TÉLÉVISION - L’audiovisuel public est en grève ce mardi 28 juin contre une promesse de campagne d’Emmanuel Macron: la suppression de la redevance télé.
Conséquence, la musique tournait en boucle sur France info, France Inter ou encore France Culture, les trois-quarts des journalistes de Radio France censés travailler mardi étant en grève. Des sources internes à France Télévisions recensaient 45% de grévistes tous métiers confondus au sein du réseau France 3, du “jamais-vu”, et 25% au siège parisien.
Les grévistes ont manifesté à Paris derrière une banderole clamant “Sauvons l’Audiovisuel public”. Un cortège de plusieurs centaines de personnes est parti à la mi-journée de Montparnasse en direction de l’Assemblée nationale, où était lancée cette après-midi la nouvelle législature avec le vote de la présidente de l’Assemblée.
À quoi sert vraiment la redevance télé?
Les grévistes s’inquiètent de la suppression annoncée de la redevance télé.C’est par cet impôt que les chaînes publiques mais aussi les radios publiques sont financées chaque année.
Si vous possédez un téléviseur, vous devez vous acquitter de la somme de 88e dans les Outre-Mer et de 138€ en Métropole... Soit 38 centimes d’euros par jour. Un tarif inférieur à celui d’un café dans un distributeur.
Pourtant grâce à cet impôt, trois milliards d’euros sont collectés annuellement pour financer des séries comme 10 pour centsur France 2, ou encore des programmes que vous êtes des millions à suivre comme la matinale de France Inter avec Léa Salamé et Nicolas Demorand.
Les deux tiers de cette somme sont dédiés à France TV pour ses chaînes nationales et régionales, tandis que 16% sont versés à Radio France, le reste étant partagé entre Arte, l’INA, TV5 Monde, France 24 et RFI, comme vous pouvez le voir dans ci-dessous.
La répartition de la redevance télé selon les données de la Commission des finances du Sénat
C’est sur cette redevance que repose l’immense majorité du budget de l’audiovisuel public. À titre d’exemple, la chaîne franco-allemande Arte est financée à 95% grâce à la redevance télé en France et en Allemagne.
Pour l’audiovisuel public, la redevance est une ressource vitale. Encore plus depuis la suppression de la publicité en soirée, puis dans les programmes pour enfants, sur les chaînes du service public.
L’audiovisuel public se retrouve ainsi dans une situation inextricable: d’un côté il ne peut pas trouver de nouveaux revenus… et de l’autre, il est menacé de perdre une partie de ses “revenus” actuels avec la suppression de cet impôt.
L’exécutif s’est engagé à compenser la disparition de cet impôt avec un budget dédié. La mesure doit permettre de redonner du pouvoir d’achat à 28 millions de ménages. Toutefois, Emmanuel Macron n’a jamais vraiment expliqué où il comptait trouver ces trois milliards d’euros, ni même expliqué qui allait payer l’addition.
Conséquence, la musique tournait en boucle sur France info, France Inter ou encore France Culture, les trois-quarts des journalistes de Radio France censés travailler mardi étant en grève. Des sources internes à France Télévisions recensaient 45% de grévistes tous métiers confondus au sein du réseau France 3, du “jamais-vu”, et 25% au siège parisien.
Les grévistes ont manifesté à Paris derrière une banderole clamant “Sauvons l’Audiovisuel public”. Un cortège de plusieurs centaines de personnes est parti à la mi-journée de Montparnasse en direction de l’Assemblée nationale, où était lancée cette après-midi la nouvelle législature avec le vote de la présidente de l’Assemblée.
À quoi sert vraiment la redevance télé?
Les grévistes s’inquiètent de la suppression annoncée de la redevance télé.C’est par cet impôt que les chaînes publiques mais aussi les radios publiques sont financées chaque année.
Si vous possédez un téléviseur, vous devez vous acquitter de la somme de 88e dans les Outre-Mer et de 138€ en Métropole... Soit 38 centimes d’euros par jour. Un tarif inférieur à celui d’un café dans un distributeur.
Pourtant grâce à cet impôt, trois milliards d’euros sont collectés annuellement pour financer des séries comme 10 pour centsur France 2, ou encore des programmes que vous êtes des millions à suivre comme la matinale de France Inter avec Léa Salamé et Nicolas Demorand.
Les deux tiers de cette somme sont dédiés à France TV pour ses chaînes nationales et régionales, tandis que 16% sont versés à Radio France, le reste étant partagé entre Arte, l’INA, TV5 Monde, France 24 et RFI, comme vous pouvez le voir dans ci-dessous.
La répartition de la redevance télé selon les données de la Commission des finances du Sénat
C’est sur cette redevance que repose l’immense majorité du budget de l’audiovisuel public. À titre d’exemple, la chaîne franco-allemande Arte est financée à 95% grâce à la redevance télé en France et en Allemagne.
Pour l’audiovisuel public, la redevance est une ressource vitale. Encore plus depuis la suppression de la publicité en soirée, puis dans les programmes pour enfants, sur les chaînes du service public.
L’audiovisuel public se retrouve ainsi dans une situation inextricable: d’un côté il ne peut pas trouver de nouveaux revenus… et de l’autre, il est menacé de perdre une partie de ses “revenus” actuels avec la suppression de cet impôt.
L’exécutif s’est engagé à compenser la disparition de cet impôt avec un budget dédié. La mesure doit permettre de redonner du pouvoir d’achat à 28 millions de ménages. Toutefois, Emmanuel Macron n’a jamais vraiment expliqué où il comptait trouver ces trois milliards d’euros, ni même expliqué qui allait payer l’addition.
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