Les antennes de Radio France, France 2 et France Info sont perturbées ce matin, au deuxième jour d'une grève des personnels du secteur de l'audiovisuel public contre le projet de fusion éclair, au 1er janvier 2026, défendu par la ministre de la Culture, Rachida Dati.
Sur Radio France, comme jeudi, les émissions habituelles étaient remplacées par de la musique, certains flashs info subsistaient sur Franceinfo. Côté télévision, la chaîne Franceinfo diffusait en direct, contrairement à jeudi où elle rediffusait des programmes. Un bandeau précisait tout de même: "en raison d'un appel à la grève, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes".
L'émission Télématin sur France 2 était aussi en direct, avec quelques rediffusion de séquences. France 24 diffusait également en direct. Plusieurs assemblées générales des personnels doivent se tenir vendredi, dont une commune à la Bourse du travail à Paris à 10H00.
Le secteur est appelé à faire grève contre le projet de fusion de l'audiovisuel public porté par Rachida Dati.
Ce projet a toutefois pris du retard: son examen à l'Assemblée nationale, qui devait avoir lieu jeudi et vendredi, a été repoussé, face à l'encombrement de l'ordre du jour.
Le texte pourrait n'être examiné qu'en juin. Jeudi, selon la direction de Radio France, le taux de grévistes s'élevait à 33% pour l'ensemble des salariés, contre 55% chez les journalistes. Le taux de grévistes s'élevait à 12% du côté de France Télévisions. Les inquiétudes sont particulièrement fortes à Radio France, où l'on craint que la radio soit phagocytée par la télé.
Pour "rassembler les forces" de l'audiovisuel public, Mme Dati prévoit une phase transitoire avec une holding commune au 1er janvier 2025, puis la fusion un an après.
Quelque 16.000 salariés sont concernés. Outre France Télévisions et Radio France, le mastodonte comprendrait également l'Ina (Institut national de l'audiovisuel) et France Médias Monde (RFI, France 24). L'intégration de ce dernier groupe fait cependant débat jusque dans le camp présidentiel.
Sur Radio France, comme jeudi, les émissions habituelles étaient remplacées par de la musique, certains flashs info subsistaient sur Franceinfo. Côté télévision, la chaîne Franceinfo diffusait en direct, contrairement à jeudi où elle rediffusait des programmes. Un bandeau précisait tout de même: "en raison d'un appel à la grève, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes".
L'émission Télématin sur France 2 était aussi en direct, avec quelques rediffusion de séquences. France 24 diffusait également en direct. Plusieurs assemblées générales des personnels doivent se tenir vendredi, dont une commune à la Bourse du travail à Paris à 10H00.
Le secteur est appelé à faire grève contre le projet de fusion de l'audiovisuel public porté par Rachida Dati.
Ce projet a toutefois pris du retard: son examen à l'Assemblée nationale, qui devait avoir lieu jeudi et vendredi, a été repoussé, face à l'encombrement de l'ordre du jour.
Le texte pourrait n'être examiné qu'en juin. Jeudi, selon la direction de Radio France, le taux de grévistes s'élevait à 33% pour l'ensemble des salariés, contre 55% chez les journalistes. Le taux de grévistes s'élevait à 12% du côté de France Télévisions. Les inquiétudes sont particulièrement fortes à Radio France, où l'on craint que la radio soit phagocytée par la télé.
Pour "rassembler les forces" de l'audiovisuel public, Mme Dati prévoit une phase transitoire avec une holding commune au 1er janvier 2025, puis la fusion un an après.
Quelque 16.000 salariés sont concernés. Outre France Télévisions et Radio France, le mastodonte comprendrait également l'Ina (Institut national de l'audiovisuel) et France Médias Monde (RFI, France 24). L'intégration de ce dernier groupe fait cependant débat jusque dans le camp présidentiel.
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00:00 France Télévisions avec toutes ses chaînes dont France 2, Radio France avec l'ensemble de ses stations,
00:06 peut-être RFI et France 24 regroupées aujourd'hui dans France Média Monde.
00:10 Enfin l'INA, l'Institut National de l'Audiovisuel.
00:14 Et si demain, toutes ces sociétés n'en formaient plus qu'une seule baptisée France Média ?
00:19 Cette fusion de l'audiovisuel public, le gouvernement veut la faire et il veut la faire vite.
00:24 On rassemble des forces, on est plus puissant et on est plus efficace.
00:28 Si on rassemble des forces et on est plus puissant et plus efficace, il faut une gouvernance unique.
00:32 Le projet de loi devait même être discuté dès aujourd'hui à l'Assemblée Nationale.
00:36 Examen finalement reporté, raison officielle, ordre du jour trop chargé.
00:40 Mais il y a aussi un contexte, ce projet de fusion est contesté d'abord politiquement par la gauche.
00:44 On prétexte la fusion mais en fait le seul objectif à la fin c'est peut-être de donner des parts supplémentaires de marché à M.Bolloré
00:52 parce que quand on aura tout rationalisé, on aura une information de moins bonne qualité.
00:56 Ensuite, en interne, par de nombreux salariés, une grève aujourd'hui, particulièrement suivie à Radio France
01:02 et une manifestation devant le ministère de la Culture où l'on voit dans la réforme davantage le retour de l'ORTF,
01:08 la télévision d'état du général de Gaulle qu'une BBC à la française, le modèle britannique vanté par le gouvernement.