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Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE

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00:00:00Allez, merci de nous avoir choisi, vous regardez CNews la matinale week-end, voici les titres
00:00:06de votre journal.
00:00:07De nombreuses réactions au lendemain de la mort d'Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah
00:00:12éliminé hier par l'armée israélienne.
00:00:14Et si les Taébros se félicitent, la nouvelle a produit une déflagration dans l'ensemble
00:00:18du monde arabe.
00:00:19Nous serons en direct avec notre correspondante à Beyrouth, Clotilde Bigot.
00:00:23Un nouveau refus d'obtempérer qui a bien failli tourner au drame, à Fréjus un automobiliste
00:00:28a refusé de s'arrêter et a foncé à deux reprises sur un policier.
00:00:32L'individu a finalement été interpellé à proximité des lieux par des policiers
00:00:36municipaux.
00:00:37Les détails dans un instant.
00:00:38Et puis les Bouches-du-Rhône, département le plus meurtrier sur les routes depuis le
00:00:42début de l'année, 85 personnes y ont perdu la vie.
00:00:45Face à cette situation, les autorités promettent une réponse pénale ferme et une multiplication
00:00:51des contrôles.
00:00:52Trois jours de deuil national décrété au Liban après la mort du chef du Hezbollah,
00:01:00Hassan Nasrallah Marine.
00:01:02Dans la région, les réactions sont très contrastées, c'est un soulagement pour les
00:01:06Israéliens, un séisme pour une grande partie des Libanais, les précisions de Maxime Lavandier.
00:01:10C'est avec ces mots que Benyamin Netanyahou commente la mort du chef du Hezbollah.
00:01:18Nous avons réglé nos comptes avec quelqu'un qui était responsable de l'assassinat de
00:01:21nombreux Israéliens et des ressortissants d'autres pays dont des centaines d'Américains
00:01:26et des dizaines de Français.
00:01:27Une mort synonyme de victoire en Israël, applaudie ici sur la plage d'Eilat après l'annonce,
00:01:38et vécue avec fierté et optimisme dans les rues de Tel Aviv, malgré l'état d'alerte
00:01:43et les sirènes qui ont retentit toute l'après-midi.
00:01:45C'est une nouvelle fantastique, cela aurait dû être fait depuis longtemps.
00:01:51Je pense que l'élimination de Nasrallah mettra fin à la guerre, du moins je l'espère.
00:01:56Nous célébrons la mort du terroriste numéro un dans le monde.
00:02:01Des réactions forcément très différentes de l'autre côté de la frontière.
00:02:07A Tripoli, pancartes en main, ils expriment leur tristesse et leur inquiétude.
00:02:11Il est mort en martyr, en combattant Israël.
00:02:14Il n'est pas mort en nous combattant, mais en combattant Israël.
00:02:17Le Liban perd sa sécurité.
00:02:20Qui combattra Israël à l'avenir ?
00:02:22Demain, Israël sera sur nous parce que nous ne nous aimons pas.
00:02:28Des manifestations de douleur jusqu'à Téhéran,
00:02:31où de nombreux Iraniens se sont réunis pour rendre hommage à l'ancien leader du Hezbollah.
00:02:37Voilà, les réactions, on l'a vu, très contrastées, Michel Taub avec d'un côté Israël,
00:02:42et de l'autre le monde arabe qui manifeste cette défaite,
00:02:49puisque c'est vécu comme une défaite pour le monde arabe, l'élimination d'Assad Nasrallah.
00:02:54Il y a des pays du monde arabe qui sont plus discrets que d'autres dans leur réprobation.
00:02:57Évidemment, le premier à condamner, c'est l'Iran, un pays arabe et musulman,
00:03:02et qui, d'ailleurs, dans la course-poursuite des uns et des autres,
00:03:07a décrété cinq jours de deuil national, ça sert plus qu'au Liban.
00:03:11Mais en fait, l'élimination de M. Nasrallah,
00:03:15si vous voulez, c'est un peu comme la chasse à Ben Laden.
00:03:19Pour moi, je veux dire, pour beaucoup de personnes, c'était un peu le Ben Laden libanais.
00:03:23Il faut quand même rappeler, le premier ministre israélien l'a cité,
00:03:27il a dit que le chef du Hezbollah avait sur la conscience et sur les mains
00:03:34le sang de très nombreux Israéliens, de très nombreux Libanais,
00:03:38et il a ajouté des Américains et des Français.
00:03:41Et moi, je voudrais avoir aujourd'hui une pensée aux 58 Français morts en 1983,
00:03:47dans l'attentat de l'immeuble du Drakkar, au sud de Liban.
00:03:51On va y revenir dans un instant.
00:03:53Et j'ai une pensée, parmi eux, il y avait certainement des parents,
00:03:57des enfants, qui avaient des enfants, et qui aujourd'hui sont des grands,
00:04:00sont des adultes.
00:04:01Et donc, si vous voulez, voilà, c'est un terroriste.
00:04:03Il y a un quotidien du soir français qui a juste oublié de rappeler
00:04:07que Nasrallah était un terroriste.
00:04:08Et on écoutera dans un instant le témoignage d'un survivant de l'attentat du Drakkar.
00:04:12C'est effectivement un séisme politique.
00:04:14C'est une victoire militaire pour Israël, parce qu'il faut aussi rappeler
00:04:20que dès le 8 octobre, au lendemain du massacre, du crime contre l'humanité,
00:04:25du 7 octobre, le Hezbollah a déclenché une guerre contre Israël.
00:04:30Donc voilà, nous sommes en guerre, Israël est en guerre,
00:04:32et pas seulement Israël, le monde occidental est le monde libre.
00:04:36Donc effectivement, c'est un séisme, mais c'est une étape importante dans une guerre,
00:04:40et c'est peut-être l'occasion maintenant,
00:04:42maintenant que, comme l'a dit Benjamin Netanyahou,
00:04:45nous avons réglé nos comptes, dit-il, maintenant il faut penser aux otages,
00:04:48à nos otages, aux otages israéliens, aux otages français,
00:04:51et peut-être mettre le paquet sur leur libération.
00:04:53Deux otages en français sont toujours retenus dans la bande de gaz à Vincent Roy.
00:04:57Merveille, qu'est-ce qui se dit à Paris ?
00:04:59Un grand quotidien du soir, pour ne pas le nommer,
00:05:01le monde parle d'un chef charismatique,
00:05:05d'un chef charismatique, c'est-à-dire...
00:05:07Pan de Maradona ?
00:05:08Pan de foot et de Maradona, oui.
00:05:10C'est-à-dire qu'on prend là un adjectif mélioratif.
00:05:14Formidable, pour célébrer quelqu'un qui a du sang français de surcroît sur les mains.
00:05:20Michel parlait de l'attentat du Drakkar, 58 parachutistes,
00:05:25mais il y a aussi l'attentat de la rue de Rennes.
00:05:27Formidable que la presse française se comporte ainsi.
00:05:30On ne peut que célébrer.
00:05:32Vous savez, la société française est de plus en plus divisée.
00:05:35C'est quand même absolument dramatique.
00:05:37Évidemment qu'on ne peut que se féliciter de la mort de monsieur Nasrallah.
00:05:46Écoutez, vraiment, je suis indigné par la manière qu'on a de traiter le sujet
00:05:52chez nous, ici, en France, et que la société française, comme je le disais, soit aussi divisée.
00:05:58On n'est pas à la veille de faire nation.
00:06:01Alors, les réactions au Liban.
00:06:03Nous sommes avec notre correspondante à Abbey Road, Clotilde Bigot.
00:06:06Bonjour, Clotilde.
00:06:07On a entendu tout à l'heure les réactions au Liban, après la mort d'Hassan Nasrallah.
00:06:12Quelle est la situation ce matin, Clotilde ?
00:06:16Alors, la situation ce matin, en fait, le Liban se réveille, tout d'abord.
00:06:20Et en fait, ce qu'il faut savoir, c'est qu'ici, c'est le deuil, tout d'abord.
00:06:24Le deuil pour Hassan Nasrallah, pour certains de ses partisans, bien évidemment.
00:06:27Mais tous les Libanais sont en deuil, car ces frappes, ces dix missiles qui sont tombés
00:06:32sur ces pâtés de maisons ont tué des dizaines de civils.
00:06:36Pour l'instant, on n'a pas encore de bilan, tout simplement parce que les secouristes
00:06:41disent que les corps se sont évaporés.
00:06:43Moi, j'étais dans un hôpital, hier, et les médecins me confirmaient ces informations.
00:06:47Donc, en fait, il y a forcément le sentiment par rapport à la mort de Hassan Nasrallah lui-même,
00:06:53qui était tout de même le chef du Hezbollah depuis 1992.
00:06:57Mais il y a surtout cette énorme tristesse, car on parle de dizaines, de centaines
00:07:02de civils libanais qui ont été tués ces derniers jours.
00:07:05Et ça, on a tendance à l'oublier, parce qu'on parle beaucoup de Hassan Nasrallah
00:07:09et de son aura, mais pas des civils libanais qui, eux, ont dû fuir la Banque du Sud.
00:07:14Notamment, il y en a des dizaines, des centaines dans les rues de Beyrouth
00:07:17qui essayent de trouver un toit.
00:07:19Et les civils du Liban Sud aussi, qui ont dû quitter leur région pour venir à la capitale.
00:07:25Donc, pour l'instant, le Liban est triste.
00:07:27L'entièreté du Liban, trois compenses du Hezbollah.
00:07:30Et par la suite, le Liban est aussi très anxieux, car maintenant, la guerre va se poursuivre.
00:07:36Et c'est très clairement une guerre totale qu'a déclarée Israël au Liban,
00:07:40en tuant le chef du Hezbollah.
00:07:42Car il ne s'agit pas du chef militaire de la milice, mais bien du chef religieux
00:07:48et du visage du parti politique, de la milice,
00:07:52mais aussi de cette organisation religieuse qu'est le Hezbollah.
00:07:55Merci beaucoup, Clotilde Bigot, notre correspondante CNews à Beyrouth.
00:08:00Vous entendez ce que dit Clotilde Bigot, le deuil au Liban.
00:08:04Parce qu'effectivement, dans cette guerre, il y a également des pertes civiles importantes.
00:08:08Et ça, il faut aussi le rappeler.
00:08:10Absolument, il y a des pertes civiles depuis de nombreuses années.
00:08:14Depuis de nombreuses années qu'il y a un conflit entre Israël et des pays alentours
00:08:18qui veulent la destruction de l'état d'Israël.
00:08:22Pour ce qui est du Liban, ce que je voudrais préciser, c'est que le conflit est surtout avec le Hezbollah.
00:08:27Il est avec le Hezbollah.
00:08:28Et c'est ce qu'a rappelé d'ailleurs Benjamin Netanyahou à plusieurs reprises.
00:08:31Le Hezbollah a mis la main, j'ai envie de dire, sur le Liban.
00:08:34Le Liban qui est un état en déliquescence.
00:08:36Mais dans cette guerre contre le Hezbollah, il y a des pertes civiles.
00:08:41Absolument.
00:08:42Mais le Liban, qui n'a plus de président de la République depuis des mois,
00:08:44et dont le précédent président de la République, M. Aoun, était un allié honteux, j'ai envie de dire, du Hezbollah.
00:08:51Donc oui, bien entendu qu'il y a beaucoup trop.
00:08:54Chaque vie humaine perdue, innocente, c'est une vie de trop.
00:08:57Bien entendu qu'il y en a trop.
00:08:59Mais c'est une guerre et il ne peut pas y avoir de guerre, malheureusement, sans qu'il y ait des victimes innocentes.
00:09:03La réalité, c'est qu'il y a une guerre qui est effectivement une guerre totale.
00:09:07On le voit bien.
00:09:08Et maintenant, il y a un rapport de force qui s'est installé.
00:09:11Je pense qu'Israël a marqué des points décisifs.
00:09:14Parce que l'ensemble de la direction du Hezbollah, ce n'est pas que le chef.
00:09:17C'est l'ensemble de l'architecture du Hezbollah qui a été décimée, qui a été décapitée.
00:09:21Maintenant, peut-être qu'il faut donner la priorité.
00:09:23Soit c'est le feu, en tous les cas une priorité.
00:09:26C'est les otages, les otages, les otages.
00:09:28Parce qu'en Israël, il y a une très grande demande aussi que la priorité soit donnée à leur libération.
00:09:33Alors, réaction en France à présent.
00:09:34C'était hier soir sur CNews.
00:09:36Celle d'un rescapé de l'attentat, vous en parliez Michel Taubes, de Beyrouth en 1983.
00:09:41Une attaque à la voiture piégée attribuée au Hezbollah et qui a coûté la vie à 58 soldats français.
00:09:46Le corporal-chef Lucien a survécu à cet attentat.
00:09:49Et pour lui, l'élimination du chef du Hezbollah permet aujourd'hui de venger ses camarades.
00:09:53Je vous propose de l'écouter.
00:09:55Pour moi, c'est une victoire qui a vengé mes camarades.
00:10:02Mes camarades, mes camarades.
00:10:08Ils ont enfin été vengés.
00:10:10On a toujours été abandonnés.
00:10:13On s'est battus nous-mêmes.
00:10:16On était 15 rescapés, on n'est plus de 13.
00:10:18On n'a pas été aidés.
00:10:20On s'est battus pour avoir une petite pension et sans arrêt.
00:10:23Qu'est-ce qu'on nous dit ?
00:10:24Bientôt, c'est nous qu'on est coupables.
00:10:27A noter qu'encore aujourd'hui, le 23 octobre 1983, reste la journée la plus meurtrière pour l'armée française.
00:10:33Depuis la fin de la guerre d'Indochine en 1953, Vincent Roy, Israël a fait le sale boulot pour la France,
00:10:40notamment pour les États-Unis, victimes aussi du Hezbollah à Beyrouth.
00:10:44Je suis très étonné, par exemple, qu'on n'ait pas de réaction française, c'est-à-dire de notre chef de l'État.
00:10:52Parce que, comme on le disait tout à l'heure, ce monsieur qui a été abattu a du sang français sur les mains.
00:11:00Et il est évident qu'Israël a fait le travail, et notamment pour beaucoup de gens, et notamment pour la France.
00:11:10Il est 7h15 sur CNEWS, c'est l'heure du rappel des titres de l'actualité avec Marine Sabourin.
00:11:23Une minute de silence dédiée à Philippines perturbée, ça s'est passé hier à Vienne.
00:11:29L'hommage a été perturbé par plusieurs militants d'extrême gauche.
00:11:32De nouvelles manifestations en hommage à la jeune fille sont organisées ce dimanche, notamment à Paris dès 15h.
00:11:38Ces scènes d'une violence inouïe dans un lycée de Montgeron dans l'Essonne.
00:11:42Un élève frappé à coups de marteau par d'autres jeunes.
00:11:44La vidéo a été postée sur les réseaux sociaux.
00:11:47La nouvelle ministre de l'Éducation dénonce des images inacceptables.
00:11:51Et puis aux Etats-Unis, le bilan s'alourdit après le passage de l'ouragan Hélène.
00:11:55Au moins 53 personnes sont mortes.
00:11:57Des milliers de foyers restent toujours privés d'électricité.
00:12:04Et puis dans l'actualité également, un automobiliste refuse de s'arrêter et fonce à deux reprises sur un policier.
00:12:10Ça s'est passé à Fréjus vendredi soir.
00:12:12L'individu a finalement été interpellé à proximité des lieux par des policiers municipaux.
00:12:17Il a été contrôlé positif à l'alcool et au cannabis.
00:12:19Les dernières informations avec Célia Gruyère et Franck Triviaux.
00:12:24Sur ce rond-point, un quadragénaire a tenté de renverser un agent de la police nationale.
00:12:29Les faits se sont déroulés dans la nuit du vendredi au samedi.
00:12:33Après avoir reçu l'ordre de ralentir, l'individu a choisi d'accélérer puis de faire demi-tour pour ensuite foncer sur le policier.
00:12:40Ce dernier a réussi à éviter ce véhicule qui se dirigeait tout droit sur lui en ayant le réflexe de sauter sur le trottoir.
00:12:48Le choc d'autorité, il le faut parce qu'on commence sérieusement au sein et de la police nationale,
00:12:54de la gendarmerie nationale et de la police municipale que mon syndicat représente également
00:12:58à en avoir marre d'être des proies de délinquants routiers, de meurtriers routiers.
00:13:04Donc maintenant, il va falloir que les choses changent et que la peur change vraiment de camp.
00:13:08Interpellé par des policiers municipaux de Fréjus, l'individu a été contrôlé positif à l'alcool et au cannabis.
00:13:15Placé en garde à vue, il devra être entendu par des enquêteurs afin d'expliquer son geste.
00:13:20La nuit, il y a surtout des gens qui consomment beaucoup d'alcool et puis voir le reste parce qu'on ne connaît pas tout.
00:13:26Après, ils font n'importe quoi et aujourd'hui, on se retrouve en scène d'insécurité totale.
00:13:30Pas assez de police, il faudrait y renforcer tout ça.
00:13:33Au niveau national, ce sont plus de 20 000 refus d'obtempérer qui sont enregistrés chaque année.
00:13:40Le département des Bouches-du-Rhône est le plus meurtrier sur les routes marines.
00:13:4685 personnes y ont été tuées depuis le début de l'année.
00:13:49Face à cette situation, les autorités promettent une réponse pénale ferme et une multiplication des contrôles.
00:13:54Le détail avec Adrien Spiteri.
00:13:57Voici le visage d'Andy, 28 ans.
00:14:00Cet infirmier a été tué dimanche dernier au guidon de sa moto par un chauffeur sans permis à Marseille.
00:14:06L'individu avait pris la fuite avant d'être interpellé.
00:14:10Un drame loin d'être isolé dans les Bouches-du-Rhône.
00:14:13On a affaire à des individus qui ont de plus en plus souvent consommé des stupéfiants ou consommé de l'alcool.
00:14:19On a affaire à des individus qui ont beaucoup moins peur de la police ou du gendarme.
00:14:24Et on a affaire à des individus qui n'ont plus peur du tout de ce qui pourrait arriver en conséquence judiciaire pour eux.
00:14:31Le département est le plus meurtrier de France sur les routes.
00:14:35Depuis 2024, 85 personnes ont été tuées.
00:14:38C'est 23 victimes de plus en un an.
00:14:41Le nombre d'accidents et de blessés a également augmenté.
00:14:44Alors que faire ?
00:14:46Pour lutter contre les délais routiers, vous n'avez pas de choix.
00:14:48Il faut vraiment que vous ayez des effectifs de police qui soient concentrés sur les contrôles routiers.
00:14:54Pour éviter ce genre de drame qui, il faut le reconnaître, se répète de manière très rapide en ce moment.
00:15:02Les autorités locales ont présenté vendredi un plan de sécurité routière.
00:15:06Il comprend un renforcement des contrôles et du nombre de radars dans le département.
00:15:11Elle rappelle que la principale cause d'accidents mortels sur les routes est la vitesse.
00:15:17Voilà pour l'augmentation des accidents de la route, notamment dans les Bouches-du-Rhône.
00:15:23L'actualité politique à présent avec Jules Torres alors que le discours de politique générale est attendu mardi.
00:15:28Marine Le Pen maintient, Jules, la pression sur le gouvernement.
00:15:31On le savait, elle a décidé de la formation du gouvernement.
00:15:34Elle a expulsé Xavier Bertrand, elle a expulsé Éric Dupond-Moretti.
00:15:38Elle a suscité un recadrage cette semaine du ministre de l'économie par Michel Barnier.
00:15:42Donc Marine Le Pen, elle décide un petit peu de tout ce qu'il passe aujourd'hui dans notre vie politique.
00:15:47Et elle va décider si oui ou non, elle censurera Michel Barnier après son discours de politique générale mardi.
00:15:52D'après nos informations, non, ce ne sera pas le cas.
00:15:55Car un discours de politique générale, c'est plus une vision qu'une batterie de mesure.
00:15:59Et donc il n'y aura sans doute rien qui choquera la RN.
00:16:02Le vrai sujet, le vrai casse-tête pour Michel Barnier, ce sera d'éviter la censure lors du budget par la RN.
00:16:08Allez, il est 7h20, on va marquer une courte pause.
00:16:11On revient dans un instant toujours avec vous, Jules Torres.
00:16:14Et vous allez nous parler justement de ce discours de politique générale attendu pour mardi.
00:16:19Restez avec nous sur CNews.
00:16:22Il est 7h26 sur CNews.
00:16:25Michel Barnier face au verdict de l'Assemblée Nationale.
00:16:29C'est l'heure de l'édito de Jules Torres.
00:16:32Alors Jules, Michel Barnier prononcera donc son discours de politique générale mardi.
00:16:35A quoi doit-on s'attendre ?
00:16:37A un sacré coup de balai, mais en tout cas sur la méthode, pas forcément sur les actes.
00:16:41Pour commencer, cette semaine, Michel Barnier a remis les pendules à l'heure auprès de ses ministres.
00:16:45Il veut que son équipe bouge et vite.
00:16:47Pas pour faire plaisir aux ministres ou pour caresser un électorat dans le sens du poil,
00:16:51mais parce que la critique fuse de toutes parts.
00:16:54Déconnecter, hors sol, couper des réalités.
00:16:57Alors Barnier le martèle, il faut tout changer.
00:17:00Et l'urgence, c'est se débarrasser de cette condescendance qui colle aux semelles du pouvoir.
00:17:04La méthode Barnier, c'est un peu le retour aux bases de la politique.
00:17:07Écoutez, considérez ces interlocuteurs, ne pas jouer les sachants omnipotents.
00:17:10Les syndicats l'ont bien senti d'ailleurs cette semaine.
00:17:14Sophie Binet, la patronne de la CGT, en a même été un petit peu déstabilisée.
00:17:18Le Premier ministre qui écoute vraiment, ça c'est nouveau pour elle.
00:17:21Et elle ne manque pas de le noter.
00:17:23Barnier et son équipe semblent vouloir donner du vrai poids aux partenaires sociaux,
00:17:27notamment sur la réforme de l'assurance chômage.
00:17:29Alors les ministres ont planché toute la semaine pour sortir de leur chapeau
00:17:32des propositions qui tiennent la route, mais que s'est-il réellement passé en coulisses ?
00:17:36Ils ont fait des séquences de team building, c'est-à-dire vous saviez,
00:17:39des ateliers thématiques avec des ministres, notamment Didier Migaud
00:17:43qui était là en tant qu'ancien président de l'accord des comptes.
00:17:46Il y avait aussi le gouverneur de la Banque de France.
00:17:48Mais bon, l'ambiance n'était pas du tout festive.
00:17:51C'était franchement même glauque, parce que le ministre du Budget
00:17:56et le ministre des Finances sont arrivés et ont directement dit
00:17:59qu'ils ont planté le décor.
00:18:01Les finances publiques sont dans le rouge écarlate.
00:18:03D'ailleurs Michel Barnier a sorti des documents top secret des services de Bercy
00:18:07histoire de rendre les choses encore plus alarmantes.
00:18:09Mais pas question de laisser les infos circuler.
00:18:11Il a dit à ses équipes de les récupérer avant que ça ne fuite.
00:18:14Il y a un ministre, un participant qui nous raconte que le discours de politique générale
00:18:19serait axé notamment sur la question de l'urgence budgétaire
00:18:23avec un message clair, chacun doit prendre ses responsabilités.
00:18:26Si on comprend bien, l'immigration et la sécurité seront les grandes absentes
00:18:30du discours de politique générale.
00:18:32En tout cas, la déclaration de politique générale va se concentrer sur la question budgétaire.
00:18:36Elle va laisser de côté en effet, c'est ce que nous dit Matignon, la sécurité et l'immigration
00:18:40malgré un climat explosif, notamment sur la question des OQTF.
00:18:44Il y a plusieurs affaires, notamment le meurtre de Philippine
00:18:47qui a ravivé la colère des Français.
00:18:49Mais Barnier, sans vouloir temporiser, on peut lui donner une petite idée quand même.
00:18:53On a fait un sondage hier sur l'emprisonnement des personnes sous OQTF
00:18:57et il y a 78% des Français qui y sont favorables.
00:19:00Donc ça peut être une idée pour la suite.
00:19:02Bon, soyons clairs, soyons honnêtes.
00:19:04La déclaration de politique générale, c'est le moment de poser une vision,
00:19:07pas de se noyer dans une avalanche de mesures.
00:19:10Mais sur l'immigration et la sécurité, pardon,
00:19:13les Français ne se contenteront pas de paroles, ils veulent du concret.
00:19:16D'ailleurs Bruno Retailleau, visiblement il l'a compris,
00:19:19il capte parfaitement l'émotion nationale.
00:19:21Et ce matin, dans le JDD, il dit qu'il faut renverser la table
00:19:25pour rendre hommage pour la mémoire de Philippine.
00:19:28Donc son message, il est clair, il ne va pas rester les bras croisés.
00:19:31Le ministre de l'Intérieur, il suit la ligne tracée par Barnier
00:19:34sans avoir besoin de prononcer des beaux discours.
00:19:37Il applique la fermeté qu'il a promis.
00:19:39Après tout, il reprend l'adage, vous savez, de Napoléon,
00:19:42un bon croquis vaut mieux qu'un bon discours.
00:19:44C'était l'édito de Jules Torres.
00:19:46Merci Jules, il est 7h30 sur CNews.
00:19:49Très bon réveil, bon dimanche à vous.
00:19:51Voici tout de suite les titres de votre journal.
00:19:53Un élève frappé à coup de marteau par d'autres jeunes.
00:19:57Cette scène d'une rare violence a été filmée
00:19:59dans un lycée de Montjouron, dans l'Essonne.
00:20:01Et postée sur les réseaux sociaux, deux personnes ont été blessées.
00:20:04La nouvelle ministre de l'Education dénonce des images inacceptables.
00:20:08Malgré les réticences de l'Etat, la limitation de vitesse
00:20:11sur le périphérique parisien passera bien de 70 à 50 km heure.
00:20:15Et ça commence dès mardi avec un premier tronçon
00:20:18entre la porte des Lilas et la porte d'Orléans.
00:20:21Et puis ce mardi, le frère du roi des Belges, le prince Laurent,
00:20:25a annoncé avec fracas vouloir quitter la famille royale.
00:20:28Et la Belgique pour s'installer à l'étranger.
00:20:31Alors qui est le prince Laurent d'abord ?
00:20:33Et pourquoi souhaite-t-il abandonner son royaume ?
00:20:35Bertrand De Kerse nous dira tout dans sa chronique royale.
00:20:38A tout de suite Bertrand.
00:20:42Un adolescent frappé à coup de marteau dans un lycée de Montjouron,
00:20:45dans l'Essonne.
00:20:46Une scène choquante filmée et publiée sur les réseaux sociaux.
00:20:49Deux personnes ont été blessées lors de cette rixe.
00:20:52La nouvelle ministre de l'Education dénonce des images insoutenables
00:20:55au portage de Pierre Emko et Laura Lestrade.
00:21:03Les images sont impressionnantes.
00:21:05Ce vendredi matin, peu avant 10h30,
00:21:07une rixe éclate au lycée Rosa Parks de Montjouron dans l'Essonne.
00:21:13La vidéo postée sur les réseaux sociaux montre un élève frappé à coup de marteau
00:21:17et maintenu au sol par d'autres adolescents.
00:21:19La bagarre prend fin lorsqu'un autre élève s'interpose
00:21:22pour éloigner le jeune armé.
00:21:24Au cours de l'altercation, deux lycéens sont légèrement blessés.
00:21:27Je me demande comment gérer cette nouvelle génération
00:21:33qui ne pense qu'à s'entretuer, qu'à se détruire.
00:21:36Rentrer à l'école avec un marteau, c'est impensable.
00:21:42J'ai vu la vidéo, franchement moi ça me choque.
00:21:45Voir ça dans un lycée, c'est effrayant.
00:21:47Après on se sent plus en sécurité dans les établissements.
00:21:50Si on voit ça à côté, c'est que ça peut arriver partout
00:21:52et franchement ça fait très très peur.
00:21:53Des renforts policiers ont été déployés
00:21:55pour sécuriser les abords de l'établissement
00:21:57qui fait déjà l'objet d'un contrôle strict pour éviter les intrusions.
00:22:00Ce lycée reste un lycée à problème.
00:22:03Ce lycée a déjà été sécurisé.
00:22:06Il y a un tourniquet pour pouvoir entrer dans le lycée.
00:22:09Le lycée est équipé de la vidéoprotection.
00:22:12La nouvelle ministre de l'éducation nationale, Anne Genté,
00:22:15a dénoncé sur X des images inacceptables
00:22:17et a indiqué qu'une enquête avait été ouverte.
00:22:21Des images surréalistes.
00:22:23Comment est-ce qu'on en est arrivé à autant de violence, Vincent Roy ?
00:22:27Je ne sais pas comment on en est arrivé là.
00:22:29Je crois que tout marche aujourd'hui cul par-dessus tête.
00:22:34Quand on voit des images comme celle-ci,
00:22:37alors on est obligé de mettre maintenant des policiers devant l'entrée des hôpitaux.
00:22:42Bientôt on va être obligé de fouiller les sacs à l'entrée des lycées.
00:22:45Enfin franchement, où en est-on ?
00:22:48Voilà le choc d'autorité.
00:22:51Je crois que M. Retailleau, dans son discours d'investiture,
00:22:56a demandé de l'ordre, de l'ordre, de l'ordre.
00:22:59Je crois qu'il faut multiplier cette injonction.
00:23:03Michel ?
00:23:04De l'ordre, de l'ordre, de l'ordre, notamment dans les lycées
00:23:06qui ne sont plus les sanctuaires de la République.
00:23:09Malheureusement, la violence est dans les lycées.
00:23:11D'ailleurs, l'éducation nationale a mis en place un système
00:23:14pour appeler la police en urgence et l'envoie de brigades.
00:23:17Ce qui a été le cas dans ce lycée d'adolescentes,
00:23:20parce qu'effectivement, il faut adapter les dispositifs de sécurité
00:23:24et notamment dans les établissements scolaires
00:23:26où encore une fois, il y a souvent des violences.
00:23:28Là, c'est absolument inouï ce que l'on voit.
00:23:30Mais la violence, elle est quotidienne dans des centaines d'établissements scolaires en France
00:23:34et également dans des collèges, dans des lycées, mais également dans des collèges.
00:23:37Donc il faut que nous nous adaptions tous pour pouvoir
00:23:40enrayer cet état de sécurité et protéger nos enfants.
00:23:45Dans l'actualité également, une minute de silence pour rendre hommage
00:23:48à la jeune Philippine perturbée.
00:23:50Ça s'est passé hier devant le palais de justice de Vienne en hiver.
00:23:54Une trentaine de personnes a chanté des slogans régulièrement
00:23:57utilisés par les militants d'extrême-gauche.
00:23:59Anane Mansoury, députée UDR, Union des droits pour la République,
00:24:02à l'origine de cet hommage, a réagi dans un communiqué
00:24:05forcé de constater que l'extrême-gauche se placera toujours
00:24:08du côté des violeurs et des assassins lorsqu'ils sont étrangers.
00:24:11Regardez la séquence.
00:24:15C'est un mot tout petit anti-fasciste !
00:24:30Une nouvelle manifestation pour soutenir la famille de Philippines
00:24:33est organisée aujourd'hui dans la capitale à partir de 15h,
00:24:36place d'enfer Rochereau.
00:24:38Ça aussi Michel, c'est totalement surréaliste.
00:24:41Je veux dire qu'encore une fois, et on le disait hier,
00:24:44ce drame de Philippines, il n'est pas politique.
00:24:47Il ne devrait pas être politisé.
00:24:50Il devrait choquer tout le monde, toute la société.
00:24:53Honte à celles et ceux qui ont proféré ces propos.
00:24:56Et sur les réseaux sociaux, vous avez aussi des dizaines
00:24:59de milliers de personnes qui effectivement, j'ai envie de dire,
00:25:03violent la mémoire de Philippines.
00:25:06En fait, c'est une certaine France qui a tué Philippines.
00:25:09Pour reprendre les termes de la maman d'une autre victime de violence.
00:25:16Non, effectivement, Philippines porte malheureusement le nom
00:25:19de tous les manquements, de toutes les compromissions,
00:25:23de toutes les lâchetés d'un système français régalien
00:25:27qui ne sait plus combiner la justice et la police,
00:25:31qui ne sait plus être ferme quand il faut être ferme.
00:25:34Et j'espère que Philippines portera le nom d'un sursaut républicain.
00:25:38Il faut effectivement réagir.
00:25:40On a un nouveau ministre de l'Intérieur qui je trouvais très audacieux,
00:25:44peut-être trop dans ses prises de parole.
00:25:46Mais il faut maintenant passer à l'action.
00:25:48Il faut renverser la table en mémoire de Philippines.
00:25:51C'est ce qu'affirme Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l'Intérieur.
00:25:54Il est à la une du JDD ce matin et revient sur la mort tragique de la jeune fille.
00:25:59Ces faits-là ne sont pas des faits divers.
00:26:01Ce terme me hérisse parce que j'y vois une volonté de banaliser.
00:26:04On y accorde une dimension du hasard, de la fatalité.
00:26:07La politique doit refuser cette fatalité, dit-il.
00:26:09Bruno Retailleau promet de tout faire, quitte à bousculer les règles
00:26:13pour que cela ne se reproduise pas.
00:26:15Parce qu'à chaque fois, dit-il, les mêmes causes produisent les mêmes drames.
00:26:19Jules Torres, vous souhaitiez apporter des précisions à ces propos
00:26:23tenus par Bruno Retailleau dans le JDD ?
00:26:25Ce qui est intéressant, au-delà de ses confidences,
00:26:27Bruno Retailleau, c'est ce qu'il nous dit de sa prise de fonction.
00:26:30Il nous dit que désormais, sur son téléphone,
00:26:32il a une application où il a des synthèses, des comptes rendus.
00:26:36Tous les matins, il a une synthèse de ce qui s'est passé dans la nuit.
00:26:40Toutes les trois heures, sur son téléphone,
00:26:42il a une synthèse de ce qui se passe en France.
00:26:44Il nous dit que ce qu'il y a dans les médias,
00:26:47c'est qu'une toute petite partie des actes de violence, des crimes,
00:26:52qu'on ne connaît rien de ce qu'il se passe dans le pays.
00:26:56Ce sont des synthèses qui sont faites par son équipe ?
00:26:59Ce sont des synthèses qui sont faites par le ministère de l'Intérieur,
00:27:03qui sont remontées également par les renseignements
00:27:06et qui listent point par point les endroits, les crimes.
00:27:11Hier, il y a eu deux histoires avec des OQTF,
00:27:14notamment qui sont tous les deux passées par le CRA de Nîmes.
00:27:17Bruno Retailleau l'a découvert sur son téléphone.
00:27:21Pareil, il n'était pas nommé encore quand il y a eu ce drame de Philippines,
00:27:26mais il l'a découvert sur son téléphone.
00:27:28Avec une stupéfaction, l'horreur de ce crime
00:27:34et surtout l'horreur du CV du meurtrier présumé de Philippines.
00:27:39C'est intéressant ce qu'il nous dit.
00:27:41Au-delà des mots qu'il a déjà dit et qu'il continuera de redire,
00:27:45il y a une phrase qui m'a un peu marqué,
00:27:47c'est quand il dit « l'État de droit, ce n'est pas intangible ni sacré ».
00:27:50Je pense que c'est à mon avis une phrase qui va beaucoup faire réagir,
00:27:52notamment sans doute son homologue ministre de la Justice.
00:27:56Il y a beaucoup de choses à lire dans le JDD
00:27:58et dans ses confidences de Bruno Retailleau.
00:28:00Merci beaucoup Jules.
00:28:01Plus de 1500 personnes réunies à Aïssoudun dans le Cher
00:28:05pour une marche blanche en l'honneur de Simon,
00:28:08poignardés devant une discothèque.
00:28:10« Cet hommage est important pour qu'il n'y ait plus de violence.
00:28:13Il ne faut pas que Simon soit parti pour rien,
00:28:15affirmer sa famille, on écoute la mère du jeune homme. »
00:28:19« Simon, il a fallu une nuit pour que tout vole en éclat.
00:28:22Une nuit pour que cette personne t'enlève à nous.
00:28:25Une nuit en une fraction de seconde pour que nos vies s'écroulent.
00:28:29Je veux qu'il n'y ait plus de Simon parti trop tôt,
00:28:33qu'il n'y ait plus de maman, papa, soeur et frère sans leur Simon.
00:28:37Stop, car le plus jamais ne s'applique plus,
00:28:41il est temps d'agir et de modifier cette loi pour tous les Simons. »
00:28:46« Il ne faut pas que Simon soit parti pour rien.
00:28:49Les hommages, ces marches blanches à répétition sont importants.
00:28:53Malheureusement, Vincent, on a l'impression
00:28:56qu'il n'y a aucune prise de conscience de l'État.
00:28:58« Nous sommes devenus le pays des marches blanches,
00:29:02des enterrements, des larmes, des fleurs,
00:29:09des peluches que l'on débougit.
00:29:12C'est absolument terrible.
00:29:14Je ne sais pas si les politiques ont pris conscience,
00:29:18à priori, M. Retailleau commence à prendre conscience
00:29:23en disant que l'État de droit n'est pas immuable.
00:29:27On peut l'adapter à des situations… »
00:29:29« Mais M. Retailleau, il arrive à peine aux affaires. »
00:29:32« Il arrive à peine aux affaires, mais en tous les cas,
00:29:35pour, je ne dirais pas la première fois,
00:29:38mais il y a longtemps qu'on n'a pas entendu ce type de discours.
00:29:41Pour l'heure, on ne peut que s'en féliciter.
00:29:44Nous verrons si les actes suivent,
00:29:46car c'est ce que l'on attend.
00:29:48J'ai entendu également M. Barnier,
00:29:51devant les pompiers hier,
00:29:54qui a fait un discours tout à fait intéressant,
00:29:57mais il nous dit « je suis là pour dire la vérité »,
00:30:00ce qui consisterait à mettre de la morale en politique.
00:30:03De ce point de vue, du point de vue de la morale en politique,
00:30:07je reste un petit peu dubitatif. »
00:30:09« Michel, ces hommages, ils sont évidemment capital,
00:30:12importants pour les familles,
00:30:14mais on a l'impression qu'ils sont stériles
00:30:16et que derrière, les événements, les drames se reproduisent. »
00:30:19« Oui, c'est des moments de...
00:30:21Vous savez, ça se passe à Isoudun,
00:30:23des communes comme Isoudun,
00:30:25il y en a des centaines en France.
00:30:27Il y avait sur les images le maire des Souduns, André Léniel,
00:30:30qui est également le vice-président
00:30:32de l'Association des maires de France
00:30:34depuis plus de 20 ans.
00:30:36Et je me dis, mais effectivement,
00:30:38cette violence frappe maintenant dans tout le pays.
00:30:40Dans tout le pays, vous avez des violences.
00:30:42Simon est mort sur un coup de couteau,
00:30:44sur un parking.
00:30:46Et si vous voulez, malheureusement,
00:30:48ces faits de société, qui sont pour moi des faits politiques,
00:30:50parce qu'il y a une mutation de la violence dans notre pays,
00:30:53appellent effectivement une réaction très, très forte de l'État.
00:30:56Et moi, ce qui m'inquiète, c'est que
00:30:58les propos que tient Bruno Retailleau
00:31:00dans le JDD, qui sont très forts,
00:31:02mais devraient être ceux du ministre de la Justice.
00:31:05Parce que lorsqu'il s'étonne, lorsqu'il s'émeut
00:31:08que deux criminels ont été libérés
00:31:10d'un centre de rétention administrative,
00:31:12mais ce n'est pas au ministre de l'Intérieur
00:31:14de s'en émouvoir, c'est au ministre de la Justice.
00:31:16Et tant qu'on n'aura pas un duo
00:31:18main dans la main,
00:31:20qui tient le même discours de la part des deux têtes
00:31:22de l'exécutif, de la justice et de la police,
00:31:24on n'y arrivera pas.
00:31:26À Paris à présent, malgré les réticences,
00:31:28le périphérique va bel et bien passer,
00:31:31la limitation de vitesse sur le périphérique
00:31:33va bel et bien passer de 70 à 50 km heure.
00:31:37Ça commence dès mardi avec un premier tronçon
00:31:39entre la porte d'Élila et la porte d'Orléans.
00:31:41Si le nouveau ministre des Transports
00:31:43y est défavorable à la fin,
00:31:45c'est bien Anne Hidalgo qui tranche.
00:31:47Et cette décision, vous allez le voir,
00:31:49fait réagir Célia Gruyère et Florent Féraud.
00:31:53À partir du 1er octobre,
00:31:55la vitesse de circulation sur le périphérique parisien
00:31:57sera réduite de 20 km heure.
00:31:59Une mesure qui entrera en vigueur
00:32:01en deux étapes.
00:32:03Dans un premier temps,
00:32:05la réduction de vitesse à 50 km heure
00:32:07sera effective sur le périphérique intérieur
00:32:09entre la porte d'Élila et la porte d'Orléans.
00:32:11L'ensemble de l'axe routier
00:32:13se mettra aux normes dix jours plus tard.
00:32:15Entre temps, il faudra compter six nuits
00:32:17pour l'installation complète
00:32:19des nouveaux panneaux de limitation de vitesse.
00:32:21Pour les automobilistes,
00:32:23c'est une mesure qui ne passe pas.
00:32:25J'ai posé une erreur.
00:32:27Je suis contre la vitesse à 50.
00:32:29Ça ne va pas rouler. Déjà, ça ne roule pas.
00:32:31Contre à 100%, c'est de la folie pure.
00:32:33Le ministre délégué aux Transports
00:32:35ne peut pas être convaincu par ce projet,
00:32:37a toutefois indiqué prendre acte
00:32:39de la décision de la maire de Paris.
00:32:41Quant au président de l'Association des automobilistes,
00:32:43il émet des doutes
00:32:45sur l'efficacité de cette mesure.
00:32:47Une diminution de la vitesse de 20 km heure
00:32:49sur le périphérique de Rennes.
00:32:51Au bout de quelques mois
00:32:53ou un an, ils sont revenus
00:32:55avec les vitesses précédentes
00:32:57parce qu'ils se sont aperçus
00:32:59que ça ne changeait rien
00:33:01en matière de pollution.
00:33:03Afin de leur permettre de s'adapter à ce changement,
00:33:05les automobilistes
00:33:07bénéficieront d'une période de transition.
00:33:09En cas de non-respect de cette nouvelle limitation,
00:33:11aucune verbalisation ne sera
00:33:13appliquée le 1er octobre.
00:33:15Et une décision qui fait également
00:33:17réagir Vincent Roy.
00:33:19Oui, Mme Hidalgo, ça tient à son nom,
00:33:21un tropisme en haut.
00:33:23Elle aime les vélos, elle aime les travaux
00:33:25et elle déteste les autos.
00:33:27C'est bien résumé. Merci beaucoup
00:33:29Vincent Roy. Il est 7h44
00:33:31sur CNews. Le rappel des titres de l'actualité,
00:33:33c'est avec Marine Sabourin.
00:34:01Et un mot de sport pour terminer.
00:34:31...
00:34:47Et du foot avec
00:34:49Monaco qui a affronté hier Montpellier.
00:34:51Et c'est une victoire pour les
00:34:53Monégasques de Buzyn. L'AS Monaco
00:34:55a attendu les dernières minutes de jeu
00:34:57pour s'imposer. C'est Kamara
00:34:59qui a livré l'équipe en marquant après
00:35:018 minutes de temps additionnels.
00:35:03Le club du Rocher reste 2e du classement
00:35:05à égalité de points avec le PSG.
00:35:07...
00:35:19C'était votre programme avec
00:35:21France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:35:23...
00:35:28C'était votre programme avec Original.
00:35:30Le nouveau parfum Lacoste.
00:35:32Merci à Michel Taube d'avoir
00:35:34été avec nous ce matin.
00:35:36Très bientôt Michel.
00:35:38Jules et Vincent, vous restez à mes côtés.
00:35:40Et puis on va retrouver dans un instant
00:35:42bien sûr la chronique royale de Bertrand.
00:35:44Ce mardi, le frère du roi
00:35:46des Belges, le prince Laurent, a annoncé
00:35:48avec fracas vouloir quitter la famille royale
00:35:50et la Belgique pour s'installer
00:35:52à l'étranger. Alors qui est le prince Laurent d'abord
00:35:54et pourquoi souhaite-t-il abandonner
00:35:56son royaume dans sa chronique royale
00:35:58Bertrand Dekers nous dit tout. Restez avec nous.
00:36:00C'est dans un instant sur CNews.
00:36:02...
00:36:06De retour sur CNews pour la suite de votre
00:36:08matinale week-end. Il est 7h52.
00:36:10C'est l'heure de la chronique
00:36:12royale de Bertrand Dekers.
00:36:14Rebonjour Bertrand.
00:36:16Et on va parler du
00:36:18frère du roi des Belges ce matin.
00:36:20Le prince Laurent qui a annoncé avec fracas
00:36:22vouloir quitter la famille royale et la Belgique
00:36:24pour s'installer à l'étranger.
00:36:26Alors Bertrand, première question,
00:36:28n'y a-t-il pas comme un avant-goût de
00:36:30déjà-vu ? Absolutely.
00:36:32J'ai envie de vous répondre. Souvenez-vous
00:36:34on est en janvier 2020. Harry et Meghan
00:36:36annoncent par ensuite vouloir quitter
00:36:38la famille royale, en tout cas, prendre leur
00:36:40distance. Ce que l'on va appeler le Mexique
00:36:42va générer plus d'un milliard d'articles
00:36:44sur la toile. Ils vont
00:36:46partir en Californie en exil.
00:36:48Ils vont perdre leur prédicat d'altesse royale
00:36:50et leur dotation. C'est un peu la même chose
00:36:52ici, sauf que c'est moins médiatisé.
00:36:54On n'est pas chez les Windsor, on est chez
00:36:56les Saxe-Coburg-Gotha. En Belgique
00:36:58c'est une famille royale réputée pour son
00:37:00extrême discrétion. Le roi
00:37:02est Philippe Ier, la reine
00:37:04est Mathilde. Ils seront reçus en
00:37:06octobre d'ailleurs au palais de l'Elysée
00:37:08par Emmanuel Macron. Ils sont très
00:37:10engagés, ils sont très travailleurs, ils ont
00:37:12une capacité aussi à éviter les
00:37:14esclandres. Vous savez en Belgique, on parle
00:37:16aussi bien le français, le néerlandais que l'allemand
00:37:18puisque ce sont les trois langues nationales.
00:37:20On ne privilégie aucune communauté,
00:37:22aucune région. Ici, celui
00:37:24qui pose problème, c'est le prince
00:37:26Laurent. Il a 61 ans, c'est donc le frère
00:37:28du roi des Belges.
00:37:29C'est qui le prince Laurent Bertrand ?
00:37:31Bien, à nouveau, continuons peut-être notre petite
00:37:33comparaison. A l'instar du prince Harry,
00:37:35on va dire que le prince Laurent, en
00:37:37Belgique, il est un peu
00:37:39la brebis galleuse, le mouton
00:37:41noir de cette si blanche famille,
00:37:43si vous me permettez l'expression, qu'est la
00:37:45famille royale belge. Depuis toujours, le
00:37:47prince est différent. Depuis toujours, il a
00:37:49ce besoin de se faire remarquer,
00:37:51de tout contester.
00:37:53On en revient sans doute, bien que je
00:37:55ne sois pas analyste, sur le fait qu'il y a
00:37:57un problème avec les seconds, avec les
00:37:59héritiers du trône, avec les suppléants.
00:38:01Physiquement, il ne ressemble pas du tout au prince Harry ?
00:38:02Absolument pas. Vous voyez, voilà
00:38:04donc le prince Laurent.
00:38:06Sa scolarité a été, j'adore, on dit,
00:38:08dans l'entourage royal, turbulente.
00:38:10Turbulente, pourquoi ? Parce qu'il n'a
00:38:12jamais vraiment trouvé sa voie. Le prince, il a essayé
00:38:14plein de choses. Il aime les animaux, alors il a tenté
00:38:16de devenir vétérinaire, évidemment.
00:38:18Il a avorté
00:38:20ses études pour être sûr qu'il obtienne son bac.
00:38:22On a même fini par lui donner des précepteurs privés
00:38:24dans des cours particuliers
00:38:26au palais. Il a
00:38:28surtout une passion pour les montres et les voitures
00:38:30de sport. Alors il roule très vite,
00:38:32trop trop vite, et il a la petite particularité,
00:38:34voyez-vous, d'insulter les policiers.
00:38:36Et les incartades se multiplient.
00:38:38On a vu tout à l'heure le prince assis
00:38:40sur une espèce de trône, là, vous voyez ?
00:38:42Ce sont lors des fêtes traditionnelles du 21 juillet.
00:38:44Le 21 juillet, c'est la fête nationale
00:38:46en Belgique, et il a cette particularité
00:38:48de soit il ne vient pas, comme ça le siège,
00:38:50eh bien, il reste vide, soit alors
00:38:52le prince se présente et ne salue aucun
00:38:54membre de la famille royale.
00:38:56Il veut donc dire que dès le lendemain, dans les médias,
00:38:58vous avez des critiques qui disent « mais que se passe-t-il ? »
00:39:00Ou alors, plus original encore,
00:39:02il vient et il passe tout le défilé militaire
00:39:04à envoyer des SMS et à faire des coucous
00:39:06à la caméra. – Bon, alors il ne viendra peut-être plus puisqu'il a annoncé
00:39:08vouloir quitter la Belgique. – C'est lui, il m'en a donné une grande
00:39:10interview hier dans laquelle il dit qu'il n'en peut plus
00:39:12entre guillemets de ce titre
00:39:14de prince. Il dit, je cite
00:39:44– Bon, on saisit son amertume, mais que reproche-t-il
00:39:54précisément à la famille royale ?
00:39:56– À la famille royale,
00:39:58incontestablement, un manque de considération,
00:40:00un manque d'amour, un manque d'affection, comme, en somme,
00:40:02à nouveau le prince Harry. Son enfance
00:40:04n'a pas été des plus tendres, il est le fils du roi
00:40:06Albert et de la reine Paula,
00:40:08qui, durant son enfance, en effet, étaient au bord de la séparation,
00:40:10au bord du divorce, se sont très peu occupés
00:40:12de leurs enfants. Laurent, qui est plus fragile,
00:40:14en a considérablement, semble-t-il, souffert.
00:40:16Mais c'est surtout à l'État qu'en veut le prince.
00:40:18En réalité, Michael, avec son
00:40:20prédicat d'altesse royale, et on y revient
00:40:22encore, tout comme ça sort à Street,
00:40:24par exemple, il touche ce qu'on appelle
00:40:26une dotation royale. Et le fait de
00:40:28toucher cette fameuse enveloppe qui est octroyée
00:40:30par le gouvernement fait qu'il est considéré comme
00:40:32un salarié de l'État. Comme il est
00:40:34salarié de l'État, cette dotation
00:40:36le prive, par exemple, de sécurité sociale.
00:40:38On ne le sait pas forcément, mais ils n'ont pas le droit
00:40:40d'obtenir la sécurité sociale. C'est quelque chose
00:40:42contre lequel ils militent. Et ils
00:40:44militent aussi contre le fait que
00:40:46ce fameux prédicat l'empêche de travailler
00:40:48et l'empêche de faire du business.
00:40:50Il est donc limité, si vous voulez,
00:40:52à cette dotation qui, entre nous, s'élève
00:40:54quand même à 306 000 euros
00:40:56annuels. Bref, le fait ici de demander
00:40:58la double nationalité n'étant pas de plus
00:41:00pour que le gouvernement le laisse partir.
00:41:02Voilà donc pour le prince Laurent.
00:41:04Un mot avant de vous laisser repartir, Bertrand,
00:41:06sur un autre sujet royal, un fait assez rare
00:41:08hier, un mariage princier.
00:41:10Absolument, c'était la princesse Théodora de Grèce.
00:41:12Théodora de Grèce, le grand public
00:41:14la connaît peut-être moins et encore.
00:41:16Parce que Théodora de Grèce, elle est princesse de Grèce
00:41:18et de Danemark. Ce qui fait qu'elle
00:41:20est apparentée à la famille royale
00:41:22en Angleterre, au Windsor. Parce que vous savez, le mari
00:41:24d'Élisabeth II, le prince Philippe, était prince de Grèce
00:41:26et de Danemark. Et on la connaît peut-être
00:41:28un peu plus que les autres parce qu'elle
00:41:30est également actrice. Elle a joué dans Amour,
00:41:32Gloire et Beauté. Bref, elle s'est mariée
00:41:34hier en Grèce.
00:41:36Elle s'est affie de Constantin II à l'ex-roi.
00:41:38Elle s'est mariée en la cathédrale de l'Annonciation
00:41:40d'Athènes. Sublime mariage
00:41:42comme on les aime. Robe blanche, évidemment,
00:41:44col bateau, nous dit-on. Et
00:41:46jolie diadème. Elle épouse
00:41:48Mathieu Cumart, qui est un avocat
00:41:50américain. Elle a 41 ans. C'est un couple
00:41:52de papier glacé. Merci beaucoup
00:41:54Bertrand Dekers, notre spécialiste
00:41:56des têtes
00:41:58couronnées. Allez, il est l'heure de retrouver
00:42:00Karine Durand. À présent, c'est votre Météo.
00:42:02La Météo
00:42:04avec Groupe Verlaine.
00:42:06Installation de panneau solaire garantie
00:42:08à vie. Groupeverlaine.com
00:42:12Il fait froid ce matin, Karine.
00:42:14On a même un ressenti hivernal
00:42:16ce dimanche. Oui, on a
00:42:18relevé quelques petites gelées blanches ce matin
00:42:20dans la région Rhône-Alpes, dans la région Grand Est,
00:42:22dans les villages, de manière à se localiser.
00:42:24Regardez ce qui s'est passé en Suisse
00:42:26hier avec de bonnes quantités
00:42:28de neige qui sont tombées dans les Alpes
00:42:30Suisses. On a vu Arosa en premier.
00:42:32On voit le col de la Flouella ici
00:42:34à plus de 2000 m d'altitude
00:42:36avec plusieurs dizaines de centimètres.
00:42:38On n'a pas eu autant de neige hier dans les Alpes françaises.
00:42:40On a eu un petit saupoudrage hier
00:42:42à partir de 1600 à 1800 m.
00:42:44Regardez l'évolution Météo.
00:42:46Aujourd'hui, avec cette nouvelle perturbation par la
00:42:48Pointe-Bretonne, de la pluie battante,
00:42:50du vent qui va se renforcer d'heure en heure,
00:42:52les nuages qui gagnent du terrain
00:42:54jusque sur le bassin parisien ou encore
00:42:56vers le sud-ouest. Quelques brumes-brouillards ce matin
00:42:58qui se dissipent vite. Il n'y a vraiment que le sud,
00:43:00le sud-est, le sud-ouest qui reste à l'écart
00:43:02de toute cette agitation. L'après-midi,
00:43:04la perturbation bretonne s'étale de plus en plus
00:43:06vers les Pays de la Loire, la Charente.
00:43:08Regardez le vent qui se renforce 80 km
00:43:10à l'heure avec un flux de sud.
00:43:12Ce vent va donner lieu à un véritable
00:43:14coup de vent ce soir entre
00:43:16les côtes de la Manche, la mer du Nord, jusqu'à 80,
00:43:1890 km à l'heure et du vent fort
00:43:20également qui va arriver vers l'île de France
00:43:22en cours de soirée. Les températures sont
00:43:24vraiment bas ce matin avec des
00:43:26valeurs qui sont presque hivernales localement.
00:43:284 degrés pour l'Alsace mais bien
00:43:30moins dans les campagnes. 6 degrés pour
00:43:32Paris. 8 degrés en direction du
00:43:34sud-ouest vers Biarritz. A peine
00:43:361 à 2 degrés entre la Haute-Loire
00:43:38ou encore l'Aveyron. Au cours de l'après-midi,
00:43:40les températures restent en dessous des moyennes
00:43:42de saison partout. 15 degrés
00:43:44à Paris. 17 degrés pour
00:43:46l'Alsace. Mais regardez, par contre, il y a un petit pic de
00:43:48chaleur vers le sud-ouest du côté de
00:43:50Biarritz et Bayonne en raison d'un effet de faune.
00:43:52Les températures vont monter jusqu'à 26 degrés.
00:43:56Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:43:58C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:44:00Pour devenir franchisé dans
00:44:02les énergies renouvelables. Groupe Verlaine.
00:44:04Et on va saluer Amine Elbahi
00:44:06qui vient de nous rejoindre sur ce plateau.
00:44:08Bonjour Amine. Bonjour Mickaël.
00:44:10La suite de votre matinale week-end qui continue, il est tout
00:44:12juste 8h. Voici les titres de votre
00:44:14journal. Israël se félicite
00:44:16de l'élimination d'Assan
00:44:18Nasrallah tandis qu'au Liban,
00:44:203 jours de deuil national ont été décrétés
00:44:22et si l'ennemi numéro 1 d'Israël
00:44:24était resté chef du mouvement islamiste
00:44:26libanais depuis 1992,
00:44:28une question subsiste ce matin.
00:44:30Qui pour lui succéder ? On voit ça dès le début
00:44:32de ce journal. Un nouveau refus
00:44:34d'obtempérer qui a bien failli tourner au drame.
00:44:36À Fréjus, un automobiliste a refusé
00:44:38de s'arrêter et a foncé à deux reprises
00:44:40sur un policier. L'individu a finalement
00:44:42été interpellé à proximité des lieux
00:44:44par des policiers municipaux. Les détails
00:44:46dans un instant. Et puis les Bouches
00:44:48du Rhône, département le plus meurtrier sur
00:44:50les routes. Depuis le début de l'année,
00:44:5225 personnes y ont perdu la vie.
00:44:54Face à cette situation, les autorités
00:44:56promettent une réponse pénale ferme
00:44:58et une multiplication des contrôles.
00:45:02Après la mort du chef
00:45:04du Hezbollah libanais
00:45:06Hassan Nasrallah, Benjamin Netanyahou
00:45:08a affirmé hier soir qu'Israël était
00:45:10déterminé à continuer
00:45:12de frapper ses ennemis marins.
00:45:14Hassan Nasrallah était l'axe du mal
00:45:16iranien, affirmait le Premier ministre israélien.
00:45:18On l'écoute.
00:45:22Nous avons réglé
00:45:24nos comptes avec quelqu'un
00:45:26qui était responsable de l'assassinat
00:45:28de nombreux Israéliens et des ressortissants
00:45:30d'autres pays, dont des centaines d'Américains
00:45:32et des dizaines de Français.
00:45:34Nasrallah n'était pas un terroriste
00:45:36comme les autres. Il était LE terroriste.
00:45:38Il était l'axe de l'axe,
00:45:40le moteur principal de l'axe du mal iranien.
00:45:42Lui et son peuple étaient les architectes
00:45:44du plan de destruction d'Israël.
00:45:52Alors, qui va succéder
00:45:54à Hassan Nasrallah ?
00:45:56Un nom émerge, c'est celui de Hachem Safieddine.
00:45:58Oui, c'est aujourd'hui le chef du conseil
00:46:00exécutif du Hezbollah, cousin
00:46:02de Hassan Nasrallah.
00:46:04Il pourrait être nommé dans les prochains jours
00:46:06par le mouvement Son Portrait avec Célia Gruyère.
00:46:10Même barbe,
00:46:12même turban, la ressemblance est
00:46:14frappante. Après la mort d'Hassan Nasrallah,
00:46:16tué dans une frappe israélienne
00:46:18vendredi, Hachem Safieddine
00:46:20s'impose comme son probable successeur.
00:46:22L'homme de 64 ans est
00:46:24un parent éloigné de l'ex-chef du Hezbollah.
00:46:26En plus d'être une figure
00:46:28éminente de l'organisation terroriste,
00:46:30il est étroitement lié à l'Iran,
00:46:32notamment par ses études de religion
00:46:34effectuées dans le pays, mais aussi par son fils.
00:46:36Il est marié à la fille
00:46:38du général iranien Qassem Soleimani,
00:46:40tué en 2020 dans une frappe
00:46:42américaine en Irak. En 2017,
00:46:44Hachem Safieddine a été désigné
00:46:46terroriste par le département
00:46:48d'état américain et aussi l'Arabie
00:46:50saoudite. Le conseil de l'Achoura,
00:46:52plus haute instance du parti, devrait
00:46:54élire prochainement le successeur d'Hassan Nasrallah.
00:46:56En attendant, Naïm Qassem,
00:46:58actuel numéro 2 du mouvement terroriste,
00:47:00devrait prendre la tête de l'organisation.
00:47:02Voilà pour ce
00:47:04portrait d'Hachem Safieddine,
00:47:06possible successeur d'Hassan
00:47:08Nasrallah.
00:47:10Amine Elbahi, il est clair
00:47:12que la mort d'Hassan Nasrallah ne va pas
00:47:14stopper les activités du Hezbollah.
00:47:16Évidemment que ça ne
00:47:18cessera pas les activités du Hezbollah.
00:47:20Ce qui est certain, c'est que ça fragilise quand même
00:47:22la progression
00:47:24du Hezbollah.
00:47:26Mais c'est aussi
00:47:28une façon d'anéantir
00:47:30le poison islamiste chiite
00:47:32qui menace le Proche-Orient.
00:47:34N'oublions pas
00:47:36la responsabilité du Hezbollah
00:47:38aussi à l'égard de nos compatriotes français.
00:47:40D'abord,
00:47:42à l'égard de nos militaires,
00:47:44les militistes français
00:47:46assassinés par le Hezbollah,
00:47:48mais aussi nos compatriotes juifs
00:47:50qui ont été victimes
00:47:52d'un attentat fomenté rue des Rosiers à Paris.
00:47:54Voilà. Moi, ce que
00:47:56je ne comprends pas ce matin,
00:47:58c'est un certain nombre
00:48:00de silences. Alors, la gauche
00:48:02et en particulier certains journalistes,
00:48:04notamment les journalistes du journal Le Monde,
00:48:06ont qualifié M. Nasrallah
00:48:08de charismatique.
00:48:10Alors, M. Mélenchon
00:48:12a qualifié
00:48:16cette opération
00:48:18ciblée d'assassinat.
00:48:20Sans doute a-t-il perdu un ami.
00:48:22Mais le président de la République, Emmanuel Macron,
00:48:24lui, n'a formulé aucune observation
00:48:26au nom
00:48:28de la diplomatie française.
00:48:30La France devrait se réjouir
00:48:32de l'élimination de M. Nasrallah.
00:48:34Alors, vous faisiez allusion
00:48:36justement aux parachutistes
00:48:38français qui sont
00:48:40morts lors de l'attentat de Beyrouth en 1983.
00:48:42Réaction justement hier soir
00:48:44sur CNews, celle d'un rescapé
00:48:46de cet attentat.
00:48:48Oui, une attaque à la voiture piégée
00:48:50attribuée au Hezbollah et qui a coûté la vie
00:48:52à 58 soldats français.
00:48:54Le caporal-chef Lucien a survécu à cet attentat
00:48:56et pour lui, l'élimination du chef
00:48:58du Hezbollah permet aujourd'hui de venger
00:49:00ses camarades. Je vous propose de l'écouter.
00:49:02Pour moi, c'est
00:49:04une victoire
00:49:06qui a
00:49:08vengé mes camarades,
00:49:10mes camarades.
00:49:14Ils ont
00:49:16enfin été vengés.
00:49:18On a toujours été abandonnés.
00:49:20On s'est battus nous-mêmes.
00:49:22On était
00:49:2415 rescapés, on n'est plus de 13.
00:49:26On n'a pas été aidés.
00:49:28On s'est battus pour avoir une petite pension
00:49:30et sans arrêt, qu'est-ce qu'on nous dit ?
00:49:32Bientôt, c'est nous qu'on est coupables.
00:49:34Et à noter
00:49:36qu'encore aujourd'hui, le 23 octobre
00:49:381983 reste la journée
00:49:40la plus meurtrière pour l'armée française
00:49:42depuis la fin de la guerre d'Indochine en
00:49:441954.
00:49:46On a l'impression qu'aujourd'hui
00:49:48Israël a fait le boulot
00:49:50finalement que la France
00:49:52n'a pas fait après
00:49:54ces attentats. La France
00:49:56pour les États-Unis aussi, puisque
00:49:58rappelons qu'il y a eu également des victimes
00:50:00du Hezbollah aux États-Unis
00:50:02notamment la même année, Jules.
00:50:04Bien sûr, et surtout
00:50:06il y a beaucoup de Français qui sont morts.
00:50:08Il n'y a pas seulement cet attentat de l'immeuble du Drakkar.
00:50:10Il y a trois années plus tard
00:50:12l'attentat de la rue Dren qui visait
00:50:14un tati
00:50:16et également la rédaction du journal Le Point.
00:50:18Donc c'est vrai qu'aujourd'hui
00:50:20on a un petit peu du mal à comprendre
00:50:22pourquoi certains médias, et vous en avez parlé
00:50:24notamment le journal Le Monde,
00:50:26qualifie de charismatique Assad Nasrallah
00:50:28a des mots très très élogieux
00:50:30sur la manière
00:50:32dont il a géré la question libanaise
00:50:34depuis des années. On dit que c'est un amateur de foot.
00:50:36Quasiment de Che Guevara arabe
00:50:38ou de Nasser.
00:50:40On ne comprend pas très bien. En effet, fan de Maradona
00:50:42donc pas une seule
00:50:44fois il est qualifié d'islamiste.
00:50:46Soit dit en passant, fan de Maradona oui
00:50:48mais islamiste non.
00:50:50Il y a un deux poids deux mesures assez dingue
00:50:52sur la question d'Assad Nasrallah.
00:50:54Sur Les Gardiens de la Révolution
00:50:56et sur ce qui s'est passé
00:50:58en Iran, je vous conseille à tous
00:51:00de relire tout à la fois
00:51:02Jean-Paul Sartre et Michel Foucault.
00:51:04Il est rentré
00:51:06de manière permissive
00:51:08dans la pensée française
00:51:10des choses qu'aujourd'hui on jugerait
00:51:12indignes. Alors je parlais des Etats-Unis
00:51:14tout à l'heure parce que Kamala Harris a également
00:51:16réagi, elle a déclaré
00:51:18Nasrallah était un terroriste avec du sang américain
00:51:20sur les mains.
00:51:22Israël a fait le sale boulot finalement
00:51:24Amine Elbaïe.
00:51:26D'une certaine façon.
00:51:28Elle a fait le sale boulot
00:51:30pour la France, pour les Etats-Unis,
00:51:32pour d'autres pays.
00:51:34Israël s'est défendue
00:51:36dans une guerre existentielle.
00:51:38Elle joue sa survie.
00:51:40On dit souvent d'ailleurs
00:51:42face au Hezbollah Israël a le droit
00:51:44de se défendre. Moi je crois d'ailleurs
00:51:46que face au Hezbollah Israël a le devoir
00:51:48de se défendre.
00:51:50Israël a le devoir de se défendre face à un ennemi
00:51:52qui s'est constitué
00:51:54pour l'éliminer.
00:51:56Et surtout
00:51:58Israël a fait le travail
00:52:00que la diplomatie occidentale
00:52:02a longtemps mis
00:52:04sous le tapis.
00:52:06Le Hezbollah menace nos intérêts
00:52:08et au delà même de nos intérêts
00:52:10constitue une véritable menace
00:52:12pour toutes les sociétés dans le monde.
00:52:14Je lisais d'ailleurs
00:52:16ce matin dans une excellente enquête
00:52:18du journal du dimanche
00:52:20que le Hezbollah est
00:52:22responsable de 20%
00:52:24de la commercialisation
00:52:26et de la production de cocaïne dans le monde.
00:52:28Ce chiffre devrait quand même vous alerter
00:52:30parce que
00:52:32toutes ces actions fomentées au nom d'Allah
00:52:34se font avec de l'argent sale.
00:52:38Il y a même une banque
00:52:40iranienne
00:52:42financée exactement
00:52:44comme vous dites qu'il y a pignon sur rue
00:52:46dans le 16ème arrondissement de Paris.
00:52:48Dans l'actualité également un automobiliste
00:52:50retour en France à présent refuse de s'arrêter
00:52:52et fonce à deux reprises sur un policier.
00:52:54Ça s'est passé à Fréjus vendredi soir.
00:52:56L'individu a finalement été
00:52:58interpellé à proximité des lieux
00:53:00par des policiers municipaux.
00:53:02Il a été contrôlé positif à l'alcool
00:53:04et au cannabis. Les dernières informations
00:53:06avec Célia Gruyère et Franck Tréviau.
00:53:08Sur ce rond-point
00:53:10un quadragénaire a tenté de renverser
00:53:12un agent de la police nationale.
00:53:14Les faits se sont déroulés
00:53:16dans la nuit du vendredi au samedi.
00:53:18Après avoir reçu l'ordre de ralentir
00:53:20l'individu a choisi d'accélérer
00:53:22puis de faire demi-tour pour ensuite
00:53:24foncer sur le policier.
00:53:26Ce dernier a réussi à éviter ce véhicule
00:53:28qui se dirigeait tout droit sur lui
00:53:30en ayant le réflexe de sauter
00:53:32sur le trottoir.
00:53:34Le choc d'autorité il le faut
00:53:36parce qu'on commence sérieusement au sein
00:53:38de la police nationale, de la gendarmerie nationale
00:53:40et de la police municipale que mon syndicat
00:53:42représente également à en avoir marre
00:53:44d'être des proies
00:53:46de délinquants routiers, de meurtriers routiers.
00:53:48Donc maintenant il va falloir
00:53:50que les choses changent et que la peur
00:53:52change vraiment de camp.
00:53:54Interpellé par des policiers municipaux de Fréjus
00:53:56l'individu a été contrôlé positif
00:53:58à l'alcool et au cannabis.
00:54:00Placé en garde à vue, il devra être
00:54:02entendu par des enquêteurs
00:54:04afin d'expliquer son geste.
00:54:06La nuit il y a surtout des gens qui consomment
00:54:08beaucoup d'alcool, voire le reste
00:54:10parce qu'on ne connait pas tout. Après ils font n'importe quoi
00:54:12et aujourd'hui on se retrouve
00:54:14en scène d'insécurité totale.
00:54:16Il faudrait renforcer tout ça.
00:54:18Au niveau national, ce sont
00:54:20plus de 20 000 refus d'obtempérer
00:54:22qui sont enregistrés chaque année.
00:54:24Les policiers
00:54:26encore une fois pris pour cible
00:54:28lors des refus
00:54:30d'obtempérer, Vincent.
00:54:32Si on ne
00:54:34veut pas faire
00:54:36régner l'ordre,
00:54:38on va voir ce que va faire monsieur Retailleau,
00:54:40ces choses ne peuvent faire que se
00:54:42reproduire, reproduire
00:54:44à l'envie. Nous n'avons plus
00:54:46un état de droit
00:54:48adapté aux situations.
00:54:50La phrase de monsieur Retailleau de ce point de vue
00:54:52qui dit que l'état de droit, je
00:54:54résume, n'est pas immeuble
00:54:56est une sorte de pavé
00:54:58posé dans la mare. On va voir
00:55:00quelles conséquences cela peut avoir
00:55:02et comment va-t-il mettre
00:55:04tout cela en action.
00:55:06En tous les cas, il ouvre
00:55:08la porte de l'espoir.
00:55:10Si la France ou ceux qui la dirigent ont tué le gendarme
00:55:12Eric Comines, ils ne
00:55:14semblent pas avoir tiré de
00:55:16conséquences de ce drame
00:55:18Jules Torres. Ce qui s'est passé à Mougin aurait pu
00:55:20se produire vendredi soir à Fréjus.
00:55:22Un autre policier aurait pu être
00:55:24tué. Une autre famille aurait pu être brisée.
00:55:26Vous savez, je crois qu'il y a 70 refus
00:55:28d'obtempérer par jour. Evidemment,
00:55:30le fléau est loin d'être endigué.
00:55:32On a des homicides quotidiennement.
00:55:34Je vous parlais tout à l'heure de la fameuse
00:55:36note que Bruno Retailleau
00:55:38dispose.
00:55:40Bruno Retailleau, vous le savez depuis qu'il est au
00:55:42ministère de l'Intérieur. C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:55:44en France, il y a 120 attaques au couteau par
00:55:46jour. Il y a une centaine d'homicides.
00:55:48Évidemment, c'est
00:55:50très difficile d'endiguer
00:55:52ce fléau. Après, il y a des réponses
00:55:54qui sont apportées. D'ailleurs, ce qui est intéressant, c'est que
00:55:56Bruno Retailleau, il les pointe.
00:55:58Vous savez, des règles qui sont défaillantes.
00:56:00Il faut les changer. Les libérations anticipées,
00:56:02la réponse pénale, les remises de peine,
00:56:04la durée de rétention, les conditions
00:56:06d'expulsion. Vous voyez, c'est plein de choses
00:56:08qui sont très concrètes.
00:56:10C'est des mesures très concrètes. Alors, évidemment,
00:56:12le sujet qui va se poser, c'est est-ce qu'il
00:56:14aura le soutien du Premier ministre
00:56:16Michel Barnier, qui a dit dès sa prise
00:56:18de fonction que les questions migratoires
00:56:20et sécuritaires seraient en haut de
00:56:22l'échelle ? Et est-ce qu'il aura le soutien
00:56:24du ministre de la Justice ? Parce qu'on sait que Bruno Retailleau
00:56:26ne peut pas faire tout tout seul. Et Didier
00:56:28Migaud, on l'a vu, a donné quelques
00:56:30signes de laxisme judiciaire, notamment en disant
00:56:32que le laxisme de la Justice n'existait
00:56:34pas. En disant que le meurtre
00:56:36de Philippine, c'était pour lui un sentiment d'échec.
00:56:38On avait le ministre du Santé et Monde en Sécurité,
00:56:40Eric Moretti. On a désormais les ministres du
00:56:42Sentiment d'échec. Donc, on verra comment ils
00:56:44arriveront à accorder leur violon pour
00:56:46finalement relever la France.
00:56:48Les bouches du Rhône, département le plus
00:56:50meurtrier sur les routes. 85
00:56:52personnes y ont été tuées
00:56:54depuis le début de l'année. Face à cette
00:56:56situation, les autorités promettent une
00:56:58réponse pénale ferme et une multiplication
00:57:00des contrôles. Le détail avec Adrien Spiteri.
00:57:02Voici
00:57:04le visage d'Andy, 28 ans.
00:57:06Cet infirmier a été
00:57:08tué dimanche dernier au guidon de sa moto
00:57:10par un chauffard sans permis à Marseille.
00:57:12L'individu avait
00:57:14pris la fuite avant d'être interpellé.
00:57:16Un drame loin d'être isolé
00:57:18dans les bouches du Rhône. On a affaire à des
00:57:20individus qui ont de plus en plus
00:57:22souvent consommé des stupéfiants
00:57:24ou consommé de l'alcool. On a affaire
00:57:26à des individus qui ont beaucoup moins peur
00:57:28de la police
00:57:30ou du gendarme et on a affaire à des individus
00:57:32qui en fait n'ont plus peur du tout
00:57:34de ce qui pourrait arriver en conséquence
00:57:36judiciaire pour eux. Le département
00:57:38est le plus meurtrier de France
00:57:40sur les routes. En 2024,
00:57:4285 personnes ont été
00:57:44tuées, c'est 23 victimes
00:57:46de plus en un an. Le
00:57:48nombre d'accidents et de blessés a également
00:57:50augmenté, alors que faire ?
00:57:52Pour lutter contre les délais routiers,
00:57:54vous n'avez pas de choix. Il faut vraiment que vous
00:57:56ayez des effectifs de police
00:57:58qui soient concentrés sur les contrôles
00:58:00routiers. Pour éviter ce genre de
00:58:02drame qui, il faut le reconnaître,
00:58:04serait faite
00:58:06de manière très rapide
00:58:08en ce moment. Les autorités locales
00:58:10ont présenté vendredi un plan de sécurité
00:58:12routière. Il comprend un renforcement
00:58:14des contrôles et du nombre de radars
00:58:16dans le département. Elle rappelle
00:58:18que la principale cause d'accidents
00:58:20mortels sur les routes est la vitesse.
00:58:24Allez, l'actualité politique à présent
00:58:26avec Jules Taurès. Alors que le discours
00:58:28de politique générale est attendu
00:58:30mardi, Marine Le Pen maintient
00:58:32la pression sur le gouvernement.
00:58:34Vous savez, Marine Le Pen, depuis le début, elle décide de tout.
00:58:36Elle décide qui rentre au gouvernement.
00:58:38Xavier Bertrand, Gérald Darmanin,
00:58:40Eric Dupond-Moretti, c'est non.
00:58:42Elle décide des recadrages
00:58:44de certains ministres. Quand Michel Barnier
00:58:46l'appelle, vous savez, Marine Le Pen
00:58:48et qui lui dit, j'ai recadré
00:58:50Antoine Armand, ministre de l'Economie, qui a dit
00:58:52que votre parti ne faisait pas partie de l'arc républicain,
00:58:54c'est Marine Le Pen qui décide. Elle décide
00:58:56aussi de la ligne politique,
00:58:58c'est-à-dire qu'elle a posé des lignes rouges.
00:59:00On veut des choses très claires sur l'immigration, très claires
00:59:02sur la sécurité. On ne veut pas d'augmentation des impôts.
00:59:04Donc, le discours de politique générale
00:59:06qui, normalement, n'est pas une avalanche
00:59:08de mesures, a priori,
00:59:10se concentrera sur l'urgence budgétaire,
00:59:12mais il n'y aura pas d'effet de grosses
00:59:14annonces, de grosses propositions de la part du Michel Barnier.
00:59:16Il va délaisser les sujets
00:59:18de sécurité et d'immigration, mais
00:59:20finalement, le vrai casse-tête pour le nouveau Premier ministre,
00:59:22ce sera l'examen du budget,
00:59:24parce que l'examen du budget, c'est
00:59:26une traduction de la politique que souhaite
00:59:28mener le gouvernement. Donc, c'est beaucoup plus
00:59:30important, finalement,
00:59:32qu'un discours de politique générale
00:59:34où, évidemment, on ne peut pas changer grand chose.
00:59:36Le budget, c'est un budget qui
00:59:38porte sur toute l'année, qui a des conséquences
00:59:40sur le coût, sur le
00:59:42niveau de vie des Français, sur le pouvoir d'achat des Français.
00:59:44Donc, c'est là que Marine Le Pen, elle, souhaite
00:59:46mettre la pression. Après, elle a aussi,
00:59:48elle, une donnée
00:59:50à anticiper, c'est-à-dire que
00:59:52il ne faut pas être trop
00:59:54versé dans l'opportunisme pour ne
00:59:56pas être accusé
00:59:58d'être complice du macronisme et donc
01:00:00décevoir ses électeurs. Elle,
01:00:02elle pense qu'elle ne sera jamais
01:00:04la complice d'Emmanuel Macron, elle ne sera jamais
01:00:06l'alliée de Michel Barnier,
01:00:08mais c'est quand même une attaque qui peut
01:00:10avoir de l'influence sur
01:00:12les semaines à venir, et notamment
01:00:14pour préparer la présidentielle de 2027.
01:00:16Il est 8h16 sur CNews,
01:00:18l'heure du rappel des titres de l'actualité
01:00:20avec Marine Sabourin.
01:00:48...
01:01:04Merci Marine. Et dans un instant, ce sera
01:01:06l'édito de Jules Torres.
01:01:08Jules, vous allez nous parler de
01:01:10Michel Barnier. Michel Barnier face au
01:01:12verdict de l'Assemblée nationale
01:01:14alors que le nouveau
01:01:16Premier ministre doit prononcer son discours
01:01:18de politique générale mardi. On en parle
01:01:20dans un instant dans la suite de notre
01:01:22matinale week-end sur CNews. Restez avec nous.
01:01:24...
01:01:28Il est 8h24 sur CNews et c'est l'heure
01:01:30de l'édito de Jules Torres Barnier
01:01:32face au verdict de
01:01:34l'Assemblée nationale. Michel Barnier
01:01:36qui prononcera son discours de politique générale
01:01:38mardi. Alors à quoi doit-on
01:01:40s'attendre Jules ? Bien déjà, on doit s'attendre
01:01:42à un coup de balai sur la méthode. Vous savez,
01:01:44cette semaine, Michel Barnier, il a clairement
01:01:46remis les pendules à l'heure auprès de ses ministres.
01:01:48Il veut que son équipe bouge et vite,
01:01:50pas pour faire plaisir aux ministres ou pour caresser
01:01:52un électorat dans le sens du poil,
01:01:54mais parce que les critiques fusent de toutes parts. Vous savez,
01:01:56les macronistes, depuis des années, ils sont qualifiés
01:01:58de déconnecter d'or sol, de couper
01:02:00des réalités. Alors Barnier, lui, il veut
01:02:02changer de méthode, il veut tout changer
01:02:04et l'urgence, c'est se débarrasser de cette
01:02:06condescendance qui colle aux semelles du
01:02:08pouvoir. La méthode Barnier,
01:02:10c'est un petit peu le retour aux bases de la politique.
01:02:12Il a été beaucoup loué pour ça. D'ailleurs,
01:02:14c'est pas pour rien que c'est le premier ministre
01:02:16le plus âgé de la Ve République.
01:02:18Lui, il est là pour écouter,
01:02:20pour considérer ses interlocuteurs et ne pas
01:02:22jouer les sachants omnipotents.
01:02:24D'ailleurs, les syndicats l'ont bien senti. Cette
01:02:26semaine, il a vu Sophie Binet qu'on ne peut pas
01:02:28accuser ni de macronisme
01:02:30ni d'être plutôt libérale
01:02:32et qu'il a plutôt apprécié la manière
01:02:34dont Michel Barnier
01:02:36voulait redonner un vrai poids
01:02:38aux partenaires sociaux, notamment
01:02:40en ce qui concerne la réforme de l'assurance chômage.
01:02:42Alors, les ministres ont planché toute la semaine
01:02:44pour sortir de leur chapeau des propositions
01:02:46qui tiennent la route, mais que
01:02:48s'est-il réellement passé en coulisule ?
01:02:50Ils ont fait ce qu'on appelle
01:02:52aujourd'hui du team building, c'est-à-dire
01:02:54que Michel Barnier a dit à ses ministres
01:02:56vous allez venir, notamment
01:02:58à Matignon, mais vous venez
01:03:00pas les mains vides, vous venez
01:03:02avec des propositions, avec quelque chose
01:03:04de concret pour qu'ensuite on puisse
01:03:06établir mon discours
01:03:08de politique générale qui se
01:03:10concentrera sur la
01:03:12question budgétaire.
01:03:14Les ministres ont été un petit peu désarçonnés
01:03:16quand ils ont entendu les deux ministres
01:03:18qui s'occupent du budget et des finances, Antoine Armand
01:03:20et Laurence Amartin, qui ont
01:03:22directement planté le décor, c'est-à-dire qu'ils ont dit
01:03:24les finances publiques sont dans le rouge
01:03:26écarlate. D'ailleurs,
01:03:28Michel Barnier a donné des
01:03:30documents top secret
01:03:32émanant des services de Bercy,
01:03:34il les a distribués, mais
01:03:36il s'est bien gardé de les laisser à ses
01:03:38ministres, il les a récupérés juste après
01:03:40les avoir distribués pour la simple
01:03:42et bonne raison qu'il ne veut que rien
01:03:44ne fuite avant son discours de
01:03:46politique générale qui, je le répète, sera
01:03:48donc consacré à l'urgence budgétaire.
01:03:50Donc si on comprend bien, sécurité
01:03:52et immigration seront
01:03:54les grandes absentes du
01:03:56discours de politique générale.
01:03:58En tout cas, ce qu'on présume, c'est ce que Matignon nous dit
01:04:00plus ou moins sans ni nous l'affirmer
01:04:02ni nous le confirmer.
01:04:04La CPG, donc la déclaration de politique générale,
01:04:06elle va se concentrer sur l'urgence budgétaire,
01:04:08elle va en effet laisser de côté la sécurité
01:04:10et l'immigration, ce qui est,
01:04:12entre nous, un risque au vu du sujet
01:04:14explosif en ce moment.
01:04:16On a parlé du meurtre de Philippine
01:04:18toute la semaine, on a parlé du refus
01:04:20d'obtempérer à Fréjus,
01:04:22on a parlé des deux personnes qui sont passées
01:04:24par le crâne nîme et qui sont et impliquées
01:04:26dans un meurtre et impliquées dans
01:04:28un viol. On a une petite idée
01:04:30qu'on pourrait souffler à Michel Barnier, c'est-à-dire qu'on a fait
01:04:32des sondages, notamment avec l'Institut CSA
01:04:34ces derniers jours, et on en a un
01:04:36qui est assez fort, c'est que les Français
01:04:38aujourd'hui sont à 78% favorables
01:04:40à ce qu'on emprisonne
01:04:42sans limite de temps et immédiatement
01:04:44les personnes qui sont visées par des OQTF.
01:04:46Bon, ça, il le gardera pour plus tard
01:04:48parce que, soyons honnêtes, le discours
01:04:50de politique générale, ça sert à apporter
01:04:52une vision et non pas une avalanche de mesures
01:04:54comme d'ailleurs l'avait fait Gabriel Attal
01:04:56lors de son discours de politique générale. Il avait été
01:04:58très critiqué sur
01:05:00les sujets sécuritaires et migratoires.
01:05:02Bruno Retailleau, lui,
01:05:04il joue sa partition. Il n'a pas besoin de
01:05:06Michel Barnier, qui d'ailleurs lui a donné
01:05:08autorisation pour sortir
01:05:10dans la presse, pour tenir sa
01:05:12propre ligne, qui est d'ailleurs celle qui est portée
01:05:14par Matignon, c'est-à-dire une ligne de fermeté.
01:05:16Ce matin, dans le JDD,
01:05:18il promet une chose. Il dit
01:05:20qu'il faut renverser la table en mémoire
01:05:22de Philippines. C'est un message qui est
01:05:24très clair. Il ne va pas rester les bras croisés,
01:05:26Bruno Retailleau. Il suit la ligne
01:05:28tracée par Michel Barnier donc,
01:05:30et il n'a pas besoin d'avoir des beaux discours.
01:05:32Les Français, eux, ils attendent
01:05:34des actes. Bruno Retailleau,
01:05:36il veut appliquer la fermeté
01:05:38promise. Il se dit sans doute
01:05:40un petit peu, comme disait Napoléon,
01:05:42qu'un bon croquis vaut mieux qu'un long discours.
01:05:44C'était l'édito
01:05:46de Jules Taurez. Merci
01:05:48Jules, 8h28, merci de
01:05:50démarrer votre journée avec nous sur CNews.
01:05:52La matinale week-end continue et tout de suite
01:05:54c'est les titres de votre journal.
01:05:56Un élève frappé à coups de marteau
01:05:58par d'autres jeunes. Cette scène
01:06:00d'une rare violence a été filmée
01:06:02dans un lycée de Montgeron dans l'Essonne et postée
01:06:04sur les réseaux sociaux. Deux personnes ont été
01:06:06blessées. La nouvelle ministre
01:06:08de l'Education dénonce des images
01:06:10inacceptables.
01:06:12Une minute de silence dédiée à Philippines
01:06:14perturbée hier à Vienne dans
01:06:16l'Isère. L'hommage a été entaché par la présence
01:06:18de plusieurs militants d'extrême
01:06:20gauche venus dans le but de bloquer
01:06:22le rassemblement. Vous verrez cette
01:06:24séquence surréaliste dans un instant.
01:06:26Et puis, malgré les réticences
01:06:28de l'Etat, la limitation de vitesse sur
01:06:30le périphérique parisien passera bien
01:06:32de 70 kmh à 50 kmh
01:06:34et ça commence dès mardi
01:06:36avec un premier tronçon entre
01:06:38la porte des Lilas et la porte
01:06:40d'Orléans.
01:06:42Un adolescent frappé
01:06:44à coups de marteau dans un
01:06:46lycée à Montgeron dans l'Essonne. Une scène
01:06:48choquante filmée et diffusée
01:06:50sur les réseaux sociaux. Deux personnes
01:06:52ont été blessées lors de cette rixe.
01:06:54La nouvelle ministre de l'éducation dénonce
01:06:56des images inacceptables au portage
01:06:58de Pierre-Emko et Laura Lestrade.
01:07:04Les images sont impressionnantes.
01:07:06Ce vendredi matin, peu avant 10h30,
01:07:08une rixe éclate au lycée
01:07:10Rosa Parks de Montgeron dans l'Essonne.
01:07:14La vidéo postée sur les réseaux
01:07:16sociaux montre un élève frappé
01:07:18à coups de marteau et maintenu au sol par d'autres
01:07:20adolescents. La bagarre prend fin
01:07:22lorsqu'un autre élève s'interpose pour éloigner
01:07:24le jeune armé.
01:07:26Au cours de l'altercation, deux lycéens
01:07:28sont légèrement blessés.
01:07:30Je me demande
01:07:32comment gérer cette nouvelle
01:07:34génération qui ne pense qu'à s'entretuer
01:07:36qu'à se détruire. Rentrer à l'école
01:07:38avec un marteau,
01:07:42c'est impensable.
01:07:44J'ai vu la vidéo, franchement,
01:07:46ça me choque. Voir ça dans un lycée, c'est
01:07:48effrayant. Après, on ne se sent plus en sécurité
01:07:50dans les établissements. Si on voit ça
01:07:52à côté, c'est que ça peut arriver partout.
01:07:54Ça fait très peur. Des renforts policiers
01:07:56ont été déployés pour sécuriser les abords
01:07:58de l'établissement, qui fait déjà l'objet d'un
01:08:00contrôle strict pour éviter les intrusions.
01:08:02Ce lycée reste un lycée
01:08:04à problème. Ce lycée a déjà
01:08:06été sécurisé. Il y a
01:08:08un tourniquet pour pouvoir
01:08:10entrer dans le lycée. Le lycée
01:08:12est équipé de la vidéoprotection.
01:08:14La nouvelle ministre de l'Education nationale
01:08:16Anne Gionneté a dénoncé sur X des images
01:08:18inacceptables et a indiqué qu'une
01:08:20enquête avait été ouverte.
01:08:22Amine Elbahi,
01:08:24les images sont
01:08:26surréalistes. Comment est-ce qu'on en est arrivé
01:08:28à autant de violence
01:08:30chez des jeunes ? On parle de lycéens
01:08:32dans ce cas-là. Aujourd'hui,
01:08:34l'hyperviolence
01:08:36a gagné, évidemment, toute
01:08:38la société.
01:08:40On en est arrivé
01:08:42sur deux plans, deux motifs
01:08:44qui justifient l'explosion de la violence
01:08:46chez les jeunes. D'abord, c'est la démission
01:08:48parentale,
01:08:50l'absence d'ordre, d'autorité,
01:08:52le fait que les parents
01:08:54dans les lycées, les collèges
01:08:56publics, ne suivent même
01:08:58plus le parcours de leurs enfants. Il y a personne qui
01:09:00vient en réunion parent-prof, il y a personne
01:09:02qui suit la scolarisation obligatoire
01:09:04de leurs enfants.
01:09:06Et puis, évidemment, le recul de l'autorité.
01:09:10L'autorité du maître, de l'enseignant
01:09:12a disparu. Et désormais,
01:09:14lorsque le maître et l'enseignant
01:09:16interviennent, c'est lui qui risque pour sa peau,
01:09:18juridiquement, et pas
01:09:20l'enfant violent. Voilà.
01:09:22Nous sommes pris en otage en France
01:09:24par notre propre
01:09:26déshérence, notre propre démission.
01:09:28Redonnons le pouvoir
01:09:30à l'autorité,
01:09:32c'est-à-dire l'autorité du maître,
01:09:34de l'enseignant. Redonnons du pouvoir
01:09:36aussi
01:09:38aux parents,
01:09:40aux parents qui, pour certains,
01:09:42rappelons-le, certains font des efforts, mais certains sont aussi
01:09:44dépassés par les faits. Ils savent
01:09:46que c'est eux qui risquent, gros,
01:09:48et pas leur enfant. – Vincent Roy.
01:09:50– Il y a encore peu de temps, il y avait des sanctuaires.
01:09:52L'école.
01:09:54– En faisait partie. – L'hôpital.
01:09:56Aujourd'hui, on voit bien
01:09:58que ce ne sont plus des sanctuaires. Il y avait
01:10:00des gens que l'on respectait, les médecins,
01:10:02les pompiers, les pharmaciens.
01:10:04On voit que tous ces gens se font
01:10:06de manière générale, régulièrement
01:10:08agresser. Effectivement, il y a un recul
01:10:10très net de l'autorité
01:10:12et une violence qui grandit.
01:10:14Lorsque vous combinez les deux,
01:10:16vous avez ce type de phénomène. – Et Vincent,
01:10:18j'ai envie de vous demander, est-ce qu'il reste encore aujourd'hui des
01:10:20sanctuaires, quand on voit qu'un surveillant
01:10:22pénitentiaire a été agressé à son domicile ?
01:10:24– Il n'y a plus de sanctuaire. Monsieur Retailleau
01:10:26vous a dit, il vous a très bien expliqué qu'il fallait
01:10:28de l'ordre, de l'ordre, de l'ordre, pour
01:10:30garantir tout à la fois
01:10:32la liberté,
01:10:34l'égalité et la fraternité. La liberté
01:10:36et l'égalité dépendent de la fraternité,
01:10:38enfin, sont consubstantielles
01:10:40à la fraternité. C'est très curieux
01:10:42de l'entendre de la bouche de monsieur
01:10:44Retailleau, car c'est un discours qu'aurait pu tenir
01:10:46un certain Robespierre. – Une minute
01:10:48de silence pour rendre hommage à la jeune
01:10:50Philippine perturbée. Ça s'est passé hier
01:10:52devant le palais de justice
01:10:54de la Vienne en Isère. – Une trentaine de personnes
01:10:56a chanté des slogans régulièrement
01:10:58utilisés par les militants d'extrême-gauche.
01:11:00On regarde la séquence.
01:11:02anticipated
01:11:06– Ferment toutes les bandes fascistes !
01:11:08– Bande−
01:11:11– Ferment toutes les bandes fascistes !
01:11:13– Bande−
01:11:15– Ferment toutes les bandes fascistes !
01:11:19– Éane Mussoury, député UDR Union des droites
01:11:22pour la République, à l'origine de cet
01:11:24hommage a réagi dans un communiqué
01:11:25forcé de constater que l'extrême-gauche
01:11:27se placera toujours du côté des
01:11:29des violeurs et des assassins lorsqu'ils sont étrangers.
01:11:32Ça s'explique comment ça, Aminel Baye ?
01:11:34Comment on peut venir perturber une minute de silence
01:11:37qui rend hommage à la mort d'une jeune fille décédée
01:11:42dans des circonstances terribles ?
01:11:47Tout simplement, cher Michael, je vous le dis ce matin
01:11:51avec beaucoup de gravité,
01:11:53mais nous n'avons tiré aucune leçon.
01:11:57Par exemple, de Crépole.
01:12:00Philippine, elle a le tort d'être blanche.
01:12:04Elle a le tort d'être française.
01:12:07Elle a le tort d'être catholique.
01:12:09Philippine, c'est l'incarnation de cette France
01:12:12qui n'est pas la France des banlieues,
01:12:14qui n'est pas la France des plans Borloo,
01:12:16qui n'est pas la France des subventions,
01:12:18qui n'est pas la France du clientélisme,
01:12:20qui n'est pas la France de l'hyperviolence dans les banlieues,
01:12:23qui n'est pas la France de ceux qui s'en prennent au quotidien aux forces de l'ordre.
01:12:27Il ne faudrait surtout pas, pour une partie de la gauche,
01:12:30il ne faudrait surtout pas aujourd'hui leur voler le discours victimaire.
01:12:36Imaginez-vous un seul instant la même manifestation
01:12:41après l'affaire Nahel,
01:12:43dans quel état aurait été le pays
01:12:45et dans quel état aurait été la société ?
01:12:47Voyez-vous, il y a une infarction totale des valeurs dans notre pays
01:12:52sous un silence assourdissant.
01:12:55Et nous ne pouvons pas laisser culturellement
01:12:59une partie de cette gauche
01:13:01en train de voler cette émotion populaire.
01:13:04C'était un moment de recueillement,
01:13:06un moment d'hommage qui devrait nous unir, évidemment.
01:13:10Et qui ne devrait pas être politisé, surtout.
01:13:12Il ne devrait surtout pas être politisé.
01:13:16Parce qu'il y a ici deux choses.
01:13:19Il y a d'abord la mort de Philippine.
01:13:21Il y a ce crime abominable qu'est le viol.
01:13:24Et il y a surtout ce qui peut nous scandaliser.
01:13:29C'est l'inexécution des OQTF.
01:13:31Alors justement, il faut renverser la table en mémoire de Philippine.
01:13:34C'est ce qu'affirme Bruno Retailleau.
01:13:36Le nouveau ministre de l'Intérieur est à la une du JDD ce matin
01:13:39et revient sur la mort tragique de la jeune femme.
01:13:42Oui, voici ce qu'il dit.
01:13:44Là, ce ne sont pas des faits divers.
01:13:46Ce terme me hérisse parce que j'y vois une volonté de banaliser.
01:13:49Je suis d'accord d'une dimension du hasard, de la fatalité.
01:13:51Bruno Retailleau qui promet de tout faire,
01:13:53quitte à bousculer les règles pour que cela ne se reproduise pas.
01:13:56Parce qu'à chaque fois, les mêmes causes produisent les mêmes drames, ajoute-t-il.
01:14:00Vincent Roux, vous souhaitiez ajouter quelque chose ?
01:14:02Oui, je veux ajouter quelque chose.
01:14:03Juste avant de donner la parole à Jules Torres.
01:14:05Il y a une étudiante de sciences politiques
01:14:08alors qu'il y a une affiche avec la photo de Philippine
01:14:13et on la voit décoller l'affiche.
01:14:16Une étudiante de sciences politiques.
01:14:18L'Université de Grenoble également, Lyon également.
01:14:20Et ça me f...
01:14:22Parce que nous sommes dans la matinale, je crois qu'il faut relire nos poètes.
01:14:26Comment est-ce qu'on peut faire des choses pareilles ?
01:14:28Je crois qu'il faut relire nos poètes et notamment Baudelaire.
01:14:31Les morts, les pauvres morts, ont de sombres douleurs.
01:14:34Pour rebondir, c'est vrai que c'est intéressant.
01:14:36C'est parce que ces étudiants-là dénoncent, vous savez, une récupération finalement.
01:14:41Comme les élus notamment de la France insoumise.
01:14:44Et Bruno Retailleau, c'est intéressant ce qu'il dit dans l'interview.
01:14:47C'est qu'il fait le procès de ceux qui font le procès de la récupération.
01:14:51Et il dit plutôt que la vraie indécence, c'est le silence.
01:14:54Donc c'est intéressant de la part d'un ministre de l'Intérieur
01:14:57de défendre le fait de parler de ces sujets-là,
01:15:01de parler du meurtre de Philippine et de ne pas rester dans le silence
01:15:04parce que c'est le silence, fidèlement, qui tue.
01:15:06Alors la politique toujours, Jules, avec cette menace du rapporteur général du budget,
01:15:09Charles de Courson, qui vise directement le gouvernement.
01:15:13Il n'exclut pas de voter la censure.
01:15:16Non, on se rappelle de la réforme des retraites.
01:15:18Souvenez-vous, Charles de Courson, qui est le doyen de l'Assemblée nationale,
01:15:21qui est élu, je crois, depuis 1993.
01:15:24La motion de censure déposée par son groupe, le groupe Lyot,
01:15:29était passée, je crois, à neuf voix près de faire tomber le gouvernement.
01:15:32Et donc là, finalement, Charles de Courson, il veut nous faire revivre la même chose.
01:15:36C'est-à-dire qu'il est rapporteur général du budget.
01:15:39Normalement, il est plutôt proche de la Macronie.
01:15:42Mais il n'a pas été bien traité.
01:15:44Il considère que le dérapage des finances publiques opérés sous Bruno Le Maire n'a pas été,
01:15:50comment dire, ce n'était pas quelque chose de professionnel, si je puis dire.
01:15:53Donc il est finalement maintenant dans l'opposition.
01:15:56Il attend l'examen du budget avec impatience.
01:16:00Il met des lignes rouges sur l'augmentation des impôts.
01:16:03Il dit que les ports principaux devraient aller dans les dépenses,
01:16:06et notamment dans la justice fiscale.
01:16:09Vous savez, c'est le mot qu'a utilisé Michel Barnier lors de sa première interview.
01:16:12Ça veut dire quoi ?
01:16:13Ça veut dire, a priori, une augmentation des impôts pour les entreprises très profitables
01:16:17et pour les personnes les plus fortunées.
01:16:22Donc vous voyez, c'est quelque chose sur lequel il veut mettre la pression.
01:16:25Vous savez, ce qui est intéressant avec Charles de Courson également,
01:16:28c'est qu'il est descendant de quelqu'un qui a voté pour l'exécution de Louis XVI.
01:16:34Donc il est descendant d'un régicide.
01:16:36Et lui, finalement, son rêve, et qu'il le poursuit depuis des années,
01:16:39c'est de faire tomber le roi, le roi Jupiter, de faire tomber Emmanuel Macron.
01:16:43Merci beaucoup, Jules Torres.
01:16:45On va prendre la direction du Royaume-Uni,
01:16:47où deux adolescents de 13 ans viennent d'être condamnés pour un meurtre à la machette.
01:16:52Oui, ils ont écopé d'au moins 8 ans et demi de prison.
01:16:55Le pays qui vient d'interdire cette semaine le port de machettes et de couteaux à lames incurvées.
01:17:00Les précisions de notre correspondante à Londres, Sarah Ménaille.
01:17:04Ils ont à peine 13 ans et viennent d'être condamnés pour le meurtre à la machette d'un homme.
01:17:10Un homme de 19 ans qu'ils ne connaissaient pas et qu'ils ont croisé dans un parc,
01:17:14âgé de seulement 12 ans au moment des faits.
01:17:17Ils viennent donc de devenir les plus jeunes condamnés pour meurtre du Royaume-Uni depuis plus de 30 ans.
01:17:22Depuis 1993 exactement.
01:17:24Ils viennent aussi de devenir les plus jeunes condamnés pour un meurtre à la machette.
01:17:28Alors ils ont été condamnés à une peine de prison à durée indéterminée.
01:17:32Ils pourront faire une demande de libération conditionnelle après avoir purgé au moins 8 ans et demi en prison.
01:17:38Et ils seront de toute façon soumis à un contrôle probatoire toute leur vie.
01:17:43Ces attaques à l'arme blanche commises notamment par des adolescents
01:17:46sont en train de devenir un véritable fléau ici au Royaume-Uni selon l'Office britannique des statistiques.
01:17:52Ces attaques ont augmenté de 7% en 2023 par rapport à l'année 2022.
01:17:56Elles ont presque été multipliées par deux en l'espace de seulement 10 ans.
01:18:00Résultat, le nouveau Premier ministre Kirstarmer a promis de sévir.
01:18:04Depuis lundi, il a notamment interdit les machettes et les couteaux zombies.
01:18:08C'est comme ça que les appellent la police britannique.
01:18:10Ce sont ces couteaux à lames incurvées à double tranchant.
01:18:14Mais pour lutter plus efficacement contre les crimes à l'arme blanche ici au Royaume-Uni,
01:18:18de nouvelles mesures sont attendues de la part du gouvernement britannique.
01:18:22Une attaque à la machette Vincent.
01:18:25Des adolescents de 13 ans.
01:18:26On parlait tout à l'heure de lycéens.
01:18:28Là ce sont des adolescents de 13 ans.
01:18:29Oui, il n'y a pas de raison pour que ce genre de fait.
01:18:35Tout à l'heure, c'était une attaque au marteau dans une école française.
01:18:39Là, c'est une attaque à la machette.
01:18:41La violence est grandissante en Europe.
01:18:43Elle n'est pas grandissante qu'en France.
01:18:45J'allais dire heureusement, mais le mot est mal choisi.
01:18:48Mais il est évident.
01:18:50Sauf qu'on voit bien qu'au Royaume-Uni, on est extrêmement sévère avec une jeunesse.
01:18:57Puisque les agressions, vous avez vu, sont souvent perpétrées par des gens de plus en plus jeunes.
01:19:02Et là, on a pris, semble-t-il, la mesure de cette jeunesse.
01:19:07Et on est capable, au Royaume-Uni, de la condamner avec une extrême sévérité.
01:19:11C'est heureux.
01:19:12Allez, retour en France à présent et à Paris précisément.
01:19:15Où malgré les réticences, la limitation de vitesse sur le périphérique
01:19:20va bel et bien passer de 70 à 50 km heure.
01:19:24Ça commence dès mardi avec un premier tronçon entre la Porte des Lilas et la Porte d'Orléans.
01:19:28Si le nouveau ministre des Transports y est défavorable, à la fin, c'est bien Anne Hidalgo qui tranche.
01:19:34Et cette décision, vous allez le voir, fait réagir au reportage de Florent Féraud et Célia Gruyère.
01:19:41À partir du 1er octobre, la vitesse de circulation sur le périphérique parisien sera réduite de 20 km heure.
01:19:47Une mesure qui entrera en vigueur en deux étapes.
01:19:51Dans un premier temps, la réduction de vitesse à 50 km heure sera effective sur le périphérique intérieur
01:19:57entre la Porte des Lilas et la Porte d'Orléans.
01:19:59L'ensemble de l'axe routier se mettra aux normes dix jours plus tard.
01:20:03Entre temps, il faudra compter six nuits pour l'installation complète des nouveaux panneaux de limitation de vitesse.
01:20:09Pour les automobilistes, c'est une mesure qui ne passe pas.
01:20:12Je pense que c'est une erreur. Je suis contre la vitesse à 50.
01:20:16Ça ne va pas rouler. Déjà, ça ne roule pas.
01:20:18100%, c'est de la folie pure.
01:20:20Le ministre délégué au transport qui a déclaré ne pas être convaincu par ce projet
01:20:24a toutefois indiqué prendre acte de la décision de la maire de Paris.
01:20:28Quant au président de l'association des automobilistes, il émet des doutes sur l'efficacité de cette mesure.
01:20:34Une diminution de la vitesse aussi de 20 km heure sur le périphérique de Rennes.
01:20:38Et au bout de quelques mois ou un an, ils sont revenus avec les vitesses précédentes
01:20:45parce qu'ils se sont aperçus que ça ne changeait rien en matière de pollution.
01:20:50Afin de leur permettre de s'adapter à ce changement, les automobilistes bénéficieront d'une période de transition.
01:20:57En cas de non-respect de cette nouvelle limitation, aucune verbalisation ne sera appliquée le 1er octobre.
01:21:03Amine Elbahi, la mairie de Paris qui finalement n'en a que faire de l'avis et des recommandations de l'Etat sur ce dossier.
01:21:10Et ce n'est pas la première fois d'ailleurs.
01:21:11Oui bien sûr, ce n'est pas la première fois et les victimes sont les mêmes.
01:21:14C'est les automobilistes et les Français qui se lèvent tôt, qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler.
01:21:19Et d'ailleurs pas tellement les Parisiens, c'est surtout les Franciliens.
01:21:23Mais c'est surtout les Franciliens et je pense aux Franciliens, à la France qui se lève tôt,
01:21:28qui se lève tôt tous les matins et qui en fait se fait plumer.
01:21:32Elle va se faire plumer cette France-là.
01:21:34Pourquoi ? Parce que qui dit réduction de la vitesse à 50 km heure,
01:21:39dit augmentation substantielle du nombre de contraventions, c'est-à-dire du nombre de PV, du nombre d'amendes.
01:21:46Et je ne pense pas que dans le contexte que nous traversons aujourd'hui,
01:21:50dans la situation de crise tout à fait exceptionnelle,
01:21:53il soit justifié que de diminuer cette vitesse à 50 km heure.
01:21:58On a vu d'ailleurs que la réduction du nombre de 3 voies à 2 voies pendant les Jeux Olympiques
01:22:03a désavantagé tout le monde, y compris les services d'urgence.
01:22:07Aujourd'hui, je crois que c'est la raison qui devrait rattraper l'esprit de ceux qui nous dirigent.
01:22:13Et il y a un sujet aussi sur cette troisième voie, vous le savez.
01:22:16Dans le reste de l'actualité, alors que les vendanges viennent de débuter,
01:22:19les vignerons manquent de saisonniers.
01:22:22Il en manque près de 120 000 riens qu'en Champagne, Marine.
01:22:25Oui, alors pour attirer les vendangeurs, les professionnels redoublent d'imagination.
01:22:29Illustration dans la Marne avec Louis Vauvre.
01:22:33Chaque année, la période des vendanges est un événement en Champagne.
01:22:36120 000 personnes sont nécessaires à la récolte des 34 000 hectares de raisins.
01:22:41Et ils viennent des quatre coins de l'Europe pour être saisonniers.
01:22:44Une fois net, en dessous, relou.
01:22:47Si les syndicats sont là, c'est parce que la saison dernière a été marquée par les drames.
01:22:51Quatre saisonniers sont morts sous les fortes chaleurs.
01:22:54Des conditions de travail, mais également des conditions de logement ont été pointées du doigt.
01:22:58Quatre centres ont été fermés.
01:23:00Cette année, les conditions de travail sont scrupuleusement surveillées.
01:23:04On a 8 heures par jour, mais il y a 16 heures qui sont ici en repos sur le bâtiment.
01:23:08Et donc ça nous a amené à mettre un certain nombre de choses en place.
01:23:12Sur nos bâtiments, on a des services de kiné qui sont proposés.
01:23:17Ce producteur a dû remettre à neuf ses locaux pour accueillir une centaine de saisonniers.
01:23:21Les règles fixées par l'Etat imposent une surface minimale de 4,5 m² pour chaque locataire.
01:23:25Des conditions trop drastiques pour certains vignerons.
01:23:28On héberge pendant une dizaine de jours et on a des conditions d'hébergement plus dures que les chambres de Crous.
01:23:34Donc une des solutions sûrement est d'alléger les normes d'hébergement.
01:23:40Si certains vignerons font des efforts pour redorer l'image du terroir champenois,
01:23:44une société de prestations viticoles est accusée de traite d'être humain.
01:23:48Le procès de cette affaire s'ouvrira en mars prochain.
01:23:52Allez, il est 8h46 sur CNews, le rappel des titres de l'actualité.
01:23:57Marine Sabourin.
01:24:01Après la mort du chef du Hezbollah libanais Benyamin Netanyahou déclare que l'Etat hébreu a, je cite,
01:24:07réglé ses comptes avec le responsable du meurtre d'innombrables Israéliens et de nombreux citoyens d'autres pays.
01:24:12Déclaration faite hier soir lors d'une prise de parole télévisée.
01:24:16Coup de tonnerre pour le service public.
01:24:18Le budget qui permet à La Poste de financer sa présence sur l'ensemble du territoire va être entaillé de 50 millions d'euros.
01:24:25Une décision qui provoque l'indignation des élus, notamment des maires en milieu rural.
01:24:30Et puis les Français devront-ils sacrifier un autre jour férié pour financer les EHPAD en crise ?
01:24:35C'est en tout cas une piste suggérée dans un rapport du Sénat.
01:24:38Une deuxième journée de solidarité pourrait générer jusqu'à 2,4 milliards d'euros de recettes supplémentaires selon ce même rapport.
01:24:48Et on termine avec le sport.
01:24:55Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum à la Coste.
01:25:02Retrouvez votre programme avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
01:25:08Et un mot de rugby avec ce choc en top 14.
01:25:12Oui le Racing 92 s'est incliné une nouvelle fois sur sa pelouse face à La Rochelle.
01:25:18Score final 17 à 19.
01:25:20Les Ciel et Blanc ont laissé filer leur victoire après avoir concédé une pénalité dans les derniers instants.
01:25:25C'est donc la troisième défaite en quatre matchs pour le Racing qui peine à lancer sa saison.
01:25:30De son côté, La Rochelle empoche son premier succès à l'extérieur et se place en troisième position du classement.
01:25:50Retrouvez votre programme avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
01:25:58C'était votre programme avec Original, le nouveau parfum à la Coste.
01:26:02Et c'est donc la fin de notre matinale week-end.
01:26:05Merci beaucoup Marine Sabourin.
01:26:06Merci à vous.
01:26:07Merci à mes invités Vincent Roy, Amine Elbahi.
01:26:11Merci à Jules Taurez.
01:26:13C'était un plaisir évidemment.
01:26:15Le week-end prochain, je rends son fauteuil à Anthony Favali que vous retrouverez avec beaucoup de plaisir.
01:26:20Dans quelques secondes, c'est la météo.
01:26:22Suivi de l'heure des pro week-end avec Elliot Deval.
01:26:24Très bon dimanche sur CNews.

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