• il y a 5 mois
Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00 Bonjour à tous, bon réveil, bienvenue dans la matinale week-end sur CNews.
00:00:05 On est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse, des débats avec ce cher Augustin.
00:00:09 Donne adieu et qui m'accompagne ce matin.
00:00:11 Bonjour Augustin.
00:00:11 Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:13 Allez, sans plus tarder, l'éphéméride de votre samedi, c'est avec Alessandra Martinez.
00:00:18 Votre programme avec Carrefour Énergie.
00:00:20 Pour vous équiper de panneaux solaires et faire des économies, Carrefour Énergie, on a tous droit au meilleur.
00:00:26 Chers amis, bonjour.
00:00:32 Après la solennité du Sacré-Cœur de Jésus, nous fêtons aujourd'hui le cœur immaculé de la bienheureuse Vierge Marie.
00:00:39 L'Église ne pouvait pas oublier de contempler, de méditer le lien entre la mère et le fils.
00:00:45 Si elle remonte à fort loin, la dévotion au cœur de la Vierge Marie, intimement liée à celui de Jésus, débordant d'amour,
00:00:52 naît réellement au XVIIe siècle avec Saint Jean-Eude, mais il s'est intensifié après les apparitions de Fatima, en 1917.
00:01:02 « Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon cœur immaculé », avait fait savoir la Sainte Vierge aux petits bergers portugais.
00:01:10 C'est cette demande qui a conduit le pape Pie XII à consacrer le monde au cœur immaculé de Marie en 1942.
00:01:19 Cette très belle phrase de Saint Augustin, nous sommes cette fois-ci entre le IVe et le Ve siècle, en résume parfaitement la nature.
00:01:28 « Le cœur de Marie, c'est l'espérance de ceux qui n'en ont plus. C'est la dernière et toute puissante ressource des coupables,
00:01:36 le port assuré de tous ceux qui ont fait naufrage ».
00:01:41 Et je vous propose que nous nous séparions sur cet extrait de la très belle prière de Fatima.
00:01:47 Vierge Marie, nous nous consacrons à votre cœur immaculé pour être pleinement offert et consacré au Seigneur.
00:01:56 C'est tout pour aujourd'hui. À demain, chers amis. Ciao !
00:02:01 C'était votre programme avec Carrefour Énergie. Pour vous équiper de panneaux solaires et faire des économies, Carrefour Énergie. On a tous droit au meilleur.
00:02:09 Ils sont avec moi sur ce plateau pour décrypter toute l'actualité.
00:02:14 Michel Thau, bonjour Michel.
00:02:16 Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:02:17 Fondateur du site Opinion Internationale, éditorialiste sur CNews. Face à vous, nous avons Mathieu Hoque. Bonjour Mathieu.
00:02:23 Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:02:25 Secrétaire général du Cercle de Réflexion Le Millénaire.
00:02:27 On a évidemment, comme tous les week-ends, Harold Imane pour décrypter avec nous toute l'actualité internationale.
00:02:34 Et nous avons également Loïc Rooseval pour la météo de votre samedi. C'est tout de suite.
00:02:38 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique. La météo avec Groupe Verlaine.
00:02:43 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables. Groupe Verlaine.
00:02:47 Retrouvez la météo avec Body Minute. Des soins visage et corps professionnels pour chacune d'entre vous.
00:02:56 Ils ont mis du temps, mais ils sont là. Le soleil et la chaleur, ils sont là et ils y restent même Loïc.
00:03:01 On les garde absolument. On va les attacher.
00:03:04 Alors plusieurs départements viennent d'être placés en vigilance. Orange, pluie, inondation, mais aussi orage.
00:03:09 On va y revenir dans le courant de la matinée. Toujours un temps estival effectivement Anthony.
00:03:13 Énormément de soleil pour ce samedi matin. Quelques nuages bas vers la Manche et la mer du Nord, mais pas partout localement.
00:03:20 Un risque orageux toujours localisé sur cette bande centrale. Des entrées maritimes vers le golfe du Lyon.
00:03:25 Sinon une matinée très ensoleillée effectivement.
00:03:28 Ensuite un risque orageux présent des Pyrénées jusqu'aux reliefs de l'Est. Toujours un risque de grêle localisé.
00:03:35 Les éclaircies vont revenir sur les départements les plus au Nord avec un flux d'Ouest modéré jusqu'à 50 km/h.
00:03:41 Un peu de vent localement c'est vrai, mais les rafales de vent seront plus fortes sous les orages.
00:03:46 Les températures matinales restent très douces, surtout sur la région Occitanie, mais aussi en Côte d'Azur.
00:03:51 19 degrés, des valeurs en dessous des 10 degrés vers la Manche ou encore la mer du Nord, là où le ciel est clair.
00:03:58 12 annoncées ce matin dans Paris. On va conserver de la chaleur effectivement dans l'après-midi sur la moitié Sud, mais aussi vers les frontières de l'Est.
00:04:07 36 degrés annoncés à l'ombre en Corse avec le coup de Sirocco. Bon réveil et bon week-end.
00:04:14 C'était la météo avec Body Minute. Des soins visage et corps professionnels pour chacune d'entre vous.
00:04:21 C'était la météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:04:27 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:04:30 Et il est 6h tout pile, bon réveil à tous, à la une de votre journal.
00:04:34 Cette journée sous haute tension dans le Tarn où 5000 personnes doivent se rassembler contre la construction de l'autoroute A69 à Puy-le-Rhin.
00:04:41 Une manifestation interdite par la préfecture qui mobilise face à elle 1000 policiers et gendarmes tout au long du week-end.
00:04:47 Les autorités redoutent la présence de plusieurs centaines de black blocs. On en parle dès le début de ce journal.
00:04:54 Emmanuel Macron dit vouloir finaliser une coalition de pays prêts à envoyer des instructeurs militaires en Ukraine.
00:05:01 Annonce faite lors d'une conférence de presse avec son homologue le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
00:05:06 Le chef de l'état qui a également annoncé 650 millions d'euros d'aide pour soutenir son pays en guerre.
00:05:12 On évoquera ces accords avec le général Bruno Clermont, notre consultant défense.
00:05:17 Et puis il va falloir adapter nos routes au changement climatique.
00:05:21 Les dernières intempéries ont montré qu'elles étaient moins résistantes.
00:05:24 1 million de kilomètres de routes sont concernés.
00:05:27 Leur adaptation et leur entretien va nécessairement coûter de plus en plus cher aux collectivités.
00:05:31 Il faut s'y mettre. Notre reportage à suivre.
00:05:36 Et donc plus de 1000 policiers et gendarmes sont mobilisés ce week-end sur le chantier de la 69 à Puy-le-Rhin, dans le Tarn.
00:05:43 Plusieurs centaines de personnes étaient déjà rassemblées hier contre l'autoroute entre Castre et Toulouse.
00:05:48 Les autorités attendent au plus fort de la mobilisation aujourd'hui.
00:05:51 Entre 10 et 15 000 manifestants. Une mobilisation pourtant interdite par le préfet du Tarn.
00:05:57 Ecoutez les informations de notre service police justice avec Célia Barotte.
00:06:01 Selon nos informations, 5000 participants sont attendus pour ces journées de contestation au sujet de l'autoroute 69.
00:06:08 Des actions de contestation interdites par la préfecture.
00:06:11 Parmi les participants, la présence de 500 à 600 individus décrits comme déterminés, dont 200 black blocs.
00:06:18 Des contrôles et des saisies d'objets pouvant être utilisés comme des armes ont été réalisés ces derniers jours.
00:06:24 Par exemple des planches à clous, des serpettes, des haches ou encore des boules de pétanque et des couteaux ont été saisis.
00:06:30 Ce sont des moments signalés comme étant le plus sensible et la manifestation prévue à partir de 13h cet après-midi.
00:06:36 Enfin, un millier de forces de l'ordre seront mobilisées pour cette occasion.
00:06:41 Je vous propose d'écouter également la réaction du préfet du Tarn qui a détaillé le dispositif du week-end.
00:06:49 À date, il y a à peu près 400 personnes sur le terrain de Mirabel, sur un terrain privé.
00:06:57 Sur ces 400 personnes, le contrôle d'accès a montré qu'un certain nombre étaient déjà cagoulés,
00:07:04 puisque l'accès au terrain est contrôlé par des gens cagoulés.
00:07:09 Ça ne me paraît pas être exactement l'orientation que l'on prend lorsque l'on veut faire une manifestation familiale, festive, etc.
00:07:20 Non, il s'agit d'éviter absolument toute violence.
00:07:24 On déploiera les moyens nécessaires, vous en voyez un certain nombre autour de vous,
00:07:29 mais j'appelle véritablement à ce que les personnes ne se rendent pas sur ce lieu de manifestation appuylant.
00:07:35 Comme à chaque fois, on va retrouver plusieurs centaines de Black Blocs qui seront sur place pour en découdre avec les forces de l'ordre.
00:07:42 Michel Thaub, un commentaire sur cette mobilisation ?
00:07:45 Non, ça risque d'être une journée violente.
00:07:47 On l'a déjà vu dans le passé avec deux manifestations, Sainte-Soline,
00:07:50 et on pourrait remonter également à la région de Lantaise, il y a maintenant plusieurs années.
00:07:56 Il y a de la violence, mais ça va au-delà.
00:07:58 Il y a aussi, j'ai envie de dire, un combat derrière garde, parce qu'en fait, de quoi il s'agit ?
00:08:03 Il s'agit d'une autoroute qui doit désenclaver deux communes importantes de l'Occitanie,
00:08:08 qui sont Mazamé et Castres, et qui doivent permettre de les relier au bassin toulousain.
00:08:13 Il s'agit quand même de développer une région dans un des pays les plus développés du monde qui s'appelle la France.
00:08:18 Si ces radicaux militants avaient les mains sur notre pays,
00:08:23 mais jamais on n'aurait eu de réseau autoroutier, jamais nous n'aurions eu de ligne de TGV.
00:08:27 Donc, c'est véritablement un combat d'arrière-garde pour une époque où nous ne serions plus dans la modernité.
00:08:35 Et puis ensuite, j'ajoute, il y a des organisateurs, notamment la Confédération Paysanne,
00:08:40 qui a pris la décision de faire un recours pour essayer d'empêcher ces manifestations.
00:08:44 Si demain, si aujourd'hui, il y a des violences, s'il y a des policiers qui sont agressés,
00:08:50 s'il y a des terrains agricoles qui sont endommagés, s'il y a des entreprises qui sont détruites,
00:08:56 comme ça risque d'être le cas pour certains laboratoires qui participent,
00:08:59 qui ont un intérêt au développement de cette autoroute,
00:09:03 qui va payer la facture ? Qui va payer la facture ?
00:09:06 J'espère que les organisateurs seront mis face à leurs responsabilités.
00:09:10 Mathieu Hoque.
00:09:11 Oui, il y a une culture d'impunité aujourd'hui sur tous les mouvements d'ultra-gauche dans notre pays.
00:09:15 Pourquoi ? Parce que ces gens-là utilisent des causes, quelles qu'elles soient,
00:09:19 l'écologie, le féminisme ou l'antiracisme, par exemple,
00:09:25 à des fins justement de ce que nous on appelle l'éco-terrorisme. Pourquoi ?
00:09:29 Parce que c'est comme ce que disait le sociologue Alain Touraine,
00:09:32 on est face à des gens qui sont ce qu'on appelle les nouveaux mouvements sociaux.
00:09:35 Auparavant, dans les années 60-70, les mouvements sociaux se cristallisaient sur la lutte des classes.
00:09:40 Et donc, on était sur la défense d'une corporation, la défense d'une classe sociale.
00:09:45 Or, aujourd'hui, on est sur la défense d'un enjeu, une mobilisation sur enjeu.
00:09:48 Or, ces gens-là considèrent que leur cause prévaut sur n'importe quelle considération démocratique
00:09:56 ou considération juridique, par exemple. Pourquoi ?
00:10:01 Parce qu'aujourd'hui, ces gens-là utilisent l'État de droit,
00:10:04 donc les instruments comme l'a dit Michel, le tribunal administratif,
00:10:08 en faisant des recours pour pouvoir justement se prémunir d'une interdiction du gouvernement
00:10:14 de la part de leur manifestation, pour pouvoir justement se permettre de casser.
00:10:18 Or, ce qu'il faut quand même bien rappeler, c'est que les éco-terroristes ont perdu sur l'ensemble des sujets.
00:10:23 Ils ont perdu sur les questions industrielles, ou alors ils ont quand même beaucoup saccagé d'industrie
00:10:29 depuis les années 80. Ils ont perdu sur la question de l'énergie, de la politique énergétique,
00:10:33 sur le nucléaire aussi, ils occupent des centrales depuis longtemps.
00:10:37 Or, on voit depuis des années qu'on a besoin des centrales nucléaires pour notre mix énergétique
00:10:41 et pour devenir une puissance énergétique. Et puis, ils ont perdu également sur la question agricole.
00:10:46 Les agriculteurs se sont mobilisés, surtout contre eux, parce que ce sont des gens
00:10:50 qui pourrissent la vie des agriculteurs, qui pourrissent leur quotidien,
00:10:54 notamment à travers leurs manifestations.
00:10:56 Dernier petit point, c'est que je pense qu'on assiste de plus en plus à une montée de la violence
00:11:01 parmi les manifestants qui prennent comme prétexte le réchauffement climatique
00:11:06 pour en fait régler leur compte avec une société dans laquelle ils ne se sentent pas à l'aise.
00:11:10 Mais la montée de la violence est une donnée majeure que l'on va voir de plus en plus
00:11:15 dans des combats climatiques et je pense que malheureusement ça va se reproduire très souvent.
00:11:20 Cette mobilisation contre l'autoroute A69, et ça va dans le sens de ce que vous dites, n'est pas nouvelle.
00:11:24 Plusieurs manifestations ont déjà eu lieu dans le passé avec à chaque fois des affrontements,
00:11:28 des dégradations sur les chantiers soutenus par des éléments radicaux.
00:11:31 Le coût de ces multiples attaques de chantier se chiffre en millions d'euros.
00:11:36 Retour sur ces mobilisations avec Chloé Tarka et Maxime Lavandier.
00:11:40 Une contestation qui s'est durcie avec le temps.
00:11:44 En 2023, des militants campent dans des tentes pour dénoncer l'impact écologique du chantier.
00:11:49 Une mobilisation jusqu'alors pacifique, mais qui rapidement dégénère.
00:11:54 Fin octobre, selon la préfecture du Tarn, près de 4900 manifestants se rassemblent
00:11:59 pour dire non au projet.
00:12:01 Des militants radicaux commettent alors des exactions contre deux entreprises du BTP
00:12:05 engagées sur le chantier de l'A69.
00:12:07 Dans une cimenterie, les bureaux et plusieurs engins de travaux publics sont incendiés.
00:12:12 Des dégradations que le ministre des Transports de l'époque, Clément Beaune, avait condamnées.
00:12:17 "Je condamne ces violences scandaleuses et inexcusables.
00:12:20 Beaucoup n'étaient là que pour en découdre.
00:12:22 En démocratie, manifester est un droit, casser est un délit."
00:12:26 La mobilisation se mue en affrontement lorsque les forces de l'ordre investissent
00:12:30 la ZAD occupée illégalement par des manifestants.
00:12:33 En février cette année, selon la préfecture du Tarn,
00:12:36 350 personnes étaient réunies pour une mobilisation qui avait mené
00:12:40 à des échanges tendus avec les forces de l'ordre.
00:12:43 Ce week-end, malgré l'interdiction prononcée par le gouvernement,
00:12:46 les opposants à l'autoroute A69 entendent rassembler sur place
00:12:50 plusieurs dizaines de milliers de manifestants.
00:12:54 - Mathieu Hocq. - Lorsqu'on voit votre reportage,
00:12:56 ce qui est quand même frappant, c'est à quel point ces gens-là détestent la police,
00:13:00 à quel point ces gens-là utilisent la violence contre des forces
00:13:03 qui, justement, représentent l'autorité légitime de l'État.
00:13:06 Ce qui est quand même aussi important, c'est que dans tout ce corpus idéologique,
00:13:09 il y a véritablement la haine anti-flic qui s'opère.
00:13:13 C'est-à-dire que pour eux, il est normal de lancer un pavé contre un policier.
00:13:17 Pour eux, il est normal de taper sur un policier.
00:13:20 Or, ce qu'il faut bien dire, c'est pour ça que nous, on parlait d'éco-terrorisme,
00:13:23 je pense qu'il faut créer un délit d'éco-terrorisme.
00:13:25 C'est parce qu'il faut considérer ces gens-là comme des gens
00:13:27 qui ne respectent pas la loi, quoi qu'il arrive,
00:13:30 et justement, s'en prendre aux organisateurs des manifestations,
00:13:34 parce que les casseurs se cachent derrière leur tenue,
00:13:38 se cachent derrière des casques,
00:13:40 se cachent derrière un ensemble de choses qu'ils font
00:13:43 qui ne sont pas forcément facilement interpellables.
00:13:46 Or, ce qu'il faut, c'est véritablement s'attaquer aux organisateurs,
00:13:48 parce qu'ils participent, on va dire, de cette haine anti-flic,
00:13:52 et ils sont aussi à l'origine des violences faites contre la police.
00:13:55 Allez, hier, la France a renouvelé son soutien infaillible à l'Ukraine.
00:13:59 Emmanuel Macron et le président ukrainien ont signé des accords de prêts et de dons à Kiev.
00:14:03 Et à la clé, ce sont 650 millions d'euros qui ont été promis.
00:14:07 L'objectif est très clair, soutenir l'Ukraine au niveau de la reconstruction
00:14:10 des infrastructures visées par la Russie.
00:14:14 On voit tout cela avec Aminata Demfal.
00:14:17 Ce vendredi, deux accords ont été signés par le président et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
00:14:23 Le premier permettra à l'Agence française de développement d'obtenir des fonds dits prévisionnels
00:14:28 de 400 millions d'euros en prêts et de 50 millions sous forme de dons jusqu'en 2027.
00:14:34 L'agence pourra ainsi étendre ses activités dans les secteurs de l'énergie
00:14:38 ou encore des transports en Ukraine.
00:14:41 Le deuxième accord porte, lui, sur la mise en place d'un fonds de soutien
00:14:44 aux infrastructures ukrainiennes à hauteur de 200 millions d'euros.
00:14:48 Une somme à destination des entreprises qui souhaitent investir dans les domaines stratégiques
00:14:52 tels que la santé ou encore celui du déminage.
00:14:55 D'autre part, 60 millions d'euros de ce fonds de soutien
00:14:58 devraient être consacrés à la priorité énergétique.
00:15:01 Ce jeudi encore, le président de la République avait déjà annoncé une nouvelle aide militaire pour Kiev,
00:15:07 la cession de plusieurs avions de chasse Mirage 2005,
00:15:10 ainsi que la délivrance de formation pour 4500 soldats ukrainiens.
00:15:15 Harold Himann est avec nous sur ce plateau pour le décryptage.
00:15:20 Harold, 650 millions d'euros d'aide, quel est l'enjeu de tels accords entre la France et l'Ukraine aujourd'hui ?
00:15:26 En gros, c'est de ne pas se montrer faible.
00:15:29 L'Ukraine, évidemment, en a besoin pour tenir son front à Kharkov, Kharkiv, en ukrainien,
00:15:35 qui est sous une pluie de roquettes incessante depuis six semaines au moins.
00:15:41 Et l'Élysée, on n'a pas vraiment de difficultés à l'admettre.
00:15:46 Et la faiblesse serait dangereuse, on le dit, on le redit sous toutes sortes de formes.
00:15:51 Hier encore, l'Élysée, ça a transpercé par tous les discours.
00:15:55 Et le président Zelensky est allé au ministère de la Défense à Balard,
00:16:02 dans le Balargone français, pour regarder des canons et des véhicules blindés français.
00:16:07 Bref, on ne veut plus cacher cela.
00:16:10 Et la défaite de l'Ukraine n'est pas une option.
00:16:13 Il faut une coalition internationale.
00:16:15 Bon, la France en tête, mais d'autres pays commencent à suivre.
00:16:19 On a un document signé qui s'appelle la Déclaration de Normandie par Joe Biden
00:16:25 et toute une série de chefs d'État de ce continent.
00:16:29 Et ça commence à ressembler à du défi envers Moscou.
00:16:35 La France n'est pas en guerre contre la Russie, a répété Emmanuel Macron.
00:16:40 Mais non plus, l'Ukraine, elle, a été agressée et on peut aider un pays agressé.
00:16:45 Donc ne nous faites pas dire ce que nous n'avons pas dit.
00:16:50 Nous ne sommes pas des bellicistes, toujours selon l'Élysée.
00:16:53 Et donc, on va aider jusqu'au bout.
00:16:56 Emmanuel Macron a annoncé hier qu'il voulait finaliser une coalition de pays
00:17:01 prêt à envoyer en Ukraine des instructeurs militaires.
00:17:04 Il assure que plusieurs pays ont donné leur accord, sans dévoiler lesquels.
00:17:09 Et nous sommes en direct avec le général Bruno, clairement notre consultant défense.
00:17:13 Bonjour général, merci d'être avec nous ce matin.
00:17:16 Une question tout d'abord.
00:17:18 Le président a annoncé quelque chose de très concret.
00:17:22 Il a annoncé la formation de 4 500 soldats ukrainiens en France, cette fois.
00:17:27 Ça veut dire quoi concrètement, former 4 500 soldats ukrainiens ?
00:17:32 En fait, la nouveauté de l'annonce, c'est qu'il a annoncé qu'il allait former une brigade de 4 500 soldats ukrainiens.
00:17:38 On va prendre l'exemple d'un orchestre symphonique.
00:17:41 Soit vous formez chacun des solistes de l'orchestre symphonique, des musiciens, dans un conservatoire différent.
00:17:47 Vous les mettez tous dans le même conservatoire et vous les formez tous en même temps et vous leur donnez tous leur instrument de musique.
00:17:52 Donc c'est ce que va faire la France.
00:17:54 Elle va former une structure militaire qui s'appelle une brigade, qui comprend un état-major,
00:17:58 qui comprend des régiments de différents types, des capacités de soutien.
00:18:02 Et ces 4 500 soldats vont être formés tous en même temps, dans une même structure,
00:18:08 et équipés par la France de manière à être capables de combattre pratiquement dès que la formation est terminée.
00:18:13 Auparavant, on formait plutôt des spécialistes dans des endroits différents, une partie en France, une partie en Pologne.
00:18:19 Et ensuite, les Ukrainiens constituaient des unités.
00:18:21 Cette fois-ci, on forme l'unité totale, l'unité dans un coup complet, et on l'équipe de manière en même temps,
00:18:28 ce que faisaient les Américains depuis longtemps et que la France s'est décidée de faire pour être beaucoup plus efficace.
00:18:33 Emmanuel Macron a aussi annoncé la formation des pilotes ukrainiens pour les Mirage 2000 que la France va envoyer à l'Ukraine.
00:18:42 Et cette formation va débuter dans les prochains jours.
00:18:44 J'avais une question, ça va prendre combien de temps de former ces pilotes au pilotage des Mirage 2000 français ?
00:18:52 Alors en réalité, la formation a déjà commencé, puisque la France, depuis presque 18 mois,
00:18:57 n'a pas accepté de donner des Mirage 2000 qui avaient été réclamés par les Ukrainiens,
00:19:02 à la différence des autres pays qui ont donné des FCS à la place.
00:19:05 On a décidé de former des pilotes jusqu'au brevet de pilote de chasse, en quelque sorte.
00:19:10 Donc il y a des pilotes déjà ukrainiens qui sont en France, qui s'entraînent à voler sur un avion qui s'appelle Alpha Jet,
00:19:15 qui est un avion école, sur lequel moi aussi j'ai été formé.
00:19:18 À la fin de la formation, on a le macaron de pilote de chasse, et ensuite on est affecté sur un avion.
00:19:23 Donc ces pilotes ukrainiens qui sont à Kazov vont terminer leur formation,
00:19:26 ils auront leur brevet de pilote de chasse, ils seront affectés ensuite dans une unité de Mirage 2000 bi-place de l'armée de l'air,
00:19:33 qui va faire la transformation sur avion bi-place.
00:19:35 Ça, ça va prendre 3-4 mois.
00:19:37 Et ensuite, ils sont affectés sur leur escadron. L'escadron, c'est donc des 2000-5,
00:19:41 qui ont un système d'arts particulier, une mission particulière.
00:19:44 Ils vont donc être formés de cette mission.
00:19:46 Donc il faut compter en gros 3-4 mois pour la formation de base,
00:19:49 et dans l'armée de l'air, pour être opérationnel, pour pouvoir faire la guerre sur un Mirage 2000-5,
00:19:54 avoir la formation pour aller au combat, en étant un pilote tout seul dans l'avion, il faut 12 mois.
00:20:00 Donc on voit que la formation va prendre sans doute beaucoup plus de temps que ce qui est annoncé.
00:20:04 Globalement, moi j'estime qu'à la fin 2025, il y aura des pilotes qui sont capables de faire la guerre sur Mirage 2000-5.
00:20:11 Maintenant, effectivement, dans 4 mois, il y en a qui sont capables de les décoller et de faire des tours de piste.
00:20:16 Général Bruno Clermont, j'ai encore plein de questions à vous poser,
00:20:19 mais ce que je vous propose, c'est de vous retrouver tout à l'heure à 7h pour la suite des explications.
00:20:23 On va faire un tour de table dans un instant avec mes invités,
00:20:26 mais tout d'abord, à 6h15, 6h16 même sur CNews, le rappel de l'actualité signé Augustin Donadieuf.
00:20:32 Un Français placé en détention provisoire à Moscou.
00:20:37 Laurent Vinatier, collaborateur d'une ONG suisse, est accusé de collecter des renseignements sur l'armée russe.
00:20:43 Le tribunal de Moscou a ordonné son placement en détention au moins jusqu'au 5 août en vue d'un éventuel procès.
00:20:49 Emmanuel Macron appelle à sa libération sans délai.
00:20:52 Selon le président, je cite, "les éléments de propagande qui ont été donnés sur lui ne correspondent pas à la réalité".
00:20:58 Paris est en grande pompe pour l'arrivée de Joe Biden. Au programme, rendez-vous à l'Arc de Triomphe,
00:21:04 une descente des Champs-Élysées avec la garde républicaine.
00:21:07 Emmanuel Macron et Joe Biden vont célébrer une relation survenue au Bofix après quelques chaos.
00:21:12 Nous sommes plus proches que nous n'avons jamais été, a déclaré hier un porte-parole de la Maison Blanche.
00:21:18 Et aujourd'hui est un jour de fête pour Harold Terrence, vétéran américain âgé de 100 ans.
00:21:23 Il se remarie. La cérémonie civile se déroulera près des plages où le débarquement a eu lieu le 6 juin 1944.
00:21:31 Le vieil homme, qui vit à Boca Raton en Floride, devrait ensuite se joindre à une parade de vétérans.
00:21:37 Pour rappel, en 2019, il avait reçu la Légion d'honneur française des mains d'Emmanuel Macron.
00:21:42 Ils sont beaux comme tout. Ça vous a touché Michel ?
00:21:46 Oui, vraiment, parce que je trouve extraordinaire qu'on puisse être si jeunes à cet âge-là.
00:21:50 Et si amoureux après les années. C'est très très joli.
00:21:54 Vous vouliez parler des accords entre la France et l'Ukraine. Je rappelle les principaux faits.
00:22:01 650 millions d'euros d'aide, des mirages de 2 000 qui vont être donnés par la France à l'Ukraine,
00:22:07 la formation de 4 500 soldats ukrainiens.
00:22:11 Et Emmanuel Macron a aussi annoncé qu'il voulait finaliser une coalition de pays,
00:22:15 prêt à envoyer en Ukraine des instructeurs militaires.
00:22:18 Oui, et c'est peut-être cette dernière phrase qui pour moi est la plus importante,
00:22:22 parce qu'elle va finir par lever un tabou.
00:22:25 Ça fait des mois que le président de la République prépare les esprits à la nécessité,
00:22:29 si on veut sauver l'Ukraine, parce que c'est de cela qu'il s'agit,
00:22:33 qu'à un moment donné, des troupes françaises, des instructeurs français iront tôt ou tard en Ukraine.
00:22:39 Jeudi, dans son intervention devant les Français, le président de la République a donné un nom
00:22:44 à cette brigade de 4 500 Ukrainiens qui vont être formés par les Français.
00:22:49 Il l'a appelée une brigade française.
00:22:53 Et je ne peux pas imaginer que, peut-être pas au début, mais dans un deuxième temps,
00:22:58 dans six mois, dans trois mois, dans neuf mois,
00:23:01 il y aura des Français qui iront en Ukraine pour aider nos amis ukrainiens.
00:23:05 Et celui qui vous le dit, il est partisan du soutien à l'Ukraine.
00:23:08 Moi, je suis partisan du soutien à l'Ukraine.
00:23:10 Je pense qu'il faut dire les choses.
00:23:12 Le président de la République a commis l'erreur, je pense stratégique, d'en parler beaucoup trop tôt,
00:23:16 ce qui a gêné d'ailleurs beaucoup de nos partenaires.
00:23:19 Mais la réalité, par honnêteté, il faut le dire, à un moment donné,
00:23:22 il va falloir effectivement que des militaires français se retrouvent sur le sol ukrainien
00:23:27 pour aider tout simplement à la mise en place de cette brigade française.
00:23:31 Ce sont les mots du président de la République.
00:23:33 Et c'est le sens, à mon avis, de cet engagement nécessaire,
00:23:37 moi je considère comme nécessaire, pour aider à sauver le soldat ukrainien.
00:23:41 Mathieu.
00:23:42 Oui, je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça.
00:23:44 Je ne sais pas s'il a fait une erreur en tant que tel, le président de la République, comme ça.
00:23:48 Parce que quand on voit l'ensemble de ses déclarations sur le dossier ukrainien depuis mars 2022,
00:23:54 on voit qu'il est dans une logique, après avoir essayé de tendre la main à Vladimir Poutine
00:24:00 pour qu'il arrête son invasion, il a essayé justement de préparer
00:24:04 l'ensemble des partenaires occidentaux à aller toujours plus loin.
00:24:07 Et on a à chaque fois vu que les partenaires étaient réticents.
00:24:09 D'abord, ils étaient réticents à envoyer du matériel militaire, finalement,
00:24:12 à vocation un peu plus offensive.
00:24:15 Finalement, on le fait.
00:24:16 Pareil pour les avions, etc.
00:24:17 Donc on voit qu'il a, entre guillemets, un coup d'avance sur le sujet.
00:24:21 Et effectivement, la question qu'il faut poser, que vous posez très bien Michel, c'est deux choses.
00:24:25 Si l'on veut aider, si l'on veut sauver l'Ukraine,
00:24:27 et si l'on veut que l'Ukraine ne perde pas la guerre, il y a deux options possibles.
00:24:30 Soit on passe en économie de guerre, ce sur quoi nous on a travaillé,
00:24:34 ce sur quoi nous on appelle et on est d'accord avec cela.
00:24:37 Soit on va envoyer des troupes françaises ou occidentales en Ukraine.
00:24:42 Mais on ne pourra pas rester sur un statut quo.
00:24:45 Pourquoi ? Parce que Vladimir Poutine devrait vraisemblablement gagner ses objectifs,
00:24:49 ses trois objectifs de guerre qu'il a fixés en mars 2022, peut-être même dès cette année.
00:24:54 Le premier objectif, c'est d'avoir cette ligne territoriale
00:24:57 entre les républiques à l'est de Donetsk et de Lugansk jusqu'à la Crimée.
00:25:02 Or aujourd'hui, on voit qu'il contrôle à peu près 20% du territoire ukrainien, de facto,
00:25:06 et il n'est pas prêt de les perdre puisque la contre-offensive ukrainienne a échoué
00:25:09 et qu'aujourd'hui, il est très peu possible que l'Ukraine puisse inverser le cours du conflit.
00:25:15 Sauf si l'Occident augmente massivement l'aide internationale.
00:25:20 Deuxième objectif de guerre, c'est la déstabilisation,
00:25:23 Et rapidement on passe à l'Afrique.
00:25:24 Rapidement, la neutralisation de l'Ukraine.
00:25:27 Or là, pour l'instant, il est en train de parvenir à cet objectif
00:25:29 puisque les Européens ne veulent pas aujourd'hui massivement que l'Ukraine entre dans l'Union européenne.
00:25:34 Et troisième objectif, c'est ce qu'il appelle la dénazification de l'Ukraine.
00:25:37 Or, cela pour l'instant, c'est la chute de Volodymyr Zelensky.
00:25:41 Or, cela pour l'instant n'est pas possible puisque Volodymyr Zelensky est contesté dans son propre pays.
00:25:45 Allez, on revient en France. On va parler de nos routes,
00:25:47 de plus en plus menacées par le dérèglement climatique.
00:25:50 Les dernières intempéries ont montré qu'elles n'étaient plus assez résistantes au choc de température augustin.
00:25:55 Il y a un rapport du CREMA qui démontre qu'il faut revoir leur aménagement
00:25:59 sous peine de dégradation, voire de destruction.
00:26:01 Et cela concerne près d'un million de kilomètres de route.
00:26:05 Malheureusement, les collectivités n'investissent pas assez
00:26:07 pour les entretenir ou les adapter aux nouvelles conditions.
00:26:09 Mettez au reportage de Jean-Michel Decaze.
00:26:12 Vallée de la Maurienne, fin août 2023.
00:26:15 15 000 m3 de rochers tombent sur la voie ferrée et la route départementale.
00:26:20 Les boulements s'arrêtent juste avant l'autoroute.
00:26:23 Une canicule inégalée, suivie de pluies diluviennes, sont à l'origine de la catastrophe.
00:26:29 Des phénomènes de plus en plus fréquents.
00:26:31 Je voyais il y a quelques semaines le constat que depuis le début de l'année,
00:26:35 dans les Alpes-Maritimes par exemple, il y avait eu plus de 30 chutes de pierres importantes.
00:26:40 Lorsqu'il s'agit de gérer les phénomènes de ruissellement, après les pluies,
00:26:45 ce qu'on appelle l'assainissement routier, l'ampleur des pluies veut dire
00:26:50 qu'il faut peut-être changer la taille des fossés, la taille des évacuations.
00:26:56 Sur le littoral, les habitants constatent chaque jour le recul des côtes.
00:27:00 À la pointe de Congrigou, près de Port Michel à Beaulx,
00:27:03 le sentier s'est écroulé en février 2021.
00:27:07 Ils ont bétonné pour pouvoir tout le monde consolider la falaise.
00:27:09 Et on voit bien que derrière, c'est inexorable.
00:27:12 L'eau grignote constamment le trait de côte.
00:27:15 Le phénomène est général.
00:27:17 Le sud, le littoral, la montagne, les zones argileuses,
00:27:20 et puis il y en a d'autres, les zones inondables, on l'a vu dans le nord de la France.
00:27:23 Aucun territoire n'est désormais à l'abri du changement climatique, explique le CEREMA.
00:27:28 Selon une étude du cabinet Carbone 4, les routes exigeraient 22 milliards d'euros d'investissement d'ici 2050,
00:27:35 plus 12 milliards pour les ponts.
00:27:39 Des investissements à financer dès aujourd'hui, sinon ils coûteront beaucoup plus cher.
00:27:44 22 milliards d'euros d'ici 2050, on rappelle que 75% des trajets domicile-travail s'effectuent par la route.
00:27:52 Il va forcément falloir s'y attarder.
00:27:54 On va vous emmener à Marseille pour finir sur une note un petit peu plus poétique.
00:27:59 L'occasion du festival Art Explora, le premier bateau musée au monde, se trouve dans la cité phocéenne pour une durée de 10 jours.
00:28:06 Oui, et à bord, vous pouvez y vivre des expériences inédites conçues par le Louvre et l'IRCAM.
00:28:11 Inaugurée jeudi dernier dans le Vieux-Port, cet événement est gratuit et il s'accompagne d'un village tout aussi festif.
00:28:17 Regardez le sujet d'Anthony Rodrigues.
00:28:19 Dans le port de Marseille navigue un bateau assez spécial.
00:28:24 Ce catamaran de 47 mètres de long abrite un musée virtuel.
00:28:29 Une salle dédiée à des figures féminines des civilisations méditerranéennes.
00:28:35 Ces dizaines d'œuvres exposées au musée du Louvre sont également visibles directement dans ce bateau.
00:28:42 On est sur un dispositif technique avec des murs de LED et de LED au plafond pour vraiment venir immerger complètement le visiteur.
00:28:53 On a une salle de 16 mètres sur 5.
00:28:55 On a numérisé plus de 50 œuvres en 3D du musée du Louvre pour vraiment les présenter d'une manière extrêmement forte et émotionnelle pour les visiteurs.
00:29:03 Une immersion visuelle mais également sonore.
00:29:06 Sur ce ponton, les 2000 visiteurs journaliers seront plongés dans l'histoire de la Méditerranée.
00:29:12 Il va y avoir des chiliennes qui vont prendre tout l'espace.
00:29:17 Les gens vont être invités à s'asseoir, à fermer les yeux et à écouter une immersion sonore dans le casque qui leur sera distribué à l'entrée du bateau pour découvrir une carte postale de la Méditerranée.
00:29:28 Ce vaisseau amiral financé par une association française sillonnera la Méditerranée et fera escale dans 15 pays et 20 villes hautes jusqu'en 2026.
00:29:42 6h25, on va marquer une courte pause. On reste avec mes invités sur ce plateau.
00:29:47 Michel Thaume et Mathieu Hocq, toujours à Haldiman pour le décryptage de l'actualité internationale.
00:29:51 Et Augustin Donatiu, on va parler dans quelques minutes de ce verdict qui a été rendu dans la nuit, peu après minuit.
00:29:58 22 ans de prison pour le criminel qui a tabassé à mort une femme de 90 ans à son domicile parisien.
00:30:04 Une affaire qui nous a bouleversés déjà toute la journée d'hier.
00:30:08 On en a beaucoup parlé sur notre antenne.
00:30:10 On va en parler ce matin dans quelques minutes. Ce sera juste après la pause à 6h30.
00:30:13 De retour sur le plateau de la matinale week-end. Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent.
00:30:21 On est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse, des débats.
00:30:24 Voici tout de suite les titres de votre journal de 6h30.
00:30:27 A la une, ce verdict. 22 ans de prison pour le criminel qui a tabassé à mort une femme de 90 ans à son domicile parisien.
00:30:33 Un migrant clandestin pakistanais sous le coup d'une OQTF non exécutée.
00:30:37 La condamnation est accompagnée d'une mesure de sûreté des deux tiers et d'une interdiction définitive du territoire à sa sortie de prison.
00:30:44 On en parle avec mes invités dans quelques instants.
00:30:46 Un homme de 25 ans tué à l'arme blanche à Châteauroux.
00:30:50 Des faits qui se sont déroulés dans la nuit de jeudi à vendredi.
00:30:53 C'est le deuxième homme tué en l'espace d'une semaine.
00:30:56 Le quatrième en un peu plus d'un mois.
00:30:58 Châteauroux est-elle le symbole de la violence qui traverse les villes de taille moyenne dans notre pays ?
00:31:03 Je poserai là aussi la question à mes invités.
00:31:06 Une guerre ouverte est-elle inévitable entre Israël et l'ESBOLA ?
00:31:10 La tension ne cesse de monter au nord de l'état hébreu avec le mouvement islamiste libanais.
00:31:14 Les échanges de tirs, de roquettes, de missiles sont quotidiens.
00:31:17 Benyamin Netanyahou a dit qu'Israël était prêt pour une opération militaire très intense à sa frontière nord.
00:31:23 On en parle dans quelques minutes avec notre correspondante en Israël, Nathalie Sosnaoufia.
00:31:30 On commence avec cette affaire qui nous a bouleversés sur CNew ces dernières 24 heures.
00:31:35 L'histoire de Berthe, 90 ans, sauvagement agressée à son domicile parisien en pleine nuit.
00:31:39 C'était il y a trois ans.
00:31:41 Elle est retrouvée au petit matin, inanimée, dénudée.
00:31:44 Son visage tuméfié et méconnaissable.
00:31:46 Et elle décède à l'hôpital quelques heures plus tard.
00:31:48 Son agresseur a été jugé hier soir.
00:31:50 Le verdict est tombé peu après minuit.
00:31:53 Oui, 22 ans de prison avec une mesure de sûreté des deux tiers de la peine.
00:31:57 L'homme est un Pakistanais clandestin.
00:31:59 Il est accusé d'une obligation de quitter le territoire français.
00:32:02 Il sera expulsé dès sa sortie de prison.
00:32:04 Écoutez la réaction du petit-fils de Berthe à l'issue du procès.
00:32:08 Pour ma famille et moi, le verdict est...
00:32:13 J'ai du mal avec ce mot satisfaisant, parce qu'il n'y a rien de satisfaisant dans cette histoire.
00:32:17 Je pense que c'est un bon verdict.
00:32:20 L'accusé va rester encore au moins 12 ans derrière les barreaux,
00:32:26 avant d'être envoyé au Pakistan.
00:32:29 Je ne pense pas qu'il soit bien accueilli au Pakistan, pour tout vous dire.
00:32:33 C'est quelqu'un qui était déjà dans un enfer personnel et qui va y rester.
00:32:38 Mais il fallait que justice soit rendue.
00:32:40 Et je pense qu'au ce soir, le préjudice causé à ma famille a été reconnu.
00:32:46 Ce qui est vraiment important, et c'est ce que j'ai essayé de faire ces derniers jours,
00:32:50 c'est de faire vivre la mémoire de ma grand-mère.
00:32:54 C'était 25 ans qu'il avait été requis initialement.
00:32:58 Il est cobre de 22 ans de prison, une mesure de sûreté des deux tiers.
00:33:03 Il sera évidemment, et il était probablement tant, expulsé du territoire français dès sa sortie de prison.
00:33:11 Peut-être exécutera-t-il une partie de sa peine au Pakistan à ce moment-là.
00:33:16 Mais quoi qu'il en soit, il ne sera plus sur le territoire français.
00:33:19 Malheureusement, cette histoire est révoltante.
00:33:21 Beaucoup de choses à dire là-dessus.
00:33:23 On a toujours envie de dire que même si la justice est rendue,
00:33:27 elle est rendue un peu tard aujourd'hui.
00:33:30 C'est la mort d'une femme qui est...
00:33:33 Une chose est certaine, c'est que si ce criminel avait été expulsé au Pakistan
00:33:40 avant qu'il ne commette ses faits, évidemment, nous n'en serions pas à cette tragédie.
00:33:45 Mais moi, je voudrais insister sur le témoignage de Marius depuis 24 heures,
00:33:50 sûr et grâce à ces news.
00:33:52 Et en fait, moi, j'aimerais rendre hommage à sa dignité,
00:33:56 à la façon dont il s'est exprimé, dont il a tenu à rendre hommage à sa grand-mère.
00:34:01 Il a été incroyable, il était dans la matinale de Romain Desarbrillard.
00:34:03 Et j'aime pas trop parler de mon parcours, mais pour avoir beaucoup milité
00:34:06 contre la peine de mort dans le monde,
00:34:08 et connu beaucoup de familles de victimes de criminels, notamment aux États-Unis,
00:34:12 très souvent, et j'aimerais rendre hommage aussi à Françoise Rudetsky,
00:34:16 qui avait été victime d'attentats terroristes
00:34:18 et qui s'est toujours engagée pour la cause des victimes de terrorisme
00:34:21 et qui était farouchement contre la peine de mort.
00:34:23 Il y a souvent chez les familles de victimes de grands criminels,
00:34:27 une très grande dignité.
00:34:28 Et ça, je veux le souligner, il faut le redire.
00:34:31 Et Marius, il fait partie de cette chaîne de ces victimes
00:34:34 qui en fait dépassent leur statut de victime pour dire,
00:34:37 voilà, il faut agir, il faut trouver des solutions, il faut rendre la mémoire.
00:34:41 Donc ça, je voulais le dire.
00:34:42 Il a exprimé sa colère, évidemment, hier dans un premier temps,
00:34:45 mais il l'a rappelé, vous le dites ici, ce qu'il veut,
00:34:48 c'est honorer la mémoire de sa grand-mère, rappeler qui elle est en permanence,
00:34:52 c'est-à-dire une femme qui est venue toute sa vie en aide aux plus démunis aussi.
00:34:55 Tout à fait.
00:34:56 Et il a rappelé aussi hier qu'il est lui-même le produit d'une famille bénéton,
00:35:01 c'est-à-dire issu de la diversité,
00:35:03 issu de personnes qui venaient d'autres continents,
00:35:05 qui venaient d'ailleurs, mais qui constituent le socle d'une famille française.
00:35:10 Et je pense que c'est important de le souligner,
00:35:12 tout en disant qu'évidemment, une famille bénéton,
00:35:15 une France bénéton, c'est possible si on est protégé en termes de sécurité
00:35:20 contre des criminels et des personnes qui n'ont rien à voir
00:35:23 avec cet état d'esprit français et qui sèment dans notre pays le chaos,
00:35:27 le désordre et le sang.
00:35:29 Mathieu.
00:35:30 Oui, d'une certaine façon aussi, quand même, l'État,
00:35:34 la non-exécution des OQTF, c'est aussi une faillite de l'État.
00:35:37 Et ce qu'on n'a pas entendu dans le discours, effectivement, du petit-fils,
00:35:41 et je trouve que c'est encore d'autant plus digne,
00:35:43 c'est qu'il ne s'est pas révolté contre l'État.
00:35:45 Mais pourtant, il y a beaucoup à dire sur ce que fait l'État
00:35:48 et l'administration en matière, justement, de non-exécution des OQTF.
00:35:51 On voit quand même qu'il y a moins de 5 % aujourd'hui des OQTF qui ne sont pas…
00:35:55 Alors, c'était 6,9 % en 2023.
00:35:57 6,5 %, et c'était moins de 5 % en 2022, effectivement,
00:36:01 qui ne sont pas exécutés. Pourquoi ? Parce que, pour plusieurs raisons.
00:36:05 Déjà, le premier point, c'est la question des laissés-passer consulaires.
00:36:08 Effectivement, dans la négociation entre la France et les pays de provenance.
00:36:14 Ça, c'est un premier point.
00:36:15 Le deuxième point, et c'est là où je voulais insister aussi,
00:36:17 c'est qu'il y a beaucoup d'OQTF, 20 % des OQTF,
00:36:20 on a fait ce travail-là auprès des préfectures,
00:36:22 qui ne sont pas exécutés par vices de procédure.
00:36:25 C'est-à-dire que vous avez des associations, des cabinets de conseil pro-migrants,
00:36:29 des avocats pro-migrants, qui utilisent la procédure des OQTF,
00:36:34 qui est une procédure longue et complexe,
00:36:36 pour justement faire en sorte de bloquer l'OQTF,
00:36:39 sachant que l'OQTF, en général, avec l'OQTF, est prononcée une IRTF,
00:36:43 une interdiction de retourner sur le territoire français.
00:36:46 Sauf que comme ce sont deux procédures différentes,
00:36:48 vous pouvez faire deux recours différents et donc alourdir la procédure.
00:36:52 Donc, ce qui pose quand même la question, c'est aujourd'hui,
00:36:54 et c'est là où je parle de faillite de l'État,
00:36:56 c'est pourquoi un migrant sous OQTF, un clandestin sous OQTF, n'est pas expulsé.
00:37:01 Dès lors qu'on a un crime qui est commis par un migrant
00:37:04 frappé d'une OQTF, c'est une faillite de l'État.
00:37:07 Quatre professeurs du collège Paul-Bert de Drans y enseignent
00:37:10 sa nuit menacée de mort sur un réseau social.
00:37:12 Cela s'est passé dans la nuit de mercredi à jeudi.
00:37:15 L'auteur des faits a indiqué dans une story éphémère
00:37:17 qu'ils connaissaient l'adresse des enseignants ainsi que leurs horaires de travail.
00:37:21 Les cours n'ont pas eu lieu ce jeudi, après que certains membres du personnel
00:37:24 aient fait valoir leur droit de retrait.
00:37:26 On fait le point sur la situation avec notre journaliste police-justice,
00:37:29 Noémie Chouz.
00:37:31 Tout est parti d'une story, c'est-à-dire une série de photos
00:37:34 publiées sur le réseau social Snapchat dans la nuit de mercredi à jeudi.
00:37:38 Une des photos avait été prise lors d'une mobilisation,
00:37:41 un rassemblement des enseignants de ce collège de Drans y,
00:37:44 qui réclamait en décembre dernier l'embauche de personnel supplémentaire.
00:37:48 Deux visages y sont entourés de rouge.
00:37:50 Sur l'image suivante, des menaces de mort envers quatre professeurs.
00:37:54 Menace rédigée dans un français assez approximatif.
00:37:57 L'auteur de cette story indique qu'il sait où habitent les enseignants.
00:38:01 Jeudi, ces enseignants sont allés déposer plainte au commissariat,
00:38:04 accompagnés de la chef d'établissement.
00:38:06 La protection fonctionnelle leur a été accordée,
00:38:08 ce qui signifie qu'ils sont accompagnés dans leur démarche
00:38:11 et le cas échéant, les frais d'avocat.
00:38:13 Leurs frais d'avocat seront pris en charge par l'administration.
00:38:16 Les menaces ont été signalées au procureur de la République.
00:38:19 Les portes du collège sont restées fermées ce jeudi,
00:38:22 car des personnels avaient déposé un droit de retrait.
00:38:25 Dans un communiqué, le rectorat de Créteil indique
00:38:28 qu'une cellule d'écoute académique se tient à la disposition de l'établissement.
00:38:32 Et selon nos confrères du Parisien, lors de leur mobilisation en décembre,
00:38:36 les personnels avaient déjà déploré le climat de ce collège,
00:38:39 évoquant des violences physiques et psychologiques usantes
00:38:43 et la difficulté pour les enseignants d'exercer leur métier correctement.
00:38:47 Il va falloir que la justice soit extrêmement ferme sur ces cas-là,
00:38:50 parce qu'en fait, sinon ça va se reproduire toutes les semaines.
00:38:53 Oui, et malheureusement, il n'est jamais trop tard.
00:38:56 Mais comme le disait Noémie Schultz,
00:38:58 le climat dans cette établissement scolaire est difficile déjà depuis plusieurs mois.
00:39:02 C'est-à-dire que vous avez cette génération perdue de la République,
00:39:06 qui en fait, sur les réseaux sociaux, et d'une violence extrême,
00:39:10 s'en prend à l'autorité des enseignants, n'hésite pas à les menacer de mort.
00:39:14 Et malheureusement, c'est extrêmement répandu sur les réseaux sociaux,
00:39:17 sauf qu'à un moment donné, ça va trop loin.
00:39:20 Et effectivement, les enseignants ne peuvent plus exercer leur travail.
00:39:23 On en est à un climat, c'est même plus là une question de justice,
00:39:27 c'est une question de politique éducative.
00:39:29 Comment voulez-vous que des enseignants enseignent à des jeunes
00:39:33 qui en plus ne savent même pas parler couramment le français,
00:39:36 comme il est souligné dans les messages qui ont été postés ?
00:39:40 On en est à un point d'impossibilité d'exercer l'enseignement.
00:39:43 Et je pense que c'est vraiment, la situation est dramatique.
00:39:46 On va parler de ce drame à Châteauroux.
00:39:48 Un homme de 25 ans a été tué à l'arme blanche dans la nuit de jeudi à vendredi.
00:39:51 C'était dans le cadre d'une RICS.
00:39:53 Une enquête pour homicide a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Châteauroux.
00:39:57 Cette nouvelle scène survient deux jours après le décès d'un autre homme de 24 ans
00:40:01 dans un possible règlement de compte lié au trafic de drogue.
00:40:05 La préfecture avait annoncé en début de semaine un dispositif policier renforcé.
00:40:10 Retour sur les faits avec Kylian Sallé.
00:40:12 Il est 23h ce jeudi soir à Châteauroux.
00:40:15 Les policiers sont appelés Place Voltaire, près de la cathédrale.
00:40:18 À leur arrivée, un jeune Ivoirien de 25 ans gît sur le sol.
00:40:21 Il a reçu plusieurs coups de couteau.
00:40:23 L'homme décède à 2h30.
00:40:25 L'endroit où a eu lieu ce meurtre est bien connu des policiers.
00:40:29 Sur la Place Voltaire, c'est un secteur où on a l'habitude de voir un grand nombre de personnes
00:40:34 qui restent et qui stagnent ici et qui peuvent effectivement créer des troubles.
00:40:38 Après, il suffit qu'il y ait un petit différent, ce genre de choses.
00:40:43 Et ça peut tout de suite dégénérer.
00:40:45 À la suite de cet homicide, la préfecture a pris deux arrêtés.
00:40:48 L'interdiction des ventes d'alcool à emporter entre 21h et 7h du matin jusqu'au 26 juillet.
00:40:54 Et l'interdiction de consommer de l'alcool sur la voie publique.
00:40:57 Des mesures pour tenter d'endiguer cette insécurité qui inquiète la police.
00:41:01 On ne sait pas à qui on va être confronté.
00:41:04 Comment on va être dans l'obligation de gérer.
00:41:06 Est-ce que le ou les personnes en face de nous seront armées d'un couteau ?
00:41:10 Est-ce qu'elles voudront en découdre puisque ça devient peut-être presque une mode ou une habitude ?
00:41:14 Donc c'est vrai qu'on a ce sentiment également d'insécurité
00:41:17 lorsqu'on sort en patrouille et lorsqu'on est amené à faire notre travail.
00:41:20 À Châteauroux, c'est le quatrième meurtre en à peine six semaines.
00:41:24 C'est le deuxième homme tué à Châteauroux en l'espace d'une semaine.
00:41:30 Le quatrième en un petit peu plus d'un mois.
00:41:33 Est-ce que finalement, Mathieu, Châteauroux ne symbolise pas ce que traversent aujourd'hui
00:41:37 la plupart des villes de taille moyenne, c'est-à-dire une progression de la violence,
00:41:40 de la délinquance, de l'insécurité dans le pays ?
00:41:42 C'est en effet le symptôme d'une ultra-violence qui s'est déplacée des grandes métropoles,
00:41:50 aujourd'hui Paris, Lyon, Marseille, dans les années 80-90, aux villes périphériques.
00:41:55 Pourquoi ? Parce que vous avez deux phénomènes à cela.
00:41:58 Le premier phénomène, c'est depuis la loi SRU de 2000, une loi socialiste,
00:42:04 on a étalé les territoires perdus de la République à toutes les villes de France.
00:42:09 Puisqu'on a obligé toutes les villes de France à contenir 20 % de logements sociaux.
00:42:15 Et donc on a laissé prospérer.
00:42:16 Et à Châteauroux, il y a des territoires perdus de la République,
00:42:20 il y a des quartiers prioritaires de la ville.
00:42:22 Et donc vous avez laissé des enclaves véritablement autonomes,
00:42:26 avec des sociétés parallèles, se développer, y compris à Châteauroux.
00:42:29 C'est pour ça que tous les gens qui nous regardent, qui s'habitent à Limoges, à Angers, à Châteauroux,
00:42:35 ou même à Valence dans le sud, vous disent qu'on a des territoires perdus de la République,
00:42:39 y compris dans nos villes, ce n'est pas qu'en Ile-de-France, ou à Marseille, ou à Lyon que vous avez cette situation-là.
00:42:44 Le deuxième élément aussi, qui est important et qui est constitutif de la violence dans les villes moyennes,
00:42:48 c'est la question du trafic de drogue.
00:42:50 Le trafic de drogue aujourd'hui, et de plus en plus depuis la crise sanitaire,
00:42:54 s'est développé dans les villes intermédiaires, dans les villes moyennes.
00:42:56 Pourquoi ? Parce que vous avez un déplacement des trafiquants de drogue qui ont,
00:43:00 justement après la crise sanitaire, trouvé de nouveaux débouchés, notamment dans les villes moyennes.
00:43:05 Et c'est pour ça que vous avez notamment de nombreux maires qui se plaignent aujourd'hui
00:43:10 à raison du fait que vous avez des narcotrafiquants qui pullulent dans leurs villes,
00:43:15 qui justement utilisent le fait que la police est moins présente,
00:43:18 parce qu'on a sous-investi dans la police dans un certain nombre de territoires,
00:43:21 et qui justement aujourd'hui font face aux narcotrafiquants
00:43:27 qui utilisent les villes moyennes et la France de la ruralité
00:43:29 comme base arrière de leur trafic de drogue aujourd'hui.
00:43:32 Des zones interdites à la circulation,
00:43:35 certains quartiers qui ne sont accessibles que sur présentation d'un QR code.
00:43:39 Les commerçants, restaurateurs, artisans parisiens sont de plus en plus inquiets
00:43:42 à l'approche des Jeux Olympiques dans la capitale.
00:43:44 Lors d'une réunion publique hier, le préfet de police a tenté de les rassurer.
00:43:48 On va très loin dans le nombre de dérogations a-t-il déclaré.
00:43:51 Il a notamment annoncé que dans la vingtaine de zones rouges
00:43:54 où se dérouleront les épreuves olympiques,
00:43:57 les piétons, les vélos et les trottinettes pourront bien circuler librement.
00:44:01 Mais malgré tout, les restaurateurs, vous allez les entendre,
00:44:03 ils restent fébriles.
00:44:05 Chloé Tarka, Mathieu Dewez et Fabrice Elsner les ont rencontrés.
00:44:08 Zone grise, zone rouge.
00:44:11 Hier, les questions étaient nombreuses lors de la réunion publique
00:44:14 organisée par la ville de Paris.
00:44:16 Le préfet de police Laurent Nunez a pu répondre aux commerçants
00:44:19 sur le périmètre de sécurité et les conditions de circulation pendant les JO.
00:44:23 Aujourd'hui, encore, avec la ministre, nous nous disions
00:44:26 qu'au travers des questions qui nous sont posées,
00:44:28 nous allons adapter encore notre dispositif pour faire en sorte
00:44:31 qu'on puisse garantir le plus haut niveau de sécurité sur les Jeux Olympiques
00:44:34 avec des périmètres de circulation, des périmètres d'interdiction de circulation,
00:44:38 un périmètre antiterroriste autour de la cérémonie d'ouverture
00:44:41 qui sont des périmètres stricts, mais en même temps,
00:44:44 on permet des dérogations pour que la vie continue normalement,
00:44:47 mais encadrée par des conditions de sécurité.
00:44:49 Des réponses qui peinent à convaincre ces commerçants
00:44:52 se trouvant sur les périmètres de sécurité.
00:44:54 On fait subir ces Jeux parce que c'est un choix de la ville
00:44:57 de faire passer la parade sur la scène et ne pas de le faire dans un stade,
00:45:00 comme ça a été le cas dans la plupart des Jeux Olympiques qui ont eu lieu jusqu'ici.
00:45:04 Et malheureusement, on le fait au détriment des commerçants et des vivrains,
00:45:08 sans compensation aucune.
00:45:10 La question essentielle, c'est de savoir si on ouvre ou pas dans cette période
00:45:13 et je suis en train de considérer qu'on va sans doute fermer.
00:45:15 Je pense qu'il vaut mieux demander au personnel de prendre leur vacances à ce moment-là.
00:45:19 Nos clients ne pourront pas venir non plus pendant 10 jours,
00:45:22 ce qui est énorme pour nous qui venons d'ouvrir, donc voilà, c'est très inquiétant.
00:45:27 Pour ces commerces qui choisiront de fermer pendant les Jeux,
00:45:30 pas d'indemnisation prévue.
00:45:32 Seul un arrêté préfectoral de fermeture donnera lieu à une compensation des assurances.
00:45:37 Allez, quasiment 6h45 sur CNews,
00:45:40 c'est l'heure du rappel de l'actualité avec Augustin Donatieux.
00:45:43 La fillette de 10 ans fauchée par une voiture mercredi est décédée à l'hôpital de La Rochelle.
00:45:51 Une enquête pour homicide involontaire par conducteur de véhicule terrestre à moteur a été ouverte.
00:45:56 La conductrice, âgée de 83 ans, a été placée en structure hospitalière spécialisée
00:46:01 pour incompatibilité médicale à sa garde à vue.
00:46:04 Emmanuel Macron assure vouloir finaliser une coalition des pays
00:46:08 prêts à envoyer des instructeurs militaires en Ukraine.
00:46:11 Il confirme le début prochain de la formation des pilotes ukrainiens
00:46:14 sur des chasseurs Mirage 2000 français.
00:46:16 Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov,
00:46:19 les annonces de soutien militaire du président Macron à l'Ukraine
00:46:22 montrent que la France est prête à participer directement au conflit.
00:46:26 Et regardez ces superbes images de la tour Eiffel de nuit.
00:46:30 Les anneaux olympiques ont été accrochés dans la nuit de jeudi à vendredi sur le monument.
00:46:35 Ils mesurent, tenez-vous bien, 29 mètres de long, 13 mètres de haut et pèsent 30 tonnes.
00:46:40 Et ils seront éclairés en blanc chaque nuit grâce à 100 000 LED, 100 000 lampes LED.
00:46:46 Cette question à présent, une guerre ouverte est-elle inévitable entre Israël et l'ESBOLA ?
00:46:55 La tension ne cesse de monter au nord de l'État hébreu avec le mouvement islamiste libanais.
00:46:59 Les échanges de tirs, de roquettes, de missiles sont à présent quotidiens.
00:47:04 Je vous propose d'en parler avec notre correspondante en Israël, Nathalie Sosna Ofir.
00:47:08 Bonjour, merci d'être avec nous Nathalie.
00:47:11 Cette semaine, Benyamin Netanyahou a dit qu'Israël était prêt pour une opération militaire très intense à sa frontière nord.
00:47:18 Oui, en effet, la question en fait n'est plus de savoir si cette offensive aura lieu,
00:47:23 mais quand, sous quelle forme et quelle intensité.
00:47:26 L'objectif est, faute d'accord politique, de mettre un terme à 8 mois
00:47:31 de tirs incessants de roquettes, de missiles et de drones
00:47:34 qui ont entraîné le déplacement de dizaines de milliers d'habitants,
00:47:38 la mort de 10 civils israéliens, de 15 soldats et réservistes de Tsaïl
00:47:43 et fait d'importants dégâts matériels.
00:47:46 Les États-Unis et la France ont bien tenté de négocier une solution politique
00:47:51 pour mettre fin au combat sans recourir à la guerre, mais sans progrès.
00:47:55 Le Hezbollah a été très clair, il ne se calmera pas tant que la guerre à Gaza ne s'arrêtera pas.
00:48:01 Alors, au cours du mois écoulé, les attaques du Hezbollah se sont intensifiées.
00:48:05 Plus de 1 000 roquettes et près de 100 drones lancés en direction d'Israël
00:48:10 et de plus en plus au sud, menaçant plus de 120 000 civils de Galilée et du plateau du Golan,
00:48:18 alors que l'armée israélienne a quant à elle visé des positions du Hezbollah
00:48:22 de plus en plus profondes au Liban.
00:48:25 En fait, pendant ces huit mois, Israël s'est contentée de rester sur la défensive,
00:48:29 mais comme l'a averti le Premier ministre Benjamin Netanyahou, les choses pourraient changer.
00:48:35 Même le chef d'État-major de Tsaïl a déclaré que l'armée avait achevé les préparatifs
00:48:41 d'une campagne massive contre la milice chiite et qu'il n'entendait plus, en fait,
00:48:45 que le feu vert de l'établissement de politique.
00:48:48 Et de surcroît, un ordre a été donné pour mobiliser 50 000 soldats de réserve supplémentaire
00:48:54 pour atteindre un total de 350 000.
00:48:56 Alors, on ne sait pas si c'est pour lutter contre le Hama-Sarafa dans le sud de la bande de Gaza
00:49:02 ou en prévision d'une opération massive au sud du Liban.
00:49:05 Nathalie, quelles sont les questions qui demeurent ?
00:49:09 Eh bien, tout d'abord, à savoir est-ce que les États-Unis vont se joindre à Israël ?
00:49:13 Israël peut-il mener une telle guerre sans Washington,
00:49:17 sachant qu'une opération au Liban pourrait se transformer en un conflit beaucoup plus complexe,
00:49:22 plus général, et surtout, l'Iran s'invitera-t-il directement dans la bataille ?
00:49:27 Ce qui est sûr, c'est qu'une attaque au Liban signifierait faire du nord le front principal
00:49:32 et de Gaza un front secondaire, même s'il reste encore à ce jour 124 otages
00:49:37 retenus dans l'encadre palestinienne.
00:49:39 Mais ici, on estime que retarder l'offensive contre le Hezbollah,
00:49:43 c'est prendre le risque d'une attaque semblable, voire plus meurtrière encore,
00:49:48 que celle du Hamas le 7 octobre dans les communautés localités du sud d'Israël.
00:49:54 Merci infiniment Nathalie Sosnaoufi, notre correspondante en Israël.
00:49:59 Allez, c'est 6h48, il est l'heure d'Espar à présent.
00:50:03 Votre programme avec Nutribullet.
00:50:06 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:50:09 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:50:12 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin MacArthur
00:50:17 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:50:20 On va parler tennis. Alexander Wzerew, qualifié pour la finale de Roland-Garros.
00:50:24 Et oui, l'Allemand s'est imposé au bout de 2h35 de jeu face à Kasper Rüde
00:50:29 en 4-7, 2-6, 6-2, 6-4, 6-2.
00:50:33 Le Norvégien a indiqué en conférence de presse avoir ressenti une douleur à l'estomac lors du premier set
00:50:38 qu'il a handicapé pour le reste de la rencontre.
00:50:40 Pour Wzerew, cette victoire a un goût de revanche.
00:50:43 En 2023, il avait en effet perdu face à Rüde en demi-finale.
00:50:48 C'était une première finale de Roland-Garros pour Wzerew.
00:50:51 C'était également une première pour son adversaire Carlos Alcaraz.
00:50:55 Oui, après 3 échecs consécutifs en demi,
00:50:57 l'Allemand de 27 ans va tenter de transformer l'essai demain
00:51:00 au terme d'un match de 4h09.
00:51:03 Il a battu le futur numéro 1 mondial Janik Siner en 5-7, 2-6, 6-3, 3-6, 6-4, 6-3.
00:51:10 Écoutez d'ailleurs Carlos Alcaraz en conférence de presse juste après son match.
00:51:16 C'était un match très proche.
00:51:19 Je pense que c'était un match de très haut niveau de tennis,
00:51:22 avec une intensité très élevée.
00:51:26 Je dirais que la clé était que j'ai perdu mes chances
00:51:31 que Janik m'a apportées au match.
00:51:36 Les points de reprise que j'ai reçus,
00:51:39 c'est probablement la première fois que j'ai reçu ces points.
00:51:51 Et vous l'aurez corrigé par vous-même Carlos Alcaraz,
00:51:54 et espagnol bien sûr !
00:51:57 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur
00:52:02 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:52:05 C'était votre programme avec Nutribullet.
00:52:07 Un maximum de nutriments en un minimum d'effort.
00:52:10 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:52:13 La matinale week-end se poursuit sur CNews jusqu'à 9h avec tous mes invités.
00:52:19 Je remercie tout d'abord Michel Taubes et Mathieu Hoque
00:52:22 pour cette première heure d'émission.
00:52:24 Deux autres invités vont se succéder à votre place.
00:52:27 On sera avec Guillaume Bigot et Arnaud Benedetti dans quelques instants.
00:52:31 On va à nouveau évoquer la mobilisation contre l'autoroute A69.
00:52:36 5000 militants, 5000 opposants sont attendus sur place
00:52:40 et quelques centaines de Black Blocs également face à eux.
00:52:43 1000 policiers et gendarmes sont également mobilisés.
00:52:47 On en parle juste après la pause.
00:52:49 A tout de suite sur CNews.
00:52:52 6h58, bon réveil à tous sur CNews.
00:52:55 On est ravis de vous accueillir dans la matinale week-end
00:52:58 avec mes invités Arnaud Benedetti.
00:53:00 Bonjour.
00:53:01 Bonjour.
00:53:02 Politologue pour décrypter avec nous toute l'actualité.
00:53:04 On a également Harold Imane pour l'actualité internationale.
00:53:07 Augustin Donadieu pour le journal.
00:53:09 Et bien sûr, la météo de Loïc Roosevald.
00:53:12 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:53:16 La météo avec Groupe Verlaine.
00:53:18 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:53:21 Groupe Verlaine.
00:53:22 Retrouvez la météo avec Bodyminute.
00:53:25 Des soins visage et corps professionnels pour chacune d'entre vous.
00:53:29 Et Loïc, ce matin, on a 3 départements en vigilance.
00:53:33 Oui, bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:53:35 3 départements du sud-ouest sont placés en vigilance.
00:53:38 Orange, orage, pluie, inondation pour un événement prévu
00:53:42 surtout ce soir et cette nuit.
00:53:44 En attendant, une belle journée estivale.
00:53:46 Énormément de soleil, mais un peu de grisaille, des nuages bas.
00:53:49 Pas partout, par endroits, sur certaines plages de la Manche
00:53:51 et de la mer du Nord.
00:53:52 Un risque orageux sur cette bande centrale localisée.
00:53:55 Des entrées maritimes sur une partie du golfe du Lion.
00:53:58 Dans l'après-midi, les éclaircies vont revenir au nord.
00:54:00 Avec un flux d'ouest modéré, ça va souffler jusqu'à 50 km/h.
00:54:04 Mais un développement orageux prévu au fil des heures.
00:54:06 Des pianés jusqu'aux reliefs de l'Est.
00:54:08 Un risque de grêle encore localement à l'image de ces derniers jours.
00:54:12 Un peu de vent d'autant, ça va souffler jusqu'à 50 km/h.
00:54:15 Les températures restent très douces dans l'ensemble.
00:54:18 Grande douceur pour la région Occitanie, mais aussi la côte d'Azur.
00:54:21 19 degrés.
00:54:22 Encore des valeurs parfois en dessous des 10 degrés localement au nord,
00:54:25 là où le ciel est assez bien dégagé.
00:54:27 7 par exemple dans Rouen.
00:54:29 Au meilleur du jour, de la chaleur pour tout le monde, ou presque.
00:54:32 Parfois des valeurs printanières sur les régions du nord-ouest,
00:54:35 le long de la Manche, mais de la chaleur sur la moitié sud
00:54:38 ou encore le long des reliefs de l'Est.
00:54:40 36 degrés annoncés en Corse, avec le coup de Siroco et à l'ombre.
00:54:44 Bon week-end et bon réveil.
00:54:46 Alors je vous ai présenté Arnaud Benedetti il y a un petit instant.
00:55:07 Je ne vous ai pas présenté Guillaume Bigot qui est arrivé in extremis,
00:55:11 tel une star de l'info qui est là avec nous pour décrypter toute l'actualité.
00:55:14 Bonjour mon cher Guillaume.
00:55:15 C'est vous la seule star, et puis les téléspectateurs.
00:55:17 Non, non, c'est l'info, c'est l'info la star.
00:55:19 Et voici d'ailleurs tout de suite les titres de votre journal de 7h.
00:55:23 A la une, cette journée sous haute tension dans le Tarn,
00:55:25 où 5000 personnes doivent se rassembler contre la construction de l'autoroute A69 à Puy-Lorence.
00:55:31 Une manifestation interdite par la préfecture,
00:55:33 qui mobilise face à elle 1000 policiers et gendarmes tout au long du week-end.
00:55:37 Les autorités redoutent la présence de plusieurs centaines de Black Blocs
00:55:40 et on en parle dès le début de ce journal.
00:55:43 Emmanuel Macron dit vouloir finaliser une coalition de pays
00:55:46 prêts à envoyer des instructeurs militaires en Ukraine.
00:55:49 Annonce faite lors d'une conférence de presse avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky,
00:55:53 le chef de l'état qui a également annoncé 650 millions d'euros d'aide pour soutenir son pays en guerre.
00:55:59 On évoquera ces accords avec le général Bruno Clermont, notre consultant défense,
00:56:03 et avec Harold Eman sur ce plateau.
00:56:06 Il va falloir adapter nos routes au changement climatique.
00:56:09 Les dernières intempéries ont montré qu'elles étaient moins résistantes.
00:56:12 Un million de kilomètres de routes sont concernés.
00:56:14 Leur adaptation, leur entretien, va nécessairement coûter de plus en plus cher aux collectivités.
00:56:19 Notre reportage à suivre.
00:56:21 Et on commence donc avec plus de 1000 policiers et gendarmes
00:56:27 mobilisés ce week-end sur le chantier de l'A69 à Puy-Lorence, dans le Tarn.
00:56:31 Plusieurs centaines de personnes étaient déjà rassemblées hier
00:56:34 contre la construction de cette autoroute entre Castre et Toulouse.
00:56:37 Les organisateurs attendent plusieurs milliers de manifestants dès aujourd'hui,
00:56:41 alors même que la mobilisation a été interdite par le préfet du Tarn.
00:56:45 Les informations de notre service police-justice avec Célia Barotte.
00:56:48 Selon nos informations, 5000 participants sont attendus pour ces journées de contestation
00:56:52 au sujet de l'autoroute 69, des actions de contestation interdites par la préfecture.
00:56:57 Parmi les participants, la présence de 500 à 600 individus décrits comme déterminés,
00:57:03 200 black-blocs, des contrôles et des saisies d'objets pouvant être utilisés
00:57:07 comme des armes ont été réalisés ces derniers jours.
00:57:10 Par exemple, des planches à clous, des serpettes, des haches
00:57:13 ou encore des boules de pétanque et des couteaux ont été saisis.
00:57:16 Le moment signalé comme étant le plus sensible est la manifestation prévue
00:57:20 à partir de 13h cet après-midi.
00:57:22 Enfin, un millier de forces de l'ordre seront mobilisées pour cette occasion.
00:57:28 Je vous propose d'écouter la réaction du préfet Dutharne qui a expliqué
00:57:33 la mobilisation des forces de l'ordre et ce qui était attendu aujourd'hui,
00:57:36 les craintes des autorités quant à cette mobilisation.
00:57:39 À date, il y a à peu près 400 personnes sur le terrain de Mirabel, sur un terrain privé.
00:57:47 Sur ces 400 personnes, le contrôle d'accès a montré qu'un certain nombre était déjà cagoulé
00:57:55 puisque l'accès au terrain est contrôlé par des gens cagoulés.
00:58:00 Ça ne me paraît pas être exactement l'orientation que l'on prend
00:58:05 lorsque l'on veut faire une manifestation familiale, festive, etc.
00:58:11 Non, il s'agit d'éviter absolument toute violence.
00:58:15 On déploiera les moyens nécessaires, vous en voyez un certain nombre autour de vous
00:58:20 mais j'appelle véritablement à ce que les personnes ne se rendent pas sur ce lieu de manifestation à Puy-le-Rhin.
00:58:26 On rappelle aussi que ce chantier est très compliqué par toutes les dégradations
00:58:31 qui sont causées régulièrement sur les engins de chantier chargés de construire cette autoroute
00:58:36 et la nécessité aussi économique pour la région de la construction de cette autoroute.
00:58:41 Arnaud Benedetti.
00:58:42 Oui, après, sur la légitimité du dossier, je n'ai pas d'avis particulier.
00:58:46 Ce type de dossier est toujours très compliqué à mener localement
00:58:50 parce qu'il y a bien évidemment très souvent des décisions qui ont été prises il y a très longtemps
00:58:55 et des dossiers qui ont tardé à avoir le jour en l'occurrence.
00:59:00 C'est peut-être aussi l'un des sujets de ce qui se passe dans le Tarn.
00:59:04 Après, la décision du préfet me paraît en l'occurrence frapper au coin du bon sens
00:59:11 si à partir du moment où il considère qu'il dispose d'informations qui montrent que
00:59:16 les opposants risquent de mener des actions violentes,
00:59:20 il est tout à fait naturel, j'allais dire, qu'il prenne les dispositions
00:59:24 qui vont éviter que ces actions se produisent et donc il interdit la manifestation.
00:59:31 Alors ensuite, ça ne veut pas dire que les opposants ne vont pas venir
00:59:33 et on peut considérer qu'ils vont vraisemblablement venir
00:59:35 parce que de toute façon, leur objectif est non seulement de manifester, de s'opposer
00:59:40 et je pense que le respect de la loi ne constitue pas pour eux une priorité fondamentale.
00:59:45 Voilà, mais enfin bon, sur le fond, est-ce que cette autoroute est nécessaire ?
00:59:51 Manifestement, les élus le considèrent, les acteurs économiques le considèrent.
00:59:55 Après, l'adhésion de la population, c'est autre chose.
00:59:57 Il faut vraisemblablement là aussi peut-être fouiller un peu plus.
01:00:00 – Guillaume Bicot.
01:00:01 – Il y a une vieille tradition, on peut dire d'activisme
01:00:05 et vraiment qui vient de toutes les origines politiques
01:00:11 qui est plus ou moins violente où à la fin du 19ème siècle,
01:00:16 on a eu ce qu'on appelait la propagande par le fait.
01:00:18 Alors qu'est-ce que c'était la propagande par le fait ?
01:00:20 C'était en fait vraiment des anarchistes qui cherchaient,
01:00:25 par des actions très violentes et très spectaculaires,
01:00:27 à faire de la publicité pour leur cause.
01:00:30 Ça s'est multiplié, bien sûr, il y a eu toute une tradition
01:00:35 notamment dans les années 60-70,
01:00:38 des mouvements qui ont un peu pu d'ailleurs,
01:00:40 de différentes chapelles encore une fois,
01:00:43 déboucher sur des actions un peu violentes.
01:00:46 Et puis, on a vu des associations se spécialiser dans un domaine sociétal,
01:00:51 en général, ça a pu être par exemple des gens comme Act Up, etc.
01:00:56 Et le but, c'est d'utiliser les codes du marketing et de la communication
01:01:00 pour faire des coups comme ça,
01:01:02 qui sont très spectaculaires sur le plan marketing
01:01:04 et qui attirent la lumière sur leur cause.
01:01:07 Je pense que c'est ça le fond de l'affaire.
01:01:10 Et ce mouvement-là, il s'est installé,
01:01:12 on a beaucoup parlé de Greenpeace par exemple dans les années 80-90,
01:01:16 avant le début du 20ème siècle.
01:01:18 Là, je pense que quelque chose comme les Soulevements de la Terre
01:01:21 s'est installé pour durer dans le paysage.
01:01:23 Leur rôle, ça va être de mettre en scène, de mettre en musique.
01:01:26 Et ils ont feuilletonné comme ça, ça fait longtemps que ça a démarré.
01:01:29 Et ils annoncent les actions d'ailleurs à l'avance.
01:01:31 Alors, cette mobilisation contre l'autoroute A69 n'est évidemment pas nouvelle.
01:01:35 Plusieurs manifestations ont déjà eu lieu dans le passé,
01:01:38 avec à chaque fois des affrontements, des dégradations sur le chantier,
01:01:41 soutenues par des éléments radicaux.
01:01:43 Chantier saboté, engins incendiés, le coût de ces multiples attaques,
01:01:46 ce chiffre en millions d'euros.
01:01:48 Retour sur ces mobilisations avec Chloé Tarka et Maxime Lavandier.
01:01:52 Une contestation qui s'est durcie avec le temps.
01:01:56 En 2023, des militants campent dans des tentes
01:01:59 pour dénoncer l'impact écologique du chantier.
01:02:01 Une mobilisation jusqu'alors pacifique, mais qui rapidement dégénère.
01:02:06 Fin octobre, selon la préfecture du Tarn,
01:02:08 près de 4 900 manifestants se rassemblent pour dire non au projet.
01:02:12 Des militants radicaux commettent alors des exactions
01:02:15 contre deux entreprises du BTP engagées sur le chantier de l'A69.
01:02:19 Dans une cimenterie, les bureaux et plusieurs engins de travaux publics sont incendiés.
01:02:24 Des dégradations que le ministre des Transports de l'époque, Clément Beaune, avait condamnées.
01:02:29 "Je condamne ces violences scandaleuses et inexcusables.
01:02:32 Beaucoup n'étaient là que pour en découdre.
01:02:34 En démocratie, manifester est un droit, casser est un délit."
01:02:38 La mobilisation se mue en affrontement lorsque les forces de l'ordre
01:02:42 investissent la ZAD occupée illégalement par des manifestants.
01:02:45 En février cette année, selon la préfecture du Tarn,
01:02:48 350 personnes étaient réunies pour une mobilisation
01:02:51 qui avait mené à des échanges tendus avec les forces de l'ordre.
01:02:55 Ce week-end, malgré l'interdiction prononcée par le gouvernement,
01:02:58 les opposants à l'autoroute A69 entendent rassembler sur place
01:03:02 plusieurs dizaines de milliers de manifestants.
01:03:05 La France a renouvelé son soutien infaillible à l'Ukraine.
01:03:10 650 millions d'euros d'aides ont été signés entre Emmanuel Macron
01:03:15 et le président ukrainien qui était hier à l'Elysée.
01:03:18 L'objectif est très clair, soutenir l'Ukraine au niveau
01:03:21 de la reconstruction des infrastructures visées par la Russie.
01:03:24 On fait le point avec Aminata Demphal.
01:03:27 Ce vendredi, deux accords ont été signés par le président
01:03:31 et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
01:03:34 Le premier permettra à l'Agence française de développement
01:03:37 d'obtenir des fonds dits prévisionnels de 400 millions d'euros en prêts
01:03:41 et de 50 millions sous forme de dons jusqu'en 2027.
01:03:44 L'Agence pourra ainsi étendre ses activités dans les secteurs
01:03:48 de l'énergie ou encore des transports en Ukraine.
01:03:51 Le deuxième accord porte lui sur la mise en place d'un fonds
01:03:54 de soutien aux infrastructures ukrainiennes à hauteur de 200 millions d'euros.
01:03:58 Une somme à destination des entreprises qui souhaitent investir
01:04:01 dans les domaines stratégiques tels que la santé ou encore celui du déminage.
01:04:05 D'autre part, 60 millions d'euros de ce fonds de soutien
01:04:08 devraient être consacrés à la priorité énergétique.
01:04:11 Ce jeudi encore, le président de la République avait déjà annoncé
01:04:15 une nouvelle aide militaire pour Kiev, la cession de plusieurs avions
01:04:19 de chasse Mirage 2005 ainsi que la délivrance de formations
01:04:23 pour 4500 soldats ukrainiens.
01:04:25 Et tout de suite l'expertise d'Harold Diman sur ce plateau.
01:04:30 Harold, la France se trouve parmi les leaders mondiaux
01:04:33 qui apportent leur soutien matériel à l'Ukraine.
01:04:35 Quels sont les enjeux de tels accords entre la France et l'Ukraine aujourd'hui ?
01:04:39 Si on étend les accords au domaine militaire, hier aussi,
01:04:43 c'était une journée fructueuse car le président Zelensky
01:04:49 est allé au ministère des armées à son centre de Balard
01:04:53 et là était affiché, exposé un canon César, un véhicule blindé,
01:05:01 divers missiles et un gros radar.
01:05:04 Et il a signé devant ces objets les conventions de cession ou d'achat
01:05:12 ou de coentreprise avec ces homologues français de l'industrie de l'armement.
01:05:18 Donc il y aura par exemple des éléments de la entreprise KNDS
01:05:24 qui fabrique des missiles en Ukraine et on fera des pièces détachées.
01:05:30 Bref, il y a tout cet aspect industriel de la guerre qui a été traité hier également
01:05:37 en plus de l'aspect politique et moral qui a été largement évoqué
01:05:45 dans la session de conférence de presse que vous voyez à l'écran.
01:05:49 L'idée à en retenir c'est que Volodymyr Zelensky remercie énormément la France.
01:05:57 Il dit que les Ukrainiens se battent pour l'Ukraine mais aussi plus généralement
01:06:02 pour tout le continent et que la France, elle, dit qu'on n'est pas en guerre avec la Russie
01:06:09 mais on ne va pas s'interdire d'aider un pays souverain agressé.
01:06:13 Alors avant de faire un tour de table avec mes invités,
01:06:15 on va tout d'abord aller voir le général Bruno Clermont.
01:06:18 Bonjour à vous général.
01:06:19 On va poursuivre les explications qu'on a commencées ce matin dès 6h.
01:06:23 Emmanuel Macron, je le disais, a annoncé qu'il voulait finaliser une coalition de pays
01:06:28 prêts à envoyer en Ukraine des instructeurs militaires.
01:06:31 Il assure que plusieurs pays ont donné leur accord sans préciser lesquels.
01:06:35 Est-ce que selon vous les conditions sont réunies pour que cette formation
01:06:39 voulue par le président français se fasse sur le territoire ukrainien ?
01:06:42 Vous vous souvenez que le président Macron avait fixé trois conditions
01:06:47 pour que une formation puisse se faire sur le territoire ukrainien.
01:06:51 La première, c'était qu'il y ait une demande express des Ukrainiens.
01:06:54 Ça a été fait. Un courrier a été envoyé à l'Union européenne
01:06:57 et à tous les pays qui participent à l'effort de formation dirigé par l'Union européenne.
01:07:02 La deuxième condition, c'était que sur le front, les Ukrainiens soient en difficulté
01:07:08 ou en tout cas qu'il y ait une offensive majeure de la Russie.
01:07:11 C'est le cas. Les Ukrainiens reculent sur l'ensemble du front.
01:07:14 Il y a une nouvelle offensive sur Kharkiv.
01:07:16 Et la troisième, vous l'avez dit, c'est la question.
01:07:18 La France n'ira pas seule. La France veut une coalition.
01:07:21 Et pour l'instant, il n'y a pas de coalition.
01:07:23 Et quand on parle de coalition, il faut une coalition avec des gens sérieux.
01:07:26 C'est-à-dire une coalition avec des gens qui ont vraiment des puissances militaires
01:07:28 et qui sont capables de peser dans le rapport de force.
01:07:30 Ça veut dire qu'il faut qu'il y ait au moins la Pologne, au moins l'Angleterre,
01:07:34 l'Italie, des grands pays comme ça.
01:07:36 Et à ce moment-là, la France serait prête à y aller.
01:07:38 Visiblement, les conditions ne sont pas réunies.
01:07:40 D'ailleurs, ça a été rappelé par le ministre des Armées hier,
01:07:42 puisqu'après la conférence de presse contenue ensemble,
01:07:45 le président Macron et le président Zelensky,
01:07:47 le ministre des Armées a répondu à une question sur l'envoi d'instructeurs en Ukraine
01:07:51 et a répondu par cette phrase laconique, "ce n'est pas d'actualité".
01:07:55 Est-ce que l'envoi d'instructeurs occidentaux en Ukraine
01:08:00 peuvent-ils constituer une cible finalement pour la Russie ?
01:08:04 C'est en tout cas ce qu'annonce le porte-parole de l'ambassade de Russie en France.
01:08:07 Il s'agirait là, dit-il, d'une cible légitime ?
01:08:12 La question de la légitimité, c'est la question du droit de la guerre,
01:08:15 du droit humanitaire international, s'il faut poser la question à un juriste.
01:08:18 Et malheureusement, c'est une question de juriste.
01:08:20 Le droit de la guerre laisse plutôt entendre que,
01:08:22 pour que ce soit légitime, donc conforme au droit,
01:08:25 il faudrait que cet engagement soit considéré comme un engagement direct dans les hostilités.
01:08:29 Est-ce qu'on est direct ou pas direct ?
01:08:31 On va demander au juriste, mais la guerre, ce n'est pas une affaire de juriste.
01:08:34 La guerre, c'est une affaire de volonté, c'est le choc des volontés.
01:08:37 Et il est évident qu'à partir du moment où les Occidentaux poussent le curseur des lignes rouges,
01:08:43 les réponses des Russes sont des réponses de menaces.
01:08:46 On remarquera quand même deux choses.
01:08:47 D'abord, la première, c'est que chaque fois que les Occidentaux ont bougé les lignes rouges,
01:08:52 le curseur, on le voit avec l'autorisation d'utiliser des missiles pour frapper la ville de Belgorod,
01:08:57 pour protéger Kharkiv,
01:08:59 où on l'a vu également lorsque les Occidentaux ont accepté que leurs armements soient utilisés contre la Crimée,
01:09:04 ce qui n'était pas du tout évident au départ.
01:09:06 Mais il ne s'est rien passé du côté russe, à part des menaces.
01:09:09 Ça veut dire que les lignes rouges, les fameuses lignes rouges,
01:09:12 aussi bien du côté occidental que du côté russe,
01:09:15 elles ne sont pas définitives, elles ne sont pas figées, elles sont mouvantes.
01:09:20 Et c'est sur ce mouvement de lignes rouges que chacun joue,
01:09:22 avec évidemment le risque d'un engrenage ou d'une escalade.
01:09:26 Mais je pense que sur ce dernier point,
01:09:29 les Russes n'ont pas du tout envie, ou encore moins envie que les Occidentaux, d'une escalade,
01:09:34 parce qu'il serait en grande difficulté s'il y avait une confrontation généralisée,
01:09:37 que personne ne souhaite.
01:09:38 Donc vous voyez, c'est un peu paradoxal.
01:09:39 Je pense que le vrai risque en réalité que la Russie fait peser sur les Occidentaux,
01:09:45 c'est plutôt la guerre hybride, les menaces de cette guerre de l'information,
01:09:48 de cette guerre cyber, et puis de ces possibles attaques terroristes ou sabotages,
01:09:54 puisqu'il serait intéressant de savoir exactement
01:09:58 quelle est la nature des objectifs de la personne russo-ukrainienne
01:10:03 qui a été arrêtée à Roissy ces prochains jours.
01:10:05 Donc ce débat n'est pas terminé.
01:10:07 S'il y a une coalition, peut-être, moi j'en doute,
01:10:09 parce que dans tous les cas, il n'y aura pas les Américains,
01:10:11 et que sans les Américains, personne ne prendra beaucoup de risques,
01:10:14 parce que si ça dégénère, c'est les Américains qui seront en première ligne, et pas les Européens.
01:10:20 L'analyse du général Bruno Clermont, on vous retrouvera tout à l'heure à 8h pour de nouvelles questions.
01:10:24 On vous donne un tour de table dans un instant, juste après, le rappel de l'actualité. Avec vous, Augustin.
01:10:28 Un Français placé en détention provisoire à Moscou.
01:10:34 Laurent Vinatier, collaborateur d'une ONG suisse, est accusé de collecter des renseignements sur l'armée russe.
01:10:40 Le tribunal de Moscou a ordonné son placement en détention au moins jusqu'au 5 août en vue d'un éventuel procès.
01:10:46 Emmanuel Macron appelle à sa libération sans délai.
01:10:49 Selon le président, les éléments de propagande qui ont été donnés sur lui ne correspondent pas à la réalité.
01:10:55 Paris est en grande pompe pour la visite de Joe Biden.
01:10:59 Au programme aujourd'hui, rendez-vous à l'Arc de Triomphe et une descente des Champs-Elysées avec la garde républicaine.
01:11:04 Emmanuel Macron et Joe Biden vont célébrer une relation revenue au Bofix après quelques chaos.
01:11:09 "Nous sommes plus proches que nous n'avons jamais été", a déclaré hier un porte-parole de la Maison Blanche.
01:11:15 Et aujourd'hui est un jour de fête pour Harold Terrence, vétéran américain âgé de 100 ans.
01:11:20 Il se remarie. La cérémonie civile se déroulera près des plages où le débarquement a eu lieu le 6 juin 1944.
01:11:27 Le vieil homme, qui vient à Boca Raton en Floride, devrait ensuite se joindre à une parade de vétérans.
01:11:33 Pour rappel, en 2019, il avait reçu la Légion d'honneur française des mains d'Emmanuel Macron.
01:11:41 Belle image pour finir ce rappel de l'actualité que ce remariage. On va évoquer avec mes invités autour de la table la situation,
01:11:48 ces accords signés entre la France et l'Ukraine. 650 millions d'euros, nous le disions.
01:11:53 Des avions Mirage 2000 qui seront envoyés à l'Ukraine par la France, des instructeurs qui vont former ces pilotes d'avion.
01:12:02 4 500 soldats ukrainiens qui seront formés sur le territoire français.
01:12:06 Emmanuel Macron qui annonçait par ailleurs qu'il voulait une coalition de pays prêts à envoyer des instructeurs militaires,
01:12:12 cette fois directement en Ukraine avec ce risque que cela fait peser sur une escalade du conflit.
01:12:17 Alors deux choses, d'abord sur les accords. Les accords ont déjà été signés. Ils ont été signés le 16 mars.
01:12:22 C'est un accord franco-ukrainien. En fait, c'est un accord type qui a été édité par l'OTAN, reçu en anglais,
01:12:28 traduit à la hâte en français et dans les différentes langues par les différents états membres de l'OTAN,
01:12:32 et adopté le 16 mars en France. Et après un débat à l'Assemblée nationale, il y a eu un vote le 12 et le 13 avril
01:12:40 entre l'Assemblée nationale le 12 et le Sénat le 13. C'était un package déjà qui prévoyait 3 milliards.
01:12:47 Et dans ces 3 milliards, il y a notamment l'annonce qui a été faite.
01:12:53 Même chose pour l'envoi d'instructeurs. Quand on lit attentivement le texte, c'est quelque chose qui est prévu et embarqué dans l'accord.
01:13:01 Donc il n'y a rien de très nouveau. La question est générale. Clairement, comme d'habitude, par le DOR,
01:13:07 il y a aussi beaucoup de spécialistes, notamment de pilotes de chasse, d'anciens pilotes de chasse, qui ont des chaînes YouTube
01:13:14 qui sont très techniques. Sur un plan technique, ce qu'on peut dire sur ces 2000-5, ce que j'ai compris,
01:13:21 c'est qu'environ 15 mois pourraient être opérationnels. Donc si la livraison démarre maintenant, les Ukrainiens les récupéreront
01:13:28 en septembre 2025. Ils ont l'air de parler d'une quinzaine d'appareils, entre 10 et 15 appareils.
01:13:34 Et je ne sais pas combien de F-16 au total ont été livrés, mais là, il y a une annonce d'une vingtaine de F-16.
01:13:39 C'est pareil, ce sont des appareils des années... Par exemple, le 2000-5, c'est un appareil de 1984.
01:13:45 En face, il faut bien comprendre qu'il y a 370 chasseurs russes, c'est très précis, de 3 classes différentes,
01:13:51 qui sont des appareils postérieurs à 2009. Donc je vous laisse en déduire l'efficacité que ça peut avoir sur le terrain.
01:13:56 Arnaud Bénédetti.
01:13:58 Non mais si vous voulez, il y a un décalage entre les annonces, qui sont très fortes, et la réalité finalement, je veux dire, du soutien.
01:14:04 Le soutien économique est non négligeable, indéniablement, mais le soutien militaire est-il suffisant aujourd'hui
01:14:11 pour faire face quand même à l'offensive russe qui, manifestement sur le terrain, est en train de grignoter ?
01:14:17 Il y a une question de temps dans ce type de conflit. Et l'OTAN, pour l'instant, en tout cas, sur le terrain,
01:14:23 il joue plutôt en faveur des russes. C'est ce qu'on semble, en tout cas, c'est ce qui semble se dessiner.
01:14:29 Ensuite, après, si vous voulez, il y a un autre sujet. Et le général, clairement, l'a parfaitement dit, c'est que la guerre,
01:14:37 elle se joue sur le front, mais elle se joue aussi à l'arrière, clairement. Et on voit que, finalement, aujourd'hui,
01:14:44 du côté russe, ce sont autant d'opérations qui sont conduites, qui sont des opérations, manifestement,
01:14:51 de déstabilisation des opinions publiques occidentales. Et le vrai sujet qui va, quand même, à un moment donné,
01:14:57 se poser pour les occidentaux, c'est le soutien de leur opinion publique. Le soutien de leur opinion publique,
01:15:03 parce que quand on... Même si on dit qu'on ne fait pas la guerre, mais malgré tout, on soutient quand même un effort de guerre,
01:15:09 qui est l'effort de guerre ukrainien, il faut le soutien de l'opinion publique. Et ça, sur la durée, c'est quelque chose
01:15:15 dont il faudra mesurer, en tout cas, la portée. – Allez, on va finir ce journal avec nos routes françaises,
01:15:21 de plus en plus menacées par le dérèglement climatique. Les dernières intempéries ont montré
01:15:25 qu'elles n'étaient plus assez résistantes au choc des températures. – Oui, un rapport du CRMA démontre qu'il faut revoir
01:15:30 leur aménagement sous peine de dégradation ou même de destruction. Cela concerne près d'un million de kilomètres de route.
01:15:38 Et malheureusement, les collectivités n'investissent pas assez pour les entretenir ou les adapter aux nouvelles conditions météo.
01:15:43 Reportage de Jean-Michel Decaze.
01:15:46 – Vallée de la Maurienne, fin août 2023, 15 000 mètres cubes de rochers tombent sur la voie ferrée et la route départementale.
01:15:54 Les boulements s'arrêtent juste avant l'autoroute. Une canicule inégalée, suivie de pluies diluviennes,
01:16:01 sont à l'origine de la catastrophe, des phénomènes de plus en plus fréquents.
01:16:05 – Je voyais il y a quelques semaines le constat que depuis le début de l'année, dans les Alpes-Maritimes,
01:16:10 par exemple, il y avait eu plus de 30 chutes de pierres importantes.
01:16:13 Lorsqu'il s'agit de gérer les phénomènes de ruissellement, donc après les pluies, ce qu'on appelle l'assainissement routier,
01:16:21 l'ampleur des pluies veut dire qu'il faut peut-être changer la taille des fossés, la taille des évacuations.
01:16:29 – Sur le littoral, les habitants constatent chaque jour le recul des côtes.
01:16:33 À la pointe de Congrigou, près de Port-Nichel-à-Bôle, le sentier s'est écroulé en février 2021.
01:16:40 – Ils ont bétonné pour pouvoir consolider la falaise et on voit bien que derrière, c'est inexorable,
01:16:45 l'eau grignote constamment le trait de côte.
01:16:49 – Le phénomène est général, le sud, le littoral, la montagne, les zones argileuses,
01:16:54 et puis il y en a d'autres, les zones inondables, on l'a vu dans le nord de la France.
01:16:57 – Aucun territoire n'est désormais à l'abri du changement climatique, explique le CEREMA.
01:17:02 Selon une étude du cabinet Carbone 4, les routes exigeraient 22 milliards d'euros d'investissement d'ici 2050,
01:17:09 plus 12 milliards pour les ponts.
01:17:12 Des investissements à financer dès aujourd'hui, sinon ils coûteront beaucoup plus cher.
01:17:18 – Allez, on marque une courte pause, on revient dans un instant avec mes invités,
01:17:22 Arnaud Bénédétier et Guillaume Bigot pour commenter l'actualité.
01:17:25 On évoquera cette affaire, 22 ans de prison pour le criminel qui a tabassé à mort
01:17:29 une femme de 90 ans à son domicile parisien.
01:17:32 Cette affaire, l'histoire de Berthe que l'on vous raconte depuis hier sur CNews,
01:17:36 tuée finalement par un migrant clandestin pakistanais sous le coup d'une OQTF non exécutée.
01:17:41 On en parle juste après la pause, à tout de suite.
01:17:43 [Générique]
01:17:45 – Au revoir.
01:17:46 – Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent dans la matinale week-end.
01:17:49 Je suis avec Guillaume Bigot et Arnaud Bénédétier pour décrypter l'actualité,
01:17:53 avec Carole Diman également pour l'actualité internationale.
01:17:56 Et Augustin Donadieu pour le journal.
01:17:59 Voici les titres de votre édition de 7h30.
01:18:02 À la une, 22 ans de prison pour le criminel qui a tabassé à mort
01:18:05 une femme de 90 ans à son domicile parisien,
01:18:08 un migrant clandestin pakistanais sous le coup d'une OQTF non exécutée.
01:18:12 La condamnation est accompagnée d'une mesure de sûreté des dotières
01:18:15 et d'une interdiction définitive du territoire à sa sortie de prison.
01:18:19 Un homme de 25 ans tué à l'arme blanche à Châteauroux,
01:18:23 l'un des faits qui se sont déroulés dans la nuit de jeudi à vendredi.
01:18:26 C'est le deuxième homme tué en l'espace d'une semaine,
01:18:28 le quatrième en un petit peu plus d'un mois.
01:18:30 Châteauroux est-elle le symbole de la violence qui traverse
01:18:33 les villes de taille moyenne de notre pays ?
01:18:35 Je poserai la question à mes invités.
01:18:37 Et également à Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police,
01:18:40 qui sera avec nous dans quelques instants.
01:18:42 Une guerre ouverte est-elle inévitable entre Israël et le Hezbollah ?
01:18:46 La tension ne cesse de monter au nord de l'État hébreu
01:18:48 avec le mouvement islamiste libanais.
01:18:50 Les échanges de tirs, de roquettes, de missiles sont quotidiens.
01:18:53 Benyamin Netanyahou a dit qu'Israël était prêt pour une opération militaire
01:18:56 très intense à sa frontière nord.
01:18:58 On en parle sur ce plateau avec Harold Imane.
01:19:01 Cette affaire qui nous a bouleversé ces dernières 24 heures,
01:19:06 l'histoire de Berthe, 90 ans, sauvagement agressée à son domicile parisien
01:19:10 en pleine nuit, c'était il y a trois ans.
01:19:12 Elle est retrouvée au petit matin, inanimée, dénudée,
01:19:16 son visage tuméfié, méconnaissable.
01:19:18 Elle décède à l'hôpital quelques heures plus tard.
01:19:20 Son agresseur lui a été jugé hier soir.
01:19:23 Le verdict est tombé peu après minuit.
01:19:25 22 ans de prison avec une mesure de sûreté des deux tiers de la peine.
01:19:29 L'homme est un Pakistanais clandestin.
01:19:31 Il était frappé d'une obligation de quitter le territoire français.
01:19:34 Il sera expulsé dès sa sortie de prison.
01:19:36 Écoutez la réaction du petit-fils de Berthe à l'issue du procès.
01:19:40 Pour ma famille et moi, le verdict est...
01:19:44 J'ai du mal avec ce mot satisfaisant
01:19:47 parce qu'il n'y a rien de satisfaisant dans cette histoire.
01:19:49 Je pense que c'est un bon verdict.
01:19:52 L'accusé va rester encore au moins 12 ans derrière les barreaux
01:19:58 avant d'être envoyé au Pakistan.
01:20:01 Je ne pense pas qu'il soit bien accueilli au Pakistan,
01:20:04 pour tout vous dire.
01:20:06 C'est quelqu'un qui était déjà dans un enfer personnel
01:20:09 et qui va y rester.
01:20:11 Mais il fallait que justice soit rendue
01:20:13 et je pense qu'au ce soir,
01:20:15 le préjudice causé à ma famille a été reconnu.
01:20:19 Ce qui est vraiment important,
01:20:21 et c'est ce que j'ai essayé de faire ces derniers jours,
01:20:23 c'est de faire vivre la mémoire de ma grand-mère.
01:20:25 Guillaume Bigot, cette affaire dont on parle depuis 24 heures sur CNews
01:20:30 a évidemment bouleversé nos équipes,
01:20:32 les téléspectateurs qui nous regardent
01:20:34 et tous nos invités en plateau.
01:20:36 On a ce verdict qui vient de tomber, 22 ans de prison.
01:20:40 Malgré la peine qui est prononcée,
01:20:44 on ne peut s'empêcher de se dire
01:20:46 que cette OQTF aurait dû être exécutée.
01:20:50 On a un taux d'OQTF aujourd'hui de 6,9% dans le pays.
01:20:54 C'est très compliqué d'avaler la pilule
01:20:57 pour tous ceux qui entendent cette histoire aujourd'hui,
01:20:59 pour la famille qui accepte ce jugement avec beaucoup de dignité.
01:21:03 Oui, dans l'OQTF, il y a obligation.
01:21:06 C'est le haut de l'obligation
01:21:08 et on sait bien que ce n'est plus tout à fait le cas.
01:21:10 C'est certain.
01:21:12 Mais ce que je trouve vraiment poignant,
01:21:16 c'est ce lien qui était extrêmement fort
01:21:20 entre ce jeune homme et sa grand-mère,
01:21:23 et poignant à travers les âges.
01:21:26 Et qu'est-ce qu'il y a de plus sordide, écœurant ?
01:21:32 Enfin, on ne va pas rentrer dans les détails,
01:21:33 nous sommes de bon matin.
01:21:35 Mais ce jeune homme qui aimait tant sa grand-mère,
01:21:37 je trouve qu'il est d'une immense dignité.
01:21:41 Et c'est une leçon pour nous tous.
01:21:45 Si lui, il a été frappé dans sa chair de cette façon-là,
01:21:47 dans cette société où on célèbre la victimologie,
01:21:52 le martyr, tout le monde est dans le « ouin ouin », etc.
01:21:54 Là, je pense qu'on devrait vraiment prendre exemple sur cet homme.
01:21:57 Ce n'est pas qu'il est dans les petites bougies,
01:22:01 dans les nounours, etc.
01:22:03 Il le dit, il a d'ailleurs un discours très ferme.
01:22:05 Il dit, voilà, il y a 22 ans...
01:22:07 Il a exprimé hier, sur notre antenne, sa colère contre l'État français.
01:22:11 Mais en rappelant toutefois qu'il n'y avait aucune once de racisme dans son propos,
01:22:16 parce que lui-même était issu d'une famille mélangée, métissée.
01:22:21 Et que, bien sûr, rien ne lui viendrait à l'idée dans ce sens-là.
01:22:25 Oui, mais ce chantage-là, je pense, appartient à un autre siècle.
01:22:27 En fait, en réalité, ça n'a aucun rapport avec le schmiblique.
01:22:30 La loi est la même pour tous.
01:22:32 Que ce soit les gens qui commettent des crimes,
01:22:34 que ce soit les gens qui sont victimes.
01:22:36 Par définition, en France, on ne fait pas du tout de différence.
01:22:39 La loi est vraiment la même pour tous.
01:22:41 C'est le fondement de notre pacte social et républicain.
01:22:44 Mais je trouve surtout qu'il est...
01:22:48 Voilà, il est ferme, il est juste, et il a quelque chose de digne.
01:22:53 Et il a voulu rappeler aussi, à plusieurs reprises, déjà hier sur notre plateau,
01:22:59 que ce qu'il voulait mettre en valeur, c'était l'histoire, le parcours,
01:23:03 l'identité de cette grand-mère qui venait justement en aide aux plus démunis,
01:23:08 aux SDF, assez régulièrement.
01:23:10 Non, mais pour prolonger ce que dit Guillaume,
01:23:12 c'est vrai qu'il est l'image de la civilisation face à la barbarie.
01:23:14 En effet, il est mesuré, il est pondéré, il est digne, il est ferme,
01:23:19 il dit les choses telles qu'elles doivent être dites.
01:23:22 Et in fine, évidemment, on peut comprendre,
01:23:26 et on ne peut que comprendre d'ailleurs, le sentiment finalement même d'injustice
01:23:30 qui continue à perdurer, nonobstant le verdict.
01:23:34 Et d'ailleurs, il le dit d'une certaine manière.
01:23:36 Dans 12 ans, il partira, certes, il vivra un enfer, vraisemblablement au Pakistan,
01:23:41 ce qui d'ailleurs reste à démontrer en l'occurrence.
01:23:44 - Au plus tard, en 2035, il est parti.
01:23:46 - Au plus tard, en 2035.
01:23:47 Mais évidemment, ce verdict laisse la famille, j'allais dire,
01:23:51 dans un état, malgré tout, d'insatisfaction et vraisemblablement de frustration.
01:23:57 - Comme beaucoup de Français qui nous écoutent probablement en ce moment.
01:24:00 - Ensuite, il y a le problème des OQTF.
01:24:02 On ne va pas encore en débattre, mais on sait très bien que c'est un vrai sujet.
01:24:06 Et qu'on le veuille ou non, aujourd'hui, l'État est profondément entravé
01:24:12 dans une des fonctions qui est absolument essentielle, c'est sa fonction de protection.
01:24:16 Quand un État ne protège plus, c'est qu'il y a quand même un vrai problème.
01:24:20 - Quatre professeurs du collège Paul-Bert de Drancy, en Seine-Saint-Denis,
01:24:24 ont été menacés de mort sur un réseau social.
01:24:26 Cela s'est passé dans la nuit de mercredi à jeudi.
01:24:28 - L'auteur des faits a indiqué sur une story éphémère
01:24:31 qu'ils connaissaient l'adresse des enseignants ainsi que leurs horaires de travail.
01:24:34 Les cours n'ont pas eu lieu ce jeudi, après que certains membres du personnel
01:24:37 aient fait valoir leur droit de retrait.
01:24:39 On fait le point sur la situation avec notre journaliste police-justice, Noémie Schultz.
01:24:42 - Tout est parti d'une story, c'est-à-dire une série de photos
01:24:45 publiées sur le réseau social Snapchat dans la nuit de mercredi à jeudi.
01:24:49 Une des photos avait été prise lors d'une mobilisation,
01:24:52 un rassemblement des enseignants de ce collège de Drancy,
01:24:55 qui réclamait en décembre dernier l'embauche de personnels supplémentaires.
01:24:59 Deux visages y sont entourés de rouge.
01:25:02 Sur l'image suivante, des menaces de mort envers quatre professeurs.
01:25:05 Menace rédigée dans un français assez approximatif.
01:25:08 L'auteur de cette story indique qu'il sait où habitent les enseignants.
01:25:12 Jeudi, ces enseignants sont allés déposer plainte au commissariat,
01:25:16 accompagnés de la chef d'établissement.
01:25:18 La protection fonctionnelle leur a été accordée,
01:25:20 ce qui signifie qu'ils sont accompagnés dans leur démarche.
01:25:23 Et le cas échéant, leurs frais d'avocat seront pris en charge par l'administration.
01:25:27 Les menaces ont été signalées au procureur de la République.
01:25:31 Les portes du collège sont restées fermées ce jeudi,
01:25:34 car des personnels avaient déposé un droit de retrait.
01:25:37 Dans un communiqué, le rectorat de Créteil indique qu'une cellule d'écoute académique
01:25:41 se tient à la disposition de l'établissement.
01:25:44 Et selon nos confrères du Parisien, lors de leur mobilisation en décembre,
01:25:47 les personnels avaient déjà déploré le climat de ce collège,
01:25:51 évoquant des violences physiques et psychologiques usantes,
01:25:55 et la difficulté pour les enseignants d'exercer leur métier correctement.
01:25:59 Et puis à Châteauroux, un homme de 25 ans a été tué à l'arme blanche
01:26:03 dans la nuit de jeudi à vendredi dans le cadre d'une RICS.
01:26:06 Une enquête pour homicide a été ouverte et confiée à la police judiciaire.
01:26:09 Oui, cette nouvelle scène survient seulement deux jours après le décès d'un autre homme de 24 ans
01:26:13 dans un possible règlement de compte lié au trafic de drogue.
01:26:17 La préfecture avait annoncé pourtant en début de semaine un dispositif policier renforcé.
01:26:21 Retour sur les faits avec Kylian Sallé.
01:26:23 Il est 23h ce jeudi soir à Châteauroux.
01:26:26 Les policiers sont appelés Place Voltaire, près de la cathédrale.
01:26:29 À leur arrivée, un jeune Ivoirien de 25 ans gît sur le sol.
01:26:32 Il a reçu plusieurs coups de couteau. L'homme décède à 2h30.
01:26:36 L'endroit où a eu lieu ce meurtre est bien connu des policiers.
01:26:40 « Place Voltaire, c'est un secteur où on a l'habitude de voir un grand nombre de personnes
01:26:45 qui restent et qui stagnent ici et qui peuvent effectivement créer des troubles.
01:26:50 Après, il suffit qu'il y ait un petit différend, ce genre de choses,
01:26:54 et ça peut tout de suite dégénérer. »
01:26:56 À la suite de cet homicide, la préfecture a pris deux arrêtés.
01:26:59 L'interdiction des ventes d'alcool à emporter entre 21h et 7h du matin jusqu'au 26 juillet
01:27:05 et l'interdiction de consommer de l'alcool sur la voie publique.
01:27:08 Des mesures pour tenter d'endiguer cette insécurité qui inquiète la police.
01:27:12 « On ne sait pas à qui on va être confronté, comment on va être dans l'obligation de gérer.
01:27:17 Est-ce que le ou les personnes en face de nous seront armées d'un couteau ?
01:27:20 Est-ce qu'elles voudront en découdre puisque ça devient peut-être presque une mode ou une habitude ?
01:27:24 Donc c'est vrai qu'on a ce sentiment également d'insécurité lorsqu'on sort en patrouille
01:27:28 et lorsqu'on est amené à faire notre travail. »
01:27:31 À Châteauroux, c'est le quatrième meurtre en à peine six semaines.
01:27:37 Et on développe ce sujet avec Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police.
01:27:42 Merci d'être avec nous Axel Ronde.
01:27:44 C'est le deuxième homme tué à Châteauroux en une semaine,
01:27:47 le quatrième en un petit peu plus d'un mois.
01:27:49 Il y a eu un homme tué par balle lundi dernier dans le quartier de Saint-Jean dans des affrontements,
01:27:53 un autre dans une soirée privée dix jours plus tôt.
01:27:57 Et bien sûr, la ville est encore marquée par le décès de Matisse,
01:28:00 l'adolescent de 15 ans tué de plusieurs coups de couteau fin avril.
01:28:03 Et la question que je voulais vous poser ce matin,
01:28:05 est-ce que finalement, Châteauroux ne symbolise pas ce que traversent aujourd'hui
01:28:08 la plupart des villes de taille moyenne dans notre pays ?
01:28:11 Une progression de la violence, de la délinquance, de l'insécurité ?
01:28:15 Oui, vous avez totalement raison.
01:28:19 On fait un focus sur Châteauroux, mais malheureusement,
01:28:23 ce sont tous les secteurs, toute la France, tout le territoire national
01:28:28 qui est touché par ces attaques, ces attaques au couteau.
01:28:33 On en dénombre à peu près 120 à 140 par jour dans notre pays.
01:28:38 D'ailleurs, vous pouvez regarder la presse locale,
01:28:41 elle en fait écho très régulièrement.
01:28:45 Maintenant, il n'y a pas que les attaques au couteau,
01:28:48 on a aussi des règlements de comptes par arme à feu.
01:28:51 On voit beaucoup, beaucoup d'armes qui circulent dans notre pays.
01:28:55 C'est quelque chose, un phénomène malheureusement,
01:28:58 qui perdure depuis de nombreux mois,
01:29:01 voire de nombreuses années.
01:29:04 Alors, il y a des multiplications pour cela.
01:29:08 Soit ce sont des différents, parce que les gens n'ont plus de filtre,
01:29:13 ne se supportent plus.
01:29:15 Dès qu'il y a un petit problème, on va le régler à coup de couteau.
01:29:20 Ça peut être aussi des individus qui sont sous l'emprise
01:29:24 de boissons alcoolisées ou de produits stupéfiants
01:29:28 qui vont finalement s'attaquer.
01:29:31 Il va y avoir des règlements de comptes sous fond de trafic de drogue.
01:29:36 On voit que tous les territoires sont touchés dans notre pays.
01:29:41 C'est de plus en plus inquiétant.
01:29:44 Pour parler de Châteauroux, on pourrait se poser la question,
01:29:47 en 2003, il y avait 137 policiers mobilisés,
01:29:52 aujourd'hui, ils ne sont plus que 97.
01:29:55 On a perdu en 11 ans 40 policiers.
01:29:58 On a de moins en moins d'effectifs de police,
01:30:03 et on a forcément une délinquance qui explose
01:30:07 et qui prend la place de ces policiers qui sont absents sur la voie publique.
01:30:11 Alors, évidemment, renforcer le nombre de policiers un peu partout sur le territoire,
01:30:17 on sait que c'est une évidence qu'il faudrait pouvoir le faire.
01:30:20 Mais qu'est-ce qu'il faut aussi pour rétablir l'autorité ?
01:30:22 Il n'y a pas seulement que la présence policière, j'imagine.
01:30:25 Comment on fait pour rétablir aujourd'hui la peur de la sanction ?
01:30:28 Aujourd'hui, on voit bien que ce n'est plus la loi de la République qui est finalement appliquée,
01:30:34 c'est la loi du plus fort.
01:30:36 Il va falloir qu'il y ait une réponse judiciaire,
01:30:41 qui soit beaucoup plus ferme, beaucoup plus intense.
01:30:44 Il faut qu'il y ait une réponse pénale,
01:30:48 surtout pour les primo-délinquants, instantanément.
01:30:51 Il faut vraiment que la réponse soit là,
01:30:54 parce qu'on voit bien que sur des jeunes mineurs,
01:30:57 s'ils ne sont sanctionnés que dans plusieurs mois, voire plusieurs années,
01:31:01 ça ne fonctionne pas, puisqu'ils sont dans la récidive en permanence.
01:31:06 Il va falloir avoir une fermeté sur des peines, pourquoi pas plus courtes,
01:31:13 mais que ces personnes partent en prison, rencontrent comment c'est l'univers carcéral,
01:31:19 et qu'il y ait quelque chose de fort derrière,
01:31:22 et pourquoi pas des équipes éducatives dans des centres réellement fermés pour les mineurs.
01:31:29 Mais il faut qu'il y ait une réponse,
01:31:31 parce que là, actuellement, comme je vous ai dit, c'est la loi du plus fort,
01:31:34 et malheureusement, c'est nous qui sommes faibles,
01:31:37 parce que nous n'avons pas les moyens de les enfermer pour qu'ils ne recommencent plus.
01:31:44 Vous savez, la justice est une balance.
01:31:46 Si elle est plutôt avantageuse pour les délinquants,
01:31:53 ça va exploser et malheureusement, on va avoir des drames,
01:31:57 comme on voit quotidiennement dans notre pays,
01:31:59 des nombreux jeunes qui meurent.
01:32:01 Et ça, c'est vraiment insoutenable pour nous, policiers,
01:32:04 parce que c'est toute une jeunesse qui disparaît comme ça,
01:32:07 pour finalement pas grand-chose, je vous dis.
01:32:10 Merci beaucoup, Axel Ronde.
01:32:12 Vraiment, c'est des questions et c'est un sujet qu'on évoque assez régulièrement sur nos plateaux.
01:32:17 Je vous interromps, parce que je voulais faire un petit tour de table,
01:32:19 par manque de temps, avec mes invités, pour leur faire commenter ça.
01:32:22 Je vous remercie pour votre analyse de la situation.
01:32:24 Je le rappelle, vous êtes porte-parole du syndicat CFTC Police.
01:32:27 Un mot pour commenter tout cela, Arnaud Bénédict.
01:32:30 Non, mais monsieur Ronde a tout dit, c'est-à-dire qu'en fait, il y a une asymétrie.
01:32:33 Vous avez aujourd'hui une explosion de la délinquance,
01:32:35 une explosion de ce type de faits, pour des facteurs multiples et variés.
01:32:40 Et puis à côté, une réponse de l'État qui manifestement est déficiente,
01:32:47 du fait de faute de moyens, manifestement, il l'a expliqué.
01:32:52 Je rappelle, Châteauroux, c'est 45 000 habitants,
01:32:54 donc c'est vraiment une commune moyenne, en l'occurrence, dans un département, l'Indre,
01:32:59 qui est un département assez rural en plus, en l'occurrence.
01:33:03 Et puis vous avez une insuffisance vraisemblablement de la réponse pénale,
01:33:07 qui aujourd'hui explique malheureusement la situation dans laquelle on se retrouve.
01:33:12 Des zones interdites à la circulation,
01:33:14 certains quartiers qui ne seront accessibles que par la présentation d'un QR code.
01:33:19 On parle des Jeux Olympiques dans un instant,
01:33:21 juste après le rappel de l'actualité signée, Augustin Donadieu.
01:33:24 Une fillette de 10 ans est décédée à l'hôpital de La Rochelle.
01:33:29 Elle faisait partie d'un groupe d'enfants à vélo,
01:33:31 percutée ce mercredi par une automobiliste.
01:33:33 Une enquête pour homicide involontaire par conducteur de véhicules terrestres à moteur a été ouverte.
01:33:38 La conductrice, âgée de 83 ans, a été placée en structure hospitalière spécialisée
01:33:43 pour incompatibilité médicale à sa garde à vue.
01:33:46 Emmanuel Macron assure vouloir finaliser une coalition des pays
01:33:50 prêts à envoyer des instructeurs militaires en Ukraine.
01:33:53 Il confirme le début prochain de la formation des pilotes ukrainiens
01:33:56 sur des chasseurs Mirage 2000 français.
01:33:58 Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov,
01:34:02 les annonces de soutien militaire du président Macron à l'Ukraine
01:34:05 montrent que la France est prête à participer directement au conflit.
01:34:09 Et regardez ces superbes images de la tour Eiffel de nuit.
01:34:13 Les anneaux olympiques ont été accrochés dans la nuit de jeudi à vendredi sur le monument.
01:34:17 Ils mesurent 29 mètres de long, 13 mètres de haut et pèsent 30 tonnes.
01:34:23 Et ils seront éclairés en blanc chaque nuit grâce à 100 000 lampes LED.
01:34:29 Je souriais parce que j'ai failli oublier le rappel de l'actualité à 7h45 avec vous, Augustin.
01:34:35 On va parler justement des Jeux olympiques puisque vous l'évoquiez à l'instant.
01:34:38 Les commerçants, restaurateurs, artisans parisiens sont de plus en plus inquiets
01:34:42 à l'approche de la compétition.
01:34:43 Oui, puisque des zones interdites à la circulation,
01:34:46 certains quartiers accessibles seulement par QR code.
01:34:48 Alors le préfet de police de la capitale a tenu à rassurer les professionnels.
01:34:52 Il leur a dit hier lors d'une réunion,
01:34:54 on va très loin dans le nombre de dérogations, c'est ce qu'il a déclaré.
01:34:57 Qu'en pensent les professionnels ?
01:34:59 Chloé Tarka, Mathieu Devese et Fabrice Elsner les ont rencontrés avec le récit de Célia Gruyère.
01:35:04 Zone grise, zone rouge.
01:35:07 Hier, les questions étaient nombreuses lors de la réunion publique organisée par la ville de Paris.
01:35:12 Le préfet de police Laurent Nunez a pu répondre aux commerçants
01:35:16 sur le périmètre de sécurité et les conditions de circulation pendant les JO.
01:35:20 Aujourd'hui encore, avec la ministre, nous nous disions qu'au travers des questions
01:35:24 qui nous sont posées, nous allons adapter encore notre dispositif
01:35:27 pour faire en sorte qu'on puisse garantir le plus haut niveau de sécurité sur les JO,
01:35:31 avec des périmètres de circulation, des périmètres d'interdiction de circulation,
01:35:35 un périmètre antiterroriste autour de la cérémonie d'ouverture,
01:35:38 qui sont des périmètres stricts, mais en même temps, on permet des dérogations
01:35:41 pour que la vie continue normalement, mais encadrée par des conditions de sécurité.
01:35:45 Des réponses qui peinent à convaincre ces commerçants
01:35:48 se trouvant sur les périmètres de sécurité.
01:35:50 On nous fait subir ces jeux parce que c'est un choix de la ville
01:35:53 de ne pas faire passer la parade sur la scène et de ne pas le faire dans un stade,
01:35:56 comme ça a été le cas dans la plupart des jeux aux Olympiques qui ont eu lieu jusqu'ici.
01:36:00 Et malheureusement, on le fait au détriment des commerçants et des livraires,
01:36:04 sans compensation aucune.
01:36:06 En fait, la question essentielle, c'est de savoir si on ouvre ou pas pendant cette période
01:36:09 et je suis en train de considérer qu'on va sans doute fermer.
01:36:11 Je pense qu'il vaut mieux demander au personnel de prendre leur vacances à ce moment-là.
01:36:15 Nos clients ne pourront pas venir non plus pendant 10 jours,
01:36:18 ce qui est énorme pour nous qui venons d'ouvrir.
01:36:22 Donc voilà, c'est très inquiétant.
01:36:23 Pour ces commerces qui choisiront de fermer pendant les jeux,
01:36:26 pas d'indemnisation prévue.
01:36:28 Seul un arrêté préfectoral de fermeture donnera lieu à une compensation des assurances.
01:36:33 Allons-nous vers une guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah.
01:36:38 Au terme d'une semaine de tensions entre l'État hébreu et le Liban,
01:36:41 l'ONU met en garde contre un conflit plus large.
01:36:43 Pour la première fois, la formation pro-iranienne,
01:36:46 qui jusque-là utilisait des drones d'attaque,
01:36:48 a tiré des missiles de défense aérienne contre des avions israéliens.
01:36:52 Une escalade que nous raconte Solène Boulan.
01:36:55 Dans le village de Jtula, situé à quelques kilomètres de la frontière israélo-libanaise,
01:37:01 les rues sont vides.
01:37:03 La quasi-totalité des 300 habitants ont été évacués après l'attaque du 7 octobre.
01:37:08 Orahatan est la seule habitante restante du village.
01:37:11 Depuis son balcon, on aperçoit le mur d'enceinte israélien
01:37:15 et les tours de garde du Hezbollah libanais.
01:37:17 Malgré la situation explosive entre les deux pays,
01:37:20 cette Israélienne refuse de partir.
01:37:22 D'une certaine manière, le gouvernement nous a oubliés.
01:37:29 Ils sont occupés avec le Hamas dans le sud,
01:37:31 mais le Hezbollah, c'est la vraie menace.
01:37:33 C'est la vraie menace car ils sont les mandataires de l'Iran,
01:37:35 ils ont des armes plus avancées, ils ont des drones,
01:37:37 ils ont des missiles plus précis.
01:37:39 Dans le village, certains bâtiments ont été touchés par des frappes,
01:37:45 comme cette maison qui appartient à un voisin.
01:37:48 Regardez, c'était un missile anti-char,
01:37:50 il a survolé le poulailler et est entré en plein dans la maison.
01:37:53 A quelques kilomètres de là, toujours à la frontière israélo-libanaise,
01:37:57 des centaines d'Israéliens évacués ont érigé un campement
01:38:01 pour réclamer leur retour chez eux.
01:38:03 Ils s'adressent directement au gouvernement.
01:38:06 À partir de là, nous espérons que l'État se réveillera
01:38:09 et que la communauté internationale comprendra
01:38:11 que nous n'avons pas l'intention de rentrer chez nous
01:38:13 avec un énième accord diplomatique défectueux.
01:38:15 Selon un sondage publié par le radiodiffuseur public israélien,
01:38:19 46% des personnes interrogées soutiennent une action militaire au Liban,
01:38:24 tandis que 29% y sont opposées.
01:38:27 Harold Iman, sur le front principal que constitue Gaza pour Israël,
01:38:33 où sont les négociations dont on parle depuis plus d'une semaine maintenant ?
01:38:37 Il y a une valse assez complexe,
01:38:40 mais on a eu un accord qui était censé être écrit par le Hamas,
01:38:45 repris par les États-Unis, validé par Israël et remis sur le tapis.
01:38:49 Maintenant, chacun se rejette le blâme.
01:38:54 Ce n'est pas moi qui ai changé ce texte.
01:38:57 Il faut un cessez-le-feu permanent ou il faut un cessez-le-feu momentané,
01:39:03 ce qui est plutôt la position israélienne.
01:39:05 Donc c'est complètement bloqué.
01:39:07 À l'heure qu'il est, Washington essaie de sortir un énième plan en 10 points,
01:39:14 mais il ressemble furieusement à ce qui a été rejeté jusqu'alors.
01:39:19 Merci, Harold. L'espoir pour finir ce journal.
01:39:23 Votre programme avec Nutribullet.
01:39:25 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
01:39:28 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
01:39:31 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur
01:39:36 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
01:39:39 Et on va parler tennis avec Alexander Zverev, qualifié pour la finale de Roland-Garros.
01:39:43 Oui, l'Allemand s'est imposé au bout de 2h35 de jeu face à Kasper Rüd en 4-7.
01:39:49 2-6, 6-2, 6-4, 6-2.
01:39:52 Le Norvégien indiqué en conférence de presse avoir ressenti une douleur à l'estomac
01:39:56 lors du premier set qui l'a handicapé pour le reste de la rencontre.
01:39:59 Pour Zverev, cette victoire a un goût de revanche.
01:40:01 En 2023, il avait en effet perdu face à Rüd en demi-finale.
01:40:06 Alors c'était la première finale pour Zverev.
01:40:09 C'était aussi la première finale de Roland-Garros pour Carlos Alcaraz.
01:40:13 Effectivement, après trois échecs consécutifs en demi,
01:40:16 l'Espagnol de 21 ans va tenter de transformer l'essai demain.
01:40:19 Au terme d'un match de 4h09, il a battu le numéro 1 mondial Janik Siner en 5-7.
01:40:24 2-6, 6-3, 3-6, 6-4, 6-3.
01:40:28 Et la finale de Roland-Garros est prévue demain, court Philippe Châtrier à partir de 14h15.
01:40:36 - Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur
01:40:43 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
01:40:46 - C'était votre programme avec Nutribullet.
01:40:48 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
01:40:51 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
01:40:54 - Dans un instant, on va parler de la mobilisation contre l'autoroute A69 dans le Tarn.
01:40:59 Plusieurs milliers de manifestants attendus aujourd'hui.
01:41:02 Pour moi, de remercier Arnaud Benedetti pour cette deuxième heure d'information.
01:41:05 A tout de suite sur CNews.
01:41:07 - 7h59 sur CNews. Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent.
01:41:13 Tout de suite, la météo de Loïc Rousseval.
01:41:15 - Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:41:18 La météo avec Groupe Verlaine.
01:41:20 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:41:23 Groupe Verlaine.
01:41:24 - Retrouvez la météo avec Body Minute.
01:41:27 Des soins visage et corps professionnels pour chacune d'entre vous.
01:41:32 - Loïc, bonjour. On a plusieurs départements en vigilance ce samedi.
01:41:36 - Oui, bonjour Anthony, bonjour à tous.
01:41:38 Trois départements du sud-ouest ont été placés en vigilance.
01:41:40 Orange, orage et pluie, inondation.
01:41:43 Pour des intempéries attendues, surtout ce soir et cette nuit.
01:41:46 En attendant, vous allez profiter d'une belle journée estivale.
01:41:49 Énormément de soleil, quelques nuages bas, pas partout, par endroit, localisés près de la Manche et de la Mer du Nord.
01:41:55 Toujours ce risque orageux sur une bande centrale de trois entrées maritimes dans l'extrême sud.
01:41:59 Ailleurs, effectivement, un ciel dégagé.
01:42:02 Ensuite, ça va tourner à l'orage.
01:42:04 Un développement orageux prévu des Pyrénées jusqu'aux reliefs de l'Est.
01:42:07 Un risque de grêle localement.
01:42:09 Retour des éclaircies au nord avec un flux d'ouest modéré.
01:42:11 Ça va souffler jusqu'à 50 km/h.
01:42:13 Un peu de vent localement.
01:42:15 Des vents plus importants sous les orages.
01:42:17 Forcément, les températures matinales sont douces, surtout au sud, en région Occitanie, en Côte d'Azur.
01:42:22 19 degrés, toujours des valeurs minimales en dessous des 10 degrés au nord.
01:42:26 À la faveur d'un ciel assez bien dégagé.
01:42:28 Et dans l'après-midi, cette chaleur qui va se maintenir sur la moitié sud le long des frontières de l'Est.
01:42:33 Jusqu'à 36 degrés.
01:42:35 Coup de sirocco prévu en Corse qui va faire remonter du sable venu du Sahara.
01:42:39 D'ailleurs, bon week-end, bonne journée.
01:42:42 C'était la Météo avec Bodyminute.
01:42:45 Des soins visage et corps professionnels pour chacune d'entre vous.
01:42:50 C'était la Météo avec Groupe Verlaine.
01:42:52 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:42:56 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:42:59 - Et comme chaque samedi à 8h, j'ai l'immense plaisir d'accueillir sur ce plateau Éric Revel.
01:43:04 Bonjour, vous êtes presque surpris par cet accueil, Éric.
01:43:06 - Ah, immense, immense, un adjectif colossal.
01:43:09 - Est-ce que j'ai l'habitude de mal vous accueillir sur ce plateau, Éric ?
01:43:12 - Non, non, non, vous avez l'habitude de dire la vérité.
01:43:15 - Face à vous, toujours, Guillaume Bigot pour commenter l'actualité.
01:43:18 - Oh, face à côté.
01:43:20 - Face à côté, de manière complémentaire, je sais pas comment le dire, moi.
01:43:24 Vous êtes aussi intéressant l'un que l'autre.
01:43:26 - Si, on peut le dire.
01:43:27 - C'est très plaisant de vous avoir sur ce plateau, tout comme à Roldiman,
01:43:30 pour décrypter l'actualité internationale.
01:43:33 Et ce cher Augustin Donat-Dieu, qui est avec nous ce matin,
01:43:35 qui remplace Marine Sabourin, qui reviendra, ne vous inquiétez pas, le week-end prochain.
01:43:39 Voici tout de suite les titres de votre journal.
01:43:41 Journée sous haute tension dans le département du Tarn
01:43:44 où plusieurs milliers de personnes doivent se rassembler
01:43:46 contre la construction de l'autoroute A69 à Puy-le-Rhin.
01:43:50 Une manifestation interdite par la préfecture
01:43:52 qui mobilise face à ses manifestants
01:43:54 mille policiers et gendarmes tout au long du week-end.
01:43:57 Les autorités redoutent la présence de plusieurs centaines de Black Bloc.
01:44:00 Nous serons dès le début de ce journal sur place
01:44:02 avec nos envoyés spéciaux Mathieu Deveze et Florian Paume.
01:44:05 Emmanuel Macron dit vouloir finaliser une coalition de pays
01:44:08 prêts à renvoyer des instructeurs militaires en Ukraine.
01:44:11 Annonce faite lors d'une conférence de presse
01:44:13 avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky,
01:44:15 le chef de l'État qui a également annoncé
01:44:17 650 millions d'euros d'aides pour soutenir le pays en guerre.
01:44:21 On évoquera ces accords avec le général Bruno Clermont,
01:44:23 notre consultant défense.
01:44:25 Il va falloir adapter nos routes au changement climatique.
01:44:28 Les dernières intempéries ont montré qu'elles étaient moins résistantes.
01:44:31 Un million de kilomètres de routes sont concernés.
01:44:33 Leur adaptation, leur entretien,
01:44:35 va nécessairement coûter de plus en plus cher aux collectivités.
01:44:38 Notre reportage à suivre.
01:44:41 Tout d'abord, plus de 1000 policiers et gendarmes
01:44:45 mobilisés ce week-end sur le chantier de l'A69 à Puy-le-Rhin.
01:44:47 Dans le Tarn, plusieurs centaines de personnes
01:44:49 étaient déjà rassemblées hier
01:44:51 contre l'autoroute entre Castre et Toulouse.
01:44:53 Et les organisateurs s'attendent à des milliers de manifestants.
01:44:57 Aujourd'hui, on est justement en direct de Puy-le-Rhin,
01:44:59 dans le Tarn, avec notre journaliste Mathieu Devesse.
01:45:01 Vous êtes accompagné de Florian Paume.
01:45:04 Bonjour à tous les deux.
01:45:05 Les services de renseignement s'attendent à une journée
01:45:07 sous haute tension entre Castre et Toulouse.
01:45:09 Vous vous trouvez sur le lieu où est interdite la mobilisation.
01:45:13 Est-ce que les manifestants sont déjà présents ?
01:45:16 Tout à fait, cher Augustin.
01:45:20 Un face-à-face qui s'annonce tendu
01:45:22 entre les forces de l'ordre et les manifestants.
01:45:24 Vous l'avez dit, nous sommes sur le campement
01:45:26 situé à une vingtaine de kilomètres de Castre.
01:45:28 Et déjà, derrière moi, plus d'un millier de manifestants
01:45:30 ont investi les lieux.
01:45:32 Il faut savoir que nous sommes sur un terrain privé
01:45:34 et ces manifestants ont obtenu l'accord du propriétaire
01:45:37 pour installer, tout simplement, leur tente ici, derrière moi.
01:45:40 Les forces de l'ordre qui sont sur le qui-vive,
01:45:42 car cette manifestation, il faut le rappeler, a été interdite,
01:45:44 mais ils s'attendent tout de même
01:45:46 à pas moins de 5000 manifestants
01:45:48 durant ce week-end avec potentiellement
01:45:50 500 éléments radicaux.
01:45:52 Alors, pour assurer la sécurité du week-end,
01:45:55 plus de 1100 policiers et gendarmes sont mobilisés
01:45:58 avec en point d'orgue cette manifestation
01:46:00 qui devrait débuter aux alentours de 13h.
01:46:02 Les forces de l'ordre qui redoutent
01:46:04 notamment des actions de sabotage sur le chantier
01:46:07 de cette autoroute A69 qui a commencé
01:46:09 et qui doit relier Toulouse à Castre.
01:46:12 Enfin, sachez que des premiers contrôles
01:46:14 ont débuté il y a quelques jours.
01:46:16 Plus de 1500 personnes ont été contrôlées
01:46:18 et 8 personnes ont été placées en garde à vue,
01:46:21 10 personnes étaient fichées S.
01:46:23 Enfin, sachez également que des armes,
01:46:25 c'est ce que nous dit la gendarmerie,
01:46:27 ont été saisies avec notamment des couteaux
01:46:29 et des barres de fer.
01:46:31 Merci beaucoup Mathieu Devese.
01:46:33 Merci également à Florian Paume
01:46:35 qui vous accompagne derrière la caméra
01:46:37 sur les 5000 personnes qui pourraient être mobilisées.
01:46:39 500 à 600 individus sont extrêmement déterminés
01:46:43 selon la préfecture.
01:46:45 On attend également jusqu'à 200 Black Blocs.
01:46:47 Je vous propose d'écouter le préfet du Tarn qui s'est exprimé.
01:46:49 À date, il y a à peu près 400 personnes
01:46:53 sur le terrain de Mirabel,
01:46:56 sur un terrain privé.
01:46:58 Sur ces 400 personnes,
01:47:00 le contrôle d'accès a montré
01:47:03 qu'un certain nombre était déjà cagoulé
01:47:05 puisque l'accès au terrain est contrôlé
01:47:08 par des gens cagoulés.
01:47:10 Ça ne me paraît pas être exactement
01:47:13 l'orientation que l'on prend
01:47:15 lorsque l'on veut faire une manifestation
01:47:17 familiale, festive, etc.
01:47:21 Non, il s'agit d'éviter absolument toute violence.
01:47:25 On déploiera les moyens nécessaires.
01:47:28 Vous en voyez un certain nombre autour de vous.
01:47:30 Mais j'appelle véritablement
01:47:32 à ce que les personnes ne se rendent pas
01:47:34 sur ce lieu de manifestation appuylant.
01:47:36 - Comme d'habitude, Eric Revelle,
01:47:38 sur place, on risque d'être confronté
01:47:40 à un certain nombre de personnes
01:47:42 décidées à en découdre avec les forces de l'ordre.
01:47:44 - Oui, on est en pleine cérémonie mémorielle.
01:47:47 C'est ça pour le débarquement.
01:47:49 Si on est en cérémonie mémorielle,
01:47:51 on se souviendra, parce que les ingrédients
01:47:53 sont les mêmes aujourd'hui dans le Tarn et en Haute-Garonne,
01:47:55 des bassines de Saint-Solines.
01:47:57 Vous vous souvenez des bassines de Saint-Solines
01:47:59 dans les Deux-Sèvres, où en gros,
01:48:01 vous avez à peu près les mêmes détonateurs.
01:48:03 Vous avez une parcelle privée,
01:48:05 vous avez des black blocks,
01:48:07 vous avez des armes.
01:48:09 Quand on dit "armes saisies", je regarde dans le détail.
01:48:11 Jusqu'à présent, 150 armes ont été saisies.
01:48:14 Alors il y a des serpettes, il y a des frondes,
01:48:16 il y a des planches à clous,
01:48:18 il y a des barres de fer.
01:48:20 Bon, tout ça, c'est pas pour faire du jardinage,
01:48:22 si vous voulez, très clairement.
01:48:24 Donc en réalité, les ingrédients sont tous sur la table
01:48:27 pour que ça se passe extrêmement mal.
01:48:29 On peut manifester, on peut être contre
01:48:32 cette autoroute et son extension,
01:48:34 mais quand vous venez avec autant d'armements,
01:48:36 vous venez pour en découdre avec les forces de l'ordre.
01:48:39 Et pardon, on est à une journée d'une élection européenne...
01:48:43 - Oui, dont on ne va absolument pas parler ce matin, s'il vous plaît.
01:48:46 - Non, mais vous voyez ce que je veux dire.
01:48:48 C'est que, petite comparaison,
01:48:50 vous avez les cérémonies mémorielles,
01:48:52 82 ans du débarquement.
01:48:55 Là, on se souvient de ce qui s'est passé à Saint-Solines.
01:48:57 Puis vous avez une élection au bout.
01:48:59 Je me demande lequel va influencer le plus
01:49:01 ce scrutin de ces deux cérémonies.
01:49:03 - Très bien. On n'en parle pas plus, s'il vous plaît.
01:49:05 Guillaume Bigot.
01:49:07 - Alors d'abord, je suis sûr que Saint-Solines reste vraiment dans l'histoire,
01:49:09 mais ça, c'est que de mon opinion.
01:49:11 Ensuite, il me semble qu'il y a quand même un paradoxe étonnant.
01:49:14 C'est que, si on a bien compris l'idée de ces manifestants,
01:49:20 c'est quand même de préserver l'environnement,
01:49:25 les coccinelles, les oiseaux, les champs, les prés, les arbres, etc.
01:49:29 Et c'est une cause tout à fait digne, ce n'est pas le sujet.
01:49:32 Mais simplement, ça paraît être une cause intrinsèquement pacifique.
01:49:35 Et effectivement, la présence de ces armes est quand même très étrange.
01:49:38 Là, il y a un vrai paradoxe.
01:49:40 Deuxième chose, je me répète un peu,
01:49:42 mais il y a vraiment quelque chose de l'agit propre
01:49:44 qui est volontairement spectaculaire,
01:49:46 avec un calendrier annoncé à l'avance.
01:49:48 C'est quasiment une série, cette affaire des soulèvements de la Terre.
01:49:52 Ça pourrait être une série, finalement.
01:49:55 Peut-être d'ailleurs que les fabricants de séries en ligne,
01:50:00 en VOD, vont s'y intéresser.
01:50:02 Ensuite, troisième et dernier point,
01:50:04 effectivement, il y a bien un lien avec l'itinérance mémorielle.
01:50:07 C'est une itinérance bordélienne, d'épisode en épisode.
01:50:11 Et surtout, ils ont bien choisi leur calendrier quand même.
01:50:14 Parce que là, on est non seulement au week-end électoral,
01:50:16 non seulement il y a les festivités du 80e anniversaire,
01:50:19 il y a Volodymyr Zelensky, Joe Biden.
01:50:22 Là, c'est parfait, c'est pile poil.
01:50:24 Vous me parliez de ces différents épisodes.
01:50:27 Effectivement, plusieurs manifestations ont déjà eu lieu dans le passé,
01:50:30 avec à chaque fois des affrontements, des dégradations sur le chantier,
01:50:33 soutenues par des éléments radicaux.
01:50:35 - Oui, chantier saboté, engin incendié.
01:50:37 Le coût de ces multiples attaques se shifte en millions d'euros.
01:50:40 Retour sur ces mobilisations avec Chloé Tarka et Maxime Lavandier.
01:50:44 - Une contestation qui s'est durcie avec le temps.
01:50:48 En 2023, des militants campent dans des tentes
01:50:51 pour dénoncer l'impact écologique du chantier.
01:50:54 Une mobilisation jusqu'alors pacifique,
01:50:56 mais qui rapidement dégénère.
01:50:58 Fin octobre, selon la préfecture du Tarn,
01:51:01 près de 4 900 manifestants se rassemblent pour dire non au projet.
01:51:05 Des militants radicaux commettent alors des exactions
01:51:08 contre deux entreprises du BTP engagées sur le chantier de la 69.
01:51:12 Dans une cimenterie, les bureaux et plusieurs engins de travaux publics
01:51:15 sont incendiés.
01:51:17 Des dégradations que le ministre des Transports de l'époque,
01:51:20 Clément Beaune, avait condamnées.
01:51:22 - Je condamne ces violences scandaleuses et inexcusables.
01:51:25 Nous n'étions là que pour en découdre.
01:51:27 En démocratie, manifester est un droit, casser est un délit.
01:51:30 - La mobilisation se mue en affrontement
01:51:33 lorsque les forces de l'ordre investissent la ZAD
01:51:36 occupée illégalement par des manifestants.
01:51:38 En février cette année, selon la préfecture du Tarn,
01:51:41 350 personnes étaient réunies pour une mobilisation
01:51:44 qui avait mené à des échanges tendus avec les forces de l'ordre.
01:51:47 Ce week-end, malgré l'interdiction prononcée par le gouvernement,
01:51:51 les opposants à l'autoroute A69 entendent rassembler sur place
01:51:55 plusieurs dizaines de milliers de manifestants.
01:51:58 - 650 millions d'euros d'aide pour l'Ukraine,
01:52:02 c'est l'accord conclu entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky
01:52:06 qui était reçu hier à l'Elysée.
01:52:08 Des prêts et des dons à Kiev pour soutenir la reconstruction
01:52:11 des infrastructures visées par la Russie.
01:52:13 - Le président français a également annoncé son soutien
01:52:16 au lancement effectif de négociations d'adhésion de l'Ukraine
01:52:19 à l'Union européenne d'ici à la fin du mois.
01:52:22 Aminata Dempfer.
01:52:24 - Ce vendredi, deux accords ont été signés par le président
01:52:27 et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
01:52:30 Le premier permettra à l'Agence française de développement
01:52:33 d'obtenir des fonds dits prévisionnels de 400 millions d'euros en prêts
01:52:37 et de 50 millions sous forme de dons jusqu'en 2027.
01:52:40 L'agence pourra ainsi étendre ses activités dans les secteurs
01:52:44 de l'énergie ou encore des transports en Ukraine.
01:52:47 Le second porte lui sur la mise en place d'un fonds de soutien
01:52:50 aux infrastructures ukrainiennes à hauteur de 200 millions d'euros.
01:52:54 Une somme à destination des entreprises qui souhaitent investir
01:52:57 dans les domaines stratégiques tels que la santé ou encore celui du déminage.
01:53:01 D'autre part, 60 millions d'euros de ce fonds de soutien
01:53:04 devraient être consacrés à la priorité énergétique.
01:53:08 Ce jeudi encore, le président de la République avait déjà annoncé
01:53:11 une nouvelle aide militaire pour Kiev, la cession de plusieurs avions
01:53:14 de chasse Mirage 2005 ainsi que la délivrance de formations
01:53:18 pour 4500 soldats ukrainiens.
01:53:21 - Harold Eymann, quels sont les enjeux de cet accord
01:53:24 entre la France et l'Ukraine ?
01:53:26 - Alors, il ne faut pas montrer de faiblesse.
01:53:29 Ça, c'est la ligne présidentielle d'Emmanuel Macron
01:53:32 pour Volodymyr Zelensky.
01:53:35 Il répète sans arrêt "Nous défendons la démocratie
01:53:41 et les frontières et le droit international.
01:53:44 Aidez-nous, sinon vous serez les prochains.
01:53:48 Ça ne s'arrêtera pas forcément avec nous."
01:53:50 Donc, on connaît cette rhétorique, mais là, c'est encore renforcé.
01:53:55 "La France n'est pas en guerre avec la Russie",
01:53:57 a dit le président de la République, mais l'Ukraine a été agressée
01:54:02 et les Occidentaux ne doivent pas s'empêcher de lui fournir des armes.
01:54:07 Et voilà que Volodymyr Zelensky reconnaît cela.
01:54:10 Il nous remercie tous et on a quand même l'impression
01:54:14 que la guerre sera encore assez longue.
01:54:17 - On poursuit nos analyses avec le général Bruno Clermont
01:54:20 qui nous accompagne tout au long de cette matinale.
01:54:22 Général Emmanuel Macron a annoncé hier qu'il voulait finaliser
01:54:26 une coalition de pays prêt à envoyer en Ukraine des instructeurs militaires.
01:54:31 Il assure que plusieurs pays ont donné leur accord,
01:54:33 sans dévoiler lesquels.
01:54:34 On va en parler dans quelques instants, puisqu'il a aussi annoncé
01:54:36 vouloir former cette fois en France une brigade de 4 500 soldats ukrainiens.
01:54:41 Alors ça veut dire quoi concrètement, former une brigade de 4 500 soldats ?
01:54:46 - Effectivement, c'est la nouveauté.
01:54:48 Le fait que la France forme des soldats ukrainiens,
01:54:50 ce n'est pas une nouveauté.
01:54:52 Ça a commencé en octobre 2022.
01:54:54 On a formé à peu près 10 000 soldats ukrainiens
01:54:57 depuis le début de la guerre et 8 000 l'année dernière.
01:55:00 Donc l'annonce concerne le fait que c'est une brigade.
01:55:02 C'est quoi une brigade ?
01:55:03 C'est l'usine de combat élémentaire de l'armée de terre
01:55:05 dans laquelle on va prendre 4 500 ukrainiens mobilisés
01:55:09 qui ne connaissent pas la guerre.
01:55:10 On va les former tous ensemble, chacun dans leur poste,
01:55:13 à l'intérieur de cette brigade,
01:55:14 qui est une structure dans laquelle vous aurez un état-major,
01:55:17 vous aurez du renseignement, de l'infanterie, de l'artillerie.
01:55:21 Et tous ces soldats vont être non seulement formés en même temps
01:55:23 en sorte de paquets, mais également seront équipés par la France
01:55:27 de manière à ce que le jour où la formation est terminée,
01:55:30 ils soient aptes au combat directement.
01:55:32 Et ça c'est extrêmement important et ça correspond au besoin
01:55:35 de formation, de régénération des forces dont ont besoin les Ukrainiens.
01:55:39 Et c'est d'ailleurs la façon pratiquée par les Américains
01:55:43 depuis le début de la guerre.
01:55:44 Donc la France se rallie à cette disposition
01:55:47 et ça me paraît utile, intelligent et efficace.
01:55:50 L'hypothèse qui est aussi mise par le président sur la table
01:55:54 est celle de la formation de soldats ukrainiens par des Français
01:55:57 ou des Occidentaux directement en Ukraine.
01:56:00 Est-ce que selon vous, les conditions sont réunies
01:56:03 pour que cette formation se fasse sur le territoire ukrainien ?
01:56:06 Alors c'est vrai que c'est un nouveau domaine qui a été ouvert
01:56:09 par le président Macron, vous vous souvenez au mois de février,
01:56:13 à l'occasion de la réunion avec les alliés pour le soutien à l'Ukraine.
01:56:18 En fait il a fixé trois conditions depuis, d'ailleurs,
01:56:20 mais assez rapidement.
01:56:21 La première condition c'est qu'il y ait une demande express des Ukrainiens.
01:56:24 C'est fait.
01:56:25 Le ministre de la Défense ukrainienne a écrit à l'Union européenne
01:56:27 qui pilote, qui coordonne la formation pour les pays européens,
01:56:31 a demandé à ce que la formation se fasse en Ukraine.
01:56:33 Deuxième condition, il fallait que les Ukrainiens,
01:56:36 alors on ne s'est pas dit comme ça,
01:56:38 mais que les Ukrainiens soient en difficulté
01:56:40 ou plutôt que les Russes poussent sur le front.
01:56:42 C'est le cas, les Russes grignotent sur l'ensemble du front,
01:56:46 mais également on a lancé une offensive sur la ville de Kharkiv,
01:56:48 une offensive dont on ne connaît pas vraiment l'étonnement aboutissant.
01:56:51 Donc ça correspond à la deuxième condition.
01:56:53 La troisième c'est qu'on ne soit pas seul.
01:56:55 C'est donc qu'il y ait une coalition.
01:56:57 Et là c'est beaucoup plus compliqué,
01:56:59 parce qu'en réalité il ne s'agit pas simplement d'avoir une coalition,
01:57:01 il s'agit d'avoir une coalition avec des gens des pays qui comptent.
01:57:05 On va prendre comme exemple la Pologne,
01:57:07 ou la Grande-Bretagne, ou l'Italie.
01:57:09 Et donc pour l'instant ces conditions ne sont pas réunies.
01:57:12 Elles seront difficiles à réunir,
01:57:14 parce qu'on s'en est rendu compte sur l'affaire des armements
01:57:16 autorisés à frapper le territoire de la Russie.
01:57:19 Tant que les Américains n'ont pas donné leur accord,
01:57:21 c'est difficile de s'engager sans les Américains.
01:57:23 Pour une raison très simple,
01:57:25 évidemment tout ça, ça bouge un peu les lignes d'équilibre,
01:57:28 et on augmente les risques de conflit,
01:57:30 mais ça fait partie également d'un rapport de force
01:57:32 qu'on va installer avec les Russes.
01:57:34 Mais si jamais ça dégénère,
01:57:36 si jamais ça escalade,
01:57:38 et que malheureusement on n'a pas été en mesure de le prévenir,
01:57:41 on a absolument besoin des Américains.
01:57:43 Et donc les Américains sont ceux qui doivent donner leur accord,
01:57:46 malgré tout, à cette affaire.
01:57:48 Et pour l'instant ce n'est pas le cas.
01:57:49 Merci infiniment Général Bruno Clermont,
01:57:51 consultant en défense pour ces explications,
01:57:53 tout au long de cette matinale.
01:57:54 On va faire un tour de table dans un instant,
01:57:56 juste après le rappel de l'actualité.
01:57:58 Avec vous, Augustin.
01:57:59 Un Français est placé en détention provisoire à Moscou.
01:58:04 Laurent Vinatier, collaborateur d'une ONG suisse,
01:58:07 est accusé de collecter des renseignements sur l'armée russe.
01:58:10 Le tribunal de Moscou a ordonné son placement en détention
01:58:13 au moins jusqu'au 5 août, en vue d'un éventuel procès.
01:58:16 Emmanuel Macron appelle à sa libération sans délai.
01:58:18 Selon le président, les éléments de propagande
01:58:21 qui ont été donnés sur lui ne correspondent pas à la réalité.
01:58:24 Paris est en grande pompe pour la visite de Joe Biden aujourd'hui.
01:58:28 Au programme, rendez-vous à l'Arc de Triomphe
01:58:30 et une descente des Champs-Elysées avec la Garde républicaine.
01:58:33 Emmanuel Macron et le président américain vont célébrer
01:58:36 une relation revenue au beau fixe, après quelques chaos.
01:58:39 "Nous sommes plus proches que nous n'avons jamais été",
01:58:41 a déclaré hier un porte-parole de la Maison Blanche.
01:58:44 Et aujourd'hui est un jour de fête pour Harold Terrence,
01:58:47 vétéran américain âgé de 100 ans.
01:58:50 Il se remarie. La cérémonie civile se déroulera
01:58:53 près des plages où le débarquement a eu lieu le 6 juin 1944.
01:58:57 Le vieil homme, qui vit à Boca Raton en Floride,
01:59:00 devrait ensuite se joindre à une parade de vétérans.
01:59:03 Pour rappel, en 2019, il avait reçu la Légion d'honneur
01:59:06 des mains d'Emmanuel Macron.
01:59:08 L'image très mignonne que vous nous montrez là,
01:59:13 Augustin Donadieu.
01:59:14 Je résume pour monsieur Eric Revelle.
01:59:17 - Ah bon ? Mais j'ai suivi.
01:59:18 - Mais je sais. Et pour nos téléspectateurs,
01:59:20 c'était un prétexte.
01:59:21 650 millions d'euros d'aide à l'Ukraine,
01:59:24 des avions Mirage envoyés,
01:59:26 une brigade de 4 500 soldats ukrainiens
01:59:28 qui seront formés par des instructeurs français.
01:59:31 Et peut-être demain, la possibilité d'envoyer
01:59:33 des instructeurs occidentaux sur le territoire ukrainien.
01:59:36 Voilà pour le résumé de ces propositions
01:59:38 d'Emmanuel Macron et de ses accords, en tout cas,
01:59:41 conclus avec Kiev.
01:59:43 Qu'est-ce que vous en pensez, Eric Revelle ?
01:59:45 Est-ce qu'on a là un risque d'escalade aussi
01:59:47 avec l'envoi de ces instructeurs ukrainiens
01:59:49 aux Français parmi en Ukraine potentiellement ?
01:59:51 - Oui, clairement, le risque, c'est qu'on soit pointé du doigt
01:59:53 par les Russes comme étant des co-belligérants
01:59:55 dans cette affaire.
01:59:56 Vous avez juste oublié de citer dans votre synthèse,
01:59:59 mon cher Anthony, un point important.
02:00:01 - Comme quoi vous avez très bien suivi.
02:00:02 - Oui, c'est que Vladimir Poutine, lui,
02:00:04 il promet, si ça continue, d'armer des pays tiers
02:00:07 pour toucher des intérêts occidentaux.
02:00:10 C'est ce qu'il a dit, Vladimir Poutine.
02:00:12 Moi, ce qui me fascine, c'est la volte-face
02:00:15 de la diplomatie française sur le sujet ukrainien.
02:00:17 On est passé d'un Emmanuel Macron séducteur
02:00:19 qui faisait des vidéos à distance avec Vladimir Poutine,
02:00:22 "Comment ça va, Vladimir ?" "Bah, ça va."
02:00:24 "Bon, très bien."
02:00:25 À un chef de guerre qui dit, "Nous, on va y aller,
02:00:28 on va aider l'Ukraine."
02:00:29 Alors que l'Ukraine soit dans une situation difficile,
02:00:32 qu'il ne faille pas pour les raisons qu'on imagine,
02:00:35 rien n'est prouvé, mais que la Russie l'emporte
02:00:38 sur l'Ukraine, il n'y a pas de sujet.
02:00:39 Mais ce qui me fascine, ce qui m'interpelle quand même,
02:00:42 c'est la façon, sur ce dossier comme sur d'autres,
02:00:45 la façon dont la diplomatie française, avec son chef,
02:00:48 qui est le président de la République,
02:00:50 qui passe d'une coalition contre le Hamas
02:00:53 à l'alignement sur le plan Biden pour Gaza,
02:00:56 qui passe de la séduction à tout cran en direction
02:00:59 de Vladimir Poutine à un homme qui tape du poing
02:01:02 sur la table et qui dit, "Je suis un chef de guerre."
02:01:04 Parfois, on a même l'impression qu'il se prend pour De Gaulle,
02:01:06 Emmanuel Macron, pardonnez-moi,
02:01:08 quand il a ses déclarations sur l'esprit municois.
02:01:12 Bon, voilà. Alors, on ne sait plus exactement
02:01:15 sur quel pied danser. Et puis, tout ce que vous avez cité,
02:01:17 d'accord, des prêts, des dons, des mirages,
02:01:19 des formations, tout ça est vrai, mais le général
02:01:21 aurait pu le dire beaucoup mieux que moi.
02:01:23 Tout ça, ça va prendre des mois, des mois, des mois, des mois.
02:01:25 Donc, il y a des effets de communication
02:01:27 sur ces annonces, et puis, il y a la réalité
02:01:30 sur le terrain, les mirages qu'on promet aux Ukrainiens
02:01:33 avec des pilotes formés ukrainiens, ça va prendre
02:01:35 un certain nombre de mois, comme disait Ferdinand Reynaud,
02:01:37 au propos du refroidissement du canon.
02:01:39 Harold Eymann, vous aviez un commentaire à ajouter.
02:01:41 Oui, alors, quand Vladimir Poutine dit que la Russie
02:01:43 pourrait armer des pays tiers pour attaquer la France,
02:01:46 juste rappelons, pour nous rassurer,
02:01:49 que ce sont les pays tiers qui arment la Russie.
02:01:51 Ce sont les armes nord-coréennes et iraniennes
02:01:54 qui se retrouvent en Russie.
02:01:56 Donc, ce n'est pas le flux inverse.
02:01:58 Guillaume Bigot.
02:02:00 Bon, je pense qu'il y a deux commentaires simples.
02:02:02 Le premier, c'est qu'il n'y a rien de vraiment nouveau
02:02:04 dans ces annonces, puisqu'on a signé
02:02:06 un accord type qu'on a reçu en anglais,
02:02:08 envoyé par l'OTAN, à charge de le traduire
02:02:10 très rapidement en français, de le signer très vite.
02:02:12 Tous les pays de l'OTAN l'ont reçu.
02:02:14 On l'a reçu, je ne sais pas quelle date d'ailleurs,
02:02:17 mais on l'a signé le 16 mars et on l'a fait adopter
02:02:20 par l'Assemblée nationale et par le Sénat
02:02:22 le 12 et le 13 avril dernier.
02:02:24 Alors, adopter, il y a eu un débat,
02:02:26 il y a eu ensuite un vote au sujet de l'opportunité
02:02:30 de signer ou pas ce texte.
02:02:32 Qu'est-ce que dit ce texte ?
02:02:34 Il parle de ce fameux accord franco-ukrainien.
02:02:36 Il y a pas mal de choses, on ne va pas le détailler,
02:02:38 mais disons que sur l'envoi de conseils militaires,
02:02:40 c'est déjà prévu dans le texte, d'une part.
02:02:42 D'autre part, il y a déjà 3 milliards d'aides
02:02:44 et dans ces 3 milliards d'aides, il y a ce qu'on nous a annoncé.
02:02:46 Donc, premier point, il n'y a rien de nouveau sur le soleil.
02:02:48 Deuxième point, les fameux Mirage 2000-5
02:02:52 sont des avions de 1984.
02:02:54 Ils sont encore en service, ils ont été quand même
02:02:56 remis à niveau, comme d'ailleurs les F-16
02:02:59 qui ont été donnés, sur lesquels il y a des formations
02:03:02 de pilotes ukrainiens.
02:03:04 Le problème, c'est que ces avions sont assez datés.
02:03:06 Quelle quantité ? On ne le sait pas exactement,
02:03:08 mais ce qui est sûr, c'est qu'il va y avoir
02:03:10 peut-être au moins un an de formation,
02:03:12 peut-être plus avant que ce soit opérationnel.
02:03:14 Et en face, il y a 377 chasseurs
02:03:17 de 3 classes différentes soviétiques,
02:03:19 enfin soviétiques, pardon, ma langue a fourché, russes,
02:03:21 qui ont été mis en service après 2009.
02:03:23 Donc, vous voyez, ça paraît assez disproportionné.
02:03:25 Pour autant, les Ukrainiens font un très bon travail,
02:03:27 mais avec des drones et plutôt en mer Noire.
02:03:30 - Allez, on revient en France avec des préoccupations
02:03:33 très quotidiennes, puisque 75% aujourd'hui des Français
02:03:37 utilisent la route pour faire l'aller-retour
02:03:40 à leur travail chaque jour, quotidiennement.
02:03:43 Le problème, c'est que nos routes françaises,
02:03:44 elles sont de plus en plus menacées
02:03:45 par le dérèglement climatique.
02:03:46 Les dernières antipéries ont montré
02:03:48 qu'elles n'étaient plus assez résistantes
02:03:49 au choc de température.
02:03:51 - Oui, un rapport du Cerema démontre
02:03:53 qu'il faut revoir leur aménagement
02:03:55 sous peine de dégradation, voire même de destruction.
02:03:58 Et plus d'un million de kilomètres de route est concerné.
02:04:02 Malheureusement, les collectivités n'investissent pas assez
02:04:04 pour les entretenir ou les adapter
02:04:06 aux nouvelles conditions climatiques.
02:04:08 Reportage de Jean-Michel Decaze.
02:04:10 - Vallée de la Maurienne, fin août 2023.
02:04:14 15 000 m3 de rochers tombent sur la voie ferrée
02:04:17 et la route départementale.
02:04:19 Les boulements s'arrêtent juste avant l'autoroute.
02:04:21 Une canicule inégalée, suivie de pluies diluviennes,
02:04:25 sont à l'origine de la catastrophe,
02:04:28 des phénomènes de plus en plus fréquents.
02:04:30 - Je voyais il y a quelques semaines le constat
02:04:32 que depuis le début de l'année, dans les Alpes-Maritimes,
02:04:34 par exemple, il y avait eu plus de 30 chutes de pierres importantes.
02:04:38 Lorsqu'il s'agit de gérer les phénomènes de ruissellement,
02:04:42 donc après les pluies, ce qu'on appelle l'assainissement routier,
02:04:46 l'ampleur des pluies veut dire qu'il faut peut-être
02:04:49 changer la taille des fossés, la taille des évacuations.
02:04:54 - Sur le littoral, les habitants constatent chaque jour
02:04:57 le recul des côtes.
02:04:58 À la pointe de Congrigou, près de Port-Nichel-à-Bôle,
02:05:01 le sentier s'est écroulé en février 2021.
02:05:05 - Ils ont bétonné pour pouvoir tout le monde consolider la falaise
02:05:07 et on voit bien que derrière, effectivement, c'est inexorable.
02:05:10 L'eau grignote constamment le trait de côte.
02:05:13 - Le phénomène est général.
02:05:15 Le sud, le littoral, la montagne, les zones argileuses,
02:05:18 et puis il y en a d'autres, les zones inondables,
02:05:20 on l'a vu dans le nord de la France.
02:05:22 - Le territoire n'est désormais à l'abri du changement climatique,
02:05:25 explique le CEREMA.
02:05:27 Selon une étude du cabinet Carbone 4, les routes exigeraient
02:05:30 22 milliards d'euros d'investissement d'ici 2050,
02:05:34 plus 12 milliards pour les ponts.
02:05:37 Des investissements à financer dès aujourd'hui,
02:05:40 sinon ils coûteront beaucoup plus cher.
02:05:43 - On revient dans un instant.
02:05:47 On évoquera ce verdict.
02:05:48 22 ans de prison pour le criminel qui a tabassé à mort
02:05:51 une femme âgée de 90 ans à son domicile parisien.
02:05:54 L'homme est un migrant clandestin pakistanais
02:05:57 sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français
02:06:00 qui n'avait pas été exécutée.
02:06:02 On en parle après la pause.
02:06:04 C'est parti pour la dernière ligne droite de votre matinale.
02:06:11 À la une de votre journal de 8h30.
02:06:13 Ce verdict, 22 ans de prison pour le criminel
02:06:16 qui a tabassé à mort une femme de 90 ans à son domicile parisien.
02:06:19 Un migrant clandestin pakistanais
02:06:21 sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français
02:06:24 non exécuté.
02:06:25 La condamnation est accompagnée d'une mesure de sûreté des deux tiers
02:06:28 et d'une interdiction définitive du territoire à sa sortie de prison.
02:06:32 Un homme de 25 ans tué à l'arme blanche à Châteauroux.
02:06:35 Des faits qui se sont déroulés dans la nuit de jeudi à vendredi.
02:06:38 C'est le deuxième homme tué en l'espace d'une semaine.
02:06:41 Le quatrième en un peu plus d'un mois.
02:06:43 Châteauroux est-elle le symbole de la violence
02:06:45 qui traverse les villes de taille moyenne dans notre pays ?
02:06:47 Je poserai la question à mes invités dans quelques minutes.
02:06:50 Une guerre ouverte est-elle inévitable entre Israël et le Hezbollah ?
02:06:53 La tension ne cesse de monter au nord de l'État hébreu
02:06:56 avec le mouvement islamiste libanais.
02:06:58 Échanges de tirs, roquettes, missiles,
02:07:00 ces phénomènes sont quotidiens.
02:07:02 Benyamin Netanyahou dit qu'Israël est prêt pour une opération militaire
02:07:05 très intense à sa frontière nord.
02:07:07 On en parle également dans ce journal.
02:07:09 Mais tout d'abord cette affaire qui nous a bouleversé ces dernières 24 heures.
02:07:14 Albert, 90 ans, sauvagement agressé à son domicile parisien en pleine nuit.
02:07:17 C'était il y a trois ans.
02:07:19 Elle est retrouvée au petit matin, inanimée, dénudée.
02:07:22 Son visage tuméfié, méconnaissable.
02:07:25 Elle décède à l'hôpital quelques heures plus tard.
02:07:28 Son agresseur a été jugé hier soir.
02:07:30 Le verdict est tombé peu après minuit.
02:07:32 22 ans de prison avec une mesure de sûreté des deux tiers de la peine.
02:07:36 L'homme est un Pakistanais clandestin.
02:07:38 Il était frappé d'une obligation de quitter le territoire français.
02:07:41 Il sera expulsé dès sa sortie de prison.
02:07:44 Écoutez la réaction du petit-fils d'Hubert à l'issue du procès.
02:07:47 Pour ma famille et moi, le verdict est...
02:07:51 J'ai du mal avec ce mot satisfaisant,
02:07:54 parce qu'il n'y a rien de satisfaisant dans cette histoire.
02:07:56 Je pense que c'est un bon verdict.
02:07:58 L'accusé va rester encore au moins 12 ans derrière les barreaux
02:08:04 avant d'être envoyé au Pakistan.
02:08:07 Je ne pense pas qu'il soit bien accueilli au Pakistan, pour tout vous dire.
02:08:11 C'est quelqu'un qui était déjà dans un enfer personnel et qui va y rester.
02:08:17 Mais il fallait que justice soit rendue.
02:08:19 Et je pense qu'au ce soir, le préjudice causé à ma famille a été reconnu.
02:08:25 Ce qui est vraiment important, et c'est ce que j'ai essayé de faire ces derniers jours,
02:08:29 c'est de faire vivre la mémoire de ma grand-mère.
02:08:31 Éric Revel, on peut souligner la dignité incroyable de ce petit-fils.
02:08:36 Il est venu témoigner hier matin sur notre antenne,
02:08:38 dans la matinale de Romain Desarbres,
02:08:40 qui a voulu sans cesse rappeler le souvenir de sa grand-mère, ce qu'elle était,
02:08:44 c'est-à-dire une femme généreuse,
02:08:46 qui venait en aide d'ailleurs au SDF assez régulièrement tout au long de sa vie,
02:08:52 et qui, malgré la peine, la douleur, estime que la sanction qui a été prononcée est juste.
02:08:59 Vous avez commencé par bouleverser.
02:09:01 Je pense que tous ceux en France qui ont été les témoins de cet acte barbare absolu
02:09:10 ont été bouleversés, c'est le moins qu'on puisse dire.
02:09:13 Et puis j'aimerais retenir ce que dit Marius Revel à la fin de son intervention,
02:09:17 il dit "pour la mémoire de ma grand-mère", j'ai envie de dire "pour la mémoire de notre grand-mère",
02:09:21 parce que cette femme de 90 ans, 91 ans,
02:09:24 qui a été... voilà... enfin... terriblement... enfin on l'a tous été touchée,
02:09:31 je pense que ça pourrait être notre grand-mère.
02:09:33 Et qu'en réalité, on se met à la place,
02:09:38 si tant est qu'on puisse le faire, de ce qui est arrivé à cette dame,
02:09:41 en se disant "mais comment est-ce que j'aurais réagi ?"
02:09:43 C'est vrai que c'est compliqué de ne pas être en colère en fait.
02:09:45 Alors, colère, vous êtes gentil.
02:09:47 Colère, vous êtes gentil.
02:09:48 C'est difficile de ne pas avoir de haine, même si ce type est un déséquilibré.
02:09:54 Et puis ce que je retiens, c'est qu'il repartira chez lui dans 12 ans,
02:09:58 on aurait aimé qu'il reparte avant de commettre son fait.
02:10:02 - Voir qu'il n'arrive jamais.
02:10:04 - Voir qu'il n'arrive jamais.
02:10:05 - On rappelle 6,9% des OQTF prononcés ont été exécutés l'an dernier.
02:10:10 - Oui, chiffre. C'est un chiffre important, je ne me rends pas compte ?
02:10:14 - Non. - Non, non, c'est un chiffre très faible, bien évidemment.
02:10:17 - Non mais en fait, moi c'est le côté à la fois mémoriel et, j'allais dire, sentimental
02:10:23 de cette monstrueuse affaire.
02:10:25 C'est que, voilà, quand on a eu la chance de connaître ses grands-parents,
02:10:29 ses grands-mères, on imagine ce qu'aurait été notre réaction
02:10:35 si un tel acte barbare s'était produit pour quelqu'un de notre famille.
02:10:39 Et là, parfois, ça flatte les plus bas instincts qu'il y a dans chaque individu
02:10:43 dirait certains psychiatres qui voudraient...
02:10:46 Mais en fait, réfléchissons, comment est-ce qu'on peut devant une telle abomination
02:10:52 conserver, oui, il y a trois ans, mais Marius Larivet est calme, serein,
02:10:59 intelligent dans ses propos, le petit-fils.
02:11:02 Si vous mettez à la place de cette famille, moi je pense que j'aurais peut-être été
02:11:10 moins intelligent, moins calme et moins serein.
02:11:13 Et je pense qu'on est beaucoup à penser la même chose que vous
02:11:15 et ceux qui nous regardent ce matin derrière leur écran.
02:11:18 Guillaume Bigot, on est frappé évidemment par l'incroyable dignité de Marius
02:11:22 qui s'exprime suite à la condamnation de cet individu.
02:11:26 On serait tous, probablement, en tout cas une grande partie de la population
02:11:31 bien plus en colère aujourd'hui, même à l'issue du verdict.
02:11:34 Oui, mais cet homme, il n'est pas du tout dans les nounours et les bougies, etc.
02:11:41 Il dit la peine...
02:11:44 Vous avez raison de le souligner, il a exprimé aussi sa colère hier déjà.
02:11:48 Il incarne la civilisation et il n'incarne pas du tout la faiblesse.
02:11:54 Dans une société où tout le monde se prend pour une victime,
02:11:57 si votre téléphone n'a plus de batterie, alors vous estimez que vous êtes victime,
02:12:00 etc. et que vous avez une très grande résilience parce que vous avez tenu deux heures
02:12:04 sans électricité dans votre téléphone.
02:12:06 Là, lui, il a vécu le pire du pire. Il était très proche de sa grand-mère.
02:12:10 C'est en plus la transmission des générations, c'est tout à fait la civilisation.
02:12:13 Et force reste à la loi. Il dit que la loi va être appliquée, il va être incarcéré.
02:12:19 Il dit d'ailleurs de manière très calme qu'il ne va pas vraiment être bien accueilli dans son pays.
02:12:25 En fait, en réalité, il faut mettre les sous-titres,
02:12:27 il va probablement se faire littéralement massacrer quand il arrive sur place.
02:12:31 Et il trouve qu'effectivement, personne ne lui ramènera sa grand-mère.
02:12:36 Mais force, d'une certaine façon, va rester à la loi.
02:12:39 Il y aura quand même un minimum de justice qui va être rétablie.
02:12:43 Je trouve que c'est vraiment un exemple de dignité, de force, de courage.
02:12:47 C'est assez impressionnant.
02:12:49 On va partir à Châteauroux. Un homme de 25 ans a été tué à l'arme blanche
02:12:52 dans la nuit de jeudi à vendredi.
02:12:54 Une enquête pour homicide a été ouverte et confiée à la police judiciaire.
02:12:57 Cette nouvelle scène intervient deux jours seulement après le décès d'un homme de 24 ans
02:13:02 dans un possible règlement de compte lié au trafic de drogue.
02:13:05 La préfecture de police avait pourtant indiqué en début de semaine
02:13:08 qu'elle avait mis en place un dispositif policier plus important.
02:13:12 Retour sur les faits avec Kylian Sallé.
02:13:14 Il est 23h ce jeudi soir à Châteauroux.
02:13:17 Les policiers sont appelés Place Voltaire, près de la cathédrale.
02:13:20 À leur arrivée, un jeune Ivoirien de 25 ans gît sur le sol.
02:13:24 Il a reçu plusieurs coups de couteau. L'homme décède à 2h30.
02:13:27 L'endroit où a eu lieu ce meurtre est bien connu des policiers.
02:13:31 Sur la Place Voltaire, c'est un secteur où on a l'habitude de voir
02:13:34 un grand nombre de personnes qui restent et qui stagnent ici
02:13:38 et qui peuvent effectivement créer des troubles.
02:13:41 Après, il suffit qu'il y ait un petit différent, ce genre de choses,
02:13:45 et ça peut tout de suite dégénérer.
02:13:47 À la suite de cet homicide, la préfecture a pris deux arrêtés.
02:13:50 L'interdiction des ventes d'alcool à emporter entre 21h et 7h du matin
02:13:54 jusqu'au 26 juillet et l'interdiction de consommer de l'alcool
02:13:58 sur la voie publique. Des mesures pour tenter d'endiguer
02:14:01 cette insécurité qui inquiète la police.
02:14:03 On ne sait pas à qui on va être confronté,
02:14:06 comment on va être dans l'obligation de gérer.
02:14:08 Est-ce que le ou les personnes en face de nous seront armées d'un couteau ?
02:14:12 Est-ce qu'elles voudront en découdre puisque ça devient peut-être
02:14:14 presque une mode ou une habitude ? Donc c'est vrai qu'on a ce sentiment
02:14:17 également d'insécurité lorsqu'on sort en patrouille
02:14:20 et lorsqu'on est amené à faire notre travail.
02:14:22 À Châteauroux, c'est le quatrième meurtre en à peine six semaines.
02:14:26 Autre sujet d'actualité depuis l'évasion de Mohamed Hamra
02:14:32 et le meurtre de deux agents pénitentiaires.
02:14:34 Les soignants de l'hôpital psychiatrique d'Evreux
02:14:36 refusent de transférer les détenus entre leur établissement
02:14:39 et la maison d'arrêt faute d'escorte policière.
02:14:42 Nous sommes en direct ce matin avec Tatiana Kocolek.
02:14:45 Bonjour et merci d'être avec nous Tatiana.
02:14:47 Vous êtes secrétaire CFDT au sein de cet hôpital psychiatrique.
02:14:51 Merci d'être avec nous ce matin.
02:14:53 Vous avez fait valoir votre droit de retrait pour qu'on comprenne bien.
02:14:57 Vous organisez beaucoup de transferments chaque mois depuis cet hôpital.
02:15:01 C'est quelque chose de fréquent ?
02:15:03 C'est quelque chose de fréquent qui a lieu à peu près
02:15:08 une dizaine de fois par mois.
02:15:12 Et aujourd'hui, vous estimez que les conditions de sécurité
02:15:17 ne sont pas réunies pour organiser ces transferts ?
02:15:20 Depuis le drame d'Ankerville, ça a catalysé complètement
02:15:25 les craintes des soignants qui étaient déjà présentes avant.
02:15:29 Et non, les mesures de sécurité ne sont pas mises en place.
02:15:33 Nous escortons nous-mêmes les détenus pour le coup,
02:15:38 détenus patients de la prison à l'hôpital de Navarre
02:15:46 avec une ambulance, c'est-à-dire deux ambulanciers
02:15:51 et deux soignants de l'hôpital de Navarre.
02:15:53 Oui, j'imagine sans la moindre protection,
02:15:57 sans le moindre moyen de défense sur vous,
02:16:00 ne serait-ce même que pour gérer des détenus s'ils s'avèrent violents par exemple ?
02:16:07 Encore une fois, la dangerosité psychiatrique,
02:16:10 on la gère, ça c'est pas un problème, c'est notre travail.
02:16:13 La dangerosité criminologique, ça c'est pas notre travail pour le coup.
02:16:17 Non, nous n'avons aucun moyen.
02:16:19 Nous n'avons même pas les gérophares de mis en place.
02:16:22 Donc vous imaginez bien qu'on s'arrête à chaque feu rouge
02:16:25 et si la circulation est dense, on est dans la circulation dense en fait.
02:16:33 Il n'y a aucun moyen de protection, que ce soit pour les ambulanciers,
02:16:38 que ce soit pour les soignants et que ce soit sur l'hôpital d'Evreux,
02:16:41 mais pour le coup, ça reste la majorité des transferts des prisonniers
02:16:49 dans la France entière vers les hôpitaux psychiatriques.
02:16:56 À Caen ça se passe pareil, à Rouen ça se passe pareil.
02:17:02 Je suis sidéré par ce que vous me dites,
02:17:04 on n'a même pas de gérophare sur les véhicules
02:17:06 pour pouvoir effectivement ne pas vous arrêter au feu,
02:17:09 ne pas rester bloqué dans des embouteillages, ça paraît incroyable.
02:17:13 C'est quelque chose de simple que de mettre en place des gérophares
02:17:16 sur ce type de véhicules, ou de pouvoir vous l'autoriser, on l'imagine.
02:17:19 Vous avez eu des réunions avec la direction de l'hôpital,
02:17:23 je crois mercredi si je ne me trompe pas.
02:17:25 Vous allez avoir d'autres réunions avec l'Agence régionale de santé.
02:17:28 Qu'est-ce que vous attendez exactement de leur part,
02:17:31 et plus largement de la part de l'État aujourd'hui ?
02:17:33 Aujourd'hui ce que l'on attend c'est qu'il y ait une escorte systématique
02:17:40 pour les transferts des patients détenus de la prison à la maison d'arrêt.
02:17:47 Systématique, il n'y a pas de degré de dangerosité,
02:17:50 un, deux, trois, quatre, on la veut systématiquement, l'escorte policière.
02:17:55 C'est ce que les agents veulent, et on utilisera notre droit de retrait
02:18:00 jusqu'à temps qu'on obtienne cette escorte.
02:18:02 Pour le coup, on arrive à mobiliser des moyens importants pour la flamme olympique,
02:18:19 et on n'arrive pas à mettre une escorte policière pour des transferts de détenus.
02:18:24 Merci beaucoup Tatiana Kotscholek, vous nous avez très bien expliqué la situation pour vous.
02:18:29 On comprend votre désarroi et votre sentiment d'insécurité qui peut se transformer,
02:18:33 et on l'a vu avec cette évasion en insécurité réelle qui peut se terminer sur un drame.
02:18:38 Merci d'avoir accepté de témoigner sur notre antenne ce matin sur CNews.
02:18:43 On va évoquer cette journée sous tension dans le Tarn,
02:18:47 plusieurs milliers de personnes attendues qui se rassemblent contre l'autoroute A69 à Puy-le-Rhin.
02:18:53 Une manifestation interdite par la préfecture qui mobilise face à elle
02:18:57 mille policiers et gendarmes tout au long du week-end.
02:18:59 Les autorités redoutent la présence de plusieurs centaines de Black Blocs.
02:19:04 Nous sommes avec Walter Gjionvars, bonjour, vous êtes directeur des travaux du groupement
02:19:10 Conception Construction A69, merci d'être avec nous ce samedi matin.
02:19:16 Une première question pour vous, est-ce que vous avez pu mettre tous vos engins de chantier en sécurité pour la journée déjà ?
02:19:22 Oui, bonjour, effectivement nous avons mis l'ensemble du matériel de notre chantier en sécurité au cours de la semaine passée.
02:19:30 C'est à peu près 150 machines que nous avons regroupées sur 5 hectares de terrain
02:19:35 et qui sont aujourd'hui sous la garde des CRS et des gendarmes mobiles.
02:19:40 Est-ce que vous avez eu beaucoup de dégâts causés depuis le début du chantier ?
02:19:43 Est-ce que vous avez pu aussi évaluer le surcoût lié à ces dégradations ?
02:19:48 Oui, alors depuis le début des travaux c'est à peu près 200 plaintes qui ont été déposées pour des actes divers.
02:19:56 Nous avons subi 11 poélages de machines et notre personnel est régulièrement exposé à des caillassages,
02:20:04 des insultes et des jets d'objets divers au corps des travaux.
02:20:10 Et malgré tout, est-ce que le chantier parvient à avancer ?
02:20:14 Est-ce qu'il a beaucoup de retard aussi par rapport à la date initiale de livraison ou pas du tout ?
02:20:20 Alors non, le chantier malgré tout avance.
02:20:23 Nous sommes organisés pour le faire avancer et pour respecter la date qui nous a été fixée par l'État
02:20:29 pour la mise en service de l'autoroute et qui devrait intervenir d'ici la fin de l'année prochaine, l'année 2025.
02:20:36 Merci infiniment Walter.
02:20:38 Walter Gionvarch, directeur des travaux du groupement Conception-Construction de l'autoroute A69.
02:20:44 On suit bien évidemment tout au long de la journée sur CNews ce rassemblement qui se tient à Puy-le-Rhin dans le Tarnouz.
02:20:50 Je le rappelle plusieurs milliers de personnes sont attendues dont plusieurs centaines de Black Blocs, environ 200 Black Blocs.
02:20:55 1000 policiers et gendarmes sont mobilisés tout au long du week-end pour cette occasion.
02:21:01 On va parler de la situation internationale à présent.
02:21:03 Allons-nous vers une guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah au terme d'une semaine de tensions intenses entre l'État hébreu et le Liban.
02:21:09 L'ONU met en garde contre l'explosion d'un conflit plus large.
02:21:13 Et puis la formation pro-iranienne utilisait jusque-là des drones d'attaque
02:21:17 mais pour la première fois elle a tiré des missiles de défense aérienne contre des avions israéliens.
02:21:22 Une escalade que nous raconte Solène Boullard.
02:21:25 Dans le village de Jtula, situé à quelques kilomètres de la frontière israélo-libanaise, les rues sont vides.
02:21:32 La quasi-totalité des 300 habitants ont été évacués après l'attaque du 7 octobre.
02:21:37 Ora Hatan est la seule habitante restante du village.
02:21:40 Depuis son balcon, on aperçoit le mur d'enceinte israélien et les tours de garde du Hezbollah libanais.
02:21:46 Malgré la situation explosive entre les deux pays, cette Israélienne refuse de partir.
02:21:52 D'une certaine manière, le gouvernement nous a oubliés.
02:21:58 Ils sont occupés avec le Hamas dans le sud mais le Hezbollah c'est la vraie menace.
02:22:02 C'est la vraie menace car ils sont les mandataires de l'Iran, ils ont des armes plus avancées,
02:22:06 ils ont des drones, ils ont des missiles plus précis.
02:22:11 Dans le village, certains bâtiments ont été touchés par des frappes, comme cette maison qui appartient à un voisin.
02:22:17 Regardez, c'était un missile anti-char, il a survolé le poulailler et est entré en plein dans la maison.
02:22:22 A quelques kilomètres de là, toujours à la frontière israélo-libanaise,
02:22:28 des centaines d'Israéliens évacués ont érigé un campement pour réclamer leur retour chez eux.
02:22:33 Ils s'adressent directement au gouvernement.
02:22:36 A partir de là, nous espérons que l'État se réveillera et que la communauté internationale comprendra
02:22:41 que nous n'avons pas l'intention de rentrer chez nous avec un énième accord diplomatique défectueux.
02:22:45 Selon un sondage publié par le radiodiffuseur public israélien,
02:22:49 46% des personnes interrogées soutiennent une action militaire au Liban,
02:22:54 tandis que 29% y sont opposés.
02:22:57 Est-ce que vous avez suivi Roland Garros un petit peu autour de la table ?
02:23:01 Loïc, oui ?
02:23:02 Beau match hier.
02:23:03 C'est ce que je fais là.
02:23:05 Qu'est-ce que vous faites ?
02:23:06 Je vais à la finale femme.
02:23:08 C'est très chic.
02:23:10 Non, mais non, il a encouragé la numéro un mondial.
02:23:13 On va en parler.
02:23:14 Eric est à Roland.
02:23:15 La chronique sport tout de suite parce que sinon je vais me faire gronder.
02:23:19 Votre programme avec Nutribullet.
02:23:21 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
02:23:24 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
02:23:27 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur
02:23:32 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
02:23:35 Et donc Alexander Zverev s'est qualifié pour la finale de Roland Garros.
02:23:39 Oui, l'Allemande s'est imposé au bout de 2h35 de jeu face à Kasper Rudd en 4-7, 2-6, 6-2, 6-4, 6-2.
02:23:46 Le Norvégien a indiqué en conférence de presse avoir ressenti une douleur à l'estomac lors du premier set
02:23:51 qu'il a handicapé pour le reste de la rencontre.
02:23:54 Pour Zverev, c'est une victoire avec un goût de revanche
02:23:57 car en 2023 il avait en effet perdu face à Rudd en demi-finale.
02:24:01 Mais demain, il doit remettre le couvert lors de cette finale de Roland Garros.
02:24:05 Il rencontrera Carlos Alcaraz.
02:24:08 Le match est prévu à partir de 14h15, court Philippe Châtrier.
02:24:12 Il se renvoie la balle avec talent tel une finale de Roland Garros.
02:24:32 Guillaume Bigot, Eric Reuvel, toujours un plaisir de les avoir le samedi.
02:24:36 - Quel arbitre et quelle arme ! - Bien sûr, vous avez raison de le dire.
02:24:39 C'est la fin de cette matinale, j'ai fini de m'envoyer des pleurs.
02:24:42 - Il prend ! - Oui, je prends le compliment quand même.
02:24:45 Dans quelques minutes, on retrouve l'heure des pros avec Eliott Deval,
02:24:48 la météo également de Loïc Rousseval dans un instant.
02:24:50 Et nous on se retrouve demain matin.
02:24:52 C'est l'audiuchart me dit-on dans l'oreillette pour l'heure des pros.
02:24:55 Et l'audiuchart pour l'heure des pros.
02:24:57 Et dans un instant, la météo de Loïc Rousseval.
02:24:59 Nous on se retrouve demain matin pour une nouvelle Matinale Week-end.
02:25:02 ♪ ♪ ♪

Recommandations