• il y a 4 mois
Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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Transcription
00:00J'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire, par le vote.
00:08Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale.
00:12Il était 21h hier soir quand le chef de l'État a pris la parole et a donc lancé ce pavé au visage des Français.
00:18La dissolution n'a pas réagi. Vous le voyez de la même manière au RN et au QG de Renaissance.
00:22Joie d'un côté, champagne contre sidération de l'autre.
00:27Coup de poker ou terrible erreur du chef de l'État.
00:30On va discuter de ça notamment ce matin.
00:32Jean-Christophe Gallen, bonsoir. Je suis ravi de vous accueillir sur ce plateau.
00:35Tatiana Ardabarzak et là Yoann Usahi aussi.
00:38Le RN est arrivé en tête dans 93% des communes.
00:4293% des communes et se dit prêt à gouverner.
00:45C'est ce qu'a répété aujourd'hui Jordan Bardella.
00:48Le RN arriverait en tête du premier sondage pour les législatives que vous donne CNews ce soir que vous allez découvrir.
00:53CNews Europe 1 et le JDD d'ailleurs.
00:55Si les législatives avaient lieu dimanche, voici le résultat.
00:59Vous seriez 33% à voter pour un candidat du RN.
01:0423% pour un candidat de la NUPES.
01:0618% pour un candidat de la majorité présidentielle.
01:09On va y revenir.
01:11Pour arriver à matin, Jordan Bardella doit nouer des alliances.
01:13Cet après-midi, il a rencontré Marion Maréchal.
01:15Il discute avec des personnalités du LR.
01:17Prise de parole tout à l'heure en direct sur CNews.
01:22Le Rassemblement national sera prêt.
01:24Non seulement pour les deux tours de ces élections anticipées.
01:26Mais si demain les Français le décidaient, nous serions prêts à assumer notre responsabilité.
01:31Et moi, je serai à titre personnel évidemment prêt et disposé à assumer la mienne.
01:35Rien n'a été acté.
01:36Pour l'instant, ce sont des discussions.
01:38J'ai eu également un certain nombre de discussions avec des cadres des Républicains.
01:42À qui je souhaite aussi tendre la main.
01:45Parce que je crois qu'il est peut-être difficile de gagner seul.
01:50Et que nous avons besoin aussi de faire ce rassemblement.
01:52Les Français nous ont mandatés hier pour bâtir l'alternance.
01:56Alors il est clair que dans le cadre d'une cohabitation,
01:58les leviers ne sont pas ceux qui nous seraient permis dans le cadre d'une élection présidentielle.
02:03Mais je crois que compte tenu de l'urgence de la situation,
02:05non seulement nos électeurs doivent rester mobilisés.
02:08Mais les patriotes sincères aujourd'hui dans le pays d'où qu'ils viennent de droite comme de gauche
02:13doivent avoir conscience que cette échéance et cette opportunité est absolument historique.
02:20On va essayer de décrypter.
02:21Il faut 289 sièges pour avoir la majorité à l'Assemblée.
02:26Et là aujourd'hui, d'après les premières projections et nos premiers sondages,
02:30on est autour de 230-250 sièges.
02:32Donc, résultat, feu noué des alliances.
02:34On n'est pas obligé d'avoir une majorité absolue pour former un gouvernement.
02:37Regardez ce qui s'est passé depuis 2022.
02:39Les gouvernements d'Emmanuel Macron ont été formés avec une majorité relative.
02:44Alors néanmoins, il est évident qu'aujourd'hui...
02:46C'est compliqué. Combien de 49-3 pour arriver à gouverner ?
02:4923, non ? C'est ça ?
02:51C'est très compliqué. C'est bien pour ça que Jordan Bardella et Marine Le Pen
02:54s'appliquent à essayer de bâtir la coalition la plus large possible
02:58en se tournant du côté des Républicains,
03:00puisque Éric Ciotti est en train maintenant de tester l'ensemble des députés de son parti
03:05pour savoir s'ils sont prêts ou non à travailler avec le Rassemblement national.
03:08Un certain nombre disent oui.
03:10Donc, il y aura probablement cette force d'appui que seront une partie des Républicains,
03:15que sera une partie des Républicains,
03:17qui viendra donc compléter probablement les rangs du Rassemblement national
03:21en gardant leur indépendance.
03:23Marine Le Pen a parlé ce soir des Républicains.
03:25La première chose, là où il y avait des Républicains sortant,
03:29à priori qui se représentaient, il n'y aura pas de candidats RN.
03:31À condition qu'ils s'engagent à travailler avec...
03:33Bien sûr. Évidemment. On n'y est pas encore, d'ailleurs.
03:37Il y a un petit deal encore à passer.
03:39Oui. En gros même, j'ai envie de vous dire.
03:41Elle a bien précisé à condition... Il y a un pacte de non-agression.
03:44C'est ce qu'elle a précisé.
03:46Par ailleurs, il y a aussi des discussions, vous l'avez vu cet après-midi,
03:48avec Marie-Maréchal.
03:50Et pas que Marie-Maréchal, parce que le souhait, c'est aussi qu'elle élargisse.
03:53C'est-à-dire qu'elle discute aussi avec Nicolas Dupont-Aignan
03:55et avec d'autres cas, justement, les Républicains.
03:57Donc, l'idée, évidemment, c'est d'agir des deux côtés.
04:02Cela dit, c'est vrai que, comme disait Johan,
04:05ce n'est pas grave qu'il n'y ait pas de majorité absolue.
04:07C'est sûr que ça libère les mains.
04:09Ça serait plus compliqué sans majorité absolue, bien évidemment.
04:12Il se passe quoi sans majorité absolue ?
04:14Il se passe quoi sans majorité absolue ?
04:16Il se passe le cirque qu'on a déjà connu.
04:18C'est bien pour ça qu'il faut qu'ils nouent des alliances.
04:20C'est bien pour ça qu'ils essayent de s'assurer
04:22d'avoir des alliances les plus larges possibles
04:24pour pouvoir avoir les mains libres.
04:26Il y a deux niveaux d'accord potentiels.
04:28Il y a un premier qui est celui d'un scrutin à deux tours.
04:30Il faut se rappeler quand même que le RN n'aura pas de difficulté
04:32à arriver au deuxième tour.
04:34Mais malgré tout, pour gagner la deux tours,
04:36il faut à ce moment-là, il a besoin d'allier du deuxième tour.
04:38Donc ça, c'est l'accord électoral.
04:40Et on voit que ça est là, ça discute.
04:42Johan le disait, ça discute localement
04:44parce que ça va être certainement de cet état d'esprit.
04:46Et puis ça discute de manière plus nationale
04:48sur un symbole qui est Marion Maréchal.
04:50Et là, on essaie finalement d'en finir
04:52avec une partie de reconquête.
04:54Après, il y a l'accord de gouvernement potentiel
04:56parce que l'accord de gouvernement,
04:58c'est l'hypothèse évidente
05:00de majorité absolue et compliqué à atteindre.
05:02Même ce qui avait été porté et testé
05:04je dirais au mois de novembre-décembre
05:06montrait que ça pouvait exister
05:08déjà à ce moment-là,
05:10une majorité absolue pour l'ORN.
05:12Mais c'était quand même quelque chose qui se situait
05:14plutôt dans un exploit électoral
05:16alors que là, on va se situer dans quelque chose
05:18un peu intermédiaire.
05:20Ce qui veut dire que l'accord de gouvernement, c'est quoi ?
05:22C'est déjà se situer dans quelque chose qui est différent.
05:24C'est-à-dire que pour le coup, est-ce que c'est pour trois mois ?
05:26Est-ce que c'est pour six mois ?
05:28Et on doit le faire en trois semaines.
05:30C'est-à-dire que pour le coup, c'est très différent de ce qui se fait d'habitude.
05:32Là, ils ont peu de temps et donc il faut nouer
05:34une capacité d'accord de gouvernement.
05:36Pour le coup, ça va être éventuellement les Républicains.
05:38Et donc du coup, les deux se touchent
05:40puisque on a...
05:42Je te fous la paix en gros sur la circonscription
05:44où tu es fort, mais pour le coup,
05:46lorsqu'il s'agira de former un gouvernement,
05:48on ne s'oubliera pas et on sera présents ensemble.
05:50Les deux niveaux sont importants.
05:52On écoute Marine Le Pen qui a dit
05:54de sa volonté de sortir d'une politique toxique pour les Français.
05:56Je vous redonne le micro.
05:58Ils ont lancé un signal clair.
06:00Ils ont dit
06:02nous souhaitons que l'on change de direction.
06:04Eh bien, nous leur disons
06:06chiche, nous sommes prêts à le faire.
06:08Nous allons le faire avec enthousiasme
06:10et nous allons le faire avec soulagement
06:12parce que je pense qu'on fait gagner ainsi
06:14trois ans au pays
06:16et on sort
06:18de politiques qui sont
06:20évidemment toxiques pour les Français,
06:22toxiques pour notre pays
06:24et qui sont aujourd'hui clairement rejetées.
06:26Donc voilà, et donc pour le faire,
06:28les LR.
06:30Plus qu'une variable d'ajustement.
06:32Les LR.
06:34Il y a plusieurs dizaines de députés des Républicains
06:36qui, me semble-t-il, seront prêts...
06:38Sont-ils d'accord entre eux ?
06:40On a déjà vu une situation un peu étrange avec les Républicains.
06:42C'est qu'un Républicain plus un Républicain,
06:44ça fait trois avis.
06:46Non mais là, ça sera une décision personnelle.
06:48Ça ne sera pas une décision collective.
06:50L'ensemble du groupe ne va pas se comporter
06:52de la même manière.
06:54Une partie ira du côté du Rassemblement National,
06:56une autre partie ira du côté d'Emmanuel Macron.
06:58La question est de savoir si la partie
07:00du côté du RN sera suffisante
07:02pour compléter et être une force d'appui
07:04pour obtenir la majorité.
07:06Peut-être qu'il y aura une partie qui voudra rester toute seule,
07:08qui ne fera rien.
07:10Le groupe va forcément s'under en deux.
07:12Les enjeux sont tels.
07:14Les Républicains sont face à un dilemme.
07:16Mais il y aura aussi, probablement,
07:18si c'est le cas, un accord de gouvernement.
07:20Et des députés sont aujourd'hui prêts
07:22à aller au gouvernement.
07:24Vous proposez à Eric Ciotti.
07:26C'est ce qui se dit en ce moment, j'en suis convaincu.
07:28Il y va.
07:30Il sera sans doute ministre de l'Intérieur.
07:32Ce n'est pas du tout impossible.
07:34Je crois qu'il essaie de diler ça, Eric Ciotti.
07:36On assiste à la poursuite de la fracturation,
07:38cela dit, des Républicains.
07:40Une partie des troupes va affluer vers le RN.
07:42Une autre vers la Macronie.
07:44Il va rester quoi des Républicains ?
07:46Florence Portelli, vice-présidente des RN,
07:48explique aujourd'hui que pas d'alliance
07:50ni avec Macron ni avec le RN.
07:52Quid de cette frange-là aussi des Républicains ?
07:54Et dernière chose,
07:56on parle par exemple à David Lissnard,
07:58qui est maire de Cannes,
08:00qui lui propose carrément de présenter
08:02577 candidats de son propre parti,
08:04petit parti, au sein des Républicains.
08:06On voit bien là quand même
08:08qu'à nouveau, on a 50 nuances des Républicains.
08:1050 nuances des Républicains ?
08:12C'est tout le dilemme des Républicains
08:14qui ont davantage de personnalités
08:16qui se pensent présidentielles
08:18quasiment que troupes aujourd'hui.
08:20Si on fait le lien entre M. Édouard Philippe
08:22qui est parti déjà depuis un certain temps
08:24mais qui finalement aujourd'hui se situe
08:26dans une zone compliquée pour le coup au Havre,
08:28il est un peu isolé.
08:30Il doit chercher un nouveau point d'appui.
08:32Et puis de l'autre côté, on a Laurent Wauquiez
08:34dont on n'entend plus rien,
08:36sauf qu'on a lu un tweet hier.
08:38Au milieu, il y a Mme Pécresse,
08:40il y a M. Bertrand, il y a beaucoup,
08:42beaucoup de monde, M. Lissnard,
08:44surtout beaucoup d'invités.
08:46Mais la réalité, c'est que c'est peut-être
08:48Éric Ciotti qui cette fois tient une partie des clés.
08:50D'abord, il doit faire attention lui-même
08:52au siège. Il va falloir négocier certainement.
08:54Ça ne se fera pas autrement parce que les scores
08:56du RN sont impressionnants dans la ville de Nice
08:58et au-delà dans l'ensemble du Sud.
09:00Et puis, on sent bien
09:02qu'il avait très envie de ça il y a déjà quelques mois,
09:04qu'il a mangé son chapeau,
09:06que quelque part,
09:08c'est un moment qui est imposé par le président de la République
09:10mais que ce moment, finalement, il faut le saisir.
09:12S'ils ne le saisissent pas là,
09:14ce n'est pas avec un bateau qui coule de l'autre côté
09:16qu'ils vont pouvoir se sauver, même en restant isolés,
09:18tous seuls dans leur coin.
09:20Ils étaient prêts, dans leur tête,
09:22pour la présidentielle. Arrivent les législatives.
09:24Ce n'était pas prévu et il y a une chose
09:26qu'il faut qu'ils sauvent chacun, c'est leur siège.
09:28Et puis, les partis doivent en avoir
09:30le plus possible parce que c'est le nerf de la guerre financière.
09:32Il faut le dire encore.
09:34Marion Maréchal,
09:36elle est pour, semble-t-il,
09:38une coalition des droites, en tout cas,
09:40une coalition avec le RN, ce qui n'est pas la ligne d'ailleurs
09:42d'Éric Zemmour.
09:44On va l'écouter parce qu'elle était
09:46d'abord, tout à l'heure,
09:48on va commencer par ce son, je crois,
09:50tout à l'heure, à la sortie
09:52de la conférence de presse.
09:54De la rencontre, plutôt, avec le RN.
09:56Avec Marine Le Pen.
10:00Je prends acte de ce cadre.
10:02Maintenant, il est temps d'aller en discuter
10:04avec Eric Zemmour
10:06puisqu'il y a maintenant un choix
10:08qui s'offre à moi.
10:10Celui de
10:12trouver les moyens
10:14de faire intégrer
10:16les idées de reconquête à ce rassemblement
10:18dans le cadre des conditions posées
10:20par le RN.
10:22Ou alors, se contenter
10:24de laisser reconquête
10:26partir seule. J'ai le souhait
10:28ardent que nous puissions trouver
10:30le moyen de nous rassembler
10:32et donc de faire participer
10:34ces idées de reconquête à ce rassemblement.
10:36Ce qui est intéressant avec
10:38Marion Maréchal, c'est qu'elle et
10:40Eric Zemmour ne sont pas du tout d'accord.
10:42Mais pas du tout. Il faut mettre cette séquence-là
10:44à côté
10:46de celle qui s'est déroulée
10:48hier soir.
10:50Elle prend la parole.
10:52Elle n'était pas
10:54depuis très longtemps au QG, visiblement,
10:56ou à l'endroit où avait lieu
10:58le rassemblement de reconquête
11:00hier soir. Elle prend la parole.
11:02Elle part très vite après. Elle va dîner toute seule
11:04avec ses amis dans un restaurant.
11:06Et vous allez voir,
11:08regardez bien la tête que fait Eric Zemmour
11:10lorsqu'elle fait cette déclaration
11:12maintenant due au Rassemblement National.
11:16J'ai toujours distingué dans cette élection
11:18les adversaires des concurrents
11:20et refusé de concentrer
11:22mes attaques sur le Rassemblement National.
11:24Applaudissements
11:26Applaudissements
11:28Applaudissements
11:30Applaudissements
11:32Alors, puisque
11:34c'est dorénavant notre objectif pour réussir
11:36les élections législatives dans quelques semaines,
11:38je suis prête à rencontrer dans les jours
11:40qui viennent Marine Le Pen et Jordan Bardella,
11:42Eric Ciotti et Nicolas Dupont-Aignan pour travailler ensemble
11:44à l'alternative que notre pays
11:46exige.
11:48Voilà, on a Nicolas B et Guillaume Pelletier qui applaudissent
11:50et Eric Zemmour qui mange son chapeau.
11:52Ce que j'allais vous dire, Eric Zemmour est maintenant très isolé
11:54au sein de son propre parti. C'est la guerre
11:56avec Marion Maréchal. Lisons les choses clairement.
11:58C'est viscéral.
12:00Ils ne peuvent plus se voir.
12:02Marion Maréchal va quitter Reconquête.
12:04J'en suis persuadé. Il n'y a plus de suspense.
12:06Elle va revenir dans le giron du Rassemblement National
12:08dans sa carte, mais elle sera
12:10dans la plateforme politique du Rassemblement National.
12:12D'ailleurs, Jordan Bardella,
12:14elle a dit, Marine Le Pen
12:16et Jordan Bardella détestent aussi
12:18Eric Zemmour. Ils ne peuvent pas se voir.
12:20Ils ne s'entendent absolument pas. Eric Zemmour
12:22a mené une bataille féroce contre
12:24le Rassemblement National. Il y a des rancœurs
12:26dues à la dernière élection présidentielle.
12:28Jordan Bardella a dit tout à l'heure
12:30devant le QG du RN
12:32qu'on ne travaillera pas avec Eric Zemmour.
12:34Il ne peut pas y avoir d'alliance avec
12:36Eric Zemmour. Donc, tant qu'Eric
12:38Zemmour sera à la tête de Reconquête,
12:40il n'y aura pas d'accord entre ces deux formations
12:42politiques. Si Marion Maréchal
12:44revient du côté du Rassemblement National,
12:46ils espèrent attirer avec
12:48elle ses électeurs, mais sans accord
12:50de parti. Oui, entre les lignes,
12:52dans cette déclaration, on a la signature
12:54de la fin
12:56de leur association électorale
12:58pour le coup, c'est-à-dire celle qui n'a pas marché.
13:00Vous avez raison. Elle a marché, si, parce que
13:02même Sarah Knafau est
13:04élue, il y a eu quelques élus.
13:06Donc, ça, c'est plutôt une bonne chose. Mais la réalité, c'est qu'il y a
13:08un départ qui est déjà annoncé, et un départ
13:10qui n'est pas rien en France, parce que
13:12c'est cette famille qui se recompose.
13:14On a eu des images qui ont été postées
13:16sur des événements familiaux.
13:18On a eu le début de la narration, de ce
13:20retour dans l'univers
13:22normal. Nicolas B, derrière, on sent que c'est
13:24un peu entre les deux, mais c'est un de ceux qui applaudit.
13:26Il est là, alors qu'on fait
13:28la tête de l'autre côté. Il aura du mal à revenir, lui, pour le coup.
13:30Parce que Nicolas B, c'est déjà qu'il ne reviendra pas.
13:32Donc, il y a un sas qui est pour lui
13:34incompatible.
13:36Maintenant, c'est un enjeu aussi européen.
13:38C'est-à-dire que le retour de
13:40Marion Maréchal, ce n'est pas quelque chose
13:42qui se situe uniquement dans l'univers français.
13:44Il y a quelque chose qui se discute, en ce moment, dans ces
13:46droites-là, au niveau européen.
13:48Parce que les deux groupes qui, aujourd'hui, sont
13:50au Parlement européen ne vont servir quasiment
13:52à rien s'ils restent dans cette position.
13:54Et il y a beaucoup de conversations pour tenter de changer
13:56ça et devenir le troisième groupe
13:58potentiel du Parlement européen. Donc, ça veut dire quoi ?
14:00Ça veut dire qu'il faut que les Italiens, en particulier
14:02l'Italienne Mélanie
14:04et la Française Le Pen, qui ne s'aiment pas trop
14:06jusqu'à aujourd'hui, mais qui se parlent,
14:08essayent de le faire. Alors, ce n'est pas une garantie avec Marion Maréchal
14:10qui est plutôt proche de M. Salvini,
14:12mais qui, pour le coup, pourrait jouer
14:14l'hémicycle 2016.
14:15C'est intéressant que vous ramenez ça à l'Europe.
14:17Parce qu'on a presque oublié que c'était une élection européenne.
14:19Et que Marion Maréchal est élue
14:21et l'unité européenne reconquête.
14:23Mais elle n'est pas obligée de rester sous cette manière reconquête.
14:25Je vais quand même nuancer ce que vous venez de dire.
14:27Parce qu'il se trouve que Marion Maréchal
14:29s'est empressée de féliciter, justement,
14:31le score de Georgia Mélanie dans les années 2004.
14:33Elle a rencontré la semaine dernière.
14:35Et donc, c'est aussi, vous avez raison, un atout.
14:37Parce que c'est justement l'union
14:39de ces deux extrêmes droites au Parlement européen
14:41qui ferait, du coup, un groupe extrêmement puissant.
14:43Ce qui n'est pas du tout, aujourd'hui, acquis.
14:45Voilà. Avec les noms inscrits en plus.
14:47Donc, ils sont même proches. Avec les noms inscrits de Dr Orban.
14:49Et donc, c'est vrai que ça,
14:51on sait que Marine Le Pen a essayé de faire du pied
14:53à Georgia Mélanie, qui n'est pas forcément
14:55en odeur de sainté, pardon, chez elle.
14:57Et donc, c'est vrai que Marion Maréchal peut être
14:59ce lien entre ces deux groupes.
15:01Et peut permettre, justement, une union
15:03au sein du Parlement européen.
15:05Avant de parler de la réunion de la gauche,
15:07là aussi, c'est un poème, c'est une poésie,
15:09comme à droite.
15:11Vous donnez quelques chiffres. D'abord, c'est dans l'Aisne
15:13que le RN a fait son plus gros score.
15:1555% des voix.
15:17Et puis, un résultat qui me semble intéressant.
15:19Le vote bordelat à Crépole.
15:21Tout le monde se souvient de ce qui s'était passé à Crépole.
15:23Vous regardez, 45,74%.
15:25Très, très, très largement
15:27devant sa principale adversaire.
15:29C'était Valérie Hayé,
15:31qui arrive en deuxième position.
15:33Et Manon Aubry obtient un peu moins de 6%.
15:35Ah oui.
15:37On a le résultat concret.
15:39Je pense qu'on peut faire un tour.
15:41Si vous faites un tour de France, si vous voulez,
15:43de ces résultats, c'est assez intéressant parce que
15:45certes, il y a des enclaves,
15:47on va le dire comme ça, qui sont des enclaves urbaines.
15:49Mais encore, il en reste peu.
15:51Alors évidemment, il y a Paris, qui est très différent.
15:53On est mis depuis un endroit où on n'a pas du tout ce résultat-là.
15:55Il y a Rennes, il y a Nantes.
15:57Il y a encore Toulouse.
15:59Il y a un Bordeaux.
16:01Et puis, petit à petit, c'est en train de glisser.
16:03Pas forcément de la même manière, mais je parlais de Nice tout à l'heure.
16:05À Marseille, c'est un peu historique, mais c'est là.
16:07Même Lyon étant dans quelque chose
16:09qui est un peu plus équilibré.
16:11Et puis après, il y a même des choses qui sont intéressantes.
16:13Vous avez un affaissement des forces classiques.
16:15Il y a une montée de LFI et du RL en même temps.
16:17Je pense à Saint-Etienne.
16:19Il y a Montferrand.
16:21Il y a beaucoup de choses qui sont en train de se passer.
16:23Ou il y a eu des événements parfois.
16:25On voit cette petite carte.
16:27Lille et Strasbourg.
16:29Manon Aubry est arrivée en tête.
16:31Jordan Bardella est arrivée en tête à Marseille et Nice.
16:33Bordeaux, c'est Glucksmann,
16:35ainsi que Rennes.
16:37Lyon est aussi Paris.
16:39Mais c'est intéressant parce qu'il y a en effet
16:41les bastions historiques, si je veux dire,
16:43en termes de géographie électorale, c'est-à-dire le Grand Est
16:45et le pourtour méiterrien.
16:47Il y a une énorme percée en Bretagne.
16:49Là, c'est vraiment très symbolique pour la Macronie.
16:51Cet échec, cette déroute en Bretagne
16:53pour Emmanuel Macron est terrifiant
16:55parce qu'il y a un score extrêmement important
16:57dans les quatre départements du RN.
16:59Ça, c'est quand même stupéfiant.
17:01Autre chose, à Paris,
17:03percée très importante du RN dans certains arrondissements
17:05alors qu'on sait que Paris n'était pas du tout
17:07normalement un vote RN,
17:09notamment dans le 16e, mais aussi par exemple dans le 15e.
17:11C'est vrai qu'en termes de géographie électorale,
17:13je ne parle même pas de sociologie
17:15parce que là aussi,
17:17il y a des choses très intéressantes qui se passent
17:19dans les nouveaux électeurs du RN
17:21qui vraiment élargissent la base électorale.
17:23En termes de géographie électorale,
17:25là, il y a une percée tout à fait significative
17:27et dans certains endroits, c'est un changement radical
17:29d'ailleurs de vote même.
17:31C'est incroyable.
17:35Ça marque bien d'abord la rupture
17:37qu'il y a entre les grandes métropoles
17:39et puis la ruralité.
17:41Là, la fracture est extrêmement claire
17:43qui est considérable entre la région
17:45de l'Île-de-France et Paris.
17:47Paris et le reste de la France.
17:49Paris, quand même,
17:51on a beaucoup voté pour
17:53la gauche, notamment quand même à Paris.
17:55La gauche qui est en tête.
17:57Ça marque une rupture quand même
17:59avec tout le reste du pays.
18:01Je vous rappelle que quand même, Paris,
18:03c'est l'endroit où on prend des décisions,
18:05c'est l'endroit où l'opinion se fait en règle générale.
18:07C'est vrai que les décisions politiques, elles sont prises ici.
18:09Les grands médias sont ici.
18:11Si je peux me permettre,
18:13Paris, Nathalie Loiseau avait fait carton plein
18:15aux dernières européennes à Paris.
18:17Aujourd'hui, Raphaël Glucksmann est tenté, je crois,
18:19dans dix arrondissements.
18:21Dans deux arrondissements en tête.
18:23Des résultats pour terminer.
18:25Celui des Français de l'étranger
18:27et d'Israël en particulier.
18:29Eric Zemmour arrive en tête, au moins dans une ville.
18:31C'est Tel Aviv.
18:33Enfin, Eric Zemmour, non.
18:35Reconquête, arrive en tête quasiment
18:37avec un peu plus de 46%
18:39devant François-Xavier Bellamy
18:41et à Jérusalem.
18:43Alors là, c'est la proportion inverse.
18:45Jérusalem, je crois que c'est
18:47François-Xavier Bellamy
18:49qui arrive devant Marion Maréchal.
18:51On ne sauve pas de la République avec des antisémites.
18:53Message de l'UEJF,
18:55l'Union des étudiants juifs de France, cet après-midi.
18:57Peut-être qu'on a l'image
18:59à l'heure où allait se tenir
19:01une réunion de la gauche.
19:03Voilà, Samuel Lejoyeux
19:05et des membres de l'UEJF
19:07qui sont venus devant le siège
19:09des Verts, me semble-t-il, pour porter
19:11ces pancartes et rappeler une chose
19:13essentielle, c'est que quand même
19:15la campagne de Halafi s'est faite sur l'antisémitisme.
19:17Leur souhait, c'est qu'il n'y ait pas
19:19d'union des gauches, qu'il n'y ait pas de
19:21nuppes à nouveau, parce que leur souhait, c'est que Halafi
19:23ne s'allie pas aux autres
19:25parties de gauche. Cela dit, c'est intéressant parce que
19:27les scores que vous citiez, on le sait
19:29que les Français de l'étranger ont voté
19:31de façon importante pour Eric Zemmour.
19:33On sait aussi que beaucoup de juifs
19:35ont voté aussi pour le RN, ce qui est tout à fait
19:37nouveau, il faut bien dire, c'est aussi
19:39un fait politique
19:41majeur. Et puis, François-Xavier Bellamy
19:43avec ses prises de position qui ont été très appréciées
19:45au moment de Sciences Po, a aussi
19:47remporté
19:49là des voix, et on le voit
19:51d'ailleurs notamment quand on regarde la sociologie même électorale
19:53à Paris dans le XVIe, par exemple.
19:55Donc, c'est vrai que là, quand on voit ce qui
19:57se passe avec cette alliance possible, cette
19:59renaissance, si j'ose dire, de la nupes, ou ce
20:01front populaire, chacun l'appellera comme il le souhaite,
20:03certains ont la crainte
20:05de prises de position qui s'aligneraient sur
20:07celles de la France insoumise.
20:09Vous avez raison quand même de dire à un moment donné que
20:11l'LFI a fait sa progression
20:13des dernières semaines
20:15sur l'utilisation de Gaza
20:17et notamment de sa stratégie
20:19anti-israélienne très présente, ils ont pris
20:21un point, un point et demi quand même, ce qui
20:23n'est pas rien, parce qu'il arrive à quelque chose, et je pense qu'il y a
20:25un score qui est intéressant.
20:27Un point et demi dans les sondages, mais en réalité, ils ont pris plus que ça.
20:29Beaucoup plus, et en réalité, c'est que si vous voyez...
20:31Combien ? 5 au début ?
20:33Les primo-votants, c'est-à-dire ceux qui ont entre 18 et
20:3524 ans aujourd'hui, les deux parties
20:37qui sont en tête, le premier c'est l'ERN,
20:39mais tout de suite après c'est l'LFI, donc la performance
20:41dans les... ça c'est le moteur pour demain
20:43de ces partis politiques malgré tout.
20:45Les retraités, c'est intéressant de voir qu'ils ont voté
20:47pour l'ERN pour la première fois, mais ceux-là
20:49ils s'en vont. Ceux qui sont présents
20:51et qui vont faire la politique de demain, et donc ceux
20:53qui sont mobilisés, certains sont déjà à la place de la République
20:55encore ce soir, j'y étais il n'y a pas longtemps,
20:57et bien ils se sont partagés entre les deux.
20:59Et ça c'est assez intéressant
21:01parce que finalement, cette position
21:03de lfi finalement, qui était très
21:05transgressive, extrêmement
21:07orientée, leur a
21:09permis malgré tout de sauver les meubles
21:11et même de progresser.
21:12On va parler évidemment du retour
21:14ou pas de la NUPES, je peux vous dire que ce soir
21:16M. Glucksmann était sur
21:18France Télévisions, il a dit
21:20pas de NUPES, pas de Mélenchon.
21:22Il a proposé un Premier ministre aussi.
21:24Mais c'est pas l'avis de M. Ford.
21:26C'est pas l'avis de M. Ford semble-t-il, qui lui
21:28était à La Réunion, qui ne savait pas qu'il y avait
21:30M. Mélenchon. On a toutes ces séquences dans notre
21:32besace du meilleur de l'info, mais comme il est
21:34presque 21h30, je salue
21:36Simon Lille. Ça fait longtemps, Simon, ça me fait plaisir
21:38de vous revoir.
21:39Et c'est un plaisir partagé, cher Olivier.
21:41Bonsoir à tous, chers téléspectateurs.
21:43Une enquête a été ouverte après la disparition inquiétante
21:45d'un CRS de 25 ans. Pierre Michel
21:47n'a plus donné signe de vie depuis le 6 juin
21:49dernier, alors qu'il se trouvait à Grenoble.
21:51Si vous avez des informations, bien sûr,
21:53contactez l'hôtel de police de la ville.
21:55À Paris, une boutique
21:57Chanel a été braquée à la voiture
21:59Bélier. Les faits se sont déroulés vers 5h ce
22:01matin, avenue Montaigne, dans le 8e arrondissement
22:03de la capitale. Les malfaiteurs
22:05sont toujours activement recherchés, et selon les
22:07tous premiers éléments de cette enquête,
22:09le préjudice a été évalué entre
22:116 et 10 millions d'euros.
22:13Et puis, Anthony Blinken, de retour
22:15au Proche-Orient. En Égypte, le secrétaire d'État
22:17américain a appelé les pays de la région à faire
22:19pression sur le Hamas, pour bien sûr
22:21obtenir un cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne.
22:23Anthony Blinken, qui a entamé
22:25aujourd'hui sa 8e visite au Proche-Orient
22:27depuis le 7 octobre, il se rendra
22:29ensuite en Israël pour un entretien avec
22:31le Premier ministre israélien Benhamin Netanyahou Elvi.
22:33Merci beaucoup.
22:35Conférence de presse demain, non pas d'Anthony
22:37Blinken, mais d'Emmanuel Macron
22:39dans l'après-midi.
22:41Exercice qu'il n'a pas fait depuis
22:43Noël.
22:45Il y avait eu
22:47une très longue période sans conférence de presse,
22:49mais je pense que les journalistes ont
22:51beaucoup de choses à lui demander.
22:53Et à commencer par, pourquoi cette
22:55dissolution ?
22:57Vous lui poserez la question.
22:59On lui posera la question, naturellement.
23:01Évidemment, le président va s'engager pleinement
23:03dans cette campagne.
23:05Il a le droit, temps de parole, tout ça ?
23:07Naturellement, il a le droit.
23:09Il va le faire, mais moi je note
23:11quand même que depuis dimanche soir,
23:13Gabriel Attal a complètement disparu.
23:15Il est absent, on ne l'a jamais vu
23:17depuis dimanche soir. Ça ne lui ressemble pas
23:19du tout. Il va prendre la parole aussi.
23:21On l'a dit ce soir,
23:23le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
23:25il va prendre la parole.
23:27Il ne prendra pas la parole demain, puisque demain sera le temps du président,
23:29donc il ne s'exprimera pas avant au moins mercredi.
23:31Il n'y a plus de questions au gouvernement ?
23:33Bien sûr que non, c'est terminé.
23:35Le Parlement a cessé de travailler,
23:37mais il n'y a plus de députés.
23:39Au moment où on se parle, il n'y a plus de députés.
23:41Au moment où on s'en parle, il n'y a plus de députés.
23:43Il n'y a que des anciens députés.
23:45Il y a un groupe des anciens députés qui vit toujours.
23:47Les autres assistants parlementaires
23:49sont partis, et il y a un groupe des anciens députés
23:51qui vit toujours à l'Assemblée nationale.
23:53C'est le seul.
23:55Le retour de la NUPES à toute allure.
23:57Jean-Luc Mélenchon, le premier, l'urgence, l'union,
23:59forte, claire, a-t-il écrit sur X.
24:01Jean-Luc Mélenchon, qu'on a aperçu
24:03dans la journée.
24:05Ensuite,
24:07s'il y a eu une réunion
24:09avec le PS,
24:11le PCF et les Verts,
24:13ça devait être sans LFI.
24:15LFI est venu, c'est ça ?
24:17Oui, il y avait Manuel Bompard et Mathilde Panot.
24:19Jean-Luc Mélenchon a participé à quoi ?
24:21Au travail ? On ne sait pas.
24:23Ça aurait été assez rédimitoire, sa présence.
24:25Manuel Bompard et Mathilde Panot
24:27étaient très proches de Jean-Luc Mélenchon.
24:29Ça ne change pas grand-chose.
24:31Je vois une image
24:33de Jean-Luc Mélenchon. Il a dû aller au siège
24:35de LFI.
24:37Il est quitté
24:39le QG de LFI pour une destination
24:41inconnue, sans doute. On va écouter
24:43une première réaction
24:45de la gauche. Il me semble que c'est monsieur
24:47Olivier Faure qui était surpris.
24:49Il ne savait pas, lui non plus, si M. Mélenchon
24:51était là ou pas.
24:53Je crois que vous avez
24:55compris ce qu'on cherche toutes et tous.
24:57C'est de faire en sorte qu'il y ait un front
24:59populaire qui puisse
25:01se lever, faire face
25:03à l'extrême droite. Maintenant, il faut discuter.
25:05On est venus pour discuter.
25:07Pour l'instant, on va discuter.
25:09Mélenchon n'est pas exclu de la négociation ?
25:11Il est là ?
25:13Vous allez voir.
25:15Merci.
25:17Ce sera la surprise. Bonne ou mauvaise surprise ?
25:21Ils n'ont pas le choix.
25:23Deuxième tour. Deux tours.
25:25La gauche désunie.
25:27Elle meurt au premier tour. Chacun d'entre eux
25:29le savent.
25:31Que ce soit LFI, que ce soit le PS, que ce soit
25:33les Verts, s'ils ne s'unissent pas...
25:35C'est une question de survie. Il n'y a pas de programme
25:37d'accord de gouvernement. C'est un accord électoral ?
25:39On pose la question différemment.
25:41Le PS, plus les Verts,
25:43plus le PC, ça suffit ?
25:45C'est déjà très limite, parce que
25:47vous enlevez une grosse partie,
25:49et vous aurez tout le temps en face de vous
25:51un candidat LFI. Deuxième point.
25:53Ceux qui détiennent les clés de la décision,
25:55ce n'est certainement pas M. Glucksmann,
25:57qui n'est pas au PS. Ce n'est certainement pas M. Ruffin,
25:59qui n'est presque plus à LFI.
26:01Ce sont ceux qui détiennent les clés de l'argent.
26:03Les clés de l'argent, dans un parti politique,
26:05pour faire campagne, c'est l'essentiel.
26:07Les deux qui détiennent ça, c'est M. Mélenchon à LFI
26:09côté socialiste.
26:11C'est eux qui ont décidé.
26:13Encore une fois, ils n'ont pas d'autre choix.
26:15Qu'ils s'aiment ou qu'ils ne s'aiment pas,
26:17ce n'est plus de l'affection, c'est plus rien d'autre
26:19que de l'enjeu de survie.
26:21C'est de l'enjeu de survie, de l'argent.
26:23Il faut le dire, c'est le nerf de la guerre
26:25des partis.
26:27J'entends bien, mais si vous voulez,
26:29je crois que si le PS
26:31avait encore sa boussole républicaine,
26:33si M. Ford avait encore
26:35cette boussole-là, il me semble
26:37qu'il aurait dit qu'il n'est pas question
26:39pour le PS de soutenir
26:41des candidats qui ont tenu des propos
26:43antisémites ou des propos négationnistes.
26:45On ne soutient pas David Giraud
26:47qui a estimé que les bébés
26:49placés dans le four en Israël
26:51avaient été par l'État hébreu
26:53et pas par le Hamas. Par exemple, on ne soutient pas
26:55Mme Obono, on ne soutient pas
26:57un tel, un tel, parce qu'ils ont eu des propos
26:59antisémites. Il ne l'a pas dit.
27:01Quand on ne le dit pas, ça veut dire qu'on n'est plus républicain
27:03et ça veut dire qu'on est complice de ces propos-là
27:05et donc qu'on est quelque part complice
27:07de la montée ou de la libération
27:09de la parole antisémite dans le pays.
27:11Clairement, il y a deux problématiques
27:13du point de vue PS. D'abord,
27:15on l'a bien vu ce soir encore, Raphaël
27:17Luxman qui, lui, n'est pas pour une union.
27:19On va l'écouter alors. Alors si c'est ça, on l'écoute.
27:21Alors si c'est ça, on l'écoute.
27:23Il y a aussi les écologistes
27:25qui comptent dans l'histoire.
27:27Tout en son temps.
27:29Mais d'abord, Raphaël Luxman, il ne veut pas
27:31refaire la NUPS et il ne veut pas entendre
27:33parler de M. Mélenchon.
27:37Il faut un cap clair.
27:39On ne va pas refaire la NUPS.
27:41Il y a eu une inversion des rapports de force.
27:43Je suis en tête à gauche.
27:45Voilà les conditions.
27:47Je n'en changerai pas.
27:49Je me suis engagé en politique pour des convictions.
27:51Je ne dévierai pas.
27:53J'ai l'impression que ce ne sera pas Jean-Luc Mélenchon.
27:55Ce ne sera clairement pas Jean-Luc Mélenchon.
27:57Je vous le dis tout de suite.
27:59Ce ne sera pas Jean-Luc Mélenchon, je vous le dis tout de suite.
28:01Est-ce qu'il est décisionnaire ?
28:03Il met des conditions assez rédhibitoires.
28:05Notamment sa cinquième condition qui est rejet de la brutalisation de la vie politique.
28:07Ce qui incarne totalement Jean-Luc Mélenchon.
28:09On sent déjà que ce ne sera pas lui.
28:11Vous avez raison.
28:13Il y a Raphaël Luxman.
28:15Il y a Olivier Faure.
28:17Est-ce qu'Olivier Faure peut faire aujourd'hui
28:19sans M. Mélenchon ?
28:21Il peut faire tout à fait sans.
28:23Je vais vous dire la problématique.
28:25C'est le héros de la soirée d'hier.
28:27Il y a une question de réel politique.
28:29Combien de députés on garde ?
28:31Et combien vont gagner leurs circonscriptions ?
28:33Et la question c'est qu'il y a plein de députés
28:35qui sont aujourd'hui sur le terrain qui ont été élus
28:37grâce à l'ANUPAS, donc grâce à l'FI.
28:39Donc il y a une question de réel politique
28:41qui fait que cet accord risque de devoir se renouer.
28:43Deuxièmement, du côté des écologistes.
28:45Parce que quelque part, c'est aussi un peu les faiseurs de roi.
28:47Non, les écologistes ce sera tout à l'heure.
28:49Non mais les écologistes ce sera...
28:51Non mais attendez.
28:53Avant ça, je voulais vous montrer quand même
28:55cette petite séquence.
28:57J'ai demandé aux électeurs PS de voter
28:59pour des gens qui ont crié
29:01Israël, génocide,
29:03Glucksmann, complice.
29:05Et regardez.
29:09Israël, assassin !
29:11Glucksmann, complice !
29:13Israël, assassin !
29:15Glucksmann, complice !
29:17Israël, assassin !
29:19Voilà.
29:21Ce soir, c'est les mêmes scènes,
29:23c'est les mêmes messages qui sont portés.
29:25C'est clair qu'à la fois, il y a ces deux tours,
29:27donc nécessité,
29:29mais la réalité de la réelle politique,
29:31c'est un échec qui est programmé.
29:33C'est un peu d'ailleurs
29:35la trajectoire macronienne,
29:37c'est-à-dire
29:39une des cibles particulières
29:41en termes de destruction,
29:43pour le coup.
29:45Il y a une version qui est, je veux porter au pouvoir
29:47le Rassemblement national, dans des conditions
29:49qui sont suffisamment difficiles pour que ça soit un échec.
29:51Et de l'autre côté, je veux détruire ce qui reste,
29:53peut-être des Républicains, on l'a dit tout à l'heure,
29:55mais je veux détruire ce qui reste du Parti socialiste,
29:57de la gauche, et ainsi de suite.
29:59Et là, on l'a. Parce que le piège, c'est que même si
30:01vous faites effectivement une union,
30:03vous avez des versions qui sont différentes.
30:05M. Ford veut ça, mais son ami Guillaume Garot,
30:07que je connais très bien, a aujourd'hui dit
30:09qu'il ne voulait pas d'alliance avec des gens
30:11qui avaient pu insulter, à la fois
30:13évidemment Israël, mais surtout les députés socialistes
30:15en l'occurrence, ou les parlementaires socialistes.
30:17Mais il y a aussi plein de parlementaires socialistes
30:19qui se disent, mais attendez, moi je veux rester au Parlement,
30:21je veux rester à l'Assemblée nationale.
30:23Les électeurs vont faire leur choix, très facilement,
30:25parce qu'il y a un certain nombre de gens
30:27qui vont pouvoir dire, attendez, on ne peut pas accepter ça,
30:29et ce n'est pas parce que vous vous présentez
30:31aujourd'hui qu'on ira voter pour vous.
30:33Soit ce sera de l'abstention, soit ce sera un choix
30:35sur d'autres forces politiques, et en l'occurrence,
30:37ça c'est vraiment le calcul d'Emmanuel Macron, ça c'est certain.
30:39Ça peut en effet être perçu comme une trahison totale
30:41pour ceux qui ont voté pour Glucksmann,
30:43et il y a en effet une dissociation à faire entre ce que j'appellerais
30:45les chapeaux à plumes d'Olivier Ford,
30:47dans une considération tout à fait politique,
30:49et Raphaël Glucksmann, qui lui, dans une conception
30:51d'honnêteté, de loyauté
30:53par rapport au vote de ses électeurs,
30:55et donc évidemment, pour lui,
30:57c'était absolument impossible. Et puis, deuxième chose,
30:59c'était assez rigolo, parce qu'aujourd'hui,
31:01il y avait quand même cette image à Auradour-sur-Glane,
31:03d'Emmanuel Macron tirant la main
31:05de François Hollande,
31:07et là, on voyait quand même une sorte de revanche de l'histoire,
31:09avec un sourire tout à fait narquois de la part
31:11de l'ancien président de la République au sujet
31:13vis-à-vis d'Emmanuel Macron, et quand même,
31:15c'est terrible, parce que cette histoire, vous avez raison,
31:17quelque part, Emmanuel Macron, en fait, c'est aussi
31:19un piège tout à fait qui tend à la gauche,
31:21vous êtes responsable de ça ?
31:23Est-ce que vous êtes capable de vous rassembler ?
31:25On voit l'image après, après la pub,
31:27on marque une pause. A tout de suite.
31:33La suite du meilleur de l'info,
31:35les écologistes sont-ils les grands perdants ?
31:37Oui.
31:39On pleurait hier soir au QG de Marie Toussaint,
31:41qui s'est excusé de son score,
31:43qui a indiqué que tout ça, c'était aussi la faute
31:45de TikTok.
31:51J'avais aussi sous-estimé
31:53la force de TikTok,
31:55le règne du mensonge
31:57et des faux-semblants, face à l'urgence
31:59de prendre avec sérieux
32:01le soin apporté aux êtres humains
32:03et à la planète.
32:05Je marchais en première ligne,
32:07et je n'ai pas su convaincre
32:09au-delà de notre socle.
32:11Je n'ai pas su, je le regrette,
32:13pendant cette campagne,
32:15ressusciter la mobilisation
32:17que nous avions fait naître
32:19avec beaucoup d'espoir
32:21et de détermination il y a 5 ans
32:23avec les marches pour le climat
32:25et avec l'affaire du siècle.
32:27Je m'en excuse sincèrement.
32:29C'est rare de voir une femme politique
32:31ou un homme politique s'excuser.
32:33Très lourde défaite.
32:35Je rappelle quand même le score
32:37avec Yannick Jadot, 13,47 en 2019.
32:39Ils n'étaient même pas députés européens
32:41parce qu'ils étaient sous la barre des 5 %.
32:43C'est un exploit qu'ils aient quelques députés européens.
32:45Et Paris, déconfiture pareille.
32:47Il y avait aussi un score très important.
32:49Paris était une capitale écolo.
32:51Entre-temps, Paris a connu
32:53l'horreur des travaux écologiques
32:55de Anne Hidalgo.
32:57Est-ce que c'est l'effet Hidalgo à Paris ?
32:59Est-ce que c'est un effet Anne Hidalgo ?
33:01C'est un effet global.
33:03Quand on voit les résultats,
33:05souvenez-vous, ils ont quand même
33:07à la suite des années,
33:09des municipales.
33:11Ils ont eu Bordeaux, ils ont eu Nantes.
33:13Il y a quand même eu plein de villes historiquement
33:15qui étaient vraiment des bastions.
33:17Quelque chose d'assez incroyable.
33:19Ce n'est pas du tout étonnant dans le sens où
33:21les écologistes sont quand même devenus
33:23un parti complètement renfermé sur eux-mêmes.
33:25Convaincus que leur idéologie
33:27qui serait absolument néfaste pour un pays
33:29comme la France est la bonne.
33:31Si vous voulez, les écologistes, c'est quand même la décroissance.
33:33C'est ça qui est devenu le Parti Europe Écologie-Les Verts.
33:35Vous prenez moins l'avion,
33:37il faut évidemment moins polluer,
33:39mais ça c'est tout à fait normal.
33:41Mais si vous voulez l'esprit d'Europe Écologie,
33:43c'est pour moins polluer, il faut moins de croissance,
33:45consommer moins.
33:47C'est un retour en arrière absolument énorme.
33:49Ils ont quand même eu toujours le chic
33:51de choisir les pires candidats.
33:53Si vous voulez aller choisir Marie Toussaint,
33:55c'était quand même creuser sa propre tombe.
33:57Ils avaient choisi Eva Jolie pour la présidentielle.
33:59Ils sont quand même abonnés.
34:01Ils ont un talent pour choisir les pires candidats possibles.
34:03Marie Toussaint qui ne voulait pas nous parler
34:05n'a peut-être pas adopté la bonne stratégie.
34:07Je le dis comme ça.
34:09Nous n'avons pas les effets
34:11de Sandrine Rousseau et d'autres.
34:13Là, on est dans un enchaînement.
34:15C'est une série incroyable.
34:17On peut se poser la question.
34:19Moi, je suis un peu inquiet
34:21quand j'entends ce que je viens d'entendre.
34:23Elle ségera quand même au Parlement européen.
34:25C'est quand même dans un contexte très différent.
34:27Ailleurs en Europe, les écologistes...
34:29C'est une chute générale.
34:31Mais il y a des pays où ils se sont maintenus.
34:33Notamment dans le nord de l'Europe
34:35et dans d'autres pays.
34:37Mais c'est une chute générale.
34:39L'agenda de l'Union européenne est menacé
34:41notamment sur l'aspect Green New Deal
34:43qui était la grande politique européenne
34:45de ces cinq dernières années.
34:47Pour le coup, c'est très contesté
34:49puisque même le PPE et Mme Van der Leeuwen
34:51ont déjà dit que ça serait arrêté.
34:53Je pense quand même qu'ils ont largement pâti
34:55aussi de la crise agricole et de tout ce qui tourne autour
34:57justement de la question des traités européens.
34:59Ça, évidemment.
35:01Quelque chose aussi qui a été mis au cœur du programme du RN
35:03c'est la fin des moteurs thermiques pour les voitures en 2035
35:05qui était un exemple qui était pilonné par le RN.
35:07Très simple, mais très symbolique
35:09et très problématique aussi.
35:11Et à la fois, je trouve que c'est assez désespérant
35:13très honnêtement parce que quand on voit les enjeux climatiques
35:15qu'on a face à nous
35:17et quand on voit l'incapacité pour se partir de percer
35:19alors que les enjeux sont immenses
35:21et que les efforts que nous devons faire tous
35:23chacun à notre niveau sont immenses aussi
35:25c'est dommage de ne pas être arrivé
35:27à faire de la pédagogie et à être moins
35:29en effet dans le côté punitif
35:31et plus dans le côté constructif.
35:33Le 30 juin, faut pas déconner.
35:35Message ce soir de Gérald Darmanin.
35:37Vous savez, ce matin à Neuville-en-Ferrin
35:39dans un café de ma circonscription
35:41je prenais un café avec la mère de Neuville-en-Ferrin
35:43et quelqu'un a dû me voir et m'a dit
35:45vous savez, on a compris, faut pas déconner
35:47dimanche prochain, dimanche 30 juin.
35:49Peut-être que c'est un peu populaire comme expression
35:51mais je pense que c'est ce que les Français
35:53comprennent, me semble-t-il, du moment.
35:55Ils ont exprimé une colère
35:57légitime, il faut que nous nous remettions
35:59en cause, je me remets en cause comme tout le monde
36:01c'est bien normal, je prends ma part de responsabilité
36:03mais le 30 juin, il faut pas déconner en effet.
36:05Le 30 juin, faut pas déconner.
36:07Il parle aux jeunes.
36:09Je ne sais pas qui il parle.
36:11Il est candidat en tout cas.
36:13Il a dit qu'il allait à son café tout à l'heure
36:15donc il n'avait pas quitté le café
36:17et en fait en réalité c'est ça le problème de Gérald Darmanin
36:19c'est qu'hier soir il est arrivé comme ça
36:21directement, très agressif
36:23sur les plateaux, on l'a vu arriver
36:25un peu partout et finalement
36:27aujourd'hui on a su que c'était un de ceux qui connaissaient
36:29aussi cette histoire de dissolution bien avant
36:31qui se félicitaient d'avoir bien gardé le secret
36:33donc c'est une politique quand même pour quelqu'un qui veut
36:35parler vrai, qui veut parler juste
36:37et qui veut se remettre en question, c'est un peu difficile
36:39d'entendre ça alors qu'il a
36:41gardé le secret de quelque chose qui allait être fondateur
36:43même pour son propre mouvement
36:45en tout cas les députés de son propre mouvement.
36:47On a du mal à saisir finalement là aussi
36:49la ligne qui
36:51pilote et qui permet l'expression
36:53quand même d'un ministre de l'Intérieur qui vient de finir
36:55et qui est encore là mais qui finalement
36:57a un bilan sinon contestable
36:59en tout cas qui peut être contesté
37:01et qui aujourd'hui vient dire
37:03en plus que ça y est maintenant on a compris
37:05on va se remettre au boulot et on va vous convaincre
37:07qu'il faut voter pour nous le 30 juin.
37:09On rappelle quand même qu'il y a
37:11les JO dans quelques semaines et que le bilan intérieur
37:13est absolument crucial pour les JO
37:15donc ça on verra aussi ce qui va se passer.
37:17Les images dont vous parliez tout à l'heure
37:19Emmanuel Macron
37:21aujourd'hui a maintenu son agenda
37:23avant sa conférence de presse
37:25demain
37:27ça va aller très vite
37:29il était à Horadour
37:31sur Glane
37:33pour commémorer le massacre
37:35de ce village
37:3780 ans par les nazis
37:39et puis l'image précédente c'est peut-être l'image de Tulle
37:41vous commentiez tout à l'heure
37:43avec François Hollande
37:45parce que là aussi
37:47l'histoire a été terrible à Tulle
37:49avec l'histoire des 99 pendus
37:51qu'a rappelé d'ailleurs ce matin Emmanuel Macron
37:53alors tout le monde a écouté quand même avec attention
37:55son discours pour voir
37:57s'il n'y avait pas un petit message subliminal
37:59on a gardé
38:01quelques phrases
38:03vous allez me dire s'il y avait un message là-dedans
38:11Alors oui nous nous rappellerons d'Horadour
38:13toujours
38:15parce que l'histoire
38:17jamais ne recommence
38:19qu'elle soit
38:21choisie
38:23qu'elle soit parfois subie
38:27et c'est dans ce souvenir
38:31dans les cendres d'Horadour
38:33que nous devons faire renaître
38:35la force de cette réconciliation
38:37la sève
38:39de notre projet européen
38:41Voilà
38:43l'histoire qu'elle soit choisie
38:45qu'elle soit subie
38:47Moi sincèrement tout le long du discours
38:49j'ai entendu entre les lignes la situation actuelle
38:51cette phrase évidemment est celle qui est la plus marquante
38:53mais il a martelé
38:55mémoire, réconciliation
38:57il a fait l'appel du pied
38:59on va dire comme ça
39:01entre chaque phrase, entre chaque ligne
39:03pour justement les alliances, pour partir groupés
39:05en tout cas essayer de rallier le plus possible
39:07pour ces élections initiatives
39:09de ce qui s'est passé à Horadour-sur-Glane
39:11le retour de l'histoire sombre
39:13évidemment que pendant tout ce...
39:15Donc l'histoire sombre c'est
39:17les fascistes, c'est le RN
39:19et c'est le discours
39:21qui ne marche pas
39:23qui ne marche plus
39:25Le moi ou le chaos ne fonctionne pas
39:27et finalement
39:29il y avait deux discours importants
39:31en tout cas en début de campagne
39:33il y avait d'un côté la menace migratoire
39:35qui était très simple
39:37d'autre côté il y avait la menace de la guerre
39:39ça a été la défense d'Emmanuel Macron
39:41parce que deux peurs se sont jouées
39:43et il y en a une qui l'a emportée
39:45là il continue avec le moi ou le chaos
39:47il l'a fait la semaine dernière
39:49en 6 juin, il le refait
39:51il le refait là
39:53il dit aussi quelque chose qu'il a dit au ministre hier soir
39:55je parle sur le compte de Yevan
39:57il leur a dit il vaut mieux choisir que subir
39:59et là finalement il le redit encore une fois
40:01on arrête de subir, on choisit
40:03Voilà, la suite demain après-midi
40:05choisir, subir, s'expliquer
40:07en tout cas on écoutera évidemment Emmanuel Macron
40:09merci à tous les trois, merci Jean-Christophe d'être venu
40:11dans un instant vous avez rendez-vous
40:13avec
40:15il me semble Soir Info Avancé
40:17c'est ça ?
40:1922h, Julien Pasquier
40:21prend l'antenne
40:23et on se retrouve demain soir, bye bye
40:25bonne soirée sur CNews évidemment