• il y a 7 mois
Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE

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00:00:005h56, bon réveil à tous sur CNews, je suis ravi de vous accueillir jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse, des débats avec mes invités.
00:00:08Je vous les présente dans quelques minutes mais tout d'abord l'excellente Marine Sabourin qui m'accompagne.
00:00:12Bonjour Marine.
00:00:13Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:14Et tout de suite l'éphéméride de votre dimanche 20 semestres avec Alessandra Martinez.
00:00:23Passionnée d'art et de collection, retrouvez votre programme avec eBay, l'e-commerce original.
00:00:31Chers amis, bonjour.
00:00:34En ce premier dimanche qui suit la Pentecôte, l'Église célèbre aujourd'hui la fête de la Sainte Trinité.
00:00:40C'est une des réalités les plus mystérieuses de la foi catholique.
00:00:43Les chrétiens affirment en effet croire en un seul Dieu.
00:00:46C'est un monothéisme en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
00:00:51Nous ne confessons pas trois dieux mais un seul Dieu en trois personnes, peut-on lire dans le catéchisme de l'Église catholique.
00:00:59On pourrait dire d'ailleurs que toutes les messes et toutes les prières sont une adoration de la Sainte Trinité.
00:01:05Pour expliquer ce mystère, le grand Saint Patrick, qui fut l'évangélisateur de l'Irlande,
00:01:11utilisait l'image du trèfle, une plante unique qui s'épanouit en trois feuilles.
00:01:16La Trinité est omniprésente dans la vie des chrétiens qui sont baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
00:01:23A chaque fois que l'on fait le signe de croix, on réaffirme aussi notre foi en ce mystère du Dieu unique en trois personnes.
00:01:31Je vous propose de terminer en méditant cet extrait d'une prière composée par Élisabeth de la Trinité.
00:01:37Ô mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en vous.
00:01:44C'est tout pour aujourd'hui, à demain chers amis. Ciao !
00:01:49C'était votre programme avec Ebay.
00:01:53Et pour encore plus d'art et de collection, rendez-vous sur Ebay, l'e-commerce original.
00:01:58Alors chacun autour de la table, je vous le dis, a vérifié sa cravate, savoir si elle était bien droite, bien nouée.
00:02:03Je crois que c'est bon pour Michel Taubes, on confirme.
00:02:06Harold Imane, pareil, impeccable. Et bien sûr Amaury Brelet, impeccable également.
00:02:11Mais c'était impeccable dès le départ, pas eu besoin d'ajustement pendant la pub.
00:02:16Moi je l'ai mise aussi très rapidement, mais je commence à avoir le coup de main avec l'habitude.
00:02:21Amaury Brelet, journaliste et rédacteur en chef à Valeurs Actuelles, m'accompagne ce matin pour décrypter l'actualité.
00:02:26Vous Michel Taubes, fondateur du site Opinion Internationale.
00:02:29Harold Imane pour toute l'actualité internationale.
00:02:32Et la météo de Loïc Rousseval de votre dimanche.
00:02:37La météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous.
00:02:39Spécialisé dans les énergies renouvelables.
00:02:41Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr
00:02:44Problèmes de pare-brise ? Pas de stress. Partez tranquille avec la météo et Point S-Glace.
00:02:49Réparation et remplacement de pare-brise.
00:02:53Voici le temps pour ce dimanche 26 mai.
00:02:55La perturbation arrivée ce samedi par la pointe bretonne sera présente sur la façade ouest du territoire.
00:03:01Alors que dans l'est, à l'avant, vous aurez un soleil simplement envoilé, un temps lumineux.
00:03:05Ensuite, la perturbation va gagner du terrain dimanche après-midi.
00:03:09Elle est annoncée des Pyrénées jusqu'au département du nord-est.
00:03:13A l'arrière, vous aurez des éclaircies par moments, mais des averses localisées.
00:03:16Et sur les départements du sud-est, une impression lumineuse, des nuages en altitude.
00:03:21Remontée des températures.
00:03:23Le matin, de la grande douceur, cette fois-ci, par exemple, pour Paris, 16 degrés.
00:03:27Même température à La Rochelle ou encore à Bayonne, 9 vers Rodez.
00:03:32Au meilleur de la journée, on devrait conserver des températures de saison.
00:03:36Maxi comprise entre 16 et 26 degrés.
00:03:4016, par exemple, pour le Finistère, pour Brest, Quimper, mais aussi Skriniak.
00:03:4426, 10 degrés de plus annoncés dans Grenoble.
00:03:47Bon week-end à tous.
00:03:50Problème de pare-brise ? Pas de stress !
00:03:53Repartez tranquille après la météo avec Pointes-Glaces.
00:03:56Réparation et remplacement de pare-brise.
00:03:59C'était La Météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous.
00:04:02Spécialisé dans les énergies renouvelables.
00:04:04Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr
00:04:07Installez-vous bien confortablement.
00:04:09Voici les titres de votre journal de 6h.
00:04:11A la une, la carcasse d'un bus incendié.
00:04:14Résultat de la bêtise humaine, de la sauvagerie des hooligans.
00:04:17Cela s'est passé hier soir aux alentours de 18h.
00:04:20Un péage autoroutier en marge, vous le savez, de la finale de la Coupe de France.
00:04:24300 personnes impliquées dans des rixes aussi violentes que rapides.
00:04:27Et pour l'heure, aucune interpellation.
00:04:31Je suis prêt à débattre maintenant avec Marine Le Pen.
00:04:34Ce sont les mots d'Emmanuel Macron aux Parisiens.
00:04:3615 jours du scrutin européen.
00:04:38L'exécutif semble déterminé à vouloir installer ce duel unique avec le RN.
00:04:42C'est nous ou le chaos ?
00:04:44Une stratégie bien rodée lorsqu'il y a panique à bord,
00:04:47mais qui malheureusement préempte les Français d'un vrai débat sur l'Europe
00:04:50avec ceux qui sont vraiment candidats à cette élection.
00:04:53Il y a de quoi s'interroger ce matin.
00:04:55Ce débat a-t-il la moindre légitimité ?
00:04:57Je poserai la question à mes invités.
00:04:59Israël a l'intention de relancer cette semaine des négociations
00:05:02pour la libération des otages du Hamas.
00:05:05Les dernières discussions début mai avaient échoué.
00:05:07Et on fera le point complet avec Carole Diman sur ce plateau.
00:05:13On commence tout d'abord avec ces violences qui ont éclaté hier soir
00:05:16en marge du match de Coupe de France qui opposait Lyon à Paris.
00:05:18La finale, 30 supporters et 8 policiers ont été blessés
00:05:21au péage de Freyne-les-Montaubans,
00:05:23à quelques dizaines de kilomètres du stade Pierre-Mauroise,
00:05:26où se déroulait la rencontre.
00:05:27Un bus a été incendié, deux autres endommagés.
00:05:30Emmanuel Macron a condamné ces affrontements
00:05:32avec la plus grande fermeté.
00:05:34Retour sur les faits avec Clotilde Payesset et Agurier,
00:05:37Florian Doré, Raphaël Lazareg.
00:05:47C'est aux environs de 18h hier,
00:05:49trois heures avant la finale de la Coupe de France à Lille,
00:05:51qu'une violente rixe a éclaté
00:05:53entre les supporters du PSG et de l'OL.
00:05:55Des violences qui font suite à une rencontre imprévue
00:05:58entre des supporters lyonnais et parisiens
00:06:00au niveau de la barrière de péage.
00:06:02Selon le préfet Bertrand Gaume,
00:06:04tout a commencé lorsque des supporters
00:06:06ont déclenché les sécurités du bus
00:06:08pour sortir et attaquer l'équipe adverse,
00:06:10qui a de son côté envoyé des fumigènes
00:06:12contre l'un des autocars.
00:06:14Il y a eu les rixes, très violentes.
00:06:17Au moins 8 policiers ont été légèrement blessés.
00:06:21Plusieurs tirs de grenades lacrymogènes ont eu lieu.
00:06:24Mais l'or a pu être rétabli très rapidement.
00:06:27Un bus a été incendié et 4 ont été endommagés.
00:06:30La barrière de péage aussi a été partiellement incendiée
00:06:33et 20 personnes ont été légèrement blessées
00:06:35lors des affrontements.
00:06:37Des violences qu'Emmanuel Macron a condamnées.
00:06:39Il faut avant tout être dans la joie et le sport.
00:06:43Je condamne avec la plus grande fermeté
00:06:45l'ensemble des violences qu'il y a pu y avoir.
00:06:47Selon une source policière,
00:06:49les heurts ont opposé environ une centaine
00:06:51de supporters lyonnais à près de 200 supporters parisiens.
00:06:54Aucune personne n'a été interpellée.
00:06:57Nous sommes en direct ce matin avec Axel Ronde.
00:07:00Bonjour Axel Ronde.
00:07:02Vous êtes porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:07:04Merci d'être avec nous ce matin.
00:07:06On est un peu étonné d'ailleurs
00:07:08avec au moins une centaine de personnes
00:07:12impliquées à ce péage.
00:07:14Très violente, un bus brûlé et malgré tout
00:07:16aucune interpellation.
00:07:18Comment on l'explique ça ?
00:07:20On l'explique parce que ça a été très soudain.
00:07:23Vous avez eu un groupe qui était extrêmement motivé,
00:07:29déterminé à en découdre.
00:07:31L'enquête nous dira qui a réellement commencé
00:07:35et comment se sont déroulés les faits.
00:07:38Mais en tout cas, je veux quand même rappeler
00:07:41qu'il y a eu une réponse policière extrêmement rapide.
00:07:45Il y a eu quand même huit fonctionnaires de police
00:07:49blessés dans ces heures.
00:07:53Et il a fallu utiliser des moyens lacrymogènes
00:07:58pour disperser et séparer ces deux camps
00:08:03de pseudo-supporters.
00:08:06Parce qu'au final, on voit bien que ces gens-là
00:08:09ne veulent qu'uniquement,
00:08:11en tout cas une partie voulait uniquement découdre
00:08:14et se battre.
00:08:16Ils ont cherché la moindre faille
00:08:18dans le dispositif de sécurité
00:08:20qui était quand même très conséquent
00:08:22puisque c'était un match classé à haut risque.
00:08:25Sur l'échelle du oligarisme,
00:08:27il était classé 5 sur 5.
00:08:29Donc les moyens matériels et humains
00:08:32avaient été bien évidemment déployés.
00:08:35Maintenant, le risque zéro n'existe pas
00:08:37face à des individus qui finalement cherchent,
00:08:40par tous les moyens,
00:08:42à s'affronter et à se battre.
00:08:46Maintenant, ils ont des difficultés,
00:08:48si vous voulez, à s'organiser
00:08:50autour ou dans les stades
00:08:52puisque les dispositifs de sécurité sont massifs.
00:08:56Donc ça se passe maintenant
00:08:58à plusieurs dizaines de kilomètres
00:09:01des événements pour finalement...
00:09:04J'entends bien Axel Rohn
00:09:06et en plus, je tiens à saluer aussi
00:09:08l'engagement des forces de l'ordre.
00:09:10Vous étiez un millier de policiers et de gendarmes
00:09:12mobilisés pour cet événement.
00:09:14Et globalement, on peut le dire,
00:09:16à part cet événement, à ce péage,
00:09:18c'est globalement bien passé.
00:09:19Néanmoins, je voulais quand même revenir
00:09:21sur ce péage et cette situation particulière.
00:09:23Comment se fait-il que ces cars
00:09:25aient pu se croiser à ce péage
00:09:27alors que justement tout avait été fait,
00:09:29les trajets quand même planifiés,
00:09:31balisés à l'avance pour que cela n'arrive pas ?
00:09:33Comment ça a été possible ?
00:09:35Écoutez, apparemment,
00:09:37d'après les informations qu'on a pu obtenir,
00:09:39il y aurait eu un problème
00:09:41dès le départ sur un des bus,
00:09:44qui est tombé en panne
00:09:46ou qui a eu un accrochage
00:09:48sur un portique
00:09:50au départ.
00:09:52Donc, ça a bloqué, ça fait un goulot
00:09:54d'étranglement sur le reste des autobus.
00:09:56Et les autobus se sont arrivés,
00:09:58certains autobus de supporter
00:10:00sont arrivés hors tard.
00:10:02Et finalement,
00:10:04il n'y a pas 36 000 itinéraires
00:10:07pour rallier l'île.
00:10:09Finalement, ils se sont retrouvés
00:10:11un petit peu mélangés
00:10:13avec les autres supporters.
00:10:16Et quand ils ont vu cela,
00:10:19finalement, ils ont actionné
00:10:21les sécurités du bus
00:10:23pour l'arrêter
00:10:25et certains
00:10:27ont profité pour descendre
00:10:29et se sont affrontés.
00:10:31C'est, comme je vous ai dit,
00:10:33la moindre faille
00:10:35pour pouvoir finalement...
00:10:37Est-ce que ça vous surprend,
00:10:39cette sauvagerie,
00:10:41ce niveau de violence
00:10:43où c'est quelque chose d'habituel
00:10:45dans ce type de match classé 5 sur 5 ?
00:10:47Je suis quand même assez étonné.
00:10:49La carcasse de ce bus brûlé à un péage,
00:10:51le péage lui aussi dégradé,
00:10:53il aurait pu y avoir des morts
00:10:55dans une telle situation.
00:10:57Heureusement, cela n'a pas été le cas.
00:10:59Mais c'est quand même particulièrement violent.
00:11:01Oui, c'est particulièrement violent
00:11:03parce qu'on est dans une société
00:11:05de plus en plus violente.
00:11:07Il y a des blessés graves,
00:11:09que ce soit par marfeux, par tir de grenade,
00:11:11par coup de couteau.
00:11:13Malheureusement, le foot n'en est pas épargné.
00:11:15Je ne parle même pas
00:11:17des rencontres sportives locales
00:11:19qui finissent souvent en bagarre générale.
00:11:21Souvent, mes collègues
00:11:23sont obligés d'intervenir,
00:11:25d'exfiltrer l'arbitre.
00:11:27Pourtant, ce sont des amateurs
00:11:29dans le foot,
00:11:31mais ça les monte à la tête
00:11:33et ils deviennent complètement
00:11:35fous et se battent.
00:11:37Ils ne cherchent qu'à cela.
00:11:39On peut quand même souligner,
00:11:41comme vous avez dit,
00:11:43l'intervention extrêmement rapide
00:11:45des fonctionnaires de police
00:11:47qui a pu éviter un lourd bilan
00:11:49et le saccage total du péage
00:11:51et des autobus.
00:11:53Vous avez raison de le rappeler,
00:11:55de le répéter.
00:11:57On salue également l'action
00:11:59des forces de l'ordre ce soir-là.
00:12:01Je le rappelle,
00:12:03on va faire un tour de table
00:12:05avec mes invités sur le plateau.
00:12:07Merci infiniment, Axel Ronde,
00:12:09porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:12:11Michel Thaube, est-ce qu'il faut interdire
00:12:13les déplacements de ses supporters ?
00:12:15Je pense que des fois,
00:12:17il s'en restreint, ces déplacements.
00:12:19Il y a certains matchs
00:12:21où les supporters adverses
00:12:23ne peuvent pas se déplacer.
00:12:25Mais vous savez,
00:12:27pour moi, c'est assez simple.
00:12:29Le Premier ministre,
00:12:31les associations de supporters,
00:12:33parce que les bus qui ont été affrétés,
00:12:35ils ont été affrétés par qui ?
00:12:37C'est très facile de le savoir.
00:12:39Par les compagnies de bus, on saura
00:12:41qui était dans les bus.
00:12:43Ils ne sont pas capables de gérer
00:12:45les gens qui participent à ces associations.
00:12:47Je pense qu'il faut mettre face
00:12:49à leurs responsabilités
00:12:51les associations de supporters
00:12:53et d'Ultra, à qui il faut tout simplement
00:12:55demander de réparer et de participer
00:12:57à la réparation et à la prise en charge
00:12:59car ça coûte des centaines de milliers d'euros
00:13:01à remettre en état.
00:13:03Il faut directement et le plus rapidement
00:13:05possible que les personnes responsables
00:13:07individuellement ou collectivement,
00:13:09et là c'est encore une fois très facile
00:13:11avec les associations de supporters,
00:13:13on peut voir ça avec les deux clubs
00:13:15qui ont participé à la finale,
00:13:17participent concrètement.
00:13:19Je trouve que ce drame, c'est une occasion
00:13:21extraordinaire pour le Premier ministre
00:13:23de mettre en œuvre un de ses grands principes de politique générale.
00:13:25C'était très clairement un match
00:13:27à haut risque, d'abord c'était une finale
00:13:29elle impliquait deux clubs
00:13:31le PSG et l'OL
00:13:33connus pour leurs Ultras
00:13:35violents, ça se passait en plus
00:13:37à Lille, aussi réputé pour ses supporters
00:13:39un peu virulents
00:13:41donc ça faisait clairement office de test
00:13:43avant les Jeux Olympiques.
00:13:45Il y a très clairement eu aussi des ratés dans l'organisation
00:13:47on l'a très bien vu puisque deux bus
00:13:49lyonnais sont restés bloqués au niveau du
00:13:51péage alors que chaque
00:13:53convoi était escorté par des CRS
00:13:55qui n'auraient dû évidemment jamais
00:13:57se croiser. Je rappelle qu'il y a quand même eu un
00:13:59antécédent notable, tout le monde s'en souvient
00:14:01c'était en octobre dernier où le bus
00:14:03là c'était carrément le bus de l'équipe
00:14:05lyonnaise qui avait été caillassé à son
00:14:07arrivée au stade Vélodrome.
00:14:09Il y avait six autres bus de supporters qui avaient été aussi
00:14:11attaqués, l'entraîneur avait été même
00:14:13blessé et le match avait été reporté.
00:14:15D'où vraiment la nécessité et l'importance
00:14:17d'anticiper ces événements
00:14:19et de neutraliser les fauteurs
00:14:21de troubles et de prendre les mesures qui s'imposent
00:14:23dans le cas des matchs les plus sensibles
00:14:25c'est-à-dire par arrêter préfecto
00:14:27en effet encadrer les
00:14:29supporters en imposant des conditions
00:14:31drastiques de déplacement, voire carrément
00:14:33interdire le déplacement
00:14:35des supporters par arrêté ministériel
00:14:37c'est tout à fait possible, ça s'est déjà
00:14:39passé. Une chose est sûre, c'est
00:14:41un très mauvais signal sécuritaire
00:14:43qui est envoyé aujourd'hui à quelques semaines des Jeux olympiques.
00:14:45Autre tension cette fois en
00:14:47Nouvelle-Calédonie, elle persiste
00:14:49évidemment tant bien que mal, l'État tente de reprendre
00:14:51la main. Des opérations militaires
00:14:53ont d'ailleurs été menées dans le quartier de Caméré à Nouméa.
00:14:55Un quartier particulièrement
00:14:57touché par les émeutes dans la nuit de
00:14:59vendredi à samedi. 35 personnes
00:15:01dont 7 mineurs ont dû être évacuées
00:15:03après l'incendie d'une maison du quartier
00:15:05des Pillages. Reportage de Régine Delfour
00:15:07et Thibault Marcheteau commenté par Clotilde Payet.
00:15:11C'est une opération militaire de grande ampleur
00:15:13qui s'est déroulée hier dans ce quartier de Nouméa.
00:15:15...
00:15:17Des gendarmes,
00:15:19des hélicoptères et des convois ont été mobilisés
00:15:21pour sécuriser cette zone
00:15:23contrôlée par les émeutiers.
00:15:25Ici, de nombreux barrages ont été installés,
00:15:27des bâtiments, des maisons et des voitures
00:15:29ont été pillés et incendiés.
00:15:31Ainsi, une dizaine de tractopelles se sont activées
00:15:33pour déblayer les amas de débris
00:15:35encore en feu, sous l'œil des gendarmes
00:15:37qui sécurisent la zone. Une opération
00:15:39exceptionnelle et efficace dont s'est
00:15:41félicité Marie Guevenou.
00:15:43Cette opération, grâce au travail des gendarmes
00:15:45mobiles et du RAID,
00:15:47reprit sur toute une journée d'action
00:15:49un quartier,
00:15:51qui est celui de Caméré,
00:15:53grâce au travail du RAID, des gendarmeries
00:15:55avec le soutien des hélicoptères
00:15:57qui ont permis de reprendre le quartier et de le faire
00:15:59de façon durable puisque des forces
00:16:01ont resté en place. Les Français de Métropole
00:16:03restés coincés dans l'archipel en raison des émeutes
00:16:05commencent à être rapatriés.
00:16:07Des premiers vols à bord d'appareils militaires
00:16:09ont décollé hier de l'aérodrome de Magenta
00:16:11à Nouméa. L'état d'urgence reste
00:16:13maintenu sur l'île pour le moment.
00:16:15Il faudra revivre
00:16:17ensemble de retour de Nouméa. Le chef de l'État
00:16:19s'est confié aux Parisiens et il dit espérer
00:16:21un accord global. Il estime que le dégel du
00:16:23corps électoral est juste et rappelle
00:16:25au passage qu'il peut aussi
00:16:27déclencher un référendum.
00:16:29On en parlera d'ailleurs plus longuement avec
00:16:31Michel Thaube et Amaury Brelet dans le journal
00:16:33de 6h30.
00:16:35À deux semaines des élections européennes,
00:16:37Emmanuel Macron relance l'idée d'un débat
00:16:39avec Marine Le Pen dans les colonnes du Parisien.
00:16:41Marine Le Pen qui a réagi dans la foulée
00:16:43hier et qui appelle une nouvelle fois le chef
00:16:45de l'État à mettre en jeu
00:16:47sa démission ou une dissolution de l'Assemblée
00:16:49nationale en cas de défaite de la majorité.
00:16:51Pour le président, cette offre ne tient
00:16:53que jusqu'au scrutin le 9 juin prochain.
00:16:55Après l'élection, ce débat n'aura
00:16:57plus d'intérêt. Je suis président de la République,
00:16:59dit-il. Le détail avec Elodie Huchard
00:17:01du service politique de CNews.
00:17:03Le président de la République fait savoir
00:17:05à nos confrères du Parisien qu'il est bien disposé
00:17:07à débattre contre Marine Le Pen.
00:17:09Alors, Marine Le Pen avait accepté
00:17:11avec un certain nombre
00:17:13de prérequis. Elle voulait soit débattre
00:17:15après les élections européennes ou avant,
00:17:17s'il s'engageait à démissionner ou à dissoudre l'Assemblée nationale.
00:17:19Évidemment, inenvisageable du côté
00:17:21de l'Élysée. Emmanuel Macron montre qu'il veut
00:17:23ce débat et dit, je le cite, si on pense que c'est une élection
00:17:25où se joue une partie du destin de la France
00:17:27que je crois il faut débattre. Je suis
00:17:29à sa disposition. La balle est dans son camp.
00:17:31En revanche, cette offre n'est valable que
00:17:33sous 15 jours. Il explique qu'il ne pourrait pas débattre
00:17:35hors élection européenne en raison de son statut
00:17:37de chef de l'État. Et cet argument
00:17:39est un peu étonnant parce que, justement, on se demande
00:17:41pourquoi Emmanuel Macron, président de la République,
00:17:43irait débattre face à une
00:17:45présidente de groupe. Il charge
00:17:47aussi le Rassemblement national, toujours
00:17:49devant nos confrères du Parisien.
00:17:51Il dit, je cite, c'est le premier parti démagogique
00:17:53de France, un parti qui change d'avis
00:17:55tout le temps. Il cite notamment l'euro ou bien
00:17:57encore la Nouvelle-Calédonie. Ça répond
00:17:59à une stratégie du chef de l'État à son entourage
00:18:01qui nous expliquait qu'il voulait aller combattre le
00:18:03référendum sur ses idées et non pas
00:18:05sur des caricatures qu'on fait parfois
00:18:07de ce parti. Il a dit, justement, récemment
00:18:09qu'il ne jugeait pas les électeurs mais bien
00:18:11les idées. Et puis, à ceux qui l'accusent
00:18:13d'installer ce duel entre majorité et
00:18:15Rassemblement national, il dit, je n'installe aucun match.
00:18:17On a les adversaires que le peuple nous donne.
00:18:19Il explique aussi qu'il reste
00:18:21optimiste pour les sondages. Il dit, je n'ai
00:18:23jamais cru. On sondage, on verra.
00:18:25Le 9 juin, on sait aussi que le président de la République
00:18:27aurait voulu s'investir davantage dans les élections
00:18:29européennes mais que, notamment, la crise en
00:18:31Calédonie l'en a empêché.
00:18:33Alors, ce débat a-t-il la moindre
00:18:35légitimité ? C'est la question que je vais poser dans quelques
00:18:37instants à mes invités, juste après le rappel de
00:18:39l'actualité signée Marine Sabourin à 6h15.
00:18:45Si vous prenez l'avion aujourd'hui, attention
00:18:4770% des vols à l'aéroport
00:18:49Paris-Orly sont annulés. C'était déjà le cas
00:18:51hier. La raison, une grève à l'appel
00:18:53d'un syndicat de contrôleurs aériens.
00:18:55Ils réclament, notamment, une hausse des salaires.
00:18:57Au Canada, une école
00:18:59juive pour filles située à Toronto
00:19:01a été visée hier matin par des coups de feu.
00:19:03Aucun blessé n'est à déplorer.
00:19:05Cet incident survient sur fond de tensions
00:19:07liées au conflit entre Israël et le Hamas.
00:19:09Et puis la palme d'or décernée
00:19:11au film Anora, réalisé par l'américain
00:19:13Sean Baker. Ce thriller suit la rencontre
00:19:15entre une prostituée de Brooklyn et le
00:19:17fils d'un oligarque russe.
00:19:19Nous devons lutter pour faire des films qui sortent en salles.
00:19:21Il faut que le monde se rappelle que voir un film
00:19:23sur son téléphone ou à la maison,
00:19:25ce n'est pas la manière de voir des films, a déclaré
00:19:27le réalisateur.
00:19:31Je suis prêt à débattre
00:19:33maintenant avec Marine Le Pen.
00:19:35Ce sont les mots d'Emmanuel Macron aux Parisiens
00:19:37aujourd'hui en France.
00:19:39À Maury Brelet, à quoi joue le chef de l'État ?
00:19:41Pourquoi, soudainement,
00:19:43il accepte ce débat à 15 jours de l'élection ?
00:19:45Est-ce que c'est pour sauver
00:19:47une majorité au bord de la déroute ?
00:19:49Une liste de Valérie Ayé qui est en
00:19:51très grande difficulté. Est-ce que c'est panique à bord,
00:19:53finalement ? Oui, absolument.
00:19:55C'est une tentative désespérée de sauver
00:19:57la campagne de sa candidate en perdition,
00:19:59Valérie Ayé, qui se prépare très clairement
00:20:01au naufrage en juin prochain.
00:20:03D'abord, qui est totalement contradictoire
00:20:05parce que depuis des semaines, voire des mois,
00:20:07la Macronie s'échine
00:20:09à délégitimer le Rassemblement national,
00:20:11en l'accusant notamment d'être le parti de l'étranger
00:20:13soumis à Vladimir Poutine. Et aujourd'hui,
00:20:15en proposant ce débat, c'est une façon, en réalité,
00:20:17de le légitimer.
00:20:19Ensuite, c'est une façon aussi de nationaliser
00:20:21le débat, alors même que
00:20:23pareil, la Macronie, depuis des mois,
00:20:25ne cesse de dire que le débat est confisqué sur les
00:20:27questions européennes, donc c'est absolument
00:20:29pas clair. Et puis enfin, c'est totalement,
00:20:31à mon avis, contre-productif que le président
00:20:33se mette en avant, alors qu'il suscite, on le sait,
00:20:35qu'il cristallise la colère
00:20:37et les oppositions qui visent sa personne,
00:20:39parfois de façon totalement irrationnelle, j'en conviens.
00:20:41Et je crois surtout que les Français
00:20:43en ont marre, et c'est d'ailleurs
00:20:45ce qui a été dit à l'occasion
00:20:47de ce coup de gueule poussé par
00:20:49M. Bellamy,
00:20:51en ont marre de ce duel
00:20:53politico-médiatique entre
00:20:55Macron et l'EPN, de cette forme
00:20:57finalement de hold-up politique,
00:20:59ils en ont marre.
00:21:01Et puis enfin, on l'a vu,
00:21:03l'antécédent Bardella-Attal,
00:21:05tout le petit
00:21:07commentariat médiatique
00:21:09nous a expliqué que finalement,
00:21:11M. Attal, le Premier ministre, avait écrasé
00:21:13Bardella, les sondages qui ont été faits ont montré
00:21:15le contraire. Je crois que
00:21:17Macron ferait mieux, au lieu de parler et de
00:21:19vouloir débattre à la télévision, de s'occuper
00:21:21des Français et d'agir
00:21:23qu'il s'agisse de la Nouvelle-Calédonie,
00:21:25de la crise de l'école, de l'insécurité
00:21:27ou de la crise agricole.
00:21:29Je retiens un peu l'idée d'un hold-up médiatique.
00:21:31Est-ce que finalement, le duel entre
00:21:33Marine Le Pen et Emmanuel Macron
00:21:35n'est pas plutôt un duo, à chaque fois
00:21:37que l'un est en difficulté, il fait appel à l'autre,
00:21:39quelque part ?
00:21:41Oui, tout à fait. Il est clair que
00:21:43ceux qui tiraient
00:21:45bénéfice de ce débat, c'est Marine Le Pen et
00:21:47Emmanuel Macron eux-mêmes, qui ont un intérêt
00:21:49à tout concentrer
00:21:51sur leurs propres personnes.
00:21:53On n'a pas de vrai débat sur l'Europe,
00:21:55avec les vrais candidats.
00:21:57C'est ça que je voulais dire.
00:21:59En fait, ce débat, ce n'est pas le moment
00:22:01d'un débat entre deux
00:22:03personnalités qui ne sont pas candidates
00:22:05aux élections européennes. L'enjeu, c'est quand même
00:22:07les élections européennes, l'élection du Parlement
00:22:09européen. J'ai envie, comme tous les
00:22:11Français, d'entendre les candidats,
00:22:13les têtes de liste.
00:22:15Et d'ailleurs, M. Bellamy
00:22:17a fait plus d'audience sur les réseaux
00:22:19sociaux en protestant
00:22:21contre ce duo entre
00:22:23M. Bardella et M. Attal que
00:22:25l'émission elle-même, que le duel
00:22:27lui-même sur
00:22:29une chaîne concurrente. Et donc, si vous voulez,
00:22:31il y a un déni de démocratie à vouloir
00:22:33préempter et à occuper le terrain
00:22:35du débat des européennes avec deux personnalités
00:22:37qui, encore une fois, ne sont pas candidates
00:22:39aux élections européennes. Et enfin, dernier point,
00:22:41ça donne quand même des allures sur ce
00:22:43troisième match annoncé entre Marine
00:22:45Le Pen et Emmanuel Macron.
00:22:47Les deux premiers, c'était les deuxièmes tours des élections
00:22:49présidentielles. Ça veut dire quoi ?
00:22:51Les élections européennes, c'est une forme de débat
00:22:53de mi-mandat où
00:22:55seraient remises en question l'ensemble du
00:22:57quinquennat d'Emmanuel Macron ? C'est cela
00:22:59que cherche le chef de l'État ? Je n'en suis pas si
00:23:01sûr. Le reste de l'actualité, encore
00:23:03et toujours, la radicalité des militants écologistes.
00:23:05La série d'incendies
00:23:07d'engins se poursuit sur le chantier controversé
00:23:09de l'autoroute A69. Un camion
00:23:11et une pelleteuse ont été retrouvées brûlées
00:23:13près de la Croisille, dans le Tarn.
00:23:15Une situation insupportable pour l'entreprise
00:23:17en charge des travaux. Le préfet du Tarn
00:23:19condamne fermement les dégradations
00:23:21commises. Au total, dix engins
00:23:23ont été incendiés depuis le lancement
00:23:25du chantier. Des détails avec
00:23:27Sarah Fenzary.
00:23:29La série d'incendies d'engins se
00:23:31poursuit le long de l'A69.
00:23:33Une pelleteuse et un camion ont été retrouvés
00:23:35en flamme à la Croisille, dans le Tarn,
00:23:37aux abords du chantier reliant Toulouse
00:23:39à Castres. Contactés,
00:23:41Atoska déplore une situation
00:23:43insupportable.
00:23:45« Nos hommes n'en peuvent plus. Outre les sabotages,
00:23:47nous dénonçons les jets de projectiles,
00:23:49les violences ainsi que les
00:23:51insultes visant les personnels
00:23:53travaillant sur le chantier. »
00:23:55Après des incendies mi-avril, puis en ce début
00:23:57de mois, puis Laurence, et une dernière
00:23:59manifestation en date,
00:24:01un cortège qui avait réuni fin avril
00:24:031500 personnes,
00:24:05le préfet du Tarn a fait part de la volonté
00:24:07sans faille de l'Etat de faire
00:24:09aboutir ce chantier.
00:24:11« L'Etat est encore plus déterminé que les opposants
00:24:13au chantier. Faites-moi confiance. »
00:24:15Du 7 au 9 juin, le collectif écologiste
00:24:17Les Soulèvements de la Terre a annoncé
00:24:19un week-end de mobilisation sur place
00:24:21contre le projet.
00:24:23L'actualité
00:24:25au Proche-Orient également. L'armée
00:24:27israélienne continue ses bombardements sur Rafah,
00:24:29mais dans le même temps, à Roldiman,
00:24:31un responsable israélien a déclaré
00:24:33hier que le gouvernement avait l'intention de relancer
00:24:35cette semaine des négociations,
00:24:37négociations qui sont pour l'heure au point mort.
00:24:39Oui, les négociations
00:24:41avaient failli aboutir
00:24:43début mai. Il y avait le Qatar,
00:24:45l'Égypte, les États-Unis.
00:24:47Ensuite, vendredi,
00:24:49le président de la République
00:24:51a reçu à l'Élysée
00:24:53le premier ministre du Qatar,
00:24:55les ministres des Affaires étrangères,
00:24:57saoudiens, égyptiens, jordaniens.
00:24:59Il y a beaucoup de mouvements. Et hier,
00:25:01à Paris, samedi, le chef de la CIA,
00:25:03William Burns, le chef
00:25:05du Mossad, David Barnea,
00:25:07et le ministre des Affaires étrangères
00:25:09du Qatar se sont rencontrés. Bref,
00:25:11ça a bougé énormément. Mais bon,
00:25:13force est de constater que chacun s'est quitté
00:25:15hier à Paris, sans avoir le deal
00:25:17de la décennie
00:25:19entre les mains. Par contre, on a
00:25:21les éléments qu'il faut pour
00:25:23avancer, et cela
00:25:25va reprendre dans quelques
00:25:27jours. Et côté israélien,
00:25:29le gouvernement
00:25:31a donné des pouvoirs accrus
00:25:33aux négociateurs du Mossad. Il pourra aller
00:25:35beaucoup plus loin dans ses propositions.
00:25:37Mais le point
00:25:39d'achoppement est le suivant.
00:25:41C'est que le Hamas veut un cessez-le-feu permanent
00:25:43et qu'Israël ne veut pas un cessez-le-feu
00:25:45permanent. Donc, vraiment, ils vont
00:25:47trouver une espèce de façon diplomatique
00:25:49biscornue pour sortir
00:25:51de cette opposition frontale.
00:25:53Pendant ce temps-là,
00:25:55aux États-Unis,
00:25:57Joe Biden a dit « Travaillons à cesser
00:25:59le feu immédiat à Gaza, qui conduira
00:26:01à la libération des otages. »
00:26:03Donc, lui, semble optimiste.
00:26:05Lui au moins. – Merci Harold
00:26:07Imane. On va finir avec quelque
00:26:09chose de très sympathique. Un petit voyage dans le temps.
00:26:11Un de ces voyages dans le temps dont Marine Sabourin
00:26:13raffole. On va partir...
00:26:15Oui, oui, je le sais, Marine, je le sais. On va partir
00:26:17au XVIIe siècle. C'est un voyage
00:26:19dans le temps proposé par le château de Volvicomte
00:26:21en Seine-et-Marne. Ça s'est passé hier,
00:26:23sous le regard amusé de 4 000 visiteurs.
00:26:25– Oui, danse, promenade en calèche ou encore
00:26:27spectacles musicaux, les festivités
00:26:29se sont achevées à 22h30 avec
00:26:31un magnifique feu d'artifice.
00:26:33Et c'est Bamba Gueye qui nous présente ce voyage dans le temps
00:26:35avec le récit de Tancrede Guillotel.
00:26:39– Des pas de danse gracieux et mesurés
00:26:41au rythme de la musique baroque.
00:26:43Comme chaque année, pour une journée,
00:26:45Volvicomte a vibré comme du temps de monsieur Fouquet.
00:26:47Pour le plus grand bonheur des comédiens...
00:26:49– C'est le rêve
00:26:51en costume dans un contexte
00:26:53d'époque. – Comme pour celui des visiteurs,
00:26:55parfois eux aussi costumés.
00:26:57– C'est un très beau spectacle baroque,
00:26:59sur une musique baroque évidemment.
00:27:01Très élégant, très stylé.
00:27:03On a beaucoup aimé. – Le spectacle est formidable.
00:27:05Je l'ai trouvé très bien.
00:27:07– L'élégance des costumes et puis
00:27:09l'élégance des portées. La danse, elle était vraiment
00:27:11très sublime.
00:27:13– Danse, balade en calèche, parade costumée,
00:27:15les activités sont nombreuses.
00:27:17– On crée des animations, des expériences de visite
00:27:19et le domaine est tellement vaste
00:27:21qu'en fait, dans les jardins, on a l'impression
00:27:23qu'on est parfois tout seul. Il y a cette espèce
00:27:25de parenthèse un petit peu enchantée, hors du temps
00:27:27qui correspond parfaitement.
00:27:29– Et pour Louis XIV, pris au dépourvu...
00:27:31– Je range le portable parce que ça ne fait pas d'époque.
00:27:33– Le dépaysement était toutefois
00:27:35réussi. – C'est agréable.
00:27:37On se sent quelqu'un d'autre.
00:27:39C'est ça le but. Pendant un instant,
00:27:41on est quelqu'un d'autre. On oublie le siècle
00:27:43dans lequel on vit. – Au total, 3 à 4 000
00:27:45visiteurs étaient présents pour cette journée.
00:27:47– Je suis bien déçu
00:27:49de devoir dormir tout l'après-midi, le samedi
00:27:51pour pouvoir préparer la matinale
00:27:53dès 2h du matin parce que je serais
00:27:55bien allé sur place pour voir tout ça.
00:27:57Ça avait l'air extrêmement sympathique.
00:27:59– Et vous le vis-compte, c'est un...
00:28:01Comme le disait Haldiman, c'est un petit Versailles.
00:28:03– Allez, on va marquer une courte pause. On revient dans un instant.
00:28:05On évoquera des choses autrement plus sérieuses.
00:28:07Il faudra revivre ensemble.
00:28:09C'est ce que dit le chef de l'État de retour de Nouméa
00:28:11aux Parisiens Aujourd'hui Ensemble.
00:28:13Il espère trouver un accord global,
00:28:15estime que le dégel du corps électoral est juste
00:28:17et il rappelle au passage qu'il peut tout à fait
00:28:19appeler à un référendum national.
00:28:21On en parle juste après la pause.
00:28:276h30 sur CNews, bon réveil à tous
00:28:29avec mes invités Amaury Brelet,
00:28:31Michel Taubes et Marine Sabourin
00:28:33qui m'accompagnent pour l'égiter.
00:28:35Voici les titres de votre journal de 6h30.
00:28:37À la une, il faudra revivre ensemble.
00:28:39C'est ce que dit Emmanuel Macron ce matin
00:28:41dans Le Parisien Aujourd'hui en France de retour de Nouméa.
00:28:43Il dit espérer un accord global.
00:28:45Il estime que le dégel du corps électoral
00:28:47est juste et rappelle au passage
00:28:49qu'il peut aussi déclencher un référendum.
00:28:51Sur cette question, on en parle
00:28:53avec mes invités dès le début de ce journal.
00:28:55Encore un tour de vis
00:28:57pour les règles de l'assurance chômage.
00:28:59Elles seront durcies à partir du 1er décembre
00:29:01mais attention, selon le Premier ministre,
00:29:03il ne s'agit pas d'une réforme d'économie
00:29:05mais de prospérité et d'activité.
00:29:07On vous expliquera tout dans quelques minutes
00:29:09avec Elodie Huchard du service politique
00:29:11de CNews.
00:29:13La vitesse généralisée
00:29:15à 30 km heure
00:29:17dans les villes partout en France.
00:29:19Qu'en pensez-vous ? C'est une proposition
00:29:21de l'association Prévention routière.
00:29:23Une pétition a été lancée et on va en débattre
00:29:25avec mes invités dans ce journal également.
00:29:29Tensions sont toujours fortes
00:29:31en Nouvelle-Calédonie.
00:29:33Près de deux semaines après le début des émeutes,
00:29:35l'évacuation des touristes français a commencé.
00:29:37Si certains d'entre eux entrevoient le bout du tunnel,
00:29:39pour d'autres c'est un peu plus compliqué.
00:29:41De nombreux Français de métropole
00:29:43n'ont toujours aucune solution.
00:29:45Conséquence, plusieurs centaines d'euros déboursés
00:29:47chaque jour en attendant de pouvoir rentrer.
00:29:49Reportage de Régine Delfour
00:29:51et Thibaut Marcheteau commenté par Sarah Varny.
00:29:55Pour de nombreux touristes français,
00:29:57les vacances paradisiaques ont viré au cauchemar.
00:29:59Antoine est arrivé en Nouvelle-Calédonie
00:30:01le 25 avril pour trois semaines de vacances.
00:30:03Cela fait près de deux semaines
00:30:05qu'il est bloqué sur le territoire
00:30:07sans nouvelles d'un possible rapatriement.
00:30:09Mais sur place,
00:30:11les frais alimentaires ont un coût.
00:30:13150 euros par jour et par personne
00:30:15et aucune prise en charge n'est prévue par les assurances.
00:30:17J'ai appelé mon assureur,
00:30:19il m'a dit qu'il n'y avait rien qui était pris en charge
00:30:21à part un rapatriement médical,
00:30:23ce qui n'est pas le cas.
00:30:25Côté assurance, il n'y a rien.
00:30:27Côté carte bancaire non plus.
00:30:29On les a appelés, ils nous ont dit
00:30:31qu'ils ne prenaient pas en charge,
00:30:33que c'était une émeute.
00:30:35Aujourd'hui, on ne sait pas comment
00:30:37on va pouvoir être remboursé sur l'ensemble des frais
00:30:39On a appelé le commissariat pour avoir des nouvelles.
00:30:41On a rempli le document que tous les métropolitains
00:30:43ont été amenés à remplir,
00:30:45donc ça a été mardi,
00:30:47pour nous recenser sur place.
00:30:49Et depuis, on est dans l'attente.
00:30:51On envoie des mails tous les jours
00:30:53pour savoir ce qui va se passer
00:30:55et quand on va pouvoir rentrer.
00:30:57On est encore dans l'inconnu pour le moment.
00:30:59L'évacuation de touristes français
00:31:01n'a pas été facile.
00:31:03Il y a eu de nombreuses réactions
00:31:05sur les réseaux sociaux.
00:31:07L'évacuation de touristes français
00:31:09bloqués en Nouvelle-Calédonie
00:31:11a débuté ce samedi, la fin d'une longue attente.
00:31:13Les personnes qui ont rempli
00:31:15le formulaire en ligne sont contactées
00:31:17et décollent à bord d'appareils militaires
00:31:19depuis l'aérodrome de Magenta à Nouméa
00:31:21vers l'Australie et la Nouvelle-Zélande
00:31:23avant de devoir prendre un vol commercial
00:31:25à leurs frais pour la France métropolitaine.
00:31:27Emmanuel Macron disait vouloir
00:31:29rétablir l'ordre dans les jours à venir
00:31:31mais à peine démantelé,
00:31:33les barrages sont aussitôt réinstallés,
00:31:35les barrages continuent.
00:31:37Des actes qui n'ont rien à voir
00:31:39avec une guerre pour l'indépendance.
00:31:41Voilà ce que dit le président
00:31:43dans Le Parisien en France ce matin.
00:31:45Il s'agit pour lui de grand banditisme.
00:31:47Emmanuel Macron se dit par ailleurs
00:31:49prêt à soumettre au référendum national
00:31:51la réforme contestée du corps électoral.
00:31:53Même si on arrive à la fin des violences,
00:31:55il faudra revivre ensemble.
00:31:57C'est ça, le plus dur, ajoute-t-il.
00:31:59Comment revivre ensemble ?
00:32:01Est-ce qu'il faut déclencher un référendum
00:32:03sur cette question du dégel du corps électoral
00:32:05qu'il estime juste ?
00:32:07Évidemment, Emmanuel Macron
00:32:09marche sur des œufs, plus exactement
00:32:11sur le volcan calédonien.
00:32:13Il s'est déplacé sur place.
00:32:15Depuis son départ, la violence continue.
00:32:17Il y a eu un mort supplémentaire.
00:32:19Il y a encore des quartiers qui sont totalement bloqués.
00:32:21Il y a des barrages encore
00:32:23sur la terre de Nouvelle-Calédonie.
00:32:25C'est vrai que l'objectif
00:32:27qu'il a assigné aux Calédoniens
00:32:29d'arriver en un mois
00:32:31c'est d'arrêter la violence
00:32:33et de trouver un accord politique
00:32:35qui se substituerait au projet
00:32:37de révision constitutionnelle
00:32:39qui est dans les tuyaux.
00:32:41C'est totalement illusoire.
00:32:43Là, il y a un climat actuellement de violence
00:32:45et de refus de dialogue entre les partis
00:32:47qui est évidemment extrêmement profond.
00:32:49En même temps, je dois reconnaître
00:32:51qu'Emmanuel Macron n'a pas totalement cédé
00:32:53aux indépendantistes parce qu'il n'a pas encore
00:32:55annoncé, il a dit effectivement
00:32:57qu'on ne passera pas en force,
00:32:59d'annoncer un report au calendre grec
00:33:01du projet de dégel du corps électoral.
00:33:03On voit bien que tout ça
00:33:05est extrêmement délicat.
00:33:07Le fait qu'il annonce la possibilité d'un référendum,
00:33:09je ne suis pas sûr que ça va plaire aux indépendantistes.
00:33:11Ce que j'allais dire, ça fait
00:33:13un peu menace.
00:33:15Évidemment.
00:33:17Vous imaginez un référendum au niveau national
00:33:19sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie.
00:33:21J'imagine qu'à 90% les Français
00:33:23ou peut-être à 80%...
00:33:25Là, il s'agit d'un référendum sur le dégel du corps électoral.
00:33:27Ça se met sur cette question particulièrement.
00:33:29J'imagine que les Français seraient très favorables
00:33:31au maintien de la Nouvelle-Calédonie, évidemment dans la République française.
00:33:33Ça ne satisfera pas
00:33:35les jusqu'au-boutistes de la Nouvelle-Calédonie.
00:33:37Bref, on est toujours dans une impasse
00:33:39mais en même temps, il faut reconnaître
00:33:41que le président de la République n'a pas totalement cédé
00:33:43aux indépendantistes et il faut espérer
00:33:45effectivement que dans les semaines et les mois qui viennent
00:33:47la violence n'aura pas le dernier mot
00:33:49parce qu'encore une fois, ne pas
00:33:51faire passer cette révolution constitutionnelle
00:33:53qui est tout simplement un progrès démocratique.
00:33:55Tous les Français ont le droit de voter
00:33:57sur le sol français,
00:33:59que ce soit en Nouvelle-Calédonie, en métropole
00:34:01ou dans d'autres outre-mer
00:34:03et donc ce projet, il doit aboutir.
00:34:05Sinon, on va reporter encore
00:34:07à plusieurs années,
00:34:09plusieurs décennies
00:34:11la nécessité de tourner la page
00:34:13de cette question institutionnelle pour pouvoir
00:34:15se concentrer sur l'essentiel
00:34:17qui est peut-être certainement la question sociale
00:34:19dans la Nouvelle-Calédonie.
00:34:21Il est quand même très ambigu Emmanuel Macron
00:34:23qui nous dit je ne veux pas passer le texte en force
00:34:25mais quand même mettez-vous d'accord sinon je fais un référendum
00:34:27pour que tout le monde vous mette d'accord.
00:34:29Oui, en jouant les pompiers
00:34:31pyromanes et en multipliant
00:34:33les maladresses et les provocations
00:34:35Emmanuel Macron est fondamentalement
00:34:37responsable de la crise en Nouvelle-Calédonie.
00:34:39C'est lui déjà qui avait refusé de reporter
00:34:41le troisième référendum
00:34:43qui a été boycotté par les indépendantistes
00:34:45dont on a eu le résultat et il a pensé que finalement
00:34:47le problème était réglé. C'est lui qui avait nommé aussi
00:34:49au gouvernement Sonia Bakess,
00:34:51chef de file des loyalistes
00:34:53qui a très clairement été perçu comme une provocation
00:34:55par les indépendantistes et puis le timing
00:34:57effarant à quelques semaines, quelques mois
00:34:59des Jeux Olympiques avec une volonté de passer en force
00:35:01et aujourd'hui après avoir délégué
00:35:03le dossier à ses ministres Lecornu et Darmanin
00:35:05il reprend enfin les choses en main
00:35:07mais trop tard. Sa visite est claire finalement
00:35:09il a annoncé très peu de choses
00:35:11si ce n'est un vote à l'issue
00:35:13d'un accord global tout en excluant
00:35:15un nouveau référendum sur la question de l'indépendance
00:35:17et aujourd'hui il propose de façon en effet totalement
00:35:19dubuesque et assez menaçante
00:35:21un éventuel référendum national
00:35:23sur la question du DGEL. Donc tout ça
00:35:25n'est pas clair. C'est toujours le maintenant
00:35:27macroniste, c'est
00:35:29l'ambiguïté, c'est aussi...
00:35:31Et c'est vrai que maintenant vous me faites le dérouler
00:35:33des faits et je ne l'avais pas vu comme ça.
00:35:35Vous me refaites le dérouler des faits et c'est vrai qu'on
00:35:37entend tous et son contraire finalement.
00:35:39Oui et puis c'est l'amateurisme du début jusqu'à la fin
00:35:41et aujourd'hui Emmanuel Macron
00:35:43est pris en étau entre les revendications
00:35:45identitaires des canaques voire
00:35:47racistes pour les plus radicalisés et puis
00:35:49il a en effet des impératifs démocratiques à savoir le DGEL
00:35:51du corps électoral. Il est aujourd'hui
00:35:53totalement délégitimé, décrédibilisé face
00:35:55à une minorité canaque de plus en plus
00:35:57radicalisée et qui joue la surenchère
00:35:59et tout cela est en effet de très mauvais
00:36:01obus pour sortir de la crise. Allez le reste
00:36:03de l'actualité c'est aussi
00:36:05ce nouveau tour de vie sur
00:36:07les règles de l'assurance chômage.
00:36:09Ces contours sont dévoilés aujourd'hui. Les règles d'indemnisation
00:36:11seront durcies à compter du 1er décembre
00:36:13pour tendre, dit-on, vers le
00:36:15plein emploi. Selon Gabriel Attal dans la tribune
00:36:17dimanche, il ne s'agit pas d'une réforme
00:36:19d'économie mais de prospérité
00:36:21et d'activité. Alors à quoi faut-il
00:36:23s'attendre ? On voit cela avec Elodie Huchard
00:36:25du service politique de CNews.
00:36:27Le but du gouvernement, faire 3,6
00:36:29milliards d'économies et remettre au moins
00:36:3190 000 personnes au travail.
00:36:33A peine nommé en janvier, le Premier ministre
00:36:35Gabriel Attal avait expliqué qu'il avait pour cela
00:36:37trois leviers, la durée d'indemnisation,
00:36:39la condition d'affiliation ou bien encore
00:36:41le niveau d'indemnisation. Catherine Vautrin,
00:36:43la ministre du Travail, a rencontré les syndicats
00:36:45qui ont expliqué justement quelle était la
00:36:47philosophie du gouvernement.
00:36:49Première mesure, durcir les conditions d'affiliation.
00:36:51Il faudra, après cette réforme,
00:36:53avoir travaillé huit mois au cours
00:36:55des vingt derniers mois au lieu de six
00:36:57pendant les vingt-quatre derniers mois
00:36:59actuellement. Le parlementaire en charge de cette réforme
00:37:01Marc Ferracci explique que cette mesure
00:37:03va toucher principalement les allocataires de moins
00:37:05de 25 ans ou sortant d'un CDD
00:37:07ou d'un intérim. Autre mesure, élargir
00:37:09le bonus-malus pour lutter
00:37:11contre les contrats courts ou bien encore
00:37:13un bonus à la reprise d'emploi pour les seigneurs
00:37:15de 57 ans et plus et dans le même temps
00:37:17plafonner les indemnisations des chômeurs
00:37:19proches de la retraite.
00:37:21Alors, la durée d'indemnisation réduite
00:37:23à quinze mois et pour l'apercevoir, il faudra aussi
00:37:25avoir cotisé huit mois sur vingt
00:37:27contre six aujourd'hui.
00:37:29Le Premier ministre nous dit
00:37:31que ce n'est pas une réforme d'économie.
00:37:33Néanmoins, c'est quand même 3,6 milliards d'euros
00:37:35d'économie à terme. On ne va pas se mentir,
00:37:37il faut en faire en plus des économies.
00:37:39Oui, alors, pour être suffisamment
00:37:41critique sur
00:37:43certaines politiques gouvernementales,
00:37:45je pense que Gabriel Attal
00:37:47et le gouvernement sont cohérents par rapport
00:37:49à leur volonté de réaffirmer la valeur travail.
00:37:51C'est vrai qu'en France, vous avez des centaines
00:37:53de milliers d'emplois qui ne sont pas pourvus,
00:37:55que vous avez un régime d'indemnité chômage
00:37:57parmi les plus privilégiés d'Europe
00:37:59et c'est vrai que si on veut peut-être remettre
00:38:01au travail plus rapidement certains
00:38:03des Français, eh bien peut-être qu'il faut
00:38:05effectivement durcir les conditions
00:38:07d'indemnisation chômage. Donc je pense que
00:38:09la démarche est plutôt pertinente et puis
00:38:11il ne faut pas oublier que cette réforme annoncée
00:38:13est le résultat d'un désaccord
00:38:15entre les partenaires sociaux
00:38:17qui n'ont pas réussi à s'entendre entre
00:38:19le patronat et les syndicats sur une
00:38:21réforme du système d'indemnisation chômage
00:38:23et donc le gouvernement a récupéré
00:38:25le bébé, j'ai envie de dire,
00:38:27parce que le dialogue social, une fois de plus,
00:38:29n'a pas fonctionné. Donc voilà, il faut
00:38:31savoir ce qu'on veut. Après, évidemment,
00:38:33d'annoncer une telle réforme
00:38:35aux 15 jours des élections européennes,
00:38:37je ne suis pas certain que ça va servir
00:38:39la liste pour le 9 juin.
00:38:43Mais ça, c'est un autre sujet.
00:38:45Est-ce que c'est effectivement, alors
00:38:47opportun en termes de timing, je ne sais pas,
00:38:49mais est-ce que c'est une bonne chose
00:38:51de réformer encore une fois l'assurance
00:38:53chômage à partir, en tout cas, du 1er décembre prochain ?
00:38:55En effet, c'est très clairement une
00:38:57mesure d'économie pour
00:38:59renflouer les caisses totalement vides.
00:39:01Mais sur le fond, c'est une bonne réforme,
00:39:03évidemment. Tout ce qui peut favoriser le retour
00:39:05à l'emploi et lutter contre l'assistanat
00:39:07et mettre en avant la valeur
00:39:09travail, en effet, c'est
00:39:11à prendre. Et puis, c'est aussi une façon
00:39:13de s'aligner sur les pays européens,
00:39:15qui ont des règles beaucoup plus dures
00:39:17que les nôtres. Si, en plus de cela,
00:39:19ils pouvaient aussi baisser drastiquement
00:39:21les impôts
00:39:23et les taxes,
00:39:25notamment les impôts de production
00:39:27qui handicapent nos entreprises, ça serait encore mieux.
00:39:29On en vient à cette
00:39:31situation tendue dans le sud-est
00:39:33de la France face à l'afflux de migrants depuis l'Italie.
00:39:35Des associations d'aide aux migrants
00:39:37prétendent que les mineurs isolés sont laissés
00:39:39à la rue. La préfecture, quant à elle, dément.
00:39:41La police affirme, quant à elle,
00:39:43faire tout son possible avec les moyens
00:39:45dont elle dispose. Reportage de Franck Triviaux
00:39:47avec le récit de Tony Pitaro.
00:39:49Depuis
00:39:51un récent accord avec le département
00:39:53et la préfecture, les jeunes exilés mineurs
00:39:55qui souhaitent faire valoir leur droit à la protection
00:39:57de l'enfance doivent d'abord se présenter
00:39:59à la police. Selon une association,
00:40:01les mineurs ne seraient pas bien
00:40:03pris en charge. Depuis plus d'une
00:40:05semaine, quand les jeunes se présentent, on ne les
00:40:07accepte plus au commissariat.
00:40:09La raison invoquée est que le local dédié
00:40:11aux mineurs non accompagnés, qui ne comportent
00:40:13que huit places, a été dégradé.
00:40:15Des travaux seraient en cours.
00:40:17Les policiers disent aux jeunes garçons et jeunes
00:40:19filles d'attendre à l'extérieur, sans eau,
00:40:21sans nourriture, sans accompagnement,
00:40:23parfois sous la pluie, parfois
00:40:25toute la nuit. Selon les policiers,
00:40:27malgré l'attente, les mineurs sont toujours
00:40:29accueillis. Mes collègues font
00:40:31avec les moyens qu'ils ont.
00:40:33Il peut y avoir un peu d'attente devant
00:40:35le commissariat, mais les mineurs sont pris en compte.
00:40:37A quelques kilomètres, à Menton,
00:40:39un centre d'accueil pour les mineurs
00:40:41isolés aurait dû ouvrir.
00:40:43Mais un collectif de citoyens s'y est opposé.
00:40:45Pour eux, ce n'est pas la solution.
00:40:47L'histoire nous l'a déjà montré.
00:40:49Quand on a fait des banlieues,
00:40:51on a parqué des gens. Le fait de
00:40:53ghettoiser des gens dans un endroit
00:40:55n'apporte aucune solution.
00:40:57Menton fait partie des villes touchées
00:40:59par une augmentation de mineurs étrangers,
00:41:01non accompagnés.
00:41:03Alors à Maury-Brelais, c'est vrai qu'on peut ouvrir éternellement
00:41:05des centres pour héberger des mineurs isolés,
00:41:07mais est-ce que le problème ne vient pas de l'afflux
00:41:09de mineurs isolés ? Est-ce que les associations
00:41:11elles-mêmes, qui dénoncent le manque de possibilités
00:41:13d'accueil pour ces mineurs isolés,
00:41:15ne créent pas elles-mêmes un appel d'air aussi
00:41:17de ces mêmes mineurs isolés ?
00:41:19Absolument. La question des mineurs isolés est
00:41:21un fléau dans les Alpes-Maritimes et à Nice.
00:41:23Plus 31% de mineurs isolés
00:41:25ont été accueillis dans le département
00:41:27en 2023, avec des conséquences
00:41:29financières et sécuritaires
00:41:31évidentes. Le coût en 2023,
00:41:33c'est 40 millions d'euros. C'est 50 fois
00:41:35plus qu'en 2016 pour le département.
00:41:37Et en matière d'insécurité, c'est 54%
00:41:39de la délinquance de voie publique qui était
00:41:41le fait d'étranger en 2023,
00:41:43selon le préfet. Et pour les vols à la tire, le chiffre
00:41:45grimpe à 82%. Et parmi eux,
00:41:47évidemment, les mineurs isolés sont
00:41:49très clairement mis en cause.
00:41:51Et c'est pour ça aujourd'hui que la mairie
00:41:53de Nice et le département, finalement,
00:41:55se renvoient la balle. Aucun des deux
00:41:57aujourd'hui
00:41:59accepte d'assumer les conséquences
00:42:01de ce fléau, avec, en toile
00:42:03de fond quand même, une guéguerre
00:42:05politico-politicienne entre
00:42:07le maire Christian Estrosi
00:42:09et Éric Sotti, dont on connaît
00:42:11l'inimité historique.
00:42:13Le vrai problème, c'est qu'aujourd'hui,
00:42:15vous l'avez très clairement dit,
00:42:17c'est l'État, aujourd'hui, qui est responsable
00:42:19de la subversion migratoire.
00:42:21Et ça devrait être lui, et non pas les mairies
00:42:23ni les départements, qui devraient assumer
00:42:25les conséquences et la gestion
00:42:27à la fois financière et sécuritaire de ce fléau.
00:42:29C'est peut-être une question européenne aussi, puisqu'on
00:42:31parlait du débat européen qui était préempté
00:42:33par certains candidats aux préoccupations
00:42:35très nationales. Michel Taubes.
00:42:37Tout à fait d'accord. Je pense qu'il faut
00:42:39surtout qu'il y ait un travail main dans la main
00:42:41entre l'Italie et la France.
00:42:43Madame Mélanie, qui avait été vouée aux
00:42:45gémonies parce qu'elle venait de la droite
00:42:47nationaliste italienne
00:42:49et qui se retrouve à gérer
00:42:51une situation extrêmement compliquée.
00:42:53Tant qu'il n'y aura pas d'accords
00:42:55européens, qu'on ne soutiendra pas
00:42:57davantage la Tunisie,
00:42:59qui commence à remplir un rôle
00:43:01de retenue des mineurs qui
00:43:03veulent venir en Europe, on n'y arrivera pas.
00:43:05Et enfin,
00:43:07oui, c'est à l'État, mais c'est aussi
00:43:09beaucoup dans le droit aux départements
00:43:11d'assurer l'accueil et la présence à charge
00:43:13des mineurs.
00:43:15Les départements sont complètement débordés.
00:43:17Il manque de moyens.
00:43:19Les collectivités locales ont été démunies
00:43:21financièrement, là où elles auraient besoin
00:43:23de moyens supplémentaires,
00:43:25notamment pour la prise en charge
00:43:27de la jeunesse en difficulté.
00:43:29Donc, effectivement, chacun se renvoie
00:43:31la balle, mais c'est surtout un accord international
00:43:33qui devrait permettre, mais on sait
00:43:35combien c'est difficile,
00:43:37de geler ou d'arrêter cet afflux
00:43:39de migrants isolés.
00:43:416h45, le rappel de l'actualité.
00:43:43Au revoir.
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00:45:07...
00:45:09aujourd'hui qui ont adopté cette mesure. L'objectif est d'abaisser Marine le
00:45:13nombre de morts sur la route et de sécuriser davantage les piétons.
00:45:16Vous allez le voir, l'idée divise les automobilistes. Illustration à Virichatillon
00:45:19dans les Seine avec Bambaguet. Le récit est signé Goderic B.
00:45:23Faut-il réduire la vitesse de circulation en ville ?
00:45:27L'idée peine à convaincre tous les automobilistes.
00:45:30C'est trop peu 30. Déjà on met 1ère, 2ème, on est déjà à 30. Dans ce cas-là on ne roule plus.
00:45:35Il faut ça dans les agglomérations ou en ville parce qu'il y a les écoles à proximité.
00:45:41Je sais que c'est pour la sécurité mais au même temps il ne faut pas que la circulation soit gênée.
00:45:45Si, je pense que c'est mieux. Il y aurait moins d'accidents.
00:45:48Pour l'association Prévention routière, imposer une vitesse maximale de 30 km heure, c'est une évidence.
00:45:54Et ce, pour trois raisons. La pollution atmosphérique et sonore.
00:45:58La cohabitation entre vélo, piétons et voitures.
00:46:01Et surtout, diminuer les risques de mortalité routière.
00:46:04Si vous avez un choc entre piétons ou cyclistes avec un véhicule qui circule à 50 km heure,
00:46:11vous avez seulement 20% de chance de survie.
00:46:14Si vous avez le même accident avec un véhicule qui roule à 30 km heure, vous avez 90% de survie.
00:46:21Donc vous voyez que la différence est très importante.
00:46:23Aujourd'hui, les communes sont libres de modifier partiellement la vitesse maximale sur leur agglomération.
00:46:29Et pour le maire de Viry-Châtillon, la limitation doit s'adapter à l'urbanisme.
00:46:34Imposer 30 km heure dans toutes les villes de toute la France, je trouve ça assez surréaliste.
00:46:39Il faut connaître chaque lieu.
00:46:41Moi, je suis favorable à une étude au cas par cas, par rue, par quartier.
00:46:46Selon la Sécurité routière, l'année dernière, plus de 1 000 personnes sont décédées dans des accidents de la route en agglomération.
00:46:55Alors j'entends l'argument d'Anne Laveau de la Sécurité routière,
00:46:59de dire que ça abaisse le risque de mortalité des piétons.
00:47:04Mais néanmoins, on peut s'imaginer qu'il peut y avoir un peu de bon sens de la part des maires dans chacune des villes,
00:47:09de dire ou pas qu'il y a des zones à 30 km heure.
00:47:11On connaît bien notre ville.
00:47:12On sait là où on peut rouler un peu plus vite et là où, effectivement, il faut ralentir le rythme.
00:47:17Je trouve que c'est un très bon condensé de cette idéologie française qui veut que certains veuillent imposer dans tout le pays des normes.
00:47:26On se rappelle Édouard Philippe qui voulait réduire la vitesse sur les nationales de 90 à 80 km heure.
00:47:31Et les élus locaux qui sont évidemment beaucoup plus près des réalités et aussi de nos concitoyens
00:47:37et qui proposent de modérer les mesures en fonction du cadre urbain.
00:47:41Et c'est une question de bon sens.
00:47:42Et puis quand même, une dernière chose, on peut aussi tout simplement faire appel au bon sens, à la responsabilité de chacun des conducteurs.
00:47:50Alors ça, ce n'est pas toujours suffisant, on ne va pas se mentir.
00:47:53Mais quand même, c'est un discours qu'il faut savoir tenir parce que quand même, chacun est responsable de ses actes.
00:47:58Il vaudrait peut-être mieux que les peines soient extrêmement dures lorsqu'il y a des manquements à la sécurité routière
00:48:05qui donnent lieu à des drames comme on en connaît trop souvent
00:48:08et qu'effectivement, on fasse aussi un peu plus confiance aux conducteurs pour pouvoir respecter la loi.
00:48:14Amaury Bernay ?
00:48:15Oui, je suis totalement d'accord.
00:48:16Par principe, laissons décider les maires, les acteurs de terrain.
00:48:20Les gens connaissent leurs communes, leurs villes.
00:48:22Je suis contre les mesures nationales décidées par le Haut, par l'État.
00:48:26Vive la subsidiarité en cette matière.
00:48:28Par ailleurs, dans les centres-villes où la généralisation n'est pas le cas,
00:48:31il y a déjà des zones qui sont limitées à 30 km heure devant les écoles, devant les hôpitaux, aux intersections dangereuses.
00:48:38Donc ça existe déjà.
00:48:39Par ailleurs, il faudrait que les moyens suivent pour pouvoir faire respecter cette limitation généralisée.
00:48:45À Montpellier, ça existe depuis 2021.
00:48:47Les gens continuent à rouler à 40 et 50 km heure.
00:48:52Ça n'est pas respecté.
00:48:53Et puis, il y a quand même le danger, on le sent, et ça s'est vu d'ailleurs à Paris,
00:48:56de vouloir utiliser cette réglementation si elle était imposée comme un moyen, comme une pompe à fric.
00:49:03C'est-à-dire d'installer des radars partout et puis de racketter les automobilistes,
00:49:06comme ça se passe d'ailleurs à Paris, où le niveau des amendes a explosé.
00:49:09J'ajoute enfin que ça ne fait rien ou très peu pour limiter la pollution.
00:49:12Ça pourrait être l'un des arguments avancés.
00:49:15Ça fait partie des arguments aussi avancés parfois, par certains.
00:49:18Oui, juste après la question de la sécurité routière, évidemment.
00:49:22Non, globalement, évitons la démagogie et l'idéologie et favorisons le pragmatisme.
00:49:27Dimanche 26 mai, c'est la fête des mères aujourd'hui, Marine.
00:49:32Oui, alors que souhaitez-vous à vos mamans ?
00:49:34Avez-vous choisi de leur offrir quelque chose ?
00:49:36Jules Bedot est allé vous poser la question, regardez.
00:49:39C'est un moment de l'année où on montre à nos mères qu'on les aime
00:49:42et on leur offre un petit cadeau, on leur fait des petites attentions un peu particulières
00:49:47pour leur dire qu'on les aime.
00:49:49Pour moi, la fête des mères, c'est un petit moment qui met en valeur les mamans,
00:49:53qui font pas mal de choses pour nous dans l'année et tout.
00:49:55Je trouve ça assez cool d'avoir un petit moment pour elles où on leur offre un petit truc,
00:49:59même si on a tendance à l'oublier quand même pas mal souvent.
00:50:01Donc je trouve ça super cool.
00:50:03C'est quelque chose que j'oublie souvent,
00:50:05mais après, quand je me rappelle, c'est vrai que ma mère est toujours contente qu'on lui la souhaite.
00:50:11Et on fait attention à ce que tout soit bien pour elle dans la journée.
00:50:14Bonne fête maman et bonne fête aussi à toutes les mamans.
00:50:18J'adore ma maman, c'est la meilleure du monde.
00:50:21Et on souhaite une très belle fête, évidemment, à toutes les mamans du pays.
00:50:26On va finir avec les sports.
00:50:42Mais Marine, est-ce que ce n'était pas la finale de la Coupe de France hier ?
00:50:45Le PSG a terminé sa saison en beauté et a remporté sa 15e Coupe de France.
00:50:50Les Parisiens se sont imposés deux buts à un face à Lyon au stade Pierre-Montroy
00:50:54pour son dernier match avec le PSG.
00:50:56Kylian Mbappé a beaucoup tenté en vain de marquer une dernière fois l'histoire du club parisien.
00:51:01Ouverture du score d'Ousmane Dembélé, de la tête à la 22e minute.
00:51:0412 minutes plus tard, Fabienne Ruysse double la mise pour l'OM.
00:51:08Ce succès permet au club de la capitale de bien finir l'an 1 de l'ère Louis-Henrique.
00:51:38En Macronie, je suis prêt à débattre maintenant avec Marine Le Pen.
00:51:41Ce sont les mots du chef de l'État dans le Parisien.
00:51:44Aujourd'hui en France, à 15 jours du scrutin européen, l'exécutif semble déterminé
00:51:48à vouloir installer ce duel unique avec le Rassemblement national.
00:51:52J'en parlerai avec mes deux prochains invités dans quelques minutes.
00:51:55Tout d'abord, je remercie Michel Taubes et Amaury Brelet pour cette première partie d'émission.
00:51:59A tout de suite.
00:52:03La météo avec mon agence Verlaine, proche de chez vous.
00:52:06Spécialisé dans les énergies renouvelables.
00:52:08Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr.
00:52:11Problème de pare-brise ? Pas de stress.
00:52:13Partez tranquille avec la météo et Point S-Glace.
00:52:16Réparation et remplacement de pare-brise.
00:52:19Voici le temps pour ce dimanche 26 mai.
00:52:22La perturbation arrivée ce samedi par la pointe bretonne sera présente sur la façade ouest du territoire,
00:52:27alors que dans l'est, à l'avant, vous aurez un soleil simplement en voilé, un temps lumineux.
00:52:32Ensuite, la perturbation va gagner du terrain dimanche après-midi.
00:52:35Elle est annoncée des Pyrénées jusqu'au département du nord-est.
00:52:39A l'arrière, vous aurez des éclaircies par moments, mais des averses localisées.
00:52:43Et sur les départements du sud-est, une impression lumineuse des nuages.
00:52:47En altitude remontée des températures.
00:52:50Le matin, de la grande douceur cette fois-ci, par exemple pour Paris, 16 degrés.
00:52:54Même température à La Rochelle ou encore à Bayonne, 9 vers Rhodes.
00:52:59Au meilleur de la journée, on devrait conserver des températures de saison.
00:53:03Maxi comprise entre 16 et 26 degrés.
00:53:0616 par exemple pour le Finistère, pour Brest, Quimper, mais aussi Skriniak.
00:53:1026, 10 degrés de plus annoncés dans Grenoble.
00:53:14Bon week-end à tous.
00:53:16Pas de stress, repartez tranquille après la météo avec Pointless Glass.
00:53:21Réparation et remplacement de pare-brise.
00:53:23C'était La Météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous.
00:53:27Spécialisé dans les énergies renouvelables.
00:53:29Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr.
00:53:32Bon réveil à tous sur CNews.
00:53:33Ce matin, on a un Vincent Roy absolument désespéré par la météo parisienne, Vincent.
00:53:38Je vais essayer de vous redonner un petit peu d'espoir.
00:53:41Marine Sabourin est de retour ce week-end.
00:53:43Elle est de retour et elle n'a pas mis de collier.
00:53:46Je savais qu'on allait encore parler des colliers de Marine.
00:53:48Elle a l'étoile de mer, vous savez, qui est pour les Grecs une sorte de totem.
00:53:55Vous voyez le cinq bras, le pentagramme naturel, issu de la Grèce.
00:54:00Vraiment considérée comme une créature magique et puissante.
00:54:03J'ai d'ailleurs toujours considéré Marine comme un totem.
00:54:06Voilà, c'était une très belle déclaration envers Marine,
00:54:11qui a donc plaisir à revenir, à retrouver Vincent Roy, j'imagine.
00:54:14On a plaisir aussi à retrouver Arthur de Vatrigan ce dimanche.
00:54:17Bonjour Arthur.
00:54:17Bonjour à toutes et tous et celles et ceux.
00:54:19Directeur de la rédaction de l'Incorrect, Arthur de Vatrigan comme à son habitude.
00:54:28Harold Eman, qui nous accompagne aussi pour toute l'actualité internationale.
00:54:32Et voici, parce que je tarde un peu et qu'il est déjà 7h02, les titres de l'actualité.
00:54:36Voici à la une ces mots d'Emmanuel Macron.
00:54:39« Je suis prêt à débattre maintenant avec Marine Le Pen. »
00:54:42Ce sont donc les mots du chef de l'État.
00:54:44« À 15 jours du scrutin européen, l'exécutif semble déterminé à vouloir installer ce duel unique avec leur rassemblement national.
00:54:51C'est nous ou le chaos. »
00:54:52Une stratégie bien rodée lorsqu'il y a panique à bord,
00:54:55mais qui malheureusement préempte les Français d'un vrai débat sur l'Europe avec ceux qui sont vraiment candidats à cette élection.
00:55:01Il y a de quoi s'interroger ce matin.
00:55:02Ce débat a-t-il la moindre légitimité ?
00:55:05Je poserai la question à mes invités.
00:55:08À la une également cette image.
00:55:09La carcasse d'un bus incendié, résultat de la bêtise humaine, de la sauvagerie des hooligans.
00:55:14Ça s'est passé hier soir aux alentours de 18h à un péage autoroutier en marge de la finale de la Coupe de France.
00:55:19300 personnes impliquées dans des rixes aussi violentes que rapides.
00:55:23Les forces de l'ordre ont procédé à dix interpellations selon la préfecture.
00:55:27Nous serons avec Jean-Paul Nacimento, secrétaire national CRS, une sapoliste pour en parler.
00:55:32Israël a l'intention de relancer cette semaine des négociations pour la libération des otages du Hamas.
00:55:38Les dernières discussions début mai avaient échoué et on fera le point complet avec Harold Liman sur ce plateau.
00:55:46Mais tout d'abord Emmanuel Macron qui relance l'idée d'un débat avec Marine Le Pen dans les colonnes du Parisien.
00:55:52Marine Le Pen qui a réagi dans la foulée hier et qui appelle à une nouvelle fois le chef de l'État à mettre en jeu sa démission
00:55:58ou une dissolution de l'Assemblée Nationale en cas de défaite de renaissance aux européennes.
00:56:03Une proposition refusée par Emmanuel Macron hier en déplacement à Tourcoing. On l'écoute.
00:56:09C'est une élection européenne. Il faut aller sur les enjeux européens, il faut en parler.
00:56:13Il ne faut pas rester caché, c'est tout.
00:56:15Et ce n'est pas non plus une élection qui doit changer la Constitution.
00:56:19Je sais que c'est toujours difficile parfois pour Mme Le Pen. Elle veut changer la Constitution chaque jour.
00:56:24Non, je le dis, si elle respecte ses militants et qu'elle est prête à débattre, à clarifier ses idées, moi je suis prêt.
00:56:30Je suis clair sur ce que j'ai fait en Europe, les idées qu'on porte et que portent ici le ministre et beaucoup de militants.
00:56:36Et la proposition d'Emmanuel Macron ne tient que jusqu'au 9 juin, précise le président.
00:56:42Après l'élection, ce débat n'aura plus d'intérêt.
00:56:44Je suis le président de la République, dit-il. Le détail avec Elodie Huchard du service politique de CNews.
00:56:50Emmanuel Macron montre qu'il veut ce débat et dit, je le cite, si on pense que c'est une élection où se joue une partie du destin de la France,
00:56:56que je crois il faut débattre. Je suis à sa disposition, la balle est dans son camp.
00:57:00En revanche, cette offre n'est valable que sous 15 jours.
00:57:02Il explique qu'il ne pourrait pas débattre hors élection européenne en raison de son statut de chef de l'État.
00:57:07Et cet argument est un peu étonnant parce que justement, on se demande pourquoi Emmanuel Macron, président de la République,
00:57:12irait débattre face à une présidente de groupe.
00:57:15Il charge aussi le Rassemblement national, toujours devant nos confrères du Parisien.
00:57:19Il dit, je cite, c'est le premier parti démagogique de France, un parti qui change d'avis tout le temps.
00:57:24Il cite notamment l'euro ou bien encore la Nouvelle-Calédonie.
00:57:27Ça répond à une stratégie du chef de l'État à son entourage.
00:57:30Il nous expliquait qu'il voulait aller combattre le RN sur ses idées et non pas sur des caricatures qu'on fait parfois de ce parti.
00:57:37Il a dit justement récemment qu'il ne jugeait pas les électeurs mais bien les idées.
00:57:41Et puis à ceux qu'il accuse d'installer ce duel entre majorité et Rassemblement national, il dit, je n'installe aucun match.
00:57:46On a les adversaires que le peuple nous donne.
00:57:48Il explique aussi qu'il reste optimiste pour les sondages.
00:57:51Il dit, je n'ai jamais cru. On sondage, on verra.
00:57:54Le 9 juin, on sait aussi que le président de la République aurait voulu s'investir davantage dans les élections européennes
00:57:59mais que notamment la crise en Nouvelle-Calédonie l'en a empêché.
00:58:02Il y a de quoi s'interroger ce matin, Arthur de Vatrigan.
00:58:04Ce débat a-t-il la moindre légitimité ?
00:58:07On sent quand même qu'il y a panique à bord du côté de la Macronie.
00:58:09Oui, il faut tout faire pour sauver le soldat aillé.
00:58:11Mais là, ce n'est quand même pas très sympathique pour son Premier ministre, Gabriel Attal,
00:58:14parce que deux jours après un débat qui était déjà discutable, il dit, moi, je vais y aller.
00:58:19Donc c'est, bon, tu as été mauvais, tu n'as pas assuré, je vais te remplacer.
00:58:23Alors déjà, il l'oublie, mais ça, il l'a oublié depuis le départ.
00:58:27C'est que c'est le président de tous les Français.
00:58:28Donc même s'il y a une élection européenne et qu'il y a une majorité,
00:58:31il y a son camp qui se présente.
00:58:32Lui, il reste président de tous les Français, il ne se présente pas.
00:58:34Donc il devrait rester quand même à une distance et à une hauteur,
00:58:37ce qu'il ne sait pas faire.
00:58:38Ensuite, François-Xavier Bellamy nous l'avait rappelé,
00:58:41la politique d'une élection européenne n'est pas qu'un spectacle.
00:58:44C'en est un, mais ce n'en est pas qu'un.
00:58:46Et c'est encore moins une élection présidentielle.
00:58:48Et là, on a toujours l'impression d'être dans un second tour de présidentielle.
00:58:51Après, il y a cette obsession chez Emmanuel Macron d'être toujours au centre du jeu,
00:58:55en permanence.
00:58:56Il prend un peu de distance, mais il revient toujours naturellement au centre.
00:59:00Et c'est quand même un peu baroque de sa part d'expliquer que le camp d'en face
00:59:03passe son temps à être des magots et à changer tout le temps d'avis.
00:59:06Alors, il faut reconnaître à Emmanuel Macron que sur l'Europe,
00:59:08il n'a jamais changé d'avis.
00:59:09Il a toujours été pour une Europe générale.
00:59:11Quant au reste, c'est-à-dire quand même 80% des sujets de son mandat ennemi,
00:59:15si vous arrivez à me trouver une ligne directrice claire et bien droite,
00:59:19je suis preneur.
00:59:20– Et ils nationalisent d'autant plus le débat avec ce type d'affrontement
00:59:27avec l'ERN, Vincent Roy.
00:59:29– Non mais attendez, c'est le café du commerce.
00:59:31D'abord, Mme Haillet est totalement discréditée.
00:59:34On dit, bon écoutez, vous n'avez pas le niveau face à Jordan Bardella.
00:59:39On va mettre Gabriel Attal.
00:59:41Déjà, on se demande ce que va faire le Premier ministre dans cette galère.
00:59:44Et puis ensuite, le Président juge qu'Attal n'a pas percuté assez profondément.
00:59:49Alors, il dit, attendez, comme il a l'habitude de faire,
00:59:52je vais m'occuper de tout.
00:59:53Moi, je vais discuter directement avec Marine Le Pen.
00:59:56Sauf qu'il a simplement oublié, simplement oublié
00:59:59qu'il était précisément chef de l'État.
01:00:01Il n'est pas tête de liste aux Européennes,
01:00:03comme le disait très justement Arthur de Wattigan.
01:00:05– C'est-à-dire qu'il préempte un débat pour une élection
01:00:08à laquelle il n'est pas candidat lui-même
01:00:10et sur des sujets qui ne sont plus européens, du coup.
01:00:14– Le chef de l'État ne descend pas dans l'arène
01:00:18dès lors qu'il y a une élection européenne.
01:00:21Ça n'est pas son rôle.
01:00:22Vous savez, pendant qu'Arthur parlait,
01:00:24il y avait des images de lui au café du commerce.
01:00:26Je le trouve bien plus performant dans cette situation
01:00:29que dans son rôle de chef de l'État.
01:00:31Il est bien là à boire de la bière,
01:00:33à convaincre des gens qui sont déjà convaincus.
01:00:35Je veux dire, il n'y a pas de problème.
01:00:37Pour le reste, on attend du chef de l'État
01:00:39qu'il reste à sa place et qu'il donne une vision.
01:00:42Pour l'instant, il n'y a pas beaucoup de vision.
01:00:44Vous avez vu que le caractère thaumaturge du roi
01:00:47n'a pas vraiment fonctionné, c'est le moins que l'on puisse dire,
01:00:50en Nouvelle-Calédonie.
01:00:51Le voilà maintenant, en tout en discréditant Madame Hayé
01:00:56et M. Attal, parce que c'est quand même une petite claque pour M. Attal.
01:01:01Le voilà maintenant, vouloir descendre dans l'arène des Européennes.
01:01:04Tout ça est du plus parfait ridicule.
01:01:06Il y a Sarah Knafo, qui est dans la liste de reconquête,
01:01:10qui dit aujourd'hui, est-ce que le duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron
01:01:14n'est pas finalement un duo ?
01:01:15À chaque fois que l'un est en difficulté, il fait appel à l'autre.
01:01:18Elle n'a pas connu d'entors, quand elle dit ça.
01:01:20Bien sûr.
01:01:21Il veut se retrouver dans le même contexte que la fois dernière.
01:01:24C'est-à-dire que face à Marine Le Pen, ça lui convient très bien.
01:01:28C'est là-dessus précisément qu'il laisse compte.
01:01:32Pour le reste...
01:01:33Vous savez, tout ça, j'entendais Jordan Bardella, au cours du débat,
01:01:37parler de popole.
01:01:38C'est de la popole, quoi.
01:01:40C'est de la tambouille.
01:01:41C'est vraiment...
01:01:43Les Français attendent, je crois, vraiment autre chose.
01:01:45Je voudrais qu'on parle de ces violences qui ont éclaté hier soir
01:01:48en marge de la finale de la Coupe de France, qui opposait Lyon à Paris.
01:01:5130 supporters, 8 policiers ont été blessés au péage de Fresnes-les-Montauban
01:01:55à quelques dizaines de kilomètres du stade Pierre-Moroy,
01:01:57où se déroulait la rencontre.
01:01:58Un bus a été incendié, deux autres endommagés.
01:02:01Selon la préfecture, les forces de l'ordre ont procédé à 10 interpellations.
01:02:04Emmanuel Macron a condamné ces affrontements avec la plus grande fermeté.
01:02:08Retour sur les faits avec Clotilde Payet, Célia Gruyère, Florian Doré et Raphaël Lazareg.
01:02:14Waouh, waouh, waouh, waouh, waouh.
01:02:16Installez-vous dans le fond du cadre.
01:02:18Eh, installez-vous.
01:02:20C'est aux environs de 18h hier, 3h avant la finale de la Coupe de France à Lille,
01:02:26qu'une violente rixe a éclaté entre les supporters du PSG et de l'OL.
01:02:30Des violences qui font suite à une rencontre imprévue entre des supporters lyonnais et parisiens
01:02:35au niveau de la barrière de péage.
01:02:37Selon le préfet Bertrand Gomes, tout a commencé lorsque des supporters ont déclenché
01:02:41les sécurités du bus pour sortir et attaquer l'équipe adverse,
01:02:44qui a de son côté envoyé des fumigènes contre l'un des autocars.
01:02:48Il y a eu les rixes, très violentes.
01:02:52Au moins 8 policiers ont été légèrement blessés.
01:02:56Plusieurs tirs de grenades lacrymogènes ont eu lieu.
01:02:59Mais l'OR a pu être rétabli très rapidement.
01:03:02Un bus a été incendié et deux ont été endommagés.
01:03:05La barrière de péage aussi a été partiellement incendiée.
01:03:08Une quarantaine de personnes, dont 8 policiers, ont été légèrement blessées lors des affrontements.
01:03:12Des violences qu'Emmanuel Macron a condamnées.
01:03:15Il faut avant tout être dans la joie et le sport.
01:03:19Je condamne avec la plus grande fermeté l'ensemble des violences qu'il y a pu y avoir.
01:03:23Selon une source policière, l'OR ont opposé environ une centaine de supporters lyonnais
01:03:27à près de 200 supporters parisiens.
01:03:2910 personnes ont été interpellées.
01:03:32Nous sommes en direct avec Jean-Paul Nascimento.
01:03:35Bonjour, merci d'être avec nous ce matin.
01:03:38Vous êtes secrétaire national CRS Unsa Police.
01:03:41On était un peu étonné tout à l'heure, puisqu'on disait au début d'émission,
01:03:45avant d'avoir ces informations qui nous sont parvenues, qu'il n'y avait pas eu d'interpellation.
01:03:48On entend finalement 10 interpellations dans cette affaire.
01:03:51Est-ce qu'on sait exactement quand ont eu lieu les interpellations ?
01:03:54Est-ce que c'était dans la foulée de ce qui s'est passé à 18h au péage ?
01:03:58Ou ça a été un petit peu plus tardivement dans la soirée ?
01:04:01Non, ça a été plus tardivement dans la soirée.
01:04:04Lors des heures sur la barrière de péage de Freyne-les-Montauban,
01:04:08aucune interpellation n'a eu lieu.
01:04:11Et j'allais vous demander pourquoi à ce moment-là il n'y a pas eu d'interpellation,
01:04:14pourquoi les bus sont repartis avec ces supporters
01:04:17qui s'étaient adonnés à des actes de sauvagerie, on peut le dire, puisque c'est le mot.
01:04:22Les forces de sécurité présentes sur les lieux ont d'abord rétabli l'ordre public
01:04:29et remettent en place la circulation qui a été coupée, je vous le précise, dans les deux sens.
01:04:34Donc les forces de l'ordre ont, elles, utilisé des moyens assez conséquents
01:04:40en matière de gaz lacrymogène et ont fait repartir tout le monde assez rapidement.
01:04:47Comment ces quarts ont-ils pu se croiser ?
01:04:50Il y avait un niveau d'alerte qui était assez important sur les risques
01:04:53que comportait cette rencontre, notamment du point de vue des supporters.
01:04:57Les trajets étaient sérieusement balisés.
01:05:01Comment ces deux quarts ont-ils pu se rencontrer à ce péage à ce moment-là ?
01:05:05Je pense qu'il va falloir qu'il y ait une enquête,
01:05:08parce que nous, au niveau des compagnies républicaines de sécurité,
01:05:13on avait deux compagnies qui étaient là-bas sur la barrière de péage
01:05:17qui attendaient une première partie des supporters lyonnais,
01:05:21enfin les quarts des supporters lyonnais, qui étaient au nombre de 15.
01:05:29Et une autre compagnie attendait les supporters parisiens
01:05:37où ils étaient 23 bus à prendre en charge.
01:05:40Et il faut savoir qu'une première partie des supporters lyonnais avec les bus
01:05:46sont partis sans encombre, une quinzaine de bus sont partis sans encombre
01:05:50et on a deux bus de supporters lyonnais qui sont arrivés en retard à la barrière de péage.
01:05:55Et c'est là que les événements ont eu lieu.
01:05:59Et ça vous surprend cette sauvagerie ?
01:06:01Est-ce que c'est des violences qui sont récurrentes dans ce milieu
01:06:04ou c'est quelque chose qui s'est renforcé au fur et à mesure des années,
01:06:08comme dans toute la société par ailleurs ?
01:06:11Non, vous savez, c'est quelque chose que la police nationale connaît très bien.
01:06:16Quand on a affaire à deux groupes de supporters violents,
01:06:22quand ça se croise et qu'il n'y a pas de force de sécurité pour s'interposer,
01:06:30la violence est là.
01:06:33Est-ce qu'il faut interdire, selon vous, ces déplacements de supporters ?
01:06:37Je ne suis pas le plus à même à répondre à cette question.
01:06:42Est-ce qu'il faut interdire ?
01:06:43Je sais que ça a été interdit pendant presque toute la saison de football,
01:06:48les allers-retours des supporters dans différentes enceintes.
01:06:53Merci Jean-Paul Nacimento.
01:06:55Je souligne, puisque je ne l'ai pas dit jusque-là,
01:06:58mais on peut saluer l'engagement des forces de l'ordre
01:07:00qui étaient hier soir sur le terrain,
01:07:02mille policiers et gendarmes qui étaient mobilisés pour maintenir l'ordre public
01:07:07dans la ville de Lille, autour du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq,
01:07:11et que globalement, tout s'est à peu près bien déroulé,
01:07:14à part ce qui s'est passé au péage.
01:07:16Je tenais à le souligner à la fin de cette interview.
01:07:18Je vous remercie infiniment d'avoir accepté notre invitation ce matin sur CNews.
01:07:22Avant de faire un tour de table avec mes invités,
01:07:25le rappel de l'actualité avec Marine Sabourin à 7h15.
01:07:32Si vous prenez l'avion aujourd'hui, attention,
01:07:3470% des vols à l'aéroport Paris-Orly sont annulés.
01:07:38C'était déjà le cas hier.
01:07:39La raison, une grève à l'appel d'un syndicat de contrôleurs aériens.
01:07:42Ils réclament notamment une hausse des salaires.
01:07:44Au Canada, une école juive pour filles située à Toronto
01:07:47a été visée hier matin par des coups de feu.
01:07:49Aucun blessé n'est à déplorer.
01:07:51Cet incident survient sur fond de tensions liées aux conflits entre Israël et le Hamas.
01:07:55Et puis la palme d'or décernée au film Anora,
01:07:58réalisé par l'américain Sean Baker.
01:08:00Ce thriller suit la rencontre entre une prostituée de Brooklyn
01:08:03et le fils d'un oligarque russe.
01:08:05Nous devons lutter pour faire des films qui sortent en salles.
01:08:07Il faut que le monde se rappelle que voir un film
01:08:09sur son téléphone ou à la maison,
01:08:11ce n'est pas la manière de voir un film,
01:08:13a déclaré le réalisateur.
01:08:18Les tensions qui persistent en Nouvelle-Calédonie.
01:08:20Tant bien que mal, l'État tente de reprendre la main.
01:08:22Des opérations militaires ont d'ailleurs été menées
01:08:24dans le quartier de Caméré à Nouméa.
01:08:26Un quartier particulièrement touché par les émeutes.
01:08:28Dans la nuit de vendredi à samedi,
01:08:3035 personnes, dont 7 mineurs, ont dû être évacuées
01:08:33après l'incendie d'une maison du quartier.
01:08:36Réportage de Régine Delfour et Thibaut Marcheteau,
01:08:38commenté par Clotilde Payet.
01:08:41C'est une opération militaire de grande ampleur
01:08:43qui s'est déroulée hier dans ce quartier de Nouméa.
01:08:49Des gendarmes, des hélicoptères et des convois
01:08:51ont été mobilisés pour sécuriser cette zone
01:08:53contrôlée par les émeutiers.
01:08:55Ici, de nombreux barrages ont été installés,
01:08:57des bâtiments, des maisons et des voitures
01:08:59ont été pillés et incendiés.
01:09:01Ainsi, une dizaine de tractopelles se sont activées
01:09:03pour déblayer les amas de débris encore en feu
01:09:05sous l'œil des gendarmes qui sécurisent la zone.
01:09:08Une opération exceptionnelle et efficace
01:09:10dont s'est félicitée Marie Guevenoux.
01:09:13Nous avons, grâce au travail des gendarmes mobiles
01:09:16et du RAID, repris sur toute une journée d'action
01:09:19un quartier, qui est celui de Caméré,
01:09:22grâce au travail du RAID, des gendarmeries,
01:09:25avec le soutien des hélicoptères,
01:09:27qui ont permis de reprendre le quartier
01:09:29et de le faire de façon durable
01:09:32Les Français de métropole restés coincés dans l'archipel
01:09:34en raison des émeutes commencent à être rapatriés.
01:09:37Des premiers vols à bord d'appareils militaires
01:09:39ont décollé hier de l'aérodrome de Magenta à Nouméa.
01:09:42L'état d'urgence reste maintenu sur l'île pour le moment.
01:09:47Il faudra revivre ensemble de retour de Nouméa.
01:09:49Le chef de l'État s'est confié aux Parisiens
01:09:51aujourd'hui en France. Il dit espérer un accord global.
01:09:53Il estime que le dégel du corps électoral est juste
01:09:55et rappelle au passage qu'il peut aussi déclencher
01:09:58un référendum et on en parlera un petit peu plus longuement
01:10:00avec mes invités dans le journal de 7h30.
01:10:06On va parler du Proche-Orient à présent,
01:10:08la situation sur place. L'armée israélienne continue
01:10:10ses bombardements sur Rafah, mais dans le même temps
01:10:12Harold Iman, un responsable israélien,
01:10:14a déclaré hier que le gouvernement avait l'intention
01:10:16de relancer cette semaine des négociations,
01:10:19des négociations qui sont pour l'heure au point mort.
01:10:21Oui, les négociations échouent à chaque fois,
01:10:24mais on avance quand même.
01:10:26Donc déjà fin mai, il y avait eu un début,
01:10:30presque un espoir avec le Qatar, l'Égypte, les États-Unis
01:10:34qui se sont investis.
01:10:37Ça n'a pas abouti. Vendredi, Emmanuel Macron,
01:10:40lui, a reçu à l'Élysée le premier ministre du Qatar
01:10:44et les ministres des Affaires étrangères,
01:10:46saoudiens, égyptiens, jordaniens.
01:10:48On avance les idées. Et puis hier, à Paris,
01:10:52le chef de la CIA et le chef du Mossad israélien
01:10:55et un grand dignitaire qatarien se sont rencontrés.
01:10:59Bref, on commence à avoir un plan,
01:11:02mais on n'a pas réussi à faire signer tout le monde,
01:11:05évidemment. Donc chacun est rentré chez lui.
01:11:08Le gouvernement israélien a dit, bien,
01:11:10maintenant nous allons donner des pouvoirs accrus
01:11:13à notre négociateur. Il sera en fait négociateur
01:11:16plénipotentiaire la prochaine fois, ce chef du Mossad.
01:11:19Et on espère dans quelques jours que ça aboutisse.
01:11:24Le pire d'achoppement est simple.
01:11:26Le Hamas veut que le cessez-le-feu soit permanent,
01:11:29une espèce d'armistice dont il se sentirait indemne,
01:11:33enfin vivant. Et puis le côté israélien voudrait
01:11:37que le cessez-le-feu ne dure que le temps
01:11:40de la libération des otages en échange
01:11:42de prisonniers palestiniens. Et après, on verra.
01:11:46Donc quelque part, les diplomates doivent trouver
01:11:49une solution intermédiaire. C'est la quadrature du cercle
01:11:52et pour conclure, Joe Biden, lui, pensait hier
01:11:56que nous travaillions un cessez-le-feu immédiat
01:12:00à Gaza qui conduirait à la libération des otages.
01:12:04Donc peut-être que c'est ça le centre,
01:12:06la libération des otages.
01:12:07Hier soir, des milliers d'Israéliens
01:12:09se sont une nouvelle fois rassemblés à Tel Aviv,
01:12:11à Rold, pour interpeller le gouvernement.
01:12:13Ils demandent la libération de leurs proches
01:12:15toujours retenus à Gaza. Est-ce que ces manifestations
01:12:18mettent réellement le gouvernement israélien
01:12:21sous pression ?
01:12:22Ah oui, clairement. Parce qu'il y a deux tendances.
01:12:24Il y a une tendance à une manifestation,
01:12:26c'est libérer les otages. C'est ce que vous voyez là.
01:12:28Ils sont sur la place des otages.
01:12:30Et puis, vous avez une autre tendance
01:12:32qui veut carrément que le gouvernement démissionne.
01:12:35Et donc, les deux sont d'accord sur une chose,
01:12:38c'est que Benjamin Netanyahou, c'est la tête turque
01:12:41de tout le monde, qui, au centre et à gauche,
01:12:45doit démissionner. Il n'a pas écouté son armée
01:12:48qu'il avait mis en garde contre l'attaque imminente
01:12:52du Hamas avant le 7 octobre.
01:12:54Et qu'il faut négocier maintenant
01:12:57pour la restitution des otages
01:12:59avant qu'il ne soit trop tard,
01:13:01avant qu'il ne soit plus vivant du tout
01:13:03et qu'Israël soit obligé par la communauté internationale
01:13:07d'arrêter son offensive.
01:13:09C'est ce qu'il pense, c'est ce qu'il dit
01:13:11et c'est une grande pression.
01:13:13Et cela attire beaucoup d'élus de l'opposition
01:13:17qui sont prêts à renverser Netanyahou
01:13:20à la première occasion.
01:13:22Je vous propose désormais, merci Harold Imane,
01:13:25d'alléger un petit peu nos cœurs ce matin
01:13:27avec un voyage dans le temps.
01:13:29Un voyage dans le temps qui plaît énormément à Marine Sabourin,
01:13:31qui va certainement plaire à Vincent Roy
01:13:34et à Arthur de Vatrigan.
01:13:35On va partir au XVIIe siècle,
01:13:37au château de Volvicomte, en Seine-et-Marne,
01:13:39ça s'est passé hier, sous le regard amusé
01:13:41de 4000 visiteurs.
01:13:42Danses, promenades en calèche et spectacles musicaux,
01:13:45les festivités se sont achevées à 22h30
01:13:47avec un magnifique feu d'artifice.
01:13:49Et c'est Bamba Gueye qui nous propose ce voyage
01:13:52avec le récit de Tancrede Guillotel.
01:13:55Des pas de danse gracieux et mesurés,
01:13:57au rythme de la musique baroque,
01:13:59comme chaque année, pour une journée,
01:14:01Volvicomte a vibré comme du temps de Monsieur Fouquet.
01:14:04Pour le plus grand bonheur des comédiens,
01:14:06c'est le rêve en costume dans un contexte d'époque.
01:14:10comme pour celui des visiteurs,
01:14:12parfois eux aussi costumés.
01:14:14C'est un très beau spectacle baroque,
01:14:16sur une musique baroque évidemment,
01:14:18très élégant, très stylé, on a beaucoup aimé.
01:14:21Le spectacle est formidable, je l'ai trouvé très bien.
01:14:24L'élégance des costumes et l'élégance des portées,
01:14:27la danse était vraiment sublime.
01:14:30Danses, balades en calèche, parades costumées,
01:14:32les activités sont nombreuses.
01:14:34On crée des animations, des expériences de visite,
01:14:36et le domaine est tellement vaste,
01:14:38qu'en fait dans les jardins,
01:14:40on a l'impression qu'on est parfois tout seul.
01:14:42Un peu enchanté, hors du temps,
01:14:44qui correspond parfaitement.
01:14:46Et pour Louis XIV, pris au dépourvu,
01:14:48Je range le portable, parce que ça ne fait pas d'époque.
01:14:50le dépaysement était toutefois réussi.
01:14:53C'est agréable, on se sent quelqu'un d'autre,
01:14:55c'est ça le but.
01:14:57Pendant un instant, on est quelqu'un d'autre,
01:14:59on oublie le siècle dans lequel on vit.
01:15:01Au total, 3 à 4 000 visiteurs étaient présents
01:15:03pour cette journée.
01:15:05Chez Marine Sabourin, qui est particulièrement
01:15:07friande de ce genre de rassemblement, Vincent Roy.
01:15:09C'est sublime, il faut encourager les gens
01:15:11à aller à Vaux-le-Vicomte, d'abord parce que
01:15:13le château est à taille humaine,
01:15:15les jardins sont somptueux,
01:15:17le nôtre
01:15:19les a magnifiés.
01:15:21Et puis deux choses très importantes,
01:15:23il faut savoir que La Fontaine
01:15:25a vécu à Vaux-le-Vicomte, qu'il était très ami
01:15:27avec Fouquet.
01:15:29Il a écrit un long texte,
01:15:31qui est absolument magnifique, qui s'appelle
01:15:33Le songe de Vaux, comme Vaux-le-Vicomte.
01:15:35Il faut donc lire La Fontaine,
01:15:37et puis il faut lire le magnifique texte,
01:15:39c'est pas vraiment une biographie, mais c'est un essai
01:15:41de Paul Morand, qui s'appelle
01:15:43sur Fouquet, qui est absolument sublime.
01:15:45Deux textes à lire, Le songe de Vaux, de La Fontaine
01:15:47et le Fouquet, de Paul Morand.
01:15:49La beauté des images, l'instant culture, avec
01:15:51Vincent Roy, Arthur de Maitregan.
01:15:53C'est autre chose que l'Eurovision, c'est sûr.
01:15:55Et que ça n'a pas soigné la maladie de la réaction.
01:15:57La polémique n'est jamais loin avec vous.
01:15:59Quand on voit ça, on peut se dire
01:16:01que c'est compliqué de ne pas être réactionnaire,
01:16:03qu'on se demande toujours comment on est passé de bac à Yanaka Moura
01:16:05et de Garance au Tuche.
01:16:07Écoutez, c'est le mot de la fin.
01:16:09On va passer à notre pause réglementaire.
01:16:11C'était ferme et définitive
01:16:13de la part d'Arthur de Maitregan.
01:16:15On parlera de la Nouvelle-Calédonie dans un instant.
01:16:17Il faudra revivre ensemble, nous dit Emmanuel Macron,
01:16:19qui est prêt à faire
01:16:21un référendum, en tout cas
01:16:23qui n'écarte pas l'idée d'un référendum
01:16:25sur le dégel du corps électoral.
01:16:27C'est un petit peu la menace qu'il fait planer
01:16:29sur ceux qui ne voudraient pas
01:16:31négocier un accord.
01:16:33On en parle juste après la pause.
01:16:37De retour sur le plateau
01:16:39de la matinale week-end, voici les titres
01:16:41de votre journal. A la une, il faudra
01:16:43revivre ensemble. De retour de Nouméa,
01:16:45le chef de l'État s'est confié
01:16:47aux Parisiens et dit espérer un
01:16:49accord global. Il estime que le dégel
01:16:51du corps électoral est juste
01:16:53et rappelle au passage qu'il peut aussi
01:16:55déclencher un référendum. Sur cette question,
01:16:57on sera dans quelques minutes avec
01:16:59David Guyenne, président de la Chambre de Commerce
01:17:01et d'Industrie de Nouvelle-Calédonie, pour parler
01:17:03du tissu économique sur l'île
01:17:05qui a été durablement
01:17:07impacté. Encore un
01:17:09tour de vis pour les règles de l'assurance
01:17:11chômage. Elles seront durcies à partir
01:17:13du 1er décembre. Mais attention, selon
01:17:15le Premier ministre, il ne s'agit pas d'une réforme
01:17:17d'économie, mais de prospérité
01:17:19et d'activité. On vous explique tout dans quelques
01:17:21minutes avec Elodie Huchard, du service politique
01:17:23de CNews. Et puis, ne manquez pas
01:17:25notre rendez-vous hebdomadaire
01:17:27La Chronique Royale avec vous, Bertrand Dekers.
01:17:29Aujourd'hui, on va
01:17:31parler de ces têtes couronnées qui font
01:17:33du cinéma. Je ne parle pas
01:17:35des drama queens, je parle de ceux qui ont vraiment
01:17:37eu une carrière d'acteur ou d'actrice.
01:17:39On en parle dans quelques minutes avec vous.
01:17:43Les tensions sont toujours
01:17:45fortes en Nouvelle-Calédonie. Près de deux semaines
01:17:47après le début des émeutes, l'évacuation des touristes
01:17:49français a commencé. Si certains
01:17:51d'entre eux entrevoient le bout du tunnel,
01:17:53pour d'autres, c'est un petit peu plus compliqué.
01:17:55De nombreux Français de métropole
01:17:57n'ont toujours aucune solution.
01:17:59Conséquence, plusieurs centaines d'euros
01:18:01sont déboursés chaque jour en attendant
01:18:03de pouvoir rentrer. Reportage de Régine Delfour
01:18:05et Thibaut Marcheteau, commenté
01:18:07par Sarah Varny.
01:18:09Pour de nombreux touristes français,
01:18:11les vacances paradisiaques
01:18:13ont viré au cauchemar.
01:18:15Antoine est arrivé en Nouvelle-Calédonie
01:18:17le 25 avril pour trois semaines de vacances.
01:18:19Cela fait près de deux semaines qu'il est bloqué
01:18:21sur le territoire, sans nouvelles d'un possible
01:18:23rapatriement. Mais sur place,
01:18:25ses jours supplémentaires ont un coût.
01:18:27150 euros par jour et par personne
01:18:29et aucune prise en charge n'est prévue par les assurances.
01:18:31J'ai appelé mon assureur,
01:18:33il m'a dit qu'il n'y avait rien qui était pris en charge
01:18:35à part un rapatriement médical, ce qui n'est pas le cas.
01:18:39Côté assurance, il n'y a rien. Côté carte bancaire,
01:18:41non plus. On les a appelés, ils nous ont dit
01:18:43qu'ils ne prenaient pas en charge, que c'était une émeute.
01:18:45Donc là, aujourd'hui, on ne sait pas comment
01:18:47on va pouvoir être remboursé sur l'ensemble des frais
01:18:49induits par ce confinement.
01:18:51Même constat pour Amaury,
01:18:53venu avec sa compagne et trois autres amis.
01:18:55Ils auraient dû rentrer ce dimanche
01:18:57à Paris, mais tous les vols commerciaux
01:18:59sont suspendus depuis le 14 mai.
01:19:01On appelle tous les jours le Haut-Commissariat
01:19:03pour avoir des nouvelles.
01:19:05On a rempli le document que
01:19:07tous les métropolitains ont été amenés
01:19:09à remplir, donc ça a été mardi,
01:19:11pour nous recenser sur place
01:19:13et depuis, on est dans l'attente.
01:19:15On envoie des mails tous les jours pour savoir
01:19:17ce qui va se passer et quand on va pouvoir
01:19:19rentrer, on est encore dans l'inconnu pour le moment.
01:19:21L'évacuation de touristes français
01:19:23bloqués en Nouvelle-Calédonie a débuté
01:19:25ce samedi, la fin d'une longue
01:19:27attente. Les personnes qui ont rempli
01:19:29le formulaire en ligne sont contactées
01:19:31et décollent à bord d'appareils militaires
01:19:33depuis l'aérodrome de Magenta à Nouméa
01:19:35vers l'Australie et la Nouvelle-Zélande
01:19:37avant de devoir prendre un vol
01:19:39commercial à leurs frais pour la France
01:19:41métropolitaine.
01:19:43Emmanuel Macron qui voulait rétablir
01:19:45l'ordre dans les jours à venir, malheureusement
01:19:47à peine démantelé, les barrages sont aussitôt
01:19:49réinstallés, les pillages continuent.
01:19:51Des actes qui n'ont rien à voir, dit-il, avec une
01:19:53guerre pour l'indépendance, il s'agit
01:19:55pour lui de grand banditisme.
01:19:57Emmanuel Macron se dit par ailleurs prêt à soumettre
01:19:59au référendum national la réforme
01:20:01contestée du corps électoral,
01:20:03même si on arrive à la fin des violences, il faudra
01:20:05revivre ensemble, c'est ça
01:20:07le plus dur, ajoute-t-il. Alors c'est intéressant
01:20:09ce qu'il nous dit là, parce que ça plane un petit
01:20:11peu comme une menace, cette idée de référendum sur le dégel
01:20:13du corps électoral, il sait très bien que s'il
01:20:15passe ça par référendum, ça
01:20:17passera. Vous voyez, si
01:20:19Marine Le Pen acceptait
01:20:21de débattre, au moins, il serait d'accord
01:20:23sur un point, puisqu'ils sont tous les deux
01:20:25pour un référendum en Nouvelle-Calédonie.
01:20:27Donc là-dessus, pas de soucis,
01:20:29il n'y a même pas besoin de débat. Non mais, tout ça
01:20:31est grand guignolesque, écoutez. Il est en train
01:20:33de dire à des gens, dont
01:20:35on sait d'ailleurs, entre parenthèses, pour ce qui est du
01:20:37référendum, que dès lors
01:20:39qu'aujourd'hui, sur l'île,
01:20:41les canaques sont minoritaires,
01:20:43le référendum, de toute façon,
01:20:45serait en leur défaveur,
01:20:47comme le furent
01:20:49les trois premiers, puisque à chaque fois,
01:20:51vous avez vu, le référendum, la réponse
01:20:53est non, pour ce qui est de l'indépendance.
01:20:55Donc, je ne vois pas du tout... En fait,
01:20:57il est perdu dans cette affaire. Il est arrivé,
01:20:59il a voulu calmer la situation,
01:21:01il n'y est absolument pas parvenu. Je vous rappelle
01:21:03qu'au lendemain de son départ,
01:21:05il y avait un mort, le premier,
01:21:07un mort canaque, je crois.
01:21:09Donc, vraiment, opération absolument
01:21:11ratée, il n'a rien calmé du tout.
01:21:13Il est allé là-bas pour rien.
01:21:15Ce qu'il annonce, bon, il annonce
01:21:17qu'il repousse, d'une certaine manière,
01:21:19le dégel du corps électoral,
01:21:21enfin, la soumission
01:21:23de la loi au Congrès,
01:21:25c'est tout ce qu'il fait.
01:21:27Il repousse le dégel du corps électoral
01:21:29le temps que tout le monde se mette d'accord
01:21:31sur le dégel du corps électoral.
01:21:33Il le repousse ad multam noctem.
01:21:35On ne sait pas jusqu'à quand il sera capable
01:21:37de le repousser. Il a dit, en tous les cas,
01:21:39nous ne passerons pas en force. C'est la seule chose
01:21:41qu'il a dite. En fait, d'une manière
01:21:43générale, il recule. L'autorité de l'État,
01:21:45on voit bien, il n'y a pas le compte.
01:21:47– À quand le retour de l'autorité de l'État ?
01:21:49– On se la pose tous les jours.
01:21:51Il recule le vote au Congrès
01:21:53parce qu'il sait qu'il n'aura pas le vote.
01:21:55Il y a ça aussi. Ensuite, c'est à partir
01:21:57de quel moment la souveraineté populaire
01:21:59est une menace. On a bien compris qu'il agitait
01:22:01le référendum comme une menace. Le référendum,
01:22:03c'est la souveraineté populaire. C'est étonnant
01:22:05de l'agiter comme une menace, même si on sait
01:22:07malheureusement qu'en France, un référendum,
01:22:09généralement, on s'assoit dessus. On a un triste
01:22:11souvenir de 2005, évidemment.
01:22:13Mais là, je le rappelle, il y a eu trois référendums.
01:22:15Les autres ne voudront pas
01:22:17de référendum tant que la décision
01:22:19n'ira pas dans leur sens.
01:22:21Ça sert à quoi de recommencer à chaque fois ?
01:22:23On va négocier combien de temps ? Ça fait 40 ans
01:22:25qu'on négocie. On veut 20 ans ? 40 ?
01:22:27Un siècle de plus ?
01:22:29C'est sans fin, en fait.
01:22:31Même si, évidemment, il y a plein de raisons
01:22:33et qu'on peut voir que, politiquement,
01:22:35ce n'est pas forcément très malin, la manière
01:22:37dont il a annoncé ce DGL, que le texte
01:22:39lui-même est complètement foutrac
01:22:41et n'importe quel juriste, même en première
01:22:43année, vous expliquera qu'il y a un truc qui ne va pas,
01:22:45que la manière de communiquer n'est pas bonne
01:22:47non plus. C'est OSS 117 qui débarque
01:22:49en Nouvelle-Calédonie. En deux jours, c'est réglé,
01:22:51je m'en vais. Là où il a raison...
01:22:53– En 17 heures. – Oui,
01:22:55même pas deux jours. – Même pas un jour.
01:22:57– Après, il avait rendez-vous avec les Allemands qu'il avait déjà déplacés
01:22:59avec les émeutes. Chaque fois qu'il y a une émeute,
01:23:01on pose un lapin aux Allemands.
01:23:03Moi, ça ne me dérange pas, mais au bout d'un moment, ils vont se vexer.
01:23:05La première fois qu'ils sont vexés, c'est mal terminé.
01:23:07Donc, il y a ça. Ensuite,
01:23:09là où il a raison, c'est que
01:23:11le racisme et la violence n'est jamais une revendication politique.
01:23:13– J'ajoute simplement
01:23:15une petite chose, c'est que le racisme dont il a parlé,
01:23:17dès lors qu'il s'est déplacé en Nouvelle-Calédonie,
01:23:19on ne sait pas de quelle nature il était.
01:23:21Or, c'est bien, en Nouvelle-Calédonie,
01:23:23et les témoignages sont, sur cette question absolument formelle,
01:23:25un racisme anti-blanc. Il n'a
01:23:27jamais prononcé le mot.
01:23:29– C'est un drame humain, c'est un drame
01:23:31économique également, et je voudrais qu'on parle de cet aspect.
01:23:33Nous sommes en direct avec David Guyenne,
01:23:35président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nouvelle-Calédonie.
01:23:37Merci d'être avec nous ce matin.
01:23:39David Guyenne, vous êtes aussi
01:23:41chef d'entreprise, je le rappelle.
01:23:43Et je voulais savoir, puisqu'on a déjà un petit peu
01:23:45parlé la semaine dernière, mais les choses ont beaucoup
01:23:47évolué depuis, est-ce qu'on
01:23:49commence à avoir une évaluation
01:23:51chiffrée, précise, des
01:23:53dégâts, des fermetures d'entreprises et des
01:23:55risques sur l'emploi pour l'île ?
01:23:57– Alors, on est
01:23:59en plein dedans, dans la mission du Président
01:24:01de la République, il y avait aussi un volet
01:24:03économique et un volet de reconstruction
01:24:05piloté par la ministre des Outre-mer.
01:24:07On a beaucoup travaillé
01:24:09avec ces équipes. Aujourd'hui, la base,
01:24:11c'est 1 milliard d'euros, donc
01:24:13c'est considérable, 3 500
01:24:15pertes d'emploi.
01:24:17Et j'ai envie de dire, au-delà de ça,
01:24:19nous, chefs d'entreprise, on est en train
01:24:21de régler, on essaye de travailler
01:24:23sur l'après, c'est-à-dire, il y a
01:24:25des entreprises qui sont détruites, il y a des entreprises
01:24:27qui ne pourront pas
01:24:29redémarrer immédiatement, mais il y a aussi
01:24:31des entreprises qui, elles, vont redémarrer,
01:24:33et comment elles vont faire dans un
01:24:35tissu économique, un
01:24:37climat économique complètement dégradé.
01:24:39Donc, moi, j'entends ce que
01:24:41les conversations sur
01:24:43les référendums, aujourd'hui,
01:24:45nous, on est vraiment dans la réalité.
01:24:47Vous savez, moi,
01:24:49j'ai rencontré
01:24:51mes employés, mon entreprise
01:24:53a entièrement boulé.
01:24:55J'ai rencontré, j'ai 90%
01:24:57de femmes canaques. J'ai dû leur dire
01:24:59je ne sais pas ce que je vais faire.
01:25:01Probablement, beaucoup d'entre vous,
01:25:03vous allez perdre votre travail.
01:25:05Et on en est là, aujourd'hui.
01:25:07On en est plutôt à
01:25:09comment on affronte
01:25:11demain, comment on affronte le fait
01:25:13que la sécurité n'est
01:25:15toujours pas au rendez-vous, et tant que la sécurité
01:25:17n'est pas au rendez-vous, on n'arrivera
01:25:19pas à avancer, mais surtout,
01:25:21on voit très bien la dévastation.
01:25:23Les femmes qui travaillent
01:25:25dans l'entreprise, elles sont absolument
01:25:27dévastées.
01:25:29La vie de quartier,
01:25:31elle est terminée. Le travail
01:25:33qui était à côté
01:25:35de leur domicile,
01:25:37il n'y en a plus.
01:25:39Vraiment, j'ai l'impression
01:25:41qu'on est sur
01:25:43des mondes complètement différents,
01:25:45et oui, on est obligés de travailler
01:25:47sur la reconstruction, on est obligés de travailler
01:25:49sur les sommes
01:25:51immenses et les stratégies
01:25:53pour garder les gens, pour investir,
01:25:55pour garder l'attractivité
01:25:57de la Nouvelle-Calédonie, mais on
01:25:59doit aussi affronter cette réalité qu'on
01:26:01n'a toujours pas les sécurités,
01:26:03on sait que les forces de l'ordre sont là, on sait qu'on va
01:26:05y arriver, mais pour l'instant,
01:26:07on n'est pas encore dans un mode
01:26:09serein, et
01:26:11surtout, dans nos entreprises,
01:26:13maintenant, il faut qu'on réponde à des questions
01:26:15du quotidien, et des questions
01:26:17sociales, et des questions urgentes.
01:26:19Ce qu'on comprend de ce que vous nous dites,
01:26:21David Guyenne, c'est que, alors
01:26:23on a l'économie qui s'est effondrée sur une
01:26:25économie qui était déjà fragile
01:26:27au départ, et que derrière, et vous
01:26:29nous l'avez dit à travers les employés de votre entreprise,
01:26:31il y a une crise sociale qui guette, et
01:26:33qui va frapper l'archipel dans
01:26:35les semaines, dans les mois à venir.
01:26:37Merci pour votre témoignage, David Guyenne,
01:26:39et pour cette situation concrète qui est la vôtre,
01:26:41et que vous nous avez présenté ce matin, ça nous permet
01:26:43de bien comprendre l'ampleur de la situation,
01:26:45et bon, là, je le dis à vous autour de la table, mais
01:26:47c'est encore la collectivité qui va
01:26:49payer aussi, puisqu'il y a un fonds qui va être mis en place,
01:26:51un fonds de solidarité qui
01:26:53va être mis en place par le président, et ça c'est encore
01:26:55tout le pays qui va payer.
01:26:57Non mais attendez, Emmanuel Macron
01:26:59est bien sûr arrivé en Nouvelle-Calédonie
01:27:01avec son chéquier.
01:27:03C'était l'un des objectifs, de toute façon.
01:27:05Mais, je vous rappelle que
01:27:07précédemment, Gabriel Attal,
01:27:09avec fermeté, nous avait dit, tu casses,
01:27:11tu payes. Vous voyez
01:27:13que tout ça, ça n'est que de la
01:27:15comm', dans la réalité, ça n'existe
01:27:17pas. Vous cassez,
01:27:19l'État paye. Pourquoi voulez-vous que ces gens cessent
01:27:21de casser ? Et du coup, il va falloir faire des économies.
01:27:23Il y a la réforme de l'assurance chômage
01:27:25qui est là. Tapons sur les chômeurs.
01:27:27Il va falloir des économies.
01:27:29Les contours de la réforme de l'assurance chômage
01:27:31sont dévoilés aujourd'hui. Les règles d'indemnisation
01:27:33seront durcies à compter du 1er décembre
01:27:35pour tendre Marine vers le plein emploi.
01:27:37Oui, selon Gabriel Attal, dans la tribune
01:27:39dimanche, il ne s'agit pas d'une
01:27:41réforme d'économie, mais de prospérité
01:27:43et d'activité. Alors, à quoi faut-il s'attendre ?
01:27:45On voit cela avec Elodie Huchard du service politique
01:27:47de CNews.
01:27:49Le but du gouvernement, faire 3,6 milliards
01:27:51d'économies et remettre au moins
01:27:5390 000 personnes au travail.
01:27:55À peine nommé en janvier, le Premier ministre
01:27:57Gabriel Attal avait expliqué qu'il avait pour cela
01:27:59trois leviers. La durée d'indemnisation,
01:28:01la condition d'affiliation ou bien encore
01:28:03le niveau d'indemnisation. Catherine Vautrin,
01:28:05la ministre du Travail, a rencontré les syndicats
01:28:07qui ont expliqué justement quelle était la
01:28:09philosophie du gouvernement.
01:28:11Première mesure, durcir les conditions d'affiliation.
01:28:13Il faudra, après cette réforme,
01:28:15avoir travaillé 8 mois au cours
01:28:17des 20 derniers mois au lieu de 6
01:28:19pendant les 24 derniers mois actuellement.
01:28:21Le parlementaire en charge de cette réforme,
01:28:23Marc Ferracci, explique que cette mesure
01:28:25va toucher principalement les allocataires de moins
01:28:27de 25 ans ou sortant d'un CDD
01:28:29ou d'un intérim. Autre mesure, élargir
01:28:31le bonus-malus pour lutter
01:28:33contre les contrats courts ou bien encore
01:28:35un bonus à la reprise d'emploi pour les seigneurs
01:28:37de 57 ans et plus et dans le même temps
01:28:39plafonner les indemnisations des chômeurs
01:28:41proches de la retraite.
01:28:433,6 milliards d'euros d'économies
01:28:45potentielles avec cette réforme de l'assurance-chômage,
01:28:47une indemnisation réduite à 15 mois
01:28:49et pour l'apercevoir, il faudra avoir
01:28:51cotisé au moins 8 mois sur 20
01:28:53contre 6 sur 24 aujourd'hui.
01:28:55Mais attention, selon le Premier ministre, il ne s'agit pas
01:28:57d'une réforme d'économie.
01:28:59Moi, dès qu'il y a un ministre, encore plus un Premier ministre
01:29:01de la Macronie, qui essaie de me rassurer,
01:29:03j'ai toujours le désagréable sentiment
01:29:05d'être un mouton le jour de l'Aïd.
01:29:07Après cela dit, il y a peut-être
01:29:09besoin de faire des économies aussi,
01:29:11notamment sur le chômeur.
01:29:13Je me méfie toujours de la kénothérapie
01:29:15de la Macronie.
01:29:17C'est exactement ça, c'est-à-dire que là, on a vraiment
01:29:19l'impression d'une manipulation.
01:29:21En plus, ça va toucher,
01:29:23pour la durée d'indemnisation, ça va toucher
01:29:25les moins de 25 ans.
01:29:27Mais il n'y en a pas qui profitent un petit peu, est-ce qu'il ne faut pas aussi...
01:29:29Bien entendu.
01:29:31Il y a tous les cas de figure.
01:29:33Mais ça va toucher les moins de 25 ans et les seigneurs.
01:29:35C'est-à-dire exactement
01:29:37les deux types
01:29:39d'individus qui posent
01:29:41un certain nombre de problèmes.
01:29:43Les jeunes parce qu'évidemment ils peinent à trouver de l'emploi
01:29:45et les seigneurs parce qu'ils peinent eux aussi
01:29:47à trouver de l'emploi vu qu'on ne veut pas les réemployer.
01:29:49Donc c'est, à mon avis,
01:29:51totalement inefficace.
01:29:53On va parler cette fois de la grande pauvreté.
01:29:55Le secours populaire qui tire la sonnette d'alarme.
01:29:57L'association ne peut plus subvenir aux besoins des bénéficiaires
01:29:59parce qu'ils sont de plus en plus nombreux.
01:30:01Cette année, de nouveaux profils ont poussé la porte
01:30:03de l'association des jeunes en situation
01:30:05de précarité extrême.
01:30:07Reportage de Jérôme Rampenoux.
01:30:09À Agen, les bénévoles du secours populaire s'activent.
01:30:11Depuis quelques années, il n'y a plus de profil type
01:30:13pour les demandeurs.
01:30:15Il y a des familles ou des travailleurs
01:30:17qui n'y arrivent plus, par exemple.
01:30:19Les retraités, on les voyait.
01:30:21On en voit de plus en plus
01:30:23parce que compte tenu de leurs revenus,
01:30:25on va dire que c'est un peu difficile pour eux.
01:30:27Mais on voit aussi beaucoup, beaucoup
01:30:29de jeunes maintenant arriver.
01:30:31Ce sont des jeunes entre 17 et 20 ans
01:30:33qui sont déjà dans la précarité.
01:30:35Ils se retrouvent tout seuls, on va dire.
01:30:37Ils ne sont plus dans leur famille.
01:30:39Ils ont ou des hébergements
01:30:41ou ils n'en ont pas.
01:30:43Donc, ils vivent
01:30:45chez l'un ou chez l'autre
01:30:47et des revenus, ils n'en ont pas.
01:30:49Donc, ils ont besoin
01:30:51d'une aide alimentaire, entre autres.
01:30:53Face à ces augmentations,
01:30:55le secours populaire a de plus en plus de mal
01:30:57à récolter des dons alimentaires.
01:30:59Nous avions,
01:31:01que ce soit des entreprises, des supermarchés
01:31:03qui nous donnaient
01:31:05les produits
01:31:07qui allaient arriver à date et tout ça.
01:31:09Mais maintenant, ça se retrouve
01:31:11que nous n'avons plus cette
01:31:13donation de certaines entreprises.
01:31:15Cette année, à Agen, le secours populaire
01:31:17a inscrit 2500 personnes
01:31:19et chaque jour, ils sont de plus en plus nombreux
01:31:21à pousser la porte de l'association.
01:31:23Allez, quasiment 7h45.
01:31:25Le rappel de l'actualité.
01:31:27Marine Sabourin.
01:31:31Ces tensions qui ont éclaté
01:31:33en marge de la finale de Coupe de France
01:31:35qui opposait l'OL au PSG. Cela s'est passé
01:31:37au péage de Fred Lesmont-Auban, à quelques dizaines
01:31:39de kilomètres du stade Pierre-Moroy à Lille.
01:31:4130 supporters et 8 policiers
01:31:43ont été blessés, 10 personnes ont été interpellées.
01:31:45Et puis, cette mise aux enchères
01:31:47pour la moins originale, aujourd'hui
01:31:49à la Maison Rouillac, le célèbre scooter
01:31:51de François Hollande, mise en vente, mise à prix
01:31:5310 000 euros. Les commissaires priseurs
01:31:55estiment que ce scooter est entré
01:31:57dans les véhicules de légende.
01:31:59Combien de kilomètres au compteur, Marine ?
01:32:0134 000.
01:32:03Il est coté à peu près 1 000 euros, normalement.
01:32:05Oui, voilà, ça fait une multiplication
01:32:07par 10. Faut le vouloir, vraiment.
01:32:09Allez, on va parler
01:32:11culture. On en a bien besoin, culture.
01:32:13Et on va se détendre un petit peu avec Bertrand Descarces.
01:32:15Bonjour Bertrand. Bonjour Anthony, bonjour.
01:32:17Au lendemain du Festival de Cannes,
01:32:19vous avez souhaité mettre en lumière ces rapports
01:32:21qu'il peut y avoir entre le cinéma
01:32:23et le Gotha. Certaines têtes couronnées
01:32:25ont eu ou ont encore
01:32:27une vie d'acteur ou d'actrice.
01:32:29Et forcément, la première personne à laquelle
01:32:31on pense, c'est Graskelly.
01:32:33Absolument, c'est une évidence. Mais vous allez voir
01:32:35qu'au pays des reines et des rois, il n'y a pas
01:32:37que la belle Graskelly qui a flirté
01:32:39avec la caméra.
01:32:41Alors, nous sommes le 12 avril 1956
01:32:43à Monaco et c'est l'effervescence
01:32:45puisque sur le Vieux-Port,
01:32:47il sont des milliers
01:32:49à attendre l'arrivée du Constitution.
01:32:51Le Constitution, c'est le paquebot
01:32:53qui conduit Graskelly,
01:32:55qui l'amène vers sa nouvelle patrie,
01:32:57Monaco. Pour la petite anecdote, on dit
01:32:59d'ailleurs qu'il y a plus de journalistes que de
01:33:01monégasques qui attendent la nouvelle
01:33:03princesse. Comme dans beaucoup de situations.
01:33:05Qu'est-ce qu'ils savent exactement,
01:33:07ces monégasques, de leur future princesse ?
01:33:09Eh bien, pas grand-chose. Si ce n'est
01:33:11dans le fond que c'est une star, la petite
01:33:13fiancée de l'Amérique, dit-on,
01:33:15que c'est la muse
01:33:17d'Alfred Hitchcock
01:33:19et que Graskelly
01:33:21a été couronnée, pardon,
01:33:25l'année précédente d'un Oscar
01:33:27pour son rôle dans
01:33:29Une fille de la province de George
01:33:31Seton. C'était en
01:33:331955.
01:33:35Alors, or, la
01:33:37carrière de Graskelly
01:33:39a commencé cinq ans plus tôt,
01:33:41en 1951.
01:33:43Donc, vous voyez qu'alors qu'on est
01:33:45en 1956, au moment du mariage,
01:33:47en cinq ans seulement,
01:33:49Graskelly va véritablement
01:33:51réussir à s'imposer
01:33:53comme une véritable star.
01:33:55Sa carrière a commencé avec
01:33:57Fourteen Horse, qu'on pourrait
01:33:59traduire par 14 heures, d'Henri
01:34:01Attaway, et d'emblée, Gras,
01:34:03elle a réussi à s'imposer.
01:34:05Gras aime la caméra, certes,
01:34:07mais surtout, surtout, c'est la caméra
01:34:09qui aime Graskelly.
01:34:11Alors, pour simplement
01:34:13schématiser rapidement
01:34:15sa carrière, on peut dire qu'elle
01:34:17est en contrat en cinq ans seulement
01:34:19avec les plus grosses firmes,
01:34:21la Metro-Goldwyn-Mayer, la Paramount,
01:34:23la Warner, et elle va
01:34:25en cinq ans réussir
01:34:27à tourner dans des films qui vont s'inscrire
01:34:29au Panthéon, littéralement, du cinéma.
01:34:31Il y aura, le train sifflera
01:34:33trois fois avec le beau Gary Cooper,
01:34:35Mogumbo, en 1953,
01:34:37de John Ford.
01:34:39Le crime était presque parfait en 1954.
01:34:41Première collaboration, d'ailleurs,
01:34:43avec Alfred Hitchcock, Fenêtre sur
01:34:45cours, la main au collet, je vous en passe
01:34:47et des meilleurs. Et le Festival de Cannes
01:34:49va avoir un vrai rôle
01:34:51dans la vie de Graskelly. Absolument,
01:34:53puisque c'est au Festival de Cannes,
01:34:55la huitième édition,
01:34:57en mai 1955, que son destin
01:34:59va littéralement basculer, puisque
01:35:01je vous le disais, elle est à Cannes pour la toute
01:35:03première fois, elle y représente le film pour lequel
01:35:05elle vient d'obtenir l'Oscar,
01:35:07avec une fille de la province,
01:35:09et elle est un peu la tête
01:35:11d'affiche de cette huitième édition
01:35:13du Festival de Cannes. On imagine
01:35:15que son agenda est
01:35:17millimétré, comme du papier
01:35:19à musique, déjeuner, interview,
01:35:21cocktail, projection, séance photo,
01:35:23et l'une de ces séances photo a pour
01:35:25cadre le Palais-Princier de Monaco,
01:35:27en présence de son prince souverain
01:35:29Régné III. C'est Pierre Galante,
01:35:31grand reporter à Paris Match,
01:35:33qui a eu l'idée de cette interview pour décrocher
01:35:35la couverture, et Graskelly
01:35:37se rend donc au Palais-Princier. Il faudra un jour
01:35:39que l'on prenne le temps de consacrer une chronique
01:35:41uniquement sur cette première rencontre
01:35:43entre le prince et Grasse,
01:35:45elle fait un accident
01:35:47à bord de la voiture qui la conduit
01:35:49au Palais. Lorsqu'elle arrive, le prince
01:35:51est en retard, on commence
01:35:53à lui faire visiter le Palais, on la laisse seule,
01:35:55elle se perd littéralement, elle rencontre le prince
01:35:57au détour d'un couloir, elle veut faire une révérence, elle manque
01:35:59tomber, le Palais est tellement poussiéreux,
01:36:01le prince dit nous allons sortir, il lui fait visiter son zoo
01:36:03privé, enfin bon bref,
01:36:05il y a énormément de petites
01:36:07anecdotes. Toujours est-il que le
01:36:09lendemain, pour la remercier, pour remercier
01:36:11le prince, elle envoie ce qu'on appelle une lettre
01:36:13de château, une lettre de remerciement
01:36:15donc, elle dit à son entourage
01:36:17he is very very charming,
01:36:19il est vraiment vraiment charmant,
01:36:21moins d'un an plus tard, elle sera mariée au
01:36:23prince donc, et ce sera aussi le mariage,
01:36:25son dernier film, puisque la maître
01:36:27Goldwyn Mayer a racheté les droits de diffusion
01:36:29de la cérémonie. Alors étonnamment
01:36:31à Monaco, il n'y a pas que Graskelly qui a fait carrière.
01:36:33Absolument, je vous vois finir, vous êtes
01:36:35très bien informé. À Monaco, il y aura aussi
01:36:37je ne sais pas comment, il y aura aussi
01:36:39son fils, le prince Albert de Monaco.
01:36:41Alors, on ne peut pas vraiment parler de carrière
01:36:43pour Albert, c'est plutôt un hommage
01:36:45qu'il a rendu à sa mère
01:36:47à deux reprises, surtout en
01:36:491999, à l'invitation
01:36:51de Lance Hall, il accepte
01:36:53d'incarner le rôle de James
01:36:55Kelly, un officier dans
01:36:57One Man's Hero, un héros
01:36:59sans patrie, que l'on pourrait traduire
01:37:01c'est un film historique
01:37:03qui se déroule en 1840 et qui
01:37:05trace l'histoire du bataillon
01:37:07Saint-Patrick, qui est un bataillon de
01:37:09déserteurs irlandais. C'est un double hommage
01:37:11à sa mère, il marche un peu sur ses pas
01:37:13en même temps on rappelle que Graskelly
01:37:15était irlandaise et
01:37:17il aura d'autres petits hommages comme ça,
01:37:19cinématographiques, notamment en 2020
01:37:21dans Le Grand Rendez-Vous
01:37:23qui était un documentaire de Claude Lelouch
01:37:25qui revenait sur la carrière du
01:37:27pilote Charles Leclerc. Et très
01:37:29rapidement, Bertrand pense aussi à une
01:37:31actrice française. Absolument, rien ne vous échappe
01:37:33décidément, n'est-ce pas ?
01:37:35Je ne sais pas qui m'a écrit mes lancements moi.
01:37:37Absolument, Clotilde Courreau, qui est
01:37:39française en 2003, souvenez-vous
01:37:41elle épouse Emmanuelle Philibert de Savoie
01:37:43qui est titrée prince de Venise
01:37:45et la presse en parle allègrement
01:37:47puisqu'on reparle, on évoque à nouveau
01:37:49le mariage de Grasse et de Régné, d'une étoile
01:37:51du cinéma, qui épouse
01:37:53un prince. On rappelle que
01:37:55la carrière de Clotilde a commencé
01:37:57avec Le Petit Criminel de Jacques
01:37:59Doyon en 1990
01:38:01Au moment de son mariage, elle a déjà
01:38:03tourné dans 24 films
01:38:05Clotilde Courreau, et à la verse de
01:38:07Grasse Kelly, elle ne va pas du tout
01:38:09interrompre, elle, sa carrière
01:38:11comme quoi ça a du bon quand même, les monarchies
01:38:13qui ne sont plus en fonction, puisqu'on rappelle
01:38:15que le prince Emmanuel Philibert de Savoie n'est pas
01:38:17plus sur le trône d'Italie
01:38:19Elle a une carrière très prolifique
01:38:21puisque rien, je regardais que rien que pour cette année
01:38:232024, elle est à l'affiche de
01:38:25trois films, dont le dernier
01:38:27Neuilly Poissy est actuellement
01:38:29encore à l'affiche
01:38:31Et on termine peut-être en disant qu'il y aura
01:38:33d'autres actrices à également couronner
01:38:35d'autres, peut-être couronner...
01:38:37Il y aura Meghan Markle, évidemment
01:38:39mais alors là, il aurait fallu une chronique
01:38:41entière pour tenter d'évoquer
01:38:43la petite carrière de Meghan Markle
01:38:45mais bon, ça n'engage que moi
01:38:47Il y aura surtout...
01:38:49Une balle perdue pour Meghan Markle
01:38:51Il y aura surtout Théodora de Grèce, j'ai envie de dire
01:38:53qui est une princesse quand même people
01:38:55qui est surtout connue pour son rôle
01:38:57d'Alison Montgomery dans
01:38:59Amour, gloire et beauté
01:39:01Et il y aura en Angleterre, la princesse
01:39:03Béatrice qui en 2009
01:39:05a fait une apparition dans la super production
01:39:07Victoria, les jeunes années d'une reine
01:39:09aux côtés d'Emily Blunt
01:39:11mais ce sera l'occasion d'évoquer
01:39:13d'autres chroniques pour d'autres festivals
01:39:15de Cannes. La royale chronique
01:39:17de Bertrand Dekers comme tous les dimanches
01:39:19à 7h45, merci infiniment
01:39:21mon cher Bertrand, est-ce qu'on a le temps pour un mot de sport
01:39:23ou pas ? Eh ben c'est parti
01:39:26Problème de pare-brise ? Pas de stress
01:39:28Profitez tranquillement de votre programme
01:39:30avec Poing & S-glace
01:39:32Réparation et remplacement de pare-brise
01:39:34Retrouvez votre programme avec la tondeuse
01:39:36robot intelligente Gardena
01:39:38Connectée, tout terrain et surtout
01:39:40silencieuse, Gardena
01:39:42Et Marine, il y avait du rugby hier
01:39:44Oui, le stade toulousain continue
01:39:46d'écrire l'histoire, les hommes du Gomola
01:39:48se sont imposés 31 à 22
01:39:50face au Leinster après les prolongations
01:39:52en finale de la Champions Cup à Londres
01:39:54Grâce à ce succès au bout du suspense
01:39:56Toulouse remporte la sixième
01:39:58Champions Cup de son histoire
01:40:00Déjà assurée d'être en finale du top 14
01:40:02le club va tenter de faire le doublé
01:40:04avec le championnat
01:40:06C'était votre programme
01:40:08avec la tondeuse robot intelligente Gardena
01:40:10Connectée, tout terrain
01:40:12et surtout silencieuse
01:40:14Gardena
01:40:16Problème de pare-brise ? Pas de stress
01:40:18Vous avez profité tranquillement de votre programme
01:40:20avec Poing & S-glace
01:40:22et remplacement de pare-brise
01:40:24Je suis prêt à débattre
01:40:26maintenant avec Marine Le Pen
01:40:28Ce sont les mots d'Emmanuel Macron dans le Parisien
01:40:30Aujourd'hui en France, on en parle juste après la pause
01:40:32à 15 jours du scrutin européen
01:40:34L'exécutif qui semble déterminé à vouloir
01:40:36installer le match avec le Rassemblement National
01:40:38Un signe de panique ?
01:40:40Posera la question à mes invités
01:40:52Problème de pare-brise ? Pas de stress
01:40:54Partez tranquille avec la météo
01:40:56et Poing & S-glace
01:40:58Réparation et remplacement de pare-brise
01:41:00Voici le temps pour ce dimanche
01:41:0226 mai. La perturbation arrivée
01:41:04ce samedi par la pointe bretonne
01:41:06sera présente sur la façade ouest du territoire
01:41:08alors que dans l'est, à l'avant
01:41:10vous aurez un soleil simplement envoilé
01:41:12un temps lumineux. Ensuite, la perturbation
01:41:14va gagner du terrain dimanche après-midi
01:41:16Elle est annoncée des Pyrénées
01:41:18jusqu'au département du nord-est
01:41:20A l'arrière, vous aurez des éclaircies
01:41:22par moments, mais des averses localisées
01:41:24et sur les départements du sud-est
01:41:26une impression lumineuse des nuages
01:41:28en altitude remontée
01:41:30des températures, le matin
01:41:32de la Grande Douceur, cette fois-ci, par exemple
01:41:34pour Paris, 16 degrés, même température
01:41:36à La Rochelle ou encore à Bayonne
01:41:389 vers Rhodes
01:41:40Au meilleur de la journée, on devrait
01:41:42conserver des températures de saison
01:41:44maxi comprises entre 16
01:41:46et 26 degrés. 16 par exemple
01:41:48pour le Finistère, pour Brest,
01:41:50Quimper, mais aussi Skriniak
01:41:5226, 10 degrés de plus annoncés
01:41:54dans Grenoble. Bon week-end à tous !
01:41:56Problème de pare-brise ?
01:41:58Pas de stress ! Repartez tranquille
01:42:00après la météo avec Pointless Glass
01:42:02Réparation et remplacement de pare-brise
01:42:04C'était La Météo
01:42:06avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous
01:42:08spécialisée dans les énergies renouvelables
01:42:10Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr
01:42:14Dimanche 26 mai, bon réveil à tous ceux
01:42:16qui nous rejoignent dans la matinale
01:42:18Je vous présente ce plateau renouvelé
01:42:20qui vient commenter l'actualité avec moi
01:42:22Gabrielle Cluzel, directrice de la rédaction
01:42:24de Boulevard Voltaire
01:42:26Je voudrais souhaiter une bonne fête
01:42:28à toutes les mamans
01:42:30C'est adorable
01:42:32à toutes les mamans, vous avez bien raison
01:42:34je comptais en parler en fin de tranche
01:42:36après tout, pourquoi pas, on peut le faire dès maintenant
01:42:38Je souhaite une bonne fête à ma mère aussi
01:42:40Moi aussi, bonne fête maman
01:42:42Bonne fête à toutes les mamans du pays
01:42:44Je vous présente Mick Revelle
01:42:46qui nous a également rejoint sur ce plateau, journaliste
01:42:48avec qui on va commenter l'actualité
01:42:50Harold Imane pour l'actualité internationale
01:42:52et Marine Sabourin pour le journal
01:42:54A la une, je suis prêt à débattre maintenant
01:42:56avec Marine Le Pen
01:42:58Emmanuel Macron qui relance donc cette idée
01:43:00dans les colonnes du Parisien aujourd'hui en France
01:43:02à 15 jours du scrutin européen
01:43:04l'exécutif qui semble déterminé à vouloir
01:43:06réinstaller ce match avec le Rassemblement National
01:43:08C'est nous ou le chaos en quelque sorte
01:43:10une stratégie bien rodée
01:43:12et il y a panique à bord
01:43:14Marine Le Pen qui a réagi elle aussi dans la foulée
01:43:16et qui appelle une nouvelle fois
01:43:18le chef de l'Etat à mettre en jeu sa démission
01:43:20ou alors une dissolution de l'Assemblée Nationale
01:43:22en cas de défaite de renaissance aux élections européennes
01:43:24Une proposition bien sûr
01:43:26refusée par Emmanuel Macron
01:43:28hier en déplacement à Tourcoing
01:43:30et je vous propose de l'écouter
01:43:32C'est une élection européenne
01:43:34Faut aller sur les enjeux européens, faut en parler
01:43:36Faut pas rester caché, c'est tout
01:43:38Et c'est pas non plus une élection
01:43:40qui va changer la constitution
01:43:42Je sais que c'est toujours difficile parfois pour Mme Le Pen
01:43:44qui veut changer la constitution chaque jour
01:43:46Non, je le dis
01:43:48si elle respecte ses militants
01:43:50et qu'elle est prête à débattre, à clarifier ses idées
01:43:52moi je suis prêt, je suis clair sur ce que j'ai fait
01:43:54en Europe, les idées qu'on porte
01:43:56et que portent ici le ministre, beaucoup de militants
01:43:58Et la proposition d'Emmanuel Macron
01:44:00ne tient que jusqu'au scrutin
01:44:02Le 9 juin prochain précise le président
01:44:04Après l'élection, ce débat n'aura
01:44:06plus d'intérêt. Je suis le président de la République
01:44:08dit-il le détail avec Elodie Huchat
01:44:10du service politique de CNews
01:44:12Emmanuel Macron montre qu'il veut ce débat
01:44:14et dit, je le cite, si on pense que c'est une élection
01:44:16où se joue une partie du destin de la France
01:44:18que je crois il faut débattre, je suis
01:44:20à sa disposition, la balle est dans son camp
01:44:22En revanche, cette offre n'est valable que
01:44:24sous 15 jours. Il explique qu'il ne pourrait pas débattre
01:44:26hors élection européenne en raison de son statut
01:44:28de chef de l'État et cet argument
01:44:30est un peu étonnant parce que justement on se demande
01:44:32pourquoi Emmanuel Macron, président
01:44:34de la République, irait débattre face à une
01:44:36présidente de groupe. Il charge
01:44:38aussi le rassemblement national, toujours
01:44:40devant nos confrères du Parisien
01:44:42Il dit, je cite, c'est le premier parti démagogique
01:44:44de France, un parti qui change d'avis
01:44:46tout le temps, il cite notamment l'euro ou
01:44:48la nouvelle Calédonie, ça répond
01:44:50à une stratégie du chef de l'État à son entourage
01:44:52nous expliquait qu'il voulait aller combattre
01:44:54le RN sur ses idées et non pas sur
01:44:56des caricatures qu'on fait parfois
01:44:58de ce parti. Il a dit justement récemment
01:45:00qu'il ne jugeait pas les électeurs mais bien
01:45:02les idées et puis à ceux qu'il accuse
01:45:04d'installer ce duel entre majorité et rassemblement
01:45:06national, il dit je n'installe aucun match
01:45:08on a les adversaires que le peuple nous donne
01:45:10il explique aussi qu'il reste
01:45:12optimiste pour les sondages, il dit je n'ai
01:45:14jamais cru, on sondage, on verra.
01:45:16Le 9 juin, on sait aussi que le président de la République
01:45:18aurait voulu s'investir davantage dans les élections
01:45:20européennes mais que notamment la crise en
01:45:22Nouvelle-Calédonie l'en a empêché.
01:45:24Gabrielle, il y a de quoi s'interroger ce matin
01:45:26est-ce que ce débat a la moindre légitimité ?
01:45:28À quoi joue Emmanuel Macron ?
01:45:30Il y a beaucoup de questions, de fait
01:45:32Emmanuel Macron dit je ne pourrai pas débattre
01:45:34après les élections mais on ne voit pas bien pourquoi
01:45:36il pourrait débattre avant, il est censé être le président
01:45:38de tous les Français. Il y a un côté assez
01:45:40méprisant pour Valérie Ayé
01:45:42pardon, mais après Gabriel Atta
01:45:44ils ont l'air de lui dire écoute ma cocotte
01:45:46là visiblement tu rames
01:45:48donc pousse-toi
01:45:50on va faire ça
01:45:52à ta place. C'est presque misogyne
01:45:54j'oserais dire.
01:45:56Et puis c'est
01:45:58assez révélateur de temps qui ont changé, je ne sais pas si
01:46:00vous vous en souvenez mais en 2002
01:46:02Jacques Chirac avait refusé de débattre
01:46:04avec le père de Marine Le Pen
01:46:06et Jean-Marie Le Pen qui était au deuxième tour
01:46:08là c'est Emmanuel Macron
01:46:10qui court derrière
01:46:12Marine Le Pen pour lui demander
01:46:14de débattre. Alors je pense
01:46:16qu'il compte sur la magie de son verbe
01:46:18et sur le souvenir des deux débats
01:46:20qu'il avait
01:46:22assez largement
01:46:24dominés, disons-le
01:46:26mais le souci c'est que je crois qu'aujourd'hui
01:46:28Et puis il y a cette stratégie permanente du moi ou le chaos
01:46:30Moi ou le chaos exactement. Il écarte
01:46:32de facto tous les autres
01:46:34candidats
01:46:36parce qu'il instaure un duel
01:46:38en faisant
01:46:40de la sorte. Mais je crois que
01:46:42ses talents de bretard sont un peu en train
01:46:44de se retourner contre lui. Il y a beaucoup de français qui se disent
01:46:46Emmanuel Macron c'est grand diseur, petit faiseur
01:46:48ils veulent un gouvernement
01:46:50ils ne veulent pas un concours
01:46:52d'éloquence et je ne suis
01:46:54pas certaine que
01:46:56Emmanuel Macron arrive
01:46:58quand bien même ce débat
01:47:00aurait lieu, ce qui n'est pas gagné,
01:47:02à l'égard à la réponse de Marine Le Pen
01:47:04ce débat suffise à renverser
01:47:06la table. Est-ce que c'est signe Eric
01:47:08Revelle qu'il y a quand même panique à bord du côté
01:47:10de la majorité ? Moi c'est ce que je pense
01:47:12oui, j'ai même fait un
01:47:14petit tweet sur le sujet
01:47:16dès que j'ai vu. Et vous avez dit quoi ? Dites-le en plateau
01:47:18J'ai dit qu'il y avait un vent de panique
01:47:20dans la Macronie pour une raison très simple
01:47:22c'est que après avoir fait monter au front
01:47:24Gabriel Attal, Premier ministre face à
01:47:26Bardella, maintenant le Président de la République
01:47:28le Président de la République, Anthony
01:47:30voulait débattre avec
01:47:32la présidente d'un groupe parlementaire
01:47:34fut-il
01:47:36le parti
01:47:38majoritaire ou oui
01:47:40de l'opposition seule. Mais moi ça me pose
01:47:42une question assez grave
01:47:44c'est que le Président de la République, pour moi
01:47:46en tout cas tel que
01:47:48j'imagine ou
01:47:50j'imaginais avant Emmanuel Macron
01:47:52que le statut
01:47:54est au-dessus des partis politiques
01:47:56le Président de la République est au-dessus des partis
01:47:58politiques. Voyez, Emmanuel
01:48:00Macron descend dans l'arène européenne
01:48:02mais à force
01:48:04d'être à portée de claque, il est à portée de claque
01:48:06électorale Emmanuel Macron, c'est-à-dire que
01:48:08maintenant il est prêt à prendre toutes les baffes
01:48:10et puis il y a chez lui, pardonnez-moi
01:48:12l'idée que lui seul
01:48:14peut renverser la table, que lui seul
01:48:16va permettre à Madame Hayé, oui Gabriel
01:48:18a raison, de
01:48:20reconquérir... Comme en Nouvelle-Calédonie
01:48:22peut-être, lui seul peut renverser la table
01:48:24Oui mais alors en Nouvelle-Calédonie, si vous voulez, pour l'instant
01:48:26le chaos est toujours... Pour les
01:48:28européennes c'est pas gagné non plus. Mais moi je trouve ça
01:48:30terrifiant de voir un Président de la République
01:48:32qui descend dans l'arène et
01:48:34qui fausse aussi, pardonnez-moi,
01:48:36que pensent les autres leaders
01:48:38des listes, j'ai entendu la
01:48:40réaction de... François-Xavier
01:48:42Bellamy, voilà, qui est en colère
01:48:44et à juste titre. Mais bien sûr à juste titre.
01:48:46Le débat sur
01:48:48un vrai débat européen et avec des vrais candidats
01:48:50aux élections européennes. Et j'ai trouvé alors
01:48:52le pied de nez de Marine Le Pen assez marrant
01:48:54bon, parce qu'évidemment c'était impossible
01:48:56qu'il devienne débattre sous ces conditions
01:48:58mais dire je débat avec le Président de la République
01:49:00si
01:49:02il démissionne après le résultat
01:49:04ou si il y a dissolution de l'Assemblée nationale
01:49:06après le résultat, bon c'était une fin de non-recevoir
01:49:08mais j'ai trouvé ça assez
01:49:10habile et puis quand même sur le fond
01:49:12pardonnez-moi mais
01:49:14Emmanuel Macron est Président de la République
01:49:16et il va
01:49:18s'abaisser à venir débattre
01:49:20sur un scrutin européen, vous voyez ça prouve quand même une chose
01:49:22en creux, peut-être dans l'inconscient
01:49:24du chef de l'État, c'est que
01:49:26en fait la nation n'existe plus, vous voyez
01:49:28c'est-à-dire que le principal
01:49:30le principal sujet
01:49:32électoral pour Emmanuel Macron
01:49:34ce sont les européennes, c'est la
01:49:36souveraineté européenne, c'est plus la souveraineté nationale
01:49:38donc il est prêt à descendre dans l'arène
01:49:40politique pour défendre la souveraineté
01:49:42européenne, mais la souveraineté
01:49:44nationale après ce scrutin
01:49:46des européennes, avant
01:49:482027 par exemple sur une éventuelle
01:49:50campagne présidentielle, ça il n'en est pas question
01:49:52Je voudrais qu'on parle également de ces violences
01:49:54qui ont éclaté hier soir en marge de la finale
01:49:56de la Coupe de France, on en parlait avec vous déjà
01:49:58hier Eric Revelle
01:50:00cette Coupe de France qui opposait donc Lyon à Paris
01:50:0230 supporters, 8 policiers ont été
01:50:04blessés au péage de Fresnes-les-Montauban à quelques
01:50:06dizaines de kilomètres du stade Pierre-Mauroy
01:50:08où se tenait la rencontre. Un bus a été
01:50:10incendié, deux autres endommagés
01:50:12Selon la préfecture, les forces de l'ordre
01:50:14ont procédé à dix interpellations
01:50:16Emmanuel Macron a condamné ces affrontements
01:50:18avec la plus grande fermeté. Retour
01:50:20sur les faits avec Clotilde Payet,
01:50:22Célia Gruyère, Florian Doré, Raphaël Lasrec
01:50:32C'est aux environs de 18h
01:50:34hier, 3h avant la finale de la
01:50:36Coupe de France à Lille, qu'une violente
01:50:38rixe a éclaté entre les supporters du PSG
01:50:40et de l'OL. Des violences
01:50:42qui font suite à une rencontre imprévue
01:50:44entre des supporters lyonnais et parisiens
01:50:46au niveau de la barrière de péage
01:50:48Selon le préfet Bertrand Gaume,
01:50:50tout a commencé lorsque des supporters ont déclenché
01:50:52les sécurités du bus pour sortir
01:50:54et attaquer l'équipe adverse qui a de son côté
01:50:56envoyé des fumigènes contre
01:50:58l'un des autocars. Il y a eu
01:51:00les rixes, très violentes
01:51:02au moins
01:51:048 policiers ont été
01:51:06légèrement blessés, plusieurs
01:51:08grenades lacrymogènes ont eu lieu
01:51:10mais l'OR a pu être rétabli très rapidement
01:51:12Un bus a été incendié
01:51:14et deux ont été endommagés
01:51:16La barrière de péage aussi a été partiellement
01:51:18incendiée. Une quarantaine de personnes
01:51:20dont 8 policiers ont été légèrement blessés
01:51:22lors des affrontements. Des violences
01:51:24qu'Emmanuel Macron a condamnées
01:51:26Il faut avant tout être dans
01:51:28la joie et le sport
01:51:30et je condamne avec la plus grande fermeté
01:51:32l'ensemble des violences qu'il y a pu avoir
01:51:34Selon une source policière, les OR ont
01:51:36opposé environ une centaine de supporters
01:51:38lyonnais à près de 200 supporters parisiens
01:51:4010 personnes ont été interpellées
01:51:44La carcasse de ce bus incendié
01:51:46résultat de la bêtise humaine, de la sauvagerie
01:51:48de certains supporters
01:51:50Pour en parler, nous sommes avec Julien Soir
01:51:52Bonjour, merci d'être avec nous ce matin
01:51:54Vous êtes délégué Allianz
01:51:56Police du département du Nord
01:51:58Oui, ma première question
01:52:00c'est surtout mon étonnement
01:52:02ce matin, on a eu 10 interpellations
01:52:04sur le moment, mais on a toutefois
01:52:06laissé ces quelques centaines de supporters
01:52:08impliqués dans ces rixes
01:52:10repartir tranquillement vers leur match
01:52:12par la suite, ça me surprend
01:52:14pourquoi on a laissé ces bus repartir
01:52:16ils auraient dû être privés de match et tout simplement
01:52:18ramenés chez eux, non ?
01:52:20C'est assez compliqué
01:52:22d'en interpeller une centaine
01:52:24Déjà, il faut avoir
01:52:26le nombre de collègues de 1 sur place
01:52:28de 2, ces gens sont
01:52:30véhiculés en bus
01:52:32et ça aurait été compliqué
01:52:34maintenant, et de plus
01:52:36il reste quand même la présomption
01:52:38d'innocence
01:52:40on va attendre, l'enquête suit son cours
01:52:42et je pense que ces gens-là
01:52:44les 90
01:52:46autres belligérants, on ira
01:52:48les chercher, ou alors ils seront convoqués
01:52:50dans nos services
01:52:52Comment ces
01:52:54cas ont-ils pu se croiser ?
01:52:56Il semblait que cet événement était en catégorie
01:52:585 sur l'échelle des risques, c'était le
01:53:00risque maximal,
01:53:02les parcours étaient donc
01:53:04balisés, les véhicules escortés
01:53:06comment ils ont pu se retrouver au même endroit
01:53:08au même moment ?
01:53:10Ça c'est la grande question, on va essayer
01:53:12de le savoir très rapidement
01:53:14maintenant, quand on passe
01:53:16forcément par Paris, pour bien connaître
01:53:18ces itinéraires-là, il n'y a pas qu'un
01:53:20chemin non plus, soit
01:53:22on se retrouve dans des zones où
01:53:24effectivement il est très difficile de passer
01:53:26avec un bus, soit
01:53:28on passe directement par le
01:53:30péage de Freyne-les-Montauban
01:53:32et on ne se dit jamais qu'effectivement
01:53:34on va avoir la bêtise
01:53:36de déclencher les
01:53:38systèmes d'alarme pour descendre d'un bus
01:53:40et aller s'en prendre à un autre bus
01:53:42sachant qu'entre deux
01:53:44il y a des familles, il y a des pères de famille, il y a des enfants
01:53:46à cet endroit-là
01:53:48Ça vous surprend cette sauvagerie ? Parce que là on aurait
01:53:50pu avoir des morts quand même
01:53:52Là on atteint
01:53:54enfin c'est de la bêtise
01:53:56Je trouve ça scandaleux
01:53:58déjà pour mes collègues qui sont
01:54:00blessés, qui n'ont rien à voir avec ça
01:54:02ils sont soumis à
01:54:04toutes les missions et en fait c'est
01:54:06pas forcément celle-là où on se dit qu'on
01:54:08va être blessé, on peut être plus blessé sur
01:54:10les abords d'un stade, là on est
01:54:12quand même sur des gens qu'on escorte pour
01:54:14leur bien-être et
01:54:16on se retrouve dans cette situation-là, c'est scandaleux
01:54:18Merci
01:54:20Julien Soir, délégué Allianz Police du département
01:54:22du Nord, je tiens à le rappeler
01:54:24pour finir, qu'on salue évidemment
01:54:26l'engagement des forces de l'ordre d'hier soir, un millier de policiers
01:54:28de gendarmes, vous avez quand même
01:54:30sécurisé les lieux avec Brio
01:54:32ça a été réussi malgré cet incident au péage
01:54:34il n'y a pas eu d'autres incidents majeurs
01:54:36au cours de la soirée, donc forcément
01:54:38il faut le souligner ce matin
01:54:40on salue l'engagement des forces de l'ordre
01:54:42Merci à vous Julien Soir d'avoir
01:54:44accepté notre invitation ce matin
01:54:46Éric Revel
01:54:48hier je voulais débriefer avec vous
01:54:50l'aspect sportif, je vous voulais
01:54:52comme chroniqueur sportif, là vous allez
01:54:54peut-être me dire, est-ce qu'il faut
01:54:56empêcher ces supporters d'aller sur place
01:54:58dans ces cas-là, c'est pas possible
01:55:00Non mais il y a des groupes d'Ultra, de part et d'autre
01:55:02à l'OL et au PSG, ce qui est lamentable
01:55:04et on finit par s'y habituer
01:55:06d'ailleurs, des caillassages
01:55:08de bus, enfin là
01:55:10c'est quand même un bus qui prend feu
01:55:12un péage qui prend feu, c'est quand même pas rien
01:55:14C'est ce que je disais tout à l'heure, il aurait pu y avoir des morts
01:55:16Mais oui, c'est quand même pas rien
01:55:18donc moi je suis atterré, alors je vais vous dire
01:55:20je préfère le supporter
01:55:22de base de rugby
01:55:24au supporter de base de football, je vous le dis franchement
01:55:26Bon maintenant
01:55:28vous avez pas donné le résultat mais le PSG
01:55:30a battu l'OL 2-1 pour le dernier match
01:55:32Le sport n'est jamais loin
01:55:34Le dernier match d'Mbappé, bon c'est
01:55:36c'est l'écume des choses
01:55:38finalement, non ce qu'on
01:55:40retient une fois de plus, c'est l'ultra-violence
01:55:42dans laquelle on baigne, même pour
01:55:44une finale de la Coupe de France, on en est là
01:55:46Les tensions qui persistent en Nouvelle-Calédonie
01:55:48tant bien que mal, l'État
01:55:50tente de reprendre la main, des opérations militaires
01:55:52ont d'ailleurs été menées dans le quartier de Caméré à Nouméa
01:55:54Un quartier particulièrement touché
01:55:56par les émeutes dans la nuit
01:55:58de vendredi à samedi, 35 personnes
01:56:00dont 8 mineurs ont dû être évacués après l'incendie
01:56:02d'une maison de quartier et des pillages
01:56:04Reportage de Régine Delfour et Thibaut Marcheteau
01:56:06commenté par Clotilde Payet
01:56:08C'est une opération militaire
01:56:10de grande ampleur qui s'est déroulée hier
01:56:12dans ce quartier de Nouméa
01:56:15Des gendarmes, des hélicoptères
01:56:17et des convois ont été mobilisés
01:56:19pour sécuriser cette zone
01:56:21contrôlée par les émeutiers
01:56:23Ici, de nombreux barrages ont été installés
01:56:25des bâtiments, des maisons et des voitures
01:56:27ont été pillés et incendiés
01:56:29Ainsi, une dizaine de tractopelles
01:56:31se sont activées pour déblayer les amas
01:56:33de débris encore en feu, sous l'oeil des gendarmes
01:56:35qui sécurisent la zone
01:56:37Une opération exceptionnelle et efficace
01:56:39dont s'est félicité Marie Guevenoux
01:56:41Nous avons, grâce au travail des gendarmes
01:56:44des gendarmes mobiles et du RAID
01:56:46repris sur toute une journée d'action
01:56:48un quartier, qui est celui de Caméré
01:56:50grâce au travail du RAID
01:56:52des gendarmeries, avec le soutien
01:56:54des hélicoptères, qui ont permis de reprendre
01:56:56le quartier et de le faire de façon durable
01:56:58puisque des forces ont resté en place
01:57:00Les Français de Métropole restés coincés
01:57:02dans l'archipel en raison des émeutes
01:57:04commencent à être rapatriés
01:57:06Des premiers vols à bord d'appareils militaires
01:57:08ont décollé hier de l'aérodrome de Magenta à Nouméa
01:57:10L'état d'urgence reste maintenu sur l'île
01:57:12pour le moment
01:57:14Un sondage qui va vous faire parler sur ce plateau
01:57:16Les Français sont mécontents du bilan sécuritaire
01:57:18d'Emmanuel Macron
01:57:20Sondage CSA pour CNews Europe 1 LJDD
01:57:2276% de la population
01:57:24juge que son bilan en matière de sécurité
01:57:26est négatif
01:57:28contre seulement 24%
01:57:30qui le jugent positif
01:57:32Pour rappel, en février 2022
01:57:3462% des Français étaient mécontents
01:57:36du bilan sécuritaire du Président
01:57:38C'est-à-dire qu'il y a eu une aggravation
01:57:40de 76%
01:57:42C'est énorme
01:57:44pour Emmanuel Macron
01:57:46C'est un camouflet terrible
01:57:48parce que ça dépasse largement
01:57:50le spectre de la droite
01:57:52de l'électorat de droite
01:57:54que l'on dit sécuritaire
01:57:56On dit que c'est une préoccupation
01:57:58qui n'occupe que l'électorat de droite
01:58:00C'est un peu le mantra que l'on entend
01:58:02En réalité, les Français se heurtent
01:58:04au mur de la réalité
01:58:06et expérimentent
01:58:08chaque jour, pour certains, dans leur chair
01:58:10L'insécurité, dans la mesure où
01:58:12vous avez peur pour vos enfants
01:58:14Il y a beaucoup de grandes métropoles
01:58:16dans lesquelles règne un tel climat
01:58:18que les parents ont peur
01:58:20le soir pour leurs enfants
01:58:22Vous savez qu'à Nantes, il y a même eu des organisations
01:58:24je ne dirais pas de milices
01:58:26parce que je trouve ce mot épouvantable
01:58:28et péjoratif
01:58:30simplement de tours de sécurité
01:58:32pour escorter les uns les autres
01:58:34Une forme de privatisation de sa sécurité
01:58:36comme on peut le voir en version XXL
01:58:38en Nouvelle-Calédonie
01:58:40et ça, c'est proprement insupportable
01:58:42La sécurité, je crois que c'est vraiment
01:58:44l'enjeu majeur
01:58:46sur lequel est en train
01:58:48de se fracasser ce gouvernement
01:58:50Quand j'entends, après les événements
01:58:52de foot, Emmanuel Macron dire
01:58:54je condamne fermement
01:58:56il faut faire preuve de beaucoup de fermeté
01:58:58j'ai l'impression d'entendre les mêmes mots
01:59:00cause hommage
01:59:02du terrorisme, de la drogue
01:59:04et ces éléments de langage
01:59:06non seulement ne fonctionnent plus
01:59:08mais deviennent contre-productifs
01:59:10c'est une petite musique qui aujourd'hui
01:59:12agace prodigieusement
01:59:14un certain nombre de nos concitoyens
01:59:16Éric Revel
01:59:18Le bilan d'Emmanuel Macron en matière de sécurité
01:59:20c'est aussi celui de Gérald Darmanin
01:59:22il est ministre de l'Intérieur
01:59:24derrière le chef de l'État
01:59:26comme il est omniprésent, c'est normal qu'on lui colle tout
01:59:28sur la tête, mais il y a quand même un ministre de l'Intérieur
01:59:30qui publie
01:59:32des statistiques qui montrent
01:59:34que les choses ne s'améliorent pas
01:59:36mais moi ce qui me frappe c'est que
01:59:38la sécurité
01:59:40c'est une partie
01:59:42non négligeable
01:59:44d'un État qui fonctionne bien
01:59:46donc le sentiment d'insécurité
01:59:48pour reprendre Dupond-Moretti
01:59:50qui en fait se traduit tous les jours
01:59:52par des attaques, des agressions
01:59:54c'est une partie du chaos dans lequel
01:59:56le pays
01:59:58s'achemine
02:00:00et pourquoi je vous parle de chaos
02:00:02parce que comme on a parlé de ce
02:00:04possible non-débat entre
02:00:06Le Pen et Macron, je vous rappelle quand même que
02:00:08Macron a fait campagne sur l'idée que c'était lui
02:00:10ou le chaos
02:00:12qui serait l'apanage du
02:00:14RN, bien aujourd'hui
02:00:16cette insécurité qu'on constate
02:00:18tous les jours montre bien qu'on est dans une
02:00:20forme de chaos quand même, en tout cas c'est le sentiment
02:00:22des Français puisque
02:00:24le Rassemblement National n'a pas
02:00:26le monopole du chaos finalement
02:00:28Ce que je veux vous dire, c'est que
02:00:30Emmanuel Macron qui n'a pas fait campagne pour sa
02:00:32deuxième élection, on se rappelle
02:00:34en fait, le mantra
02:00:36avait dit c'est nous le chaos
02:00:38pardonnez-moi, 76%
02:00:40des Français qui considèrent que
02:00:42ils ont la trouille ou que le bilan sécuritaire
02:00:44du chef de l'État ou du ministre intérieur n'est pas
02:00:46bon, c'est une forme de chaos quand même
02:00:48pardonnez-moi, on l'a quand même ce chaos
02:00:50On va parler de la situation au Proche-Orient
02:00:52à présent, l'armée israélienne
02:00:54continue ses bombardements sur Rafa
02:00:56mais dans le même temps, Harold Iman
02:00:58un responsable israélien a déclaré hier que
02:01:00le gouvernement avait l'intention de relancer
02:01:02cette semaine des négociations
02:01:04qui sont pour l'heure au point mort
02:01:06Alors ces négociations, c'est un peu un serpent
02:01:08de mer mais quand même ça finit par relever
02:01:10la tête, début mai, on avait pratiquement
02:01:12abouti et puis
02:01:14tout a gelé
02:01:16le Qatar, l'Égypte, les États-Unis
02:01:18sont toujours là
02:01:20parfois la France
02:01:22et certainement le Hamas
02:01:24et le Mossad
02:01:26israélien, alors vendredi
02:01:28c'est là qu'il faut revoir
02:01:30la séquence actuelle
02:01:32Emmanuel Macron a reçu le premier
02:01:34ministre du Qatar et les ministres des
02:01:36affaires étrangères, saoudiens, égyptiens
02:01:38jordaniens à l'Élysée
02:01:40et ils ont
02:01:42un peu pavé la voie
02:01:44pour la négociation
02:01:46parallèle qui a eu lieu
02:01:48le lendemain à Paris
02:01:50entre le chef de la CIA
02:01:52et le chef
02:01:54du Mossad et
02:01:56un ministre qatarien
02:01:58et ils ont pratiquement trouvé une solution
02:02:00pour un accord
02:02:02de cesser le feu
02:02:04échange d'otages
02:02:06contre prisonniers
02:02:08palestiniens mais
02:02:10ça n'a pas plu au Hamas
02:02:12et derrière c'est l'évidence
02:02:14le Hamas voudrait que de cesser
02:02:16le feu devienne un armistice permanent
02:02:18et donc il
02:02:20survivrait à la guerre
02:02:22et Netanyahou et son gouvernement
02:02:24voudraient que de cesser le feu dure le temps des
02:02:26échanges et ensuite on verrait
02:02:28et peut-être qu'on continuerait
02:02:30la guerre donc
02:02:32on en est là et
02:02:34les négociations vont reprendre
02:02:36dans la journée
02:02:38le chef du Mossad aura des pouvoirs
02:02:40accrus a dit le gouvernement
02:02:42israélien, ça veut dire qu'il pourra véritablement
02:02:44signer un pré-accord définitif
02:02:46Merci Harold Yeman
02:02:48Il faudra revivre ensemble
02:02:50de retour de Nouméa, le chef de l'état
02:02:52s'est confié aux parisiens, il dit espérer
02:02:54un accord global, il estime que
02:02:56le dégel du corps électoral est juste
02:02:58et rappelle au passage qu'il peut aussi
02:03:00déclencher un référendum sur cette
02:03:02question, on en parle avec mes invités
02:03:04dès le début du journal de 8h30
02:03:06à tout de suite
02:03:128h29 sur CNews, de retour dans la matinale
02:03:14week-end avec Eric Remel
02:03:16il a l'air d'être pris la main dans le sac parce qu'il était en train
02:03:18de discuter, il s'est arrêté soudainement
02:03:20avec un sourire
02:03:22vous avez très bien fait
02:03:24vous vous étiez en train de parler
02:03:26Eric Remel qui est avec nous pour décrypter l'actualité
02:03:28avec Gabrielle Cluzel qu'on a plaisir à retrouver également
02:03:30et Marine Sabourin
02:03:32bien évidemment merci à vous Gabrielle
02:03:34voici tout de suite les titres de votre journal
02:03:36de 8h30 à la une, il faudra
02:03:38revivre ensemble, de retour de Nouméa
02:03:40le chef de l'état s'est confié aux parisiens
02:03:42aujourd'hui en France, il dit espérer un accord global
02:03:44il estime que le dégel du corps électoral
02:03:46est juste et rappelle au passage
02:03:48qu'il peut aussi déclencher un référendum
02:03:50sur cette question et on va en parler avec mes invités
02:03:52dès le début de ce journal
02:03:54encore un tour de vis pour les règles
02:03:56de l'assurance chômage, elles seront durcies
02:03:58à partir du 1er décembre mais attention
02:04:00selon le premier ministre il ne s'agit pas d'une réforme
02:04:02d'économie mais de prospérité
02:04:04et d'activité, on vous explique tout
02:04:06dans quelques minutes avec Elodie Huchard
02:04:08du service politique de CNews
02:04:10la vitesse
02:04:12maximale généralisée à
02:04:1430 kmh dans les villes partout en France
02:04:16qu'en pensez-vous d'une proposition de
02:04:18l'association prévention routière
02:04:20une pétition a été lancée
02:04:22et on sera tout à l'heure avec Pierre Chasserey
02:04:24délégué général de 40 millions d'automobilistes
02:04:26pour en parler
02:04:30Les tensions sont toujours fortes
02:04:32en Nouvelle-Calédonie, près de deux semaines
02:04:34après le début des émeutes, l'évacuation des
02:04:36touristes français a commencé, si certains d'entre eux
02:04:38entrevoient le bout du tunnel
02:04:40pour d'autres, Marine, c'est plus compliqué
02:04:42de nombreux français de métropole n'ont toujours
02:04:44aucune solution, conséquence
02:04:46plusieurs centaines d'euros déboursés
02:04:48chaque jour en attendant de pouvoir rentrer
02:04:50reportage de Régine Delfour
02:04:52Thibault Marcheteau commenté par Sarah Varny
02:04:56Pour de nombreux touristes français
02:04:58les vacances paradisiaques ont viré au cauchemar
02:05:00Antoine est arrivé en Nouvelle-Calédonie
02:05:02le 25 avril pour trois semaines de vacances
02:05:04cela fait près de deux semaines
02:05:06qu'il est bloqué sur le territoire
02:05:08avec d'impossibles rapatriements
02:05:10mais sur place, ces jours supplémentaires ont un coût
02:05:12150 euros par jour et par personne
02:05:14et aucune prise en charge n'est prévue
02:05:16par les assurances
02:05:18J'ai appelé mon assureur, il m'a dit qu'il n'y avait
02:05:20rien qui était pris en charge à part un rapatriement
02:05:22médical, ce qui n'est pas le cas
02:05:24donc côté assurance il n'y a rien
02:05:26côté carte bancaire non plus
02:05:28on les a appelés, ils nous ont dit qu'ils ne prenaient pas
02:05:30en charge, que c'était une émeute
02:05:32donc là aujourd'hui on ne sait pas comment on va pouvoir
02:05:34être remboursé sur l'ensemble des frais
02:05:36induits par ce confinement
02:05:38Même constat pour Amaury
02:05:40venu avec sa compagne et trois autres amis
02:05:42ils auraient dû rentrer ce dimanche à Paris
02:05:44mais tous les vols commerciaux sont suspendus
02:05:46depuis le 14 mai
02:05:48On appelle tous les jours le haut commissariat pour avoir des nouvelles
02:05:50on a rempli le document
02:05:52que tous les métropolitains
02:05:54ont été amenés à remplir
02:05:56donc ça a été mardi pour nous recenser
02:05:58sur place et depuis on est dans
02:06:00l'attente, on envoie des mails tous les jours
02:06:02pour savoir ce qui va se passer
02:06:04et quand on va pouvoir rentrer
02:06:06on est encore dans l'inconnu pour le moment
02:06:08L'évacuation de touristes français bloqués
02:06:10en Nouvelle-Calédonie a débuté ce samedi
02:06:12la fin d'une longue attente
02:06:14Les personnes qui ont rempli le formulaire en ligne
02:06:16sont contactées et décollent à bord
02:06:18d'appareils militaires depuis l'aérodrome
02:06:20de Magenta à Nouméa vers
02:06:22l'Australie et la Nouvelle-Zélande
02:06:24avant de devoir prendre un vol commercial à leurs frais
02:06:26pour la France métropolitaine
02:06:28Emmanuel Macron qui voulait donc
02:06:30rétablir l'ordre dans les jours à venir
02:06:32Très difficile, manifestement à peine
02:06:34démantelé, les barrages sont aussitôt
02:06:36réinstallés et les pièges continuent
02:06:38des actes qui n'ont rien à voir, dit-il
02:06:40avec une guerre pour l'indépendance, il s'agit pour lui
02:06:42de grand banditisme
02:06:44Emmanuel Macron dit par ailleurs être prêt à soumettre au
02:06:46référendum national la réforme contestée
02:06:48du corps électoral, même si on arrive
02:06:50à la fin des violences, il faudra revivre
02:06:52ensemble, c'est ça le plus dur, ajoute-t-il
02:06:54Comment revivre ensemble, c'est toute la question
02:06:56Gabrielle Cluzel, est-ce que
02:06:58soumettre au référendum national la réforme
02:07:00contestée du corps électoral, c'est une façon
02:07:02d'apaiser les choses ?
02:07:04Déjà, en général dans ce pays, quand on parle
02:07:06de vivre ensemble ou de revivre ensemble
02:07:08c'est que la situation est critique
02:07:10c'est devenu une expression
02:07:12compliquée, en général
02:07:14c'est que précisément
02:07:16plus personne n'arrive
02:07:18à vivre ensemble
02:07:20donc les paroles
02:07:22du président sont pour le moins
02:07:24inquiétantes, moi j'ai été très frappée
02:07:26par la démonétisation
02:07:28de la fonction présidentielle
02:07:30je pense qu'il a imprudemment
02:07:32fait ce voyage en Nouvelle-Calédonie
02:07:34vous savez, la parole
02:07:36c'est comme tout, ça n'a
02:07:38de valeur que quand c'est rare, donc je pense que
02:07:40sur ces sujets-là, il faut
02:07:42qu'il soit extrêmement précautionneux, donc il y a eu
02:07:44cet déplacement, aujourd'hui il y a cette déclaration
02:07:46sur le référendum, moi ce sont des choses
02:07:48qui m'inquiètent
02:07:50et qui, à mon avis
02:07:52n'aboutiront pas
02:07:54alors c'est vrai que le dégel
02:07:56est nécessaire, très honnêtement
02:07:58je pense que les téléspectateurs se sont intéressés
02:08:00à la question, c'est complètement fou
02:08:02le système dérogatoire
02:08:04en Nouvelle-Calédonie, mais là il faut incriminer
02:08:06les accords de Nouméa qui ont
02:08:08institué quelque chose qui, objectivement
02:08:10est très contestable, vous êtes français
02:08:12vous êtes en France, vous n'avez pas le droit de voter
02:08:14pour certaines élections
02:08:16mais aujourd'hui, même ce que le dégel proposait
02:08:18est aussi dérogatoire, puisqu'il faudrait
02:08:20vivre quand même depuis 10 ans
02:08:22c'est un assouplissement
02:08:24mais ça reste quelque chose
02:08:26d'assez exceptionnel
02:08:28mais est-ce que
02:08:30ce référendum
02:08:32suffira ? Moi je crois que la situation
02:08:34est tellement tendue
02:08:36avec en plus un contexte, vous savez il y a le problème calédonien
02:08:38puis il y a le contexte décolonial
02:08:40qui est agité, qui rentre dans une
02:08:42perspective presque globale
02:08:44est-ce que ça suffira ? Je ne pense pas, il a l'air d'emboîter
02:08:46le pas de Marine Le Pen en proposant
02:08:48ce référendum, même si c'est pas
02:08:50de la même nature de référendum, si j'ai bien
02:08:52compris l'une et l'autre
02:08:54mais néanmoins
02:08:56c'est un peu
02:08:58contradictoire avec le narratif
02:09:00du gouvernement qui a dit à un moment
02:09:02oui Marine Le Pen elle veut
02:09:04reculer face
02:09:06aux délinquants, donc
02:09:08tout cela reste quand même
02:09:10extrêmement confus et fragile
02:09:12Éric Reval
02:09:14Je trouve que déjà le président de la République
02:09:16il devient presque aussi furtif
02:09:18que ses propos
02:09:20hier en Nouvelle-Calédonie, hier soir
02:09:22à Lille pour la finale de la Coupe de France
02:09:24aujourd'hui en Allemagne pour essayer
02:09:26de résoudre une crise
02:09:28avec nos amis allemands
02:09:30en fait à force de parler
02:09:32on ne retient plus rien du président de la République
02:09:34d'où peut-être, ça aurait dû nous frapper
02:09:36annoncer un référendum national
02:09:38lui qui a pratiquement balayé
02:09:40tous les référendums possibles
02:09:42sur tous les sujets possibles, mais pourquoi ?
02:09:44Parce qu'en réalité il est dans une impasse
02:09:46quand vous voulez faire une réforme constitutionnelle
02:09:48il y a deux chemins, ou bien
02:09:50le congrès, le fameux congrès avec sénateurs
02:09:52et députés
02:09:54mais là il n'est pas du tout certain d'avoir les trois cinquièmes
02:09:56pour faire passer le dégel du corps
02:09:58électoral en Nouvelle-Calédonie ou
02:10:00un référendum national
02:10:02alors il a dit référendum national
02:10:04si les élus locaux ne s'entendent
02:10:06pas sur le dégel du corps électoral
02:10:08mais comment pourraient-ils
02:10:10s'entendre ? Donc en fait
02:10:12il est dans une impasse constitutionnelle sur un projet
02:10:14lourd et puis pardon
02:10:16ces touristes, ok ça coûte de l'argent
02:10:18de rester sur place, bon il y a pire dans la vie
02:10:20sans doute que de rester en Nouvelle-Calédonie au bord d'une plage
02:10:22mais surtout qu'est-ce que ça dit ?
02:10:24ça dit qu'en fait on n'est pas capable, en France
02:10:26la Nouvelle-Calédonie
02:10:28jusqu'à preuve du contraire, et la France
02:10:30on n'est pas capable de
02:10:32remettre suffisamment d'ordre
02:10:34pour qu'un aéroport
02:10:36fonctionne depuis 15 jours
02:10:38c'est ça que ça dit l'autorité
02:10:40de la République
02:10:42fut-elle à 17 000 km de Paris
02:10:44et c'est quand même, vous imaginez l'image
02:10:46que ça donne
02:10:48de la France dans cette région du monde
02:10:50comme ailleurs, mais dans cette région
02:10:52du monde où dans le Pacifique
02:10:54vous avez à la fois une position géostratégique
02:10:56tout ce qu'on a dit sur la Nouvelle-Calédonie
02:10:58mais quelle image ça donne de la France
02:11:00qui est incapable de restaurer
02:11:02un brin d'autorité pour permettre
02:11:04à des avions commerciaux
02:11:06de décoller d'un aéroport français
02:11:08moi ça me suffit. Des conséquences
02:11:10terribles sans parler de l'effondrement
02:11:12de l'économie locale
02:11:14l'économie il en est question également
02:11:16puisqu'on va parler de ce nouveau
02:11:18tour de vis sur l'assurance chômage
02:11:20les contours de la réforme sont dévoilés aujourd'hui
02:11:22les règles d'indemnisation seront durcies
02:11:24à compter du 1er décembre
02:11:26pour tendre Marine vers le plein emploi
02:11:28selon Gabriel Attal dans la tribune dimanche
02:11:30il ne s'agit pas d'une réforme d'économie
02:11:32mais de prospérité et d'activité
02:11:34alors à quoi faut-il s'attendre
02:11:36on voit cela avec Elodie Huchard du service politique
02:11:38de CNews
02:11:40le but du gouvernement, faire 3,6 milliards
02:11:42d'économies et remettre au moins 90 000
02:11:44personnes au travail
02:11:46à peine nommé en janvier, le premier ministre Gabriel Attal
02:11:48avait expliqué qu'il avait pour cela
02:11:503 leviers, la durée d'indemnisation, la condition
02:11:52d'affiliation ou bien encore le niveau
02:11:54d'indemnisation. Catherine Vautrin, la ministre
02:11:56du travail a rencontré les syndicats
02:11:58qui ont expliqué justement quelle était la philosophie
02:12:00du gouvernement, première mesure
02:12:02durcir les conditions d'affiliation
02:12:04il faudra après cette réforme avoir travaillé
02:12:068 mois au cours des 20
02:12:08derniers mois au lieu de 6 pendant
02:12:10les 24 derniers mois actuellement
02:12:12le parlementaire en charge de cette réforme Marc Ferracci
02:12:14explique que cette mesure va toucher
02:12:16principalement les allocataires de moins de 25 ans
02:12:18ou sortant d'un CDD ou d'un
02:12:20intérim. Autre mesure élargir
02:12:22le bonus malus pour lutter contre
02:12:24les contrats courts ou bien encore un bonus
02:12:26à la reprise d'emploi pour les seigneurs de 57
02:12:28ans et plus et dans le même temps plafonner
02:12:30les indemnisations des chômeurs proches de la
02:12:32retraite. Alors
02:12:34Eric Revelle, on nous dit bon c'est pas une
02:12:36réforme d'économie, on va pas se
02:12:38mentir c'est 3,6 milliards d'euros
02:12:40d'économie a priori, il y a quand même une recherche
02:12:42d'économie derrière, c'est peut-être pas
02:12:44inintéressant non plus
02:12:46de faire des économies sur l'assurance chômage. On sait
02:12:48qu'en 2024 et en 2025 chaque année
02:12:50il faudra trouver 20 milliards d'euros
02:12:52d'économie, c'est ce qu'a annoncé
02:12:54Bruno Le Maire mais il y a
02:12:56plein de choses à dire sur cette réforme, d'abord c'est la
02:12:58troisième réforme de l'assurance chômage
02:13:00dont on n'a pas forcément d'ailleurs
02:13:02mesuré les impacts des réformes
02:13:04précédentes. Ensuite
02:13:06cette nouvelle réforme, alors on peut
02:13:08considérer que le système français est
02:13:10trop généreux et serait une sorte de frein
02:13:12au retour à l'emploi.
02:13:14Alors là-dessus les experts sont pas tous
02:13:16au clair Anthony, je vous le dis tout de suite, il y a ceux qui
02:13:18disent oui il y a un lien direct entre
02:13:20le fait de baisser
02:13:22une période d'indemnisation du chômage
02:13:24et le fait de retrouver un emploi et d'autres qui disent
02:13:26mais en fait au bout d'un moment
02:13:28comme vous allez plonger dans la précarité vous allez être obligé
02:13:30d'accepter n'importe quel
02:13:32emploi dont le revenu est supérieur
02:13:34au RSA. Mais ces 3,6 milliards
02:13:36d'euros d'économies, elles sont
02:13:38extrêmement importantes pour
02:13:40le gouvernement, en réalité.
02:13:42Puisqu'on cherche désespérément
02:13:44des économies, je vous ai rappelé ces deux chiffres
02:13:4620 milliards et 20 milliards
02:13:48mais il y a aussi un autre aspect
02:13:50qu'on n'aborde jamais, c'est qu'en fait l'État
02:13:52qui cherche des économies
02:13:54cherche à mettre la main
02:13:56sur la caisse des organismes
02:13:58paritaires. Il y en a deux qui sont
02:14:00très excédentaires, il y a
02:14:02l'Agir Carco qui est la caisse de retraite
02:14:04complémentaire qui gère un trésor
02:14:06de guerre de 60 milliards d'euros.
02:14:08L'État essaie de mettre la main
02:14:10sur ce trésor pour combler
02:14:12ses propres turpitudes financières
02:14:14et puis l'autre c'est l'assurance chômage
02:14:16qui, et c'est une légende
02:14:18urbaine, n'est pas déficitaire.
02:14:20Elle est largement excédentaire l'assurance chômage.
02:14:22Donc au-delà du fait de réformer
02:14:24il y a aussi le fait de mettre la main
02:14:26définitivement sur
02:14:28le mode de fonctionnement de l'assurance chômage
02:14:30de la part de l'État au détriment
02:14:32des corps intermédiaires
02:14:34et du paritarisme
02:14:36MEDEF, syndicats
02:14:38parce qu'il y a une volonté de ponctionner
02:14:40dans les caisses. C'est ça qu'il faut dire en réalité
02:14:42parce que l'État cherche de l'argent
02:14:44désespérément. Donc mettre la main
02:14:46sur le paritarisme d'abord en gérant
02:14:48directement, c'est ce que veut faire l'État
02:14:50dans l'assurance chômage pour ultérieurement
02:14:52continuer à mettre la main sur la caisse.
02:14:54Autre sujet que je voulais aborder
02:14:56avec vous ce matin, cette situation migratoire
02:14:58tendue dans le sud-est de la France
02:15:00face à l'afflux de migrants à la frontière
02:15:02franco-italienne. Des associations
02:15:04de défense des migrants prétendent que les mineurs isolés
02:15:06sont laissés à la rue. La préfecture
02:15:08dément. La police affirme, quant à elle
02:15:10faire tout son possible avec les moyens
02:15:12dont elle dispose. Reportage de Franck
02:15:14Trivio avec le récit de Noémie Hardy et
02:15:16Tony Pitaro.
02:15:18Depuis un récent accord avec le département
02:15:20et la préfecture, les jeunes exilés
02:15:22mineurs qui souhaitent faire valoir leur droit
02:15:24à la protection de l'enfance doivent d'abord
02:15:26se présenter à la police.
02:15:28Selon une association, les mineurs ne seraient
02:15:30pas bien pris en charge.
02:15:32Depuis plus d'une semaine, quand les jeunes se présentent
02:15:34on ne les accepte plus au commissariat.
02:15:36La raison invoquée est que le local
02:15:38dédié aux mineurs non accompagnés
02:15:40qui ne comportent que 8 places a été dégradé.
02:15:42Des travaux seraient en cours.
02:15:44Les policiers disent aux jeunes garçons
02:15:46et jeunes filles d'attendre à l'extérieur
02:15:48sans eau, sans nourriture, sans accompagnement
02:15:50parfois sous la pluie,
02:15:52parfois toute la nuit.
02:15:54Selon les policiers, malgré l'attente,
02:15:56les mineurs sont toujours accueillis.
02:15:58Mes collègues font un fait avec les moyens
02:16:00qu'ils ont aussi, donc c'est vrai que des fois
02:16:02il peut y avoir un peu d'attente devant le commissariat
02:16:04mais les mineurs sont pris en compte.
02:16:06A quelques kilomètres, à Menton,
02:16:08un centre d'accueil pour les mineurs isolés
02:16:10aurait dû ouvrir.
02:16:12Mais un collectif de citoyens s'y est opposé.
02:16:14Pour eux, ce n'est pas la solution.
02:16:16L'histoire nous l'a déjà montré
02:16:18quand on a fait des banlieues,
02:16:20le fait de guettoiser des gens dans un endroit
02:16:22n'apporte aucune solution.
02:16:24Menton fait partie des villes
02:16:26touchées par une augmentation de mineurs étrangers
02:16:28non accompagnés.
02:16:30On peut multiplier
02:16:32les dispositifs d'accueil pour les mineurs isolés
02:16:34puisque, en plus, c'est dans la loi,
02:16:36les départements doivent accueillir ces mineurs isolés
02:16:38mais malheureusement, c'est peut-être l'afflux
02:16:40de mineurs isolés et de migrants
02:16:42à la frontière qui pose problème
02:16:44Gabrielle Cluzel et de ce point de vue-là,
02:16:46les associations créent aussi un appel d'air.
02:16:48Je trouve ces associations d'une grande hypocrisie
02:16:50parce que la vraie maltraitance des mineurs,
02:16:52des enfants de façon générale,
02:16:54tant qu'ils soient tous mineurs,
02:16:56vous savez très bien qu'il y a un débat autour de ces sujets,
02:16:58c'est très compliqué de vérifier,
02:17:00dans notre état
02:17:02dit de droit,
02:17:04la première des maltraitances, c'est de les séparer
02:17:06de leurs parents.
02:17:08Or, ces associations, bien souvent,
02:17:10incitent ces enfants
02:17:12à venir chez nous,
02:17:14s'ils sont des enfants, encore une fois,
02:17:16et c'est vrai que c'est extrêmement
02:17:18violent de se retrouver
02:17:20dans un pays qu'on ne connaît pas,
02:17:22pris en charge
02:17:24pas très bien, forcément, parce qu'ils sont
02:17:26très nombreux. Ce n'est pas possible autrement.
02:17:28Il y a une embolisation de tout ce qui concerne
02:17:30les mineurs isolés. Vous savez, il n'y a pas que ce sujet-là
02:17:32et on peut dépasser largement Nice
02:17:34pour avoir parlé avec des personnes qui s'occupent
02:17:36de l'ACEU,
02:17:38de l'accueil
02:17:40de ce qu'on appelait autrefois la DAS,
02:17:42de l'accueil des enfants, tout simplement,
02:17:44et qu'ils soient
02:17:46migrants ou pas migrants. Aujourd'hui,
02:17:48il y a une embolisation qui est due
02:17:50à ces mineurs isolés parce qu'il n'y a plus
02:17:52de place. Il n'y a littéralement
02:17:54plus de place. Donc, la véritable
02:17:56violence, c'est de faire venir
02:17:58ces enfants seuls chez nous.
02:18:00Allez, on fait le point sur l'actualité avec
02:18:02Marine Sabourin, 8h43.
02:18:06Ces tensions qui ont
02:18:08éclaté en marge de la finale de Coupe de France
02:18:10qui opposait l'OL au PAG,
02:18:12qui s'est passé au PH de Fresnes-les-Montaubans
02:18:14à quelques dizaines de kilomètres du stade Pierre-Mourois.
02:18:1630 supporters et 8 policiers
02:18:18ont été blessés. 10 personnes ont
02:18:20été interpellées.
02:18:22Au Proche-Orient, le Hamas affirme avoir capturé
02:18:24des soldats israéliens dans le tunnel de Jabalia
02:18:26dans la bande de Gaza. Tous ont été tués,
02:18:28blessés ou prisonniers, ajoute le mouvement terroriste.
02:18:30Information démentie par TSAHAL
02:18:32qui affirme qu'aucun soldat n'a été enlevé.
02:18:34Et puis, cette mise aux enchères
02:18:36pour la moins originale aujourd'hui à la maison
02:18:38Rouillac, le célèbre scooter de François Hollande
02:18:40est mis en vente, mise à prix 10 000 euros.
02:18:42Les commissaires priseurs estiment que
02:18:44ce scooter est entré dans les véhicules
02:18:46de légende.
02:18:48Ça vous fait rire, le scooter présidentiel ?
02:18:50Je trouve ça gonflé.
02:18:52Il paraît qu'il y a
02:18:54encore des miettes de croissant
02:18:56sur la selle
02:18:58du scooter présidentiel.
02:19:00Pour 10 000 euros, ils auraient pu le nettoyer quand même.
02:19:02C'est la moindre des choses.
02:19:04On va parler justement de circulation routière
02:19:06puisqu'on était sur le scooter.
02:19:08Je suis sûr que ça va vous faire réagir sur ce plateau.
02:19:10La prévention routière, l'association
02:19:12prévention routière qui propose
02:19:14de réduire la vitesse dans toutes les villes de France
02:19:16à 30 km heure.
02:19:18Elle a lancé une pétition là-dessus.
02:19:20Son objectif, c'est de réduire la mortalité
02:19:22des piétons.
02:19:24Pour info, on a aujourd'hui plus de 200 villes en France
02:19:26qui ont passé le cap. Elles représentent 15%
02:19:28de la population française. C'est le cas
02:19:30à Paris, mais j'ai envie de vous dire,
02:19:32à Paris, au vu des travaux et des embouteillages,
02:19:34on a rarement le choix que de circuler
02:19:36à 30 km heure.
02:19:38Est-ce que cela se justifie partout,
02:19:40tout le temps ? C'est la question que je voulais poser ce matin
02:19:42à notre invité Pierre Chasseret, délégué
02:19:44général de l'association 40 millions d'automobilistes.
02:19:46Pierre Chasseret, merci d'être avec nous ce matin.
02:19:48Est-ce que ça a vraiment
02:19:50selon vous une utilité de généraliser
02:19:52cette mesure ?
02:19:54Déjà, selon moi, à la limite,
02:19:56ce n'est pas important. Ce qui est intéressant, c'est de savoir
02:19:58selon les automobilistes, parce que
02:20:00c'est quand même eux à qui on va demander de respecter la règle,
02:20:02ça c'est la première question,
02:20:04et selon les chiffres,
02:20:06c'est quand même ce qu'il y a de plus important, voire aussi si ça marche.
02:20:08Alors, on va commencer par les chiffres, comme ça,
02:20:10ça va aller très vite.
02:20:12L'association qui pousse
02:20:14à passer les villes à 30, tout le temps,
02:20:16il faut savoir que ces villes
02:20:18qui passent à 30 ont connu effectivement
02:20:20une baisse de l'accidentalité.
02:20:22La même que dans les villes
02:20:24qui sont restées à 50 km heure.
02:20:26Ni plus ni moins. En fait, ça n'a
02:20:28strictement aucun
02:20:30effet en termes de
02:20:32sécurité, en termes de vitesse
02:20:34moyenne pratiquée.
02:20:36Donc, en fait, déjà, la mesure,
02:20:38on va la tuer dans l'œuf, elle ne sert
02:20:40strictement à rien.
02:20:42Ensuite, on va regarder
02:20:44les conséquences en termes de radar.
02:20:46Ah oui, là ça marche.
02:20:48Vous vous faites flasher, en gros,
02:20:50100 fois plus.
02:20:52Alors, si on veut qu'on passe
02:20:54de 10 millions de flash
02:20:56à quelque chose comme
02:20:581 milliard de flash annuel,
02:21:00je veux bien, mais ce n'est pas quand
02:21:02il n'y aura plus un seul français
02:21:04qui aura son permis de conduire qu'il faudra pleurer.
02:21:06Donc, en termes de radar, c'est une
02:21:08stupidité totale.
02:21:10Et puis, le dernier point,
02:21:12selon les automobilistes. Alors, cette
02:21:14pétition, je ne sais pas pourquoi, je ne comprends
02:21:16pas pourquoi elle a été
02:21:18reprise par
02:21:20tous les médias de France.
02:21:22Une stupidité telle que celle-ci,
02:21:24reprise en cœur
02:21:26par tout le monde.
02:21:281000 signatures. Non mais attendez !
02:21:301000 signatures !
02:21:32C'est-à-dire rien ! On a lancé
02:21:34une contre-pétition, nous, à 40 millions d'automobilistes.
02:21:36On a déjà passé le million ?
02:21:40Cette mesure est tellement
02:21:42stupide,
02:21:44c'est tellement le niveau zéro
02:21:46de la bêtise,
02:21:48que je n'arrive même pas à comprendre
02:21:50qu'une association digne
02:21:52du nom de prévention routière puisse
02:21:54l'avoir imaginée.
02:21:56C'est particulièrement tranché,
02:21:58mais c'est aussi pour ça que je vous voulais, ce matin,
02:22:00chez nous. C'était pour avoir aussi, peut-être,
02:22:02un recul un peu critique, puisque vous disiez
02:22:04que tout le monde a repris un petit peu en cœur
02:22:06l'idée de cette pétition.
02:22:08Et je pense que sur le plateau, à mon avis, je vais interroger
02:22:10Gabrielle Cluzel, mais je sens qu'elle partage à peu près
02:22:12votre opinion. Je pense qu'effectivement,
02:22:14on peut aussi compter sur l'intelligence
02:22:16des maires de France pour délimiter
02:22:18des zones où, effectivement, il y aura des écoles,
02:22:20il y a des lieux où on se doute bien qu'il faut circuler
02:22:22à 30 km heure et c'est bien de l'indiquer. On n'est peut-être pas
02:22:24obligé de le faire partout. Peut-être que les maires connaissent bien
02:22:26leur ville aussi. Oui, il y a une répression
02:22:28qui est quand même très féroce
02:22:30contre les automobilistes. On pourrait aussi inverser
02:22:32la responsabilité. Vous savez, souvent,
02:22:34nous autres, les automobilistes, le voyons,
02:22:36nous frouillons l'accident, vous parliez des embouteillages,
02:22:38quand nous sommes restés bloqués très longtemps
02:22:40dans la circulation et que nous avons envie, soudain,
02:22:42de tout rattraper en appuyant
02:22:44sur l'accélérateur, en déboulant
02:22:46quand il y a des travaux.
02:22:48Moi, je crois que la responsabilité
02:22:50des accidents, elle revient aussi à
02:22:52les municipalités qui laissent
02:22:54leur ville bloquée par des travaux,
02:22:56des voiries encombrées.
02:22:58J'aimerais que, de temps en temps, on arrête
02:23:00de taper sur la tête des automobilistes.
02:23:02Mais vous savez, il y a une philosophie
02:23:04générale dans notre pays. On dit
02:23:06faibles avec les forts, forts avec les faibles.
02:23:08Finalement, les automobilistes
02:23:10sont des gens qui sont dans les clous, globalement,
02:23:12dans les clous imposés par la société,
02:23:14qui, de temps en temps, par un
02:23:16petit excès de vitesse ou parce qu'ils stationnent
02:23:18mal, contreviennent. Alors là, contre
02:23:20les petits contrevenants, il y a une grande répression.
02:23:22En revanche, parallèlement, vous avez face
02:23:24à les grands délinquants. Alors eux,
02:23:26il y a un immense laxisme et ça génère
02:23:28un fort sentiment d'injustice.
02:23:30Aujourd'hui, c'est la limite à 30 km heure.
02:23:32Vous allez être flashés en veux-tu
02:23:34en voilà. Il y a aussi
02:23:36tous ces véhicules privés de verbalisation
02:23:38qui sont accélérés dans
02:23:40les grandes métropoles. Moi, je suis très frappée.
02:23:42Ces voitures qu'on appelle l'API,
02:23:44c'est la lecture
02:23:46automatique des plaques d'immatriculation.
02:23:48C'est terrible.
02:23:50Vous êtes dans votre voiture.
02:23:52C'est complètement déshumanisé. Vous vous êtes arrêté
02:23:54parce que vous avez un enfant
02:23:56qui est malade à l'arrière. La voiture
02:23:58passe, prend votre plaque d'immatriculation. Vous n'avez plus que
02:24:00vos yeux pour pleurer. Il n'y a plus ce rapport humain qu'il y avait avec
02:24:02le gendarme autrefois. Vous pouviez lui dire
02:24:04écoutez, j'avais un enfant malade. Aujourd'hui,
02:24:06être outre-mobiliste, c'est se faire
02:24:08taper sur la tête en permanence.
02:24:10Allez, on va finir avec les sports à présent.
02:24:14Problème de pare-brise ? Pas de stress.
02:24:16Profitez tranquillement de votre programme
02:24:18avec Point S-Glace. Réparation
02:24:20et remplacement de pare-brise.
02:24:30Marine, il me semble que c'était la finale de la Coupe de France.
02:24:32Oui, le PSG a terminé sa saison
02:24:34en beauté, a remporté sa 15ème
02:24:36Coupe de France. Les parisiens
02:24:38se sont imposés deux buts à l'an face à Lyon
02:24:40au stade Pierre-Montroy. Ouverture du score
02:24:42d'Ousmane Dembélé. De la tête
02:24:44à la 22ème minute. 12 minutes plus tard,
02:24:46c'est Fabienne Ruiz qui double la mise pour Paris.
02:24:48Ce succès permet au club de la Capitale
02:24:50de bien finir l'an 1 de l'ère Louis-Henriqué.
02:24:54C'était votre programme
02:24:56avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
02:24:58Connectée, tout terrain
02:25:00et surtout, silencieuse. Gardena.
02:25:02Problème de pare-brise ?
02:25:04Pas de stress. Vous avez profité
02:25:06tranquillement de votre programme avec Point S-Glace.
02:25:08Réparation et remplacement
02:25:10de pare-brise.
02:25:12Dimanche 26 mai, c'est la fête des mères.
02:25:14On voulait absolument vous montrer avec Marine
02:25:16ces gens qu'on a pu interroger dans la rue
02:25:18qui nous parlent de leurs mamans. C'est important aujourd'hui.
02:25:20On souhaite une très belle fête à toutes les mamans.
02:25:22Écoutez.
02:25:24C'est un moment de l'année où on montre
02:25:26à nos mères qu'on les aime et on leur
02:25:28offre un petit cadeau. On leur
02:25:30fait des petites attentions un peu particulières
02:25:32pour leur dire qu'on les aime.
02:25:34Pour moi, la fête des mères, c'est un petit
02:25:36moment qui met en valeur les mamans
02:25:38qui font pas mal de choses pour nous dans l'année.
02:25:40Je trouve ça assez cool d'avoir un petit
02:25:42moment pour elles où on leur offre un petit truc.
02:25:44Même si on a tendance à l'oublier quand même pas mal souvent.
02:25:46Donc je trouve ça super cool.
02:25:48C'est quelque chose que j'oublie souvent.
02:25:50Mais après,
02:25:52quand je me rappelle, c'est vrai
02:25:54que ma mère est toujours contente qu'on lui la souhaite.
02:25:56Et on fait attention à ce que tout soit bien pour elle
02:25:58dans la journée.
02:26:00Bonne fête maman et bonne fête aussi
02:26:02à toutes les mamans. J'adore ma maman.
02:26:04C'est la meilleure du monde.
02:26:06Bonne fête à Gabrielle Cluzel aussi
02:26:08Ah c'est gentil.
02:26:10Bravo pour cette séquence qui
02:26:12aujourd'hui est presque transgressive.
02:26:14C'est charmant, ça nous fait du bien en fin d'émission.
02:26:16Merci à vous Gabrielle, merci beaucoup
02:26:18Eric pour cette émission. Merci Marine.
02:26:20On se retrouve évidemment le week-end prochain
02:26:22tout de suite l'heure des pros avec Eliott Deval.
02:26:24Et demain, vous retrouvez Romain Desarbes
02:26:26pour La Matinale.

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