Alors qu'une fusion de l’audiovisuel public est au coeur des débats depuis plusieurs semaines, le RN annonce que s'il accède au pouvoir, il privatisera l’audiovisuel public. Sébastien Chenu a en effet évoqué ce lundi sur BFM TV une « privatisation du service public de l’audiovisuel, qui rapportera 3 milliards d’euros ».
Face à Apolline de Malherbe, il a en effet assuré que le Rassemblement National souhaiterait « redresser le pays » en « s’acquittant de sa dette », évoquant ainsi une taxe sur les surprofits ainsi qu'une privatisation du service public de l’audiovisuel.
A la question de la journaliste « Ça, vous pourriez le faire très vite ? », Sébastien Chenu a répondu : « Pas en quinze jours », précisant que cela serait « dans l’intérêt des Français ».
Nos confrères de 20 Minutes rappellent que cette mesure était déjà proposée fin 2021 dans le programme présidentiel de Marine Le Pen qui envisageait « la privatisation de l’audiovisuel public », dont il était, selon elle, « de plus en plus difficile de distinguer la spécificité » et afin de « rendre immédiatement 2,8 milliards de redevances » aux Français.
« Nous sommes une grande démocratie, a-t-on encore besoin d’un audiovisuel public de cette taille ? », avait déclaré Marine le Pen à l'époque.
Face à Apolline de Malherbe, il a en effet assuré que le Rassemblement National souhaiterait « redresser le pays » en « s’acquittant de sa dette », évoquant ainsi une taxe sur les surprofits ainsi qu'une privatisation du service public de l’audiovisuel.
A la question de la journaliste « Ça, vous pourriez le faire très vite ? », Sébastien Chenu a répondu : « Pas en quinze jours », précisant que cela serait « dans l’intérêt des Français ».
Nos confrères de 20 Minutes rappellent que cette mesure était déjà proposée fin 2021 dans le programme présidentiel de Marine Le Pen qui envisageait « la privatisation de l’audiovisuel public », dont il était, selon elle, « de plus en plus difficile de distinguer la spécificité » et afin de « rendre immédiatement 2,8 milliards de redevances » aux Français.
« Nous sommes une grande démocratie, a-t-on encore besoin d’un audiovisuel public de cette taille ? », avait déclaré Marine le Pen à l'époque.
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00:00Oui, ces législatives auront des conséquences, parce que lorsqu'on fait des choix politiques, il y a des résultats et lorsqu'on en fait dans une certaine direction, on a des résultats et dans une autre direction, d'autres résultats.
00:11Marine Le Pen a été la première à dire, contrairement par exemple à l'extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon, que la dette, ça devait se payer, que nous prenions au sérieux le fait qu'on doit s'acquitter de notre dette.
00:22C'est le cadre budgétaire que nous lègue, Emmanuel Macron, dans lequel nous allons devoir évoluer. On fera des choix, parce que faire de la politique, c'est choisir.
00:29Françoise Giroux, je crois, disait même, c'est choisir entre tous les inconvénients.
00:32Donc, on fera des choix qui seront évidemment faits à l'aune de la situation budgétaire, mais surtout à l'aune de l'intérêt du peuple français.
00:40On n'est pas uniquement des comptables, on est là pour redresser le pays dans l'intérêt des Français.
00:45Il y a évidemment des marges de manœuvre. Quand nous proposons une taxe sur les surprofits, ça se met en place assez rapidement.
00:51Une taxe sur les surprofits, et ça peut rapporter immédiatement pas mal d'argent.
00:55La privatisation du service public de l'audiovisuel, c'est 3 milliards d'euros.
00:59Ça, vous pourriez le faire très vite, privatiser l'audiovisuel.
01:02Ça, ce n'est pas en 15 jours, mais ça se fait dans le cadre d'un mandat, oui, et ça amène évidemment, j'allais dire, un peu de marge de manœuvre.