Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE
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00:00:006h58, bonjour et bienvenue dans la matinale week-end.
00:00:05On est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse, des débats
00:00:09avec Félicité Kindoki qui m'accompagne ce matin.
00:00:11Bonjour Félicité.
00:00:12Bonjour Anthony.
00:00:13Et nous commençons tout de suite avec l'éphéméride de votre samedi.
00:00:17C'est signé Alessandra Martinez.
00:00:19Votre programme avec Thaléos.
00:00:21Thermostat connecté à vos radiateurs pour réduire vos factures d'énergie.
00:00:24Dispositif pris en charge par les aides.
00:00:26Thaléos.com
00:00:28Evadez-vous en regardant votre programme avec Samsonite Proxys.
00:00:32Légère et résistante.
00:00:40Chers amis, bonjour.
00:00:42Nous voici dans l'Angleterre du IIIe siècle, à Verulamium,
00:00:45pour découvrir Saint Alban, notre saint du jour.
00:00:49Le gouverneur romain s'appelle Maximien Hercule.
00:00:52Son obsession est de pourchasser les chrétiens.
00:00:55Alban, lui, est un jeune noble romain, païen,
00:00:58mais il est contre cette persécution sanglante.
00:01:01Un soir, il assiste à la poursuite d'un homme par les gardes du gouverneur.
00:01:05Il saisit le malheureux et le cache chez lui.
00:01:08C'est un prêtre.
00:01:09Alban lui demande alors de lui parler de sa religion,
00:01:12si bien qu'il finit par se convertir et reçoit le baptême.
00:01:16Le gouverneur fait rechercher le fugitif.
00:01:19Rapidement, le soupçon se porte sur la maison d'Alban.
00:01:23Pour permettre au prêtre de s'enfuir, Alban prend ses vêtements et se déguise.
00:01:28C'est ainsi qu'il est arrêté à la place du missionnaire.
00:01:31Au tribunal, Maximien Hercule demande à Alban de sacrifier aux dieux ce qu'il refuse.
00:01:37Le gouverneur le fait fouetter.
00:01:39Conduit au lieu d'exécution, Alban trouve le moyen de convertir en chemin
00:01:44un des gardes qui l'escorte.
00:01:46Il est le premier martyr de l'Angleterre
00:01:49et Verulamium s'appelle aujourd'hui Saint Alban in Hertfordshire.
00:01:54Et voici pour finir ce conseil que nous donne Jésus dans l'évangile de ce jour.
00:01:59Cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice.
00:02:03C'est tout pour aujourd'hui.
00:02:04A demain, chers amis.
00:02:06Ciao !
00:02:19Légère, résistante, durable.
00:02:21Une nouvelle génération de bagages.
00:02:24Alors ce matin, j'ai félicité qui m'accompagne, mais pas que.
00:02:27J'ai aussi Michel Taube sur ce plateau pour commenter l'actualité.
00:02:30Bonjour Michel.
00:02:31Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:02:32Eric Revelle est également présent, comme tous les week-ends avec moi.
00:02:35Bonjour Eric.
00:02:36Bonjour Anthony.
00:02:37Merci d'être là aussi tôt.
00:02:39On est tous très en forme autour de la table ce matin.
00:02:42On a une matinale un petit peu raccourcie, mais on est très heureux d'être là.
00:02:47Avec Thomas Bonnet également pour commenter l'actualité politique.
00:02:50Il y a plein de choses à dire là aussi dans cette période d'élections législatives.
00:02:55Et, qu'alliez-vous dire Eric Revelle ?
00:02:58J'allais dire et…
00:02:59Et Alexandra Blanc.
00:03:00Alexandra Blanc qu'on a l'honneur d'avoir en matinale week-end.
00:03:02Je suis là avec grand plaisir.
00:03:03Quel plaisir de vous avoir, même si ce n'est pas forcément pour des bonnes nouvelles.
00:03:06Alors on commence d'abord avec la météo des plages et ensuite le ciel.
00:03:11La météo des plages avec BDOR.fr
00:03:13L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
00:03:16L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
00:03:20Place à présent à votre météo des plages.
00:03:22Où les conditions météo resteront maussades près des côtes de la Manche.
00:03:2518 degrés à Deauville.
00:03:2619 degrés à Grandville.
00:03:27Où l'on ne verra pas beaucoup le soleil.
00:03:29Dans l'eau vous aurez localement 16 degrés à Péros-Guirec.
00:03:31Même type de conditions météo sur la façade ouest.
00:03:34Avec en moyenne 18 à 19 degrés.
00:03:36Température donc un peu fraîche pour la saison.
00:03:38Le temps restera également brumeux.
00:03:40Même type de conditions météo en allant vers le Pays Basque.
00:03:4219 degrés seulement en Royan.
00:03:44Température un peu plus douce notamment dans l'eau à Saint-Jean-de-Luz.
00:03:47Où le temps restera très brumeux.
00:03:49Autour du golfe du Lyon ce sera l'été.
00:03:51Notamment à Argelès avec du plein soleil.
00:03:53En revanche le temps restera un peu plus nuageux.
00:03:55Entre Palavas et Valras.
00:03:57Entre la côte d'Azur et la Corse.
00:03:59Un temps assez mitigé.
00:04:0027 degrés à Cannes.
00:04:0126 degrés à Antibes.
00:04:02Et plein soleil à Ajaccio.
00:04:04Où vous aurez localement 22 degrés dans l'eau.
00:04:07C'était la météo des plages avec BDOR.fr
00:04:09L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
00:04:12L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
00:04:17Alors on ira peut-être à la plage.
00:04:18Encore faut-il que le temps dans le ciel soit bon.
00:04:20On voit ça avec Alexandra Blanc tout de suite.
00:04:23La météo avec Groupe Verlaine.
00:04:25Installateur de panneaux photovoltaïques.
00:04:27Garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:04:29Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:04:32Et alors là Alexandra, le ciel est complètement chaotique aujourd'hui.
00:04:35Oh que oui, une journée très mitigée.
00:04:37Anthony, une journée presque automnale sur les trois quarts du pays.
00:04:40Avec au programme le passage d'une perturbation.
00:04:43Perturbation active que l'on retrouve ce matin.
00:04:45Notamment sur 80% du territoire.
00:04:47Avec au programme des précipitations actuellement entre la façade ouest et les régions de l'est.
00:04:53On retrouve néanmoins quelques éclaircies à l'arrière de cette perturbation.
00:04:56Notamment en Bretagne et puis toujours du grand beau temps.
00:04:58C'est un petit peu l'exception autour du golfe du Lyon.
00:05:01Notamment entre Marseille, Montpellier, Perpignan.
00:05:03Ou encore en allant vers les Pyrénées.
00:05:05Ou encore en Corse où là le ciel est beaucoup plus lumineux.
00:05:07Beaucoup plus dégagé.
00:05:09Dans l'après-midi, très peu d'évolution.
00:05:11La perturbation va s'évacuer mais va laisser place de nouveau à des orages.
00:05:14Un temps variable, un temps instable.
00:05:16Alternance de nuages, d'éclaircies et de quelques averses.
00:05:19Et toujours de fortes précipitations entre les Pyrénées et le massif central.
00:05:23Le vent se maintient également en Méditerranée.
00:05:25Beaucoup de vent sur le Cap Corse avec des rafales de l'ordre de 80 km par heure.
00:05:29Les températures globalement assez douces ce matin grâce aux nuages.
00:05:3315 degrés à Paris, 15 degrés également en allant vers le bord de l'Est.
00:05:36Ou encore 19 degrés à Nice et à Marseille.
00:05:39Et dans l'après-midi, les températures sont en moyenne 5 à 10 degrés en dessous des normales de saison.
00:05:46Avec seulement 20 degrés pour le Calvados, 21-22 degrés pour le bassin parisien.
00:05:51Et seulement 19 degrés à Bordeaux.
00:05:53Alors qu'à cette période de l'année, on devrait en moyenne avoir entre 26 et 27 degrés.
00:05:58C'est un petit peu plus estival entre la Côte d'Azur et Marseille avec 28 degrés.
00:06:03La suite du programme, des conditions météo qui vont s'améliorer notamment dimanche, lundi et mardi.
00:06:08Trois très belles journées en perspective.
00:06:10Des conditions météo enfin estivales au nord comme au sud.
00:06:13Mais ça ne devrait pas durer. Malheureusement, on en reparle.
00:06:16C'était La Météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:06:22Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:06:25À la une de votre journal ce matin, vous entendrez l'émotion et la colère d'une femme.
00:06:30Pour la première fois, l'avocate de la famille de la petite fille violée à Courbevoie témoigne sur notre antenne.
00:06:35Un crime favorisé par l'explosion de l'antisémitisme en France.
00:06:39Muriel Wagnin-Melki dénonce sur notre antenne le laxisme des magistrats.
00:06:42Vous l'entendrez dès le début de ce journal.
00:06:45Une candidate de l'Alliance des Droites, victime d'insultes racistes, arabe de service, beurrette.
00:06:50Ce sont les mots terribles que reçoit Anne-Anne Mansoury depuis l'annonce de sa candidature dans l'Isère.
00:06:54Elle dénonce ses militantes gauches sur les réseaux sociaux qui la ramènent sans cesse à ses origines.
00:07:00Et surtout, n'ayez pas peur pour le 30 juin prochain, nous dit le chef de l'État hier soir à l'occasion de la Fête de la Musique.
00:07:05Après avoir déclenché des élections législatives en trois semaines et semé le chaos politique,
00:07:09un chef de l'État très critiqué dans son propre camp, comme nous l'expliquera Thomas Bonnet sur ce plateau.
00:07:16Mais tout d'abord, elle témoigne pour la première fois sur ces news.
00:07:19Maître Muriel Wagnin-Melki est l'avocate de la famille de cet enfant de 12 ans qui a vécu l'horreur à Courbevoie.
00:07:25C'est un enfant violé parce que juive. Un crime antisémite insupportable qui suscite beaucoup d'émotions dans le pays.
00:07:30De nombreux Français sont descendus dans les rues pour afficher leur soutien à cette petite fille
00:07:35et pour dénoncer la recrudescence de l'antisémitisme en France.
00:07:39L'avocate de la famille s'exprime sur notre antenne avec beaucoup d'émotions.
00:07:43Elle déplore un laxisme judiciaire. Retour sur ses propos avec Mathilde Ibanez.
00:07:49C'est une prise de parole sans filtre, remplie de sidération et de colère.
00:07:53L'avocate de la petite fille de 12 ans a pris la parole pour la première fois.
00:07:57Elle dénonce une justice laxiste face à une parole antisémite libérée.
00:08:01On a imploré nos magistrats de mettre un rempart.
00:08:06Un rempart entre cette haine verbale et le futur passage à l'acte criminel qu'on voyait arriver.
00:08:13On les a implorés de cela.
00:08:15C'est pas une fois, c'est pas deux fois, c'est je ne sais combien de fois depuis le 7 octobre.
00:08:20Et aujourd'hui cette petite qui a été victime de ce qui s'est passé, c'est le résultat direct de ce laxisme.
00:08:27Des actes d'une extrême violence commise sur un enfant par d'autres enfants.
00:08:31L'avocate alerte sur une haine décomplexée contre la communauté juive.
00:08:35Cette petite a vécu un cauchemar, véritablement un cauchemar.
00:08:39Et je n'ai pas de mots suffisants parce que je considère que ce qui lui a été infligé,
00:08:47presque de l'ordre de la torture, uniquement parce qu'elle était juive.
00:08:51Ce n'est pas venu de n'importe où.
00:08:53Une vie brisée pour une enfant âgée de seulement 12 ans.
00:08:56C'est une petite qui a des flashbacks, des scènes de viol qu'elle a subies par ses garçons.
00:09:04Qu'elle ne comprend toujours pas comment ça a pu se passer.
00:09:08Qu'elle ne comprend pas cette haine qui s'est exprimée et dont elle a été si durement la cible.
00:09:20Deux des trois suspects arrêtés pour le viol et les violences ont été écroués.
00:09:24Le troisième, âgé de seulement 12 ans, a été placé sous le statut de témoin assisté.
00:09:31Éric Revel, sommes-nous condamnés à nous indigner indéfiniment des malheurs qui nous frappent dans le pays ?
00:09:37Vraiment de l'antisémitisme que l'on peut déplorer depuis le 7 octobre dernier qui a progressé de plus de 1000% ?
00:09:42On a envie de souffler, d'essayer de réfléchir, mais on est abasourdis par la multiplication des actes antisémites.
00:09:51Et j'allais dire, leur caractère dans l'horreur exponentielle aussi.
00:09:55C'est ça qui est frappant.
00:09:57Et ce qui me frappe aussi, je vais faire une comparaison qui n'est pas selon la formule consacrée raison,
00:10:02mais son avocate dit, ce qu'elle a subi, les sévices qu'elle a subis, cette petite fille de 12 ans,
00:10:08c'est quasiment une torture.
00:10:10Eh bien moi ça me renvoie à ce que les otages israéliens ont dû vivre dans certains tunnels du groupe terroriste Hamas
00:10:19sous le sol de Gaza, parce que précisément, l'un des moteurs peut-être de ces jeunes barbares,
00:10:27c'est d'avoir d'une certaine manière voulu imiter cela, parce que c'est une haine.
00:10:33Parce qu'ils considèrent le Hamas comme un organe de résistance et pas comme des terroristes.
00:10:37En tout cas, puisqu'elle a été violée parce qu'elle est juive, on voit bien le parallèle qu'on peut faire
00:10:42entre ce qu'a vécu Israël le 7 octobre, avec des femmes, vous vous en souvenez, qui ont été violées,
00:10:49qui ont été parfois démembrées.
00:10:52Alors cette petite fille n'a pas été jusque-là, mais je fais le parallèle parce que ça me frappe.
00:10:56Est-ce qu'on peut expliquer sinon que des gamins de 12 ans, de 13 ans, se livrent à tels actes de barbarie ?
00:11:01Il y a des responsabilités politiques en France derrière ?
00:11:03Oui, il y a des responsabilités politiques. Il y a aussi sans doute des responsabilités parentales.
00:11:08J'ai cru comprendre que l'une des mères de ces petits barbares a quatre enfants.
00:11:12Bon, tout ça, oui, l'excuse. Mais ce que je veux dire, c'est qu'ils ont l'impression, peut-être,
00:11:16il faudra les questionner. J'espère que la justice, là, ira un peu plus rapidement
00:11:22à nous donner les clés de cette sortie d'affaire.
00:11:25Mais je ne peux pas m'empêcher de faire un parallèle entre ce que vient de dire l'avocate,
00:11:29c'est-à-dire, c'est quasiment de la torture. Est-ce qu'ont vécu au moment du pogrom du 7 octobre
00:11:35certaines femmes, jeunes, juives, qui se trouvaient à faire une fête, vous vous en souvenez, en Israël ?
00:11:41Écoutez rapidement, et je vous donne la parole Michel Taubes, ce que dit Emmanuel Macron,
00:11:45hier, à la fête de la musique. Pour moi, c'est de l'ordre de l'incantation.
00:11:48Vous allez me dire ce que vous en pensez.
00:11:50On ne veut pas d'un pays qui se fait dos à dos.
00:11:52On ne veut aucun communautarisme, aucun séparatisme, aucun discours de haine.
00:11:57Et il n'y a aucun racisme qui justifie l'antisémitisme,
00:12:00et il n'y a aucun antisémitisme qu'on peut justifier par quoi que ce soit.
00:12:04On va entendre ça combien de temps, Michel Taubes ?
00:12:06On l'entend déjà depuis des années, et puis il y a malheureusement une spécificité de l'antisémitisme.
00:12:11Moi, j'aurais préféré qu'on consacre une heure à l'antisémitisme,
00:12:14et pas à toutes les formes de racisme dans les établissements scolaires.
00:12:17Vous parlez de ce fameux temps d'échange qui a été proposé par Emmanuel Macron, justement, pour répondre à ça.
00:12:21Le chef de l'État a toutes les formes de racisme, alors qu'encore une fois,
00:12:24il y a malheureusement, et j'aimerais tellement qu'il n'en soit pas ainsi,
00:12:27une spécificité, une singularité de l'antisémitisme sur lequel, effectivement, il faut s'expliquer.
00:12:33Après, deux choses. D'abord, sur cette tragédie, ce drame de Courbevoie,
00:12:40moi, j'espère que la justice va aller très très vite,
00:12:42et que notamment au niveau des parents et de l'environnement de ces mineurs qui ont commis ces crimes,
00:12:49en tout cas ces actes que l'on peut qualifier, effectivement, de tortures, comme a dit la Vodkat,
00:12:54que les parents et de l'entourage proche seront très très rapidement auditionnés et poursuivis,
00:13:00s'ils ont eu la moindre influence sur ces mineurs, parce qu'encore une fois, un mineur, il est sous influence.
00:13:05Mais il y a un dernier point que j'aimerais dire.
00:13:07Surtout, pourquoi c'est une telle honte de choc dans la société française ?
00:13:10Parce qu'en fait, il y a un antisémitisme politique qui s'est installé en France.
00:13:15Cet antisémitisme politique, il a démarré au lendemain du 7 octobre.
00:13:19Or, la riposte israélienne, qui est souvent utilisée comme un prétexte pour justifier les attaques contre les Juifs et contre Israël,
00:13:28a commencé un mois après le 7 octobre. Or, c'est dès le 8 octobre qu'il y a eu des faits d'antisémitisme,
00:13:33et c'est devenu une réalité.
00:13:35Et on va en parler.
00:13:37Parce qu'il y a des partis politiques, notamment LFI, qui ont joué sur les braises et qui ont contribué...
00:13:43On va parler du rôle de la France insoumise dans quelques minutes.
00:13:45Un autre fait qui témoigne aussi de cette montée de l'antisémitisme,
00:13:48un jeune homme de 19 ans, mis en examen et placé en détention provisoire,
00:13:52félicité pour un projet d'attaque visant des cibles juives.
00:13:55L'individu aurait agi avec un mineur déjà connu de la justice.
00:13:59Il a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroristes,
00:14:02en vue de préparer des crimes d'atteinte aux personnes, d'acquisition et de détention d'armes
00:14:07en relation avec une entreprise terroriste.
00:14:09Les détails avec Dounia Tangour.
00:14:12Ce vendredi, à Paris, un homme âgé de 19 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire.
00:14:19Il est soupçonné avec un autre homme mineur d'avoir envisagé de commettre une action violente
00:14:24visant notamment des cibles juives.
00:14:26Le suspect est mis en cause pour association de malfaiteurs terroristes
00:14:30en vue de préparer des crimes d'atteinte aux personnes
00:14:33et pour acquisition et détention d'armes en relation avec une entreprise terroriste.
00:14:38Les deux suspects, tous deux domiciliés en Ile-de-France, seraient en lien via les réseaux sociaux.
00:14:44Le 13 juin dernier, le mineur suspecté a lui aussi été mis en examen et placé en détention provisoire.
00:14:50Plus tôt dans la semaine, le procureur antiterroriste avait jugé préoccupant
00:14:55l'implication croissante de jeunes individus dans des projets d'action violente.
00:14:59Le parquet national antiterroriste doit désormais déterminer la nature du projet des deux hommes mis en cause.
00:15:05Pour l'heure, aucune information n'a été communiquée sur leur profil ou encore sur les cibles visées.
00:15:12Et magistrats antiterroristes s'inquiètent de l'apparition croissante de ces derniers mois
00:15:17d'adolescents ou de jeunes adultes dans des projets d'action violente.
00:15:21On verra tout à l'heure à 8h avec Claude Moniquet,
00:15:24notre spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement,
00:15:27comment on explique justement cette recrudescence.
00:15:30Restez bien avec nous dans la matinale week-end de CNews.
00:15:33Certains politiques, et vous le disiez Michel Taubes,
00:15:35ont attisé les braises de cet antisémitisme depuis le 7 octobre dernier,
00:15:39notamment les membres de la France Insoumise.
00:15:41Raphaël Glucksmann a d'ailleurs été la cible de certains propos antisémites
00:15:44pendant la campagne des Européennes.
00:15:46Il a accepté malgré tout d'apporter son soutien à l'Union des Gauches,
00:15:49même s'il condamne les propos de certains candidats et les filles.
00:15:52Dans les colonnes du journal Le Monde,
00:15:54l'eurodéputé est revenu sur ses inimités avec certains d'entre eux.
00:15:58Je cite,
00:15:59« Oui, il y a eu des candidats LFI qui ont tenu des propos antisémites insupportables.
00:16:04C'est très clair, je ne soutiens pas ces gens. »
00:16:06Alors on en parle avec vous Thomas Bonnet,
00:16:08un numéro d'équilibriste de la part de Raphaël Glucksmann.
00:16:12Il tente d'ostraciser finalement quelques candidats LFI
00:16:14pour justifier son soutien au Nouveau Front Populaire.
00:16:17Oui, et malgré tout, beaucoup d'électeurs lui reprochent
00:16:20d'avoir participé, de participer à cette alliance.
00:16:23D'ailleurs, c'est relaté encore dans Le Monde.
00:16:25Hier, une électrice qui lui dit,
00:16:27« On se trouve maintenant pris au piège.
00:16:28La France Insoumise, c'est impossible. »
00:16:30Et ça pose d'ailleurs la question du comportement des électeurs socialistes
00:16:33lors des prochaines élections législatives.
00:16:36Alors on l'a bien compris, Raphaël Glucksmann a mangé son chapeau,
00:16:39a accepté cette alliance.
00:16:41Une alliance dont on sait pourtant qu'il y a une teinte d'antisémitisme.
00:16:45D'ailleurs, ce sujet a été invoqué, évoqué,
00:16:48lors des discussions qui ont eu lieu ces dernières semaines
00:16:51sur la qualification à apporter aux groupes terroristes du Hamas.
00:16:54Sur cette charte aussi, cette lutte contre l'antisémitisme,
00:16:57c'est bien la preuve qu'il y a un sujet au sein de la gauche,
00:17:00particulièrement au sein de la France Insoumise.
00:17:02Alors Raphaël Glucksmann relativise,
00:17:04parle même de surfocalisation sur une dizaine de députés de la France Insoumise.
00:17:08Il parle aussi d'attaques qu'il aurait subies de la part de, je cite,
00:17:12« l'extrême droite juive ».
00:17:14On le comprend, tout est acceptable pour Raphaël Glucksmann
00:17:16afin de faire barrage au Rassemblement National.
00:17:20« Mon seul objectif, dit-il, c'est qu'il n'y ait pas 300 députés du RN
00:17:24lors des prochaines élections législatives.
00:17:26Alors il est prêt à tous les compromis, voire presque toutes les compromissions. »
00:17:31Merci Thomas Bonnet pour ces explications.
00:17:33À 7h15 sur CNews, le rappel de l'actualité.
00:17:35Avec vous, félicités.
00:17:40Marine Le Pen estime qu'il ne restera à Emmanuel Macron
00:17:43que la démission pour sortir d'une crise politique.
00:17:46La chef de file du RN a affirmé
00:17:48qu'il ne s'agissait pas d'une demande de sa part,
00:17:50mais bien d'un constat.
00:17:52Emmanuel Macron, quant à lui, a indiqué la semaine dernière
00:17:55exclure toute démission, quelle que soit l'issue des élections législatives.
00:18:00Trois morts par arme à feu en 24 heures,
00:18:02c'est le bilan dramatique que compte la Martinique.
00:18:05Les corps sans vie d'une femme de 27 ans
00:18:07et de son compagnon de 43 ans ont été retrouvés jeudi
00:18:10à leur domicile de Saint-Esprit, dans le sud de l'île.
00:18:12Une arme a été découverte à proximité des corps.
00:18:15Les pistes du meurtre intrafamilial suivie d'un suicide
00:18:18ou d'un double homicide commis par un tiers sont envisagées.
00:18:21La veille en soirée, un homme avait été mortellement blessé
00:18:24au cours d'une fusillade.
00:18:26Une personne est décédée dans un feu de forêt hier en Grèce.
00:18:29Le sud du pays est actuellement en alerte.
00:18:32Près de 45 départs de feu attisés par des vents violents
00:18:35ont été enregistrés.
00:18:37Les pompiers ont appelé les citoyens à rester vigilants
00:18:39et des évacuations préventives ont eu lieu dans certains villages,
00:18:42en particulier dans le Péloponnèse,
00:18:44où des maisons ont été endommagées.
00:18:47Et puis dans le département de l'Isère,
00:18:49une candidate de l'Alliance des Droites
00:18:51ciblée par des insultes racistes.
00:18:53Arabe de service, beurette ou encore sale serpillère,
00:18:56ce sont ces messages que reçoit quotidiennement
00:18:59Anna de Mansoury, 23 ans,
00:19:01sur les réseaux sociaux des messages ignobles.
00:19:03Et elle refuse de se laisser faire.
00:19:06Pendant que la gauche m'insulte sur mes origines,
00:19:08dit-elle, je préfère me battre
00:19:10aux côtés des vrais universalistes patriotes.
00:19:12Ces attaques racistes venant de la gauche
00:19:14ne m'impressionnent pas.
00:19:16Au contraire, elles me motivent.
00:19:18Cela ne me touche pas personnellement.
00:19:20Au contraire, ça me conforte dans l'idée
00:19:22que le combat que je mène est le bon.
00:19:24Anna de Mansoury a reçu le soutien d'Éric Ciotti
00:19:26et elle entend porter plainte.
00:19:28Pour en parler, nous sommes avec Amine Elbaï.
00:19:30Bonjour Amine Elbaï.
00:19:32Vous êtes juriste.
00:19:34On vous connaît sur l'antenne de CNews
00:19:36puisque vous intervenez chez nous régulièrement.
00:19:38Et si j'ai voulu vous appeler ce matin,
00:19:40vous êtes victime de ce type d'insultes racistes
00:19:42parce que vous avez eu par le passé
00:19:44un engagement politique à droite.
00:19:46J'imagine que ce qui se passe
00:19:48pour Anna de Mansoury aujourd'hui
00:19:50ne vous surprend pas vraiment.
00:19:52Non, ce qui se passe pour Anna de Mansoury
00:19:54ne me surprend pas vraiment.
00:19:56Aujourd'hui,
00:19:58l'insulte arabe de Serville,
00:20:00c'est une insulte qui s'est complètement
00:20:02banalisée dans une partie
00:20:04de l'échiquier politique,
00:20:06à gauche notamment.
00:20:08Est-il loisible quand même
00:20:10de rappeler que
00:20:12M. Taabouafs,
00:20:14qui est un pseudo-journaliste
00:20:16ami de
00:20:18certains députés de la France insoumise,
00:20:20a été condamné pour avoir
00:20:22employé l'expression arabe de service
00:20:24à l'encontre d'une policière,
00:20:26Linda Kebab, qui était ici
00:20:28syndicaliste. Grosso modo,
00:20:30aujourd'hui,
00:20:32la plupart des Français
00:20:34issus de l'immigration ou dont la famille
00:20:36sont issus de l'immigration, lorsqu'ils
00:20:38décident de s'engager
00:20:40dans toute autre
00:20:42cause que la gauche,
00:20:44sont sujets à être
00:20:46qualifiés d'arabe de service. C'est une injure
00:20:48raciste, c'est une injure qui
00:20:50s'est totalement banalisée
00:20:52et aujourd'hui,
00:20:54il est temps effectivement d'y
00:20:56mettre un terme.
00:20:58Moi, je trouve que
00:21:00être insulté d'arabe de
00:21:02service par des personnes
00:21:04qui, au quotidien, se revendiquent
00:21:06antiraciste,
00:21:08là se trouve
00:21:10le comble.
00:21:12Ce sont ces personnes-là qu'il faut justement
00:21:14punir.
00:21:16Aujourd'hui,
00:21:18pardonnez-moi l'expression,
00:21:20il n'y a pas plus raciste
00:21:22que les personnes qui se prétendent antiraciste
00:21:24tout en employant
00:21:26des termes racistes.
00:21:28Vous avez le sentiment qu'une partie de la gauche a plus tendance
00:21:30à ramener les individus à leur identité raciale,
00:21:32à leur assigner d'ailleurs une opinion politique
00:21:34ou ce qu'elles imaginent comme représentation
00:21:36que doit être leur opinion
00:21:38politique. Est-ce qu'il faut porter plainte
00:21:40systématiquement dans ces cas-là ?
00:21:42Mais
00:21:44il faut bien évidemment porter
00:21:46plainte systématiquement
00:21:48mais voyez-vous, aujourd'hui,
00:21:50on est en train de reculer
00:21:52peu à peu. La République est en train de reculer
00:21:54peu à peu. Elle recule
00:21:56d'abord sur la question
00:21:58de l'antisémitisme.
00:22:00On voit bien que l'antisémitisme
00:22:02s'est complètement banalisé
00:22:04dans une partie de l'échiquier politique à gauche.
00:22:06Et parce que l'antisémitisme
00:22:08a reculé, la société
00:22:10est en train de reculer
00:22:12sur les injures racistes.
00:22:14Si la République
00:22:16n'est pas forte dans sa réponse
00:22:18à apporter face
00:22:20aux racistes, face aux
00:22:22antisémites, alors oui,
00:22:24demain, il pourrait y avoir des
00:22:26Français issus de l'immigration qui renonceront
00:22:28à s'engager
00:22:30au service de l'État,
00:22:32au service de la politique,
00:22:34au service de la culture,
00:22:36au service de nos institutions, de nos policiers,
00:22:38de nos pompiers. Ce sont ces personnes-là
00:22:40qu'il faut défendre, parce qu'elles sont
00:22:42Français. Elles sont
00:22:46totalement engagées
00:22:48au service de la République.
00:22:50Et le message de l'extrême-gauche
00:22:52à travers son
00:22:54comportement à l'égard des Français
00:22:56issus de l'immigration, c'est de leur dire
00:22:58qu'ils sont Français entièrement à part.
00:23:00C'est de leur coller une étiquette, c'est de
00:23:02les stigmatiser, c'est de les assigner
00:23:04à résidence. Et à cela,
00:23:06il faut répondre par l'unité
00:23:08et leur répondre que nous ferons bloc.
00:23:10– Témoignage très important. Merci à vous
00:23:12Amine Elbahi, juriste et intervenant
00:23:14régulier sur nos antennes.
00:23:16Merci d'avoir accepté de témoigner
00:23:18ce matin. – Merci à vous.
00:23:20– C'est dans ce contexte justement politique tendu
00:23:22qu'a eu lieu hier soir la fête de la musique.
00:23:24La soirée, Emmanuel Macron n'a pas résisté
00:23:26à adresser un message politique aux Français.
00:23:28– Dans la cour d'honneur de l'Elysée,
00:23:30le président est revenu sur sa décision
00:23:32de dissoudre l'Assemblée
00:23:34et a tenu à rassurer quant aux législatives
00:23:36anticipées. Selon lui, les Français
00:23:38n'ont pas à avoir peur des élections à venir.
00:23:40On l'écoute.
00:23:42– On avait déjà le désordre et les extrêmes étaient là.
00:23:44Et donc,
00:23:46j'ai pris une décision qui est
00:23:48une décision de confiance
00:23:50dans le peuple, c'est-à-dire
00:23:52vous, nous.
00:23:54Et donc, faut pas avoir peur
00:23:56pour le 30 juin prochain.
00:23:58Faut aller voter, faut convaincre
00:24:00et faut voter en responsabilité.
00:24:02Il y a plein de gens qui voudraient
00:24:04gouverner malgré le peuple. Non !
00:24:06Moi, j'ai confiance
00:24:08dans le peuple français.
00:24:10Son intelligence, sa force.
00:24:12Il y a plein de différences et de différences
00:24:14respectables. Il y a plein de femmes et d'hommes
00:24:16qui auront
00:24:18à gouverner ensemble, quelle que soit
00:24:20leur différence.
00:24:22Mais il y a des extrêmes qu'on ne peut pas
00:24:24laisser passer.
00:24:28– Le décryptage avec vous, Thomas Bonnet.
00:24:30On vient de le voir, Emmanuel Macron assume sa décision
00:24:32de dissoudre l'Assemblée nationale. Pourtant,
00:24:34dans son propre camp, les critiques
00:24:36commencent à fuser et laissent
00:24:38présager des divisions à venir.
00:24:40– Oui, d'abord, il y a cette image. On voit
00:24:42Emmanuel Macron sur scène, le visage fermé,
00:24:44les sourcils français, les musiciens derrière.
00:24:46On a connu meilleure ambiance pour une fête
00:24:48de la musique. Alors, d'abord,
00:24:50à qui s'adressait Emmanuel Macron ? Sans doute
00:24:52à son propre camp, parce qu'en l'espace
00:24:54d'une semaine, on a eu un certain nombre de déclarations
00:24:56assez explosives,
00:24:58notamment de la part de l'ancien Premier ministre
00:25:00Édouard Philippe, qui affirme qu'Emmanuel Macron
00:25:02a tué la majorité présidentielle.
00:25:04Il y a aussi Bruno Le Maire, le ministre
00:25:06de l'Économie, qui a parlé de cloporte
00:25:08pour qualifier les conseillers de l'Élysée
00:25:10qui auraient poussé à cette
00:25:12dissolution. On peut aussi citer
00:25:14tous les députés sortants qui font campagne
00:25:16très loin du Président de la République, qui ne le mettent
00:25:18pas sur leur tract, sans parler
00:25:20encore de l'éventuel départ
00:25:22de Gérald Darmanin. Alors, on sait que
00:25:24initialement, Emmanuel Macron voulait parler trois fois par semaine
00:25:26dans cette période des élections législatives.
00:25:28Finalement, c'était un peu moins,
00:25:30mais on voit qu'il ne peut pas s'empêcher quand même de faire passer
00:25:32quelques messages. Et celui qui
00:25:34constate aujourd'hui directement le rejet
00:25:36d'Emmanuel Macron, c'est son Premier ministre Gabriel Attal
00:25:38qui poursuit les déplacements sur le terrain
00:25:40un par jour. Et il se rend compte
00:25:42du rejet qu'expriment les Français.
00:25:44Il y a eu cette fameuse séquence où on dit
00:25:46qu'il se taise pour rester poli en parlant
00:25:48d'Emmanuel Macron. Vous devriez le remplacer.
00:25:50Alors bref, peu importe le résultat.
00:25:52Le matin du 8 juillet prochain, ce sera
00:25:54sans doute la gueule de bois à l'Élysée parce que
00:25:56même en cas de bon résultat,
00:25:58la majorité présidentielle, en tout cas le bloc
00:26:00autour d'Emmanuel Macron, devrait être largement
00:26:02fragilisé.
00:26:03N'ayez pas peur, le 30 juin prochain,
00:26:05disait-il, c'est quand même
00:26:07l'hôpital qui se moque de la charité Éric Revelle.
00:26:09Un dernier mot pour finir.
00:26:11C'était la fête de la musique qui s'appelle le chant du signe.
00:26:13Le président de la République a fait le chant du signe.
00:26:15N'ayez pas peur. Si, lui, il doit avoir peur.
00:26:17J'espère qu'il doit avoir peur. Pour le reste,
00:26:19complètement contradictoire. Il n'y a qu'un jour,
00:26:21il expliquait aux épargnants qu'ils allaient se polier.
00:26:23Là, il leur dit n'ayez pas peur. Enfin bon,
00:26:25le chant du signe. C'est joli, non ?
00:26:27On va continuer à en parler. On va marquer une courte
00:26:29pause. On revient dans un instant.
00:26:31On va s'intéresser à cette pétition
00:26:33lancée par des cadres
00:26:35de l'éducation nationale qui menacent de désobéir
00:26:37aux directives du gouvernement si toutefois
00:26:39Jordan Bardella arrive en première position.
00:26:41En tout cas, les élus de l'Alliance des Droites
00:26:43arrivent en première position de ces élections législatives
00:26:45et qu'il est à la tête du gouvernement.
00:26:51De retour dans votre matinale
00:26:53week-end sur CNews avec l'excellente
00:26:55Félicité Kindoki qui m'accompagne,
00:26:57avec Michel Thaube, avec Éric Reuvel.
00:26:59Une matinale vraiment de luxe ce matin
00:27:01parce que j'ai Thomas Bonnet du service politique de CNews
00:27:03et Alexandra Blanc, la star de la météo
00:27:05sur cette chaîne. Merci d'être avec nous.
00:27:07Avec plaisir.
00:27:09Voici les titres de votre journal de 7h30.
00:27:11A la une, cette opération militante
00:27:13menée par des membres de l'éducation nationale.
00:27:15Dans une pétition, ils menacent de désobéir
00:27:17aux directives en cas de victoire du Rassemblement national.
00:27:19Eux qui sont censés appliquer la politique
00:27:21d'un gouvernement quel qu'il soit et qui plus est
00:27:23démocratiquement élu. On en parle
00:27:25dès le début de ce journal avec mes invités.
00:27:27Allons-nous vers une hausse
00:27:29de la participation pour ces élections législatives.
00:27:31En dix jours, c'est plus d'un million de procurations
00:27:33qui ont été enregistrées, six fois plus
00:27:35qu'en 2022. Comment expliquer ce
00:27:37regard d'intérêt des électeurs ? Les explications
00:27:39à suivre.
00:27:41Samedi 22 juin, c'est aussi la journée nationale
00:27:43de réflexion sur le don d'organes.
00:27:45Voilà pourquoi nous portons tous un ruban vert aujourd'hui.
00:27:47C'est le moment d'en parler avec ses proches,
00:27:49de leur dire si on accepte de donner.
00:27:51Et après notre mort, de sauver des vies grâce à
00:27:53nos organes. On en parle à la fin de cette édition.
00:27:57Mais tout d'abord, nous n'obéirons
00:27:59pas. Des cadres de l'éducation nationale
00:28:01lancent une pétition contre le
00:28:03Rassemblement national. Ils menacent de désobéir
00:28:05aux directives en cas de victoire du parti de Jordan Bardella
00:28:07le 8 juillet prochain.
00:28:09Une prise de position tout à fait
00:28:11inédite parmi des agents d'État censés
00:28:13exécuter les politiques du gouvernement.
00:28:15Le texte a recueilli plus de
00:28:17mille signatures. Les détails avec
00:28:19Marie-Victoire Diodonné.
00:28:21Nous n'obéirons pas.
00:28:23Nous, ce sont plus d'un millier de
00:28:25cadres de l'éducation nationale
00:28:27signataires d'une pétition en cas
00:28:29de victoire du Rassemblement national.
00:28:31Parce que nous servons l'État, nous déclarons
00:28:33aujourd'hui qu'aucun d'entre nous n'appliquera
00:28:35de mesures qui contreviendraient aux valeurs de la République.
00:28:37Une ligne rouge.
00:28:39Le franchissement de l'arc républicain.
00:28:41Nos valeurs, c'est prendre
00:28:43des enfants quels qu'ils soient et en faire
00:28:45des citoyens les plus éclairés
00:28:47et les plus intéressants possibles pour
00:28:49l'avenir et pour leur avenir surtout et pour l'avenir
00:28:51de la France. Alors c'est certainement pas
00:28:53stigmatiser ou
00:28:55favoriser telle ou
00:28:57telle catégorie de jeunes ou de
00:28:59citoyens. Donc tout ce qui ira dans ce
00:29:01sens là je pense sera refusé
00:29:03ou en tout cas ne sera pas mis en oeuvre.
00:29:05Cette prise de position d'initiative individuelle
00:29:07est inédite pour des fonctionnaires
00:29:09censés exécuter les politiques
00:29:11du gouvernement. C'est pas du tout dans nos habitudes.
00:29:13Nous sommes des fonctionnaires.
00:29:15On a toujours
00:29:17fait de notre mieux pour que
00:29:19nous mettions en oeuvre
00:29:21les décisions du législateur et
00:29:23en l'occurrence sur la situation précise qui nous anime
00:29:25là sans doute qu'il y aura une réflexion qui sera conduite
00:29:27dans les semaines qui viennent
00:29:29en fonction du résultat évidemment des
00:29:31futurs législatifs. En matière d'éducation,
00:29:33le Rassemblement National
00:29:35promet le rétablissement des séries,
00:29:37des centres spécialisés pour les élèves
00:29:39perturbateurs, la fin du collège unique
00:29:41et la suppression des réseaux d'éducation
00:29:43prioritaires.
00:29:45Pardon mais c'est un petit peu de l'esbrouf
00:29:47à des fins politiques. C'est-à-dire que là
00:29:49si une mesure ne leur plaît pas
00:29:51qu'ils manifestent contre une mesure précisément
00:29:53mais là on nous dit, on désobéit
00:29:55si toutefois les directives
00:29:57qui nous sont imposées sont contraires aux valeurs
00:29:59de la République. On agite un petit peu les peurs parce que ça reste
00:30:01à prouver qu'il y a encore des directives qui soient
00:30:03contraires aux valeurs de la République.
00:30:05Moi je trouve extrêmement grave que des fonctionnaires
00:30:07qui sont d'abord tenus à une obligation de réserve
00:30:09s'immiscent dans le débat public
00:30:11et se mettent un peu à la place des Français.
00:30:13C'est un déni
00:30:15de démocratie. C'est ne pas faire
00:30:17confiance au peuple français pour choisir
00:30:19souverainement pour qui il veut voter.
00:30:21Ça c'est le premier point. Le deuxième point
00:30:23j'ai envie de dire, tout le monde sait
00:30:25depuis longtemps que les cadres
00:30:27de l'éducation nationale et de la fonction publique
00:30:29sont très gauchisés parce qu'en fait la réalité
00:30:31C'est du militantisme. C'est du militantisme
00:30:33politique. Vous avez énormément
00:30:35de syndicats qui depuis des
00:30:37années font de la politique. Ce sont des
00:30:39officines de partis politiques. La preuve
00:30:41c'est que l'AFSU
00:30:43qui est le syndicat enseignant
00:30:45majoritaire dans l'enseignement primaire
00:30:47et secondaire a explicitement
00:30:49appelé il y a deux jours à voter
00:30:51pour le pseudo Nouveau Front Populaire.
00:30:53Ils ont franchi le Rubicon.
00:30:55Ils ont fait un choix partisan
00:30:57et ça n'est pas dans leur fonction. A mon avis
00:30:59c'est totalement illégal et contraire
00:31:01à leur statut même que d'appeler à voter
00:31:03pour un tel ou un tel. Donc effectivement
00:31:05on a deux France. On a une France
00:31:07qui vote d'élection en élection
00:31:09souverainement, librement pour des partis
00:31:11qui sont à droite
00:31:13et vous avez des corps intermédiaires
00:31:15qui font barrage, qui voudraient empêcher
00:31:17ce mouvement qui est encore une fois
00:31:19démocratique et qui annonce à mon avis
00:31:21des tensions extrêmement fortes.
00:31:23Non pas un gouvernement qui manquerait
00:31:25au respect de la loi mais des syndicats
00:31:27qui eux-mêmes ne respectent pas la loi
00:31:29à commencer par leur obligation de neutralité.
00:31:31Éric Revel.
00:31:33Je suis atterré.
00:31:35Je suis atterré. D'abord
00:31:37je voudrais faire une petite parenthèse rigolote un petit peu
00:31:39parce qu'il y avait quelqu'un d'un syndicat qui...
00:31:41Faites-vous rire, on a besoin de rire en ce moment.
00:31:43Je vais vous faire rire parce que vous avez déjà vu
00:31:45un syndicat de l'éducation nationale accepter
00:31:47une réforme ou une mesure ? Non. Ils se mettent en grève.
00:31:49Donc de toute façon que ce soit la gauche,
00:31:51la droite ou le gouvernement, un syndicat de l'éducation nationale
00:31:53c'est non, non monsieur le ministre
00:31:55cette réforme est mauvaise, on ne l'appliquera pas,
00:31:57vous êtes à côté de vos pompes, on a besoin
00:31:59de moyens. Donc ce ne serait pas extrêmement nouveau.
00:32:01Mais pour retomber un peu
00:32:03dans la gravité, ce qui m'interpelle
00:32:05beaucoup, c'est que vous avez une levée
00:32:07de bouclier des syndicats.
00:32:09Vous avez FSU comme l'ont appelé
00:32:11Michel mais vous avez aussi la CGT.
00:32:13Vous avez vu, madame Sophie
00:32:15Binet qui pour la première fois
00:32:17en désaccord total avec la
00:32:19charte historique de 1906 de la CGT,
00:32:21la charte d'Amiens qui dit la CGT
00:32:23ne doit pas prendre parti pour un parti
00:32:25politique, s'assoit sur l'histoire de son
00:32:27parti et a décidé, madame Sophie Binet
00:32:29d'appeler à voter pour le nouveau Front Populaire.
00:32:31Vous avez la CFDT.
00:32:33La secrétaire générale
00:32:35de la CFDT dit
00:32:37s'il y a des membres du RN
00:32:39à la CFDT alors je les exclue.
00:32:41Et j'ai déjà commencé à le faire.
00:32:43C'est à mon avis totalement illégal.
00:32:45Donc en fait vous avez une montée en puissance des syndicats
00:32:47qui s'arrochent le droit d'expliquer
00:32:49aux citoyens françaises qu'ils doivent
00:32:51voter. Alors moi pourquoi ça me choque ?
00:32:53Parce que comme l'a dit très justement Michel
00:32:55est-ce que vous imaginez
00:32:57dans l'autre sens
00:32:59est-ce que vous imaginez
00:33:01des corps intermédiaires prenant partie
00:33:03officiellement pour des partis classés
00:33:05à droite ? Je parle même pas de droite nationale
00:33:07mais à droite. Mais là
00:33:09vous auriez déjà des manifestations place de
00:33:11la République avec de nouveaux graffitis.
00:33:13C'est la démocratie qu'on est en train de mettre par terre.
00:33:15Moi je pense qu'on est en train
00:33:17de basculer dans le
00:33:19côté sombre de
00:33:21la société française et ça m'inquiète
00:33:23beaucoup. Parce que les syndicats
00:33:25même s'ils représentent le plus grand monde aujourd'hui
00:33:27c'est quand même des gardes
00:33:29fous si j'ose dire sans vilain jeu de mots.
00:33:31C'est quand même des gardes fous. Et aujourd'hui ces syndicats
00:33:33sont en train de verser dans un
00:33:35militantisme absolu et ça
00:33:37veut dire que si le résultat
00:33:39des élections du 30 juin ou du
00:33:417 juillet ne leur plaît pas
00:33:43ils appelleront à quoi ? Aux émeutes ?
00:33:45A la guerre civile dans les rues de France ?
00:33:47Il y a une exacerbation de toute façon
00:33:49de la société Michel Taubes en ce
00:33:51moment. C'est-à-dire que dès que le résultat, dès qu'il y a une politique
00:33:53ou dès que quelque chose ne convient pas
00:33:55on est dans la rue, on conteste, on
00:33:57désobéit.
00:33:59Non seulement mais je pense qu'en fait ce genre
00:34:01d'initiatives sont totalement
00:34:03contre-productives. Je pense
00:34:05qu'il y a beaucoup de parents d'élèves qui doivent
00:34:07se dire mais attendez j'amène le
00:34:09matin mon enfant à l'école
00:34:11dont des cadres, des dirigeants
00:34:13des proviseurs, des enseignants
00:34:15ont appelé à ne pas voter
00:34:17pour telle ou telle liste. A mon avis
00:34:19ces initiatives sont totalement
00:34:21contre-productives et pourraient amener à mon avis
00:34:23même à renforcer le camp qu'ils voudraient
00:34:25dénoncer. Et effectivement tout cela
00:34:27est le signe d'une division
00:34:29extrêmement profonde de la société
00:34:31française et qui annonce à mon avis
00:34:33si le Rassemblement National
00:34:35remporte les élections législatives
00:34:37et arriver à avoir une majorité
00:34:39absolue, donc Jordan Bardella
00:34:41à Matignon, des
00:34:43tensions extrêmement fortes avec
00:34:45des parties entières de la société
00:34:47au niveau encore une fois d'organisation
00:34:49qui serait totalement hostile.
00:34:51L'une des grandes questions de ces élections c'est évidemment
00:34:53le niveau de participation
00:34:55aux législatives.
00:34:57On a déjà un petit indice, en 10 jours
00:34:59c'est plus d'un million de procurations qui ont été enregistrées
00:35:01félicité. Et c'est six fois plus qu'en
00:35:032022. Alors comment
00:35:05expliquer ce regain d'intérêt
00:35:07pour ce vote ?
00:35:09Les éléments de réponse avec Aminata Demphal
00:35:11Maxime Lavandier et Olivier
00:35:13Madinier.
00:35:15En 10 jours, les demandes de procurations
00:35:17ont explosé.
00:35:19Plus d'un million ont été enregistrées
00:35:21c'est six fois supérieur à la même
00:35:23période en 2022.
00:35:25Un vote qui tombe pourtant au début des vacances
00:35:27d'été, ce qui ne semble pas
00:35:29décourager les français.
00:35:31On peut décider de notre destin, de notre avenir
00:35:33il faut que tout le monde vote.
00:35:35C'est un moyen de faire entendre nos voix, même si c'est pas
00:35:37forcément suffisant.
00:35:39Faire bouger justement, pour faire évoluer la société.
00:35:41Mais alors, comment expliquer
00:35:43un tel engouement pour ces élections ?
00:35:45Le pouvoir a clivé
00:35:47tellement la vie politique après
00:35:49l'avoir émiettée, que maintenant
00:35:51on va avoir, disons
00:35:53ce que l'on pourrait appeler une mobilisation
00:35:55castor. C'est à dire que
00:35:57tout le monde fait des barrages dans tous les coins
00:35:59il faut faire un barrage à Macron
00:36:01il faut faire un barrage au Rassemblement national
00:36:03il faut faire un barrage à
00:36:05la NUP et à ses
00:36:07alliés. Donc
00:36:09tout le monde fait barrage à tout le monde.
00:36:11En 2022, les élections législatives
00:36:13avaient atteint des niveaux records
00:36:15d'abstention. Au second tour,
00:36:17plus de 53% des électeurs
00:36:19avaient déserté les bureaux de vote.
00:36:21Cette année pourrait changer la donne.
00:36:23La réponse, les 30 juin et 7 juillet
00:36:25prochains.
00:36:27Ça pourrait bénéficier à qui
00:36:29cette participation record ?
00:36:31Ecoutez, c'est pas une boule de cristal
00:36:33c'est un petit gobelet de café, donc je ne sais pas.
00:36:35Mais en revanche... Le café ne vous aide pas ?
00:36:37Le mar de café ne vous aide pas à y voir cuillère ?
00:36:39Il y a des gens qui votent, mais en meilleur sens, ça veut dire que la démocratie
00:36:41est vivante et s'active. En tout cas, effectivement
00:36:43le résultat sera moins contestable s'il y a un maximum
00:36:45de personnes qui vont voter. Maintenant, c'est rare quand même que par définition
00:36:47vous ayez des élections législatives
00:36:49dont le deuxième tour est au mois de juillet. Vous voyez, le mois de juillet
00:36:51c'est quand même aussi les grandes vacances. Donc ça veut dire qu'il y a des gens
00:36:53qui veulent participer au vote, mais qui ne seront pas
00:36:55forcément là. C'est peut-être aussi l'une des raisons,
00:36:57comme c'est dit dans le sujet, de l'explosion.
00:36:59Maintenant, est-ce que
00:37:01c'est une présidentielle
00:37:03qui cache son nom ? Est-ce que c'est...
00:37:05Ça me frappe aussi.
00:37:06Une sorte d'élection de mi-mandat, quelque part.
00:37:08Ou de référendum anti-Macron. Vous voyez,
00:37:10puisque là, il dit, je redonne la parole au peuple.
00:37:12Le président de la République, il dit, je redonne la parole au peuple.
00:37:14Comme si d'ailleurs, les élections européennes, c'était pas la parole
00:37:16au peuple, vous voyez. Mais enfin, bon, bref.
00:37:18Il a pris une gifle, il peut prendre une nouvelle
00:37:20claque là. Bah, les Français se saisissent.
00:37:22Il dit, chiche, vous nous redonnez la parole,
00:37:24alors on va vous donner les résultats
00:37:26le 30 et le 7 juillet.
00:37:28Michel Taubes.
00:37:29Non, mais je pense que tous les Français
00:37:30ressentent que c'est même peut-être plus
00:37:32qu'une élection présidentielle. Je pense qu'il y a vraiment
00:37:34un choix de société face auquel
00:37:36nous sommes tous. Et effectivement, je pense
00:37:38que l'accélération de ces inscriptions
00:37:40pour les procurations
00:37:42annonce effectivement une participation
00:37:44historique. Après, pour qui vont
00:37:46voter les Français ? Laissant le peuple
00:37:48en décider. Mais oui,
00:37:50je pense que c'est une
00:37:52véritable élection présidentielle
00:37:54déguisée. Et encore une fois, peut-être beaucoup
00:37:56plus. Parce que ce qui se joue là,
00:37:58c'est encore une fois la question de quelle
00:38:00France veut-on ? Est-ce qu'on veut la France
00:38:02du pseudo
00:38:04Nouveau Front Populaire ? Est-ce qu'on veut la France
00:38:06que propose le Rassemblement National ou ses alliés ?
00:38:08Est-ce qu'on veut la France que
00:38:10Emmanuel Macron a plus ou moins
00:38:12de façon très
00:38:14floue défendue pendant des années ?
00:38:16C'est cela le choix que vont devoir
00:38:18faire les Français dans quelques jours. Et aussi
00:38:20qui a la tête du futur gouvernement
00:38:22à l'issue de ces législatives ? A gauche
00:38:24par exemple, Jean-Luc Mélenchon fait clairement
00:38:26office de repoussoir, selon un sondage
00:38:28Odoxa Backbone pour Le Figaro.
00:38:3079% des Français
00:38:32estiment qu'il serait un handicap
00:38:34pour le Nouveau Front Populaire.
00:38:36C'est ce que pensent les sympathisants de la
00:38:38plupart des ports politiques. Ainsi,
00:38:4092% des électeurs
00:38:42de Renaissance, 89%
00:38:44du Rassemblement National et 87%
00:38:46de LR estiment qu'il est problématique
00:38:48pour son propre camp.
00:38:50Ce sentiment est également partagé par la
00:38:52majorité des sympathisants du Parti Socialiste
00:38:54et des écologistes.
00:38:56Thomas Bonnet, comment on explique ce rejet ?
00:38:58Est-ce que c'est de nature à mettre en péril l'alliance de gauche ?
00:39:00Écoutez, Jean-Luc Mélenchon,
00:39:02c'est l'homme des outrances, celui
00:39:04qui prend pour cible certains de ses
00:39:06camarades de gauche, Olivier Faure,
00:39:08Fabien Roussel ou encore Raphaël
00:39:10Glucksmann. Il y a un sentiment qui symbolise
00:39:12bien ce rejet. C'était
00:39:14avant l'interview qu'il a accordée à
00:39:16un vinteur, on était au lendemain de l'annonce
00:39:18de l'alliance du nouveau Front Populaire.
00:39:20Il y avait une forte crainte chez les électeurs
00:39:22que finalement Jean-Luc Mélenchon
00:39:24joue sa propre partition.
00:39:26Finalement, il n'y a eu aucune fausse note
00:39:28mais ça prouve bien qu'il est imprévisible
00:39:30Jean-Luc Mélenchon et qu'il y a aussi
00:39:32un fonctionnement interne très autoritaire.
00:39:34On peut parler de cette purge qu'il y a eu
00:39:36chez les cadres de la France Insoumise qui n'ont pas été
00:39:38investis, ceux qui l'avaient contesté
00:39:40en interne, le maintien d'Adrien Quatennens
00:39:42ou encore son opposition
00:39:44parfois médiatique avec François Ruffin.
00:39:46La question aussi c'est celle de ses
00:39:48ambitions personnelles qu'il ferait
00:39:50passer au-dessus de l'esprit
00:39:52de collectif. Difficile dans
00:39:54ces conditions de se coaliser autour d'une personnalité
00:39:56si clivante et puis évidemment il y a
00:39:58la radicalité du discours de Jean-Luc Mélenchon
00:40:00que ce soit sur la question de Gaza,
00:40:02sur les émeutes où je vous rappelle qu'il n'avait pas
00:40:04voulu appeler au calme. Malgré
00:40:06tout ça reste une figure incontournable
00:40:08à gauche pour ses qualités d'orateur
00:40:10et aussi parce que lors de la dernière élection présidentielle
00:40:12il a recueilli près de 22%
00:40:14des voix. Sa qualification, enfin sa
00:40:16non-qualification au second tour s'est jouée seulement
00:40:18à 400 000 voix près, ce qui
00:40:20fait de lui encore une personnalité incontournable
00:40:22à gauche malgré les critiques.
00:40:24Alors juste avant de donner la parole à Éric Revelle
00:40:26qui bout d'impatience me l'a demandé,
00:40:28un instant, Éric Revelle, rappel de l'actualité
00:40:30à quasiment 7h45 avec vous,
00:40:32félicité.
00:40:36Hier, un jeune homme de 19 ans
00:40:38a fonctionné d'avoir envisagé de commettre une action
00:40:40violente qui visait notamment des cibles
00:40:42juives, a été mis en examen
00:40:44et placé en détention provisoire.
00:40:46Il aurait agi avec un mineur déjà
00:40:48connu de la justice. Les deux suspects
00:40:50sont domiciliés en Ile-de-France.
00:40:52Une information judiciaire a été ouverte
00:40:54par le Parc national antiterroriste.
00:40:56Dans la bande de Gaza,
00:40:5822 personnes ont été tuées et
00:41:0045 autres blessés lors de
00:41:02tirs ayant endommagé le bureau du
00:41:04Comité international de la Croix-Rouge.
00:41:06Le local est entouré de centaines de personnes
00:41:08déplacées. Ces nouvelles violences
00:41:10interviennent alors que l'armée israélienne
00:41:12intensifie ses frappes sur le territoire palestinien.
00:41:14L'aquarelle originelle
00:41:16de la couverture de la première
00:41:18édition d'Harry Potter va être
00:41:20mise aux enchères à New York
00:41:22et la mise en vente va commencer à
00:41:241,5 million de dollars.
00:41:26L'aquarelle a été réalisée par l'illustrateur
00:41:28Thomas Taylor en 1997.
00:41:30Sur ce dessin, on y voit
00:41:32Harry Potter, ses fameuses lunettes rondes,
00:41:34sa cicatrice sur le front en forme
00:41:36d'éclair montant à bord d'un train
00:41:38ou de l'air express.
00:41:40Éric Reuvel,
00:41:4279% des Français estiment
00:41:44donc que Jean-Luc Mélenchon est un handicap
00:41:46pour son camp. A l'inverse,
00:41:4871% estiment que Jordan Bardella
00:41:50est un atout pour l'ORM.
00:41:52Oui, mais moi je voudrais surtout faire un petit éclairage
00:41:54sur Mélenchon.
00:41:56Il n'est pas populaire,
00:41:58ce moins qu'on puisse dire. Tout le parti confondu.
00:42:00Mais en réalité, je pense que
00:42:02la stratégie qu'il a mis en place depuis des années
00:42:04est en train de fonctionner. Je vais vous expliquer pourquoi.
00:42:06Radicalisation,
00:42:08socle communautaire, ça c'était le
00:42:10premier étage de la fusée Mélenchon.
00:42:12Deuxième étage,
00:42:14rassembler la gauche. Il a fait une OPA
00:42:16sur la gauche. Glucksmann est passé,
00:42:18pardonnez-moi, sous le tapis. Il n'existe
00:42:20plus Raphaël Glucksmann.
00:42:22Dernier étage de la fusée, normalisation
00:42:24pour élargir la base
00:42:26de son électorat et se projeter sur la
00:42:28présidentielle de 2027.
00:42:30Il en est au deuxième étage de la fusée.
00:42:32Il y a encore le troisième étage qu'il risque
00:42:34à mettre en scène. Mais pourquoi
00:42:36je vous dis ça ? Parce que j'ai été incroyablement
00:42:38impressionné. Hier, il y avait une interview de Jean-Luc Mélenchon
00:42:40dans le Figaro.
00:42:42Dans le Figaro. Jean-Luc Mélenchon
00:42:44prend la parole dans le Figaro. Vous croyez qu'il prend la parole
00:42:46pour quoi ? Pour élargir sa base.
00:42:48Donc il est en train de mettre en place le troisième
00:42:50étage de la fusée
00:42:52qu'il mènera peut-être, en tout cas
00:42:54c'est ce qu'il estime, mais c'est très clair, en orbite
00:42:56pour 2027. Mais ne m'estimez
00:42:58pas la stratégie politique de Jean-Luc Mélenchon.
00:43:00C'est un homme réfléchi
00:43:02et qui sait
00:43:04ce qu'il fait. Et là, ça me paraît absolument
00:43:06clair ce qui est en train de se passer.
00:43:08Tout autre sujet
00:43:10à présent ce samedi
00:43:1222 juin. C'est la journée nationale
00:43:14de réflexion sur le don
00:43:16d'organes. Vous le voyez peut-être, je porte
00:43:18un ruban vert aujourd'hui
00:43:20sur ma veste, parce que c'est le moment d'en
00:43:22parler avec ses proches, de leur dire
00:43:24si l'on accepte de donner, après notre mort, de
00:43:26peut-être sauver des vies grâce à nos organes.
00:43:28Chaque jour, il y a en moyenne 15
00:43:30greffes d'organes, 23
00:43:32nouveaux inscrits sur les listes d'attente
00:43:34et 2 à 3 décès par manque
00:43:36de greffons. Et les services pédiatriques
00:43:38sont particulièrement concernés.
00:43:40Les explications avec
00:43:42Félix Pérolas.
00:43:44En attente d'une greffe de foie,
00:43:46le temps presse pour Abdou.
00:43:48Le petit garçon de 3 ans et demi
00:43:50souffre d'une maladie qui l'empêche de
00:43:52s'alimenter normalement, comme lui.
00:43:54260 enfants et adolescents
00:43:56attendaient une greffe en 2023.
00:43:58Une décision souvent difficile à prendre.
00:44:00On ne propose pas à la greffe un patient
00:44:02qui ne serait
00:44:04pas capable de survivre
00:44:06à la greffe, qui est une grosse
00:44:08épreuve, tant physique
00:44:10que psychologique, et qui nécessite une
00:44:12extrême rigueur. Depuis 6 ans,
00:44:14le nombre de donneurs pédiatriques a baissé
00:44:16de 31%. En 2023,
00:44:1818 enfants et adolescents sont décédés,
00:44:20faute d'une prise en charge à temps.
00:44:22Une baisse qui s'explique en partie
00:44:24par une augmentation des taux d'opposition parentale
00:44:26au prélèvement. On ne peut pas
00:44:28demander à une personne en même temps
00:44:30de réaliser la mort de son proche
00:44:32et d'avoir
00:44:34la responsabilité
00:44:36de ce choix.
00:44:38Le niveau général
00:44:40des greffes d'organes continue malgré tout
00:44:42de remonter en France depuis la période
00:44:44d'avant Covid, mais près de 22 000
00:44:46patients, adultes et enfants, restent
00:44:48toujours en attente.
00:44:52Michel Taubes, vous teniez à parler de ce sujet ?
00:44:54Oui, c'est très bien que vous portiez ce ruban
00:44:56et il faut en parler
00:44:58parce qu'en fait, malheureusement, en France,
00:45:00on a un peu de retard. Il y a des pays qui sont beaucoup plus
00:45:02avancés dans le don d'organes, l'Espagne,
00:45:04les Etats-Unis, et
00:45:06en fait, le don d'organes, c'est sauver des vies.
00:45:08Vous avez des milliers
00:45:10de personnes qui ont eu la vie sauve parce qu'il y a
00:45:12une autre personne qui a fait don
00:45:14d'un de leurs organes sans
00:45:16que cela leur en coûte.
00:45:18Donc effectivement, faire un don d'organes,
00:45:20c'est une manifestation de solidarité
00:45:22avec autrui et je pense qu'il
00:45:24faut le faire. J'ai un de mes proches qui en a
00:45:26bénéficié et toutes celles et ceux
00:45:28qui sont passés par là savent
00:45:30combien c'est important. Donc il faut
00:45:32effectivement y réfléchir et peut-être plus
00:45:34même qu'y réfléchir.
00:45:36C'est une question à laquelle vous avez réfléchi autour de la table,
00:45:38Alexandra ? Le problème de
00:45:40cette thématique-là, c'est que je pense que les gens
00:45:42ont peur d'en parler en se disant « ça va me porter
00:45:44malheur ». C'est un peu
00:45:46tabou de parler du don
00:45:48d'organes et je trouve que c'est assez dommage justement.
00:45:50Mais c'est vrai que je pense que
00:45:52y a cette problématique où
00:45:54les gens ont peur et se disent « si j'en parle,
00:45:56ça pourrait éventuellement me porter malheur
00:45:58et malheureusement il faut en parler ».
00:46:00Et c'est ce que disait Michel.
00:46:02Ça ne porte pas du tout malheur,
00:46:04ça ne fait que donner du bonheur
00:46:06à des personnes qui en ont besoin et la médecine
00:46:08est là pour tout encadrer et encore une fois,
00:46:10faire un don d'organes, de reins
00:46:12ou d'autres organes, ça ne
00:46:14présente même pas de risque important pour la personne
00:46:16qui fait ce don. Tout est très bien encadré.
00:46:18L'hôpital NICAR qui est dans le reportage,
00:46:20ça c'est pour les enfants.
00:46:22Y a beaucoup d'enfants qui sont en danger
00:46:24de mort parce qu'ils sont en attente de don d'organes.
00:46:26Donc c'est vraiment, voilà, il faut y réfléchir
00:46:28mais je pense qu'en 2024,
00:46:30on peut même faire plus qu'en réfléchir.
00:46:32C'est en parler avec son médecin et faire
00:46:34le pas d'aller sauver une vie.
00:46:36C'est quand même utile. Vous savez quoi ?
00:46:38À 8h30, nous serons tout à l'heure avec
00:46:40Marine Jantet, directrice générale de l'agence de biomédecine
00:46:42qui est notamment à l'origine de
00:46:44cette journée. On lui posera toutes les
00:46:46questions nécessaires, savoir ce que dit le droit
00:46:48déjà et puis aussi lever peut-être
00:46:50toutes les incompréhensions et les
00:46:52idées préconçues autour du don d'organes
00:46:54et comme ça vous serez tous informés sur le sujet
00:46:56et vous pourrez en discuter en famille
00:46:58entre vous. On arrive quasiment
00:47:00à la fin de cette demi-heure. Voici les sports tout de suite.
00:47:14Groupe Verlaine. Pour devenir franchisée
00:47:16dans les énergies renouvelables. Groupe Verlaine.
00:47:20Et féliciter les Bleus joué leur deuxième match hier.
00:47:22Mais sans Kylian Mbappé,
00:47:24les Bleus n'ont pas pu faire mieux
00:47:26car match nul et vierge face
00:47:28aux Néerlandais de Memphis Depay à l'épice.
00:47:30Antoine Griezmann a pensé
00:47:32ouvrir le score à deux reprises en première période
00:47:34mais c'est le gardien adverse qui s'est
00:47:36montré plus décisif.
00:47:38Les Hollandais ont même pensé l'emporter
00:47:40en fin de rencontre mais le but de Xavi Simons
00:47:42a été annulé en raison
00:47:44d'un hors-jeu. Anthony Taylor
00:47:46a refroidi les espoirs des Oranges.
00:47:48Deuxième de leur pool, les Bleus
00:47:50disputeront leur qualification en huitième
00:47:52de finale mardi contre la Pologne
00:47:54à Dortmund.
00:48:12Y'en a qui sont restés réveillés hier pour regarder le match.
00:48:14Alexandra, vous en avez pensé quoi ?
00:48:16Un peu poussif, on s'est un peu ennuyés,
00:48:18ça manquait un peu d'action, ça manquait un peu de but
00:48:20et ça manquait également de Kylian Mbappé.
00:48:22Un être vous manque.
00:48:24Et tout est dépeuplé.
00:48:26Formidable collaboration sportive
00:48:28entre nos deux chroniqueurs.
00:48:30Merci les deux pour cet écart.
00:48:32Dans un instant justement, la météo chaotique
00:48:34d'Alexandra Blanc. Malheureusement.
00:48:36À tout de suite.
00:48:42Place à présent à votre météo des plages
00:48:44où les conditions météo resteront maussades
00:48:46près des côtes de la Manche.
00:48:4818 degrés à Deauville,
00:48:5019 degrés à Grandville
00:48:52où l'on ne verra pas beaucoup le soleil.
00:48:54Dans l'eau, vous aurez localement
00:48:5616 degrés à Pérouse-Guirec.
00:48:58Même type de conditions météo
00:49:00sur la façade ouest avec en moyenne
00:49:0218 à 19 degrés.
00:49:04Température donc un peu fraîche pour la saison.
00:49:06Le temps restera également brumeux.
00:49:08Même type de conditions météo
00:49:10en allant vers le Pays Basque.
00:49:1219 degrés seulement à Royan.
00:49:14Température un peu plus douce notamment
00:49:16dans l'eau à Saint-Jean-de-Luz
00:49:18où le temps restera très brumeux.
00:49:20Autour du golfe du Lyon, ce sera l'été
00:49:22notamment à Argelès avec du plein soleil.
00:49:24En revanche, le temps restera un peu plus nuageux
00:49:26entre Palavas et Valras.
00:49:28Entre la côte d'Azur et la Corse,
00:49:30un temps assez mitigé.
00:49:3227 degrés à Cannes, 26 degrés à Antibes
00:49:34et plein soleil à Ajaccio
00:49:36où vous aurez localement 22 degrés dans l'eau.
00:49:38L'agence Bédéor vous donne accès
00:49:40au marché de l'or physique.
00:49:42L'agence Bédéor, partenaire de votre épargne.
00:49:46Sur un plateau très dissipé,
00:49:48la météo de votre samedi 22 juin
00:49:50parce qu'avant d'aller à la plage,
00:49:52il faut quand même regarder le ciel
00:49:54avec Alexandra Blanc.
00:49:56La météo avec Groupe Verlaine,
00:49:58installateur de panneaux photovoltaïques
00:50:00garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:50:02Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:50:04Et malheureusement,
00:50:06Alexandra, dans le ciel,
00:50:08c'est chaotique ce samedi.
00:50:10Oui, en effet, les conditions
00:50:12météo particulièrement agitées
00:50:14avec le passage d'une perturbation
00:50:16très active.
00:50:18La journée ne s'annonce pas estivale
00:50:20avec ce matin de fortes précipitations
00:50:22entre le sud-ouest et le nord
00:50:24en allant également vers les régions centrales.
00:50:26Finalement, on a de la pluie ce matin
00:50:28sur 80% du territoire.
00:50:30Belles éclaircies en revanche
00:50:32autour du golfe du Lyon, ciel dégagé également
00:50:34du côté de la Corse.
00:50:36Et à l'arrière de cette perturbation,
00:50:38on va retrouver une alternance de nuages
00:50:40et d'éclaircies. Dans l'après-midi,
00:50:42légère amélioration. La perturbation va se décaler
00:50:44et à l'arrière, on va avoir ce qu'on appelle
00:50:46un ciel de traîne assez actif
00:50:48avec localement des orages.
00:50:50Vous le voyez entre le Lyonnais, les Alpes
00:50:52en allant également vers la Bourgogne
00:50:54et la Franche-Comté.
00:50:56Puis, on retrouvera de la pluie
00:50:58entre les Pyrénées et le Massif central.
00:51:00Avec beaucoup de vent, notamment entre
00:51:02Montpellier et le Cap-Corse.
00:51:04Les températures ce matin, grandes douceurs
00:51:06grâce aux nuages avec 15 degrés à Paris
00:51:0815 degrés également pour le Bordelais
00:51:10ou encore 19 degrés du côté de Marseille.
00:51:12Et dans l'après-midi, les températures
00:51:14seront en moyenne 5 à 10 degrés
00:51:16en dessous des normales de saison.
00:51:18Température vraiment fraîche pour la saison
00:51:20avec seulement 18 à 20 degrés
00:51:22sur le nord. Vous aurez seulement 18 degrés
00:51:24à Limoges. Température clairement
00:51:26en dessous des normales de saison.
00:51:2819 degrés à Bordeaux.
00:51:30Tandis que la chaleur se maintient à Marseille
00:51:32ou encore à Ajaccio avec localement
00:51:3428 degrés. La suite du programme à partir de demain
00:51:36ça s'améliore. Trois belles journées
00:51:38en perspective. Dimanche, lundi
00:51:40et mardi. Du soleil, quelques orages en montagne
00:51:42du vent en Méditerranée
00:51:44et des températures enfin estivales
00:51:46au nord comme au sud puisque l'on attend
00:51:48mardi après-midi jusqu'à 27-28 degrés
00:51:50entre Paris et la région lilloise.
00:51:59Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:52:03Si vous vous réveillez, bienvenue sur CNews.
00:52:05Vous êtes au bon endroit. On est ensemble jusqu'à 9h
00:52:07pour décrypter toute l'actualité.
00:52:09J'ai le plaisir d'avoir autour de cette table
00:52:11Félicité Kindoki pour m'accompagner.
00:52:13Régis Lesaumier qui vient d'arriver. Bonjour Régis.
00:52:15Grand reporter qui va décrypter également
00:52:17avec nous l'actualité.
00:52:19Éric Revelle, toujours présent.
00:52:21Bonjour Anthony. Il n'a pas une heure de retard Régis Lesaumier ?
00:52:23Non, c'était prévu. Il était prévu pour 8h.
00:52:25Arrêtez de l'embêter. J'ai eu un doute hier
00:52:28Vous êtes jaloux parce que vous vous êtes réveillé
00:52:30plutôt que lui.
00:52:32Vous, Éric, vous avez mis 7h-9h.
00:52:34Vous étiez inquiet.
00:52:36Alexandra Blanc est également avec nous
00:52:38et Thomas Bonnet pour l'actualité politique.
00:52:40Et il y a de quoi dire ce matin.
00:52:42A la une de l'actualité, vous entendrez
00:52:44l'émotion et la colère d'une femme.
00:52:46Pour la première fois, l'avocate de la famille
00:52:48de la petite fille violée à courbe-voix
00:52:50témoigne sur notre antenne. Un crime favorisé
00:52:52par l'explosion de l'antisémitisme en France.
00:52:54Muriel Watnin-Melki dénonce sur notre antenne
00:52:56le laxisme des magistrats.
00:52:58Vous l'entendrez dès le début de ce journal.
00:53:00Et là encore un autre fait qui témoigne
00:53:02de cette montée de l'antisémitisme en France.
00:53:04Un jeune homme de 19 ans mis en examen
00:53:06est placé en détention provisoire
00:53:08pour un projet d'attaque visant des Juifs.
00:53:10Les magistrats antiterroristes s'inquiètent
00:53:12de l'apparition croissante ces derniers mois
00:53:14d'adolescents ou de jeunes adultes impliqués
00:53:16dans des projets d'action violente.
00:53:18Comment expliquons cette recrudescence ?
00:53:20On posera la question à Claude Moniquet,
00:53:22spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
00:53:24Et surtout, n'ayez pas peur
00:53:26pour le 30 juin prochain.
00:53:28Voilà ce que nous dit le chef de l'Etat hier soir
00:53:30à l'occasion de la fête de la musique.
00:53:32Lui qui a déclenché des élections législatives
00:53:34en trois semaines et semé le chaos politique
00:53:36dans le pays. Un chef de l'Etat très critiqué
00:53:38dans son propre camp, comme nous l'expliquera
00:53:40Thomas Bonnet sur ce plateau.
00:53:44Et tout d'abord, elle témoigne pour la première fois
00:53:46sur ces news, maître Muriel Watnin-Melki
00:53:48est l'avocate de la famille de cet enfant
00:53:50de 12 ans qui a vécu l'horreur à courbe voie.
00:53:52Une enfant violée parce que juive.
00:53:54Un crime antisémite insupportable
00:53:56qui suscite beaucoup d'émotions dans le pays.
00:53:58De nombreux Français sont descendus
00:54:00dans les rues pour afficher leur soutien
00:54:02à cette petite fille et pour dénoncer également
00:54:04une recrudescence de l'antisémitisme
00:54:06en France. L'avocate
00:54:08de la famille de la victime s'exprime
00:54:10sur notre antenne avec beaucoup d'émotions.
00:54:12Elle déplore un laxisme judiciaire.
00:54:14Retour sur ses propos
00:54:16avec Mathilde Ibanez.
00:54:18C'est une prise de parole sans filtre
00:54:20remplie de sidération et de colère.
00:54:22L'avocate de la petite fille
00:54:24de 12 ans a pris la parole pour la première fois.
00:54:26Elle dénonce une justice laxiste
00:54:28face à une parole antisémite libérée.
00:54:30On a imploré
00:54:32nos magistrats de mettre un rempart
00:54:34un rempart
00:54:36entre cette haine verbale
00:54:38et le futur
00:54:40passage à l'acte criminel qu'on voyait arriver.
00:54:42On les a implorés de cela.
00:54:44C'est pas une fois, c'est pas deux fois,
00:54:46c'est je ne sais combien de fois
00:54:48depuis le 7 octobre.
00:54:50Et aujourd'hui, cette petite qui a été victime
00:54:52de ce qui s'est passé,
00:54:54c'est le résultat direct
00:54:56de ce laxisme.
00:54:58Des actes d'une extrême violence commise sur un enfant
00:55:00par d'autres enfants.
00:55:02L'avocate alerte sur une haine décomplexée
00:55:04contre la communauté juive.
00:55:06Cette petite a vécu un cauchemar,
00:55:08véritablement un cauchemar,
00:55:10et je n'ai pas de mots suffisants
00:55:12parce que je considère
00:55:14que ce qui lui a été infligé
00:55:16presque de l'ordre de la torture,
00:55:18uniquement parce qu'elle était juive.
00:55:20Ce n'est pas venu de n'importe où.
00:55:22Une vie brisée pour une enfant âgée
00:55:24de seulement 12 ans.
00:55:26C'est une petite qui a des flashbacks,
00:55:28des scènes de viol qu'elle a subies
00:55:30par ses garçons,
00:55:32qu'elle ne comprend toujours pas
00:55:34comment ça a pu se passer,
00:55:36qu'elle ne comprend pas
00:55:38cette haine
00:55:40qui s'est exprimée
00:55:42et dont elle a été
00:55:44aussi durement
00:55:48la cible.
00:55:50Deux des trois suspects arrêtés pour le viol
00:55:52et les violences ont été écrouées.
00:55:54Le troisième, âgé de seulement 12 ans,
00:55:56a été placé sous le statut de témoin assisté.
00:56:00Régis Le Saumier,
00:56:02ces rassemblements ces derniers jours
00:56:04étaient peu de choses face à l'horreur
00:56:06de ce crime antisémite.
00:56:08Où sont les gouvernants, les ministres,
00:56:10toute la classe politique,
00:56:12qu'on aurait pu voir s'indigner
00:56:14contre tout ça,
00:56:16qui aurait dû être là d'ailleurs
00:56:18dès le 12 novembre dernier ?
00:56:20Oui, dès le 12 novembre.
00:56:22En effet,
00:56:24beaucoup sont abonnés absents.
00:56:26Quand on connaît,
00:56:28parce qu'au départ, quand il y a une information
00:56:30comme ça, on dit oui, il y a viol, etc.
00:56:32Mais là, on a les détails.
00:56:34C'est quand même absolument sordide.
00:56:36C'est quelque chose d'absolument abject.
00:56:38Mais abject, je dirais,
00:56:40dans le fait qu'on découvre aujourd'hui
00:56:42un antisémitisme
00:56:44qui s'est diffusé
00:56:46chez les jeunes.
00:56:48On n'est pas face à des antisémites
00:56:50professionnels.
00:56:52Quand vous aviez Mohamed Merah
00:56:54qui tue des enfants juifs,
00:56:56c'est atroce à Toulouse.
00:56:58Mais il le fait avec des motivations djihadistes,
00:57:00avec une ligne de conduite politique
00:57:02quelque part. Ça n'excuse rien.
00:57:04Mais si vous voulez, il y a une détermination.
00:57:06Là, vous avez des jeunes,
00:57:08le plus jeune a 12 ans, je crois.
00:57:10Il est qualifié de témoin assisté.
00:57:12Les autres, 13 ou 14 ans.
00:57:16Et qui répercutent.
00:57:18Et pourquoi ? Et la faute à qui ?
00:57:20Parce qu'ils considèrent le Hamas
00:57:22comme un organe de résistance.
00:57:24Ils perpétuent des actes
00:57:26qu'aurait pu commettre le Hamas
00:57:28contre les otages.
00:57:30Je pense qu'on n'est pas dans ce ressort-là.
00:57:32Ils sont dans une forme de vengeance.
00:57:34Ils reproduisent.
00:57:36C'est quelque chose de culturel,
00:57:38qui existe dans certains quartiers,
00:57:40qui est hérité d'une certaine éducation.
00:57:42C'est les parents qui ont
00:57:44transmis ça directement.
00:57:46Comment pouvez-vous penser qu'un jeune
00:57:48de 13 ou 14 ans qui commet un viol
00:57:50à caractère antisémite
00:57:52est conditionné quelque part ?
00:57:54Quelqu'un lui a dit ou quelqu'un...
00:57:56En tout cas, il est dans un écosystème
00:57:58qui rend ça possible.
00:58:00Et c'est là où il y a un problème.
00:58:02Là où il y a vraiment une faillite.
00:58:04Dans du militantisme ou dans quelque chose
00:58:06qui a été fait
00:58:08avec des motivations
00:58:10politiques.
00:58:12Évidemment, en toile de fond,
00:58:14il y a la question de Gaza.
00:58:16En toile de fond, il y a la question d'Israël.
00:58:18C'est clair.
00:58:20La réponse du politique, Eric Reuvel,
00:58:22face à tout ça, cette proposition d'Emmanuel Macron
00:58:24de faire une heure d'échange dans les écoles,
00:58:26là, avant la fin de l'année.
00:58:28La fin de l'année, c'est dans quelques jours.
00:58:30Est-ce que c'est utile ou dérisoire ?
00:58:32C'est celle du maire de Courbevoie.
00:58:34Jacques Kossowski, qui est intervenu
00:58:36devant sa mairie, hier,
00:58:38avec un rassemblement
00:58:40important, émouvant,
00:58:42de Courbevoisiens et de Courbevoisiennes.
00:58:44Et on comprend l'émotion des habitants de Courbevoie, évidemment.
00:58:46Mais c'est important, parce que vous avez
00:58:48le discours du président de la République qui dit
00:58:50« Faites-nous une petite heure, là,
00:58:52contre le racisme et l'antisémitisme,
00:58:54avant la fermeture des classes,
00:58:56et puis on passe à autre chose. »
00:58:58Ce qui n'est pas du tout à la hauteur.
00:59:00C'est un discours, comme le maire de Courbevoie,
00:59:02qui a organisé, hier,
00:59:04c'était assez fort,
00:59:06avec un discours assez fort,
00:59:08contre l'antisémitisme.
00:59:10– Et le gouvernement n'était pas là.
00:59:12– Non, le gouvernement n'était pas là.
00:59:14Il y avait Valérie Pécresse, j'ai vu sur les images,
00:59:16il y avait le président du département des Hauts-de-Seine,
00:59:18il y avait donc le maire de Courbevoie,
00:59:20quelques élus.
00:59:22Mais il n'y avait pas de ministre, non.
00:59:24Ils sont en campagne.
00:59:26Ce que je veux dire,
00:59:28c'est que Macron,
00:59:30là où il a loupé complètement
00:59:32la montée de l'antisémitisme en France,
00:59:34c'est quand il refuse d'associer son image
00:59:36ou son statut de président de la République
00:59:38– À la grande marche contre l'antisémitisme.
00:59:40– À la grande marche contre l'antisémitisme.
00:59:42Et là, pardonnez-moi, j'aime pas la formule,
00:59:44mais il fait le service minimum,
00:59:46parce qu'il mêle dans le même pot, si vous voulez,
00:59:48commun, le racisme et l'antisémitisme.
00:59:50Or, on assiste à quoi ?
00:59:52On assiste à une explosion de l'antisémitisme.
00:59:54Et dans le nombre d'actes, et dans l'horreur
00:59:56dont sont victimes les Juifs dans ce pays.
00:59:58Avec une question pendante, qu'il ne faut pas négliger.
01:00:00Puisque c'est un vrai sujet dans la communauté juive.
01:00:02C'est, les Juifs ont-ils encore
01:00:04leur place en France ?
01:00:06Je veux dire, les Juifs français sont en train
01:00:08de se poser cette question.
01:00:10Or, s'il n'y a plus de Juifs en France,
01:00:12c'est une grande partie de l'histoire de France qui s'effondre aussi.
01:00:14Donc, pardonnez-moi,
01:00:16mais la réaction du président de la République
01:00:18ne me semble pas à la hauteur des enjeux.
01:00:20On ne peut pas se contenter,
01:00:22quand on est chef de l'État,
01:00:24de passer 7 heures contre le racisme
01:00:26et l'antisémitisme
01:00:28à 15 jours de la fin de l'école,
01:00:30et puis passer à la fête de la musique
01:00:32à l'Elysée.
01:00:34Et justement, écouter les mots d'Emmanuel Macron
01:00:36à la fête de la musique à l'Elysée,
01:00:38des mots qui sont de l'ordre de l'incantation.
01:00:40On ne veut pas d'un pays qui se fait dos à dos.
01:00:42On ne veut aucun communautarisme.
01:00:44Aucun séparatisme.
01:00:46Aucun discours de haine.
01:00:48Et il n'y a aucun racisme qui justifie l'antisémitisme.
01:00:50Et il n'y a aucun antisémitisme
01:00:52que l'on peut justifier par quoi que ce soit.
01:00:54Encore des mots, toujours des mots.
01:00:56Et là encore, un autre fait qui témoigne
01:00:58de cette montée de l'antisémitisme dans notre pays.
01:01:00Un jeune homme de 19 ans, mis en examen
01:01:02et placé en détention provisoire
01:01:04pour un projet d'attaque visant des juifs.
01:01:06L'individu aurait agi avec un mineur
01:01:08déjà connu de la justice.
01:01:10Il a été mis en examen pour association
01:01:12de malfaiteurs.
01:01:14Une information judiciaire a été ouverte
01:01:16par le parquet national antiterroriste
01:01:18pour faire toute la lumière sur cette affaire.
01:01:20C'est ce qu'on appelle le travail avec Dounia Tangour.
01:01:50Oui, effectivement, il y a eu une déclaration
01:01:52cette semaine très forte d'Olivier Christen,
01:01:54le patron du PNAS,
01:01:56le parquet antiterroriste,
01:01:58qui disait deux choses à retenir.
01:02:00Premièrement, en 2024,
01:02:02trois fois plus d'enquêtes ouvertes
01:02:04sur le terrorisme que sur la même période
01:02:06en 2023.
01:02:08Et deuxièmement, une apparition pressante
01:02:10effectivement de mineurs dans des faits de terrorisme.
01:02:12On en trouvait deux ou trois il y a quelques années,
01:02:14quinze années dernières et déjà dix
01:02:16dans les six premiers mois de cette année.
01:02:18Je vous explique, c'est plusieurs choses, bien sûr.
01:02:20C'est d'abord certainement l'influence du milieu familial
01:02:22et des relations,
01:02:24du tissu relationnel des jeunes.
01:02:26C'est la qualité,
01:02:28si on peut dire, de la propagande
01:02:30de l'État islamique et des autres groupes
01:02:32islamistes. Mais c'est également
01:02:34une question, je dirais,
01:02:36médicale et biologique.
01:02:38On sait que le cerveau de l'adolescent est en formation.
01:02:40Or, pendant l'adolescence,
01:02:42ce qui se forme le plus vite,
01:02:44c'est la zone qui gère les émotions,
01:02:46c'est-à-dire que la zone qui gère
01:02:48la raison, l'empathie,
01:02:50les relations
01:02:52de cause à effet
01:02:54qu'on peut comprendre,
01:02:56accuse un certain retard.
01:02:58Ce qui fait que,
01:03:00par définition, un adolescent
01:03:02est particulièrement influençable
01:03:04et c'est ce qui amène à dire
01:03:06parfois que les adolescents n'ont pas de limites
01:03:08et donc, effectivement,
01:03:10leur apparition en chiffres
01:03:12très, très croissants
01:03:14les affaires de terrorisme avec nature à inquiéter.
01:03:16Est-ce que le risque d'attaque
01:03:18terroriste ciblant les juifs
01:03:20est fort aujourd'hui ?
01:03:22Oui, c'est incontestable.
01:03:24Il y a toujours eu d'une part une menace terroriste
01:03:26sur la France et une partie de cette menace
01:03:28a toujours, comme ailleurs en Europe
01:03:30d'ailleurs, a toujours visé la communauté juive.
01:03:32Mais il est évident que
01:03:34depuis sept octobre
01:03:362023,
01:03:38il y a eu une explosion d'une part dans le
01:03:40schématisme et donc il y a un corollaire
01:03:42et une explosion de la menace
01:03:44terroriste contre la communauté juive.
01:03:46Et d'ailleurs, c'est pas seulement
01:03:48en France,
01:03:50c'est en Europe et on peut
01:03:52revenir à nos adolescents. L'année dernière,
01:03:54en 2023, à la fin de l'été,
01:03:56on a démantelé un groupe
01:03:58qui, entre Bruxelles et
01:04:00entre la Belgique et la France,
01:04:02regroupait de chaque côté des adolescents
01:04:04et qui préparait un
01:04:06attentat contre l'ambassade d'Israël à Bruxelles.
01:04:08Donc, les
01:04:10missions israéliennes, mais aussi
01:04:12les communautés juives, c'est-à-dire les écoles,
01:04:14les synagogues, simplement
01:04:16les gens dans la rue, qui sont
01:04:18identifiables parce que, par exemple, ils portent une kippa,
01:04:20deviennent, redeviennent
01:04:22des cibles
01:04:24importantes, voire
01:04:26prioritaires pour les terroristes islamistes.
01:04:28Merci pour ces
01:04:30explications, Claude Moniquet, vous êtes notre
01:04:32spécialiste des questions de terrorisme
01:04:34et de renseignement. Certains
01:04:36politiques ont attisé les Brests depuis le sept
01:04:38octobre dernier. On va en parler dans un instant, juste
01:04:40après le rappel de l'actualité. A 8h15,
01:04:42avec vous, félicités.
01:04:46Marine Le Pen estime
01:04:48qu'il ne restera, Emmanuel Macron,
01:04:50que la démission pour sortir d'une
01:04:52crise politique. La chef de file du
01:04:54Rassemblement National a affirmé qu'il ne
01:04:56s'agissait pas d'une demande de sa part,
01:04:58mais d'un constat. Emmanuel Macron,
01:05:00quant à lui, a indiqué la semaine dernière
01:05:02exclure toute démission, quelle que soit
01:05:04l'issue des élections législatives.
01:05:06Trois morts par arme à feu en 24h,
01:05:08c'est le bilan dramatique que compte
01:05:10la Martinique. Les corps sans vie
01:05:12d'une femme de 27 ans et de son
01:05:14compagnon de 43 ans ont été retrouvés
01:05:16jeudi à leur domicile de Saint-Esprit
01:05:18dans le sud de l'île. Une arme a été
01:05:20découverte à proximité des corps.
01:05:22Les pistes du meurtre intrafamilial
01:05:24suivi d'un suicide ou d'un double
01:05:26homicide commis par un tiers sont envisagées.
01:05:28La veille en soirée, un homme avait
01:05:30été mortellement blessé au cours d'une
01:05:32fusillade. Une personne
01:05:34est décédée dans un feu de forêt
01:05:36hier en Grèce. Le sud du pays
01:05:38est actuellement en alerte.
01:05:40Près de 45 départs de feu
01:05:42attisés par des vents violents ont été
01:05:44enregistrés. Les pompiers ont appelé les citoyens
01:05:46à rester vigilants et des évacuations
01:05:48préventives ont eu lieu dans certains
01:05:50villages, en particulier dans le Péloponnèse
01:05:52où des maisons ont été endommagées.
01:05:56Et je le disais, certains politiques
01:05:58ont attisé les braises de l'antisémitisme
01:06:00depuis le 7 octobre dernier, notamment
01:06:02le membre de la France Insoumise. Raphaël Glucksmann
01:06:04a d'ailleurs été la cible de certains
01:06:06propos antisémites pendant la campagne des Européennes.
01:06:08Malgré tout, il a accepté d'apporter
01:06:10son soutien à l'Union des Gauches, même
01:06:12s'il condamne les propos de certains candidats
01:06:14LFI. Dans les colonnes du journal
01:06:16Le Monde, l'eurodéputé est revenu
01:06:18sur les inimités avec certains
01:06:20d'entre eux. Je cite, oui, il y a
01:06:22eu des candidats LFI qui ont tenu
01:06:24des propos antisémites insupportables.
01:06:26C'est très clair, je ne soutiens pas ces gens.
01:06:28Thomas Bonnet, un
01:06:30sacré numéro d'équilibriste de la part
01:06:32de Raphaël Glucksmann qui tente quelque part
01:06:34d'ostraciser quelques candidats LFI pour justifier
01:06:36son ralliement, son soutien
01:06:38à ce nouveau front populaire.
01:06:40Oui, il y a un soutien qui est décrié et Raphaël
01:06:42Glucksmann s'en rend compte d'ailleurs lorsqu'il
01:06:44va sur le terrain, c'est relaté dans les
01:06:46colonnes du Monde. Une électrice, une personne
01:06:48qui a voté pour Raphaël Glucksmann lors des élections
01:06:50européennes, lui dit par exemple
01:06:52on se trouve pris au piège, la France Insoumise
01:06:54c'est impossible. Et ça pose la question
01:06:56d'ailleurs du comportement que vont avoir
01:06:58les électeurs socialistes lors des prochaines élections
01:07:00législatives. Est-ce qu'ils vont aller voter
01:07:02pour le nouveau front populaire ou est-ce que
01:07:04certains d'entre eux vont soit s'abstenir, soit
01:07:06voter pour Emmanuel Macron. En tout cas
01:07:08Raphaël Glucksmann lui a décidé
01:07:10de manger son chapeau, de rejoindre
01:07:12cette alliance, en tout cas de l'accepter
01:07:14malgré le contexte
01:07:16et le climat d'antisémitisme qui peut régner
01:07:18au sein de cette alliance. D'ailleurs la preuve
01:07:20c'est que lors des discussions
01:07:22qui ont eu lieu ces derniers jours
01:07:24à Paris, la question de l'antisémitisme
01:07:26a été posée avec une charte qui a été inscrite
01:07:28dans ce programme. La qualification
01:07:30à donner aux terroristes du Hamas
01:07:32a aussi été un sujet de débat
01:07:34c'est bien qu'il y a un sujet
01:07:36dans cette alliance de gauche, particulièrement
01:07:38d'ailleurs au sein de la France Insoumise.
01:07:40Mais Raphaël Glucksmann préfère relativiser
01:07:42parle même de sur-focalisation sur
01:07:44dit-il, une dizaine de députés
01:07:46de la France Insoumise. Il parle aussi
01:07:48il met un parallèle avec des attaques qu'il aurait
01:07:50subies, je cite, de l'extrême droite
01:07:52juive. On le comprend en fait pour lui, tout
01:07:54n'est pas acceptable afin de faire barrage au
01:07:56Rassemblement National. C'est la priorité
01:07:58pour Raphaël Glucksmann. D'ailleurs il dit
01:08:00mon seul objectif, c'est qu'il n'y ait pas
01:08:02300 députés RN au mois de
01:08:04juillet prochain et donc dès lors
01:08:06tout est possible et tous les compromis
01:08:08voire toutes les compromissions.
01:08:10Merci Thomas Bonnet. Régis Lesaumier
01:08:12vous y voyez une compromission
01:08:14condamnable de la part de Raphaël Glucksmann ?
01:08:16Alors condamnable je ne sais pas, en tout cas
01:08:18pour moi c'est vraiment le cocul. Moralement j'entends bien.
01:08:20C'est vraiment le cocul de l'histoire, c'est-à-dire
01:08:22qu'il arrive après les élections
01:08:24européennes avec 14% et finalement
01:08:26c'est pas lui qui décide.
01:08:28C'est ceux qui sont déjà en place.
01:08:30Alors certes ils sont déjà
01:08:32à l'Assemblée Nationale, Jean-Luc Mélenchon
01:08:34tire les ficelles, mais il est capable
01:08:36de tout accepter
01:08:38pour en fait finalement il se dissout
01:08:40dans un ensemble alors qu'il avait
01:08:42cette manne électorale, alors qu'il avait
01:08:44ce leadership quelque part qui lui
01:08:46permettait théoriquement de pouvoir
01:08:48s'imposer. Il décide d'aller avec
01:08:50les socialistes, c'est lui qui est là
01:08:52il n'agit pas en chef
01:08:54de cette mouvance.
01:08:56Alors ce qui est assez incroyable
01:08:58justement c'est qu'il arrive à accepter
01:09:00non seulement, vous l'avez
01:09:02précisé, que
01:09:04un certain nombre de reniements
01:09:06pour l'objectif final
01:09:08c'est-à-dire faire en sorte que le RN n'arrive pas au pouvoir
01:09:10bon ça on comprend, il l'explique
01:09:12mais quand même sur
01:09:14alors
01:09:16le comportement de la France insoumise
01:09:18par rapport à l'antisémitisme pour revenir au sujet
01:09:20initial, vous avez quand même
01:09:22en fait c'est à chaque fois
01:09:24des petits
01:09:26reniements, vous avez
01:09:28Jean-Luc Mélenchon qui fait un tweet en expliquant que
01:09:30ce qui s'est passé, la tragédie
01:09:32de Courbevoie est attribuable
01:09:34à la masculinité
01:09:36qu'en fait il y a toujours
01:09:38un élément où, et
01:09:40Aymeric Caron qui vient invoquer un autre
01:09:42comment on fait, divers
01:09:44artistes qui s'est passé il y a deux mois
01:09:46dont il n'avait absolument pas parlé à l'époque
01:09:48pour finalement relativiser
01:09:50l'affaire, donc à chaque fois
01:09:52c'est comme ça, et Raphaël Glucksmann au milieu
01:09:54de tout ça, et bien accepte finalement
01:09:56renie, et quelque part se
01:09:58dissout dans cet ensemble
01:10:00où c'est Jean-Luc Mélenchon qui est
01:10:02derrière et qui triomphe.
01:10:04J'ai écouté Thomas
01:10:06qui disait, bon, ce que veut Glucksmann
01:10:08c'est éviter d'avoir 300 députés RN à l'Assemblée
01:10:10Nationale, ils préfèrent donc
01:10:12en avoir 250 de LFI
01:10:14peut-être, ça, ça ne lui pose
01:10:16pas de sujet, non, Glucksmann
01:10:18c'est un bobo de la vie politique
01:10:20c'est un bobo de la vie politique
01:10:22il n'est pas taillé pour cette route de la radicalisation
01:10:24politique du tout, il s'est fait absorber
01:10:26en une journée et demie par la
01:10:28France Insoumise, il avait posé 5 conditions
01:10:30vous vous souvenez, après l'élection européenne
01:10:325 conditions, sinon, non, pas d'alliance
01:10:34avec les LFI, hop, une journée
01:10:36et demie après, 5 conditions
01:10:38ou pas, il est venu, il est passé
01:10:40sous le tapis sans absolument
01:10:42rien dire, mais moi ce qui me fascine
01:10:44parce qu'on assiste à la mise en place de la stratégie
01:10:46de Jean-Luc Mélenchon politique, qui est
01:10:48très affûtée cette stratégie
01:10:50je vous rappelle, radicalisation,
01:10:52communautarisation du vote, ça y est, ça s'est fait
01:10:54il a mis en place le premier étage
01:10:56de la fusée, deuxième étage de la fusée
01:10:58Union de la Gauche
01:11:00nouveau front populaire
01:11:02le PS, les Verts
01:11:04tout le monde est passé sous les fourches
01:11:06codines de la France Insoumise
01:11:08et du leader de la France Insoumise, troisième et
01:11:10dernier étage, la normalisation
01:11:12du discours de la France Insoumise
01:11:14qui est en marche, si j'ose dire,
01:11:16Monsieur le Président de la République, qui est en marche
01:11:18Jean-Luc Mélenchon a donné hier une interview
01:11:20au Figaro, il est en train d'élargir sa base
01:11:223 étages de la fusée
01:11:24avec la mission Orbit pour 2027
01:11:26qu'on soit pour ou contre
01:11:28je pense que cette stratégie politique
01:11:30de Jean-Luc Mélenchon est en train de fonctionner
01:11:32et Mathilde Panot qui explique
01:11:34les, comment,
01:11:36la consigne de vote sera de voter
01:11:38contre le RN
01:11:40pour renaissance au deuxième tour, donc là on est vraiment
01:11:42dans un processus effectivement
01:11:44Il a dissous l'Assemblée Nationale, il a
01:11:46semé le chaos politique dans le pays
01:11:48Emmanuel Macron s'est
01:11:50exprimé hier soir à la fête de la musique
01:11:52dans un contexte politique évidemment tendu
01:11:54il n'a pas résisté à adresser un message politique
01:11:56aux Français. Dans la cour d'honneur de l'Elysée
01:11:58le Président est revenu sur sa décision
01:12:00de dissoudre l'Assemblée
01:12:02et a tenu à rassurer quant aux législatives
01:12:04anticipées, selon lui, les Français
01:12:06n'ont pas à avoir peur des élections à venir
01:12:08on l'écoute
01:12:10On avait déjà le désordre et les extrêmes
01:12:12étaient là
01:12:14et donc j'ai pris une décision
01:12:16qui est une décision de confiance
01:12:18dans le peuple, c'est-à-dire
01:12:20vous, nous
01:12:22et donc faut pas avoir
01:12:24peur pour le 30 juin prochain
01:12:26faut aller voter, faut convaincre
01:12:28et faut voter en responsabilité
01:12:30il y a plein de gens qui voudraient
01:12:32gouverner malgré le peuple, non
01:12:34moi j'ai confiance
01:12:36dans le peuple français
01:12:38son intelligence, sa force
01:12:40il y a plein de différences et de différences
01:12:42respectables, il y a plein de femmes
01:12:44et d'hommes qui auront
01:12:46à gouverner ensemble
01:12:48quelles que soient leurs différences
01:12:50mais il y a des extrêmes
01:12:52qu'on ne peut pas laisser passer
01:12:56Je vois que ces propos vous font déjà
01:12:58réagir en plateau, notamment Eric Revelle
01:13:00mais Thomas Bonnet tout d'abord, on vient de le voir, Emmanuel Macron
01:13:02assume sa décision d'avoir
01:13:04dissous l'Assemblée Nationale
01:13:06pourtant dans son propre camp les critiques commencent à fuser
01:13:08ça laisse présager
01:13:10des moments compliqués pour la majorité
01:13:12Un mot d'abord sur ces images, sur cette scène
01:13:14c'est fou de voir à quel point son visage
01:13:16dit le contraire de ce que dit
01:13:18Emmanuel Macron, n'ayez pas peur alors qu'il a son visage
01:13:20plein de gravité, d'ailleurs il est sur une scène
01:13:22où on voit les musiciens qui sont contraints de
01:13:24l'écouter, on aura connu une meilleure ambiance pour une fête
01:13:26de la musique, alors Emmanuel Macron parlait
01:13:28aussi peut-être à son propre camp
01:13:30parce que ça ne vous aura pas échappé, depuis une semaine
01:13:32il y a quelques phrases qui sont
01:13:34sorties, d'abord celle d'Edouard Philippe
01:13:36qui dit qu'Emmanuel Macron a tout simplement tué
01:13:38la majorité présidentielle, on peut aussi
01:13:40citer Bruno Le Maire, le ministre de l'économie
01:13:42qui parle de cloporte
01:13:44pour qualifier les conseillers de l'Elysée
01:13:46qui auraient conseillé justement Emmanuel Macron
01:13:48de procéder à une dissolution
01:13:50on peut aussi parler de l'éventuel départ de Gérald Darmanin
01:13:52ou encore des députés
01:13:54de la majorité sortant qui font campagne
01:13:56loin, très très loin de l'image
01:13:58du président de la République
01:14:00d'ailleurs le chef de l'État devait parler initialement
01:14:02trois fois par semaine lors de cette
01:14:04campagne pour les élections législatives
01:14:06finalement il semble s'être ravisé
01:14:08mais il ne peut pas s'empêcher de distiller
01:14:10quelques messages, y compris lors de la fête
01:14:12de la musique, c'est parce qu'il y a aussi
01:14:14un fort rejet dans la population et celui qui le
01:14:16constate ce rejet c'est Gabriel Attal
01:14:18le Premier ministre qui est sur le terrain tous les jours
01:14:20en ce moment et c'est lui qui fait face
01:14:22aux phrases de certains français
01:14:24lorsque par exemple la passant dit
01:14:26d'Emmanuel Macron qu'il devrait se taire
01:14:28je le dis de manière plus polie que ce qui était dans la réalité
01:14:30ou encore lorsqu'une femme
01:14:32dit à Gabriel Attal vous devriez finalement remplacer
01:14:34le président de la République
01:14:36alors peu importe finalement le résultat
01:14:38le 8 juillet prochain
01:14:40le matin à l'Elysée ça sera plutôt la gueule de bois
01:14:42parce que même si le résultat
01:14:44est plus favorable que ce que indiquent les
01:14:46sondages, force est de constater que la
01:14:48majorité présidentielle ou en tout cas ce qu'il en restera
01:14:50sera fortement divisée
01:14:52Allez on marque une courte pause, dans un instant on va parler du militantisme
01:14:54quelque peu déplacé de certains
01:14:56cadres de l'éducation nationale
01:14:58il lance une pétition où il menace
01:15:00de désobéir aux directives en cas de victoire
01:15:02du rassemblement national
01:15:04on en parle juste après la pause
01:15:10De retour sur le plateau de votre
01:15:12matinal weekend, dernière ligne droite
01:15:14avec Félicité Kindoki, avec
01:15:16Régis Le Sommier, Éric Revelle,
01:15:18Alexandra Blanc qui est là pour nous et Thomas Bonnet
01:15:20également, voici les titres de votre journal
01:15:22A la une, ce militantisme
01:15:24affiché, décomplexé, peut-être
01:15:26même déplacé de la part de certains
01:15:28membres, de certains cadres de l'éducation
01:15:30nationale. Dans une pétition, il menace de
01:15:32désobéir aux directives en cas de victoire du
01:15:34rassemblement national, eux qui sont censés
01:15:36appliquer la politique d'un gouvernement
01:15:38quel qu'il soit et qui plus est
01:15:40démocratiquement élu. On en parle dès le début
01:15:42de ce journal. Allons-nous vers
01:15:44une hausse de la participation pour ces
01:15:46élections législatives. En dix jours
01:15:48c'est plus d'un million de procurations qui ont été
01:15:50enregistrées. C'est six fois plus qu'en 2022
01:15:52Comment l'expliquer ? On en parle
01:15:54dans quelques minutes.
01:15:56Samedi 22 juin, c'est la journée nationale
01:15:58de réflexion sur le don d'organes. Voilà
01:16:00pourquoi je porte notamment aujourd'hui un ruban
01:16:02vert. C'est le moment d'en parler
01:16:04avec ses proches, de leur dire si l'on accepte
01:16:06de donner et après
01:16:08notre mort, parfois même avant, de sauver
01:16:10des vies grâce à nos organes. On en parle à la
01:16:12fin de cette édition avec Marine Jantet
01:16:14directrice générale de l'agence de biomédecine.
01:16:16Nous n'obéirons pas
01:16:20des cadres de l'éducation nationale
01:16:22lancent une pétition contre le Rassemblement
01:16:24national. Ils menacent de désobéir aux directives
01:16:26en cas de victoire du parti
01:16:28de Jordan Bardella le 8 juillet
01:16:30prochain. Et c'est une prise de décision
01:16:32tout à fait inédite parmi des
01:16:34agents d'Etat censés exécuter
01:16:36les politiques du gouvernement. Alors le texte
01:16:38a recueilli déjà mille signatures.
01:16:40Les détails avec Marie-Victoire Dieudonné.
01:16:42Nous
01:16:44n'obéirons pas.
01:16:46Nous, ce sont plus d'un millier de
01:16:48cadres de l'éducation nationale
01:16:50signataires d'une pétition en cas de
01:16:52victoire du Rassemblement national. Parce
01:16:54que nous servons l'Etat, nous déclarons dès
01:16:56aujourd'hui qu'aucun d'entre nous n'appliquera
01:16:58de mesures qui contreviendraient aux valeurs de la
01:17:00République. Une ligne rouge,
01:17:02le franchissement de l'arc républicain.
01:17:04Nos valeurs c'est prendre
01:17:06des enfants quels qu'ils soient et en faire
01:17:08des citoyens les plus éclairés
01:17:10et les plus intéressants possibles pour
01:17:12l'avenir et pour leur avenir surtout et pour l'avenir
01:17:14de la France. Alors c'est certainement pas
01:17:16stigmatiser ou
01:17:18favoriser telle ou telle
01:17:20catégorie de jeunes ou de citoyens.
01:17:22Donc tout ce qui ira dans ce sens
01:17:24là je pense sera refusé
01:17:26ou en tout cas ne sera pas mis en oeuvre.
01:17:28Cette prise de position d'initiative individuelle
01:17:30est inédite pour des fonctionnaires
01:17:32censés exécuter les politiques
01:17:34du gouvernement. C'est pas du tout dans nos habitudes.
01:17:36Nous sommes des fonctionnaires.
01:17:38On a toujours
01:17:40fait de notre mieux pour que
01:17:42nous mettions en oeuvre les
01:17:44décisions du législateur et en
01:17:46l'occurrence sur la situation précise qui nous anime
01:17:48là sans doute qu'il y aura une réflexion qui sera conduite
01:17:50dans les semaines qui viennent
01:17:52en fonction du résultat évidemment
01:17:54des futurs législatifs. En matière
01:17:56d'éducation, le Rassemblement National
01:17:58promet le rétablissement des séries,
01:18:00des centres spécialisés pour les élèves
01:18:02perturbateurs, la fin du collège unique
01:18:04et la suppression des réseaux d'éducation
01:18:06prioritaires.
01:18:08Je parlais en titre
01:18:10de militantisme
01:18:12affiché, décomplexé et
01:18:14surtout déplacé. Ca me semble être
01:18:16de l'esbroufe politique cette
01:18:18pétition. Si une mesure ne leur
01:18:20plaît pas, ils peuvent manifester,
01:18:22ils peuvent la contester effectivement. Mais là on nous dit
01:18:24qu'on désobéit si des directives
01:18:26sont contraires aux valeurs de la République. Déjà ça reste
01:18:28à prouver qu'il y ait des directives qui soient contraires
01:18:30aux valeurs de la République.
01:18:32Et puis là on agite
01:18:34des peurs finalement à des fins électorales.
01:18:36Là on est carrément dans
01:18:38une désobéissance civile
01:18:40telle qu'elle était promenée par Gandhi.
01:18:42C'est-à-dire on teste, on
01:18:44arrête d'exécuter
01:18:46des ordres alors qu'on est censé
01:18:48faire partie d'un ensemble qui s'appelle
01:18:50l'éducation nationale. Je trouve que c'est
01:18:52assez
01:18:54facile de le faire à ce stade.
01:18:56C'est assez facile alors que rien
01:18:58n'a été décidé, que les électeurs n'ont pas décidé
01:19:00de conduire
01:19:02Jordan Bardella comme
01:19:04Premier ministre, en tout cas qui n'a pas été choisi
01:19:06ni l'ERN sanctionné par
01:19:08une décision électorale
01:19:10du peuple.
01:19:12Et là des gens
01:19:14qui sont installés
01:19:16nous disent voilà déjà ce qu'on va faire
01:19:18c'est-à-dire qu'on ne va pas obéir.
01:19:20C'est absurde. Et puis en plus
01:19:22ils représentent qui en fait ces gens-là ?
01:19:24Ils représentent quelques syndicats
01:19:26je crois que c'est un millier
01:19:28et ils décrètent ça.
01:19:30Au nom de quoi ? Au nom de qui ? Pour qui ? Pourquoi ?
01:19:32Légalement c'est compliqué.
01:19:34Légalement en plus c'est très très compliqué.
01:19:36Je ne vois pas comment on peut justifier ça.
01:19:38On va s'opposer
01:19:40à telle mesure, au nom de quoi ?
01:19:42Tout ça est extrêmement
01:19:44je pense que c'est vraiment de la publicité
01:19:46gratuite qu'ils se font et une
01:19:48manière aussi de participer
01:19:50à cette petite musique. Vous savez
01:19:52on est dans la quinzaine antifasciste.
01:19:54Donc il faut que
01:19:56chacun mette sa pierre à l'édifice pour dire
01:19:58no pas sarane. Ça vous choque Eric Revelle ?
01:20:00Le militantisme affiché ?
01:20:02Oui ça me choque parce que les syndicats
01:20:04d'abord les syndicats de l'éducation nationale
01:20:06quand vous verrez une réforme qui leur convient
01:20:08et qui déclenche pas chez eux
01:20:10des grèves vous me préviendrez.
01:20:12Donc déjà de toute façon quand un ministre
01:20:14arrive et qu'il met en place une réforme ils disent non.
01:20:16Mais ce qui me choque le plus c'est que les syndicats
01:20:18d'éducation nationale
01:20:20qui ont souvent que la justice sociale
01:20:22au bord des lèvres ou que
01:20:24la démocratie au bord des lèvres en fait
01:20:26ce qu'ils proposent
01:20:28c'est de dissoudre le peuple.
01:20:30C'est-à-dire que si vous avez le peuple qui portait
01:20:32un parti qui ne leur convient pas
01:20:34au pouvoir alors ils ne respecteraient pas
01:20:36les règles. Puis pardonnez-moi
01:20:38il y a une constitution
01:20:40quand vous mettez en place
01:20:42une réforme, cette réforme
01:20:44qui passe par une loi peut être retoquée par le conseil constitutionnel.
01:20:46On n'a pas besoin
01:20:48de le tamis drapeau noir
01:20:50des syndicats de l'éducation nationale.
01:20:52Et puis il me semble qu'un fonctionnaire
01:20:54est tenu au droit de réserve.
01:20:56Donc c'est quand même absolument
01:20:58dingue.
01:21:00Il faut définir aussi ce qu'est une directive
01:21:02contraire aux valeurs de la république.
01:21:04Est-ce que c'est simplement une directive qui ne leur plaît pas
01:21:06ou est-ce que c'est véritablement une directive contraire aux valeurs de la république ?
01:21:08Comme d'habitude ils feront grève
01:21:10pour éviter que la réforme ne passe.
01:21:12Mais de là, oui, Nopassaran, attention
01:21:14l'école de la république
01:21:16va être transformée. Écoutez, le monsieur
01:21:18il dit je me bats
01:21:20pour l'avenir de la France. Déjà si je peux lui donner
01:21:22un petit conseil c'est qu'il se batte
01:21:24déjà pour l'avenir de l'éducation nationale.
01:21:26Vous voyez, ce serait déjà pas mal.
01:21:28Avant le résultat
01:21:30des élections législatives, il y a cette question,
01:21:32le taux de participation. On sait en tout cas qu'en dix jours
01:21:34c'est plus d'un million de procurations
01:21:36qui ont été enregistrées. C'est six fois plus
01:21:38qu'en 2022. Mais alors
01:21:40comment expliquer ce regain d'intérêt
01:21:42des électeurs ? Les éléments de réponse
01:21:44avec Aminata Demphal, Maxime Lavandier
01:21:46et Olivier Madinier.
01:21:48En dix jours,
01:21:50les demandes de procuration ont explosé.
01:21:52Plus d'un million ont été
01:21:54enregistrées. C'est six fois
01:21:56supérieur à la même période en 2022.
01:21:58Un vote qui tombe pourtant
01:22:00au début des vacances d'été,
01:22:02ce qui ne semble pas décourager les Français.
01:22:04On peut décider de notre destin,
01:22:06de notre avenir. Il faut que tout le monde vote.
01:22:08C'est un moyen de faire entendre nos voix, même si c'est pas
01:22:10forcément suffisant.
01:22:12Faire bouger justement, pour faire évoluer
01:22:14la société. Mais alors
01:22:16comment expliquer un tel engouement
01:22:18pour ces élections ? Le pouvoir
01:22:20a clivé tellement la vie politique
01:22:22après l'avoir émiettée que
01:22:24maintenant, on va avoir
01:22:26disons ce que l'on pourrait appeler
01:22:28une mobilisation castor.
01:22:30C'est-à-dire que tout le monde fait des barrages
01:22:32dans tous les coins. Il faut
01:22:34faire un barrage à Macron, il faut faire un barrage
01:22:36au Rassemblement National, il faut faire un barrage
01:22:38à la NUP
01:22:40et à ses alliés.
01:22:42Donc tout le monde fait barrage
01:22:44à tout le monde. En 2022,
01:22:46les élections législatives avaient atteint
01:22:48des niveaux records d'abstention.
01:22:50Au second tour, plus de 53%
01:22:52des électeurs avaient déserté
01:22:54les bureaux de vote. Cette année, pour échanger,
01:22:56la donne, la réponse,
01:22:58les 30 juin et 7 juillet prochains.
01:23:00Thomas Bonnet, vous vouliez réagir ?
01:23:02Oui, il faut noter que si
01:23:04on avait une participation relativement haute
01:23:06pour les élections législatives, ça aurait
01:23:08une incidence sur les résultats
01:23:10dans le sens où plus la participation est haute,
01:23:12plus vous avez de partis, ou de listes en tout cas,
01:23:14qui peuvent se qualifier au second tour. Parce qu'il faut que les gens comprennent
01:23:16que pour se qualifier au second tour, il faut avoir
01:23:18réuni au moins 12,5%
01:23:20des inscrits. Et donc en fait, plus vous avez
01:23:22de personnes qui votent, plus vous avez de chances d'atteindre
01:23:24ce pourcentage-là. Et donc
01:23:26potentiellement, vous auriez des triangulaires
01:23:28au second tour, ce qui pourrait,
01:23:30selon certains observateurs, favoriser
01:23:32notamment le Rassemblement National.
01:23:34Alors, qui pourrait être à la tête d'un futur gouvernement ?
01:23:36À gauche, Jean-Luc Mélenchon fait
01:23:38clairement office de repoussoir, selon un sondage
01:23:40Odoxa, backbone pour
01:23:42Le Figaro. 79% des Français
01:23:44estiment qu'il serait un handicap
01:23:46pour le nouveau Front Populaire.
01:23:48C'est ce que pensent les sympathisants de la plupart
01:23:50des bords politiques. Ainsi,
01:23:5292% des électeurs de Renaissance,
01:23:5489% du Rassemblement National
01:23:56et 87% de LR
01:23:58estiment qu'il est problématique pour son
01:24:00propre camp. Ce sentiment est également
01:24:02partagé par la majorité des sympathisants
01:24:04du Parti Socialiste et des écologistes.
01:24:06Thomas Bonnet, comment on explique ce rejet ?
01:24:08Est-ce que c'est de nature aussi à mettre
01:24:10en péril l'alliance de gauche ?
01:24:12Jean-Luc Mélenchon, c'est l'homme des outrances.
01:24:14Celui qui prend aussi
01:24:16pour cible ses camarades de gauche,
01:24:18Olivier Faure, Fabien Roussel ou encore Raphaël
01:24:20Glucksmann. Il y a un moment
01:24:22qui symbolise cette crainte.
01:24:24C'était quelques heures avant l'interview
01:24:26aux 20 heures de Jean-Luc Mélenchon.
01:24:28On était alors au lendemain de l'alliance
01:24:30nouée au sein du nouveau Front Populaire
01:24:32et beaucoup craignaient à gauche
01:24:34que Jean-Luc Mélenchon joue sa propre
01:24:36partition. Finalement, il a été
01:24:38sage et il n'y a eu aucune fausse note.
01:24:40Jean-Luc Mélenchon reste imprévisible
01:24:42et puis il y a un fonctionnement
01:24:44autoritaire chez lui. On l'a vu
01:24:46avec la purge de certains des cadres
01:24:48de la France Insoumise qui avaient eu le tort
01:24:50d'oser le contester. Il y a
01:24:52également eu le maintien d'Adrien Quatennens
01:24:54contre Van Zemmarey ou encore son duel
01:24:56parfois médiatique avec François Ruffin.
01:24:58Certains pensent évidemment qu'il y a aussi
01:25:00des ambitions personnelles de la part de Jean-Luc Mélenchon
01:25:02qui le feraient passer au-dessus
01:25:04de l'esprit collectif. Difficile dans ces
01:25:06conditions de se coaliser autour d'une
01:25:08personnalité aussi clivante et puis
01:25:10il y a évidemment la radicalité de son discours
01:25:12que ce soit sur la question du Proche-Orient
01:25:14ou même sur la question des violences
01:25:16urbaines lors des émeutes l'été dernier
01:25:18où Jean-Luc Mélenchon n'avait pas voulu appeler
01:25:20au calme. Malgré tout, ça reste une figure incontournable
01:25:22de la gauche pour ses qualités oratoires
01:25:24aussi parce que en
01:25:262022, c'est lui qui avait frôlé
01:25:28le second tour n'étant
01:25:30qu'à 400 000 voix près
01:25:32d'atteindre ce fameux second tour
01:25:34et on sait que stratégiquement parlant
01:25:36Jean-Luc Mélenchon reste un fin politique.
01:25:38Merci Thomas. Tout de suite
01:25:40à 8h42. Le rappel de l'actualité
01:25:42avec vous. Félicités.
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01:27:30Ils sont à plus de 80% favorables aux dons après leur mort.
01:27:36Du coup, le message que je veux verser aujourd'hui,
01:27:44c'est que malheureusement, une partie de ces personnes qui sont favorables
01:27:47ne peuvent pas s'exprimer, ne peuvent pas réaliser ce don après leur mort
01:27:52parce que leurs proches ne savent pas leur positionnement
01:27:55au moment fatidique d'un drame qui arrive en général
01:27:59très brutalement et très violemment.
01:28:02Et du coup, on a des personnes qui s'abstiennent, qui disent
01:28:05« je ne sais pas quelle était la position du défunt »
01:28:07alors qu'ils étaient en très grande majorité favorable.
01:28:10Et du coup, ce don ne peut pas avoir lieu et ne peut pas sauver beaucoup de vies.
01:28:14Combien y a-t-il de personnes aujourd'hui en attente de dons d'organes ?
01:28:19Combien y a-t-il aussi de grèves chaque année ?
01:28:21Alors, on a plus de 20 000 personnes qui sont en attente de dons d'organes,
01:28:27donc c'est quand même très important.
01:28:28Et malheureusement, on ne peut réaliser actuellement qu'environ 6 000 greffes.
01:28:32Donc vous voyez qu'il y a un décalage énorme entre les personnes qui sont en attente
01:28:36et qui sont donc désespérément en attente,
01:28:38parce que je porte aussi la parole des personnes en attente de greffes,
01:28:42et qui ne peuvent pas être soit sauvées,
01:28:44soit avoir une qualité de vie très clairement améliorée
01:28:47parce que tous les greffés disent que quand ils sont greffés,
01:28:49c'est une vraie renaissance, une nouvelle vie qui commence
01:28:52parce qu'il n'y en a que 6 000 qui peuvent être réalisées,
01:28:55faute de greffons disponibles.
01:28:57Est-ce qu'il y a des idées reçues sur le don d'organes ?
01:29:00C'est peut-être le moment de mettre à bas justement ces idées reçues.
01:29:05Alors oui, en fait...
01:29:09Ah, nous avons un problème.
01:29:12...mais les proches au moment...
01:29:14Voilà, il y a parfois un problème au moment où les gens ont peur
01:29:19parce qu'ils pensent qu'on prélève des gens qui sont morts, par exemple.
01:29:22Je redis devant tout le monde aujourd'hui,
01:29:24on ne prélève que des personnes pour qui le certificat de décès
01:29:26a été clairement établi.
01:29:28Même si les corps paraissent chauds et le cœur bat
01:29:30parce que des machines le font marcher,
01:29:32les gens qui sont prélevés sont morts.
01:29:34Il n'y a pas de limite d'âge non plus.
01:29:35Les gens parfois s'autocensurent en disant
01:29:37« Moi, je suis favorable, mais de toute façon,
01:29:39je ne serai pas prélevé parce que je suis trop vieux,
01:29:41parce que j'ai fumé, parce que j'ai un cancer. »
01:29:42C'est faux. Voilà, tout le monde peut être prélevé.
01:29:45Et tout est aussi favorable,
01:29:47il n'y a pas de problème avec les rites funéraires.
01:29:49Je redis aussi, on fait très attention à restituer le corps aux familles
01:29:54dans de très bonnes conditions pour que tout soit compatible.
01:29:56Avec tous les rites funéraires possibles.
01:29:58Le don d'organes, ça concerne aussi les vivants.
01:30:01On peut donner certains organes de son vivant ?
01:30:04Alors oui, vous savez, on peut donner un rein surtout.
01:30:07C'est le rein qui est...
01:30:08Et là aussi, ça dépend si vous avez des proches
01:30:10qui sont concernés par le don d'organes,
01:30:13qui attendent en fait un organe.
01:30:16Vous pouvez donner si vous êtes de la famille ou un ami proche.
01:30:18Maintenant, la loi permet, si vous êtes proche
01:30:20depuis au moins deux ans avec quelqu'un,
01:30:22vous pouvez donner votre rein.
01:30:24Et ça, c'est aussi un acte de générosité merveilleux.
01:30:26Parce que c'est des grèves qui marchent encore mieux.
01:30:28Donc ça aussi, c'est important d'en parler, d'y réfléchir,
01:30:31parce que ça peut vous arriver.
01:30:32Vous savez qu'on a plus de chances dans sa vie
01:30:34d'être un jour receveur, d'avoir besoin d'un organe,
01:30:36que d'être donneur.
01:30:38Donc ça aussi, c'est très important.
01:30:39Ça nous concerne tous en fait.
01:30:41On est tous donneurs, tous receveurs.
01:30:43Le mot de la fin, peut-être, comment on transmet officiellement ?
01:30:47Est-ce qu'il y a une façon de transmettre officiellement
01:30:48cette volonté d'être donneur ?
01:30:49Ou autrement que simplement de le dire à ses proches ?
01:30:53Alors, il y a deux manières en fait.
01:30:54Vous êtes par définition donneur.
01:30:56Sauf si vous vous êtes opposé.
01:30:57Donc c'est plutôt l'opposition que vous pouvez écrire.
01:31:00Soit vous l'écrivez dans un registre qui est géré par l'agence,
01:31:02soit vous le dites à vos proches.
01:31:04Mais encore une fois,
01:31:05c'est pour ça qu'on ne prélève jamais les gens de force.
01:31:08Donc on demande toujours aux proches si la personne s'est opposée,
01:31:11si elle était contre ça.
01:31:12Encore une fois, on ne demande pas l'avis des proches,
01:31:14c'est l'avis du défunt.
01:31:15Il faut respecter la volonté du défunt.
01:31:16Donc si vous voulez que votre volonté soit respectée,
01:31:19parlez-en aujourd'hui à votre proche.
01:31:20Ça prend 30 secondes.
01:31:22Et encore une fois, parler de ça, ce n'est pas parler de la mort,
01:31:25c'est parler de la vie.
01:31:26Parce que vous pouvez sauver entre 5 et 7 vies
01:31:28en redonnant vos organes après la mort.
01:31:29Allez, samedi 22 juin, journée de réflexion sur le don d'organes.
01:31:32Parlez-en autour de vous, en famille.
01:31:35C'est important et ça peut sauver jusqu'à 7 vies.
01:31:38Merci infiniment, Marine Jantet.
01:31:40Vous êtes, je le rappelle, directrice générale de l'agence de biomédecine.
01:31:44Les sports, tout de suite.
01:31:45Merci.
01:31:46Votre programme avec Nutribullet.
01:31:48Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
01:31:51Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
01:31:54Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:31:56Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:31:58Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:32:01Groupe Verlaine.
01:32:03Et hier soir, les Bleus jouaient leur deuxième match de poule à l'Euro face aux Pays-Bas.
01:32:08Oui, mais sans Kylian Mbappé, les Bleus n'ont pas pu faire mieux
01:32:11qu'un match nul et vierge face aux Néerlandais de Memphis Depay à Leipzig.
01:32:16Antoine Griezmann a pensé ouvrir le score à deux reprises en première période.
01:32:20Mais c'est le gardien adverse qui s'est montré plus décisif.
01:32:23Les Hollandais ont même pensé l'emporter en fin de rencontre.
01:32:26Mais le but de Xavi Simons a été annulé en raison d'un hors-jeu.
01:32:30Anthony Taylor a refroidi les espoirs des Oranges.
01:32:33Deuxième de leur poule, les Bleus disputeront leur qualification
01:32:36aux huitièmes de finale mardi contre la Pologne à Dortmund.
01:32:41C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
01:32:43Installateur de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
01:32:46exploitant leur commerce.
01:32:48Groupeverlaine.pro
01:32:49C'était votre programme avec Nutribullet.
01:32:51Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
01:32:54Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
01:32:58Alexandra, vous avez suivi le match ?
01:33:00Oui, un match un peu poussif.
01:33:01On était un peu déçus de ne pas avoir de but.
01:33:03Et puis, comme on le disait avec Thomas, un seul être vous manque
01:33:06et tout est dépeuplé.
01:33:08Moi, je peux dire heureusement qu'il y avait le top 14 sur Canal+.
01:33:11C'était bien plus spectaculaire entre nous.
01:33:12Mais merci, un petit peu.
01:33:13Un petit peu de pub, c'est fait.
01:33:15Oui, mais la rochelle a été bien durée ici.
01:33:16Avec deux cartons rouges.
01:33:17On arrive, messieurs, à la fin de cette émission.
01:33:19On va poursuivre la conversation hors plateau peut-être.
01:33:21Puisqu'on va laisser le plateau à l'heure des pro-week-end.
01:33:23Eliott Deval, dans un instant, juste après la pause.