• il y a 6 mois
Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE

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00:00:00Bonjour à tous, très heureux de vous accueillir dans la matinale week-end, on est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse, des débats avec l'excellente Marine Sabourin qui m'accompagne.
00:00:10Bonjour Marine.
00:00:11Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:12Avant de vous dévoiler les titres de votre samedi 4 mai, voici tout de suite l'éphémérie d'Alessandra Martinez.
00:00:19Passionnée d'art et de collection, retrouvez votre programme avec Ebay, l'e-commerce original.
00:00:27Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:00:35Chers amis, bonjour.
00:00:41Nous souhaitons aujourd'hui une très belle fête au Sylvain dont le Saint-Patron nous emmène en Palestine et plus précisément près de Gaza.
00:00:49Sylvain est né au IIIe siècle, il devient prêtre et il est même évêque lorsqu'une vague de persécutions féroces est déclenchée contre les chrétiens de l'Empire.
00:00:59C'est le célèbre Euseb de Césaré qui nous a rapporté son histoire dans son livre intitulé Martyrs de Palestine.
00:01:06A cette époque, nous sommes en l'an 311, Sylvain est devenu un homme âgé.
00:01:12Il est arrêté comme la plupart des chrétiens de la région.
00:01:15On ne l'exécute pas tout de suite, c'est un prisonnier prestigieux qui peut se révéler utile pour influencer les chrétiens récalcitrants.
00:01:23Mais finalement, il est torturé puis condamné à léomine, ce qui est une façon de le condamner à mort tant le travail est éreintant.
00:01:32Devenu incapable de manipuler la pioche ou la brouette, Sylvain est finalement décapité un matin avec 38 compagnons.
00:01:40Et voici pour finir un extrait du psaume 99 qui est chanté à la messe de ce jour.
00:01:46Oui, le Seigneur est bon, éternel est son amour.
00:01:51C'est tout pour aujourd'hui, à demain chers amis, ciao.
00:02:13Ils sont avec moi pour commenter l'actualité sur ce plateau.
00:02:16Michel Thau, bonjour.
00:02:17Bonjour, bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:02:19Royaliste politique face à vous ce matin.
00:02:21Mathieu Hoque, bonjour.
00:02:22Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:02:23Secrétaire général du Cercle de Réflexion le Millénaire.
00:02:26Évidemment Harold International, ça pourrait être votre nom de famille effectivement.
00:02:30Harold Iman, spécialiste de l'actualité internationale pour commenter toute l'actuée et effectivement ces négociations qui s'apprêtent à être menées en Égypte entre le Hamas et Israël.
00:02:40On en parlera dans quelques minutes, mais ce sera après la météo bien sûr de Karine Durand.
00:02:46La météo avec Mon Agence Verlaine, proche de chez vous.
00:02:49Spécialisé dans les énergies renouvelables.
00:02:51Plus d'infos sur monagenceverlaine.fr.
00:02:54Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:02:57Connectée, tout terrain et surtout silencieuse. Gardena.
00:03:04Et Karine, aujourd'hui il faut s'attendre à une météo très pluvieuse à l'ouest.
00:03:07Oui, encore un week-end très pluvieux en prévision.
00:03:10Et je vous propose de regarder tout d'abord, de jeter un petit coup d'œil à cette carte des pluviométries des six derniers mois.
00:03:16On voit que sur quasiment l'ensemble du pays, les pluies ont été assez normales sur l'ensemble des six derniers mois.
00:03:21Par contre, on a toujours cette zone très sèche malgré les pluies récentes sur le sud-est en particulier, sur les Pyrénées-Orientales et l'Aude
00:03:28où la sécheresse est encore extrême malgré les pluies qu'on a eues ces derniers jours.
00:03:33Alors regardez justement l'évolution du temps prévu pour les prochaines heures avec cette dégradation très marquée sur tout l'ouest du pays.
00:03:39De forts cumuls à prévoir entre le sud de la Bretagne, la Charente et cette dégradation s'avance vers les régions centrales au cours de la journée.
00:03:47On peut avoir quelques averses localement sur la Bretagne, la Normandie ou encore les Hauts-de-France.
00:03:52Et le ciel s'ennuage également en Méditerranée.
00:03:55Au cours de l'après-midi, on retrouve ces pluies encore fortes tout au long de la journée qui s'étalent de la Bretagne au centre jusqu'en remontant vers la région Grand-Est.
00:04:03Mais également sur l'arc Atlantique avec des cumuls de 20 à 40 mm d'ici à la fin de journée.
00:04:08Du vent d'ouest également et un temps orageux en direction des Hauts-de-France avec peut-être de fortes averses orageuses.
00:04:14C'est plus calme en Méditerranée mais c'est un petit peu plus nuageux que les derniers jours.
00:04:17Les températures sont globalement de saison tout au long de la journée.
00:04:218 degrés à Paris et 14 pour Bayonne.
00:04:24En ce qui concerne l'après-midi, les valeurs sont tout à fait classiques, parfois même un petit peu légèrement inférieures.
00:04:30C'est le cas sur Paris, c'est 15 degrés pour Paris.
00:04:3221 pour Biarritz, 21 également pour Ajaccio et 17 pour Nice.
00:04:55A la une de l'actualité ce samedi, cette marche blanche en hommage à Matisse.
00:05:00Elle débutera cet après-midi à 15h30 à Châteauroux.
00:05:03La famille appelle au calme et à la sérénité en respect pour l'adolescent tué à coups de couteau cette semaine.
00:05:07Vous entendrez l'émotion des habitants à quelques heures du rendez-vous.
00:05:10Ce sera dès le début de ce journal.
00:05:12Autre conséquence, des émeutes de l'été dernier.
00:05:15Après le coup des réparations pour les communes, cet effet boomerang si je puis dire,
00:05:19qu'on n'avait pas vu venir, les assureurs qui rechignent à couvrir les risques pour les communes.
00:05:23Depuis janvier, des centaines de villes ne parviennent plus à s'assurer.
00:05:26Un rapport parlementaire propose de créer un fond émeute sur le modèle de celui dédié aux catastrophes naturelles,
00:05:31mais mutualiser les risques sans traiter le problème de fond.
00:05:34Est-ce que cela ne revient pas à dire aux émeutiers, tu casses, on répare ?
00:05:38A défaut de poser la question à Gabriel Attal, je la pose à mes invités ce matin.
00:05:42Et puis le groupe terroriste du Hamas qui annonce se rendre au Caire en Égypte
00:05:46pour parvenir à un accord de trêve avec Israël, tout en accusant Benyamin et Tania Houth chercher à l'entraver.
00:05:52Faut-il croire à un accord imminent ?
00:05:55C'est Harold Imane qui va nous en parler sur ce plateau dans quelques minutes.
00:06:01Mais tout d'abord, cette vive émotion à Châteauroux après la mort de jeune Mathis.
00:06:04Une marche blanche est organisée cet après-midi pour l'adolescente de 15 ans, poignardée à mort la semaine dernière.
00:06:10Le cortège doit passer par plusieurs lieux symboliques des lieux où l'adolescent a grandi.
00:06:14Depuis son décès, les habitants multiplient les initiatives en hommage à l'adolescent.
00:06:18Reportage de nos envoyés spéciaux Mathieu Devez et Jules Bedot avec le récit de Clotilde Payet.
00:06:24A quelques heures de la marche en hommage au jeune Mathis, l'émotion reste très vive à Châteauroux.
00:06:29Proches, amis ou simples citoyens, ils se tiennent tous aux côtés de la famille.
00:06:34Comme Karim, restaurateur, qui a tenu à rendre hommage aux jeunes garçons collant des affiches.
00:06:39Qu'est-ce que vous êtes en train de faire ?
00:06:41Je viens de mettre l'affiche de la Loutre en référence à l'animal fétiche du petit Mathis.
00:06:48Les parents vivent un drame, c'est innommable.
00:06:52Donc il était pour moi normal et logique de participer à la marche.
00:06:58Même élan de solidarité du côté des commerçants.
00:07:01C'est le livre de condoléances pour que tous les commerçants viennent écrire un mot pour les parents de Mathis.
00:07:09Châteauroux, c'est vraiment une petite ville.
00:07:12On se connaît tous et c'est des collègues.
00:07:16Ça vient du cœur et c'est un soutien discret.
00:07:20Pour l'adjoint au maire à la sécurité de Châteauroux, c'est toute une ville qui est en deuil.
00:07:25Derrière l'élu, il y a aussi la nature humaine.
00:07:28On essaye d'accompagner au mieux la famille.
00:07:32Selon une estimation du préfet de l'Indre, la marche blanche pour Mathis, prévue ce samedi après-midi,
00:07:38doit réunir entre 3 000 et 10 000 personnes.
00:07:42C'est évidemment une journée chargée en émotions.
00:07:45Une journée potentiellement tendue aussi.
00:07:48On sait qu'il va y avoir un dispositif de sécurité autour de l'événement.
00:07:52On connaît les conditions dans lesquelles s'est déroulé ce drame qui pose question bien évidemment.
00:07:59Oui, c'est une journée de recueillement.
00:08:02Comme l'a demandé la famille, il faut être digne et respectueux.
00:08:07La famille s'abat de soi.
00:08:09Certains sur les réseaux sociaux ne l'ont pas été, la famille de Mathis.
00:08:14Mais en même temps, il y a une grande colère, une tristesse, une colère.
00:08:19Parce qu'effectivement, la mort de Mathis n'est pas anodine.
00:08:23Et des Mathis, il y en a eu beaucoup ces dernières années dans notre pays.
00:08:27Je parle à la fois du meurtrier présumé, voire même de sa maman qui aurait possiblement participé.
00:08:37Mais même les circonstances qui ont amené à sa mort posent aussi la question,
00:08:41et je le dis clairement, de cette culture des cités dans lesquelles il se passe des choses
00:08:47qui sont franchement discutables dans un pays aussi développé que la France.
00:08:52Une bataille de rap qui dégénéra.
00:08:55Une deuxième étape qui est une bagarre à mains nues à laquelle le jeune Mathis lui-même a participé.
00:09:02Une bagarre à mains nues dans les caves des cités.
00:09:06Et qui ensuite donne l'intention au futur meurtrier de se venger, d'avoir perdu, entre guillemets, cette bagarre à mains nues.
00:09:15Si vous voulez, il y a tout un processus qui s'est passé et qui conduit à la mort de Mathis
00:09:20qui doit aussi en même temps nous interroger.
00:09:22Et je le fais encore une fois avec le plus grand respect, la plus grande dignité.
00:09:27Mais effectivement, nous découvrons tous au fil des meurtres, des assassinats, des disparitions,
00:09:34des blessures de ces jeunes Mathis dans notre pays,
00:09:37qu'on assiste en fait à l'installation dans ces communes, Châteauroux, ces 43 000 habitants.
00:09:45Il y a des dizaines de communes en France comme Châteauroux, des centaines même,
00:09:49et dans lesquelles effectivement se sont installées des cultures qui sont des cultures de violence,
00:09:54qui sont des cultures de mise en danger d'autrui,
00:09:57qui sont des cultures sur lesquelles on a du mal à réagir et à savoir comment réagir.
00:10:02C'est-à-dire que si on ne change pas les choses Mathieu Hoque,
00:10:06on ne peut pas s'empêcher de penser que des Mathis, il y en a eu et il y en aura d'autres encore.
00:10:12Et il y en a toujours plus quand on regarde les chiffres de l'insécurité
00:10:15qui sont en hausse significative sur l'ensemble des sujets.
00:10:18Effectivement, comme vous le soulignez, la question du meurtre de Mathis,
00:10:21elle soulève un vrai problème de société,
00:10:23qui est un problème qui est partagé dans les sociétés occidentales,
00:10:26qui est un problème à la fois d'ultra-violence,
00:10:28avec la multiplication des phénomènes d'insécurité et des agressions toujours plus violentes.
00:10:35Notamment, je prends un exemple assez marquant qui est le nombre d'attaques au couteau.
00:10:38120 attaques au couteau par jour en France aujourd'hui, c'est inadmissible.
00:10:43Et le deuxième élément, c'est la barbarisation.
00:10:45Et là, Michel a raison d'introduire ce point.
00:10:47La barbarisation de la société, c'est-à-dire que les méthodes de règlement des différents
00:10:51entre les jeunes aujourd'hui sont différentes de celles qu'elles n'étaient il y a 15, 20, 30 ans.
00:10:57Aujourd'hui, il est très facile de passer par une rixe au coup de poing
00:11:01ou de passer par des attaques au couteau, voire des armes à feu,
00:11:04pour pouvoir régler un différent, alors qu'avant, on le faisait par la parole, à minima,
00:11:08même si parfois, les gens pouvaient s'insulter à l'époque.
00:11:11En tout cas, ils n'arrivaient pas jusqu'à ce type d'agression physique.
00:11:15Et c'est pour cela qu'aujourd'hui, vous avez une société
00:11:17qui est à la fois gouvernée par l'ultraviolence et par la barbarisation de la société.
00:11:21Et si les pouvoirs publics ne prennent pas et ne posent pas le bon diagnostic,
00:11:24ils ne pourront jamais apporter les solutions adéquates.
00:11:27Comment on règle cela, Michel Thauvin ?
00:11:29Très, très difficile à régler parce qu'encore une fois, cela concerne maintenant des centaines de cités.
00:11:34Aucune commune, aucun territoire de France n'échappe à cette société de la violence.
00:11:39La seule solution, c'est la reprise en main de l'autorité.
00:11:44L'autorité des familles, l'autorité de l'école, l'autorité de la police,
00:11:48l'autorité de la justice qui doit très rapidement juger les personnes.
00:11:53Et si elles sont jugées coupables, bien entendu, les exclurent de notre pays
00:11:57parce qu'ils n'ont pas à rester, évidemment, dans notre pays.
00:12:01Voilà, il faut de l'autorité, il faut du respect.
00:12:03Mais cela passe par une mobilisation collective.
00:12:05Et c'est vrai que malheureusement, on en est loin.
00:12:07Mais on sent bien quand même que dans la population française
00:12:10et un peu partout en France, il y a une volonté de retour à l'autorité.
00:12:13Tout le monde le réclame.
00:12:15Et donc, effectivement, on peut quand même espérer qu'il y ait des réactions collectives très, très fortes
00:12:20et qui, à mon avis, vont d'ailleurs se traduire également politiquement dans les mois et les années qui viennent.
00:12:25Est-ce qu'il faut lever aussi l'excuse de minorité ?
00:12:27Est-ce que demandent un certain nombre de Français aujourd'hui au gré des sondages ?
00:12:31On a notre sondage là-dessus, CSA pour CNews.
00:12:33Moi, je suis tout à fait d'accord avec l'idée qu'il faut lever l'excuse de minorité.
00:12:36L'excuse de minorité, elle stipule que les personnes qui sont mineures,
00:12:41notamment entre 18 et 16 ans, voient leurs peines qui sont divisées par deux.
00:12:46Or, aujourd'hui, on voit que la société devient de plus en plus violente.
00:12:49Les jeunes sont de plus en plus violents.
00:12:51Et donc, il faut à la fois suspendre cette excuse de minorité,
00:12:55c'est-à-dire réformer profondément l'ordonnance de 1945 sur l'excuse de minorité,
00:13:01notamment soit en abaissant l'âge dérogatoire,
00:13:05c'est-à-dire l'abaisser de 16 ans ou aujourd'hui à 13, 12, voire 11 ans,
00:13:09en fonction des cas que l'on voit,
00:13:11parce qu'il faut que le droit s'adapte aux évolutions de la société.
00:13:15Et puis, il y a un autre point aussi que vous devez souligner,
00:13:17notamment au-delà de la question de l'excuse de minorité,
00:13:19c'est la question aussi du lien entre les jeunes issus de l'immigration
00:13:23et la violence et l'insécurité.
00:13:25Et notamment, il y a un point qui est quand même très précis,
00:13:27c'est la question de la place des étrangers dans les phénomènes de délinquance,
00:13:31notamment avec la question de la surpopulation carcérale,
00:13:35où la population carcérale est représentée à 20% par les étrangers,
00:13:42alors qu'ils ne représentent que 10% dans la société.
00:13:44C'est un vrai problème de société.
00:13:46La question migratoire est au cœur aussi de ce problème ?
00:13:49Oui, elle est forcément au cœur de ce problème, pour des raisons statistiques.
00:13:53Ce ne sont pas des questions d'opinion, c'est une question de fait.
00:13:56Et d'ailleurs, je pense que l'exemple britannique est très intéressant.
00:14:00Le Premier ministre britannique a passé un accord avec le Rwanda
00:14:03pour pouvoir expulser plusieurs milliers de migrants dans les prochaines années
00:14:09qui n'ont pas resté sur le sol britannique.
00:14:11Je pense qu'il faut que nous explorions des solutions qui nous permettraient
00:14:15d'expulser des personnes qui ne sont pas intégrables,
00:14:19je ne parle même pas d'assimilables, qui ne sont même pas intégrables.
00:14:22Il faut savoir qu'il y a plusieurs études qui montrent
00:14:25que pour les Afghans, il y a beaucoup de réfugiés afghans en Europe
00:14:28et particulièrement en France.
00:14:30Des réfugiés afghans qui sont venus sur le sol européen
00:14:33bien avant la prise de pouvoir par les talibans il y a trois ans.
00:14:37Mais souvent ce sont des hommes et qui sont culturellement
00:14:41totalement étrangers aux valeurs occidentales.
00:14:44Quand vous leur parlez de laïcité, ils ne comprennent même pas le mot.
00:14:47Et lorsqu'ils restent sur le sol français plusieurs années avec un statut de réfugié,
00:14:51ils ne le comprennent toujours pas.
00:14:53C'est une réalité dont il faut tenir compte.
00:14:55Et on ne peut pas, comme l'avait dit à une époque Michel Rocard,
00:14:58mais peut-être pour un volet peut-être plus social,
00:15:01on ne peut non seulement pas accueillir toute la misère du monde,
00:15:03mais en plus des personnes qui sont étrangères à nos valeurs fondamentales,
00:15:07on a le droit de s'interroger sur comment on peut les expulser
00:15:10quand on ne peut pas les renvoyer dans le pays d'origine.
00:15:13Dans le reste de l'actualité, la projection d'un documentaire
00:15:17sur le port du voile à l'école annulé à Nice.
00:15:20La préfecture des Alpes-Maritimes craignait des débordements à l'ordre public.
00:15:23Le film intitulé 2004-2024, les 20 ans d'une loi d'exclusion,
00:15:27se positionne contre la loi de 2004 sur le port des signes religieux à l'école.
00:15:31Il remet en question l'interdiction du port du voile dans les établissements scolaires.
00:15:35Une association culturelle DTR Phénix annonce sur ses réseaux sociaux
00:15:39une contre-projection du documentaire ce dimanche.
00:15:41Les communes ont de plus en plus de mal à s'assurer.
00:15:44C'est l'une des nombreuses conséquences des émeutes de l'été 2023.
00:15:48L'été dernier, après avoir subi des dégâts souvent chiffrés à plusieurs centaines de milliers d'euros,
00:15:52les assureurs ne veulent désormais plus prendre de risques.
00:15:54Selon un rapport du maire de Vezous, l'Alain Chrétien,
00:15:571500 communes seraient concernées.
00:15:59Un rapport parlementaire propose de créer un fond émeute
00:16:01sur le modèle du régime d'indemnisation des risques d'attentats ou de catastrophes naturelles.
00:16:05Les explications de Mathilde Couvillère-Flornoy et Clotilde Payet.
00:16:09Des compagnies d'assurance qui refusent d'indemniser des communes,
00:16:13c'est ce à quoi font face certains élus.
00:16:15En cause, les émeutes de juin dernier qui ont fait basculer le marché des compagnies d'assurance.
00:16:20Pour inverser la tendance, c'est tout l'enjeu de la création d'un fond émeute
00:16:24qui fonctionnerait sur le modèle du régime d'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles ou d'attentats.
00:16:29Un rapport donc très attendu par les élus.
00:16:31La ville de Montargis a été très touchée.
00:16:33Une des villes les plus touchées en France.
00:16:35C'est une bonne idée d'étendre le nombre de personnes qui vont participer au risque des émeutes.
00:16:41Le fond émeute doit désormais trouver son financement
00:16:44et pourrait être alimenté par les 45 millions de contrats d'assurance des Français.
00:16:48Une bonne idée, mais pas primordiale pour cet expert en assurance.
00:16:52Je ne suis pas vraiment favorable.
00:16:54Clairement, c'est un sujet, mais c'est un sujet qui est très loin d'être aussi important
00:16:59que le sujet des événements naturels.
00:17:01Quand on regarde les émeutes Naël et même les émeutes retraites,
00:17:04on est à moins d'un milliard.
00:17:05Un milliard, c'est moins que ce qu'ont représenté le seul duo de tempête,
00:17:10Siharan et Domingo, à l'automne 2023.
00:17:14Le rapport devrait être remis dans les prochaines semaines au gouvernement.
00:17:19Est-ce que c'est une bonne idée selon vous, ce fond émeute pour couvrir les collectivités ?
00:17:25Évidemment, je comprends l'urgence qui est celle des communes aujourd'hui
00:17:30qui ne sont pas couvertes par les assureurs.
00:17:33Néanmoins, j'ai l'impression que la philosophie derrière tout ça revient à dire aux émeutiers
00:17:39le contraire de ce que disait Gabriel Attal.
00:17:41Tu casses, on répare, on paie et on répare.
00:17:44Combien des émeutiers de l'été dernier ont réparé ?
00:17:49Combien ?
00:17:50Aucun, aucun, évidemment aucun.
00:17:53Certains ont été sanctionnés.
00:17:55Difficile de savoir les chiffres exacts de combien ont été condamnés à des peines de prison,
00:17:59notamment à ceux qui ont détruit des dizaines d'établissements scolaires,
00:18:02parce que ça, c'est quelque chose qui a été parmi les plus graves atteintes
00:18:06de l'ordre public de ces émeutes.
00:18:08Donc le « tu casses, tu payes » n'est pas appliqué.
00:18:13Après, je l'avais dit très rapidement après les émeutes,
00:18:16il y a déjà un dispositif dans l'État qui est l'ANRU,
00:18:19l'Agence nationale de rénovation urbaine,
00:18:22qui dispose de moyens considérables, 5 à 10 milliards d'euros sur 5 ans,
00:18:27pour rénover les quartiers.
00:18:29Et Jean Castex, lorsqu'il était Premier ministre,
00:18:31avait rajouté 2 milliards d'euros pour le développement de la rénovation des quartiers.
00:18:37Et moi, j'avais proposé que ces 2 milliards,
00:18:39qui avaient été tracés pour les quartiers en difficulté,
00:18:43soient en fait orientés sur la réparation des biens qui ont été affectés,
00:18:49qui ont été détruits par des émeutiers de ces 10 quartiers.
00:18:53Et je pense vraiment que ce n'est pas la peine d'aller,
00:18:56encore une fois, créer des usines à gaz,
00:18:58avec des fonds qui vont de toute façon mettre des mois,
00:19:00voire des années à être mis en place,
00:19:02alors même que vous avez des commerçants
00:19:04qui n'ont toujours pas retrouvé leurs biens tels qu'ils étaient auparavant,
00:19:08des établissements scolaires qui n'ont toujours pas été préparés,
00:19:11donc il y a urgence.
00:19:12Mais l'argent est déjà là au niveau de l'État,
00:19:14sauf qu'il est mal affecté, il est mal employé,
00:19:16mais encore une fois, il y a 2 milliards d'euros
00:19:18qui avaient été mobilisés pour les quartiers,
00:19:20autant les utiliser en urgence pour pouvoir rénover les biens détruits par ces émeutiers.
00:19:25Est-ce qu'il est normal de mutualiser au niveau national
00:19:28cet effort qui concerne ces quelques centaines de communes,
00:19:34alors qu'on ne traite pas justement le fond du problème
00:19:36qui est l'origine de ces émeutes ?
00:19:38Tout à fait, vous avez raison.
00:19:39Le problème qui a été soulevé dans votre reportage,
00:19:41c'est qu'on va utiliser l'argent des 45 millions de Français qui sont assurés
00:19:44pour pouvoir réparer les saccages qu'ont fait les émeutiers
00:19:49durant les émeutes de l'été dernier,
00:19:52alors que c'est une infime partie des personnes.
00:19:54Ce fond-là pose deux problèmes.
00:19:57Déjà, le premier problème, c'est celui qu'on vient d'énoncer,
00:19:59c'est que le principe de casseur-payeur n'est pas appliqué.
00:20:03Or, cela signifie que pour les émeutiers,
00:20:06pour les personnes qui vont se permettre ce type de délit à nouveau,
00:20:10ils vont pouvoir recommencer dans la mesure où ils ne sont pas
00:20:13ni atteints de leurs propres chères et ni atteints notamment de leur famille.
00:20:18Une des bonnes mesures, ce serait de suspendre les allocations familiales
00:20:21des personnes qui sont multirécidivistes dans le cas des émeutes.
00:20:24Le problème, c'est que le travail que fait la justice aujourd'hui
00:20:27sur la question du traitement des émeutiers n'est pas assez suffisant,
00:20:30et malgré ce que peut dire Eric Dupond-Moretti,
00:20:33le sujet n'est pas suffisamment traité.
00:20:35Le deuxième problème qu'il y a, c'est que le fond émeute
00:20:38sur la base d'un fond catastrophe naturelle,
00:20:40il repose sur le principe que les catastrophes naturelles,
00:20:44on ne peut pas les anticiper,
00:20:46et donc c'est normal que les pouvoirs publics s'associent aux assurances,
00:20:50aux acteurs des assurances, pour pouvoir prendre en charge ces sinistres.
00:20:54Or aujourd'hui, est-ce qu'on peut anticiper les émeutes ?
00:20:56La réponse est oui, c'est-à-dire qu'il y a eu un problème
00:20:58des pouvoirs publics depuis des années et des années,
00:21:00on a déversé 40 milliards d'euros par an en politique de la ville,
00:21:03donc c'est l'ANORU plus toutes les dépenses sociales
00:21:05plus la politique du logement dans ces quartiers-là,
00:21:08on dépense 40 milliards d'euros par an,
00:21:09et on a des résultats en matière de sécurité
00:21:11qui sont très très très mauvais sur ces sujets-là,
00:21:14et donc en fait, les pouvoirs publics devraient anticiper les émeutes
00:21:18en prévoyant justement des dispositifs adéquats
00:21:21plutôt que d'aller chercher l'argent des Français pour financer les réparations.
00:21:24Le rappel de l'actualité Marine Sabourin.
00:21:30Les assises contre l'antisémitisme organisées ce lundi
00:21:33sont invitées à participer l'ensemble des partis politiques
00:21:36qui ont un groupe à l'Assemblée nationale et au Sénat.
00:21:38Jonathan Harfi, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France,
00:21:42appelle à lancer une dynamique collective
00:21:44qui engloberait également le monde syndical,
00:21:46les associations et les acteurs du monde de l'entreprise.
00:21:49Bruno Le Maire a percuté hier soir un cycliste qui avait grillé un feu rouge.
00:21:53Le ministre de l'économie conduisait son véhicule personnel.
00:21:56Il a été testé négatif au contrôle de drogue et d'alcoolémie.
00:22:00Et puis dans la commune de l'hôpital à l'est de Metz,
00:22:03un homme qui s'était retranché chez lui a été interpellé par le RAID.
00:22:07L'individu de 41 ans souffre d'une pathologie psychiatrique lourde.
00:22:10Il a été hospitalisé d'office.
00:22:12Quelques heures plus tôt, il avait blessé à l'arme blanche
00:22:14un autre homme qui venait de lui apporter de la nourriture.
00:22:18Allez, politique à présent, à bientôt un mois des élections européennes.
00:22:21Renaissance est toujours nettement distancée par le Rassemblement national.
00:22:25Dans les sondages, on le verra dans quelques instants.
00:22:27Et ce qu'on vient d'apprendre, c'est surtout que la majorité présidentielle
00:22:30a dévoilé les 30 premiers visages de sa liste pour les européennes.
00:22:33Oui, Bernard Guetta, Marie-Pierre Védrenne ou encore Pascal Canfin
00:22:37composent le quartier hors de tête avec Valérie Ayé.
00:22:40Le parti doit présenter son programme lundi.
00:22:42Les détails avec Yohann Uzay, journaliste politique de CNews.
00:22:46On constate d'abord qu'il y a de nombreux sortants qui sont reconduits dans cette liste
00:22:50comme Sandro Gozzi, Nathalie Loiseau ou encore Pascal Canfin.
00:22:54L'équilibre des forces politiques est respecté, bien sûr,
00:22:57entre le modem de François Bayrou, le parti horizon d'Edouard Philippe
00:23:01et bien sûr Renaissance, le parti présidentiel.
00:23:04A noter qu'Ambroise Méjean, qui est le président des Jeunes avec Macron,
00:23:09figure en 20e position sur cette liste.
00:23:12Pourquoi ? Et bien précisément pour booster cette jeunesse,
00:23:15pour inciter les jeunes à aller voter et ainsi le faire élire
00:23:19et s'assurer d'avoir au moins 20 députés de la majorité présidentielle
00:23:23envoyés au Parlement européen.
00:23:25L'objectif de Valérie Ayé est d'atteindre les 20% au soir du 9 juin
00:23:30alors qu'elle est pour l'instant très largement distancée
00:23:33dans les sondages face à Jordan Bardella.
00:23:36Le programme de cette liste Renaissance-Horizon-Modem sera dévoilé lundi.
00:23:42Les cadres de ces différents partis estiment que la campagne
00:23:46ne va commencer véritablement que dans les prochains jours,
00:23:49qu'elle commence en réalité seulement en ce moment.
00:23:52Une manière sans doute de se rassurer face à des sondages
00:23:55qui, je vous le disais, sont très mauvais pour la majorité.
00:23:59Ah oui, c'est le Rassemblement national qui est donné largement favori
00:24:03dans ces sondages.
00:24:04Regardez les chiffres de notre baromètre OpinionWay
00:24:06pour CNews Europe 1 et le JDD Marine.
00:24:08La liste menée par Jordan Bardella est à 29%.
00:24:11Suivie de Valérie Ayé à 17%.
00:24:13Dernière place pour le Parti socialiste à 14%.
00:24:16Reconquête Suisse à 8%.
00:24:18Suivie d'Europe Ecologie-Les Verts,
00:24:20Les Républicains et la France Insoumise à 7%.
00:24:22Le Parti communiste français est à 4%.
00:24:24Vous voyez sur cette deuxième page les partis à moins de 2%.
00:24:29On va peut-être s'arrêter un instant là-dessus.
00:24:31Le fait d'avoir dévoilé, ça y est, les 30 premiers visages
00:24:34de sa liste aux européennes,
00:24:35est-ce que ça va redonner du souffle à Valérie Ayé ?
00:24:38Décidément, on n'en finit plus de lui redonner du souffle à Valérie Ayé.
00:24:42En fait, c'est une liste pas de surprises.
00:24:45C'est-à-dire qu'on reprend les mêmes et on recommence.
00:24:48Franchement, il n'y a pas de nouveaux noms
00:24:51qui viendraient par exemple de la société civile
00:24:53ou encore une fois des surprises.
00:24:55Je pense que c'est une liste assez classique
00:24:57et je ne suis pas certain que ça va redonner beaucoup de peps
00:24:59à la candidature de Madame Ayé.
00:25:01Après, la campagne n'a vraiment que commencé depuis peu de temps.
00:25:05Les choses peuvent encore bouger.
00:25:07Après, plus fondamentalement, ce que l'on constate,
00:25:11c'est que contrairement à il y a cinq ans,
00:25:13il y a cinq ans, il n'y avait qu'une liste qui défendait l'Europe.
00:25:16C'était celle de Nathalie Loiseau.
00:25:18Là, cette année, il y a une concurrence très, très forte
00:25:21et que l'on voit bien dans le sondage avec Raphaël Glucksmann
00:25:24qui est également sur des positions extrêmement pro-européennes.
00:25:27J'ai l'impression qu'on est en train de se rendre compte
00:25:29que les pro-européens vont peut-être plus voter pour Raphaël Glucksmann
00:25:34que pour la candidate de la Macronie.
00:25:36Entre le vote sanction, le vote colère
00:25:39que beaucoup de Français ont envie de manifester
00:25:41parce que ces élections européennes sont le seul grand rendez-vous électoral
00:25:44des Français pendant le quinquennat d'Emmanuel Macron,
00:25:47entre ce vote sanction et ceux qui se sentent européens
00:25:51mais qui voudraient peut-être voter plutôt Glucksmann
00:25:53en y mêlant leur volonté de sanction,
00:25:56ça va être très, très difficile pour Madame Maillard
00:25:58d'atteindre son objectif de 20%.
00:26:00Ce serait un revers terrible pour Valérie Ayé
00:26:03d'être dépassée par la liste de Raphaël Glucksmann,
00:26:05troisième position pour la majorité présidentielle.
00:26:07Ce serait une catastrophe absolue et ça signerait la fin du macronisme.
00:26:10Pourquoi ? Parce que le macronisme reposait notamment
00:26:13sur cette volonté pro-européenne affirmée
00:26:15de pouvoir dépasser les clivages de l'ancien monde
00:26:18et projeter la France dans un horizon social libéral pro-européen
00:26:24sur le modèle de ce qu'ont fait des Tony Blair au Royaume-Uni
00:26:29ou des Barack Obama aux États-Unis.
00:26:31Or là, avec une défaite aux élections européennes de cette nature-là,
00:26:35ils ne s'en sortiront pas.
00:26:36Le deuxième point que je vois quand même sur cette question
00:26:39de la liste de renaissance, c'est que cette liste-là,
00:26:43en fait les noms ont été annoncés,
00:26:44mais ce n'est pas la liste de renaissance qui fera le score de Madame Ayé,
00:26:48c'est la mobilisation pleine et entière d'Emmanuel Macron et de Gabriel Attal.
00:26:53Quand on prend l'exemple de 2019, on voit qu'en décembre 2018,
00:26:58Emmanuel Macron et Édouard Philippe étaient au plus bas
00:27:01dans la queue de popularité.
00:27:02C'était le début des Gilets jaunes, ils étaient au plus bas,
00:27:04ils étaient à moins de 30% tous les deux.
00:27:06C'était véritablement la catastrophe intégrale.
00:27:08Or, ils ont réussi à faire une campagne électorale
00:27:11qui a été bonne et jugée positive par une partie des Français
00:27:14et c'est pour ça qu'ils ont pu ramener,
00:27:16réaugmenter la liste de quelques points.
00:27:18Or là, aujourd'hui, Gabriel Attal n'imprime plus,
00:27:21en tout cas récemment, depuis la crise des agriculteurs,
00:27:24il n'arrive plus à imprimer.
00:27:25Et Emmanuel Macron est quasiment un repoussoir électoral
00:27:29pour les personnes qui veulent justement le sanctionner.
00:27:32Donc là-dessus, je vois avec ces deux éléments-là
00:27:34un problème majeur pour la liste de renaissance
00:27:37qui n'atteindra sûrement pas les 20% annoncés par Madame Ayé,
00:27:41d'autant plus qu'il y a un autre élément
00:27:43qui est quand même que la sûreté du vote de renaissance
00:27:46aujourd'hui diminue, c'est la seule liste qui est dans ce cas-là.
00:27:48C'est-à-dire qu'il y a deux semaines,
00:27:50les gens étaient plus certains,
00:27:51qui voulaient voter pour Madame Ayé,
00:27:53étaient plus certains de le faire qu'aujourd'hui.
00:27:54La situation au Proche-Orient à présent.
00:27:57Le Hamas est attendu aujourd'hui au Caire, en Égypte.
00:27:59Ce déplacement a pour objectif de poursuivre les discussions
00:28:02sur une trêve avec Israël.
00:28:03L'offre a été soumise par l'État hébreu fin avril.
00:28:05Elle comprend notamment une pause de l'offensive israélienne
00:28:08en échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.
00:28:11Oui, on en parle avec Harold Iman,
00:28:13journaliste spécialiste des questions internationales.
00:28:16Harold, quels sont les éléments
00:28:17qui pourraient bloquer chacune des parties ?
00:28:19Alors, la délégation du Hamas est au Caire.
00:28:22Le chef de la CIA, William Burns, y est aussi.
00:28:26Donc c'est du sérieux.
00:28:27Et selon le Wall Street Journal,
00:28:29Benjamin Netanyahou a donné une semaine au Hamas
00:28:32pour accepter son plan.
00:28:33Mais quel plan ?
00:28:35Alors, il propose que 33 otages israéliens soient restitués
00:28:42durant une trêve de 40 jours.
00:28:45Puis on étendrait la trêve un jour pour chaque nouvel otage.
00:28:50Et pour chaque femme israélienne libérée,
00:28:5240 prisonniers palestiniens.
00:28:54Vous voyez, on est vraiment dans les détails.
00:28:56Puis on prolongerait la trêve de six semaines
00:29:00pour encore des libérations.
00:29:02Et ensuite, on passerait à une trêve d'un an.
00:29:04Bon, Anthony Blinken, le secrétaire d'État américain
00:29:07qui est rentré aux États-Unis, a dit
00:29:09que le Hamas ne peut pas obtenir mieux
00:29:12et qu'il faut que le Hamas accepte.
00:29:15Cependant, Blinken rajoute que Benjamin Netanyahou
00:29:18ne doit pas s'imaginer qu'il pourra prendre Rafa,
00:29:23ce quartier de Gaza, d'assaut.
00:29:25Rafa qu'on pourra voir sur la carte tout à fait en bas.
00:29:30C'est là que se cache la direction militaire du Hamas
00:29:35entourée de ces boucliers humains d'otages.
00:29:40Eh bien, pour Blinken, il ne faut pas que Netanyahou
00:29:47prenne d'assaut cette partie de Gaza,
00:29:50car le prix en mort civile serait trop élevé.
00:29:55Donc, vous voyez qu'un équilibrisme s'est instauré.
00:30:01Benjamin Netanyahou a souvent dit
00:30:03qu'il prendrait Rafa coûte que coûte.
00:30:06Et comme si tout cela n'était pas assez compliqué,
00:30:09la Turquie a décidé de couper
00:30:11tous les liens commerciaux avec Israël
00:30:13jusqu'à ce qu'un plan soit signé.
00:30:16La Turquie qui est quand même un des très gros fournisseurs
00:30:20en toutes sortes de matériel économique pour Israël.
00:30:25L'actualité internationale décryptée par Harold Iman
00:30:28dans votre matinale week-end.
00:30:29À la une de l'actualité également,
00:30:31une Rix qui fait un mort à Bordeaux.
00:30:33Un adolescent de 18 ans tué à l'arme blanche.
00:30:35On en parle dans un instant, juste après la pause.
00:30:37A tout de suite.
00:30:39...
00:30:436h29 sur CNews.
00:30:45Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent
00:30:47dans la matinale week-end.
00:30:48On est ensemble jusqu'à 9h.
00:30:49Voici les titres de votre journal.
00:30:50À la une de l'actualité, une Rix fait un mort à Bordeaux.
00:30:53Un adolescent de 18 ans tué à l'arme blanche.
00:30:55Les faits se sont déroulés dans un quartier populaire
00:30:58de la ville connu pour ses trafics de stupéfiants.
00:31:00Les circonstances exactes de sa mort restent toutefois à déterminer.
00:31:03Et on en parle dans un instant.
00:31:05Le couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans
00:31:07a été mis en place depuis mercredi à Nice.
00:31:09La mesure est effective de 23h à 6h du matin.
00:31:12Et ce jusqu'au 31 août.
00:31:14Une mesure de bon sens qui vise à lutter
00:31:16contre la délinquance des mineurs et responsabiliser les parents.
00:31:19Vous verrez notre reportage dans un instant.
00:31:22La ville de Toulon dans le Var
00:31:24qui fait face à une insupportable invasion de pigeons.
00:31:27Ils sont partout.
00:31:28Et la cohabitation est difficile avec les habitants et les commerçants.
00:31:31Certains magasins emploient même des personnes
00:31:33pour les éloigner de leurs étals.
00:31:35Les images à la fin de cette édition.
00:31:39On commence avec ce jeune de 18 ans
00:31:41tué à l'arme blanche hier à Bordeaux.
00:31:43Les faits se sont déroulés dans le quartier des Aubier
00:31:45connu pour ses trafics de stupéfiants.
00:31:47Plus tôt dans la journée, des tensions entre jeunes avaient éclaté.
00:31:49Les circonstances de sa mort restent à déterminer.
00:31:52Pour l'heure, aucun individu n'a été interpellé.
00:31:54Retour sur les faits avec Dounia Tengour et Antoine Esteve.
00:31:57Peu avant midi, ce vendredi dans les quartiers des Aubier à Bordeaux,
00:32:01un jeune homme de 18 ans a été mortellement blessé
00:32:04à l'arme blanche après avoir été touché au thorax par un autre individu.
00:32:08À l'heure actuelle, on n'est plus sur une affaire
00:32:12entre des rappeurs locaux.
00:32:14Une altercation qui serait à la base verbale.
00:32:18Derrière, est-ce qu'il y a un fond de stupe ?
00:32:21Il est trop tôt pour le dire.
00:32:22C'est largement possible au vu du quartier.
00:32:25Dans le quartier bordelais, connu pour être difficile,
00:32:28la mort du jeune homme a provoqué des échauffourées.
00:32:31En fait, il y a eu une bagarre générale entre les défenseurs de l'un
00:32:36et les défenseurs de l'autre.
00:32:38Dans les quartiers des Aubier, ce qui est compliqué,
00:32:40c'est que là, il y a des rassemblements actuellement en bas des tours.
00:32:45La police n'a pas forcément la possibilité d'entrer
00:32:50et d'aller venir comme elle le souhaite.
00:32:52Ou sinon, ça engendre encore plus de situations négatives.
00:32:56Donc du coup, il est difficile de procéder aux premières investigations.
00:33:00La victime était connue pour des délits de droit commun.
00:33:03Pour l'heure, l'auteur des coups mortels n'a toujours pas été interpellé.
00:33:07Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte par le parquet.
00:33:12Alors, on a encore beaucoup de zones d'ombre sur cette enquête.
00:33:15On parle d'une affaire, ce que nous disait ce syndicat de police,
00:33:18entre rappeurs locaux et une altercation verbale,
00:33:20peut-être sur fond de stupe, mais ça reste encore à vérifier.
00:33:23Donc sur ce point-là, on va rester très prudent.
00:33:25On sait que c'est un quartier à problème, avec des trafics de stupéfiants.
00:33:29Une sorte de zone de non-droit, à tel point, nous dit ce policier,
00:33:32qu'on n'arrive même pas à mener les premières investigations.
00:33:35Et moi, c'est ça qui m'interpelle dans ce sujet.
00:33:37C'est qu'on n'est même pas capable, aujourd'hui,
00:33:39de mener une enquête dans ce type de quartier.
00:33:42Le témoignage de ce délégué syndical de police est incroyable.
00:33:47C'est qu'effectivement, la police, qui représente l'ordre,
00:33:50qui détient le monopole de la violence légitime,
00:33:53a des hésitations, a peur d'intervenir dans ces quartiers difficiles
00:33:58qui sont effectivement gangrénés par la drogue,
00:34:01mais qui sont tenus par des véritables mafias
00:34:03qui ont pris le pouvoir dans ces quartiers.
00:34:05Et c'est vrai que des quartiers comme cela,
00:34:07il y en a malheureusement de plus en plus dans notre pays,
00:34:10et il faut des interventions et des opérations main-propre
00:34:13très nombreuses et systématiques pour essayer de renverser la donne.
00:34:17Puis après, toujours, ces armes blanches,
00:34:20qui sont devenues le mode opératoire,
00:34:23manifestement, beaucoup se donnent le mot pour passer à l'acte.
00:34:27Et blessés ou tués de nombreuses façons.
00:34:30Mais selon les statistiques du ministère de l'Intérieur,
00:34:32je crois que c'est un peu plus de 56 ou 58%.
00:34:34C'est dans ces eaux-là, pour les tentatives d'homicide,
00:34:37c'est l'arme blanche, le couteau.
00:34:39Ce sont des chiffres considérables
00:34:41et qui posent d'énormes problèmes de prévention,
00:34:44parce qu'évidemment, des armes blanches,
00:34:46il y en a des millions, on en trouve partout.
00:34:49Mathieu Hoque.
00:34:50Sur le point que vous donnez,
00:34:52qui est effectivement la question des territoires perdus de la République
00:34:54et le fait que la police ne peut plus intervenir,
00:34:56c'est quelque chose qui, évidemment, ne date pas d'hier
00:34:59et qui surtout est une problématique de refus de l'autorité
00:35:03dans un certain nombre de quartiers.
00:35:05Le point, quand même, qui est important,
00:35:07c'est de rappeler quand même que la ghettoïsation
00:35:09qu'on a eue dans les années 70,
00:35:11qui a soutenu la métropolisation du pays,
00:35:13c'est-à-dire justement le fait de faire des grands ensembles urbains
00:35:16pour pouvoir justement « vider »,
00:35:19rendre la France moins dépendante de Paris
00:35:21en créant des villes métropoles qui soient beaucoup plus importantes,
00:35:24telles que Bordeaux, Rennes, etc.,
00:35:26en province, pour pouvoir doter les régions de vraies capitales.
00:35:30Cette stratégie-là de métropolisation, elle arrive à un échec,
00:35:33c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:35:35on a déversé beaucoup d'argent dans ces quartiers,
00:35:38comme je le disais en première partie de l'émission,
00:35:4040 milliards d'euros par an,
00:35:41quand on met bout à bout toutes les dépenses de l'État
00:35:43dans ces territoires perdus,
00:35:45avec des résultats en matière de politique publique
00:35:49qui sont désastreux,
00:35:50que ce soit en termes de sécurité, d'éducation, etc.
00:35:53Le point quand même qui est important,
00:35:55c'est de rappeler que les territoires perdus de la République
00:35:59aujourd'hui sont étalés sur tout le territoire,
00:36:02c'est-à-dire qu'avec les lois,
00:36:03notamment une loi, la loi SRU,
00:36:05la loi socialiste de 2000,
00:36:07qui impose un certain nombre de quotas de logements sociaux dans les villes,
00:36:10on a étalé le problème de Paris, Lyon et Marseille
00:36:13dans toute la France entière.
00:36:15Et donc aujourd'hui, toute la France entière,
00:36:17Bordeaux, mais également des villes beaucoup plus petites,
00:36:19comme Angers, comme Châteauroux,
00:36:20notamment, font face à cette ghettoïsation excessive,
00:36:24cette culture du ghetto et cette sécession,
00:36:28avec aujourd'hui deux sociétés qui sont parallèles,
00:36:31avec la loi des gangs et les cahuts d'un côté
00:36:33et la loi de la République et de l'État et de la police de l'autre.
00:36:35Je vous propose de partir du côté de Nice
00:36:37où le couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans est entré en vigueur
00:36:40ce mercredi dans le quartier des Moulins,
00:36:43connu pour ses trafics.
00:36:44Il concerne même tous les adolescents de moins de 16 ans.
00:36:47La mesure est effective de 23h à 6h du matin, et ce jusqu'au 31 août.
00:36:51Oui, l'objectif est de lutter contre la délinquance des mineurs,
00:36:54un dispositif qui divise les riverains.
00:36:56Alors, quel est le premier bilan ?
00:36:57On voit cela avec Célia Grouillère et Franck Triviau.
00:37:00La nuit tombe et les moins de 13 ans n'ont plus le droit d'être dehors.
00:37:05A Nice, un couvre-feu est entré en vigueur ce mercredi pour ces mineurs.
00:37:09Un couvre-feu imposé à partir de 23h et jusqu'à 6h le matin.
00:37:14L'arrêté mentionne la multiplication des mises en cause de mineurs
00:37:17dans des faits de délinquance, soit en tant que victime,
00:37:20ou même en tant qu'auteur.
00:37:22Les habitants sont partagés sur cette décision.
00:37:25Je ne sais pas aujourd'hui si c'est à la mairie ou aux autorités de faire ça.
00:37:30Je pense qu'en priorité, c'est aux parents de le faire.
00:37:33Moi, mon gamin, à 13 ans, il était à la maison.
00:37:36C'est quelque chose pour pallier des carences,
00:37:39la carence de l'Etat et de la législation afférente aux mineurs,
00:37:44mais également une carence des parents.
00:37:47Un tel couvre-feu avait déjà été institué à Nice à partir de 2009,
00:37:51mais avait été abandonné lors de l'épidémie de Covid en 2020.
00:37:55Aujourd'hui, Nice n'est pas la seule ville à adopter cette politique.
00:37:59D'autres comme Bézier ou encore Cagnes-sur-Mer imposent également cet arrêté.
00:38:04Mathieu Hoque, on a la loi qui vient pallier les carences familiales.
00:38:13C'est du bon sens.
00:38:15Normalement, un enfant de moins de 13 ans ne doit pas être sur la voie publique
00:38:18après 23h le soir.
00:38:20C'est complètement du bon sens.
00:38:22Le maire est quand même le premier garant de la sécurité dans sa commune.
00:38:25Il y a 85% des Français qui vivent dans une ville où il y a une police municipale.
00:38:29Les maires ont toutes leurs responsabilités dans la sécurité et la protection,
00:38:32notamment des plus jeunes.
00:38:34Ce que font le maire de Nice et M. Estrosi est une bonne chose.
00:38:39Cela s'explique par le fait qu'on ne devrait même pas avoir besoin de faire ça.
00:38:46Les familles ont complètement déserté le champ de l'éducation,
00:38:50laissent à l'abandon leurs enfants et ne s'en occupent pas.
00:38:57Cela pose des problèmes de sécurité publique et notamment de délinquance juvénile.
00:39:02D'autre part, les réponses du ministère de l'Intérieur ne sont pas assez satisfaisantes
00:39:07en termes de lutte contre l'insécurité, notamment l'insécurité des mineurs,
00:39:10parce qu'on est face à un gouvernement qui n'a véritablement jamais vu le problème.
00:39:14On parle souvent qu'il y a eu une réforme de la justice des mineurs en 2021,
00:39:19mais cette réforme n'est absolument pas efficiente pour pouvoir lutter
00:39:23contre le vrai problème qui est aujourd'hui l'ultra-violence de la délinquance juvénile.
00:39:26Cette mesure vise aussi à responsabiliser les parents ?
00:39:29Oui. Déjà, il aurait été préférable qu'à chaque fois qu'un mineur de moins de 15 ans,
00:39:36de 16 ans, après 23h à 2h du matin, n'ait pas à être dehors,
00:39:40en cas d'interpellation par la police d'un mineur,
00:39:43convocation le lendemain des parents et à la première récidive, sanction financière.
00:39:48Bon, ça c'est une doctrine qui est d'ailleurs appliquée dans certains pays,
00:39:51notamment au Japon, et qui, je peux vous le dire, est extrêmement dissuasive et efficace.
00:39:56Malheureusement, ce n'est pas dans la culture de notre pays, notamment au niveau de la justice.
00:40:00D'autant moins de la justice qu'il y a eu de nombreux recours d'organisations, d'associations,
00:40:08contre des décisions de l'OMS.
00:40:09Est-ce que vous comprenez que des associations de gauche aient pu remettre en cause
00:40:13cette volonté d'exclure les enfants de l'espace public quand ils sont seuls au-delà de 23h ?
00:40:17Bien entendu que non, puisqu'ils concourent à la mise en danger de ces enfants
00:40:21en allant dans le sens effectivement de ces pratiques totalement inadmissibles.
00:40:26Mais justement, parce qu'il y a des recours juridiques,
00:40:29et qu'à certaines occasions dans le passé, il y a pu y avoir des décisions de mairies
00:40:33qui ont été cassées par la justice, ne serait-ce qu'en première instance,
00:40:36moi je suis pour un débat national, je l'ai déjà dit ici même la semaine dernière.
00:40:40Je suis pour que le Parlement s'en empare et que par la loi,
00:40:43il autorise les maires à prendre ces arrêtés sans possibilité de recours
00:40:47et de perte de temps dans des procédures juridiques qui prennent un temps fou.
00:40:51Non, effectivement, on n'a malheureusement plus le temps de se permettre d'expliquer aux parents
00:40:56qu'ils doivent jouer leur responsabilité parentale.
00:40:59Donc effectivement, il faut qu'il y ait des mesures de sécurité collective
00:41:02extrêmement fortes qui soient prises.
00:41:04Et un message politique très fort par un vote du Parlement pourrait peut-être y aider.
00:41:08Mathieu, ça vous choque, ces recours d'associations de gauche
00:41:12contre ces mesures d'interdiction des mineurs dans l'espace public
00:41:15lorsqu'ils sont seuls au-delà de 23 heures ?
00:41:17De toute façon, les associations d'extrême gauche en France
00:41:19sont une sorte de cabinet de conseil à la fois des délinquants et des migrants
00:41:22sur un certain nombre de sujets.
00:41:23Sur la délinquance, effectivement, ils cassent par les recours au tribunal administratif,
00:41:29ils cassent à chaque fois les politiques des maires qui veulent justement
00:41:32s'emparer des sujets de sécurité pour pouvoir protéger les plus jeunes
00:41:36et d'ailleurs les moins jeunes parce que la délinquance juvénile a des impacts
00:41:39chez les jeunes mais également chez les moins jeunes
00:41:41parce qu'on a par exemple parfois des personnes octogénaires
00:41:44qui se font tabasser par des jeunes ultra délinquants.
00:41:47Et aussi, je disais au cabinet de conseil vis-à-vis des migrants,
00:41:50parce que c'est un autre sujet, mais par exemple, sur la question des OQTF,
00:41:53on retrouve les mêmes associations d'extrême gauche
00:41:56qui justement vont faire des recours devant le tribunal administratif
00:41:59pour permettre à un migrant sous OQTF,
00:42:01qui a été jugé par une préfecture comme devant quitter le territoire français,
00:42:05pour aller faire des recours, allonger les procédures,
00:42:07chercher des vis de procédure là où parfois il n'y en a pas
00:42:11pour pouvoir justement déposséder l'action publique de ces moyens
00:42:16et ces associations d'extrême gauche sur le sujet de la délinquance
00:42:19comme sur le sujet de l'immigration concourent au fait que les Français
00:42:22ont l'impression qu'aujourd'hui les politiques ne peuvent plus rien faire
00:42:25parce qu'ils ont été dépossédés du pouvoir administratif
00:42:28parce que l'administration est systématiquement bloquée
00:42:31par ces associations devant les juges.
00:42:33Autre affaire qui nous apparaît insupportable ce matin.
00:42:36A Perpignan, un homme mis en examen pour viol suspecté
00:42:39d'avoir violé une adolescente de 16 ans en pleine rue
00:42:42vient d'être remis en liberté dans l'attente de son procès
00:42:46le parquet avait pourtant demandé son incarcération.
00:42:48La scène avait été filmée samedi dernier par les caméras de surveillance de la ville.
00:42:52Retour sur les faits avec Noé Michoul du service police-justice de CNews.
00:42:56Le suspect a été rapidement interpellé après les faits
00:42:59qui se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche dernier.
00:43:02Une jeune fille de 16 ans qui passait la soirée avec des amis
00:43:05en l'absence d'adultes était sortie prendre l'air vers 3h du matin
00:43:09dans le centre-ville de Perpignan.
00:43:10C'est là qu'elle aurait été abordée puis violée par un homme de 33 ans.
00:43:14Le suspect est rapidement identifié, arrêté
00:43:17et cette semaine il a été mis en examen pour viol et agression sexuelle.
00:43:21Alors que le parquet de Perpignan avait demandé le placement
00:43:23en détention provisoire pour cet homme déjà condamné
00:43:26mais pas pour des affaires de violence sexuelle
00:43:28le juge des libertés et de la détention a opté pour le contrôle judiciaire.
00:43:32Le mis en cause reste donc libre en attente de son procès
00:43:36mais il est soumis à des règles strictes.
00:43:38Une dizaine d'interdictions et d'obligations.
00:43:40Interdiction de sortir de chez lui entre 19h et 8h du matin.
00:43:43Interdiction de quitter la France.
00:43:45De contacter la victime.
00:43:46Il doit également pointer au commissariat une fois par semaine.
00:43:49Son passeport lui a été retiré.
00:43:51Il doit suivre des soins.
00:43:53S'il ne respecte pas une seule de ses obligations ou interdictions
00:43:57il sera incarcéré.
00:43:59Le parquet de Perpignan nous a fait savoir
00:44:01qu'il avait fait appel de ce placement sous contrôle judiciaire
00:44:05ce qui signifie qu'une nouvelle audience aura lieu devant la chambre de l'instruction
00:44:09pour trancher cette question.
00:44:11Ça paraît comme insupportable ?
00:44:13Oui bien entendu.
00:44:15Surtout que le procès risque d'avoir lieu dans plusieurs mois.
00:44:18Avec quelqu'un qui a déjà été traîné devant la justice pour d'autres faits.
00:44:23C'est effectivement insupportable en termes d'ordre public.
00:44:26Je pense que soit il n'y a plus assez de place dans les prisons
00:44:30et le juge de liberté a dû relâcher le prévenu
00:44:34parce qu'il ne savait pas où l'incarcérer.
00:44:36Ça c'est peut-être une possibilité quand on voit la surpopulation carcérate
00:44:40incroyable que nous avons dans notre pays.
00:44:42Ou alors effectivement c'est un laxisme judiciaire.
00:44:45Peut-être une confiance donnée au prévenu en se disant
00:44:48on va lui donner plein de conditions à respecter
00:44:51dans l'espoir qu'il ne récidive pas.
00:44:54Évidemment qu'en matière d'ordre public c'est extrêmement choquant.
00:44:57On devrait systématiquement enfermer quelqu'un de suspecté pour viol
00:45:00dans l'attente de son procès ?
00:45:02En tout cas on ne peut pas dire et déclarer et décréter
00:45:05que les violences faites aux femmes et notamment la question du viol
00:45:08qui sont des questions systémiques.
00:45:10On ne peut pas dire que c'est à la fois un problème de société
00:45:13et on veut en faire la priorité du quinquennat deux fois de suite
00:45:16et ne pas prendre des mesures qui sont des mesures
00:45:19qui moi en tout cas me paraissent aller dans le bon sens
00:45:21qui est justement d'enfermer les violeurs
00:45:23même s'ils sont suspects en tout cas en attente du procès
00:45:26dans ce type de situation parce que justement ça pose un problème
00:45:30d'une part pour la victime et d'autre part pour de potentielles victimes
00:45:34parce qu'il faut aussi le rappeler sur les violences sexuelles
00:45:37et les violences sexistes et sexuelles
00:45:39on a un vrai sujet qui est la question de la récidive.
00:45:41La récidive est très importante sur ce type d'affaires-là
00:45:44et si la justice ne prend pas en mesure l'ensemble de ce sujet-là
00:45:51on va aller vraiment droit dans le mur
00:45:53et effectivement on va laisser s'installer les violences comme ça
00:45:57et les viols comme ça de manière beaucoup plus systématique.
00:45:59Allez 6h44 sur CNews, le rappel de l'actualité Marine Sabourin.
00:46:06Une marche blanche organisée en hommage aux jeunes Mathis
00:46:0915 ans tué de plusieurs coups de couteau à Châteauroux la semaine dernière.
00:46:12Elle se lancera à 15h30 depuis la place La Fayette.
00:46:15La famille invite tous les participants à faire preuve de respect
00:46:18tout au long du parcours.
00:46:19Selon le préfet de l'Indre, jusqu'à 10 000 personnes sont attendues.
00:46:23Le Hamas attendu en Égypte.
00:46:25Aujourd'hui, le mouvement terroriste doit poursuivre les discussions
00:46:27concernant une trêve avec Israël.
00:46:29Le Hamas précise rester déterminé à obtenir le retrait des troupes israéliennes
00:46:33dans la bande de Gaza.
00:46:34Cette trêve devrait s'accompagner d'un échange d'otages israéliens
00:46:37contre des prisonniers palestiniens.
00:46:39Et puis cette situation catastrophique au Brésil.
00:46:42Le pays est touché par de fortes pluies diluviennes.
00:46:4431 personnes sont mortes et 74 personnes toujours portées disparues
00:46:48selon un bilan provisoire.
00:46:49De nouveaux épisodes orageux sont attendus aujourd'hui.
00:46:55Aux Etats-Unis, la mobilisation des étudiants pro-palestiniens
00:46:59se poursuit depuis le début du mouvement.
00:47:01Le 17 avril dernier, près de 2 000 personnes ont été interpellées
00:47:04selon les médias américains.
00:47:06Après deux semaines de silence marine,
00:47:08Joe Biden a finalement pris la parole pour appeler à un retour au calme.
00:47:11L'ordre doit prévaloir, dit-il.
00:47:13On va rejoindre Ramzi Malouki en direct de Los Angeles.
00:47:16Ramzi, chez vous, sur la côte ouest, les instructions de Joe Biden
00:47:20ont manifestement été suivies à la lettre.
00:47:26Tout à fait, tout à fait.
00:47:27Surtout depuis les affrontements entre militants d'il y a quelques jours
00:47:30au sein de l'université publique de UCLA à Los Angeles
00:47:33avec pour la première fois l'intervention des forces de l'ordre.
00:47:36Alors qu'on pensait que tout allait être réglé en interne,
00:47:39et bien non, le camp a été démantelé,
00:47:41la police a procédé à plus d'une centaine d'arrestations.
00:47:44Ce qui n'a pas empêché les militants pro-palestiniens
00:47:47de continuer de manifester,
00:47:49et pas seulement à l'université de UCLA,
00:47:52mais en fait dans toutes les universités de la côte ouest,
00:47:55de Seattle au nord, à San Diego au sud.
00:47:57Alors pas de campement ou très peu,
00:47:59surtout des marches, des sit-ins,
00:48:01avec des étudiants soutenus par beaucoup de professeurs
00:48:04qui mettent en avant la liberté d'expression.
00:48:07Les directions des universités, elles,
00:48:09ne veulent absolument prendre aucun risque
00:48:11pour la semaine qui s'annonce,
00:48:13et qui marque officiellement le début des cérémonies
00:48:15de remise de diplômes.
00:48:17Vous savez ces cérémonies qu'on voit souvent dans les films
00:48:19et les feuilletons.
00:48:21Des cérémonies qui peuvent parfois attirer des milliers de spectateurs,
00:48:24comme c'est le cas ici à Los Angeles pour l'université privée,
00:48:27celle-ci de USC.
00:48:29Les cérémonies vont être écourtées,
00:48:31pas de traditionnel discours d'ouverture.
00:48:33Elles seront également sécurisées
00:48:35avec la présence des étudiants diplômés
00:48:37et quelques membres de la famille,
00:48:39avec la vérification des cartes d'étudiants,
00:48:41des pièces d'identité, avec des fouilles à l'entrée.
00:48:43Mais déjà, les militants pro-palestiniens
00:48:45ont annoncé qu'il y aurait des manifestations
00:48:48à proximité des salles qui vont accueillir ces cérémonies.
00:48:51Merci infiniment Ramzi Malouki,
00:48:53en direct de Los Angeles,
00:48:55ce matin sur CNews.
00:48:57On va revenir en France.
00:48:59À présent, on va prendre la direction de Toulon,
00:49:01dans le Var, où les pigeons ont envahi la ville.
00:49:04Sur les marchés, dans les commerces,
00:49:06ils sont absolument partout problème.
00:49:08Tout comme les rats, ils sont porteurs
00:49:10de nombreuses maladies qui sont aussi transmissibles à l'homme.
00:49:12La municipalité tente en vain de gérer la situation,
00:49:15mais cela est loin d'être simple.
00:49:17Excéder, les commerçants doivent redoubler d'astuces
00:49:19pour les éloigner.
00:49:21Reportage de Stéphanie Rouquier.
00:49:23Dans les rues de Toulon, ils sont partout.
00:49:26Les pigeons, ou les rats volants,
00:49:28comme certains les appellent,
00:49:30pullulent dans la ville depuis plusieurs semaines.
00:49:32Les habitants et les commerçants sont excédés.
00:49:35On n'en peut plus.
00:49:37Les pigeons, il y en a partout.
00:49:39Ils montent sur les étals.
00:49:41En plus, ils aiment le bon.
00:49:43Ça me dérange un petit peu quand même,
00:49:45parce que ça fait des saletés.
00:49:47C'est insupportable pour nous de vendre de l'alimentation
00:49:49et d'avoir les pigeons qui viennent dans les poêles,
00:49:51passer par-dessus, devant les clients.
00:49:53On ne sait plus comment faire pour s'en sortir.
00:49:55Il a été installé dans ce square un pigeonnier contraceptif.
00:49:58Certains oeufs sont stérilisés pour réguler les naissances.
00:50:01Mais pour de nombreux Toulonnais, c'est insuffisant.
00:50:04En plein centre-ville, ce commerçant est obligé
00:50:07d'employer un salarié pour faire fuir les volatiles.
00:50:11J'ai engagé exactement Moussa,
00:50:13qui est venu de Marseille spécialement,
00:50:15juste pour me donner un coup de main,
00:50:17parce qu'avant j'étais tout seul.
00:50:19Moussa est venu spécialement pour surveiller le magasin
00:50:21par rapport à ces rats volants.
00:50:23Une fois qu'ils ont fait quelque chose, ils ne partent pas.
00:50:25Ils reviennent tout le temps, constamment.
00:50:27Alors je ne sais pas comment faire.
00:50:29Leur donner des poisons, c'est interdit.
00:50:31Mais voilà, je demande au secours.
00:50:33Pour contenir leur propagation,
00:50:35il est important de rappeler que le nourrissage
00:50:37de ces animaux est interdit
00:50:39et passible d'une amende de 180 euros.
00:50:43Michel Thaube.
00:50:45Écoutez, ce n'est pas la place Saint-Marc de Venise,
00:50:48où on sait qu'il y a toujours beaucoup d'oiseaux,
00:50:51mais très belle ville de Toulon.
00:50:53Non, voilà, c'est un problème...
00:50:55Et qu'on rencontre dans pas mal de villes françaises.
00:50:57Et qu'on rencontre dans pas mal de villes françaises.
00:50:59Et voilà, je trouve que c'est un fait intéressant à souligner.
00:51:03Allez, on termine ce journal avec Roger.
00:51:05Je vous propose d'aller à sa rencontre.
00:51:07Il a 90 ans et il est coiffeur.
00:51:09Oui, coiffeur dans l'Ariège.
00:51:11Il exerce dans le même salon depuis 57 ans.
00:51:13Il n'est pas prêt de raccrocher les ciseaux.
00:51:15Ne lui parlez surtout pas de retraite.
00:51:17Son portrait est signé Corentin Brio.
00:51:21Bon pied, bon oeil.
00:51:23Et sans trembler, Roger s'exécute avec rigueur et précision.
00:51:27A 90 ans, il est propriétaire d'un salon de coiffure dans l'Ariège
00:51:31et continue du mardi au samedi de coiffer ses clients.
00:51:35Quand je me lève le matin, je ne fais pas la gueule d'aller travailler.
00:51:41En poste depuis 1967, Roger a continué de travailler
00:51:46bien après l'âge légal de départ à la retraite.
00:51:49Par passion, mais d'abord par nécessité
00:51:52pour payer la maison de retraite de sa femme avant son décès.
00:51:56J'ai continué à travailler à cause d'elle.
00:52:00Maintenant qu'elle est décédée, je pourrais arrêter.
00:52:04Je continue un moment encore, après on verra.
00:52:10A Saint-Géron, il est connu de tous.
00:52:12Les générations sont toutes passées sur les fauteuils de Roger.
00:52:16En plus de se faire couper les cheveux,
00:52:18chez Achille, on est assuré d'avoir toutes les informations.
00:52:22Si tu ne savais pas quelque chose le matin en te levant,
00:52:25tu peux le savoir ici.
00:52:27Parce qu'il y a beaucoup de choses qui se sont racontées ici.
00:52:34Parce que c'est un lieu de passage.
00:52:37Et même si tu ne viens pas te faire couper les cheveux,
00:52:40tu rentres, tu discutes comment ça s'est passé.
00:52:45Aujourd'hui, la réglementation ne prévoit pas d'âge limite d'activité
00:52:48pour les artisans et commerçants.
00:52:50On estime à plus de 525 000 les personnes de plus de 65 ans
00:52:54qui ont un emploi.
00:52:58Voilà pour l'histoire touchante de Roger.
00:53:00Moi, je découvre ces histoires.
00:53:02Vous savez quoi, j'irais me faire coiffer chez lui.
00:53:04Je trouve ça extraordinaire qu'un monsieur à 90 ans,
00:53:06parce qu'il l'a décidé, parce qu'il aime travailler,
00:53:08continue son activité.
00:53:10Il faut pouvoir aussi.
00:53:12Heureusement, nous vivons à une époque où,
00:53:14quand on a 60, 70, 80, 90 ans,
00:53:17on peut être encore en forme et être actif.
00:53:19Et je trouve que c'est un très bon exemple.
00:53:21Dans un pays comme la France,
00:53:23on a, avec les 35 heures, les débats sur les retraites,
00:53:26fait croire que la paresse était un luxe.
00:53:29Non, travailler, c'est bien quand on aime,
00:53:31quand on a envie. Et bravo à ce coiffeur.
00:53:33Donc, j'irais me faire coiffer chez lui.
00:53:35Mon coiffeur ne m'en voudra pas.
00:53:3710h52, le sport.
00:53:40Retrouvez votre programme avec Omer.
00:53:42350 campings village 4 et 5 étoiles
00:53:45pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:53:48Retrouvez votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:53:51Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:53:55Gardena.
00:53:57Et avec vous, Marine, on va parler de la 32e journée de Ligue 1.
00:53:59Oui, Lens a dominé l'Orient à domicile,
00:54:022 buts à 0, victoire cruciale dans la course à l'Europe.
00:54:05Eliway a inscrit son 8e but de la saison
00:54:08pour les 100 et Or à l'ordre de jeu.
00:54:10En fin de rencontre, Pereira d'Acosta
00:54:12marque définitivement la rupture pour Lens.
00:54:14Cette victoire permet aux 100 et Or
00:54:16de rester accrochés à la 6e place du classement.
00:54:18L'Orient, de son côté, encaisse sa 6e défaite consécutive
00:54:21et se place 17e, se rapproche un peu plus de la Ligue 2.
00:54:25C'était votre programme avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:54:35Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:54:38Gardena.
00:54:39C'était votre programme avec Omer.
00:54:42350 campings Village 4 et 5 étoiles
00:54:44pour vos prochaines vacances en France ou en Europe.
00:54:49Allez, le temps pour moi de remercier Michel Thaube
00:54:52qui reviendra avec une coupe toute fraîche de Roger
00:54:55dans quelques jours, quelques semaines, je ne sais pas.
00:54:58Merci Mathieu Hoque, également secrétaire général
00:55:00du Cercle de réflexion Le Millénaire.
00:55:02Dans un instant, on évoquera cette marche blanche
00:55:05en hommage à Matisse qui se tiendra cet après-midi à Châteauroux
00:55:08à 15h30. A tout de suite.
00:55:23Retrouvez la météo avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
00:55:26Connectée, tout terrain et surtout silencieuse.
00:55:29Gardena.
00:55:31La météo du jour avec vous, Karine Durand.
00:55:33Vous nous annoncez un temps très pluvieux à l'ouest.
00:55:36Oui, tout le week-end sera encore très humide
00:55:38et surtout à l'ouest avec de forts cumuls de précipitations.
00:55:42Dès ce matin, on retrouve cette perturbation très active
00:55:45sur tout l'ouest qui s'étale progressivement
00:55:47vers les régions centrales.
00:55:49On pourra avoir 20 à 40 mm de pluie entre le sud de la Bretagne,
00:55:53la Charente ou encore le centre d'ici la fin de journée.
00:55:56C'est plus calme, c'est plus sec en Méditerranée
00:55:59et sur le piémont pyrénéen, mais ça s'ennuage quand même.
00:56:02Regardez l'évolution de l'après-midi.
00:56:03On retrouve la même perturbation qui fait un peu du surplace
00:56:06qui englobe toute la Bretagne et qui se déplace progressivement
00:56:09aussi vers la région Grand Est avec du vent d'Ouest,
00:56:12un fort vent d'Ouest.
00:56:13Bref, un ressenti vraiment très perturbé.
00:56:15On peut avoir quelques averses également orageuses
00:56:18qui se déclenchent en direction du bassin parisien
00:56:20et des Hauts-de-France.
00:56:21C'est toujours sec en Méditerranée et sur les Alpes,
00:56:24mais le ciel continue à s'ennuager.
00:56:26Les températures sont globalement de saison.
00:56:28Ce matin, 8 degrés à Paris, 6 degrés pour Nancy,
00:56:323 degrés en direction du Puy-en-Velay au cours de l'après-midi.
00:56:36Les valeurs sont assez classiques, à peine de saison.
00:56:39Il n'y a pas d'excès de chaleur aujourd'hui.
00:56:4115 degrés pour Paris, 21 à Biarritz,
00:56:4416 en direction de la Pont-de-Bretonne et 21 pour Ajaccio.
00:57:06Il est 7h.
00:57:07Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent
00:57:08dans la matinale ou week-end de CNews.
00:57:09On est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info,
00:57:11de l'analyse, des débats.
00:57:12Ils sont avec moi pour commenter, décrypter
00:57:14toute cette actualité.
00:57:15J'ai nommé Guillaume Bigot.
00:57:16Bonjour.
00:57:17Bonjour Anthony.
00:57:18Bonjour à toutes et à tous.
00:57:19Ravi de vous retrouver cette semaine.
00:57:21Face à vous, Arnaud Benedetti.
00:57:22Bonjour.
00:57:23Ravi de vous retrouver également.
00:57:24Harold Dimane qui est là sur ce plateau
00:57:26pour décrypter toute l'actualité internationale.
00:57:28Et bien sûr, l'excellente Marine Sabourin pour le journal.
00:57:32Voici les titres de votre journal.
00:57:34À la une, cette marche blanche en hommage à Matisse.
00:57:36Elle débutera cet après-midi à 15h30 à Châteauroux.
00:57:39La famille appelle au calme et à la sérénité.
00:57:41En respect pour l'adolescent tué à coups de couteau cette semaine.
00:57:44Vous entendrez l'émotion des habitants
00:57:46à quelques heures du rendez-vous.
00:57:49Autre conséquence des émeutes de l'été dernier
00:57:51après le coup des réparations pour les communes.
00:57:53Cet effet boomerang, si je puis dire,
00:57:55qu'on n'avait pas vu venir.
00:57:56Les assureurs qui rechignent à couvrir les risques
00:57:58pour les communes.
00:57:59Depuis janvier, des centaines de villes
00:58:00ne parviennent plus à s'assurer.
00:58:02Un rapport parlementaire propose de créer un fond émeute.
00:58:05Mais mutualiser les risques sans traiter le problème de fond,
00:58:08est-ce que cela ne revient pas à dire aux émeutiers
00:58:10tu casses, on répare.
00:58:12A défaut de poser la question à Gabriel Attal,
00:58:14je la pose à mes invités ce matin.
00:58:16Et puis le groupe terroriste du Hamas
00:58:18qui annonce se rendre au Caire en Égypte
00:58:20pour pas venir à un accord de trêve avec Israël.
00:58:22Tout en accusant aussi Benjamin Netanyahou
00:58:25de chercher à l'entraver.
00:58:26Faut-il croire à un accord imminent ?
00:58:28C'est Harold Imane qui va nous en parler sur ce plateau.
00:58:33Vive émotion à Châteauroux
00:58:34après la mort du jeune Matisse.
00:58:36Une marche blanche est organisée cet après-midi
00:58:38pour l'adolescent de 15 ans.
00:58:39Poignardet a mort la semaine dernière.
00:58:41Le cortège doit passer par plusieurs lieux symboliques
00:58:44des lieux où l'adolescent a grandi.
00:58:46Depuis son décès, les habitants multiplient
00:58:48les initiatives en hommage à l'adolescent.
00:58:50Reportage de nos envoyés spéciaux
00:58:52Mathieu Devez et Jules Bedot
00:58:53avec le récit de Clotilde Payet.
00:58:56À quelques heures de la marche en hommage au jeune Matisse,
00:58:59l'émotion reste très vive à Châteauroux.
00:59:01Proches, amis ou simples citoyens,
00:59:03ils se tiennent tous aux côtés de la famille.
00:59:06Comme Karim, restaurateur,
00:59:08qui a tenu à rendre hommage aux jeunes garçons
00:59:10en collant des affiches.
00:59:11Qu'est-ce que vous êtes en train de faire ?
00:59:13Je viens de mettre l'affiche de la loutre
00:59:16en référence à l'animal fétiche du petit Matisse.
00:59:20Les parents vivent un drame, c'est innommable.
00:59:24Donc il était pour moi normal et logique
00:59:28de demain participer à la marche.
00:59:30Même élan de solidarité du côté des commerçants.
00:59:33C'est le livre de condoléances
00:59:36pour que tous les commerçants viennent écrire un mot
00:59:39pour les parents de Matisse.
00:59:41En fait, Châteauroux, c'est vraiment une petite ville,
00:59:44donc on se connaît tous et c'est des collègues.
00:59:47Ça vient du cœur et c'est un soutien discret.
00:59:52Pour l'adjoint au maire à la sécurité de Châteauroux,
00:59:55c'est toute une ville qui est en deuil.
00:59:57Derrière les lus, il y a aussi la nature humaine.
01:00:00On essaie d'accompagner au mieux la famille.
01:00:04Selon une estimation du préfet de l'Indre,
01:00:07la marche blanche pour Matisse, prévue ce samedi après-midi,
01:00:10doit réunir entre 3 000 et 10 000 personnes.
01:00:13Journée de deuil, d'émotion bien sûr,
01:00:16mais il faut évidemment veiller à tirer des leçons de tout ça
01:00:19parce que sinon des Matisses, il y en aura d'autres.
01:00:22C'est le problème de la marche blanche.
01:00:24C'est-à-dire que la marche blanche, c'est un moment de deuil,
01:00:27de recueillement, on est concentré
01:00:29et les gens qui y participent sont concentrés
01:00:32sur la douleur de ce qui reste de la famille,
01:00:36aussi en sympathie, c'est-à-dire sympathie étymologiquement,
01:00:41c'est-à-dire souffrir avec, souffrir avec la famille
01:00:44et ce jeune homme qui avait la vie devant lui et qui l'a plu.
01:00:47Donc il y a ce moment-là, c'est un moment, je dirais, de recueillement.
01:00:52Quand on se consacre aux morts et à la peine extrême,
01:00:56c'est normal qu'on n'exprime rien.
01:00:58Mais marche blanche, moi ça m'a toujours fait penser à ce côté,
01:01:02on n'a rien à en dire en fait, on est sidéré.
01:01:05C'est un autre mécanisme aussi qui est bien connu
01:01:07des psychiatres, c'est la sidération.
01:01:12On est tellement choqué qu'on ne peut plus rien en dire.
01:01:15Mais qu'il y a une sorte de temps mort, il y a un silence.
01:01:18Alors moi je pense qu'il faudrait, il conviendrait en fait
01:01:21d'avoir d'un côté la marche blanche,
01:01:23en plus là il s'était demandé par le père qu'il n'y ait aucune récupération,
01:01:26et de l'autre, parce que s'il y a une marche blanche,
01:01:28s'il y a beaucoup de gens qui participent,
01:01:30parce que la commune est traumatisée,
01:01:32la ville est traumatisée, le pays même est traumatisé,
01:01:35ça a démarré, vous savez, les marches blanches en Belgique
01:01:37après les affaires de pédophilie.
01:01:38Donc ça montre une indignation tellement forte
01:01:41qu'on ne peut pas l'exprimer.
01:01:42C'est en blanc, c'est mis en blanc en quelque sorte,
01:01:44comme une sorte de bruit blanc.
01:01:46Et ça serait vraiment, à mon avis, important
01:01:48qu'il y ait dans un deuxième temps,
01:01:50après la marche blanche, après ce moment de recueillement et de respect,
01:01:53qu'il y ait vraiment un débat.
01:01:54Parce que là, pour le coup, si vous voulez,
01:01:56il y en a trop, ça se répète,
01:01:58constamment, constamment, constamment.
01:02:00Et puis on ne peut pas ne pas interroger
01:02:02la réforme de la justice des mineurs.
01:02:04S'il y avait eu réforme de la justice des mineurs,
01:02:06ce gars-là a quand même été l'auteur déjà confronté,
01:02:10déjà avec des actes violents.
01:02:12Et deuxièmement, on ne peut pas ne pas interroger non plus
01:02:16même la politique migratoire légale, d'ailleurs,
01:02:19puisque c'était du droit d'asile étendu.
01:02:21Et on ne peut pas ne pas interroger aussi,
01:02:23je dirais, l'action répressive de l'État.
01:02:26Parce que, en l'occurrence,
01:02:28il y a quelques semaines, il y a quelques mois,
01:02:30il y avait une circulaire qui, à titre expérimental,
01:02:32permettait d'avoir des couteaux
01:02:34sans être exposé à deux ans de prison,
01:02:38à 15 000 euros d'amende,
01:02:39mais uniquement avec une amende forfaitaire.
01:02:41Donc vous voyez tout ça, il y a quand même des questions à poser
01:02:43qui sont des questions vraiment politiques.
01:02:44Je pense qu'il faudrait les poser, évidemment, à part.
01:02:46Il faut les poser à part, sans évoquer directement
01:02:49cette affaire Matisse.
01:02:51On peut évoquer toutes les autres affaires
01:02:53qu'on a déjà largement traitées sur cette antenne.
01:02:56Ce sondage qu'on a publié cette semaine,
01:02:59CSA pour CNews, 75% des Français
01:03:02qui sont favorables à la suspension
01:03:04de l'excuse de minorité,
01:03:06c'est-à-dire juger des mineurs qui commettent
01:03:08des faits graves, des violences, des crimes,
01:03:10à des peines qui sont semblables
01:03:13à celles des adultes aujourd'hui,
01:03:15et pas seulement la moitié des peines encourues.
01:03:17Ce sondage confirme une tendance générale
01:03:20de l'opinion publique des Français
01:03:23en faveur d'une plus grande fermeté,
01:03:26afin justement de pouvoir tenter de mettre un terme
01:03:29à ce type d'affaires qui se sont quand même multipliées.
01:03:32On le voit ces derniers mois,
01:03:36et voire ces dernières semaines.
01:03:38Il traduit surtout, me semble-t-il, ce sondage
01:03:40par, j'allais dire, son côté assez irréfutable.
01:03:4575%, c'est massif, en l'occurrence.
01:03:48Ce n'est pas 51-49.
01:03:50Le hiatus qui existe, à la fois entre
01:03:54le très large segment de l'opinion publique,
01:03:57une majorité de l'opinion publique,
01:03:59et une position des décideurs
01:04:02qui oscille entre, des fois, la tergiversation,
01:04:07finalement, on n'arrive pas à agir,
01:04:09ou on n'ose pas agir, en l'occurrence,
01:04:12et puis le déni aussi, pour certains d'entre eux.
01:04:15Donc, ça traduit d'une certaine façon sur un sujet,
01:04:18en effet, je suis d'accord, il faut un moment de recueillement.
01:04:20La marche blanche, c'est le moment où la société,
01:04:23finalement, fait corps avec une victime,
01:04:26et la famille des victimes.
01:04:28C'est un temps nécessaire, j'allais dire,
01:04:30dans le travail de réparation que doit faire une société,
01:04:33et que doit faire aussi une famille,
01:04:35d'une certaine manière, pour essayer de faire le deuil.
01:04:38Mais, c'est évidemment insuffisant,
01:04:41si l'on ne veut pas que ces événements se reproduisent,
01:04:45ça va signifier, quand même,
01:04:47de prendre en compte les questions que l'opinion publique pose.
01:04:51Parce que, si vous voulez, on dit pas de récupération, certes,
01:04:53pas de récupération, il ne s'agit pas de récupérer,
01:04:56il s'agit justement de se poser les bonnes questions
01:04:59pour éviter, encore une fois, que ça se reproduise.
01:05:01Quand l'opinion publique pose des questions,
01:05:03et quand l'opinion publique, finalement,
01:05:05est aussi claire dans ses choix,
01:05:07le politique ne peut pas ne pas y répondre.
01:05:10Et si vous voulez, en n'y répondant pas,
01:05:12il accroît ce que l'on appelle, tout simplement,
01:05:14la crise démocratique, parce que sur un sujet
01:05:16qui est un sujet de sécurité, et le sujet de sécurité
01:05:18est, par essence, un sujet politique,
01:05:20s'il n'y a pas de réponse du politique,
01:05:22c'est que le politique a abandonné les missions
01:05:25qui sont les siennes, et notamment la principale mission
01:05:27qui est de protéger les individus,
01:05:29et que des enfants ne se fassent pas tuer en pleine rue.
01:05:31Ce qui est tout à fait inacceptable, bien évidemment,
01:05:33dans une société qui doit être condamnée
01:05:35de la manière la plus ferme, mais il ne suffit pas
01:05:37de condamner, il ne suffit pas de pleurer,
01:05:39il faut maintenant pouvoir agir, et agir vite,
01:05:41et prendre les mesures. On éclaironce,
01:05:43qui sont des mesures dont on considère, en effet,
01:05:45que ce sont des mesures, aujourd'hui,
01:05:47plutôt de bon sens.
01:05:49Un dernier mot avant de passer à la suite.
01:05:51Oui, là, c'est très important, ce qui a d'être dit,
01:05:53parce qu'il y a une majorité,
01:05:55c'est même quasi unanimité, quand on arrive
01:05:57à 75-80%, vous avez quasiment
01:05:59tout le peuple français d'un côté,
01:06:01avec une minorité de gens qui sont d'accord
01:06:03avec le gouvernement, c'est vrai pour la justice des mineurs,
01:06:05c'est vrai si vous faites un sondage, est-ce que vous êtes d'accord
01:06:07ou pas, que ce soit simplement une amende
01:06:09pour avoir un couteau sur soi, vous avez 80%
01:06:11des gens qui disent bien sûr que non,
01:06:13est-ce que vous êtes d'accord ou non pour restreindre
01:06:15le droit d'asile, ou même faire un référendum,
01:06:1780% des gens vous diront que non.
01:06:19Donc, voyez, là,
01:06:21c'est vraiment, vraiment, vraiment frappant,
01:06:23c'est qu'il y a une sorte de récupération
01:06:25à l'envers, c'est-à-dire que dès lors qu'un drame
01:06:27comme ça, qui à mon avis a fait de société,
01:06:29parce que ça se répète, survient, il y a un réflexe
01:06:31pavlovien, une sorte de magnétophone du gouvernement
01:06:33qui dit pas de récupération, pas de récupération.
01:06:35C'est-à-dire qu'en fait, si vous dites
01:06:37quelque chose, vous êtes d'extrême droite, mais en fait,
01:06:39c'est pas du tout ce que montrent les sondages. Les sondages,
01:06:41c'est le gouvernement ne fait rien parce qu'il est
01:06:43contre, en fait, la démocratie.
01:06:45Autre fait qu'on voulait évoquer avec vous ce matin,
01:06:47la projection d'un documentaire sur le port du voile
01:06:49à l'école, annulé à Nice.
01:06:51La préfecture des Alpes-Maritimes craint
01:06:53des débordements à l'ordre public, Marine.
01:06:55Le film intitulé 2004-2024,
01:06:57les 20 ans d'une loi d'exclusion se positionnent
01:06:59contre la loi de 2004
01:07:01sur le port de signes religieux à l'école.
01:07:03Il remet en question l'interdiction du port du voile
01:07:05dans les établissements scolaires.
01:07:07Une association culturelle, DTR Phénix,
01:07:09annonce sur ses réseaux sociaux une contre-projection
01:07:11du documentaire ce dimanche.
01:07:13Alors ça, ça pose question aussi. Est-ce qu'un film qui remet en cause
01:07:15quelque part une loi de la République depuis
01:07:172004, c'est-à-dire l'interdiction
01:07:19du port ostensible de signes religieux
01:07:21à l'école,
01:07:23peut être diffusé de cette façon ?
01:07:25Alors là, c'est le préfet qui a recommandé
01:07:27au cinéma qui souhaitait diffuser ce film
01:07:29l'annulation de cette diffusion.
01:07:31Il n'a pas interdit le film en soi.
01:07:33Il a recommandé de ne pas le diffuser.
01:07:35C'est la recommandation qui a été suivie
01:07:37par ce cinéma.
01:07:39Et ce film va manifestement être diffusé
01:07:41ailleurs. Est-ce qu'il doit être purement
01:07:43et simplement interdit ?
01:07:45Alors d'abord, il faut faire attention à la maladresse.
01:07:47Parce que là, on peut
01:07:49finalement être tenté,
01:07:51pour des raisons valables, de l'interdire.
01:07:53Mais ça peut aussi être exploité
01:07:55par les producteurs du film, comme étant
01:07:57« Regardez, regardez, on nous baillonne. Regardez.
01:07:59On est des martyrs. »
01:08:01Bien sûr. Voilà. Deuxième.
01:08:03On sait que, notamment, ces mouvances-là
01:08:05sont très habiles à utiliser
01:08:07la liberté d'expression contre
01:08:09la République. Deuxième
01:08:11remarque. Moi, ça ne me choque pas qu'il y ait des
01:08:13films qui contestent les lois, qui critiquent les lois,
01:08:15qui posent un regard différent.
01:08:17C'est aussi la liberté
01:08:19démocratique. Le problème, c'est, moi, je voudrais bien savoir
01:08:21si le film a été subventionné avec
01:08:23mon argent. Si, avec mon argent,
01:08:25on fait des films pour critiquer
01:08:27les lois que mes représentants votent,
01:08:29oui, là, ça me pose un petit peu un problème,
01:08:31pour nourrir des fantasmes de bobos
01:08:33pro-islamistes archaïques.
01:08:35Et le troisième point,
01:08:37et très rapidement, c'est que
01:08:39je pense que c'est, si vous voulez,
01:08:41ça révèle quand même l'erreur système
01:08:43qui est la suivante.
01:08:45On fait des lois
01:08:47pour défendre la laïcité. On le fait d'ailleurs
01:08:49depuis Charlie et depuis les attentats du 13 novembre.
01:08:51Mais cette laïcité, d'abord,
01:08:53elle n'est plus française, elle est juste comme ça.
01:08:55Une laïcité pour...
01:08:57Bon, on y est attaché, mais on ne sait plus très bien pourquoi.
01:08:59Et par ailleurs, dans la société, dans toute la société,
01:09:01dans l'éducation nationale, mais aussi
01:09:03dans les plus hautes instances de l'État,
01:09:05on diffuse une idéologie
01:09:07qui est une idéologie communautariste,
01:09:09qui est une idéologie anglo-saxonne.
01:09:11Donc, on ne comprend plus rien entre, d'un côté,
01:09:13des gens qui croient au communautarisme anglo-saxon
01:09:15et des gens qui disent qu'on va durcir la laïcité.
01:09:17Les communes ont de plus en plus
01:09:19de mal à s'assurer. Je vous le disais en titre,
01:09:21c'est l'une des nombreuses conséquences des émeutes
01:09:23de l'été dernier. Après avoir subi des dégâts
01:09:25souvent chiffrés à plusieurs centaines de milliers d'euros,
01:09:27les assureurs ne veulent désormais plus prendre de risques.
01:09:29Selon un rapport du maire
01:09:31de Vezoul, Alain Chrétien,
01:09:331500 communes seraient concernées.
01:09:35Un rapport parlementaire propose de créer un fonds émeute
01:09:37sur le modèle du régime d'indemnisation
01:09:39des risques d'attentats ou de catastrophes naturelles.
01:09:41Les explications de Mathilde Couvillère-Flornois
01:09:43et Clotilde Payet.
01:09:45Des compagnies d'assurance
01:09:47qui refusent d'indemniser des communes,
01:09:49c'est ce à quoi font face certains élus.
01:09:51En cause, les émeutes de juin dernier
01:09:53qui ont fait basculer le marché des compagnies
01:09:55d'assurance. Pour inverser la tendance,
01:09:57c'est tout l'enjeu de la création d'un fonds émeute
01:09:59qui fonctionnerait sur le modèle
01:10:01du régime d'indemnisation des victimes
01:10:03de catastrophes naturelles ou d'attentats.
01:10:05Un rapport donc très attendu par les élus.
01:10:07La ville de Montargis a été très touchée,
01:10:09l'une des villes les plus touchées en France.
01:10:11C'est une bonne idée d'étendre
01:10:13le nombre de personnes qui vont
01:10:15participer au risque des émeutes.
01:10:17Le fonds émeute doit désormais
01:10:19trouver son financement et pourrait
01:10:21être alimenté par les 45 millions
01:10:23de contrats d'assurance des Français.
01:10:25Une bonne idée, mais pas primordiale
01:10:27pour cet expert en assurance.
01:10:29Je ne suis pas vraiment favorable,
01:10:31clairement c'est un sujet, mais
01:10:33c'est un sujet qui est très loin d'être aussi
01:10:35important que le sujet des événements naturels.
01:10:37Quand on regarde les émeutes Naël
01:10:39et même des émeutes retraite, on est à moins d'un milliard.
01:10:41Un milliard, c'est moins
01:10:43que ce qu'a représenté
01:10:45le seul duo de tempêtes
01:10:47Siharan et Domingo
01:10:49à l'automne 2023.
01:10:51Le rapport devrait être remis dans les prochaines semaines
01:10:53au gouvernement.
01:10:55Et nous sommes en direct avec
01:10:57Driss Etazawi. Bonjour, vous êtes
01:10:59vice-président de l'association des maires
01:11:01des villes et banlieues de France. Merci d'être
01:11:03avec nous ce matin.
01:11:05Ma première question, est-ce que c'est une bonne idée
01:11:07selon vous que ce fonds émeute ?
01:11:09Est-ce qu'il est juste aussi de faire
01:11:11poser sur l'ensemble
01:11:13de la nation ce risque
01:11:15d'émeute dans
01:11:17certaines communes pour lesquelles les assureurs
01:11:19ne veulent pas jouer leur rôle ?
01:11:21D'abord, un mot
01:11:23pour vous dire que nous autres élus locaux,
01:11:25quand on regarde le reportage qui vient
01:11:27d'être passé, vous dire qu'on se reconnaît
01:11:29pleinement dans ce qui vient d'être
01:11:31dit. La difficulté
01:11:33aujourd'hui à trouver une
01:11:35assurance susceptible
01:11:37de garantir l'ensemble des dommages qui sont causés,
01:11:39rappelons que les émeutes
01:11:41à la suite du décès du jeune
01:11:43Naël, c'est 783 millions
01:11:45d'euros. À Évreux,
01:11:47nous sommes approximativement
01:11:49à 900 000
01:11:51euros de dégâts.
01:11:53La réalité que
01:11:55vous décrivez, nous la vivons
01:11:57sur nos territoires. Aujourd'hui,
01:11:59à Évreux, nos
01:12:01assurances, nous en tout cas et de manière tout à fait
01:12:03unilatérale, ont fait le choix de rompre
01:12:05le contrat
01:12:07qui nous liait avec eux. Notre difficulté
01:12:09à Évreux, comme dans d'autres collectivités,
01:12:11je pense à mes amis, à Cachan, à Trapp,
01:12:13à Grigny, etc., c'est
01:12:15de retrouver notre assurance. Ce n'est pas
01:12:17le temps de la retrouver, mais c'est de voir à quel
01:12:19prix, finalement, nous sommes susceptibles
01:12:21de contractualiser. Vous voyez des assurances
01:12:23qui multiplient leurs primes par six
01:12:25et les franchissent par trois.
01:12:27Voilà les difficultés auxquelles nous avons
01:12:29à faire face. Sans oublier
01:12:31qu'aujourd'hui, nous sommes
01:12:33aussi encore en train de réparer,
01:12:35en train de réparer les dégâts.
01:12:37Ce n'est pas terminé. À Évreux, nous avons une économie
01:12:39qui n'est pas terminée.
01:12:41Alors, on a un petit problème
01:12:43de connexion avec Adriss et Tazaoui. Peut-être
01:12:45que nous le retrouverons dans quelques minutes, mais on va faire un tour
01:12:47de plateau. Est-ce que ça vous choque,
01:12:49cette idée de fond émeute ?
01:12:51Si les assureurs ne veulent plus
01:12:53s'engager, c'est que le risque d'émeuter
01:12:55est de plus en plus important. On traite le symptôme,
01:12:57mais on ne le traite pas mal. Le fond du problème, c'est aussi
01:12:59la fin de l'autorité, des jeunes qui cassent et qui
01:13:01traînent dehors au milieu de la nuit.
01:13:03Là, ce n'est pas « tu casses, tu répares »,
01:13:05comme le dit Gabriel Attal, c'est « tu casses, on paie
01:13:07et on répare ». Et on t'encourage
01:13:09à recasser la prochaine fois, puisque de toute façon, on a payé.
01:13:11C'est un peu comme quand il y a des kidnappings.
01:13:13Si vous payez pour
01:13:15libérer les otages, il y aura sans doute des kidnappings
01:13:17par derrière. Donc là, c'est extrêmement
01:13:19choquant, mais extrêmement choquant.
01:13:21Vous vous demandez si c'est choquant ou non. Ce n'est pas choquant.
01:13:23C'est juste à hurler. Parce qu'en fait,
01:13:25les émeutes sont considérées dans cette idéologie
01:13:27comme une espèce de phénomène météorologique.
01:13:29D'ailleurs, c'est dit. On ne peut pas
01:13:31éviter les émeutes, parce que vous comprenez,
01:13:33les émeutes, c'est le résultat des ghettos. Les ghettos sont le résultat
01:13:35des migrations. Et les migrations
01:13:37nous sont vendues comme étant
01:13:39comme le
01:13:41réchauffement climatique, on n'y peut rien.
01:13:43Comme il y aura réchauffement climatique, il y aura migration.
01:13:45Comme il y aura migration, il y aura émeute,
01:13:47il y aura ghetto. Et comme il y aura ghetto, il y aura émeute.
01:13:49C'est à hurler, en fait, en réalité.
01:13:51Parce qu'autant on ne peut rien faire pour éviter
01:13:53les intempéries, autant on peut tout à fait
01:13:55faire pour éviter les migrations
01:13:57et éviter le phénomène de ghetto.
01:13:59Deuxième point, et très rapidement,
01:14:01c'est que je pense que la prochaine fois, il ne faut pas indemniser
01:14:03les victimes. Il faudra indemniser
01:14:05les auteurs qui seront,
01:14:07j'espère, sévèrement réprimés.
01:14:09Oui, moi, je pense qu'effectivement,
01:14:11s'ils goûtent un peu de la répression,
01:14:13le quart de la répression qu'ont subi
01:14:15les Gilets jaunes, la prochaine fois, ça va, à mon avis,
01:14:17les calmer et ils ne recommenceront pas les émeutes.
01:14:19Arnaud Benedetti, avant d'aller retrouver
01:14:21Dries Sétazawa. C'est tout simplement aussi,
01:14:23si vous voulez, l'expression et le symbole
01:14:25de l'impuissance, encore une fois, de l'État
01:14:27et du politique, parce que je rejoins ce que
01:14:29dit Guillaume Bigot. On traite
01:14:31les émeutes comme une fatalité
01:14:33de type météorologique,
01:14:35en l'occurrence. Vous savez,
01:14:37quand il y avait de la grêle, les agriculteurs
01:14:39peuvent souscrire aussi
01:14:41une assurance et être indemnisés.
01:14:43Là, en l'occurrence,
01:14:45ça veut dire que finalement,
01:14:47d'une certaine manière, on reconnaît
01:14:49qu'il y aura encore
01:14:51des émeutes et que finalement,
01:14:53à partir du moment où on le reconnaît,
01:14:55on arrive à un niveau d'acceptabilité
01:14:57qui est évidemment totalement, là aussi,
01:14:59insupportable. On parlait de l'opinion publique
01:15:01pour non seulement l'opinion publique,
01:15:03parce que c'est quand même le contribuable qui paye tout ça.
01:15:05Je vous le ravelais, in fine.
01:15:07Et qui paye deux fois.
01:15:09C'est assez
01:15:11inquiétant, c'est très
01:15:13préoccupant.
01:15:15La vérité, c'est qu'en effet,
01:15:17le vrai sujet, c'est de responsabiliser
01:15:19ceux qui sont
01:15:21à l'origine, bien évidemment,
01:15:23de ces délits et de
01:15:25poser la question de la responsabilisation
01:15:27aussi des familles.
01:15:29Je crois que c'est, à un moment donné,
01:15:31une question qu'il va falloir, non seulement se poser,
01:15:33mais qu'il va falloir régler, surtout.
01:15:35Parce qu'il ne suffit pas de se poser des questions, à un moment donné,
01:15:37il faut peut-être apporter des solutions.
01:15:39Je retourne la question à Adrice Etazawi.
01:15:41Je crois que vous avez entendu
01:15:43mes invités sur ce plateau.
01:15:45Est-ce que, quelque part,
01:15:47ce fatalisme n'est pas préjudiciable ?
01:15:49Aujourd'hui, on dit finalement
01:15:51à ces jeunes, tu casses,
01:15:53on paie et on répare.
01:15:55Autant, je partage
01:15:57le reportage et son contenu tout à l'heure
01:15:59sur les difficultés que nous autres collectivités territoriales
01:16:01avons avec les assureurs,
01:16:03des assureurs moins nombreux,
01:16:05plus chers, des primes d'assurance, je le disais,
01:16:07qui sont multipliées par 6, des franchises qui sont
01:16:09multipliées par 3. Ça, c'est une réalité,
01:16:11la réalité que vous décrivez, nous la vivons,
01:16:13nous, au quotidien, sur le territoire. Par contre,
01:16:15est-ce que disent vos éditorialistes
01:16:17autour de la table ?
01:16:19Rappelons seulement que le Premier ministre,
01:16:21alors on est d'accord ou on n'est pas d'accord,
01:16:23mais il y a encore quelques jours,
01:16:25a annoncé un certain nombre de mesures
01:16:27pour faire face aux violences,
01:16:29que ce soit les violences urbaines,
01:16:31que ce soit sur l'autorité parentale,
01:16:33ou que ce soit pour enrayer le cycle de terror,
01:16:35le cycle de violence qui vient frapper
01:16:37nos enfants. Et donc, le gouvernement
01:16:39ne reste pas les bras croisés.
01:16:41Et d'ailleurs, pour aller vite et d'essayer d'aller bien,
01:16:43on nous a donné 8 mois
01:16:45pour que les forces vives puissent se retrouver
01:16:47autour de la table,
01:16:49réfléchir ensemble à de nouvelles propositions
01:16:51et de nouvelles mesures
01:16:53qui pourraient venir alimenter
01:16:55la lutte contre la sécurité
01:16:57et de manière à rétablir l'ordre républicain
01:16:59sur nos territoires.
01:17:01Oui, alors certes, le gouvernement
01:17:03peut-être agit, ou en tout cas est en cours
01:17:05d'action pour régler ce problème,
01:17:07je veux bien l'entendre, mais ça ne répond pas
01:17:09à la question. Est-ce que créer
01:17:11un fonds émeute ne revient pas
01:17:13simplement à valiser
01:17:15la possibilité d'émeute récurrente
01:17:17dans notre pays, tout simplement ?
01:17:19Alors aujourd'hui, il existe un certain
01:17:21nombre de fonds. Il y a un fonds
01:17:23que vous n'avez pas évoqué, c'est le fonds d'aide aux victimes.
01:17:25Dès lors que l'assurance ne répond
01:17:27pas à un besoin, le fonds
01:17:29est activé et permet
01:17:31finalement de dédommager
01:17:33ou d'anonymiser les personnes qui ont été
01:17:35victimes. Les collectivités territoriales
01:17:37sont victimes. Et à travers les collectivités
01:17:39territoriales, ce sont les contribuables, vous avez
01:17:41raison, ce sont aussi les usagers.
01:17:43Et donc créer un fonds qui permet
01:17:45finalement à un certain nombre de collectivités
01:17:47qui n'ont pas les bonnes garanties, qui ne sont pas
01:17:49bien assurées et qui ont des difficultés
01:17:51de contractualisation avec leur assurance,
01:17:53de pouvoir faire face à un certain
01:17:55nombre de difficultés liées
01:17:57et on est d'accord les uns et les autres,
01:17:59pour essayer de penser, réfléchir
01:18:01et faire en sorte que cela ne se reproduise
01:18:03pas. Mais vous savez, nul n'est
01:18:05garant ou nul ne peut assurer ce que sera
01:18:07l'avenir sur nos territoires.
01:18:09On entend le désarroi,
01:18:11Driss Etazawi,
01:18:13des communes qui sont
01:18:15aujourd'hui face à des assureurs
01:18:17qui ne veulent plus remplir
01:18:19leur mission. Driss Etazawi, merci,
01:18:21vous êtes vice-président de l'association des maires
01:18:23des villes et banlieues de France
01:18:25d'avoir accepté de témoigner sur notre
01:18:27antenne ce matin.
01:18:29A bientôt un mois des élections européennes, on va parler
01:18:31politique à présent. Le parti Renaissance, toujours
01:18:33nettement distancé dans les sondages par le
01:18:35RN, la majorité présidentielle
01:18:37vient de dévoiler les 30 premiers visages
01:18:39de sa liste pour les candidats aux élections
01:18:41européennes. Oui, Bernard Guetta,
01:18:43Marie-Pierre Védrenne ou encore Pascal
01:18:45Canfin composent le quatuor de tête
01:18:47avec Valérie Ayé. Le parti
01:18:49doit présenter son programme lundi. Les détails
01:18:51avec Yohann Uzay, journaliste politique
01:18:53de CNews.
01:18:55On constate d'abord qu'il y a de nombreux
01:18:57sortants qui sont reconduits dans cette
01:18:59liste, comme Sandro Gozzi,
01:19:01Nathalie Loiseau ou encore Pascal Canfin.
01:19:03L'équilibre des forces politiques est
01:19:05respecté, bien sûr, entre
01:19:07le modem de François Bayrou, le parti
01:19:09horizon d'Edouard Philippe et bien sûr
01:19:11Renaissance, le parti présidentiel.
01:19:13A noter que Ambroise Méjean,
01:19:15qui est le président des jeunes avec
01:19:17Macron, figure en 20e position
01:19:19sur cette liste. Pourquoi ?
01:19:21Et bien précisément pour booster
01:19:23cette jeunesse, pour inciter
01:19:25les jeunes à aller voter et ainsi
01:19:27le faire élire et s'assurer d'avoir
01:19:29au moins 20 députés de la majorité
01:19:31présidentielle envoyés au Parlement
01:19:33européen. L'objectif de Valérie
01:19:35Ayé est d'atteindre les 20%
01:19:37au soir du 9 juin, alors
01:19:39qu'elle est pour l'instant très largement
01:19:41distancée dans les sondages
01:19:43face à Jordane Bardella.
01:19:45Le programme de cette liste Renaissance
01:19:47Horizon Modem sera
01:19:49dévoilé lundi.
01:19:51Les cadres de ces différents partis
01:19:53estiment que la campagne ne va
01:19:55commencer véritablement
01:19:57que dans les prochains jours, qu'elle commence
01:19:59en réalité seulement en ce moment.
01:20:01Une manière sans doute de se rassurer face à
01:20:03les sondages qui, je vous le disais, sont
01:20:05très mauvais pour la majorité.
01:20:07Arnaud Benedetti,
01:20:09de quoi redonner du souffle à la majorité
01:20:11présidentielle dans les sondages ? Je le rappelle
01:20:13Valérie Ayé dont la liste est à 17%
01:20:15pour le moment selon notre baromètre
01:20:17CNews Opinion
01:20:19pour CNews Europe 1 LJDD.
01:20:21Je suis
01:20:23très sceptique en tout cas sur la capacité
01:20:25aujourd'hui de la liste Renaissance
01:20:27à rebondir. Alors certes, une élection européenne
01:20:29il peut se passer encore beaucoup de choses parce que très souvent
01:20:31le vote se cristallise dans les derniers jours
01:20:33voire parfois dans les dernières heures.
01:20:35Mais si vous voulez, cette liste, elle a deux sujets
01:20:37essentiels. Premier sujet, c'est
01:20:39de ne pas être trop distancé par la
01:20:41liste de Jordan Bardella qui pour l'instant
01:20:43dans les intentions de vote domine, j'allais
01:20:45dire, outrageusement la compétition
01:20:47avec près de 10 ou 12 points d'avance
01:20:49et surtout elle a un autre enjeu, c'est
01:20:51de ne pas être finalement
01:20:53rattrapé voire doublé par la liste
01:20:55de monsieur
01:20:57Glucksmann. Je ne suis pas sûr que si vous voulez
01:20:59le fait qu'on ait dévoilé
01:21:01il fallait le faire bien évidemment, les 30 premiers noms
01:21:03de cette liste changent
01:21:05véritablement, considérablement
01:21:07la donne, d'autant plus que
01:21:09contrairement finalement au discours officiel
01:21:11de la majorité, il faut être clair
01:21:13la campagne a déjà largement commencé
01:21:15depuis presque le mois de janvier
01:21:17parce que finalement c'est le Président de la République qui a donné
01:21:19le coup d'envoi de la campagne en changeant de Premier ministre
01:21:21et en mettant monsieur Gabriel Attal
01:21:23à Matignon et en remplaçant
01:21:25madame Borne. La situation au Proche-Orient
01:21:27à présent avec vous Harold Imane
01:21:29les responsables du Hamas sont attendus aujourd'hui
01:21:31au Caire en Égypte, ce déplacement
01:21:33a pour objectif Marine de poursuivre les discussions
01:21:35sur une trêve avec Israël. Oui Harold
01:21:37quels sont les éléments qui pourraient bloquer
01:21:39chacune des parties ?
01:21:41Alors déjà, il faut savoir
01:21:43que la délégation du Hamas est au Caire
01:21:45vous l'avez dit, et que le chef de la CIA
01:21:47y est aussi, William Burns
01:21:49donc on va négocier vraiment sérieusement
01:21:51Alors
01:21:53Benjamin Netanyahou, lui de son côté
01:21:55avait déjà, le Premier ministre
01:21:57israélien, donné un délai
01:21:59d'une semaine, un ultimatum d'une semaine
01:22:01au Hamas pour accepter son
01:22:03plan à lui. Mais on n'a pas
01:22:05les détails de ce plan
01:22:07seulement des fuites
01:22:09des fuites évidemment
01:22:11concertées. Donc
01:22:13que propose, dit l'Israélien
01:22:15c'est que le Hamas
01:22:17restitue 33 otages
01:22:19dans les 40 premiers jours
01:22:21d'une trêve et ensuite
01:22:23il ferait une extension pour chaque
01:22:25nouveau otage
01:22:27libéré. Il y aurait
01:22:29des libérations de prisonniers
01:22:31palestiniens dans les geôles
01:22:33israéliennes
01:22:35par environ
01:22:3740 pour chaque
01:22:39israélien libéré
01:22:41Bref, on n'a pas tous les détails
01:22:43est-ce qu'il y aurait des femmes et des
01:22:45personnes âgées et des enfants
01:22:47et des personnes malades et blessées
01:22:49seulement ou autres
01:22:51Je ne sais pas. Alors Anthony
01:22:53et puis bien sûr
01:22:55on voudrait qu'il y ait après une
01:22:57prolongation de trêve. Alors là c'est là que
01:22:59le plan de Netanyahou
01:23:01ne dit plus rien. C'est là que le Hamas
01:23:03lui souhaite
01:23:05signer seulement s'il y a
01:23:07une trêve permanente
01:23:09autrement dit un cessez-le-feu
01:23:11Le problème c'est que Benjamin Netanyahou
01:23:13a promis plusieurs fois
01:23:15de réduire Rafa
01:23:17qu'on peut voir sur la carte, Rafa
01:23:19de la bande de Gaza
01:23:21l'investir et détruire
01:23:23le commandement du Hamas
01:23:25donc on voit mal le Hamas signé s'il n'a pas
01:23:27au moins cette protection
01:23:29pour l'instant
01:23:31la seule bonne petite nouvelle
01:23:33c'est qu'il y a un peu de
01:23:35je dirais aide humanitaire
01:23:37qui rentre à Kerem Shalom
01:23:39Rafa est dans le nord
01:23:41RS qui un petit peu
01:23:43fluidifie la situation. Le décryptage
01:23:45international d'Harold Imane dans le reste
01:23:47de l'actualité. Une Rix fait un mort
01:23:49à Bordeaux, un adolescent de 18 ans
01:23:51tué à l'arme blanche et on en parle
01:23:53juste après la pause, à tout de suite
01:23:597h31 sur CNews
01:24:01voici les titres de votre journal à la une
01:24:03Une Rix fait un mort à Bordeaux
01:24:05un adolescent de 18 ans tué
01:24:07à l'arme blanche. Les faits se sont déroulés
01:24:09dans un quartier populaire de la ville connue pour
01:24:11ses trafics de stupéfiants. Les circonstances exactes
01:24:13de sa mort restent toutefois
01:24:15indéterminées. Nous serons dans un instant avec
01:24:17Jessica Fourcade, secrétaire départementale
01:24:19unité police en Gironde
01:24:21pour en parler. Le couvre-feu
01:24:23pour les mineurs de moins de 13 ans a été mis en place
01:24:25depuis mercredi à Nice
01:24:27La mesure est effective de 23h à 6h
01:24:29du matin et ce jusqu'au 31 août. Une mesure
01:24:31de bon sens qui vise à lutter contre
01:24:33la délinquance des mineurs et aussi
01:24:35responsabiliser les parents. Vous verrez notre
01:24:37reportage dans un instant
01:24:39Et puis la ville de Toulon dans le Var qui fait face à
01:24:41une insupportable invasion de pigeons
01:24:43Ils sont partout et la cohabitation
01:24:45est difficile avec les habitants et les commerçants. Certains
01:24:47magasins emploient même des personnes
01:24:49pour les éloigner de leurs étals. Les images
01:24:51à la fin de cette édition
01:24:55On commence tout d'abord avec ce jeune de 18 ans
01:24:57tué hier à l'arme blanche
01:24:59à Bordeaux. Les faits se sont déroulés dans le quartier
01:25:01des Obiez connus pour ses trafics de stupéfiants. Plus tôt
01:25:03dans la journée, des tensions entre
01:25:05jeunes avaient également éclaté.
01:25:07Les circonstances de sa mort restent à déterminer
01:25:09Pour l'heure, aucun individu n'a été interpellé
01:25:11Retour sur les faits avec
01:25:13Dounia Tengour et Antoine Esteve
01:25:17Peu avant midi, ce vendredi dans les quartiers
01:25:19des Obiez à Bordeaux, un jeune
01:25:21homme de 18 ans a été mortellement blessé
01:25:23à l'arme blanche après avoir été
01:25:25touché au thorax par un autre individu
01:25:27À l'heure actuelle, si
01:25:29on n'est plus sur une affaire
01:25:31entre des rappeurs locaux
01:25:33ou des altercations
01:25:35qui seraient à la base verbales
01:25:37derrière, est-ce qu'il y a un fond de stupe ?
01:25:39Il est trop tôt pour le dire
01:25:41C'est largement possible
01:25:43au vu du quartier
01:25:45Dans le quartier bordelais, connu pour être difficile
01:25:47la mort du jeune homme a provoqué
01:25:49des échauffourées
01:25:51Il y a eu une bagarre générale
01:25:53entre les défenseurs de l'un
01:25:55et les défenseurs de l'autre
01:25:57Dans les quartiers des Obiez, ce qui est compliqué
01:25:59c'est que là, il y a des rassemblements
01:26:01actuellement
01:26:03en bas des tours
01:26:05La police n'a pas
01:26:07forcément la possibilité d'entrer
01:26:09et d'aller venir comme elle le souhaite
01:26:11Ou sinon, ça engendre encore plus
01:26:13de situations négatives
01:26:15Donc du coup,
01:26:17il est difficile de procéder aux premières investigations
01:26:19La victime était connue pour
01:26:21des délits de droit commun
01:26:23Pour l'heure, l'auteur des coups mortels
01:26:25n'a toujours pas été interpellé
01:26:27Une enquête pour homicide volontaire a été
01:26:29ouverte par le parquet
01:26:31Et nous sommes en direct avec
01:26:33Jessica Fourcade, bonjour
01:26:35Merci d'être avec nous ce matin
01:26:37Vous êtes secrétaire départementale de Gironde
01:26:39du syndicat Unité Police
01:26:41Une question qui m'interpelle
01:26:43ce matin, ce qui est évoqué par votre collègue
01:26:45On a le sentiment d'une zone de non-droit
01:26:47On n'arrive même pas à mener
01:26:49les premières investigations, nous dit-il
01:26:51Donc je voulais voir avec vous, creuser
01:26:53peut-être un petit peu plus, est-ce que vous pouvez nous décrire
01:26:55un peu ce quartier des Obiez, sa sociologie
01:26:57et puis les problèmes qu'il rencontre
01:26:59un peu plus largement au-delà de cette affaire
01:27:01Oui, bonjour à tous
01:27:03Effectivement, le quartier des Obiez
01:27:05est une cité
01:27:07qui est celle qui
01:27:09a actuellement le plus grand taux
01:27:11de délinquance. On le voit notamment
01:27:13au premier de l'an, lors des
01:27:15fêtes où il y a
01:27:17ici un endroit concentré
01:27:19où il y a le plus
01:27:21d'échauffourés. Zone de non-droit
01:27:23non, puisque mes collègues rentrent
01:27:25dans ce quartier sans difficulté
01:27:27Le souci, c'est pour mener des investigations
01:27:29notamment sur le trafic
01:27:31de stups, puisque
01:27:33à l'heure actuelle, on n'en a pas
01:27:35la certitude, mais il s'agirait sûrement
01:27:37d'un différent commercial
01:27:39sous fond de stups
01:27:41de jeunes
01:27:43de la même bande
01:27:45qui n'ont plus de repères
01:27:47Dans ce quartier-là, effectivement, il y a
01:27:49sûrement un manque de repères
01:27:51Les jeunes ne vont plus à l'école
01:27:53comme avant, alors qu'il faudrait
01:27:55qu'ils retournent sur les bandes d'école
01:27:57Et il y a une augmentation quand même, en plus de ça, sur Bordeaux
01:27:59Non seulement
01:28:01que sur les objets, mais sur l'ensemble de Bordeaux
01:28:03une augmentation de la délinquance sur
01:28:05l'atteinte aux personnes
01:28:07Et ça fait longtemps que c'est le cas
01:28:09qu'il y ait une augmentation de cette
01:28:11violence, et dans ce quartier, et sur Bordeaux
01:28:13Alors, je dirais
01:28:15ça fait à peu près un an
01:28:17un peu moins d'un an maintenant
01:28:19qu'il y a beaucoup de
01:28:21violences avec armes, au couteau
01:28:23qui se sont développées
01:28:25Et
01:28:27En fait, cela peut s'expliquer
01:28:29par aussi le manque de mes collègues
01:28:31sur le terrain, aussi bien sur le terrain
01:28:33que sur le judiciaire. A l'heure actuelle
01:28:35en 2021 et 2022, nous avons eu
01:28:37à peu près 140 fonctionnaires qui sont arrivés
01:28:39A l'heure d'aujourd'hui, je pense
01:28:41qu'on est en déficit de ce
01:28:43chiffre-là. En judiciaire
01:28:45les collègues ont énormément de
01:28:47dossiers, et
01:28:49ils n'arrivent plus à tout gérer avec le peu
01:28:51Il faudrait qu'on soit quasiment pas deux fois
01:28:53plus nombreux, mais presque
01:28:55Et sur cette affaire
01:28:57précisément, vous aviez
01:28:59d'autres informations
01:29:01concernant des éléments d'enquête qui pourraient
01:29:03un petit peu éclairer le mobile de cette affaire. Vous me parliez
01:29:05peut-être de trafic de stupéfiants qui
01:29:07pourraient être impliqués
01:29:09entre les deux individus
01:29:11Oui, alors c'est un quartier
01:29:13effectivement où il y a du stup,
01:29:15beaucoup de stup
01:29:17Il y aurait sûrement un différent
01:29:19entre les deux
01:29:21A l'heure d'aujourd'hui
01:29:23pour un petit
01:29:25différent, à mon avis sûrement
01:29:27pas d'une grosse somme,
01:29:29un jeune est capable de
01:29:31donner des coups de couteau violemment
01:29:33à son copain
01:29:35enfin sûrement
01:29:37puisqu'ils sont du même quartier
01:29:39sans avoir de repères
01:29:41Que vous disent les évidents du quartier qui vous
01:29:43appelle, et j'imagine qu'ils doivent vivre un enfer au quotidien
01:29:45en bas de leur immeuble
01:29:47Eh oui, parce qu'on pense à ces personnes
01:29:49la majorité silencieuse
01:29:51qui vivent là, qui ne font pas
01:29:53d'histoire et qui sont victimes
01:29:55tous les jours effectivement de
01:29:57ces trafics de hall, de rue
01:29:59dont
01:30:01en fait la cité est faite de façon à ce que
01:30:03mes collègues quand ils arrivent, ils sont de suite vus
01:30:05donc c'est très compliqué
01:30:07de pouvoir prendre en flagrant délit
01:30:09les trafics de stup sur ce quartier-là
01:30:11Et on comprend bien la problématique
01:30:13de ce quartier, désolée
01:30:15Merci infiniment Jessica Fourcault
01:30:17Merci à vous
01:30:19Je le rappelle, vous êtes secrétaire départementale
01:30:21unité police, merci d'avoir
01:30:23d'être intervenu ce matin
01:30:25sur CNews. On va partir du côté
01:30:27de Nice, à présent le couvre-feu
01:30:29pour les mineurs de moins de 13 ans est entré en vigueur
01:30:31ce mercredi dans le quartier des Moulins
01:30:33Connu pour ses trafics
01:30:35ce couvre-feu est même élargi
01:30:37à tous les adolescents de moins de 16 ans
01:30:39La mesure est effective de 23h à 6h du matin
01:30:41et ce jusqu'au 31 août
01:30:43L'objectif est de lutter contre la délinquance des mineurs
01:30:45un dispositif qui divise les riverains
01:30:47Alors quel est le premier bilan ?
01:30:49On voit cela avec Célia Grouillère et Franck Triviau
01:30:51La nuit tombe
01:30:53et les moins de 13 ans n'ont plus le droit d'être dehors
01:30:55A Nice, un couvre-feu
01:30:57est entré en vigueur ce mercredi
01:30:59pour ces mineurs
01:31:01Un couvre-feu imposé à partir de 23h
01:31:03et jusqu'à 6h le matin
01:31:05L'arrêté mentionne la multiplication
01:31:07des mises en cause de mineurs
01:31:09dans des faits de délinquance, soit en tant que victime
01:31:11ou même en tant qu'auteur
01:31:13Les habitants sont partagés
01:31:15sur cette décision
01:31:17Je ne sais pas aujourd'hui
01:31:19si c'est à la mairie ou aux autorités
01:31:21de faire ça, je pense qu'en priorité
01:31:23c'est aux parents de le faire
01:31:25Moi mon gamin à 13 ans
01:31:27il était à la maison
01:31:29C'est quelque chose pour pallier des carences
01:31:31la carence en l'occurrence de l'Etat
01:31:33et de la législation afférente aux mineurs
01:31:35mais également une carence des parents
01:31:37Un tel couvre-feu
01:31:39avait déjà été institué à Nice
01:31:41à partir de 2009
01:31:43Mais le couvre-feu n'a pas été abandonné
01:31:45lors de l'épidémie de Covid en 2020
01:31:47Aujourd'hui, Nice n'est pas la seule ville
01:31:49à adopter cette politique
01:31:51D'autres comme Béziers ou encore Cagnes-sur-mer
01:31:53imposent également cet arrêté
01:31:55Alors ça semble être une mesure de bon sens
01:31:57Arnaud Benedetti
01:31:59d'empêcher des mineurs de moins de 13 ans
01:32:01de sortir au-delà de 23h le soir
01:32:03On l'a vu pourtant la semaine dernière
01:32:05il y a quand même des associations
01:32:07de gauche qui cherchent
01:32:09à empêcher ce type de mesures
01:32:11dans certaines villes du sud de la France
01:32:13Il y en aura toujours des associations
01:32:15de ce type qui s'offusqueront
01:32:17d'une limitation des libertés
01:32:19mais la vérité c'est qu'en effet
01:32:21un enfant de moins de 13 ans
01:32:23et même un enfant de moins de 16 ans
01:32:25après 23h
01:32:27ne va pas être seul dans la rue
01:32:29ou avec des amis dans la rue
01:32:31sans adulte auprès de lui
01:32:33C'est le bon sens que de le dire
01:32:35que de le répéter à partir du moment
01:32:37où un certain nombre de familles
01:32:39n'ont pas à assurer manifestement
01:32:41un début d'autorité
01:32:43vis-à-vis de leurs enfants
01:32:45il est tout à fait normal que les maires
01:32:47en l'occurrence, qui sont je rappelle
01:32:49des représentants de l'Etat
01:32:51ils ont une double casquette
01:32:53ils sont bien évidemment élus par leurs administrés
01:32:55représentants de leur collectivité
01:32:57mais aussi représentants de l'Etat
01:32:59avec des pouvoirs de police
01:33:01mettent en place des dispositifs
01:33:03qui sont là aussi, il faut le rappeler d'abord
01:33:05pour protéger ces jeunes
01:33:07ce que nous avons vis-à-vis de ces jeunes
01:33:09il ne s'agit pas de réprimer, de sanctionner
01:33:11en anticipation
01:33:13et c'est là aussi le point de basculement
01:33:15il s'agit d'abord de protéger
01:33:17des jeunes, c'est je crois
01:33:19un devoir minimal que toute société doit avoir
01:33:21et les maires en l'occurrence
01:33:23qui ont pris ces arrêtés
01:33:25me semblent en effet
01:33:27prendre acte d'une situation qui dans un certain nombre
01:33:29de quartiers est manifestement difficile
01:33:31l'actualité nous le démontre
01:33:33ils en tirent les conséquences
01:33:35et à partir de là ils prennent les arrêtés en conséquence
01:33:37Les autorités viennent à pallier
01:33:39quelque part cette carence d'autorité
01:33:41chez les parents en imposant
01:33:43le respect d'un couvre-feu
01:33:45pour les jeunes, ce qui devrait être tout simplement
01:33:47naturel pour les familles, personne ne devrait
01:33:49laisser sortir son enfant de moins de 13 ans à 23h dans la rue
01:33:51La loi le dit depuis longtemps
01:33:53depuis le code civil, il y a une responsabilité
01:33:55des parents qui les enfants
01:33:57et surtout les plus jeunes
01:33:59sont sous la responsabilité des parents
01:34:01la responsabilité ça veut dire que
01:34:03s'il y a quelque chose qui se passe, c'est les parents
01:34:05qui doivent en assumer la responsabilité
01:34:07civile mais y compris pénale d'ailleurs
01:34:09le terme de couvre-feu
01:34:11la réalité même de couvre-feu
01:34:13faut s'arrêter un instant, on voit où on en est
01:34:15les couvre-feu c'est pendant les pandémies
01:34:17les couvre-feu c'est pendant des émeutes généralisées
01:34:19les couvre-feu c'est pendant les guerres
01:34:21là on est en train pour pallier des problèmes
01:34:23de manque d'éducation
01:34:25et donc la défaillance des parents
01:34:27à utiliser des mesures assez extrêmes
01:34:29ensuite deuxième commentaire très rapide
01:34:31parler des associations de gauche
01:34:33mais enfin historiquement la gauche
01:34:35est du côté plutôt
01:34:37du collectif, elle est du côté
01:34:39de l'intérêt général, c'est la droite
01:34:41qui est du côté des libertés individuelles
01:34:43c'était bien ça quand même normalement l'origine
01:34:45l'histoire de la gauche et de la droite
01:34:47donc on voit bien comment cette gauche c'est pas une vraie gauche
01:34:49elle se prétend agneau mais en fait
01:34:51elle a une peau d'agneau
01:34:53et en réalité c'est un loup, c'est à dire que c'est un syndicat
01:34:55de soutien
01:34:57aux gens qui ont besoin d'une main d'oeuvre
01:34:59la nuit, c'est à dire
01:35:01les trafiquants de drogue ou peut-être
01:35:03les gens les plus violents
01:35:05c'est très très bizarre, on a l'impression que
01:35:07ces associations-là
01:35:09sont en soutien à la délinquance
01:35:11alors ce samedi 4 mai messieurs
01:35:13c'est la journée internationale des pompiers
01:35:15c'est pour ça qu'à côté de vous vous avez le commandant
01:35:17Jérôme François, bonjour
01:35:19merci d'être avec nous, vous êtes
01:35:21vice-président de l'UNSA pompier
01:35:23l'occasion peut-être aujourd'hui de rendre
01:35:25un hommage à votre travail et d'évoquer aussi
01:35:27les difficultés auxquelles vous faites face
01:35:29on va d'ailleurs commencer par ça, puisque nous parlions
01:35:31à l'instant des couvre-feu
01:35:33pour mineurs dans certains quartiers
01:35:35il y a aujourd'hui des lieux, vous en tant
01:35:37que pompier dans lesquels il est
01:35:39de plus en plus difficile de se rendre, on a pu lire récemment
01:35:41qu'il fallait montrer par exemple
01:35:43pas de blanche dans certains quartiers nord de Marseille
01:35:45pour pouvoir intervenir, il fallait ouvrir les camions
01:35:47il y a d'autres quartiers aussi où vous faites
01:35:49parfois caillasser, c'est
01:35:51quelque chose auquel vous êtes de plus en plus
01:35:53confronté ? Alors c'est compliqué
01:35:55Je vais répondre à ça, oui, de manière
01:35:57claire quand même, oui, le nombre d'agressions
01:35:59est en hausse, mais le nombre d'agressions
01:36:01il y a 15 ans on était à peu près à
01:36:03800 agressions
01:36:05par an, aujourd'hui on est
01:36:07à 3500 environ
01:36:09c'est un peu entomployé aussi, oui
01:36:11il y a eu une forte augmentation en 15 ans, après c'est entomployé aussi
01:36:13c'est qu'aujourd'hui on incite
01:36:15les collègues à les porter plainte davantage
01:36:17ce qu'on ne faisait pas avant, parce que
01:36:19souvent, notamment sur les grosses zones urbaines
01:36:21cette violence avait fait un peu
01:36:23partie du bruit de fond, c'est à dire que
01:36:25les menaces de mort, bon, ça nous passait
01:36:27un petit peu par dessus, aujourd'hui
01:36:29on n'accepte plus ça et on incite
01:36:31les collègues à les porter plainte, parce que
01:36:33une menace de mort, c'est pas neutre
01:36:35donc oui, il y a certains quartiers où évidemment
01:36:37je précise quand même que sur la
01:36:39totalité de la France, globalement,
01:36:41les sapeurs-pompiers sont accueillis avec
01:36:43bienveillance
01:36:45parce qu'on vient quand même aider les gens qui nous ont appelés
01:36:47mais c'est vrai qu'il y a certains quartiers
01:36:49où il est plus compliqué
01:36:51de pénétrer
01:36:53Et comment vous expliquez cette violence à votre égard
01:36:55aujourd'hui, parce que souvent on se dit, voilà
01:36:57les policiers incarnent l'autorité, ils viennent gêner
01:36:59les trafics, vous, vous venez sauver des gens
01:37:01concrètement
01:37:03Je pense qu'il n'y a pas une raison vraiment
01:37:05rationnelle, je pense que c'est l'incarnation
01:37:07de l'autorité, on est en uniforme
01:37:09on a des facteurs
01:37:11qui se font casser la gueule, on a des médecins
01:37:13qui ne peuvent plus rentrer
01:37:15donc il n'y a vraiment pas de logique derrière ça
01:37:17après moi, les agressions
01:37:19je les classe en trois types
01:37:21vous avez les gens qui ont une maladie mentale
01:37:23une pathologie psychiatrique
01:37:25on a un sympa pompier de Paris
01:37:27qui avait été poignardé par un schizophrène
01:37:29ça c'est une chose
01:37:31on a aussi une population qui est de plus en plus
01:37:33consommatrice, c'est-à-dire que
01:37:35les pompiers ça va passer vite et puis je ne veux pas aller dans tel hôpital
01:37:37et puis pourquoi tu fais ça
01:37:39et souvent l'alcool aidant, un coup de poing
01:37:41peut partir, ça c'est un deuxième type
01:37:43d'agression et puis en dernier lieu
01:37:45on a les voyous qui vont allumer
01:37:47des feux
01:37:49souvent dans les quartiers un petit peu compliqués
01:37:51et puis on attire
01:37:53les pompiers, les pompiers se font agresser, ça attire la police
01:37:55et puis derrière ça permet d'en découdre avec les forces
01:37:57de l'ordre. On va continuer à parler
01:37:59des difficultés de votre travail dans un instant
01:38:01juste après le rappel de l'actualité
01:38:037h45, Marine Sabourin.
01:38:07Une marche blanche
01:38:09organisée en hommage aux jeunes
01:38:11Mathis, 15 ans, tué de plusieurs coups de couteau
01:38:13à Châteauroux la semaine dernière
01:38:15Ce sera à 15h30 depuis la place Lafayette
01:38:17La famille invite tous les participants
01:38:19à faire preuve de respect tout au long du parcours
01:38:21Le Hamas attendu en Egypte
01:38:23aujourd'hui, le mouvement terroriste doit poursuivre
01:38:25les discussions concernant une trêve avec Israël
01:38:27L'Hamas précise rester déterminé
01:38:29à obtenir le retrait des troupes israéliennes
01:38:31dans la bande de Gaza. Cette trêve devrait
01:38:33s'accompagner d'un échange d'otages israéliens
01:38:35contre des prisonniers palestiniens
01:38:37Et puis cette situation catastrophique
01:38:39au Brésil, le pays est touché par de fortes
01:38:41pluies diluviennes, 31 personnes
01:38:43sont mortes et 74 personnes sont
01:38:45toujours portées disparues selon un bilan provisoire
01:38:49Et nous sommes toujours
01:38:51avec le commandant Jérôme François, vice-président
01:38:53UNSA Pompiers. En cette journée
01:38:55internationale des pompiers, merci d'être
01:38:57avec nous. Un risque auquel vous êtes également
01:38:59de plus en plus confrontés aujourd'hui
01:39:01et on le voit chaque été, c'est le risque climatique
01:39:03les incendies. Est-ce que
01:39:05on a tiré ces dernières années les leçons
01:39:07de ce qui s'était passé dans notre pays ?
01:39:09Les grands incendies qu'on a pu observer
01:39:11par exemple en Gironde et ailleurs dans le sud
01:39:13de la France ? Alors ça commence
01:39:17Auparavant, le
01:39:19schéma traditionnel, c'est que l'arc
01:39:21méditerranéen brûlait l'été
01:39:23et donc les collègues de la France entière
01:39:25partaient en colonne pour renforcer
01:39:27les collègues du sud-est
01:39:29de la France. Et puis
01:39:31ça fait quand même 2-3 ans
01:39:33où on parle de dérèglement climatique
01:39:35En 2022, on a eu
01:39:37effectivement des feux dramatiques
01:39:39dans le sud-ouest
01:39:41mais aussi un peu partout
01:39:43y compris au nord de la Loire
01:39:45ce qui était beaucoup plus rare avant
01:39:47Je dis souvent, moi je suis sapeur-pompier
01:39:49exactement en Bretagne. Je suis sapeur-pompier
01:39:51moi depuis 34 ans
01:39:53S'il y a 34 ans
01:39:55on avait
01:39:57imaginé que des canadiens
01:39:59interviendraient
01:40:01en Bretagne, ça aurait été une plaisanterie
01:40:03au foyer. Sauf qu'en 2022
01:40:05c'est arrivé. C'est-à-dire que les collègues
01:40:07du nord de la France
01:40:09de la partie nord de la France
01:40:11qui historiquement allaient renforcer les collègues
01:40:13du sud-est, mais aujourd'hui ils sont affairés
01:40:15sur leur département
01:40:17donc on a commencé à parler de rupture capacitaire
01:40:19c'est-à-dire qu'on n'avait plus les capacités humaines
01:40:21et matérielles d'aller renforcer les collègues du sud
01:40:23parce qu'on avait aussi des feux de forêt à traiter
01:40:25et puis après on le sent aussi
01:40:27à travers les inondations
01:40:29plus fréquentes, violentes
01:40:31On a des scénarios de plus en plus
01:40:33violents et de plus en plus spontanés
01:40:35qu'on n'avait pas il y a quelques années.
01:40:37Très rapidement, déjà combien vous êtes ?
01:40:39Est-ce que vous recrutez encore ?
01:40:41Alors en France oui, ça recrute en permanence
01:40:43il y a plusieurs statuts, pompiers professionnels, pompiers volontaires
01:40:45qui sont le plus gros de la troupe
01:40:47et puis les pompiers militaires, Paris, Marseille
01:40:49et les unités de sécurité civile
01:40:51ça recrute effectivement en permanence
01:40:53on a une petite crise de l'évocation parce que
01:40:55J'allais dire, qu'est-ce que vous diriez à un jeune là aujourd'hui
01:40:57qui hésite à s'engager, vous lui diriez quoi pour le convaincre ?
01:40:59Alors effectivement, on a de plus en plus
01:41:01de jeunes aujourd'hui qui quittent la profession
01:41:03et je pense que c'est aussi générationnel
01:41:05mais c'est aussi lié à l'intérêt de la profession
01:41:07avec des missions qui ne sont pas des missions d'urgence
01:41:09et qui démotivent les troupes.
01:41:11Après, moi je suis vraiment un passionné par ce métier
01:41:13je le fais depuis 34 ans, c'est du travail en équipe
01:41:15c'est du service public, on vient en aide aux gens
01:41:17c'est pour ça que c'est important que nos missions
01:41:19soient concentrées sur l'urgence
01:41:21parce qu'on n'est pas là pour faire du transport sanitaire
01:41:23ça ça démotive les troupes
01:41:25et puis moi en ce qui me concerne
01:41:27j'étais pas le plus discipliné quand j'étais jeune
01:41:29j'ai trouvé un cadre chez les sapeurs-pompiers
01:41:31et je vis ça comme un métier passion
01:41:33comme je crois beaucoup de collègues.
01:41:35Journée internationale des pompiers ce samedi 4 mai
01:41:37merci infiniment commandant Jérôme François
01:41:39vice-président d'une sape pompier
01:41:41d'être venu nous partager les défis de votre profession
01:41:43aujourd'hui avec clairvoyance puisqu'on a parlé
01:41:45des difficultés sans embâche, merci
01:41:47d'avoir accepté d'en parler sur notre plateau
01:41:49aujourd'hui. On va partir aux Etats-Unis
01:41:51où la mobilisation des étudiants pro-palestiniens
01:41:53se poursuit depuis le début du mouvement le 17 avril
01:41:55dernier, près de 2000 personnes ont été
01:41:57interpellées selon les médias américains
01:41:59après deux semaines de silence, Joe Biden
01:42:01a finalement pris la parole pour appeler un retour au calme
01:42:03L'ordre doit prévaloir
01:42:05dit-il, sur la côte ouest, les instructions
01:42:07du président américain ont manifestement été
01:42:09suivies à la lettre, comme nous l'explique
01:42:11notre correspondant à Los Angeles, Ramzi Malouki
01:42:13Retour à l'ordre
01:42:15les autorités n'attendaient que cela, surtout
01:42:17après les affrontements entre militants
01:42:19c'était il y a quelques jours à peine à l'université
01:42:21publique de UCLA, chez nous ici
01:42:23à Los Angeles, avec pour la première fois
01:42:25l'intervention de ces forces de l'ordre
01:42:27au sein de l'université
01:42:29alors que tout le monde pensait que cela se réglerait
01:42:31en interne, et bien non
01:42:33le campement a été démantelé, la police a procédé
01:42:35à une centaine d'arrestations
01:42:37ce qui n'a pas empêché les pro-palestiniens de continuer
01:42:39à manifester, pas seulement à UCLA
01:42:41d'ailleurs, mais un peu partout dans les universités
01:42:43de la côte ouest, du nord au sud
01:42:45alors là, pas de campement
01:42:47ou très peu, des marches surtout
01:42:49des sit-ins avec des étudiants, souvent soutenus
01:42:51par des professeurs, qui mettent en avant
01:42:53la liberté d'expression
01:42:55les directions des universités, elles, ne veulent prendre
01:42:57aucun risque pour la semaine qui s'annonce
01:42:59et qui marque officiellement le début des cérémonies
01:43:01de remise de diplômes
01:43:03les rectorats ont prévenu que les autorités
01:43:05interviendraient dès la moindre
01:43:07agitation, ces cérémonies
01:43:09qui généralement attirent des milliers de spectateurs
01:43:11comme c'est le cas traditionnellement pour
01:43:13l'université privée de Los Angeles
01:43:15USC, cérémonies qui vont être
01:43:17écourtées, pas de discours d'ouverture
01:43:19donc sécurisées aussi, avec la présence
01:43:21uniquement de quelques membres de la famille
01:43:23et des étudiants diplômés, avec
01:43:25une fouille à l'entrée, avec la vérification
01:43:27des cartes d'étudiants et des pièces
01:43:29d'identité, mais déjà les militants
01:43:31pro-Gaza ont annoncé qu'il y aurait
01:43:33des manifestations à proximité
01:43:35des salles qui vont accueillir ces cérémonies
01:43:37On revient en France
01:43:39on va prendre la direction de Toulon
01:43:41où les pigeons ont envahi la ville
01:43:43sur les marchés, dans les commerces, ils sont
01:43:45absolument partout problème
01:43:47comme les rats, ils sont porteurs
01:43:49de nombreuses maladies transmissibles à l'homme
01:43:51les municipalités tentent en vain de gérer
01:43:53la situation mais c'est loin d'être simple
01:43:55excédé, les commerçants doivent redoubler
01:43:57d'astuces pour les éloigner, reportage de
01:43:59Stéphanie Rouquier
01:44:01Dans les rues de Toulon, ils sont partout
01:44:03les pigeons ou
01:44:05les rats volants comme certains les appellent
01:44:07pullulent dans la ville depuis
01:44:09plusieurs semaines, les habitants
01:44:11et les commerçants sont excédés
01:44:13On n'en peut plus, les pigeons
01:44:15il y en a partout, ils montent
01:44:17sur les étals, en plus
01:44:19ils aiment le bon
01:44:21ça me dérange un petit peu quand même parce que ça fait des saletés
01:44:23C'est insupportable pour nous de vendre
01:44:25de l'alimentation et d'avoir les pigeons qui viennent dans les poêles
01:44:27passer par dessus, devant les clients
01:44:29on ne sait plus comment faire pour s'en sortir
01:44:31En 2020, la municipalité a installé
01:44:33dans ce square un pigeonnier
01:44:35contraceptif, certains oeufs
01:44:37sont stérilisés pour réguler les naissances
01:44:39mais pour de nombreux Toulonnais
01:44:41c'est insuffisant, en plein
01:44:43centre-ville, ce commerçant
01:44:45est obligé d'employer un salarié
01:44:47pour faire fuir les volatiles
01:44:49J'ai engagé exactement
01:44:51Moussa qui est venu de Marseille spécialement
01:44:53juste pour me donner un coup de main parce qu'avant j'étais tout seul
01:44:55Moussa est venu spécialement
01:44:57pour surveiller le magasin par rapport
01:44:59à ces rats volants, c'est pire que les rats
01:45:01une fois qu'ils ont fait quelque chose, ils ne partent pas
01:45:03ils reviennent tout le temps, constamment
01:45:05alors je ne sais pas comment faire, leur donner du poison
01:45:07c'est interdit, mais je demande
01:45:09au secours
01:45:11Pour contenir leur propagation, il est important
01:45:13de rappeler que le nourrissage de ces animaux
01:45:15est interdit et passible
01:45:17d'une amende de 180 euros
01:45:19Allez, 7h50
01:45:21de l'Espoir
01:45:23Retrouvez votre programme
01:45:25avec Omer
01:45:27350 campings village 4 et 5 étoiles
01:45:29pour vos prochaines vacances en France
01:45:31ou en Europe. Retrouvez votre programme
01:45:33avec la dondeuse robot intelligente Gardena
01:45:35connectée, tout terrain
01:45:37et surtout silencieuse
01:45:39Gardena
01:45:41La 32ème journée de Ligue 1 avec vous Marine
01:45:43Il lance à dominer l'Orient
01:45:45hier à domicile 2 buts à 0
01:45:47victoire cruciale pour la course à l'Europe
01:45:49et l'Iwaïe inscrit son 8ème but
01:45:51de la saison pour les sang-et-or
01:45:53à l'heure de jeu. En fin de rencontre, Pereira
01:45:55d'Acosta marque définitivement la rupture
01:45:57pour l'Anse. Cette victoire permet aux sang-et-or
01:45:59de rester accrochée à la 6ème place du
01:46:01classement. L'Orient de son côté se place
01:46:0317ème et se rapproche un peu plus
01:46:05de la Ligue 2
01:46:07C'était votre programme avec la tondeuse
01:46:09robot intelligente Gardena
01:46:11connectée, tout terrain et surtout
01:46:13silencieuse Gardena
01:46:15C'était votre programme avec Omer
01:46:17350 campings village
01:46:194 et 5 étoiles pour vos prochaines vacances
01:46:21en France ou en Europe
01:46:237h53
01:46:25sur CNews, on marque une courte pause
01:46:27on reviendra sur cette marche blanche qui se tient
01:46:29cet après-midi à Châteauroux
01:46:31à 15h30 en hommage à Amatis
01:46:33un dispositif de sécurité sera mis en place
01:46:35nous serons en direct dans quelques minutes
01:46:37avec le préfet du département
01:46:39de l'Indre
01:46:41le temps pour moi de remercier Arnaud Benedetti
01:46:43qui nous a accompagné pour cette heure d'information
01:46:45à tout de suite
01:46:47la météo
01:46:49avec mon agence Verlaine
01:46:51proche de chez vous
01:46:53spécialisée dans les énergies renouvelables
01:46:55plus d'infos sur monagenceverlaine.fr
01:46:57retrouvez la météo
01:46:59avec la tondeuse robot intelligente Gardena
01:47:01connectée, tout terrain
01:47:03et surtout silencieuse
01:47:05Gardena
01:47:07Karine Durand, ça fait quelques semaines
01:47:09que vous nous promettez le retour du beau temps
01:47:11malheureusement ce ne sera pas pour tout de suite
01:47:13je crois qu'il va faire encore très pluvieux à l'ouest
01:47:15les nuages sont très humides tout au long du week-end
01:47:17avec en plus de fortes pluies à l'ouest
01:47:19on peut avoir jusqu'à 20 à 40 mm de pluie
01:47:21d'ici ce soir
01:47:23avec cette perturbation qui touche le sud de la Bretagne
01:47:25la Charente et qui se décale de plus en plus
01:47:27vers le centre et vers l'est
01:47:29c'est plus calme, plus sec en Méditerranée
01:47:31mais c'est quand même bien nuageux
01:47:33les nuages arrivent de plus en plus d'ailleurs sur cette zone-là ce matin
01:47:35au cours de l'après-midi on retrouve donc des conditions
01:47:37toujours très pluvieuses, très ventées également
01:47:39avec ce puissant flux d'ouest sur une grande partie
01:47:41du pays et les pluies s'étalent
01:47:43jusqu'à la région Grand Est
01:47:45on peut avoir quelques averses orageuses de ce côté-là
01:47:47et des averses orageuses également en direction
01:47:49des Hauts-de-France
01:47:51toujours calme mais toujours nuageux en Méditerranée
01:47:53les températures de saison
01:47:55aucune gelée ce matin, 8 degrés à Paris
01:47:573 degrés pour le Puy-en-Velay
01:47:59et 6 degrés pour Grenoble
01:48:01et au cours de l'après-midi les valeurs sont assez classiques
01:48:03mais vraiment à peine de saison, parfois même
01:48:05légèrement en dessous des moyennes
01:48:0715 à Paris, 21 en direction
01:48:09de Biarritz et Bayonne, 15 à Bourges
01:48:11et 16 pour Nancy
01:48:13C'était la météo avec la tondeuse
01:48:15robot intelligente Gardena
01:48:17connectée tout terrain et surtout
01:48:19silencieuse, Gardena
01:48:21C'était la météo avec mon agence
01:48:23Verlaine proche de chez vous, spécialisée
01:48:25dans les énergies renouvelables
01:48:27plus d'infos sur monagenceverlaine.fr
01:48:29Et bien voilà chers messieurs
01:48:31est-ce qu'il ne valait pas mieux être avec moi en plateau
01:48:33aujourd'hui plutôt que d'être en week-end
01:48:35au vu du temps, je vous ai vu souffler
01:48:37vous rallier à Éric Revel
01:48:39Est-ce qu'il va nous annoncer qu'il neige en pleine
01:48:41est-ce que je dois partir en ski de fond
01:48:43Oui c'est effectivement une question, Éric Revel
01:48:45est avec nous ce matin, bonjour Éric
01:48:47pour décrypter l'actualité
01:48:49avec Guillaume Bigot bien évidemment
01:48:51et avec notre soleil Marine Sabourin
01:48:53avec notre soleil Marine Sabourin, autre soleil
01:48:55aussi à Roldiman pour nous parler de l'actualité
01:48:57internationale
01:48:59voici tout de suite les titres de votre journal
01:49:01de 8h, à la une de l'actualité
01:49:03cette marche blanche en hommage à Matisse
01:49:05elle débutera cet après-midi à 15h30
01:49:07à Châteauroux, la famille appelle au calme
01:49:09et à la sérénité en respect pour l'adolescent
01:49:11tué à coup de couteau cette semaine
01:49:13nous serons sur place avec nos envoyés spéciaux
01:49:15également avec le préfet du département de l'Indre
01:49:17pour faire le point sur la sécurité
01:49:19autour de l'événement
01:49:21autre conséquence des émeutes de l'été dernier
01:49:23après le coup des réparations pour les communes
01:49:25cet effet boomerang qu'on n'avait pas vu venir
01:49:27les assureurs qui rechignent à couvrir les risques
01:49:29pour les communes, depuis janvier
01:49:31des centaines de villes ne parviennent plus à s'assurer
01:49:33un rapport parlementaire propose
01:49:35de créer un fond émeute
01:49:37sur le modèle de celui dédié aux catastrophes naturelles
01:49:39mais mutualiser les risques sans traiter
01:49:41le problème de fond, est-ce que cela ne revient pas
01:49:43à dire aux émeutiers, tu casses, on répare
01:49:45alors à défaut de poser la question
01:49:47aujourd'hui à Gabriel Attal, je l'appaule
01:49:49à mes invités sur ce plateau
01:49:51et puis le groupe terroriste du Hamas
01:49:53qui annonce se rendre au Caire en Égypte
01:49:55pour parvenir à un accord de trêve avec Israël
01:49:57faut-il croire un accord imminent ?
01:49:59c'est Harold Eman qui va nous en parler sur ce plateau
01:50:02Tout d'abord la vive émotion à Châteauroux
01:50:04après la mort du jeune Mathis
01:50:06une marche blanche y est organisée
01:50:08cet après-midi à partir de 15h30
01:50:10pour l'adolescent de 15 ans
01:50:12poignardé à mort la semaine dernière
01:50:14le cortège doit passer par plusieurs lieux symboliques
01:50:16des lieux où l'adolescent a grandi
01:50:18On va retrouver sur place nos envoyés spéciaux
01:50:20Mathieu Devez et Jules Bedot
01:50:22Mathieu, depuis plusieurs jours, les habitants multiplient
01:50:24les initiatives en hommage à Mathis
01:50:28Effectivement, une marche blanche
01:50:30avec un esprit serein et solidaire
01:50:32c'est notamment le souhait de la famille de Mathis
01:50:34ce jeune de 15 ans mort samedi dernier
01:50:36après avoir été poignardé
01:50:38cette famille qui se dit profondément marquée
01:50:40profondément touchée par les nombreux messages de soutien
01:50:42qu'elle a reçus après le drame
01:50:44et cet élan de solidarité
01:50:46qui se matérialise finalement par ce symbole
01:50:48cette loutre, ces nombreuses affiches
01:50:50de loutre qui sont placardées sur les vitrines
01:50:52des nombreux commerces
01:50:54Alors pourquoi la loutre ? Parce que c'était l'animal fétiche
01:50:56de Mathis
01:50:58c'était notamment le surnom affectueux que lui avaient donné
01:51:00ses parents. Alors bien sûr, il y a
01:51:02cet élan de solidarité, ce formidable
01:51:04élan de solidarité et puis
01:51:06ces nombreux messages de colère
01:51:08que nous avons entendu dès hier
01:51:10colère parce que certains nous disent, de nombreux
01:51:12habitants de Châteauroux nous disent
01:51:14cette ultra-violence, on l'a pensé finalement
01:51:16confinée aux grandes villes ou aux quartiers
01:51:18précaires des grandes villes et elle touche désormais
01:51:20des communes, des petits villages
01:51:22cette ville de Châteauroux et ses 43 000
01:51:24habitants. Alors la marche blanche s'élancera
01:51:26aux alentours de 15h30
01:51:28de la place Lafayette, une place emblématique
01:51:30du centre-ville de Châteauroux
01:51:32un parcours de 2 kilomètres, vous l'avez dit
01:51:34pour rejoindre des lieux emblématiques
01:51:36des lieux qui ont compté, des établissements qui ont compté
01:51:38dans la vie de Mathis, son école
01:51:40son club de foot, le restaurant
01:51:42de ses parents et celui
01:51:44dans lequel il exerçait, il était apprenti
01:51:46cuisinier. Enfin sachez que le père de Mathis
01:51:48appelle à venir vêtu
01:51:50de couleur car Mathis était un garçon
01:51:52joyeux et sa couleur préférée
01:51:54notamment le rose.
01:51:56Merci infiniment Mathieu Devese, merci également à
01:51:58Jules Bedot qui vous accompagne derrière
01:52:00la caméra. Vous suivez pour CNews
01:52:02tout au long de la journée cette marche blanche
01:52:04qui débutera donc à 15h30
01:52:06et nous sommes en direct avec
01:52:08le préfet de l'Indre Thibault Langsat
01:52:10bonjour et merci d'être avec nous
01:52:12monsieur le préfet
01:52:14c'est donc une journée, on vient de l'entendre
01:52:16chargée émotionnellement
01:52:18pour les habitants de Châteauroux. Vous attendez
01:52:20à une forte participation aujourd'hui
01:52:22à cette marche blanche ?
01:52:24On a une jauge qui est évaluée entre 3 000
01:52:26et 10 000 personnes. Je pense que la jauge
01:52:28sera haute. Il y a
01:52:30une émotion qui est très forte depuis
01:52:32maintenant une semaine
01:52:34et on voit des témoignages
01:52:36extrêmement touchants
01:52:38et une volonté d'être présent cet après-midi
01:52:40à Châteauroux pour
01:52:42cette marche blanche
01:52:44qui va durer à peu près 2h
01:52:46et sur un parcours d'à peu près
01:52:48de moins de 2km.
01:52:50Une semaine chargée en émotion
01:52:52qui n'est pas non plus exempte de
01:52:54tensions. Quel est justement
01:52:56le dispositif de sécurité
01:52:58qui est mis en place
01:53:00à l'occasion de cette marche ?
01:53:02Nous avons d'abord choisi un parcours
01:53:04ou en tout cas validé un parcours qui permet
01:53:06d'avoir une surveillance
01:53:08totale par la vidéoprotection de la ville
01:53:10de Châteauroux
01:53:12et donc c'est un dispositif qui sera couvert
01:53:14et sécurisé également par la
01:53:16police nationale
01:53:18avec des renforts adaptés
01:53:20nous aurons des contrôles en amont
01:53:22de la ville de Châteauroux pour s'assurer
01:53:24de la fluidité du trafic
01:53:26et de la bonne attention
01:53:28des gens qui viendront pour cette marche
01:53:30blanche et donc c'est un dispositif
01:53:32adapté on va dire
01:53:34pour faire en sorte
01:53:36que cette déambulation
01:53:38dans Châteauroux puisse se passer
01:53:40dans le calme et la sérénité
01:53:42en respect à mémoire de
01:53:44Mathis et conformément à la volonté
01:53:46de la famille, c'est ce que nous leur devons.
01:53:48Vous avez des inquiétudes particulières
01:53:50concernant des tensions
01:53:52qui pourraient survenir, quel type de tensions
01:53:54de troubles et de la part de qui ?
01:53:56Il y a sur les réseaux sociaux
01:53:58des menaces qui ont été prouvées à l'égard
01:54:00des personnels de justice, il y a
01:54:02des volontés de vengeance
01:54:04en tout cas c'est ce qui a été exprimé
01:54:06sur certains réseaux
01:54:08et nous devons tout faire pour ne pas perturber
01:54:10la volonté
01:54:12de cette famille
01:54:14frapper par le deuil
01:54:16pour faire en sorte que cette déambulation se déroule
01:54:18dans le calme. Donc nous veillerons
01:54:20à ce que
01:54:22la tenue de cette
01:54:24déambulation soit conforme
01:54:26à celle de la famille, c'est ça que nous
01:54:28voulons et c'est ça notre priorité
01:54:30aujourd'hui.
01:54:32Une dernière question qui est cette fois plus contextuelle
01:54:34au delà de Châteauroux
01:54:36le département de Lindre
01:54:38et même la ville de Châteauroux d'ailleurs
01:54:40est-ce que le département a connu
01:54:42des situations de violence chez les jeunes ?
01:54:44Est-ce qu'il y a des problématiques dans le département
01:54:46autour de Rix
01:54:48entre jeunes ?
01:54:50Il n'y a pas de problématique particulière
01:54:52à Châteauroux, ce qui s'est malheureusement passé
01:54:54ce drame absolu que l'on a eu aurait pu
01:54:56se passer dans d'autres villes
01:54:58ce qui veut dire que Châteauroux n'est pas à l'abri
01:55:00mais il y a eu par le passé
01:55:02il y a quelques années
01:55:04un drame à peu près
01:55:06analogue
01:55:08nous devons tous être vigilants
01:55:10c'est une violence
01:55:12qui concerne les familles
01:55:14qui concerne les structures éducatives
01:55:16évidemment la réactivité des forces de l'ordre
01:55:18et donc nous sommes
01:55:20maintenant encore plus mobilisés
01:55:22pour prévenir
01:55:24mais c'est absolument dramatique
01:55:26que deux jeunes soient
01:55:28concernés dans cette affaire
01:55:30et un qui décède
01:55:32dans des conditions absolument dramatiques
01:55:34mais pour le moment
01:55:36notre pensée c'est
01:55:38pour ce jeune Mathis
01:55:40qui a perdu la vie trop rapidement
01:55:42et à sa famille
01:55:44et cet après-midi que cette marche blanche puisse
01:55:46se faire dans les meilleures conditions possibles
01:55:48Merci monsieur le préfet
01:55:50Thibault Langsat, je le rappelle préfet
01:55:52du département de l'Inde d'avoir accepté notre invitation
01:55:54sur CNews ce matin
01:55:56peut-être un commentaire autour de la table de mes
01:55:58invités, évidemment il y a ce drame
01:56:00et la nécessité
01:56:02malgré le deuil, malgré l'émotion
01:56:04aujourd'hui peut-être de tirer des conclusions
01:56:06sur ce qu'il s'est passé sinon
01:56:08des Mathis il y en aura d'autres dans le pays
01:56:10et il y en a déjà eu
01:56:12Non mais le préfet Langsat évidemment est dans son rôle
01:56:14lorsqu'il appelle au calme
01:56:16lorsqu'on voit qu'il a
01:56:18une approche assez technique
01:56:20évidemment de cette marche blanche
01:56:22qui va se dérouler tout à l'heure en mémoire
01:56:24de Mathis
01:56:26je reviens
01:56:28sur la marche blanche
01:56:30le blanc, le rose
01:56:32cette couleur qu'aimait Mathis
01:56:34on pourrait rajouter le gris qui va sans doute faire
01:56:36tout à l'heure parce qu'il va pleuvoir
01:56:38voyez cet arc-en-ciel de la compassion
01:56:40c'est en fait
01:56:42un aveu de faiblesse, c'est-à-dire qu'on ne sait pas
01:56:44quoi faire en réalité, on ne sait pas quoi faire
01:56:46pour être en amont
01:56:48de ces meurtres
01:56:50moi c'est ce qui me frappe
01:56:52est-ce que la République n'est pas une fois pour toutes
01:56:54désarmée si j'ose dire devant
01:56:56ces actes de barbarie
01:56:58ça pose plusieurs questions, ça pose la question de
01:57:00l'intégration de populations
01:57:02de populations
01:57:04qui arrivent, qui
01:57:06châteaux rouges, villes tranquilles
01:57:08comme l'a rappelé le préfet
01:57:10là il s'agit d'un afghan
01:57:12je rappelle que sa mère, même s'il est
01:57:14la situation
01:57:16n'est pas d'une clarté absolue, c'est quand même acharné
01:57:18sur le corps du pauvre Mathis
01:57:20qui est en train d'agoniser
01:57:22il y a quand même une barbarie
01:57:24une intégration
01:57:26qui est totalement insuffisante
01:57:28et puis si vous vous projetez un petit peu dans l'avenir
01:57:30c'est comment va-t-on continuer à accueillir
01:57:32des gens
01:57:34qui viennent de pays différents et des cultures différentes
01:57:36et qui
01:57:38n'ont pas les mêmes repères existentiels
01:57:40que nous en France
01:57:42ça c'est un sujet
01:57:44et puis avec le nouveau pacte
01:57:46asile-immigration qui a été parafait
01:57:48par le Parlement européen, en fait sans doute
01:57:50et le maire d'Orléans l'avait dénoncé
01:57:52Serge Groire, sans doute qu'on va
01:57:54se retrouver avec de plus
01:57:56en plus de migrants
01:57:58qu'il va falloir répartir
01:58:00en province
01:58:02ces sujets-là on peut les mettre
01:58:04sur la table calmement, sans être
01:58:06taxé de ceci ou de cela
01:58:08moi c'est ça qui me préoccupe, parce que des affaires
01:58:10dramatiques, tragiques
01:58:12comme celle de Mathis
01:58:14personne ne souhaite, mais est-ce qu'on ne va pas
01:58:16en vivre d'autres, parce que ces gens
01:58:18n'ont pas les mêmes codes que nous
01:58:20Il y a en amont, et vous venez de le souligner
01:58:22la question migratoire et en aval
01:58:24la question, Guillaume Bigot, de la justice des mineurs
01:58:26faut-il juger
01:58:28les mineurs comme des adultes
01:58:30dans les cas les plus graves
01:58:32dans les cas de crimes commis les plus graves, faut-il mettre
01:58:34fin à l'excuse de minorité
01:58:36il y a ce sondage CSA pour CNews
01:58:38aujourd'hui qui dévoile ce résultat
01:58:4075% des français
01:58:42sont favorables à la fin
01:58:44de l'excuse de minorité
01:58:46Mais en amont, comme en aval, sur la question des migrations
01:58:48comme sur la question
01:58:50de la justice des mineurs, ou de toute façon
01:58:52les questions de répression et de régalien
01:58:54vous avez
01:58:56vous avez à la fois
01:58:58une unanimité, une quasi-unanimité
01:59:00du corps électoral, c'est quand même 75
01:59:0280% à chaque fois des gens qui disent
01:59:04oui, il faut revoir le droit d'asile, oui, il faut faire un référendum
01:59:06sur l'immigration, oui, il faut faire sauter
01:59:08l'excuse de minorité, oui
01:59:10voilà, et de l'autre côté
01:59:12il y a des gens qui non seulement prennent le
01:59:14contre-pied de ce que veulent leur peuple
01:59:16on peut appeler un chat un chat, quand 80%
01:59:18d'une population veut quelque chose, c'est le peuple qui parle
01:59:20donc ça, ils ne l'entendent pas
01:59:22mais surtout, ils font
01:59:24exactement le contraire, parce qu'il y a
01:59:26record d'immigration, et notamment
01:59:28record de droit d'asile, là en l'occurrence, c'est pas du tout
01:59:30des gens qui étaient sans-papiers, ils étaient tout à fait légaux
01:59:32mais enfin, les français n'en veulent plus, mais
01:59:34eux, ils en accueillent de plus en plus
01:59:36et ils refusent de revoir les conditions
01:59:38il y a réforme de la justice des mineurs
01:59:40dans un sens où il n'y a
01:59:42plus jamais de passage par la case
01:59:44prison, quand il y a des actes graves, c'était le cas
01:59:46avant la réforme de monsieur Dupond-Moretti
01:59:48et il y a en plus, là
01:59:50vraiment, je n'invente rien
01:59:52il y a quelques semaines, le gouvernement a décidé
01:59:54que le genre de couteau
01:59:56qui a tué Matisse, ce ne serait plus
01:59:582 ans de prison et 15 000 euros d'amende
02:00:00mais 400 euros d'amende forfaitaire
02:00:02donc plus le sang coule, plus ils sont laxistes
02:00:04plus les gens disent stop à l'immigration
02:00:06plus ils en font venir
02:00:08à la fin, de quoi s'agit-il ?
02:00:10il s'agit de provoquer leur propre population
02:00:12c'est incompréhensible
02:00:14quant aux marches blanches
02:00:16bien sûr qu'il y a le temps du recueillement
02:00:18bien sûr qu'il y a la dignité
02:00:20mais vous avez raison, il y a une sorte de culpabilité
02:00:22aussi qui se joue, c'est-à-dire que si on
02:00:24n'est pas dans le bisounoursisme
02:00:26alors on manque de dignité, etc.
02:00:28moi je crois qu'il faut faire ça en 2 temps, il y a la marche blanche
02:00:30c'était le choix du papa et il faut respecter
02:00:32voilà, c'est un cas vraiment très particulier
02:00:34et ensuite, je pense
02:00:36qu'à un moment ou à un autre, il faudrait donner un cadre
02:00:38pour exprimer quand même le ras-le-bol
02:00:40le ras-le-bol civique
02:00:42dans le reste de l'actualité, on voulait également vous parler
02:00:44de la projection de ce documentaire
02:00:46sur le port du voile à l'école qui a été annulé
02:00:48à Nice, la préfecture
02:00:50des Alpes-Maritimes craignait des débardements
02:00:52à l'ordre public
02:00:54le film intitulé 2004-2024
02:00:56les 20 ans d'une loi d'exclusion se positionne
02:00:58contre la loi de 2004
02:01:00sur le port de signes religieux à l'école
02:01:02il remet en question l'interdiction du port du voile
02:01:04dans les établissements scolaires
02:01:06une association culturelle, DTR Phoenix, annonce
02:01:08sur ses réseaux sociaux une contre-projection
02:01:10du documentaire ce dimanche
02:01:12est-ce que ça vous choque, la diffusion d'un film
02:01:14remettant en cause l'interdiction
02:01:16du port du voile à l'école
02:01:18non, on peut diffuser des films qui contestent
02:01:20les lois, moi ça ne me dérange pas, ce qui me dérange
02:01:22c'est que j'aimerais bien savoir
02:01:24qui a financé ce film, est-ce que c'est le système d'avance
02:01:26sur recettes, est-ce que c'est donc de l'argent public
02:01:28est-ce que c'est mon argent, moi en tant que citoyen
02:01:30par mes représentants j'ai voté une loi
02:01:32est-ce qu'ensuite avec mon argent on va financer des lois
02:01:34pardon, des films pour critiquer ces lois
02:01:36c'est le premier point, et le deuxième point
02:01:38si on l'interdit évidemment on risque d'alimenter
02:01:40la propagande des islamistes
02:01:42et enfin, pour terminer
02:01:44je pense qu'il y a une contradiction formelle
02:01:46entre diffuser une mentalité
02:01:48communautariste et complètement
02:01:50venez comme vous êtes, d'un côté
02:01:52ce que fait aussi le gouvernement, et de l'autre essayer
02:01:54de durcir le ton sur la laïcité
02:01:56c'est incompréhensible
02:01:58Evidemment que c'est choquant
02:02:00Young Bigot a usé
02:02:02une lithote, on comprend bien
02:02:04son propos, mais évidemment que c'est extrêmement
02:02:06choquant, la laïcité
02:02:08en France qu'on a du mal d'ailleurs
02:02:10à comprendre à l'étranger
02:02:12à l'étranger on ne comprend pas le modèle
02:02:14laïque français, mais la laïcité française
02:02:16c'est l'un
02:02:18ou c'est peut-être le dernier pilier
02:02:20qui tient encore dans une société
02:02:22qui se fragilise, qui s'émiette
02:02:24donc, oui
02:02:26Guillaume a raison, qui a financé un tel documentaire
02:02:28quel était le but
02:02:30de diffusion de ce documentaire, c'est de dire quoi
02:02:32que la République est raciste
02:02:34et que la France est un pays dégénéré
02:02:36pour reprendre un tweet maintenant
02:02:38devenu célèbre d'une ex-journaliste
02:02:40de France Inter, c'est ça
02:02:42qu'on veut mettre
02:02:44dans la tête des gens
02:02:46c'est le fait que le port du voile
02:02:48à l'école ou ailleurs serait devenu la norme
02:02:50mais attendez, c'est quand même un sujet
02:02:52extrêmement grave, me semble-t-il
02:02:54Allez, 8h15
02:02:56le rappel de l'actualité cinémarine, Sabourin
02:03:02Les assises contre
02:03:04l'antisémitisme organisées ce lundi
02:03:06sont invitées à participer à cette initiative
02:03:08l'ensemble des partis politiques qui ont un groupe
02:03:10à l'Assemblée Nationale et au Sénat
02:03:12Jonathan Arfi, le président du Conseil Représentatif
02:03:14des Institutions Justes de France
02:03:16appelle à lancer une dynamique collective
02:03:18qui engloberait également le monde syndical, les associations
02:03:20et les acteurs du monde de l'entreprise
02:03:22Bruno Le Maire a percuté hier soir
02:03:24un cycliste qui avait grillé un feu rouge
02:03:26le ministre de l'Economie conduisait son véhicule
02:03:28personnel, il a été testé négatif
02:03:30au dépistage de drogue et d'alcoolémie
02:03:32et puis dans la commune de
02:03:34l'hôpital à l'Est de Metz
02:03:36un homme qui s'était retranché chez lui a été interpellé par le RAID
02:03:38l'individu de 41 ans souffre
02:03:40d'une pathologie psychiatrique lourde
02:03:42il a été hospitalisé d'office, quelques heures plus tôt
02:03:44il avait blessé à l'arme blanche un autre homme
02:03:46qui venait de lui apporter de la nourriture
02:03:48Je vous le disais en titre
02:03:50les communes ont de plus en plus de mal
02:03:52à s'assurer, c'est l'une des nombreuses conséquences
02:03:54des émeutes de l'été dernier
02:03:56après avoir subi des dégâts souvent
02:03:58chiffrés à plusieurs centaines de milliers d'euros
02:04:00les assureurs ne veulent plus
02:04:02prendre de risques
02:04:04Selon un rapport du maire de Vezoul
02:04:061500 communes seraient concernées
02:04:08Un rapport parlementaire propose de créer un fonds émeute
02:04:10sur le modèle du régime d'indemnisation
02:04:12des risques d'attentats ou de catastrophes naturelles
02:04:14Les explications de Mathilde Couvillère-Flornoy
02:04:16et Clotilde Payet
02:04:18Des compagnies d'assurance
02:04:20qui refusent d'indemniser des communes
02:04:22c'est ce à quoi font face certains élus
02:04:24En cause, les émeutes de juin dernier
02:04:26qui ont fait basculer le marché des compagnies d'assurance
02:04:28Pour inverser la tendance
02:04:30c'est tout l'enjeu de la création d'un fonds émeute
02:04:32qui fonctionnerait sur le modèle
02:04:34du régime d'indemnisation des victimes
02:04:36de catastrophes naturelles ou d'attentats
02:04:38Un rapport donc très attendu par les élus
02:04:40La ville de Montargis a été très touchée
02:04:42Une des villes les plus touchées en France
02:04:44C'est une bonne idée d'étendre
02:04:46le nombre de personnes qui vont
02:04:48participer au risque des émeutes
02:04:50Le fonds émeute doit désormais
02:04:52trouver son financement et pourrait être
02:04:54alimenté par les 45 millions de
02:04:56contrats d'assurance des français
02:04:58C'est une bonne idée mais pas primordiale
02:05:00pour cet expert en assurance
02:05:02Je ne suis pas vraiment favorable
02:05:04Clairement c'est un sujet
02:05:06Mais c'est un sujet qui est très loin
02:05:08d'être aussi important que le sujet
02:05:10des événements naturels
02:05:12Quand on regarde les émeutes Naël et même
02:05:14les émeutes retraite, on est à moins d'un milliard
02:05:16Un milliard c'est moins que ce qu'ont représenté
02:05:18le seul duo de tempête
02:05:20Siharon et Domingo
02:05:22à l'automne 2023
02:05:24Le rapport devrait être remis dans les prochaines
02:05:26semaines par le gouvernement
02:05:28Le problème de ce fonds émeute
02:05:30Eric Reuvel c'est que le message
02:05:32qui est envoyé c'est pas
02:05:34tu casses, tu répares
02:05:36C'était Gabriel Attal
02:05:38Là c'est tu casses, on paie, on répare
02:05:40Je ne sais pas si les slogans
02:05:42que lance notre talentueux
02:05:44Premier ministre sont juste des slogans
02:05:46de communication mais il faudrait lui rappeler
02:05:48ce qu'il avait dit, tu casses, tu répares
02:05:50Là en l'occurrence, les casseurs
02:05:52ne sont pas les payeurs puisque c'est le contribuable
02:05:54qui paye et moi je trouve ça
02:05:56absolument stupéfiant quand même
02:05:58stupéfiant d'être
02:06:00dans l'obligation de commenter la mise en place
02:06:02d'un fonds que les
02:06:04contribuables vont payer
02:06:06via des augmentations de leur police
02:06:08d'assurance par exemple
02:06:10alors qu'on devrait se demander comment
02:06:12éviter que des casseurs cassent
02:06:14Quelle peine infliger à des
02:06:16casseurs qui cassent, quel
02:06:18remboursement pourrait
02:06:20effectuer si elles sont solvables
02:06:22des casseurs qui cassent, non
02:06:24on se dit
02:06:26et cet expert m'a
02:06:28stupéfait, bien sûr
02:06:30c'est 1 milliard mais 1 milliard c'est pas grand chose
02:06:32par rapport aux catastrophes
02:06:34climatiques qui submergent les assureurs
02:06:36mais tout de même, 1 milliard
02:06:38d'euros les dernières émeutes, c'est ça, on avait
02:06:40le chiffre en tête, bon, tout ça passe
02:06:42comme disent les jeunes, crème, c'est-à-dire que
02:06:44on se dit, bon, il faut bien
02:06:46payer donc chers assurés, ceux qui sont
02:06:48assurés, vous allez contribuer
02:06:50à rembourser les dégâts
02:06:52de ces jeunes casseurs
02:06:54bah écoutez, on verra la réaction
02:06:56des gens mais c'est quand même stupéfiant
02:06:58enfin, monsieur Bigot
02:07:00ce qui doit choquer
02:07:02monsieur Bigot, comme vous dites
02:07:04c'est que, on considère
02:07:06ces émeutes comme un
02:07:08événement climatique, oui, c'est tout ça
02:07:10c'est une fatalité, et pas grand chose
02:07:12par rapport aux événements climatiques, vous voyez, c'est ce que disait l'expert
02:07:14sauf qu'il y a quand même une grande différence, c'est que les événements
02:07:16climatiques, on ne peut pas, ni les prévoir
02:07:18ni les stopper, là
02:07:20c'est le résultat d'une politique, si vous voulez
02:07:22c'est quelque chose qui n'est pas seulement
02:07:24programmé, c'est quelque chose qui a été
02:07:26financé, autrement dit, les français vont
02:07:28payer trois fois, ils vont payer
02:07:30parce qu'on leur impose une immigration qu'il faut
02:07:32financer, d'ailleurs maintenant, avec la loi
02:07:34asile-immigration, s'ils ne veulent pas, il faudra
02:07:36qu'ils payent 20 000 euros, j'entends que
02:07:38ce sont beaucoup de jeunes français qui ont
02:07:40participé à ces émeutes de l'été dernier
02:07:42mais enfin, les Kevin et Mathéo étaient eux-mêmes
02:07:44issus de familles qui venaient de l'extérieur
02:07:46avec des phénomènes de ghetto qu'on connaît
02:07:48par cœur. Deuxième mécanisme,
02:07:50on paye pour les faire venir, on paye des infrastructures
02:07:5240 milliards de politique de la
02:07:54ville, souvent des infrastructures flambant
02:07:56neuves, des mairies, des écoles, etc
02:07:58et troisièmement, les français
02:08:00payent des assurances privées
02:08:02et qu'est-ce que disent les assurances privées ? Ben non, on ne paye pas, c'est le public
02:08:04et quatrièmement, on va maintenant
02:08:06demander aux gens qui ont été victimes
02:08:08de dégradation de réparer. Non mais
02:08:10c'est pas scandaleux, c'est juste
02:08:12inique, inique.
02:08:14Allez, à bientôt un mois du scrutin
02:08:16Renaissance, la majorité présidentielle
02:08:18vient de dévoiler les 30
02:08:20premiers visages de sa liste aux Européennes.
02:08:22Bernard Guetta, Marie-Pierre Védrenne
02:08:24ou encore Pascal Canfin composent le
02:08:26quarter de tête avec Valérie Ayé
02:08:28le parti doit présenter son programme
02:08:30lundi. Les détails avec Johan Usaï du
02:08:32service politique de CNews.
02:08:34On constate d'abord qu'il y a
02:08:36de nombreux sortants qui sont reconduits
02:08:38dans cette liste comme Sandro
02:08:40Gosi, Nathalie Loiseau ou encore
02:08:42Pascal Canfin. L'équilibre des forces
02:08:44politiques est respecté bien sûr
02:08:46entre le modem de François Bayrou,
02:08:48le parti horizon d'Edouard Philippe
02:08:50et bien sûr Renaissance, le parti
02:08:52présidentiel. A noter que
02:08:54Ambroise Méjean qui est le président
02:08:56des jeunes avec Macron figure en
02:08:5820ème position sur cette liste
02:09:00pourquoi ? Et bien précisément pour
02:09:02booster cette jeunesse, pour inciter
02:09:04les jeunes à aller voter
02:09:06et ainsi le faire élire et
02:09:08s'assurer d'avoir au moins 20 députés
02:09:10de la majorité présidentielle envoyée
02:09:12au Parlement européen. L'objectif
02:09:14de Valérie Haillet est d'atteindre
02:09:16les 20% au soir du 9
02:09:18juin alors qu'elle est pour l'instant très largement
02:09:20distancée dans les
02:09:22sondages face à Jordan Bardella.
02:09:24Le programme de cette liste
02:09:26Renaissance-Horizon-Modem
02:09:28sera dévoilé lundi.
02:09:30Les cadres de ces différents
02:09:32partis estiment que la campagne
02:09:34ne va commencer véritablement
02:09:36que dans les prochains jours,
02:09:38il commence en réalité seulement
02:09:40en ce moment, une manière sans doute de se rassurer
02:09:42face à des sondages qui je vous le disais
02:09:44sont très mauvais pour la majorité.
02:09:46Alors
02:09:48est-ce que ça va redonner du souffle
02:09:50à la campagne de Valérie Haillet ?
02:09:52Vous vous souvenez, alors je vais être un peu
02:09:54trivial, vous vous souvenez de la formule de Jacques Chirac
02:09:56ça en touche une sans faire bouger
02:09:58l'autre ? Je pense que, bah oui, c'est Chirac
02:10:00qui disait ça avec son langage
02:10:02fleuri.
02:10:04Mais, enfin franchement là
02:10:06c'est un non-événement. Savoir que
02:10:08M. Bernard Guetta, ancien journaliste
02:10:10est reconduit
02:10:12et numéro 1, enfin numéro 2 derrière
02:10:14Madame Haillet de cette liste
02:10:16vous croyez que ça va bouleverser l'ordre des choses ?
02:10:18Moi ce qui me
02:10:20intéresse... Ils feront peut-être un média comme ça.
02:10:22Ils feront peut-être un média. C'est la présence de
02:10:24Pascal Canfin qui pendant la crise agricole
02:10:26a été extrêmement critiqué
02:10:28et pointé du doigt.
02:10:30C'est-à-dire que vous aviez cette incohérence
02:10:32incroyable de politique
02:10:34renaissance
02:10:36qui défendait les agriculteurs, qui parfois
02:10:38était même contre des accords de libre-échange
02:10:40et puis vous avez M. Canfin
02:10:42qui, lui, à Bruxelles, est un écologiste
02:10:44engagé ! Engagé !
02:10:46Un cmervert, oui, on peut le dire.
02:10:48Alors, il... Youmbigo
02:10:50l'appelle cmervert, mais
02:10:52en fait, on est
02:10:54à la fois dans la
02:10:56sortie, peut-être, de crise
02:10:58du monde agricole. Le Président de la République
02:11:00a tenu cette réunion il y a deux jours
02:11:02à l'Elysée pour essayer de circonvenir
02:11:04tout ça. Et puis on a M. Pascal Canfin
02:11:06qui a quand même laissé un souvenir
02:11:08plus qu'amer aux agriculteurs
02:11:10et la politique agricole qu'il a défendue à Bruxelles.
02:11:12Valérie Ayé, 17%
02:11:14dans notre sondage OpinionWay pour
02:11:16CNews. Jordan Bardella, 29%.
02:11:18Le Parti Socialiste avec
02:11:20Raphaël Glucksmann à 14%. Guillaume Bigaud.
02:11:22Je noterais juste un point, mais c'est assez
02:11:24révélateur, c'est qu'ils ont... Je crois que c'est
02:11:26M. Méjean qui est en
02:11:2820ème position et j'ai entendu
02:11:30dire de la liste Renaissance
02:11:32que c'était pour booster le vote des jeunes
02:11:34en faveur de Valérie Ayé.
02:11:36Moi, ils adorent à Ayanna Kamoura, puisque
02:11:38tout le gouvernement connaît par cœur ses chansons.
02:11:40Pour ce compte-là, on aurait pu mettre Ayanna Kamoura.
02:11:42Je pense qu'Ayanna Kamoura aurait été un peu plus efficace, parce qu'elle est un petit peu plus connue
02:11:44que M. Méjean.
02:11:46Alors nous, ce plateau, on n'a pas Ayanna Kamoura,
02:11:48on a Harold Iman pour parler de l'actualité
02:11:50internationale, qui va
02:11:52booster cette actualité internationale.
02:11:54Au-delà de la plaisanterie, on a plein de choses à se dire.
02:11:56Le Hamas attendu aujourd'hui au Caire
02:11:58en Égypte, un déplacement qui a pour objectif
02:12:00de poursuivre les discussions sur une
02:12:02trêve avec Israël.
02:12:04Harold, quels éléments de ce plan pourraient bloquer
02:12:06chez les uns et chez les autres ?
02:12:08Le Hamas et Benjamin Netanyahou
02:12:10ne s'entendent pas du tout sur ce que
02:12:12pourrait être ce plan
02:12:14de cesser le feu
02:12:16ou de trêve, et surtout
02:12:18un plan pour faire revenir
02:12:20les otages
02:12:22chez eux. Donc, pour le Hamas,
02:12:24oui,
02:12:26on pourrait restituer
02:12:2833 otages dans un
02:12:30premier temps, sur 40
02:12:32jours, et ensuite
02:12:34un otage contre
02:12:36quelques jours de trêve
02:12:38et la poursuite de la
02:12:40libération de prisonniers palestiniens
02:12:42détenus dans les geôles israéliennes.
02:12:44Mais entre
02:12:46le Hamas et Benjamin Netanyahou,
02:12:48voici la différence.
02:12:50Le Hamas voudrait que
02:12:52Rafa, cette
02:12:54localité de la bande de Gaza
02:12:56dans le sud, là où se
02:12:58tient le commandement militaire
02:13:00du Hamas, avec
02:13:02les otages,
02:13:04soit épargné,
02:13:06qu'il n'y ait pas d'assaut.
02:13:08Et Benjamin Netanyahou,
02:13:10lui, dit qu'il y aura
02:13:12un assaut définitif sur
02:13:14Rafa. Et le Hamas
02:13:16voudrait un cesser le feu
02:13:18définitif, et évidemment
02:13:20Benjamin Netanyahou ne veut pas.
02:13:22Alors, qui est entre ces deux
02:13:24positions ? Eh bien, Anthony Blinken,
02:13:26le secrétaire d'État américain,
02:13:28qui dit, en gros, qu'il
02:13:30ne faut pas qu'il y ait
02:13:32un assaut massif sur
02:13:34Rafa, car le prix en
02:13:36mort civile serait insupportable.
02:13:38Mais en même temps, il dit, le Hamas,
02:13:40il faut absolument signer.
02:13:42Donc, on va peaufiner
02:13:44au caire, exactement
02:13:46la petite fenêtre de
02:13:48sortie, mais vous voyez que c'est
02:13:50presque conceptuellement,
02:13:52je dirais, impossible.
02:13:54Mais ils vont trouver un moyen, parce que la politique,
02:13:56c'est l'art du possible.
02:13:58Harold Eman, pour l'actualité internationale.
02:14:00Une Rix qui fait un mort à Bordeaux,
02:14:02un adolescent de 18 ans qui a été tué à l'arme blanche.
02:14:04On en parle juste après la pause. A tout de suite.
02:14:12De retour sur le plateau de la matinale week-end.
02:14:14Dernière ligne droite avec Éric Reuvel.
02:14:16Très taquin ce matin, Éric Reuvel,
02:14:18pendant la pause.
02:14:20Avec Guillaume Bigot et Marine Sabourin.
02:14:22Voici tout de suite les titres de votre
02:14:24journal de 8h30. A la une de l'actualité,
02:14:26une Rix fait un mort à Bordeaux, un adolescent
02:14:28de 18 ans tué à l'arme blanche.
02:14:30Les faits se sont déroulés dans un quartier
02:14:32populaire de la ville connue pour ses trafics de stupéfiants.
02:14:34Les circonstances exactes
02:14:36de sa mort restent toutefois à déterminer.
02:14:38On en parle dans un instant.
02:14:40Le couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans
02:14:42a été mis en place depuis mercredi à Nice.
02:14:44La mesure est effective de 23h à 6h du matin
02:14:46et ce jusqu'au 31 août.
02:14:48Une mesure de bon sens, allez-vous me dire,
02:14:50qui vise à lutter contre la délinquance
02:14:52des mineurs et responsabiliser les parents.
02:14:54Vous verrez notre reportage
02:14:56dans un instant.
02:14:58Et puis la ville de Toulon dans le Var qui fait face
02:15:00à une insupportable invasion de pigeons.
02:15:02Ils sont partout et la cohabitation est difficile
02:15:04avec les habitants et les commerçants.
02:15:06Certains magasins emploient même des personnes
02:15:08pour les éloigner de leurs étals.
02:15:10Les images à la fin de cette édition.
02:15:14Mais tout d'abord ce jeune de 18 ans
02:15:16tué à l'arme blanche hier à Bordeaux.
02:15:18Les faits se sont déroulés dans le quartier
02:15:20des Aubiers, connu pour ses trafics de stupéfiants.
02:15:22Plus tôt dans la journée, des tensions
02:15:24entre jeunes avaient éclaté.
02:15:26Les circonstances de sa mort restent à déterminer.
02:15:28Pour l'heure, aucun individu n'a été interpellé.
02:15:30Retour sur les faits avec Dounia Tengoury,
02:15:32Antoine et Steve.
02:15:34Peu avant midi, ce vendredi
02:15:36dans les quartiers des Aubiers à Bordeaux,
02:15:38un jeune homme de 18 ans a été mortellement
02:15:40blessé à l'arme blanche
02:15:42après avoir été touché au thorax
02:15:44par un autre individu.
02:15:46À l'heure actuelle,
02:15:48on n'est plus sur une affaire
02:15:50entre des rappeurs locaux.
02:15:52Une altercation qui serait
02:15:54à la base verbale.
02:15:56Derrière, est-ce qu'il y a un fond de stupe ?
02:15:58Il est trop tôt pour le dire.
02:16:00C'est largement possible au vu du quartier.
02:16:02Dans le quartier bordelais,
02:16:04connu pour être difficile,
02:16:06la mort du jeune homme a provoqué des échauffourées.
02:16:08Il y a eu une bagarre générale
02:16:10entre les défenseurs de l'un
02:16:12et les défenseurs de l'autre.
02:16:14Dans les quartiers des Aubiers,
02:16:16ce qui est compliqué,
02:16:18c'est qu'il y a des rassemblements actuellement
02:16:20en bas des tours.
02:16:22La police
02:16:24n'a pas forcément la possibilité
02:16:26d'entrer et d'aller et venir
02:16:28comme elle le souhaite.
02:16:30Sinon, ça engendre encore plus de situations négatives.
02:16:32Du coup,
02:16:34il est difficile de procéder
02:16:36aux premières investigations.
02:16:38Ce quartier était connu
02:16:40pour des délits de droit commun.
02:16:42Pour l'heure, l'auteur des coups mortels
02:16:44n'a toujours pas été interpellé.
02:16:46Une enquête pour homicide volontaire
02:16:48a été ouverte par le parquet.
02:16:50Ce qui m'interpelle dans ce reportage,
02:16:52c'est ce que nous dit le policier.
02:16:54On n'arrive même pas à mener
02:16:56les premières investigations,
02:16:58signe qu'il s'agit d'une zone de non-droit,
02:17:00en dehors des lois de la République.
02:17:02Les fameux quartiers perdus de la République
02:17:04ne sont pas perdus pour tout le monde.
02:17:06Ce sont des zones d'alter droit.
02:17:08C'est un droit un peu bizarre.
02:17:10Le droit des bandes,
02:17:12des gangs, etc.
02:17:14Ce qui me paraît,
02:17:16encore une fois, extrêmement choquant,
02:17:18on a parlé tout à l'heure
02:17:20de l'affaire Matisse,
02:17:22c'était à Châteauroux.
02:17:24C'est dans la région Centre.
02:17:26Ce n'est pas un des tribunaux
02:17:28ou une des juridictions
02:17:30où le gouvernement avait tenté
02:17:32à expérimenter depuis quelques semaines
02:17:34de quasi, non pas légaliser
02:17:36le port de couteaux en France,
02:17:38mais de passer de plusieurs années
02:17:40de prison et de 15 000 euros d'amende
02:17:42à simplement 400 euros d'amende forfaitaire.
02:17:44Mais par contre, Bordeaux, c'est tout à fait le cas.
02:17:46On est encore une fois dans une situation
02:17:48où on voit bien que,
02:17:50semaine après semaine,
02:17:52le nombre de victimes au couteau augmente en France.
02:17:54Enfin, ça se multiplie
02:17:56et le gouvernement, sa réponse,
02:17:58c'est de dire, dans ce cas, on va lâcher l'affaire sur les couteaux.
02:18:00C'est stupéfiant, c'est contre-intuitif.
02:18:02Plus il y a de violence d'un côté,
02:18:04plus il y a de laxisme de l'autre.
02:18:06Incompréhensible.
02:18:08Ce qui est frappant aussi,
02:18:10c'est toutes ces villes où il faisait bon vivre.
02:18:12Bordeaux, Nantes, Lyon.
02:18:14Moi, je ne connais pas du tout ce quartier.
02:18:16Je ne sais pas si c'est un quartier de nombreux ou pas.
02:18:18Vous vous rendez compte
02:18:20qu'aujourd'hui,
02:18:22on en est à commenter quasiment quotidiennement
02:18:24une, deux attaques, parfois mortelles,
02:18:26au couteau.
02:18:28On est dans un pays où on commente tous les jours
02:18:30les morts par armes blanches.
02:18:32C'est quand même terrifiant.
02:18:34Alors, on verra ce que dit l'enquête,
02:18:36s'il s'agit du trafic de drogue.
02:18:38Mais vous vous rendez compte que maintenant,
02:18:40les moindres problèmes, j'allais dire,
02:18:42avec une drogue qui submerge
02:18:44beaucoup de ces quartiers de villes
02:18:46où il faisait bon vivre.
02:18:48En fait, tout se règle avec un sur un,
02:18:50un coup de couteau où on tue
02:18:52un jeune
02:18:54sans vouloir
02:18:56faire
02:18:58tomber dans la peur absolue.
02:19:00Enfin, on a quand même une société qui a basculé.
02:19:02Mais bon, c'est pas grave
02:19:04parce qu'on aura des conseils de discipline
02:19:06quasiment dans les maternelles, enfin dans les primaires.
02:19:08Et qu'on va distribuer un nounours par famille française.
02:19:10Vous maniez comme à votre habitude
02:19:12le sarcasme. Notre reportage
02:19:14à Nice, à présent,
02:19:16où le couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans
02:19:18a été mis en place ce mercredi,
02:19:20la mesure est effective de 23h
02:19:22à 6h du matin, et ce jusqu'au 31 août.
02:19:24Mais l'objectif est de lutter
02:19:26contre la délinquance des mineurs,
02:19:28un dispositif qui divise les riverains.
02:19:30Alors, quel est le premier bilan ? On voit cela avec Célia Gruyère et Franck Triviaux.
02:19:32La nuit tombe
02:19:34et les moins de 13 ans
02:19:36n'ont plus le droit d'être dehors.
02:19:38À Nice, un couvre-feu est entré
02:19:40en vigueur ce mercredi pour ces mineurs.
02:19:42Un couvre-feu imposé
02:19:44à partir de 23h et jusqu'à 6h
02:19:46le matin. L'arrêté
02:19:48mentionne la multiplication des mises
02:19:50en cause de mineurs dans des faits de délinquance,
02:19:52soit en tant que victime
02:19:54ou même en tant qu'auteur.
02:19:56Les habitants sont partagés sur cette décision.
02:19:58Je ne sais pas
02:20:00aujourd'hui ce que c'est à la mairie
02:20:02ou aux autorités de faire ça.
02:20:04Je pense qu'en priorité, c'est aux parents de le faire.
02:20:06Moi, mon gamin, à 13 ans,
02:20:08il était à la maison.
02:20:10C'est quelque chose pour pallier
02:20:12des carences, alors la carence
02:20:14en l'occurrence de l'Etat et de la législation
02:20:16à faire hante aux mineurs,
02:20:18mais également une carence des parents.
02:20:20Un tel couvre-feu avait déjà été
02:20:22institué à Nice à partir de 2009,
02:20:24mais avait été abandonné
02:20:26lors de l'épidémie de Covid en 2020.
02:20:28Aujourd'hui, Nice n'est pas
02:20:30la seule ville à adopter cette politique.
02:20:32D'autres comme Béziers
02:20:34ou encore Cagnes-sur-Mer imposent également
02:20:36cet arrêté.
02:20:38C'est-à-dire que, et on entendait un des habitants le dire aujourd'hui,
02:20:40on pallie à l'autorité
02:20:42des parents en expliquant dans la loi,
02:20:44en tout cas via un arrêté
02:20:46municipal, que les mineurs
02:20:48ne doivent pas sortir quand ils ont moins de 13 ans
02:20:50le soir après 23h.
02:20:52C'est quand même quelque chose qui tombe sous le sens.
02:20:54Ça reboucle avec le sujet
02:20:56du début de l'émission. On parlait de l'excuse
02:20:58de minorité. Ça prouve
02:21:00très concrètement qu'un mineur qui aujourd'hui
02:21:02a 14-15 ans
02:21:04n'a pas du tout le même profil qu'un mineur
02:21:06à mon époque quand j'avais
02:21:0814-15 ans. Donc sans doute qu'il faut
02:21:10faire évoluer
02:21:12la loi sur
02:21:14la prise en compte et la responsabilité de ces mineurs.
02:21:16Maintenant, je vais vous dire,
02:21:18que ce soit contesté, contestable, très bien.
02:21:20Moi, je pense que c'est une très bonne mesure.
02:21:22Non seulement parce que ça protège
02:21:24quand même les mineurs,
02:21:26ça oblige les parents sous peine
02:21:28d'avoir sans doute à payer une amende
02:21:30à prendre leurs responsabilités
02:21:32et ça évite que ces mineurs
02:21:34s'exposent et en même temps commettent.
02:21:36Donc, ça peut paraître
02:21:38comme une contrainte à certains
02:21:40mais pardonnez-moi. Vous m'avez dit
02:21:42c'est contesté ou contestable. Oui. Ça ne devrait même pas l'être.
02:21:44Ça ne le ferait pas l'être. C'est une évidence.
02:21:46Mais en réalité, pardonnez-moi, mais que fait
02:21:48quelqu'un de 10 ans, 11 ans, 12 ans
02:21:50dans la rue à une heure du matin à rien ?
02:21:52On avait découvert,
02:21:54puisqu'on parlait des émeutes et de leur coût d'un milliard d'euros
02:21:56tout à l'heure, on avait découvert
02:21:58au moment de ces émeutes et de quelques
02:22:00arrestations suivies de très peu de faits judiciaires
02:22:02que certains des émeutiers
02:22:04avaient 10, 11 ans. Mais que fait
02:22:06un gamin de 10, 11 ans, 12 ans,
02:22:0813 ans dans la rue à une heure du matin ?
02:22:10Donc, responsabilité des parents
02:22:12et puis
02:22:14grave danger,
02:22:16me semble-t-il, pour ces mineurs
02:22:18qui sont dans la rue à cette heure-là.
02:22:20Donc, oui, c'est une mesure de bon sens.
02:22:22Et je pense que Christian Estrosi, le maire de Nice,
02:22:24a raison de tester cette mesure.
02:22:26On en tirera ensuite les conséquences
02:22:28et le bilan, mais ça me paraît
02:22:30frapper au coin du bon sens.
02:22:32Guillaume Bigot. Non, pas mieux.
02:22:34Évidemment, je souscris. Après
02:22:3613 ans, bien sûr, 15, 16 ans,
02:22:38il ne faut pas non plus
02:22:40enteriner une situation où
02:22:42on ne pourrait plus sortir dans les rues
02:22:44passer une certaine heure
02:22:46parce que ça deviendrait dangereux.
02:22:48Mais en effet, c'est une mesure
02:22:50complètement de bon sens. Et deuxième
02:22:52remarque, j'espère que ça sera
02:22:54appliqué sur l'ensemble
02:22:56du territoire niçois, et y compris
02:22:58dans certains quartiers qu'on connaît avec Eric
02:23:00qui sont des quartiers difficiles. J'espère
02:23:02que la municipalité, la police municipale
02:23:04et la police nationale feront appliquer ça partout.
02:23:06On va parler politique à présent
02:23:08avec ce sondage Odoxa Backbone
02:23:10pour Le Figaro
02:23:12qui nous intéresse ce matin. Il nous parle
02:23:14de Jordan Bardella qui se hisse
02:23:16en tête de la popularité
02:23:18parmi certaines personnalités de droite.
02:23:20On pense à Laurent Wauquiez, Eric Ciotti,
02:23:22Eric Zemmour. Il est devant eux, à égalité avec Marine
02:23:24Le Pen, à 42%.
02:23:26Oui, Jordan Bardella, déjà annoncé
02:23:28comme grand vainqueur des élections
02:23:30européennes et devenu en quelques semaines
02:23:32la cible numéro 1 de tous les candidats. Alors
02:23:34comment est-il perçu par les Français ?
02:23:36On voit cela avec Solène Boulan.
02:23:38Il est l'un des favoris
02:23:40du prochain scrutin.
02:23:42Jordan Bardella, tête de liste
02:23:44du Rassemblement National aux élections européennes,
02:23:46dont la popularité égale
02:23:48désormais celle de son allié Marine Le Pen.
02:23:50Selon un sondage publié
02:23:52par nos confrères du Figaro,
02:23:5442% des sondés ont une bonne
02:23:56opinion du président du RN
02:23:58et 57% une mauvaise.
02:24:00On observe les mêmes chiffres pour
02:24:02Marine Le Pen. Concernant les positions
02:24:04de Jordan Bardella sur l'Europe,
02:24:0635% des sondés ne les connaissent
02:24:08pas ou mal. Seuls
02:24:1032% approuvent le programme.
02:24:12Sa capacité à accéder à
02:24:14l'Elysée reste approuvée pour les Français
02:24:16interrogés. 66%
02:24:18ne le voient pas un jour devenir président
02:24:20de la République. Une majorité
02:24:22de sondés ne le voient pas non plus Premier
02:24:24ministre. Jordan Bardella peine
02:24:26justement à détrôner Gabriel Attal,
02:24:28âgé de 6 ans de plus.
02:24:3057% des interrogés ont
02:24:32une meilleure opinion du Premier ministre
02:24:34que du patron du RN. Dans
02:24:36le détail, ils sont 56%
02:24:38à penser que le Premier ministre est plus
02:24:40compétent que le dauphin de Marine Le Pen.
02:24:42Mais la tête de liste est légèrement
02:24:44perçue comme plus proche des gens.
02:24:46Les deux hommes devraient bientôt débattre en vue
02:24:48des élections européennes avant le scrutin
02:24:50du 9 juin.
02:24:52En attendant, c'est quand même Jordan
02:24:54Bardella qui est en tête des sondages
02:24:56pour les européennes avec une liste à
02:24:5829% selon notre
02:25:00baromètre opinionnoy pour CNews.
02:25:02Comment on explique cette
02:25:04première position dans les intentions de vote
02:25:06pour le scrutin du mois prochain ?
02:25:08Peut-être juste un instant
02:25:10si vous permettez de revenir sur la popularité, parce que
02:25:12les sondages sur la popularité
02:25:14des personnalités politiques,
02:25:16ce n'est pas nécessairement des sondages sur le vote
02:25:18ou les intentions de vote. Et on voit bien
02:25:20le décalage. Sinon, Marci serait
02:25:22président de la République depuis longtemps.
02:25:24Ou Jean-Jacques Goldman,
02:25:26ce n'est pas le cas. Deuxième chose,
02:25:28je pense que
02:25:30normalement, on a vu
02:25:32déjà en 2019 qu'il y avait une tendance à la
02:25:34dépolarisation de ces élections européennes,
02:25:36c'est-à-dire d'un côté le gouvernement et de l'autre
02:25:38côté ceux qui contestent le plus fortement
02:25:40et le plus efficacement le gouvernement.
02:25:42Donc là, simplement, on a
02:25:44le gouvernement qui s'écroule et peut-être
02:25:46c'est Raphaël Glucksmann qui va passer
02:25:48au-dessus de Valérie Ayé, mais par contre
02:25:50on a bel et bien la même chose qu'en 2019,
02:25:52c'est-à-dire un parti qui tire son épingle
02:25:54du jeu et qui arrive
02:25:56sur sa proposition à apparaître
02:25:58comme la critique la plus
02:26:00efficace et je dirais
02:26:02celle qui est
02:26:04pour
02:26:06une majorité de Français
02:26:08qui est frustrée par la politique du gouvernement,
02:26:10qui exprime mieux cette frustration.
02:26:12Dans le même temps, la France insoumise
02:26:14et sa candidate aux européennes
02:26:16qui tente tant bien que mal
02:26:18de faire campagne, Manon Aubry,
02:26:20dans un tweet publié sur Twitter,
02:26:22propose d'interdire
02:26:24les rémunérations annexes pour tous les élus
02:26:26européens et elle s'appuie pour
02:26:28cela sur le site
02:26:30Integrity Watch qui recense
02:26:32les déclarations publiques d'intérêt privé
02:26:34des députés européens. La candidate LFI
02:26:36qui affiche, donne
02:26:38des exemples de députés
02:26:40qui selon elle, je cite,
02:26:42« s'en mettent plein les poches » en plus de leur indemnité d'élu.
02:26:44Un quart des députés européens sont payés
02:26:46par des lobbies, des entreprises ou des gouvernements
02:26:48en plus de leur indemnité d'élu, dit-elle.
02:26:50Un message qui n'a pas manqué de faire réagir le premier
02:26:52secrétaire du PS, Olivier Faure
02:26:54qui dénonce, je cite, « des méthodes de ripoux »
02:26:56comme Trump. Raphaël Glucksmann
02:26:58n'a jamais reçu d'argent des lobbies mais des droits
02:27:00d'auteur comme nombre de LFI qui vendent des livres.
02:27:02Retire ce truc qui te déshonore,
02:27:04a-t-il ajouté.
02:27:06Je voulais vous faire commenter cette méthode, ce tweet
02:27:08de Manon Aubry.
02:27:10Est-ce qu'on étale comme ça les rémunérations ?
02:27:12Le lobbying,
02:27:14d'ailleurs, ça n'a jamais été
02:27:16un gros mot dans le monde anglo-saxon. Le lobbying,
02:27:18on sait qu'il est très puissant à Bruxelles.
02:27:20Il y a même des députés
02:27:22qui ont été arrêtés pour corruption
02:27:24si vous vous souvenez bien des députés européens.
02:27:26Il s'agit de rémunérations légales
02:27:28parce que présentées comme ça, on a l'impression
02:27:30que ça ne l'est pas.
02:27:32C'est ce que j'allais vous dire.
02:27:34Souvent,
02:27:36on taxe de populiste ou d'extrême-droite
02:27:38ce genre d'attitude
02:27:40mais là, à mon sens,
02:27:42ça dépasse quand même l'entendement
02:27:44et je pense qu'Olivier Faure a raison.
02:27:46Je ne sais pas si elle retirera cette chose
02:27:48mais ça veut dire quoi ?
02:27:50Ça veut dire que présentées comme ça,
02:27:52les députés et notamment les adversaires
02:27:54comme madame Aubry, sont des corrompus
02:27:56à tout craint.
02:27:58On verse dans le populisme
02:28:00on se dit mais ça sert à quoi même de voter
02:28:02pour des députés européens s'ils sont
02:28:04comme on nous le montre ici dans cet état-là.
02:28:06Mais juste un mot sur ce qui a été dit tout à l'heure
02:28:08sur Bardella.
02:28:10Il faut quand même se souvenir qu'aux dernières élections européennes
02:28:12madame Nathalie Loiseau
02:28:14qui dirigeait la liste de Renaissance
02:28:16avait été devancée d'un point
02:28:18d'un point par Bardella et sa liste.
02:28:20Aujourd'hui, on est sur un étage de
02:28:2210, 12, peut-être 13 points d'écart.
02:28:24Mais vous savez, au-delà de ce qu'a dit
02:28:26Guillaume Bigot qui est très juste, c'est-à-dire la notoriété
02:28:28ne fait pas l'élection. Une élection européenne
02:28:30ce n'est pas une élection présidentielle.
02:28:32Il y a quelque chose qui me frappe, c'est que
02:28:34bien sûr que les gens ne connaissent pas le programme
02:28:36européen des uns et des autres, bien sûr
02:28:38qu'on est mal informé ou
02:28:40une partie des acteurs est mal informée.
02:28:42Mais je vais vous dire, aujourd'hui quand vous discutez
02:28:44avec des gens de gauche, de droite
02:28:46d'extrême gauche ou de droite nationale
02:28:48qu'est-ce qu'ils vous disent ? Ils ne vous disent pas
02:28:50« je vais voter avec conviction
02:28:52pour telle ou telle liste ».
02:28:54Les gens qui votent aujourd'hui ERN vous disent
02:28:56« moi je vais voter ERN parce qu'on a
02:28:58tellement essayé les autres et ça a tellement
02:29:00servi à rien qu'en fait, pourquoi pas
02:29:02voter pour cela ? » – L'argument de la virginité politique.
02:29:04– Mais oui, mais vous savez que ça devient
02:29:06un argument absolument central.
02:29:08Alors les politologues, les experts
02:29:10balayent tout ça d'un revers de main
02:29:12mais c'est une chose qu'on constate sur le terrain.
02:29:14C'est-à-dire que les gens qui aujourd'hui
02:29:16veulent voter ERN, c'est parce qu'ils considèrent
02:29:18qu'ils ont tout essayé et que ça n'a servi
02:29:20à pas grand-chose. – 8h46, le rappel
02:29:22de l'actualité, Marine Sabourin.
02:29:28– Une marche blanche organisée en hommage
02:29:30aux jeunes Mathis, 15 ans, tué de plusieurs coups de couteau
02:29:32à Châteauroux la semaine dernière.
02:29:34Elle se lancera à 15h30 depuis la place Lafayette.
02:29:36La famille invite tous les participants
02:29:38à faire preuve de respect tout au long du parcours.
02:29:40Le Hamas attendu en Égypte
02:29:42aujourd'hui. Le mouvement terroriste doit poursuivre
02:29:44les discussions concernant une trêve avec Israël.
02:29:46Le Hamas précise rester déterminé
02:29:48à obtenir le retrait des troupes israéliennes
02:29:50dans la bande de Gaza. Cette trêve pourrait
02:29:52s'accompagner d'un échange d'otages israéliens
02:29:54contre des prisonniers palestiniens.
02:29:56Et puis cette situation catastrophique
02:29:58au Brésil. Le pays est touché par de fortes
02:30:00pluies diluviennes. 31 personnes sont mortes
02:30:02et 74 toujours portées
02:30:04disparues, selon un bilan provisoire.
02:30:06De nouveaux épisodes orageux sont attendus
02:30:08aujourd'hui.
02:30:10– Allez, on va prendre la direction de Toulon
02:30:12dans le Var où les pigeons ont envahi
02:30:14les villes, sur les marchés, sur les commerces.
02:30:16Ils sont partout. Problème, tout comme les rats
02:30:18ils sont porteurs de nombreuses maladies
02:30:20transmissibles à l'homme.
02:30:22– La municipalité tente en vain de gérer la situation
02:30:24mais c'est loin d'être simple. Excéder,
02:30:26les commerçants doivent redoubler d'astuces
02:30:28pour les éloigner. Reportage de Stéphanie Rouquier.
02:30:34– Les pigeons, ou les rats volants
02:30:36comme certains les appellent,
02:30:38pullulent dans la ville depuis plusieurs semaines.
02:30:40Les habitants et les commerçants
02:30:42sont excédés.
02:30:44– On n'en peut plus. Les pigeons, il y en a partout.
02:30:46Ils montent sur les étals.
02:30:48En plus, ils aiment le bon.
02:30:50– Ça me dérange un petit peu quand même
02:30:52parce que ça fait des saletés.
02:30:54– C'est insupportable pour nous de vendre de l'alimentation
02:30:56et d'avoir les pigeons qui viennent dans les poêles
02:30:58passer par-dessus, devant les clients.
02:31:00On ne sait plus comment faire pour s'en sortir.
02:31:02– En 2020, la municipalité a installé
02:31:04dans ce square un pigeonnier contraceptif.
02:31:06Certains oeufs sont stérilisés
02:31:08pour réguler les naissances
02:31:10et pour de nombreux Toulonnais, c'est insuffisant.
02:31:12En plein centre-ville,
02:31:14ce commerçant est obligé
02:31:16d'employer un salarié
02:31:18pour faire fuir les volatiles.
02:31:20– J'ai engagé exactement Moussa
02:31:22qui est venu de Marseille spécialement,
02:31:24juste pour me donner un coup de main
02:31:26parce qu'avant j'étais tout seul.
02:31:28Moussa est venu spécialement pour surveiller le magasin
02:31:30par rapport à ces rats volants.
02:31:32C'est pire que les rats.
02:31:34Une fois qu'ils ont fait quelque chose,
02:31:36ils ne partent pas. Ils reviennent tout le temps, constamment.
02:31:38J'ai demandé au secours.
02:31:40– Pour contenir leur propagation,
02:31:42il est important de rappeler
02:31:44que le nourrissage de ces animaux
02:31:46est interdit et passible
02:31:48d'une amende de 180 euros.
02:31:50– Ça concerne quand même
02:31:52plein de grandes villes de France, Eric Revel.
02:31:54– Ça concerne plein de villes.
02:31:56Toulon et ses pigeons, Paris et ses rats.
02:31:58– A chacun son animal totem.
02:32:00– Il y a aussi la pression
02:32:02de la non-maltraitance des animaux
02:32:04mais ça devient un vrai phénomène,
02:32:06c'est la période de l'année
02:32:08où les pigeons en question nichent
02:32:10et quand vous avez votre voiture en dessous,
02:32:12ça fait la gloire et le chiffre d'affaires
02:32:14des laveurs de voitures.
02:32:16Vous avez deux sortes de pigeons,
02:32:18vous avez le pigeon de Paris qu'on voit,
02:32:20dit Paris à Toulon,
02:32:22puis vous avez les pigeons ramiers
02:32:24qui sont beaucoup plus voluminés
02:32:26et qui font énormément de dégâts au siècle
02:32:28en déjection sur toutes les carrosseries.
02:32:30– On a l'image, on a l'image, Eric Revel.
02:32:32On va s'arrêter là.
02:32:34– Je rigole pas du tout,
02:32:36je suis très impressionné par les talents d'ornithologue
02:32:38de mon camarade.
02:32:40En réalité, c'est vrai que c'est assez épouvantable cette affaire.
02:32:42Je vois qu'une seule solution
02:32:44c'est d'installer des faucons ou des aigles,
02:32:46par exemple, à demeure.
02:32:48– Vous savez que pendant Roland-Garros
02:32:50qui va commencer, parce que vous avez
02:32:52beaucoup de pigeons autour du bois de Boulogne
02:32:54et dans ce quartier-là, vous avez des…
02:32:56– Mais c'est pas une blague, je rigole jamais.
02:32:58– Vous avez des oiseaux de froid
02:33:00qui sont mis pour éviter que les pigeons
02:33:02ne passent sur vos centrales.
02:33:04– On en apprend des choses dans la matinale.
02:33:06On va terminer, si vous le voulez bien,
02:33:08ce journal avec Roger.
02:33:10C'est un coiffeur installé
02:33:12dans l'Ariège. Sa particularité
02:33:14et ça va certainement vous impressionner,
02:33:16c'est qu'il a 90 ans, Roger.
02:33:18– Oui, il exerce depuis 57 ans dans le même salon.
02:33:20Il n'est pas prêt de raccrocher les ciseaux.
02:33:22Ne lui parlez surtout pas de retraite.
02:33:24Son portrait est signé Corentin Brio.
02:33:26– Bon pied bon œil
02:33:28et sans trembler,
02:33:30Roger s'exécute avec rigueur et précision.
02:33:32À 90 ans,
02:33:34il est propriétaire d'un salon
02:33:36de coiffure dans l'Ariège
02:33:38et continue du mardi au samedi
02:33:40de coiffer ses clients.
02:33:42– Quand je me lève le matin,
02:33:44je ne fais pas la gueule
02:33:46d'aller travailler.
02:33:48– En poste depuis 1967,
02:33:50Roger a continué de travailler
02:33:52bien après l'âge légal de départ
02:33:54à la retraite, par passion
02:33:56mais d'abord par nécessité
02:33:58pour payer la maison de retraite
02:34:00de sa femme avant son décès.
02:34:02– J'ai continué à travailler
02:34:04à cause d'elle.
02:34:06Maintenant qu'elle est décédée,
02:34:08je pourrais arrêter.
02:34:10Je continue
02:34:12un moment encore,
02:34:14après on verra.
02:34:16– À Saint-Giron, il est connu de tous.
02:34:18Les générations sont toutes passées
02:34:20sur les fauteuils de Roger.
02:34:22En plus de se faire couper les cheveux,
02:34:24chez Achille, on est assuré
02:34:26d'avoir toutes les informations.
02:34:28– Si tu ne savais pas quelque chose
02:34:30le matin en te levant,
02:34:32tu peux le savoir ici.
02:34:34Parce que
02:34:36il y a beaucoup de choses
02:34:38qui se sont racontées ici.
02:34:40Parce que c'est un lieu de passage.
02:34:42Et même si tu ne viens pas
02:34:44te faire couper les cheveux,
02:34:46tu rentres, tu discutes
02:34:48comment ça s'est passé.
02:34:50– Aujourd'hui, la réglementation
02:34:52ne prévoit pas d'âge limite
02:34:54d'activité pour les artisans et commerçants.
02:34:56On estime à plus de 525 000
02:34:58les personnes de plus de 65 ans
02:35:00qui ont un emploi.
02:35:04– On aimerait les atteindre les 90 ans
02:35:06et les porter aussi bien que lui.
02:35:08Voici tout de suite l'espoir.
02:35:10– Retrouvez votre programme avec Omer.
02:35:12350 campings village 4 et 5 étoiles
02:35:14pour vos prochaines vacances
02:35:16en France ou en Europe.
02:35:18– Retrouvez votre programme avec la tondeuse
02:35:20robot intelligente Gardena.
02:35:22– Et surtout, silencieuse.
02:35:24Gardena.
02:35:26– Et Marine, on fait le point sur cette 32e journée de Ligue 1.
02:35:28– Lens a dominé Lorient
02:35:30à domicile 2 buts à 0.
02:35:32Victoire cruciale dans la course à l'Europe.
02:35:34Eliwayi a inscrit son 8e but de la saison
02:35:36pour les 100 Éor à l'heure de jeu.
02:35:38En fin de rencontre, Pereira d'Acosta
02:35:40marque définitivement la rupture pour Lens.
02:35:42Cette victoire permet aux 100 Éor
02:35:44de rester accrochés à la 6e place du classement.
02:35:46Lorient, de son côté, se place
02:35:4817e et se rapproche un peu plus de la Ligue 2.
02:35:50– C'était votre programme
02:35:52avec la tondeuse robot intelligente Gardena.
02:35:54Connectée, tout terrain
02:35:56et surtout, silencieuse.
02:35:58Gardena.
02:36:00– C'était votre programme avec Omer.
02:36:02350 campings village 4 et 5 étoiles
02:36:04pour vos prochaines vacances
02:36:06en France ou en Europe.
02:36:08– Je ne sais pas s'ils travailleront jusqu'à 90 ans.
02:36:10J'espère qu'ils resteront avec moi le plus longtemps possible
02:36:12dans la matinale week-end. Éric Revel et Guillaume Bigot.
02:36:14Marine Sabourin également.
02:36:16Vous restez avec nous, on se retrouve demain matin
02:36:18déjà 5h55 pour la matinale.
02:36:20Et puis dans quelques minutes,
02:36:22l'heure des pros week-end, Eliott Deval.

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