeurs, mais
11:13sur l'économie, c'est quand même le jour et la nuit.
11:15Moi, je suis l'auditeur d'Ortel, Julien.
11:17J'ai écouté avec intérêt l'interview de Jordan Bardella, hier matin, sur votre antenne.
11:21Je n'ai pas reconnu le Jordan Bardella d'hier.
11:23Alors justement, j'y viens.
11:25Sur la réforme de la retraite, Éric Ciotti, lui, il voulait 65 ans.
11:28Jordan Bardella, il voulait la mettre de côté, cette réforme de la retraite, en arrivant au pouvoir.
11:32Bon, il est beaucoup plus évasif, maintenant.
11:34Ça veut dire que le RN est en train...
11:37Il est plus qu'évasif.
11:38Il montre qu'il est dans le compromis.
11:41Donc, Éric Ciotti a gagné.
11:42En tout cas, un des gains d'Éric Ciotti, c'est effectivement d'avoir déjà obtenu une forme de compromis.
11:46C'est vrai que c'est pas qu'il est évasif.
11:48Il constate que ses idées ont prospéré sur la sécurité et l'immigration.
11:51Il voit bien que la proposition FN-RN fait peur au monde économique.
11:55Et donc, il veut faire l'UMP.
11:57Et Jordan Bardella, il se recentrise.
11:59C'est extrêmement dangereux électoralement parlant.
12:01Quand on a beaucoup...
12:02Et d'ailleurs, c'est l'argument qui est ébranli par le RN depuis dimanche soir.
12:06Regardez, on a attiré les électeurs qui ont du mal à remplir leur frigo à la fin du mois.
12:10Ces électeurs-là, ils sont pas franchement pour la retraite à 65 ans.
12:13Effectivement, il est gêné aux entournures.
12:15Et il a eu, entre guillemets, la chance d'avoir Éric Zemmour,
12:18qui est venu, finalement, dans le mode de se recentrer.
12:20Donc, il a eu sa propre extrême droite.
12:22Donc, évidemment, maintenant, Bardella, il va être face à ses contradictions, à ses hésitations.
12:25Et il doit gérer son capital électoral pendant...
12:27Pablo, le mot de la fin rapide sur ce sujet.
12:29Quand vous regardez les différents endroits dans le monde où, ces dernières années,
12:32l'extrême droite a réussi à prendre le pouvoir,
12:34que ce soit la Hongrie, l'Italie, l'Argentine ou le Brésil,
12:38à chaque fois, à chaque fois,
12:40elle a eu besoin d'un coup de pouce, à la fin, de la droite traditionnelle.
12:44Qui a dit, OK, allez voter Ravier Millehi.
12:46OK, allez voter Bolsonaro.
12:48OK, allez voter Orban, qui venait de cette droite traditionnelle.
12:51Et Mélanie, c'est exactement la même chose.
12:53Et donc là, Marion Maréchal, Jordan Bardella,
12:56en fait, ils sont en train de faire exactement la même chose.
12:58Ils sont en train d'aller chercher la droite pour réussir,
13:00pour que ça puisse leur permettre d'accéder au pouvoir,
13:03comme dans tous les autres pays.
13:04Et Geert Wilders, d'ailleurs, en Hollande, il a ce problème-là.
13:07C'est-à-dire que, lui, il n'a pas, pour l'instant, la droite
13:09qui lui donne le dernier petit coup de pouce pour arriver au pouvoir.
13:12Allez, Pablo Piovivien, Tuck Duhaldeni, Jean-Baptiste Gébari,
13:14vous restez en studio.
13:15Vous allez noter sur 20, maintenant, la prestation d'Emmanuel Macron
13:18après sa conférence de presse à la mi-journée.
13:20A tout de suite.
13:21Julien Célier. Cyprien Cyny.
13:23RTL Bonsoir.