Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE
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00:00:00Et il est 6h, bon réveil à tous sur CNews, voici la une de votre journal, on vous emmène
00:00:05ce matin à Menton, à la frontière franco-italienne, où les arrivées de migrants ont été considérablement
00:00:10réduites, et cela, pas grâce à notre action, mais plutôt grâce à celle du gouvernement
00:00:14italien.
00:00:15Notre reportage, dès le début de ce journal.
00:00:18Emmanuel Macron est la fièvre des Jeux Olympiques, le chef de l'Etat n'en finit plus de surfer
00:00:23sur la vague, alors qu'un grand défilé des athlètes se prépare sur les Champs-Elysées.
00:00:26Il veut faire de chaque 14 septembre une fête nationale, et décorer tous ceux qui
00:00:30ont participé au succès de la compétition, du bénévole jusqu'à Céline Dion.
00:00:35L'opération de com' n'en finit plus, et on en parle ce matin avec Jules Thorez, sur
00:00:38ce plateau.
00:00:39Vladimir Poutine prévient les Occidentaux, il donne le feu vert à l'Ukraine pour frapper
00:00:45son pays avec des missiles longues portées, cela veut dire que les pays de l'OTAN sont
00:00:48en guerre contre la Russie.
00:00:50Le décryptage à suivre avec Harald Imane sur ce plateau.
00:00:52Alors que l'Allemagne s'apprête à rétablir des contrôles sur ses neuf frontières à
00:01:01partir de lundi prochain, on s'interroge ce matin sur la méthode italienne pour lutter
00:01:05contre l'immigration clandestine.
00:01:07Le nombre de migrants en Italie chez nos voisins a baissé de 65% depuis le début de l'année.
00:01:11Grâce à une stratégie dissuasive, notamment via des accords avec les pays de transit,
00:01:16et cela a des conséquences directement chez nous en France.
00:01:19Sur les quais de la gare de Menton, la présence policière est quotidienne.
00:01:32L'une des missions de ces agents, lutter contre l'immigration clandestine.
00:01:37Mais depuis quelques mois, les habitants de la ville font le même constat.
00:01:42Sur Menton, il y a de moins en moins de migrants.
00:01:44Il y en a moins, oui.
00:01:45Il y en a moins.
00:01:46Nettement moins.
00:01:47Pourtant, la ville située à la frontière franco-italienne est depuis de nombreuses
00:01:52années soumise à une forte pression migratoire.
00:01:54On avait un flot quasi quotidien à un moment donné en provenance de l'Empedusa qui est
00:02:00forcément passé par cette frontière qui est une frontière assez accessible.
00:02:05Alors comment expliquer un tel changement ? La réponse se trouve côté italien où
00:02:10le nombre de migrants a baissé de 65% en un an.
00:02:14On a des autorités italiennes qui ont fait clairement pression sur leurs homologues
00:02:18tunisiens en leur demandant de faire des contrôles stricts au départ de la Tunisie bien sûr
00:02:24avec de facto, et c'est le corollaire, moins d'immigrés, moins de migrants plus exactement
00:02:30sur le sol italien.
00:02:31Conséquence de cette stratégie, les migrants changent de route et passent désormais par
00:02:36d'autres pays comme l'Espagne ou la Grèce.
00:02:40Alors c'est même une double stratégie de la part de l'Italie, c'est des accords de
00:02:43coopération à l'international avec les pays méditerranéens, on l'a entendu, la Tunisie
00:02:47et la Libye aussi, des conditions de l'immigration clandestine durcient à l'intérieur même
00:02:52du pays en renforçant les peines contre les passeurs, en facilitant les refoulements,
00:02:56en restreignant le droit du travail pour les demandeurs d'asile ou encore en encadrant
00:02:59l'activité des ONG.
00:03:00Mais ce que cela montre tout ça, Bernard Coden, Haddad, peut-être que vous pensez
00:03:04la même chose, c'est que quand il y a une volonté politique aujourd'hui, on peut agir
00:03:08contre les flux migratoires clandestins.
00:03:09Oui, parce que le programme de Madame Mélanie a tout de suite été contre la lutte pour
00:03:17l'immigration illégale et ça c'est un programme qu'elle a martelé, contrairement à ce qui
00:03:22avait été fait auparavant, avec une volonté aussi de rester dans le cadre d'une immigration
00:03:26choisie, ne l'oublions pas, parce que l'Italie a aussi besoin de migrants qualifiés puisqu'elle
00:03:31a une population qui est vieillie.
00:03:32Donc la première ministre italienne a durci les contrôles, elle a durci aussi les moyens
00:03:40à la police et elle a une volonté d'afficher et d'affirmer publiquement un contrôle migratoire
00:03:47extrêmement ferme.
00:03:48Pour autant, elle reste dans les standards européens et c'est ça aussi qui la sauve.
00:03:52Donc elle a une politique de volonté, elle reste quand même dans le cadre de l'immigration.
00:03:57Il y a une prise de conscience quand même au niveau européen parce que quand elle a
00:04:00été nommée présidente du conseil italien, elle était presque au banc des nations européennes
00:04:07pour sa radicalité.
00:04:08Aujourd'hui, il y a une normalisation quelque part de son action et on se rend compte que
00:04:13finalement son action n'est pas inutile, en tout cas en Italie pour le moment.
00:04:16C'est l'action que tout le monde aujourd'hui aimerait voir dans certains pays puisque c'est
00:04:20le choix d'une immigration choisie avec plus de contrôles aux frontières, plus de contrôles
00:04:26aussi dans la mer, ne l'oublions pas, avec, ça a été dit à l'instant, des relations
00:04:31extrêmement fortes bilatérales avec les pays de forte immigration, que ça peut être la
00:04:35Tunisie, ça peut être le Maroc ou l'Algérie.
00:04:38Maître Alain Bensoussan, est-ce que les autres pays européens doivent s'inspirer de l'Italie ?
00:04:43Pourquoi je vous pose la question ? Parce que Keir Starmer, le Premier ministre britannique,
00:04:47va s'entretenir avec Giorgia Meloni lundi justement pour apprendre de la méthode italienne
00:04:53concernant les flux migratoires.
00:04:54Oui tout à fait, la solution elle est quelque part non plus sur la confrontation telle
00:04:59qu'on en a ou une opposition politique entre droite, gauche, entre des gens qui protègent
00:05:06l'humanité et des gens qui seraient contre une certaine humanité.
00:05:09La solution, l'Italie nous la donne, en tout cas montre que c'est un vrai exemple.
00:05:14Le premier, c'est sur la route d'immigration qu'il faut intervenir, le deuxième, si l'immigration
00:05:20est effectivement qualifiée et puis le troisième, c'est aussi essayer d'intégrer ces personnes
00:05:26une fois qu'on a décidé dans l'immigration de les accepter.
00:05:31Et c'est donc ces trois éléments qui constituent la réussite, parce que comme vous l'avez
00:05:35dit, beaucoup de pays, notamment les pays européens, ont besoin de l'immigration choisie,
00:05:40ont besoin de l'immigration effectivement sur les déficits de leur bassin d'emploi.
00:05:45Effectivement, et je rappelle que cette fermeté italienne, et c'est pour ça que je posais
00:05:49la question de tous les autres pays européens, a aussi reporté les flux migratoires vers
00:05:52d'autres pays, comme l'Espagne ou la Grèce, Jules Thorez, je vous vois qui essaie...
00:05:56Non, absolument, en fait, ce qui est en train de gagner Georges Amenoli, c'est la bataille
00:05:59de la communication et on sait que dans ces sujets migratoires, c'est quasiment le plus
00:06:02important.
00:06:03On en a parlé, je connais très bien, par exemple, le sujet du Danemark et le Danemark,
00:06:07depuis des années, quand bien même il a un gouvernement social-démocrate, a réussi
00:06:11à gagner cette bataille de la communication et donc, évidemment, au niveau des passeurs
00:06:16et au niveau des migrants, plus personne ne veut aller au Danemark parce qu'on sait
00:06:19très bien qu'on sera complètement refoulés.
00:06:22Donc, c'est ce qui va sans doute arriver avec l'Italie et c'est la raison pour laquelle
00:06:24c'est l'Espagne qui subit de plein fouet désormais l'afflux de migrants.
00:06:28Mais c'est vrai que ça montre que c'est une question transpartisane et qu'effectivement,
00:06:30l'humanité n'est pas que celle de ceux qui veulent laisser passer les migrants, c'est
00:06:35peut-être du côté de ceux qui veulent éviter que ces migrants ne meurent en Méditerranée
00:06:39en passant inutilement du côté européen.
00:06:42On va revenir en France à présent.
00:06:44Emmanuel Macron qui n'en finit plus, je le disais tout à l'heure en titre, de surfer
00:06:47sur la vague des Jeux olympiques et de leur succès.
00:06:49Le président s'est entretenu avec les journalistes du Parisien.
00:06:52Aujourd'hui en France, il dévoile les mesures qu'il compte prendre.
00:06:55Et attendez, une surprise, tout d'abord une décoration spécifique pour ceux qui ont
00:06:59contribué au jeu, elle ira du bénévole à l'agent RATP, du fonctionnaire de police
00:07:03à Céline Dion, rien que ça, et puis surtout Marine, une fête nationale du sport tous
00:07:09les 14 septembre.
00:07:10Oui, nous devons nous retrouver autour d'une fête du sport populaire qui se déploie dans
00:07:13la rue, les écoles, les complexes sportifs dédiés dans nos villes, nos villages, nos
00:07:17quartiers indictiles, je veux qu'un peu partout, les Français s'adonnent à leur sport par
00:07:21des démonstrations, des compétitions avec les jeunes et les moins jeunes, ce qui permettra
00:07:25de réenclencher pour la rentrée la pratique du sport au quotidien.
00:07:28Alors Jules Torres, on essaye encore de surfer au maximum, il tire tant qu'il peut sur ce
00:07:34bénéfice politique qu'il peut avoir des Jeux olympiques.
00:07:36C'est complètement ça, on sait qu'il y a eu une sorte de parenthèse enchantée cet
00:07:40été avec les Jeux olympiques, Emmanuel Macron avait appelé de ses voeux à une trêve politique
00:07:43et là, dans le Parisien, il appelle à une sorte de nouvelle concorde nationale, une
00:07:47nouvelle trêve pour une nouvelle parade, peut-être sans doute la parade de trop.
00:07:50On sait qu'il y a beaucoup de critiques qui ont été émises cette semaine, notamment
00:07:54sur le coût de cette parade, donc on ferait du canard enchaîné l'estime à 5 millions
00:07:58d'euros, dans un contexte de restrictions budgétaires, c'est vrai que ce n'est pas
00:08:01forcément...
00:08:02Oui, avec tout ce qu'on vient d'annoncer, ce n'est peut-être pas le moment.
00:08:03Ce n'est pas reprendable par les Français, mais évidemment Macron il veut surfer sur
00:08:07ses JO, il veut en tirer les bénéfices et il veut garder une petite trace dans l'histoire,
00:08:12donc c'est normal en donnant cette fête nationale du sport à l'image de la fête de la musique,
00:08:19il serait dans l'histoire à vie, parce que quelles traces laissera-t-il aujourd'hui dans
00:08:24l'histoire ? On a les gilets jaunes, on a la réforme des retraites, on a une dette
00:08:27abyssale, et donc c'est évidemment une question que se pose Emmanuel Macron.
00:08:31Moi, la petite surprise de cette interview, je pense que c'est surtout qu'il a approuvé
00:08:35Anne Hidalgo et sa décision de laisser les anneaux olympiques sur la tour Eiffel, c'était
00:08:40assez étonnant.
00:08:41C'est son 21 juin à lui, le 14 septembre, il veut faire comme Jack Lang finalement,
00:08:46qui a vraiment son nom à coller à cette fête de la musique systématiquement, on
00:08:49ne parle que de lui à chaque fois le 21 juin.
00:08:51C'est une excellente idée, honnêtement je pense que surfer, mais même plus que ça
00:08:56naviguer sur cette cohésion de l'ensemble des Français sur la réussite du sport dans
00:09:01la capitale, c'est une excellente idée.
00:09:03A côté de la fête de la musique, faire la fête du sport, c'est encore plus une meilleure
00:09:09idée, je pense qu'on devrait être tous derrière lui, parce que mettre tous nos
00:09:14athlètes, mettre toute cette communauté qui a à un moment donné été en position
00:09:19de trêve, oui pour une fête du sport pour tous, par rapport à la violence que l'on
00:09:24voit.
00:09:25Je comprends votre position, néanmoins j'ai le sentiment qu'il ne faut quand même pas
00:09:26être dupe du jeu de la communication du chef de l'État, il y a quand même beaucoup
00:09:30de com autour de tout ça, de la com, de la com, on voit qu'il veut laisser le gouvernement
00:09:35gouverner manifestement et que d'une certaine manière il va falloir présider en faisant
00:09:39des actes symboliques qui vont le maintenir à la postérité peut-être et faire en sorte
00:09:44que son nom reste dans l'histoire pour des choses positives, comme le disait Jules Thorez.
00:09:48Bien entendu, Anthony, faire une fête du sport, qui peut être contre ? On a vécu un
00:09:52moment exceptionnel où les Français se sont dépassés, transcendés, quelles que soient
00:09:58les origines, on a eu des médaillés merveilleux.
00:10:00Donc ce moment-là, personne n'a envie d'oublier, il faut le perdurer, peut-être malheureusement
00:10:06on peut dire qu'il n'y a que ça qui nous reste et c'est bien ça mon problème, c'est
00:10:09qu'aujourd'hui la marge de manœuvre du président de la République n'est que dans
00:10:13le festif ou dans le mémoriel et c'est peut-être ça qu'on peut reprocher, c'est que faire
00:10:18une fête du sport, c'est bien, ça ne va malheureusement pas régler les problèmes
00:10:21de pouvoir d'achat, d'immigration et de sécurité et même les problèmes de l'accès
00:10:26au sport pour tous parce que nos villes, nos départements, nos régions n'ont pas
00:10:31forcément des moyens exceptionnels, on voit bien que c'est la seule latitude aujourd'hui
00:10:36dont dispose le président de la République pour marquer un moment politique, c'est un
00:10:41peu dommage, on aurait aimé effectivement une autre dimension, mais qui peut être contre
00:10:46cette belle idée ? Encore faut-il qu'on donne des moyens pour faire une vraie politique.
00:10:50Voilà qui est dit, c'est donc aujourd'hui cette dernière fête pour les athlètes français
00:10:54après leur succès au JO de Paris, ils défileront à partir de 15h sur les Champs-Elysées,
00:10:59un événement sous haute sécurité marine encadré par 4000 forces de l'ordre.
00:11:03Oui, il y aura en effet un périmètre de sécurité anti-terroriste avec un système
00:11:08de double contrôle assuré par les forces de l'ordre et des agents de Paris 2024, seules
00:11:12les personnes munies de billets pourront y accéder, on écoute le préfet de police de
00:11:15Paris.
00:11:16On aura un gros dispositif de sécurité, le ministre de l'Intérieur a demandé qu'on
00:11:22soit au niveau maximal et donc on va mobiliser demain 4000 policiers, gendarmes, des militaires
00:11:30du dispositif Sentinelle et puis également une présence de la police municipale de Paris
00:11:35qui comme elle l'a fait pendant les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques viendra nous soutenir
00:11:38et nous accompagner et notamment sur les points de circulation.
00:11:42Les missions des forces de l'ordre seront les missions habituelles, évidemment la tenue
00:11:45du périmètre de protection, la sécurisation aux abords du site et évidemment à l'intérieur
00:11:51du site.
00:11:52Encore une fois aujourd'hui, la sécurité est un enjeu majeur pour cette fête.
00:11:57Oui parce que cette belle parade, il ne faut pas qu'elle soit entachée d'un événement
00:12:02grave, c'est vraiment la fête de nos athlètes, c'est la fête aussi des bénévoles, c'est
00:12:07la fête de tous ceux qui ont participé à ce bel événement Jeux Olympiques et Paralympiques.
00:12:12On le voit bien depuis jeudi, tout ce qui est autour des Champs-Elysées est déjà
00:12:16fermé, il y a des policiers, des pompiers, il y a d'ores et déjà des véhicules de
00:12:22santé.
00:12:23Il faut que cette belle soirée, après-midi et soirée, soit vraiment une réussite.
00:12:29C'est l'image et on craint quand même qu'il y ait des attentats et qu'il y ait des attentats
00:12:34individuels.
00:12:35Je rappelle qu'il n'y a pas de menaces caractérisées, c'est le jour de la police mais effectivement
00:12:40la menace plane de toute façon et il faut assurer la sécurité.
00:12:42C'est pour ça que les forces de l'ordre sont réparties d'ores et déjà sur un certain
00:12:47nombre de rues adjacentes et sur l'avenue des Champs-Elysées.
00:12:50Il faut que ce soit vraiment la fête de tous et de toutes.
00:12:53L'exemple de montrer encore que lorsque l'on met des moyens de police et de gendarmerie,
00:13:02ça marche et que la sécurité à Paris est enfin assurée.
00:13:05Après l'engouement des JO, les inscriptions dans les clubs de sport explosent et cette
00:13:09année c'est le judo, la natation ou le ping-pong qui ont la côte marine.
00:13:13Une illustration à Nantes où le club de tennis de table rencontre un franc succès
00:13:17après la saga Lebrun, Mickaël Chailloux et Jean-Michel Decaze.
00:13:2013h30 ce mercredi, c'est le premier entraînement depuis la rentrée dans ce club historique
00:13:26nantais et surtout depuis la fin des Jeux Olympiques.
00:13:29Effet wow garantie, les parents se bousculent pour les inscriptions.
00:13:33Depuis 11h30, j'ai eu trois nouvelles inscriptions en ligne qui sont arrivées.
00:13:39Oui c'est la folie, je confirme, au 10 septembre on est à plus de 43% de nouvelles licences.
00:13:46Plus de 43%, pour nous c'est du jamais vu.
00:13:50Louis, 7 ans, a priori plutôt fan de foot, a franchi les portes de la salle pour la première
00:13:55fois ce mercredi.
00:13:56Un des clics JO dans la tête.
00:13:59De voir Félix Lebrun gagner la médaille de bronze.
00:14:02Il m'a vraiment donné envie de lever mon niveau pour venir ici.
00:14:06Il jouait en club ? Oui.
00:14:08Il tenait sa raquette normalement de manière classique comme ça pour jouer avec nous et
00:14:13puis après avoir vu jouer Félix à la télé, il s'est mis à la tenir comme ça et il a
00:14:18nettement progressé, enfin il a progressé beaucoup plus vite et maintenant il ne veut
00:14:22jouer que comme ça.
00:14:23Une prise porte plume comme disent l'épongiste de haut niveau comme Ségun Toriola, entraîneur
00:14:29au club de Nantes et cette participation au JO dans la raquette.
00:14:32Tu veux jouer comme dans le Liban, tu veux travailler du plus, c'est pas facile, c'est
00:14:37normal que c'est pas facile parce que t'hésites pas, c'est dur.
00:14:40Pour faire face à la Lebrunmania, le club nantais a décidé d'embaucher deux services
00:14:44civiques supplémentaires pour encadrer les novices.
00:14:47Et ce qui nous amène à 6h15, au rappel de l'actualité avec vous Marine Sabourin.
00:14:53Près de Nantes, un lycéen radicalisé interpellait après avoir menacé de mort sa professeure.
00:15:01Il avait publié sur ses réseaux sociaux des messages menaçant de poignarder son enseignante.
00:15:05Deux couteaux et un drapeau de Daech ont été retrouvés chez lui.
00:15:09Le service national universel dans le viseur de la cour des comptes, sa généralisation
00:15:14pour tous les 15-17 ans en 2026 n'est pas suffisamment préparée selon l'instance.
00:15:18Selon elle, ses objectifs sont incertains et son budget est largement sous-estimé.
00:15:23Et puis ces tensions à Springfield dans l'Ohio, aux Etats-Unis, après les propos de Donald Trump.
00:15:27L'ex-président américain a affirmé faussement que des migrants haïtiens attaquaient des
00:15:31chiens et chats pour les manger.
00:15:32Plusieurs écoles ont dû même être fermées par les responsables de la ville.
00:15:38Alors on a parlé des symboles et de l'effervescence populaire avec ces Jeux Olympiques.
00:15:43On va maintenant parler du quotidien des Français, du quotidien très concret.
00:15:46La pauvreté s'aggrave dans notre pays selon le baromètre annuel du Secours populaire.
00:15:5062% des Français déclarent avoir connu ou être sur le point de connaître une situation
00:15:54de pauvreté.
00:15:55C'est une hausse de 4% par rapport à l'année dernière.
00:15:57De plus en plus rencontrent des difficultés pour se loger ou se nourrir.
00:16:01Alors l'association a mis en place un Solidaribus qui distribue des repas aux personnes les
00:16:05plus précaires.
00:16:06Reportage de Jean-Laurent Constantinier avec le récit de Célia Gruyère.
00:16:09Regarde ce qu'il t'a donné.
00:16:12T'es content ? Des chips.
00:16:15Dans le Val d'Oise, le Solidaribus du Secours populaire fait sa tournée.
00:16:19Il s'arrête une fois par semaine à Many-en-Vexin, une commune en milieu rural, pour une distribution
00:16:25alimentaire auprès d'habitants en difficulté.
00:16:27Cette aide existe depuis maintenant deux ans, on a commencé il y a deux ans avec une quinzaine
00:16:32de familles, maintenant on n'est pas loin d'une soixantaine voire soixante-dix familles.
00:16:36Une aide indispensable pour les familles qui viennent s'approvisionner, notamment en produits
00:16:40frais.
00:16:41C'est très compliqué parce que niveau financier on n'arrive pas, ou alors on mangerait des
00:16:44pâtes tous les jours en fait, donc c'est vrai que c'est pas facile.
00:16:47On vient, on donne notre nom, on paye un euro par personne, donc moi cinq euros tous
00:16:51les semaines, et puis ensuite on récupère les produits frais là juste derrière et
00:16:56ensuite tout ce qui est lait, conserve, etc. au camion, tous les semaines, donc ça nous
00:17:00aide à tenir quand même pas mal.
00:17:02Selon le baromètre de la pauvreté et de la précarité du Secours populaire, 32% des
00:17:06Français sont parfois ou régulièrement contraints de ne pas faire trois repas par
00:17:11jour.
00:17:12Alors l'association voudrait élargir l'aide apportée avec le Solidaribus.
00:17:16Notre objectif c'est de développer, qu'ils puissent tourner pratiquement tous les jours
00:17:20pour aider les personnes en précarité dans les zones difficilement accessibles.
00:17:23Alors il n'y a pas que les zones rurales, il y a peut-être aussi les hôtels sociaux
00:17:27sur lesquels on se pose des questions.
00:17:28Est-ce qu'il ne faut pas être positionné avec le Solidaribus sur les hôtels sociaux,
00:17:34dans les étudiants.
00:17:35Actuellement le Solidaribus tourne tous les mercredis dans des IUT du Val d'Oise où là
00:17:39il y a une grande précarité aussi des étudiants.
00:17:41Amani Envexin, le Secours populaire attend maintenant un local dédié permanent.
00:17:46Et là on arrive dans le dur de ce qui touche réellement les Français au quotidien et
00:17:52ce dont ils attendent en tout cas une action de la part de la puissance publique aujourd'hui.
00:17:57On a près d'une personne sur deux qui peine à payer ses factures d'énergie, c'est 47%.
00:18:0243% aussi des personnes interrogées qui ne chauffent pas leur logement lorsqu'il fait
00:18:08froid, 38% qui rencontrent des difficultés à payer leur loyer ou encore un Français
00:18:12sur trois, on l'a entendu dans le sujet, qui parfois ne fait pas ses trois repas par
00:18:17jour.
00:18:18Bernard Cohen Haddad.
00:18:19Bernard Cohen Haddad Oui, c'est la principale préoccupation
00:18:20des Français, le pouvoir d'achat et donc cette pauvreté y compris pour des personnes
00:18:27qui travaillent et qui ne s'en sortent pas, ça ne l'oublions pas, on a aujourd'hui
00:18:30des Français qui travaillent et qui sont en dessous du seuil de pauvreté qui est autour
00:18:35de 1300 euros.
00:18:36Donc vous voyez bien que c'est une réalité, beaucoup de Français aujourd'hui le 20 du
00:18:41mois ne peuvent plus, comment dirais-je, payer le reste du mois, ils vivent à crédit.
00:18:45C'est une réalité, surtout pour beaucoup de familles monoparentales, des jeunes et
00:18:50des seniors.
00:18:51On pense aussi à nos amis commerçants-artisans qui sont retraités et qui aujourd'hui sont
00:18:56quasiment en dessous du seuil de pauvreté, ne l'oublions pas, y compris des professions
00:19:03libérales et des travailleurs indépendants.
00:19:04Donc c'est une réalité au quotidien, il faut trouver les moyens de leur dignité.
00:19:09Maître Alain Bensoussan, pardonnez-moi l'expression, il va falloir se bouger sur cette question
00:19:13aussi.
00:19:14Oui alors complètement, il faut modifier peut-être la façon de voir la question.
00:19:20D'abord on va vers une société en bipolarisation, c'est-à-dire c'est les classes moyennes
00:19:25qui sont touchées et les classes moyennes au lieu d'augmenter grâce au progrès,
00:19:29eh bien elles diminuent à cause des problèmes économiques.
00:19:32Et donc le seuil de pauvreté, rien que déjà le mot, seuil de pauvreté, c'est déjà
00:19:36une condamnation.
00:19:37Vous êtes en dessous le seuil, au-dessus du seuil et il faut peut-être changer aussi
00:19:41les mots.
00:19:42Et cela, je pense que comme il y avait la fête du sport, il faut un service civique
00:19:47et que la pauvreté n'est pas uniquement les associations, c'est tout l'État qui
00:19:51doit mettre en place.
00:19:52Et parmi une journée, si on devait en faire une autre, c'est effectivement d'éradiquer
00:19:57la pauvreté et de considérer que nul, personne en France et aussi en Europe ne doit être
00:20:03en situation de pauvreté.
00:20:04Et donc la bipolarisation, non pas de la politique mais de l'économie, constitue ici un enjeu
00:20:09beaucoup plus important que l'enjeu de violence pour moi.
00:20:13La vraie violence, c'est d'abord et avant tout le tout pauvreté.
00:20:17Et tout cela dans un exercice budgétaire qui sera évidemment contraint très prochainement.
00:20:22On va parler aussi de la façon dont on traite nos anciens en France parce que ça c'est
00:20:26aussi un enjeu majeur de notre société.
00:20:29À Angers, les salariés d'un EHPAD qui dénoncent une mise en danger des résidents.
00:20:33Il n'y a qu'une seule infirmière pour assurer les soins.
00:20:35Et certains résidents ne sortent pas de leur chambre faute de personnel.
00:20:38Les salariés qui étaient en grève ce jeudi dénoncent une situation chaotique.
00:20:42Ils témoignent au micro de Michael Chahou.
00:20:43C'est jour de grève dans cet EHPAD associatif du centre-ville d'Angers.
00:20:49Un rassemblement devant les grilles pour dire stop face à une dégradation des conditions
00:20:54de travail.
00:20:55En un an, une vingtaine de salariés ont quitté le navire, certains refusant de cautionner
00:21:00une maltraitance qui s'installe faute de personnel.
00:21:03Vous passez votre relais à votre équipe de matin, ils sont 3 sur 7 pour soixantaine
00:21:08de personnes.
00:21:09On ne peut pas travailler dans cette condition-là.
00:21:10C'est des résidents qu'on est obligé de laisser au lit parce qu'on en manque de soignants.
00:21:14C'est des changes qui sont faites plus tardivement.
00:21:17Sur ces images tournées par des familles de résidents, on voit l'état des locaux
00:21:22faute de bras pour les entretenir.
00:21:24Des familles qui s'alarment des conditions de prise en charge de leurs proches, comme
00:21:28cette femme en colère qui vient de visiter sa mère.
00:21:32J'ai vu ma maman dans son lit parce que comme c'est service minimum, les personnes restent
00:21:38en chambre et on leur sert un plateau.
00:21:40Elles n'ont pas le droit d'aller en salle à manger.
00:21:41Oui là je suis sous le choc, c'est vrai que je suis très choquée.
00:21:44C'est inacceptable au niveau du conseil d'administration, au niveau de la direction et au niveau des
00:21:48personnels.
00:21:49Parce qu'un EHPAD c'est fait d'abord pour accompagner des personnes âgées, des personnes
00:21:53en fragilité.
00:21:54Le loyer s'élève aux alentours de 2500 euros par mois.
00:21:57Avec les personnels, les familles ont alerté l'agence régionale de santé.
00:22:01Les membres du conseil d'administration de l'association qui gère l'EHPAD sont pointés
00:22:06du doigt pour leur management.
00:22:08Croisés à la sortie de l'établissement, ils ont tous refusé de s'exprimer.
00:22:12Des situations terribles qu'on retrouve ailleurs avec des résidents qui ne peuvent même pas
00:22:15sortir de leur chambre pour aller manger.
00:22:18On va parler également du Vatican qui reconnaît avoir été informé des accusations de violences
00:22:22sexuelles visant l'abbé Pierre au moins après sa mort en 2007.
00:22:26De retour à Rome, le pape François a estimé qu'il s'agissait d'un dossier très douloureux
00:22:31et délicat.
00:22:32On l'écoute.
00:22:33Vous avez touché un point très douloureux, très délicat.
00:22:37Ce sont de bonnes personnes, des gens qui font le bien.
00:22:45Vous avez parlé de l'abbé Pierre, même s'il a fait tant de bien, vous voyez que cet homme
00:22:55était un terrible pêcheur.
00:22:57A l'international, l'Ukraine pourrait bientôt avoir le feu vert des Etats-Unis pour utiliser
00:23:06des missiles de plus longue portée contre la Russie.
00:23:09Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, doit rencontrer Joe Biden ce mois-ci pour
00:23:13en parler.
00:23:14Pour Volodymyr Poutine, une telle décision signifierait que tous les pays de l'OTAN sont
00:23:17en guerre contre la Russie.
00:23:18Alors, Oldiman, est-ce qu'on va vers une escalade de tensions ?
00:23:20Logiquement, oui, mais en fait, les dirigeants russes restent sur le mode conditionnel.
00:23:26Ils l'ont encore répété à l'ONU hier.
00:23:31La presse américaine note que le premier ministre britannique, Keir Starmer, est à
00:23:37la Maison-Blanche avec Joe Biden et c'est ça qui a un peu déclenché ce débat parce
00:23:41que Keir Starmer possède des missiles américains, les Attack M's, qui peuvent aller jusqu'à
00:23:48300 kilomètres en profondeur et les Etats-Unis hésitent à leur donner le feu vert pour
00:23:52les utiliser à cette fin dans l'armée ukrainienne car les Etats-Unis, comme c'est eux qui
00:23:59ont vendu ces armements, ont un droit de regard, c'est dans le contrat.
00:24:03La France, elle, a des missiles Scalp, canadolais, à l'Ukraine et l'Ukraine s'en sert plus
00:24:09librement et ça n'a pas déclenché une escalade mais l'Attack M's pourrait déclencher
00:24:17cette escalade.
00:24:18Les Etats-Unis donc hésitent, Joe Biden a toujours dit qu'il ne veut pas déclencher
00:24:22la troisième guerre mondiale et, entre parenthèses, les Etats-Unis n'ont pas beaucoup de ces
00:24:27Attack M's donc ils ne voudraient pas trop que le stock mondial se vide avec ces attaques
00:24:35en profondeur sur le territoire russe, sur les aérodromes et les parcages d'avions.
00:24:42Le décryptage de l'actualité internationale avec Carole Dimane.
00:24:45On va partir du côté des Etats-Unis pour finir avec cette image impressionnante qu'on
00:24:50voulait vous montrer ce matin.
00:24:51Un ours noir qui a surpris les vacanciers d'une plage en Californie.
00:24:55Oui, la bête qui peut peser jusqu'à 300 kilos s'est offert une petite baignale.
00:24:59Le phénomène n'est pas rare dans cet état.
00:25:01De plus en plus d'ours s'invitent près des maisons et cela s'explique par la sécheresse
00:25:05et les feux qui frappent de plus en plus la Californie chaque année.
00:25:08Jules Thorez, je vois que vous n'avez pas l'habitude de voir des ours noirs à la plage.
00:25:13Non, je viens plutôt d'une station bannière qui est à la Sainte-Dolonne et on a la même.
00:25:17Ou c'est plus tranquille du côté de la plage.
00:25:20On a quelques dauphins de temps en temps.
00:25:22C'est effectivement très dangereux.
00:25:24Ils courent plus vite qu'un homme et on ne peut pas les regarder de travers sinon on est cuit.
00:25:30Moi je ne rirais pas du tout.
00:25:32Non, c'est très mignon à voir de loin et en image.
00:25:35Déjà les petits ours de l'Est des Etats-Unis me font peur et j'en vois sur les routes.
00:25:40On va marquer une courte pause sur ces news.
00:25:42On revient dans un instant.
00:25:43Plein d'autres sujets évoqués avec vous dans la matinale à 6h30.
00:25:47Restez avec nous tout de suite.
00:25:486h29, bon réveil et bienvenue dans cette excellente matinale où il faut bien s'envoyer des fleurs de temps en temps.
00:26:00Avec Marine Sabourin, Maître Alain Bensoussan, Bernard Cohen à date qui nous accompagne également.
00:26:04Jules Torres pour la politique et Harold Imane pour l'actualité internationale.
00:26:07Voici tout de suite les titres de votre journal.
00:26:09Un lycéen radicalisé par l'Etat islamique interpellé après avoir menacé de mort sa professeure.
00:26:14Cela s'est passé à Nantes.
00:26:16Des couteaux ont été retrouvés chez lui ainsi qu'un drapeau de Daesh.
00:26:19On vous en parle dès le début de ce journal.
00:26:22Les conséquences de l'islamisme radical justement.
00:26:25C'est cette athlète des JO, une afghane réfugiée dans notre pays est menacée de mort parce qu'elle dénonce l'action des talibans dans son pays.
00:26:32Un courage incroyable, un témoignage qu'on devrait diffuser, rediffuser partout et notamment dans les écoles.
00:26:37Marzia Midi appelle également les féministes françaises à réagir.
00:26:40Vous entendrez son témoignage incroyable pour ces news.
00:26:43Le Rassemblement national fait son séminaire de rentrée ce week-end pour Marine Le Pen et Jordan Bardella.
00:26:49C'est l'heure du grand ménage.
00:26:50Les législatives ont révélé des failles qu'il va falloir combler.
00:26:53Un parti qui se remette en question alors même qu'il n'a jamais été aussi influent.
00:26:56Et on en parle ce matin avec Jules Torres dans son édito politique.
00:27:00Ce sera à 6h50.
00:27:04On commence donc avec ce lycéen radicalisé interpellé après avoir menacé de mort sa professeure à Nantes.
00:27:10L'adolescent avait publié des messages sur les réseaux sociaux dans lesquels il menaçait de la poignarder.
00:27:15Deux couteaux et un drapeau de Daesh ont été retrouvés chez lui lors d'une perquisition.
00:27:19Les toutes dernières informations avec Dounia Tengour et Mkhayel Chayou.
00:27:24Dans ce lycée de Rezé, près de Nantes, une enseignante a surpris l'un de ses élèves en train de mimer un tir d'arme à feu.
00:27:30En plein cours d'histoire-géographie, l'un des lycéens présent durant les faits raconte la scène.
00:27:36Je l'ai vu, il ne s'était pas levé, il a juste mimé ça.
00:27:39Je pense qu'il a trouvé ça peut-être amusant, mais je ne pense pas que c'était destiné aux yeux de la professeure.
00:27:44Le soir même, le jeune homme de 17 ans aurait ensuite proféré des menaces de mort sur le réseau social Telegram
00:27:50disant vouloir planter un de ses professeurs à la jugulaire.
00:27:54C'est ainsi qu'il a attiré l'attention des services de renseignement qui ont immédiatement alerté le parquet de Nantes.
00:28:00Selon un camarade du lycéen mis en cause, il s'agirait d'un garçon influençable.
00:28:05Je pense que je resterai sur mes termes.
00:28:08Je pense qu'on lui a bouillé, qu'on lui a tué son cerveau, qu'on lui a rentré des idées que de haine.
00:28:15Et franchement, pour une personne aussi gentille que lui, c'est attrissant.
00:28:18Lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs ont trouvé chez lui deux couteaux, un drapeau de l'Etat islamique et un pistolet airsoft.
00:28:25Le jeune homme était jusque-là inconnu des services de police et de renseignement.
00:28:29Mais les policiers ont découvert qu'il diffusait des actions violentes de l'Etat islamique sur TikTok et Telegram.
00:28:35Le lycéen a été mis en examen pour apologie publique d'un acte de terrorisme et menace de mort à l'encontre d'une personne chargée d'une mission de service public.
00:28:45J'apporte pour précision que dans cette affaire, le parquet national antiterroriste n'est pas saisi parce que la volonté de passer à l'acte n'est pas établie chez ce jeune.
00:28:53D'où l'accusation de menace de mort et d'apologie du terrorisme.
00:28:56Mais voilà, on a quand même un drapeau de Daesh qui a été retrouvé chez ce jeune, des couteaux, un pistolet airsoft.
00:29:01Les autres élèves parlent d'une personnalité influençable.
00:29:04Et finalement, Alain Bensoussan, est-ce que ce n'est pas ça aussi le plus dangereux dans tout ça ?
00:29:08C'est beaucoup plus dangereux parce que c'est du micro-terrorisme, en tout cas c'est de la micro-action.
00:29:14C'est de la micro-action qui peut mener à la mort de professeurs comme on l'a déjà vu en France par deux fois.
00:29:20Par ailleurs, il faut peut-être aussi changer la densité de répression au zéro tolérance.
00:29:26Il faut aussi peut-être aller vers des sanctions et des punitions où on va sanctionner non pas tellement l'acte lui-même, mais la prise et la tentative de l'acte.
00:29:36Et là, les réseaux sociaux jouent un rôle extrêmement important.
00:29:39Et la surveillance des réseaux sociaux, c'est peut-être une des solutions démocratiques pour lutter contre ce micro-terrorisme.
00:29:46C'est vrai Bernard Cohen à date, ça pose la question de comment on lutte contre cette pieuvre tentaculaire du djihadisme qui s'attaque aux maillons faibles,
00:29:53donc notre jeunesse, sur des terrains où il n'y a pas de contrôle comme celui des réseaux sociaux justement.
00:29:58Oui, les réseaux sociaux sont la porte d'entrée du développement d'une idéologie qui vise à détruire la République et nos principes fondamentaux, c'est-à-dire nos valeurs.
00:30:10Ce qui m'inquiète également, c'est que ce qu'ont vécu Samuel Paty et Dobyn Bernard n'a pas servi d'exemple.
00:30:17Aujourd'hui, l'école reste quand même une zone d'instabilité, d'insécurité pour un certain nombre d'enseignants,
00:30:24alors que ça devrait être un lieu protégé pour y promouvoir une certaine façon dont nous avons envie de vivre ensemble en société.
00:30:33Ce n'est pas le cas aujourd'hui, et que la multiplication de ce type d'actions irresponsables, dangereuses et qui doivent être condamnées,
00:30:41remettons les choses dans leur dimension, n'est plus supportable non seulement pour les enseignants, pour les élèves, pour les personnels qui y travaillent,
00:30:51et aussi pour un certain nombre de parents qui sont désœuvrés.
00:30:53Donc on voit bien que plus personne n'a la main, il faut la plus grande sévérité, il faut aussi de l'accompagnement.
00:30:59Je crois qu'on manque d'accompagnement en matière d'éducation pour ce type de menaces,
00:31:04et puis avoir la plus grande sévérité pour ceux qui développent sur les réseaux ces idéologies de haine,
00:31:11et aussi de manière accessoire d'antisémitisme, parce que tout cela est lié.
00:31:17Et je pense que pour bien montrer les conséquences aussi du djihadisme et de l'islamisme radical,
00:31:23le témoignage qu'on va vous montrer devrait être diffusé et rediffusé dans les écoles,
00:31:27pour qu'il y ait une prise de conscience des jeunes de l'idéologie qu'ils peuvent promouvoir à travers cela.
00:31:33Une athlète des JO, réfugiée afghane en France, est menacée de mort.
00:31:37A l'origine de ces menaces de mort, une vidéo où elle dénonce des nouvelles restrictions imposées aux femmes par les talibans dans son pays.
00:31:43Marzia Mehdi subit un cyberharcèlement quotidien.
00:31:47Cette championne de taekwondo nous raconte son quotidien au micro de Yael Benhamou et Jean-Laurent Constantini.
00:31:54Marzia Mehdi nous a donné rendez-vous dans un lieu neutre, dans les bureaux de son avocat.
00:31:59Durant toute l'interview, il y a un policier à ses côtés.
00:32:03Cette afghane de 21 ans est sous escorte policière depuis qu'elle a publié cette vidéo sur les réseaux sociaux fin août.
00:32:09Je vous invite à me rejoindre avec ce hashtag,
00:32:13laissez-nous exister pour défendre les femmes afghanes et être les voix de celles qui n'en ont pas.
00:32:19Depuis cette prise de parole, où elle dénonce le régime des talibans qui restreint de plus en plus les droits des femmes afghanes,
00:32:25elle est menacée de mort, de viol.
00:32:27Ils m'envoient des photos de leur pénis sur Instagram et ils me disent je vais te violer très lentement.
00:32:33C'est dur pour moi de raconter les détails, c'est violent.
00:32:37Elle a reçu plus de 3000 messages d'insultes en l'espace de quelques jours,
00:32:41un cyberharcèlement venu du monde entier et aussi d'internautes français.
00:32:45Ça veut dire qu'on n'est pas dans un pays sûr, ils sont partout autour de nous.
00:32:49Parce que je dénonce un groupe de terroristes, parce que je suis du bon côté de l'histoire, ils veulent me tuer.
00:32:55Cette championne de taekwondo qui a fui le régime des talibans il y a trois ans pour trouver refuge en France,
00:33:01doit aujourd'hui se cacher, ne peut jamais dormir au même endroit.
00:33:05C'est mon combat et je dois défendre les afghanes, mais pour moi c'est très difficile.
00:33:10Il est temps que la France et les féministes prennent ma défense car j'ai besoin de me sentir à nouveau en sécurité.
00:33:17Sa carrière sportive est mise en suspens pour l'instant.
00:33:20Elle souhaite au plus vite reprendre ses entraînements et participer aux prochains Jeux Olympiques.
00:33:27Maître Alain Bensoussan, cette femme a seulement 21 ans, elle a un courage incroyable.
00:33:32Et je pense qu'il faut entendre ce qu'elle nous dit aussi, ils sont partout autour de nous.
00:33:36Oui tout à fait, il faut vraiment souligner qu'il faut faire évoluer la réglementation.
00:33:40On était beaucoup en 1995 à défendre un Internet libre et de mettre la liberté d'expression,
00:33:46et en conséquence de quoi l'anonymat comme un élément important pour pouvoir s'exprimer et ne pas être sur le joug de l'État.
00:33:53Et aujourd'hui cette liberté d'expression appuyée par l'anonymat fait que les règles de sécurité,
00:33:59parce que ces personnes-là sont en danger et que le respect de la dignité numérique n'existe plus.
00:34:04Et il faut redéfinir les règles en rendant responsables non seulement, là encore, les micro-agressions par ces messages.
00:34:11Ces messages c'est tout aussi important que les attaques ou la tentative d'attaque.
00:34:16Et il faut bien évidemment changer la régulation.
00:34:18On l'a vu avec le problème de la régulation des télégrammes.
00:34:21Il faut qu'aujourd'hui les plateformes éradiquent parce qu'elles sont au devant de ces attaques.
00:34:27Et ce qui est intolérable physiquement doit maintenant vraiment être intolérable sur le plan numérique.
00:34:34Le droit à la liberté d'expression doit s'arrêter lorsque l'insécurité et la dignité sont en danger.
00:34:40Et concrètement son témoignage il nous montre ce que c'est que finalement l'islamisme radical dans des pays qui sont sous domination de ces terroristes talibans.
00:34:48Elle appelle aussi les féministes en France à réagir.
00:34:50Oui mais depuis 2021 l'Afghanistan est revenu dans les ténèbres Anthony.
00:34:56Les femmes ne peuvent pas écouter de la musique, elles ne peuvent pas vraiment étudier, elles ne peuvent pas se déplacer dans la rue seule.
00:35:03Vous avez fait miroiter un semblant d'ouverture à ce moment-là.
00:35:05Oui et bien entendu. Et on est revenu dans un pays où une femme n'est pas un être humain.
00:35:12Preuve en est que les autres athlètes qui étaient dans ces Jeux et Jeux Paralympiques ont été désavoués par le gouvernement taliban.
00:35:22Et elles ont été obligées de jouer sous la bannière, de concourir sous la bannière des athlètes réfugiés.
00:35:29Donc il y a un vrai enjeu pour les femmes mais pas uniquement pour les femmes.
00:35:33Pour tous ceux qui respectent les droits des hommes et des femmes.
00:35:36Et puis on voit bien le silence d'une partie de la gauche et d'ultra-gauche qui reste dans une doctrine islamo-gauchiste
00:35:44et qui n'a pas la moindre empathie, la moindre tolérance, la moindre générosité vis-à-vis de ce que vivent aujourd'hui les femmes dans un pays
00:35:52où tout simplement elles n'ont plus le droit d'être ce qu'elles sont.
00:35:56Dans un rapport, la Cour des comptes fustige le service national universel.
00:36:01Sa généralisation pour les 15-17 ans en 2026 n'est pas suffisamment préparée Marine.
00:36:09Ses objectifs sont incertains et son budget est largement sous-estimé selon l'instance Le Détail avec Adrien Spiteri.
00:36:17C'était une promesse d'Emmanuel Macron en janvier 2024.
00:36:21Nous irons vers la généralisation du service national universel en seconde.
00:36:25Huit mois plus tard, le SNU n'est toujours pas généralisé et il est dans le viseur de la Cour des comptes.
00:36:31La raison, ne pas remplir totalement ses objectifs.
00:36:35Le premier d'entre eux, favoriser la mixité sociale.
00:36:38C'est plutôt effectivement des fils de militaires, de pompiers, de gendarmes qui rejoignent ce dispositif
00:36:43puisque pour eux ça a du sens et le volontariat ne permet pas de toucher ceux qu'on voulait toucher.
00:36:50En l'occurrence, les jeunes des quartiers populaires âgés de 15 à 17 ans.
00:36:54Autre problème, le coût de ce dispositif.
00:36:57Deux milliards d'euros dans sa configuration actuelle.
00:37:003,5 à 5 milliards s'il se généralise.
00:37:04La Cour des comptes demande également une clarification concernant le SNU.
00:37:08Un avis partagé par le général Clermont.
00:37:11Ce dispositif, il est copiloté.
00:37:12Vous savez, moi je suis pilote.
00:37:13Quand vous mettez deux pilotes dans un avion, ça ne fonctionne pas.
00:37:16Or, il y a deux pilotes.
00:37:17Un pilote au ministère des armées et un pilote à l'éducation nationale.
00:37:20Déjà, il ne faut qu'un seul pilote.
00:37:22Soit c'est un service militaire, le début d'un service militaire.
00:37:25Soit c'est le début d'un service civique.
00:37:27Dans un document annexe au rapport, le ministère de l'éducation nationale rappelle son but.
00:37:31Faire nation et renforcer la cohésion sociale.
00:37:35Alors ce qui est terrible, c'est que ce service national universel,
00:37:38il passe complètement à côté de son objectif, celui de la mixité sociale.
00:37:41On vient de l'entendre.
00:37:42Ce qui fait que ceux qui y participent aujourd'hui ne sont pas ceux qui en ont le plus besoin.
00:37:46Jules Torres, on va continuer avec vous sur l'aspect politique.
00:37:48Finalement, c'est un camouflet pour qui ?
00:37:50C'est un camouflet déjà pour le président de la République,
00:37:52parce que c'était une de ses grandes promesses de la campagne de 2017.
00:37:55Et c'est aussi un camouflet finalement pour l'autre partie de l'exécutif,
00:37:58en tout cas de l'ancienne exécutive, Gabrielle Attal,
00:38:01qui avait utilisé ça en 2018 pour lancer sa carrière.
00:38:04Souvenez-vous, quand il est nommé secrétaire d'État en charge de la jeunesse
00:38:08auprès de Roger Michel Blanquer,
00:38:10il devient à ce moment-là le plus jeune ministre de la Ve République à 29 ans.
00:38:13Il succède à François Barouin pour ce record-là.
00:38:16Et on avait beaucoup de promesses.
00:38:18En effet, on disait la mixité sociale,
00:38:20sauf qu'on voit bien, et on n'a pas eu besoin de ce rapport de l'accord des comptes pour le savoir,
00:38:24qu'il n'y a pas du tout de mixité sociale,
00:38:26qu'on ne peut pas obliger des jeunes de 15 à 17 ans,
00:38:28sur le principe de volontariat, à aller à ce SNU.
00:38:31Il n'y a que 5% des participants qui sont issus des quartiers prioritaires de la ville,
00:38:35alors que c'était l'objectif.
00:38:37Donc finalement, ça ressemble davantage à une sorte de vacances dans un centre aéré
00:38:42qu'à un véritable service civique et encore plus à un service militaire.
00:38:47L'autre aspect, c'est évidemment l'aspect économique.
00:38:50Dans un contexte de restrictions budgétaires,
00:38:52où on demande à tout le monde de serrer la ceinture,
00:38:54on ne peut pas allouer à ce service qui n'est ni civique ni militaire
00:38:593 à 5 milliards d'euros par an, s'il était généralisé.
00:39:03Donc évidemment, c'est un camouflet pour le président de la République.
00:39:06Évidemment, c'est un camouflet pour Gabriel Attal.
00:39:09Et on le savait, il y avait eu un certain nombre de papiers
00:39:12qui montraient qu'il n'y avait aucune mixité sociale,
00:39:14qu'il y avait certains élèves qui refusaient de s'intégrer,
00:39:17qui refusaient de chanter la marseillaise.
00:39:19Il y avait une consommation d'alcool et de drogues à tous les étages.
00:39:23Donc c'est vraiment un échec, un échec à tous les étages.
00:39:27On va parler à présent de ce phénomène qui s'aggrave.
00:39:30Ces délits commis avec des voitures de sport immatriculées en Pologne.
00:39:33Ils se multiplient.
00:39:34Dernière affaire en date, la mort d'un agent municipal,
00:39:36donc tué par balle dimanche dernier, c'était à Grenoble.
00:39:38Louer ses voitures présente de nombreux avantages pour les délinquants.
00:39:41Elles se louent beaucoup moins cher qu'en France et il est très difficile
00:39:44pour la police de remonter jusqu'au réel propriétaire, Dunia Tengour.
00:39:49Immatriculées et louées en Pologne, de nombreuses voitures de luxe
00:39:52font la une de l'actualité, impliquées dans de nombreux délits.
00:39:56C'est des véhicules qui se retrouvent dans des quartiers, dans des cités
00:39:59et c'est prêté à tout le monde, c'est le véhicule de tout le monde.
00:40:02C'est peut-être des véhicules qui servent aussi pour transporter
00:40:07ou blanchir de l'argent, pour transporter de la drogue,
00:40:10pour faire des go fast et pour prêter, rendre service dans la cité.
00:40:14C'est des véhicules qui sont prêtés à des gamins qui n'ont même pas le permis.
00:40:18Selon ce responsable syndical des cadres de la sécurité intérieure,
00:40:21la sous-location de véhicules originaires de Pologne
00:40:24serait très lucrative pour les réseaux de banditisme.
00:40:27On peut parler de mafia et de bandits qui montent des sociétés écrans,
00:40:34des sociétés de location de véhicules en France
00:40:37et qui soulouent les véhicules à des sociétés existantes
00:40:42qui ont une base légale au niveau de la Pologne.
00:40:44Pour les syndicats policiers, certaines solutions existent,
00:40:47telles que la saisie administrative du véhicule
00:40:50en cas d'absence de contrat de location.
00:40:52Mais pour indiquer le phénomène, ils sont nombreux à demander
00:40:55une meilleure coordination entre l'Etat français et l'Etat polonais
00:40:58ainsi qu'une coopération internationale.
00:41:026h44 sur CNews, le rappel de l'actualité avec vous Marine.
00:41:08Dernière fête pour les athlètes de l'équipe de France.
00:41:11Ils défileront sur les Champs-Elysées cet après-midi.
00:41:13Un événement sous haute sécurité.
00:41:154 000 forces de l'ordre sont déployées.
00:41:17Le Vatican reconnaît avoir été informé des accusations
00:41:20de violences sexuelles visant l'abbé Pierre
00:41:22au moins un an après sa mort en 2007.
00:41:24Les péchés publics sont publics et ils doivent être condamnés,
00:41:28dit le pape François.
00:41:29L'abbé Pierre est un homme qui a fait tant de bien,
00:41:31mais c'est aussi un pécheur.
00:41:33Et puis le président ukrainien Vlodimir Zelensky
00:41:35accuse les Occidentaux d'avoir peur d'évoquer la possibilité
00:41:38d'abattre les missiles et drones russes visant l'Ukraine
00:41:40alors qu'ils aident Israël à le faire,
00:41:42des propos tenus lors d'une conférence à Kiev en Ukraine.
00:41:47Et toujours avec Marine Sabourin, Les Sports.
00:42:06Et on commence, Marine, avec le retour de la Ligue 1.
00:42:10Et Saint-Etienne qui a remporté sa première victoire de la saison
00:42:13contre l'île.
00:42:14Mathieu Cafaron inscrit le premier but à la sixième minute.
00:42:17Les Verts n'avaient plus marqué en Ligue 1 depuis le 21 mai 2022.
00:42:21Le LOSC concède de son côté une troisième défaite consécutive.
00:42:24Prochain match pour l'île, mardi prochain,
00:42:27contre le Sporting Lisbonne en Ligue des champions de rencontre
00:42:30à suivre sur Canal+.
00:42:33Et puis du tennis avec l'élimination de l'équipe de France
00:42:36en Coupe Davis.
00:42:37Les Bleus se sont inclinés face à l'Espagne de Carlos Alcaraz.
00:42:40Hugo Amber n'a rien pu faire face au troisième joueur mondial.
00:42:43Une défaite 6-3, 6-3 qui a scellé le destin des Bleus.
00:43:03Allez, on va marquer une courte pause.
00:43:05Et dans un instant, on retrouvera Jules Torres
00:43:07pour son édito politique.
00:43:08Il va nous parler du Rassemblement national
00:43:10qui lance ce week-end son séminaire de rentrée.
00:43:12C'est l'heure du grand ménage dans le parti,
00:43:14un parti qui se remet en question
00:43:15alors justement qu'il est au maximum de son influence en ce moment.
00:43:18On en parle tout de suite.
00:43:24De retour dans votre matinale, 6h53.
00:43:27C'est l'heure de l'édito de notre excellent Jules Torres.
00:43:30Qui nous accompagne ce matin.
00:43:31Jules Torres, on va parler de ses journées parlementaires,
00:43:34du Rassemblement national à l'Assemblée nationale justement.
00:43:37Alors, à quoi doit-on s'attendre aujourd'hui ?
00:43:39Pour Marine Le Pen et Jordan Bardella,
00:43:41c'est l'heure du grand ménage.
00:43:42Terminées les universités dans les villes du sud de la France,
00:43:45cette année, on change de ton.
00:43:46Place à un week-end de studio à l'Assemblée nationale.
00:43:49Aujourd'hui, c'est la formation des élus
00:43:51avec des tables rondes sur le leadership,
00:43:53l'influence et le fonctionnement de l'État.
00:43:55Mais le vrai tournant, il s'agit d'un week-end
00:43:58Mais le vrai tournant, il s'agit d'un week-end
00:44:00parce que le Conseil national élargi,
00:44:02c'est une sorte de parlement du parti,
00:44:04va entériner une réorganisation profonde du mouvement,
00:44:07selon les mots de Marine Le Pen.
00:44:08Alors, pourquoi ce besoin de réforme ?
00:44:10Parce que les législatives ont révélé des failles,
00:44:13des failles qu'il est temps de colmater.
00:44:14Jordan Bardella l'a dit sans détour.
00:44:17Terminés les candidats qui fuient les médias.
00:44:19Terminés les racistes et les antisémites.
00:44:21Terminés aussi ceux qui sont des candidats
00:44:24qui traînent des petites casseroles.
00:44:25On se souvient des candidats sous curatel
00:44:27ou des candidats anciens preneurs d'otages.
00:44:29Tout ça, c'est terminé.
00:44:31Le Rennes veut désormais faire le tri
00:44:33et c'est urgent car l'actualité récente leur fait du mal.
00:44:35Hier encore, on apprenait que Christine Angrand,
00:44:37députée Rennes, déjà accusée d'avoir utilisé
00:44:39ses frais de mandat pour des dépenses personnelles,
00:44:41le gardiennage de ses chiens,
00:44:43des sites de rencontres pour animaux,
00:44:45des funérailles.
00:44:46On a appris hier qu'elle conduisait sans permis,
00:44:49avec un permis invalide depuis 2009.
00:44:51Donc un dirigeant du parti promet,
00:44:53avant cette journée de séminaire,
00:44:55c'est dinguerie, c'est du passé.
00:44:57Alors le Rassemblement National va se réorganiser.
00:44:59Oui, mais dans quel but ?
00:45:01Le Rennes a une obsession, c'est d'être prêt
00:45:03à tout moment pour une éventuelle dissolution.
00:45:05Eux, ils pensent qu'Emmanuel Macron est dans un impasse,
00:45:07que Michel Barnier ne durera pas
00:45:09et qu'une dissolution interviendra
00:45:11sans doute l'année prochaine,
00:45:13a priori en juin 2025.
00:45:15En tout cas, ils planchent sur ça.
00:45:17Le parti se prépare à cette échéance.
00:45:19Le député européen Alexandre Nicoli
00:45:21a parlé sur les fédérations départementales du parti.
00:45:23Il y a une trentaine de militants
00:45:25qui ont déjà été convoqués
00:45:27pour être devant la commission des conflits.
00:45:29Certains risquent la sanction,
00:45:31d'autres risquent l'exclusion.
00:45:33C'était le cas notamment du député Daniel Grenon
00:45:35qui avait affirmé pendant la campagne législative
00:45:37que les Maghrébins n'avaient pas le droit
00:45:39d'être dans des places à haute responsabilité.
00:45:41Donc ce ménage y concerne aussi
00:45:43les délégués départementaux.
00:45:45Un tiers d'entre eux pourraient être remplacés
00:45:47dans les mois qui viennent.
00:45:49Le parti semble en pleine remise
00:45:51en question en ce moment.
00:45:53Paradoxalement,
00:45:55il n'a jamais été aussi puissant.
00:45:57C'est tout le paradoxe de cette rentrée
00:45:59pour le RN.
00:46:01Le parti se réorganise vers ceux
00:46:03qui lui causent du tort,
00:46:05fait sa propre introspection.
00:46:07Jordan Bardella n'a jamais été aussi populaire
00:46:09et Marine Le Pen n'a jamais été aussi bien placée.
00:46:11Tous les sondages la donnent
00:46:13grande favorite pour 2027.
00:46:15Toutes les études montrent que le RN
00:46:17n'a jamais eu de réunion que de rejet,
00:46:19ce qu'il a cherché pendant des années à produire.
00:46:21Avec 126 députés, c'est-à-dire 40 de plus
00:46:23que lors de la dernière mandature,
00:46:25le RN n'a jamais eu un groupe aussi important
00:46:27à l'Assemblée nationale.
00:46:29Marine Le Pen, en plus de ça,
00:46:31se retrouve dans une position de quasi-arbitre
00:46:33face au futur gouvernement de Michel Barnier.
00:46:35Elle décidera d'une potentielle censure
00:46:37après le discours de politique générale
00:46:39du Premier ministre.
00:46:41Elle pourrait bien piéger tout le monde
00:46:43le 31 octobre, y compris la gauche,
00:46:45mais pour la niche parlementaire,
00:46:47c'est la journée du RN à l'Assemblée nationale.
00:46:49Qu'est-ce qu'elle va proposer ?
00:46:51L'abrogation de la réforme des retraites,
00:46:53évidemment rejetée par 80% des Français
00:46:55et surtout par la gauche fervent opposant
00:46:57depuis des années à cette réforme.
00:46:59Elle va placer tout le nouveau pro-populaire
00:47:01dans un dilemme.
00:47:03Voter avec le RN pour abroger cette loi
00:47:05ou risquer de trahir leurs électeurs
00:47:07en laissant passer l'occasion ?
00:47:09Fabien Roussel, le communiste,
00:47:11laisse la porte ouverte à un vote.
00:47:13Le sujet, avant tout ça,
00:47:15ce sera l'ouverture du procès
00:47:17le 30 septembre,
00:47:19le procès des assistants parlementaires
00:47:21du FN qui pourra avoir de lourdes conséquences
00:47:23y compris sur le plan de l'image
00:47:25mais y compris sur le plan judiciaire.
00:47:27Cependant, il y a un proche de Marine Le Pen
00:47:29qui se montre très confiant ce matin.
00:47:31Elle se remet dans sa robe d'avocate,
00:47:33elle va décortiquer le dossier
00:47:35et elle est déterminée à prouver
00:47:37qu'elle n'a rien à voir là-dedans,
00:47:39que ce soit dans les prétoires ou à l'Assemblée.
00:47:41L'actualité politique,
00:47:43tous les week-ends,
00:47:45dans votre matinale,
00:47:47c'est avec l'excellent Jules Thorez
00:47:49qui nous accompagne.
00:47:51Il y a aussi celui qui nous accompagne
00:47:53tous les week-ends
00:47:55pour décrypter l'actualité
00:47:57avec Finesse et Éric Revelle.
00:47:59Bonjour Éric.
00:48:01Bonjour.
00:48:03On a Marine Sabourin pour les JT,
00:48:05Bernard Cohen à Dad, Jules Thorez bien sûr
00:48:07et Harold Iman
00:48:09et Karine Durand pour la météo de votre samedi.
00:48:29Karine, un samedi
00:48:31marqué par le soleil mais aussi le froid.
00:48:33Oui, des températures très basses
00:48:35ce matin mais juste avant de les regarder,
00:48:37jetez un coup d'oeil à cette carte.
00:48:39C'est la météo des forêts avec trois départements
00:48:41placés en alerte orange
00:48:43pour le risque de feu de forêt.
00:48:45Les Pyrénées-Orientales, l'Aude et l'Hérault.
00:48:47Le vent souffle à 90 km à l'heure.
00:48:49Aujourd'hui, localement,
00:48:51100 km à l'heure.
00:48:53Ce vent puissant va durer tout au long du week-end
00:48:55et même jusqu'à mercredi
00:48:57en s'affaiblissant un peu.
00:48:59Donc un risque important d'incendie
00:49:01tout au long des prochains jours.
00:49:03Regardez l'évolution du ciel,
00:49:05plutôt favorable avec ces conditions anticycloniques
00:49:07qui s'imposent. On a quelques brumes
00:49:09brouillardes ce matin à l'est
00:49:11mais tout va vite se dissiper au cours
00:49:13de la matinée. Et puis ce vent puissant
00:49:15méditerranée, du soleil très présent
00:49:17à l'ouest au cours de l'après-midi.
00:49:19Une journée absolument superbe avec
00:49:21un ressenti automne au niveau des températures
00:49:23mais du soleil partout.
00:49:25Quelques nuages simplement entre les Hauts-de-France
00:49:27et la région Grand-Est et du vent fort
00:49:29également du côté du Lyonnais.
00:49:31Les températures ce matin sont nettement
00:49:33en dessous des moyennes de saison.
00:49:358 degrés à Paris, 1 degré en descendant
00:49:37vers Rodez et très localement
00:49:39on peut avoir de petites gelées blanches
00:49:41sur le centre ou encore l'ouest du pays
00:49:43et au cours de l'après-midi nous nous situons
00:49:45entre 3 et 6 degrés en dessous
00:49:47des normales de saison, 17 à Paris
00:49:49et un maximum de 25
00:49:51pour la côte méditerranéenne.
00:49:53Du coup vous avez la liste
00:49:55de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:49:57Bien sûr ! C'était La Météo avec
00:49:59France Parbrise, Agrée et Assurance.
00:50:01Rejoindre le mouvement de la
00:50:03rénovation énergétique. C'était La Météo
00:50:05avec Groupe Verlaine. Pour devenir franchisé
00:50:07dans les énergies renouvelables.
00:50:09Groupe Verlaine.
00:50:11Et avec toute l'équipe de La Matinale, on vous souhaite à tous
00:50:13un excellent réveil sur ces news. En ce samedi
00:50:1514 septembre, voici la une de l'actualité.
00:50:17On vous emmène ce matin à
00:50:19Menton, à la frontière franco-italienne
00:50:21où les arrivées de migrants ont été considérablement
00:50:23réduites et cela, pas grâce à notre
00:50:25action mais plutôt grâce à celle du gouvernement
00:50:27italien. Notre reportage dès le début
00:50:29de ce journal.
00:50:31Emmanuel Macron est la fièvre des JO.
00:50:33Le chef de l'Etat n'en finit plus de surfer sur la vague
00:50:35alors qu'un grand défilé des athlètes se
00:50:37prépare sur les Champs-Elysées. Il veut faire
00:50:39de chaque 14 septembre une fête
00:50:41nationale et décorer tous ceux
00:50:43qui ont participé au succès de la compétition
00:50:45du bénévole jusqu'à Céline Dion.
00:50:47Rien que ça. L'opération com
00:50:49qui n'en finit plus. On en parle ce matin avec Jules Torres.
00:50:51La pauvreté qui menace
00:50:53les français. Vous êtes 62%
00:50:55à déclarer avoir connu
00:50:57ou être sur le point de connaître une situation de
00:50:59pauvreté. C'est une hausse de 4% par rapport
00:51:01à l'année dernière. Résultat d'une étude
00:51:03du secours populaire qui a mis en place
00:51:05un bus pour distribuer des repas
00:51:07dans le Vexin. Reportage
00:51:09à suivre.
00:51:11...
00:51:13Alors que
00:51:15l'Allemagne s'apprête à rétablir
00:51:17des contrôles sur 9 de ses frontières
00:51:19à partir de ce lundi, on s'interroge ce matin
00:51:21sur la méthode italienne pour lutter
00:51:23contre l'immigration clandestine. Le nombre de migrants
00:51:25là-bas a baissé de 65%
00:51:27depuis le début de l'année. Grâce à une stratégie
00:51:29dissuasive, notamment via des accords
00:51:31avec les pays de transit. Et cela a
00:51:33des conséquences directes chez nous,
00:51:35en France, avec la frontière à l'Italie.
00:51:37Les migrants sont de moins en moins nombreux.
00:51:39Reportage à Menton de Franck Triviaux
00:51:41avec le récit d'Adrien Spiteri.
00:51:43...
00:51:45Sur les quais de la gare de Menton,
00:51:47la présence policière est quotidienne.
00:51:49L'une des missions de ces agents,
00:51:51lutter contre l'immigration
00:51:53clandestine.
00:51:55Mais depuis quelques mois,
00:51:57les habitants de la ville font le même constat.
00:51:59Sur Menton, il y a de moins en moins de migrants.
00:52:01Il y en a moins, oui. Il y en a moins.
00:52:03Nettement moins.
00:52:05Pourtant, la ville située à la frontière
00:52:07franco-italienne est depuis de nombreuses
00:52:09années soumise à une forte pression migratoire.
00:52:11On avait un flot
00:52:13quasi quotidien
00:52:15à un moment donné en provenance de Lampedusa
00:52:17qui est forcément passé par
00:52:19cette frontière, qui est une frontière
00:52:21assez accessible.
00:52:23Alors comment expliquer un tel changement ?
00:52:25La réponse se trouve côté italien
00:52:27où le nombre de migrants a baissé
00:52:29de 65% en un an.
00:52:31On a des autorités italiennes
00:52:33qui ont fait clairement pression sur leurs homologues
00:52:35tunisiens en leur demandant
00:52:37de faire des contrôles stricts
00:52:39au départ de la Tunisie bien sûr
00:52:41avec de facto, et c'est le corollaire,
00:52:43moins d'immigrés,
00:52:45moins de migrants plus exactement
00:52:47sur le sol italien.
00:52:49À cause de cette stratégie, les migrants
00:52:51changent de route et passent désormais
00:52:53par d'autres pays comme l'Espagne
00:52:55ou la Grèce.
00:52:57Et nous sommes en direct
00:52:59avec Fabien Gibaud. Bonjour Fabien Gibaud,
00:53:01vous êtes enseignant à l'université
00:53:03de Bologne en Italie. On va aller un petit peu
00:53:05plus loin sur ce sujet avec vous
00:53:07et comprendre un petit peu cette méthode italienne.
00:53:09L'immigration irrégulière, je le disais là-bas,
00:53:11a été réduite de 65%.
00:53:13Quelles ont été, Fabien Gibaud,
00:53:15les mesures prises par le gouvernement
00:53:17de Giorgia Meloni ? Elle s'est félicitée
00:53:19des efforts menés tant au niveau national
00:53:21qu'international.
00:53:23Oui, alors, plusieurs
00:53:25points autour de ce résultat, moins 65%,
00:53:27il est quand même relatif
00:53:29puisque ce moins 65%
00:53:31est par rapport à l'année dernière, et l'année dernière
00:53:33était une année qui avait été extrêmement propice
00:53:35à la vague migratoire, donc finalement,
00:53:37ce moins 65% remet plutôt les résultats
00:53:39de cette année dans la norme, on va dire, ou en tout cas
00:53:41dans la moyenne des années.
00:53:43Le résultat bien sûr est satisfaisant pour le gouvernement,
00:53:45il va s'en dire,
00:53:47mais il est tout de même relatif au niveau des résultats.
00:53:49Ensuite, ce qu'il faut voir, c'est qu'il y a
00:53:51aussi d'autres passages. Ce résultat annoncé
00:53:53par le gouvernement italien est le résultat par la mer.
00:53:55Il ne prend pas en compte, justement,
00:53:57comme vous disiez dans votre reportage,
00:53:59c'est-à-dire les autres aspects, les autres trajets,
00:54:01c'est-à-dire par exemple la route balcanique
00:54:03qui va rentrer également en Italie, mais qui va rentrer
00:54:05par le Frioul, par la ville de Trieste,
00:54:07donc par un autre axe.
00:54:09Ensuite, la stratégie du gouvernement italien,
00:54:11elle a été principalement sur deux axes,
00:54:13un axe purement psychologique,
00:54:15finalement, avec un accord avec la Tunisie,
00:54:17mais cet accord, par exemple, nous n'en avons pas trace,
00:54:19nous n'avons pas l'accord en soi,
00:54:21pour savoir ce qu'il y a à l'intérieur,
00:54:23mais il a joué bien sûr un rôle psychologique
00:54:25sur les migrants en disant
00:54:27qu'il y a un blocage avec la Tunisie.
00:54:29Le même accord qu'il y a eu également avec l'Albanie,
00:54:31en disant qu'en Albanie, il allait y avoir des hotspots,
00:54:33c'est-à-dire des lieux où les migrants arrivent,
00:54:35et donc les migrants qui traversent la Méditerranée
00:54:37iraient en Albanie, et non pas dans l'Union européenne.
00:54:39La réalité est que cet accord a fait
00:54:41beaucoup de publicité, a très certainement eu
00:54:43un facteur psychologique sur les migrants,
00:54:45mais la réalité, c'est qu'en Albanie aujourd'hui,
00:54:47ces deux centres d'accueil n'existent toujours pas.
00:54:49Donc il y a avant tout, de la part du gouvernement italien,
00:54:51un facteur psychologique dans ces relations
00:54:53internationales, mais dans les faits,
00:54:55relativement peu, finalement.
00:54:57Et il y a eu quand même des décisions
00:54:59prises au niveau national
00:55:01pour durcir les conditions
00:55:03de l'immigration clandestine. Quelles sont-elles, ces décisions ?
00:55:05Alors, il y a des décisions
00:55:07un peu plus dures au niveau national,
00:55:09mais là aussi, elles sont toujours
00:55:11à prendre avec certaines pincettes, parce qu'il y a aussi
00:55:13toute une catégorie, on va dire,
00:55:15d'emplois en Italie
00:55:17qui recherchent ces migrants.
00:55:19N'oubliez pas que toute l'agriculture italienne
00:55:21a besoin de migrants, et de migrants même
00:55:23clandestins, justement, parce qu'ils vont être payés
00:55:25beaucoup moins pour récolter les tomates
00:55:27que nous mangeons. Et donc,
00:55:29il y a une vague, et là aussi, psychologique,
00:55:31une loi plus dure, une loi un peu plus forte,
00:55:33plus de difficultés pour obtenir,
00:55:35par exemple, des papiers de régularisation,
00:55:37mais finalement, c'est un double jeu
00:55:39également qui est joué par le gouvernement
00:55:41pour satisfaire aussi une catégorie
00:55:43de propriétaires qui souhaitent avoir
00:55:45de la main-d'oeuvre à moindre coût,
00:55:47et où certaines, parfois,
00:55:49certaines forces de l'ordre vont un peu
00:55:51fermer les yeux pour ne pas voir.
00:55:53Et nous avons vu quelques drames également de migrants
00:55:55qui sont morts dans les champs cette année, ce qui est aussi dramatique,
00:55:57tout autant que par la mer.
00:55:59Merci beaucoup, Fabien Gibault. Je le rappelle, vous êtes enseignant
00:56:01à l'université de Bologne,
00:56:03en Italie. On va faire un tour de table avec mes invités.
00:56:05On va commencer avec vous, Éric Revelle.
00:56:07Est-ce que les autres pays européens doivent
00:56:09s'inspirer de la méthode italienne ?
00:56:11On voit que les flux ont été reportés vers l'Italie et la Grèce.
00:56:13Est-ce que des pays comme l'Italie et la Grèce doivent
00:56:15opérer les mêmes méthodes ?
00:56:17On voit, par exemple, que Keir Starmer,
00:56:19le Premier ministre britannique,
00:56:21va s'entretenir avec Giorgia Meloni à partir de lundi,
00:56:23justement pour apprendre un petit peu de cette méthode italienne.
00:56:25Oui, d'abord, on peut souligner que
00:56:27quand il y a une volonté politique, il y a un chemin.
00:56:29Il faut quand même le mettre.
00:56:31Vous vous souvenez que quand Meloni est arrivé au pouvoir,
00:56:33certains médias la décrivaient
00:56:35comme une poste mussolinienne.
00:56:37Le chef de l'État français
00:56:39lui serrait la main pour leur
00:56:41première rencontre dans une pénombre,
00:56:43sur une terrasse d'un hôtel.
00:56:45Oui, maintenant, quand elle fait des rendez-vous internationaux,
00:56:47elle fait la bise à tout le monde.
00:56:49Voilà, volonté politique, il y a un chemin.
00:56:51Après, on peut discuter des chiffres, on peut discuter de tout.
00:56:53La deuxième chose, c'est que
00:56:55ce qui est intéressant dans le cas anglais
00:56:57que vous souveniez,
00:56:59c'est que le prédécesseur du Premier ministre
00:57:01actuel avait signé un accord
00:57:03avec le Rwanda
00:57:05pour dire que
00:57:07c'est un accord financier.
00:57:09Les immigrés illégaux
00:57:11qui étaient attrapés en Grande-Bretagne,
00:57:13ils allaient les expulser au Rwanda.
00:57:15Il y avait un accord financier.
00:57:17Il a été remis en doute et abandonné
00:57:19pour plusieurs raisons.
00:57:21La première, c'est que
00:57:23on assiste à la même chose.
00:57:25C'est un point de vigilance.
00:57:27Les migrants
00:57:29qui étaient au courant qu'ils allaient être expulsés
00:57:31vers le Rwanda à l'époque, allaient en Irlande.
00:57:33Et l'Irlande subissait un flot migratoire
00:57:35important. De la même manière,
00:57:37le fait que les vannes aient été fermées
00:57:39en Italie fait que
00:57:41la vague migratoire se déplace
00:57:43plutôt en Espagne, comme on le disait, ou en Grèce.
00:57:45Donc ça, c'est un vrai sujet.
00:57:47N'oublions pas non plus qu'au-delà de la volonté politique
00:57:49mise en place
00:57:51en Italie, il y a aussi un pacte
00:57:53qui a été signé, vous vous en souvenez,
00:57:55qui est le pacte Asie de migration,
00:57:57européen, celui-ci.
00:57:59Alors, je ne sais pas si
00:58:01c'est aussi une des raisons pour lesquelles
00:58:03ça reflue un peu, mais en tout cas,
00:58:05il y a une prise en compte
00:58:07au niveau européen. Maintenant, j'ai en mémoire
00:58:09quand même, parce que j'ai un peu
00:58:11de mémoire, ce que disait le chef
00:58:13de l'État, Emmanuel Macron,
00:58:15lors de la
00:58:17campagne électorale pour sa
00:58:19réélection à l'Élysée,
00:58:21il disait, il faut sans doute réformer Schengen.
00:58:23Il faut sans doute réformer Schengen.
00:58:25Bon, tout ça est passé à la trappe,
00:58:27on n'en parle plus. En tout cas, ce qu'on voit,
00:58:29c'est que l'Allemagne, lundi, va rétablir
00:58:31des contrôles à 9 de septembre. Vous avez ça, et puis vous avez
00:58:33d'autres pays qui pourtant étaient les pays
00:58:35sociodémocrates,
00:58:37qu'on regardait beaucoup,
00:58:39le Danemark, la Suède, où on montrait
00:58:41l'humanisme,
00:58:43l'universalité de leur humanisme.
00:58:45En fait, eux, ils ont mis en place, et notamment
00:58:47au Danemark, des politiques migratoires
00:58:49extrêmement contraignantes, qui portent
00:58:51également ses fruits. Donc,
00:58:53la vague migratoire, elle est très importante.
00:58:55Elle va se renforcer avec le
00:58:57réchauffement climatique, puisque vous avez des populations
00:58:59qui vont voir les territoires où ils vivent
00:59:01inondés. Mais en tout cas, ça devient
00:59:03une préoccupation des
00:59:05politiques nationales, et ça,
00:59:07c'est quand même tout à fait nouveau.
00:59:08Un mot rapide, Bernard Cohen.
00:59:09Oui, non, mais Georgia Meloni est en train
00:59:11de réussir son pari de communication
00:59:13sur l'immigration, puisqu'elle
00:59:15se bat, depuis qu'elle est là, pour une
00:59:17immigration choisie, et de lutte
00:59:19contre l'immigration illégale. Elle est favorable
00:59:21à l'immigration légale. Elle a
00:59:23reçu, elle a donné 450 000 visas
00:59:25pour les travailleurs qui viennent
00:59:27travailler, étrangers qui viennent
00:59:29travailler dans les entreprises. En revanche,
00:59:31elle est extrêmement ferme sur l'immigration
00:59:33illégale. On en voit les succès aujourd'hui,
00:59:35y compris dans la négociation en B2B
00:59:37avec les États, la Tunisie,
00:59:39l'Albanie, une grande fermeté sur la Méditerranée,
00:59:41une multiplication des moyens à la police,
00:59:43ce qui n'était pas le cas dans les gouvernements
00:59:45précédents. Allez, on revient en France. Dernière
00:59:47fête pour les athlètes des JO. Ils défileront
00:59:49à partir de 15h sur les Champs-Élysées.
00:59:51Un événement, bien sûr, sous haute
00:59:53sécurité, encadré par 4000
00:59:55membres des forces de l'ordre. Il y aura en effet
00:59:57un périmètre de sécurité antiterroriste
00:59:59avec un système de double contrôle assuré
01:00:01par les forces de l'ordre et les agents de Paris
01:00:032024. Seules les personnes munies
01:00:05de billets pourront y accéder. On écoute le préfet de police de Paris.
01:00:07On aura un gros
01:00:09dispositif de sécurité. Le ministre de l'Intérieur
01:00:11a demandé qu'on soit
01:00:13au niveau maximal.
01:00:15Et donc, on va mobiliser demain
01:00:177000 policiers, gendarmes,
01:00:19des militaires
01:00:21du dispositif Sentinelle,
01:00:23et puis également une présence de la police municipale
01:00:25de Paris qui, comme elle l'a fait pendant les Jeux olympiques
01:00:27et les Jeux paralympiques, viendra nous soutenir
01:00:29et nous accompagner, et notamment
01:00:31sur les points de circulation.
01:00:33Les missions des forces de l'ordre seront les missions habituelles,
01:00:35évidemment, la tenue du périmètre de protection,
01:00:37la sécurisation aux abords
01:00:39du site, et évidemment
01:00:41à l'intérieur du site.
01:00:43Et Emmanuel Macron, qui n'en
01:00:45finit plus de surfer sur cette vague
01:00:47des Jeux olympiques. Le président s'est entretenu
01:00:49avec les journalistes du Parisien Aujourd'hui en France
01:00:51et il dévoile les mesures qu'il
01:00:53compte prendre. Tout d'abord, une décoration
01:00:55spécifique pour ceux qui ont contribué
01:00:57au jeu. Elle ira du bénévole
01:00:59à l'agent RATP, du fonctionnaire de
01:01:01police assez mignon, rien que ça.
01:01:03Et puis surtout Marine, une fête nationale
01:01:05du sport tous les 14 septembre.
01:01:07Nous devons nous retrouver autour
01:01:09d'une fête du sport populaire
01:01:11qui se déploie dans la rue, les écoles,
01:01:13les complexes sportifs dédiés
01:01:15dans nos villes, nos villages, nos quartiers.
01:01:17Je veux qu'un peu partout, les Français
01:01:19s'adonnent à leur sport par des démonstrations,
01:01:21des compétitions avec les jeunes et les moins jeunes.
01:01:23Ce qui permettra de réenclencher
01:01:25pour la rentrée la pratique du sport au quotidien.
01:01:27Jules Torres de la Com',
01:01:29est-ce qu'on est dans une nouvelle ère pour Emmanuel
01:01:31Macron ? A défaut de gouverner, il va
01:01:33chercher à s'attacher finalement
01:01:35au symbole, à ce qui restera de lui
01:01:37après son mandat ? Il va essayer de tirer
01:01:39tous les bénéfices possibles
01:01:41de ces Jeux Olympiques
01:01:43qui a été une parenthèse enchantée.
01:01:45C'est vrai qu'on
01:01:47est un petit peu étonné de ce coup
01:01:49de communication, mais finalement pas tant que ça.
01:01:51C'est le dernier levier
01:01:53qu'Emmanuel Macron a pour qu'on parle
01:01:55positivement de lui. C'est-à-dire qu'on
01:01:57n'en peut plus de l'entendre parler de politique.
01:01:59Les Français n'en peuvent plus de l'entendre parler
01:02:01de politique, donc évidemment il faut
01:02:03tirer sur des leviers
01:02:05qui sont ceux du festif
01:02:07et du sportif.
01:02:09Cette fête nationale du sport,
01:02:11il la veut finalement comme celle de la fête
01:02:13de la musique du 21 juin. On sait
01:02:15qu'Emmanuel Macron est attaché à la place qu'il aura
01:02:17dans l'histoire. On sait que cette fête
01:02:19de la musique, on dit toujours que c'est grâce à
01:02:21Jack Lang qu'elle est là. Emmanuel Macron, il la pense
01:02:23exactement de la même manière. C'est-à-dire qu'on
01:02:25aura la fête nationale du sport
01:02:27instaurée par Emmanuel Macron en 2024.
01:02:29On en reparlera. Il y aura aussi cet ordre
01:02:31décoratif dont il a
01:02:33parlé. Evidemment,
01:02:35on peut en penser ce qu'on veut.
01:02:37Il est dans son rôle de Président de la République.
01:02:39C'est vrai que ça peut paraître étonnant.
01:02:41Plus que sur l'aspect sécuritaire ce soir,
01:02:43je suis plutôt inquiet
01:02:45par rapport à l'accueil qu'il pourrait y avoir.
01:02:47On se souvient des
01:02:49terribles images qu'il y a eu lors de la cérémonie
01:02:51de clôture des Jeux Paralympiques. Quand Emmanuel Macron
01:02:53a été hué et ça a été
01:02:55diffusé un petit peu partout, notamment sur les réseaux sociaux,
01:02:57on pourrait avoir la même sorte d'image
01:02:59aujourd'hui. Pas sûr qu'une fête nationale
01:03:01ni un ordre décoratif puissent changer ça.
01:03:03Eric Revelle, c'est vrai que sur le fond,
01:03:05septembre, une fête du sport,
01:03:07une fête nationale du sport, ce n'est pas une mauvaise idée
01:03:09en soi, mais il ne faut pas être dupe de la communication
01:03:11du chef de l'État. Oui, j'ai envie de dire
01:03:13médaille d'or
01:03:15du surf, Emmanuel Macron.
01:03:17S'il y avait une médaille d'or pour
01:03:19les Jeux Olympiques sur le surf, ça s'est passé, je crois,
01:03:21à Tahiti. On a déjà eu un Français.
01:03:23On a déjà eu un Français, on pourrait en avoir un deuxième.
01:03:25Emmanuel Macron, parce qu'évidemment,
01:03:27il surfe sur les JO.
01:03:29Il y a
01:03:31la journée de la musique,
01:03:33il y a la journée du patrimoine,
01:03:35il va y avoir la journée du sport.
01:03:37Bientôt,
01:03:39il n'y aura plus que des journées en France qu'on célébrera.
01:03:41La prochaine, il y a la journée de la démocratie.
01:03:43Maintenant, je veux dire, il n'y a pas grand-chose
01:03:45quand même qui rassemble
01:03:47les Français. Il n'y a même
01:03:49plus rien, pratiquement. Il y a beaucoup de fractures
01:03:51dans ce pays communautaire.
01:03:53On parlera de pouvoir d'achat
01:03:55tout à l'heure. Il y a ceux qui s'en sortent bien et ceux
01:03:57qui souffrent. Donc, l'idée
01:03:59de départ, de fêter
01:04:01le sport, pourquoi pas ?
01:04:03Maintenant,
01:04:05ce qui m'embête beaucoup,
01:04:07c'est comment les gens
01:04:09qui sont concernés vont pouvoir mettre ça
01:04:11en place ? Parce qu'on dit des complexes
01:04:13sportifs dédiés,
01:04:15des clubs de sport, etc.
01:04:17Pour les gens qui vont organiser ça,
01:04:19ce sera quand même une contrainte
01:04:21supplémentaire. Il faut que ça ait un sens.
01:04:23Il y a du sens.
01:04:25Il faut que ça ait un sens.
01:04:27Et puis, est-ce que vous pensez que,
01:04:29par rapport à la ferveur,
01:04:31l'enthousiasme des JO passés,
01:04:33voire ce qu'on est en train de cultiver,
01:04:35c'est-à-dire la nostalgie qui sera
01:04:37également passée, quel sens aura
01:04:39cette fête du sport dans
01:04:4120 ans, un 14 septembre, par exemple ?
01:04:43Bien malin
01:04:45qui peut le dire.
01:04:477h14, le rappel de l'actualité.
01:04:51Près de Nantes, un lycéen
01:04:53radicalisé interpellé après avoir menacé
01:04:55de mort sa professeure. Il avait publié
01:04:57sur ses réseaux sociaux des messages menaçants
01:04:59de poignarder son enseignante. Deux couteaux
01:05:01et un drapeau de Daech ont été
01:05:03retrouvés chez lui.
01:05:05Le service national universel dans le viseur
01:05:07de la Cour des comptes, sa généralisation
01:05:09pour tous les 15-17 ans en 2026
01:05:11n'est pas suffisamment préparée
01:05:13selon l'instance. Selon elle, ses objectifs
01:05:15sont incertains et son budget est largement
01:05:17sous-estimé. Et puis, tension
01:05:19à Springfield, dans l'Ohio, aux Etats-Unis.
01:05:21Après les propos de Donald Trump, l'ex-président
01:05:23américain a affirmé faussement que des migrants
01:05:25haïtiens attaquaient des chiens
01:05:27et des chats pour les manger. Plusieurs écoles
01:05:29ont même dû être fermées par les responsables
01:05:31de la ville.
01:05:33On peut s'accorder à dire
01:05:35qu'une fête nationale du sport
01:05:37le 14 septembre, ça ne paie pas le loyer des Français.
01:05:39On a la pauvreté qui s'aggrave
01:05:41dans notre pays et selon
01:05:43le baromètre annuel du secours populaire,
01:05:4562% des Français aujourd'hui
01:05:47déclarent avoir connu ou être
01:05:49sur le point de connaître une situation de pauvreté.
01:05:51C'est une hausse de 4%
01:05:53par rapport à l'année dernière, Marine.
01:05:55De plus en plus se rencontrent des difficultés pour se loger
01:05:57ou se nourrir, alors l'association a mis en place
01:05:59un solidaribus qui distribue
01:06:01des repas aux personnes les plus précaires.
01:06:03Reportage de Jean-Laurent Costantini
01:06:05avec le récit de Célia Gruyère.
01:06:07Regarde ce qu'on t'a donné.
01:06:09T'es content ?
01:06:11Des chips. Dans le Val d'Oise,
01:06:13le solidaribus du secours
01:06:15populaire fait sa tournée.
01:06:17Il s'arrête une fois par semaine à Manille en Vexin,
01:06:19une commune en milieu rural,
01:06:21pour une distribution alimentaire auprès
01:06:23d'habitants en difficulté.
01:06:25Cette aide existe depuis maintenant deux ans.
01:06:27On a commencé il y a deux ans avec une quinzaine
01:06:29de familles. Maintenant, on n'est pas loin d'une
01:06:31soixantaine voire soixante-dix familles.
01:06:33Une aide indispensable pour les familles
01:06:35qui viennent s'approvisionner, notamment
01:06:37en produits frais. C'est très compliqué parce que
01:06:39au niveau financier, on n'arrive pas. Ou alors,
01:06:41on mangerait des pâtes tous les jours.
01:06:43C'est vrai que ce n'est pas facile. On vient, on donne notre nom,
01:06:45on paye un euro par personne.
01:06:47Moi, 5 euros tous les semaines.
01:06:49Ensuite, on récupère
01:06:51les produits frais juste derrière.
01:06:53Ensuite, tout ce qui est lait, conserve, etc.
01:06:55au camion, tous les semaines.
01:06:57Ça nous aide à tenir quand même pas mal.
01:06:59Selon le baromètre de la pauvreté et de la
01:07:01précarité du secours populaire,
01:07:0332% des Français sont parfois
01:07:05ou régulièrement contraints de ne pas
01:07:07faire trois repas par jour.
01:07:09L'association voudrait élargir l'aide
01:07:11apportée avec le Solidaribus.
01:07:13Notre objectif, c'est de développer
01:07:15qu'ils puissent tourner pratiquement tous les jours
01:07:17pour aider les personnes en précarité
01:07:19dans les zones difficilement accessibles.
01:07:21Il n'y a pas que les zones rurales.
01:07:23Il y a peut-être aussi les hôtels sociaux
01:07:25sur lesquels on se pose des questions.
01:07:27Est-ce qu'il ne faut pas être positionné
01:07:29avec le Solidaribus sur les hôtels sociaux ?
01:07:31Dans les étudiants, actuellement,
01:07:33le Solidaribus tourne tous les mercredis
01:07:35dans des IUT du Val d'Oise.
01:07:37Là, il y a une grande précarité aussi des étudiants.
01:07:39Amani en vaccin. Le secours populaire
01:07:41attend maintenant un local dédié permanent.
01:07:43Bernard Cohen à Dad.
01:07:45Il y a peut-être deux chiffres
01:07:47que le futur gouvernement va devoir garder
01:07:49en tête dans son action.
01:07:51Déjà, il y a 47% de Français qui ont du mal
01:07:53à payer leur facture. On a aussi 43%
01:07:55d'entre eux, et c'est une conséquence,
01:07:57des personnes interrogées qui ne chauffent pas
01:07:59leur logement quand il fait froid aujourd'hui.
01:08:01Oui, c'est un vrai enjeu de société.
01:08:03C'est même un vrai enjeu de dignité aujourd'hui.
01:08:05Il y a un certain nombre de dépenses
01:08:07qui sont contraintes, incompressibles.
01:08:09Je pense à l'électricité,
01:08:11je pense au loyer,
01:08:13je pense à l'assurance,
01:08:15et autre chose. Un certain nombre de publics
01:08:17ne peuvent plus se payer cela.
01:08:19Et la grande difficulté, c'est que
01:08:21ça touche aujourd'hui aussi
01:08:23les travailleurs, que ce soit des travailleurs
01:08:25salariés, des commerçants, des artisans
01:08:27qui sont les nouveaux pauvres de notre société.
01:08:29Le vin du mois, ils n'ont plus les moyens
01:08:31de vivre. Ils survivent
01:08:33du vin à la fin du mois.
01:08:35Et c'est encore plus dur quand on est une famille
01:08:37monoparentale, lorsqu'on est
01:08:39un jeune senior, ou lorsqu'on est
01:08:41un jeune à la recherche d'un premier emploi.
01:08:43C'est ça aujourd'hui
01:08:45la difficulté, c'est ce que nous montre
01:08:47cette enquête, et c'est encore plus
01:08:49dur lorsqu'on est dans une grande métropole.
01:08:51Il faut effectivement faire en sorte
01:08:53de mieux redistribuer, mieux partager.
01:08:55C'est la préoccupation
01:08:57principale des Français, ce problème
01:08:59du pouvoir d'achat. On va partir du côté
01:09:01du Royaume-Uni avec cette décision
01:09:03qui a de quoi surprendre. Pour lutter contre la
01:09:05surpopulation carcérale, le gouvernement
01:09:07des travaillistes a décidé de libérer
01:09:09plus de 1700 détenus.
01:09:11Les prisonniers libérés ont purgé
01:09:1340% de leurs peines, contre au moins
01:09:15la moitié habituellement. Les syndicats
01:09:17de police avertissent quant au risque de
01:09:19récidive, les précisions de notre correspondante
01:09:21à Londres, Sarah Ménaille.
01:09:23C'est une mesure extrêmement controversée
01:09:25qui avait été annoncée une petite semaine
01:09:27seulement, après l'arrivée des travaillistes
01:09:29au pouvoir, début juillet, pour répondre
01:09:31à l'urgence carcérale et à la surpopulation
01:09:33pénitentiaire. Ce sont près de
01:09:351750 détenus qui ont été
01:09:37libérés au Royaume-Uni de manière
01:09:39anticipée cette semaine. Une mesure
01:09:41difficile mais nécessaire pour répondre
01:09:43à l'urgence selon le Premier ministre
01:09:45Keir Starmer. Un Premier ministre qui s'est dit
01:09:47d'ailleurs choqué par l'état des
01:09:49prisons britanniques à son arrivée au pouvoir.
01:09:51Héritage, selon lui, de 14 ans de
01:09:53gouvernance conservatrice. Dans
01:09:55les faits, ce sont les détenus éligibles
01:09:57à une libération anticipée sous contrôle
01:09:59judiciaire qui ont pu bénéficier de cette
01:10:01mesure, si et seulement si, ils avaient
01:10:03purgé plus de 40% de leurs peines,
01:10:05ne sont pas concernés par ces libérations
01:10:07anticipées. Les personnes condamnées à plus
01:10:09de 4 ans de prison ne sont pas concernées
01:10:11non plus. Les auteurs d'infractions sexuelles
01:10:13au Royaume-Uni, ce sont près de 6 prisons
01:10:15qui sont actuellement en construction
01:10:17à travers le pays, ce qui devrait permettre
01:10:19dans les prochaines années de créer plus de
01:10:2120 000 places carcérales supplémentaires.
01:10:23Alors évidemment, ça nous interroge
01:10:25sur la valeur des peines qui sont prononcées
01:10:27aujourd'hui. La confiance dans la justice. Je vous donne
01:10:29un exemple, Éric Revelle. Certaines victimes ont
01:10:31très mal accueilli ces libérations anticipées.
01:10:33On a par exemple Adam Andrews
01:10:35qui sera libéré après 3 ans d'incarcération.
01:10:37Il avait bouleversé l'Angleterre après une violente
01:10:39agression contre un nourrisson.
01:10:41Sa mère déclare être totalement révoltée
01:10:43car sa peine, qui était déjà tellement
01:10:45clémente à la base, selon elle, est maintenant utilisée
01:10:47à son profit. Comme elle n'était pas suffisamment élevée,
01:10:49il va faire partie de ces personnes qui sont aujourd'hui
01:10:51libérées. Vous avez raison, c'est quand même
01:10:53fort de café.
01:10:55C'est-à-dire que vous avez des peines qui ne sont
01:10:57pas suffisamment élevées par rapport aux délits
01:10:59commis. Et comme au Royaume-Uni,
01:11:01si j'ai bien compris,
01:11:03quand on n'a pas une peine supérieure à 4 ans,
01:11:05vous pouvez être libéré. Donc pour les victimes,
01:11:07c'est la double peine.
01:11:09À seulement 40% de la peine effectuée.
01:11:11C'est admettre
01:11:13dans un premier temps que le criminel
01:11:15n'a pas été
01:11:17condamné à une peine suffisante
01:11:19au regard du délit
01:11:21commis et d'être libéré
01:11:23parce que précisément la peine n'était pas
01:11:25suffisante. Donc c'est incroyable.
01:11:27Sur le fond, pardonnez-moi,
01:11:29libérer des détenus parce qu'on n'a pas
01:11:31assez de places de prison,
01:11:33c'est quand même un aveu d'échec total.
01:11:35Je me méfie de ce qui est dit à la fin
01:11:37du sujet, du reportage.
01:11:39Le gouvernement promet de créer 20 000 places
01:11:41supplémentaires au Royaume-Uni.
01:11:43On connaît ce genre de promesses.
01:11:45Vous savez, le problème des prisons, il est très simple.
01:11:47C'est que la plupart des bons citoyens
01:11:49aimeraient que ceux qui commettent des délits
01:11:51soient, quand ils sont condamnés,
01:11:53emprisonnés, même pour des peines minimales.
01:11:55Le problème, c'est que personne ne veut une prison
01:11:57à côté de chez soi et une nouvelle prison.
01:11:59C'est un problème qu'on va finir par rencontrer
01:12:01en France de toute façon, ce genre
01:12:03de décision. On va parler
01:12:05avec Harold Iman de l'Ukraine.
01:12:07L'Ukraine qui pourrait bientôt avoir le feu vert
01:12:09des États-Unis pour utiliser des missiles de plus
01:12:11longue portée contre la Russie. D'ailleurs,
01:12:13Volodymyr Zelensky doit rencontrer Joe Biden ce mois-ci.
01:12:15Pour Vladimir Poutine, une telle décision
01:12:17signifierait que tous les pays de l'OTAN
01:12:19sont en guerre contre la Russie.
01:12:21Harold Iman, est-ce que l'on va vers une escalade de tensions ?
01:12:23Alors, en pure logique,
01:12:25on dirait que oui. Mais en fait,
01:12:27les dirigeants russes restent
01:12:29sur le mode conditionnel.
01:12:31Même à l'ONU hier,
01:12:33tout cela est prudent.
01:12:35Mais quand même, le temps est donné.
01:12:37Hier, à la Maison Blanche,
01:12:39il y avait la présence
01:12:41du premier ministre britannique,
01:12:43Keir Starmer, qui a rencontré
01:12:45Joe Biden et un de leurs
01:12:47sujets était bien sûr
01:12:49l'usage des missiles
01:12:51américains dans les arsenaux
01:12:53britanniques qui ont été
01:12:55donnés à l'Ukraine,
01:12:57l'usage de ces missiles pour tirer
01:12:59en profondeur sur le territoire
01:13:01russe.
01:13:03Et c'est ce que voudrait
01:13:05Volodymyr Zelensky.
01:13:07Il ne peut pas repousser
01:13:09l'invasion russe
01:13:11s'il n'a pas le droit d'attaquer
01:13:13sur le territoire russe alors que,
01:13:15lui, il est occupé sur le territoire ukrainien.
01:13:17Il y a toujours eu un déséquilibre,
01:13:19on va dire,
01:13:21doctrinal sur cette question.
01:13:23Et c'est pour ça qu'il a fait son offensive
01:13:25que vous voyez sur la carte, en Russie,
01:13:27en direction de Kursk, pour dire
01:13:29à tout le monde, vous voyez, je peux le faire si je veux.
01:13:31Donc, arrêtons d'avoir
01:13:33peur. Mais, voilà,
01:13:35il faut, pour Joe Biden,
01:13:37y aller très doucement, car
01:13:39pour lui, la grosse crainte,
01:13:41c'est la troisième
01:13:43guerre mondiale.
01:13:45Et pour Zelensky,
01:13:47voilà, il aimerait bien
01:13:49que Joe Biden ose.
01:13:51Le décryptage d'Harold Lehman sur ce plateau.
01:13:53Vous restez avec nous. On marque une courte pause.
01:13:55On revient dans un tout petit instant. On évoquera
01:13:57ce lycéen radicalisé,
01:13:59interpellé après avoir menacé
01:14:01sa professeure de mort.
01:14:03Cela s'est passé à Nantes.
01:14:05Des couteaux ont été retrouvés chez lui, ainsi
01:14:07qu'un drapeau de Daesh. On en parle juste après la pause.
01:14:09Restez avec nous.
01:14:13Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent
01:14:15et bienvenue dans votre matinale
01:14:17ou week-end sur CNews avec toute l'équipe
01:14:19qui nous accompagne. Marine Sabourin, Eric Revelle,
01:14:21Michel Chevalet, avec qui on va prendre encore
01:14:23de la hauteur ce matin, repartir dans l'espace
01:14:25à nouveau. Il y a encore plein de choses à raconter.
01:14:27Harold Lehman, Jules Torres et Bernard Cohen
01:14:29à date. Voici les titres de votre
01:14:31journal. A la une, ce témoignage qu'on devrait
01:14:33diffuser et rediffuser partout
01:14:35et notamment dans les écoles
01:14:37sur les conséquences de l'islamisme radical.
01:14:39Cette athlète des JO, une afghane, réfugiée
01:14:41dans notre pays et menacée de mort parce qu'elle
01:14:43dénonce l'action des talibans dans son pays.
01:14:45Elle a un courage incroyable.
01:14:47Marzier à midi, appelle également les féministes
01:14:49en France à réagir, à la défendre.
01:14:51Vous entendrez son témoignage pour CNews.
01:14:53Un lycéen
01:14:55radicalisé par l'Etat islamique,
01:14:57interpellé après avoir menacé de mort sa professeure.
01:14:59Cela s'est passé à Nantes.
01:15:01Des couteaux ont été retrouvés chez lui ainsi qu'un drapeau
01:15:03de Daesh. On vous en parle dans un instant.
01:15:05Et puis donc, cette
01:15:07mission historique réalisée par SpaceX
01:15:09cette semaine. La toute première sortie
01:15:11privée dans l'espace, réalisée par des
01:15:13astronautes non professionnels.
01:15:15Ils se sont aventurés à l'extérieur
01:15:17de leur capsule. Des images
01:15:19fascinantes qu'on décrypte ce matin
01:15:21avec le non moins fascinant Michel Chevalet
01:15:23sur ce plateau.
01:15:27On commence tout d'abord, je vous le disais, avec
01:15:29les conséquences de l'islamisme radical.
01:15:31Une athlète des JO, réfugiée à
01:15:33Afghane et menacée de mort en France.
01:15:35A l'origine de ces menaces, une vidéo sur les
01:15:37réseaux sociaux où elle dénonce les restrictions
01:15:39imposées aux femmes par les talibans dans son pays.
01:15:41Marzier Amidi subit un
01:15:43cyber harcèlement quotidien. Cette championne
01:15:45de taekwondo nous raconte ce quotidien
01:15:47au micro de Jean-Laurent Constantini avec le
01:15:49récit de Yael Benhamou.
01:15:51Marzier Amidi nous a
01:15:53donné rendez-vous dans un lieu neutre,
01:15:55dans les bureaux de son avocat. Durant
01:15:57toute l'interview, il y a un policier
01:15:59à ses côtés. Cette Afghane de 21
01:16:01ans est sous escorte policière depuis
01:16:03qu'elle a publié cette vidéo sur les
01:16:05réseaux sociaux fin août.
01:16:07Je vous invite à me rejoindre
01:16:09avec ce hashtag
01:16:11laissez-nous exister pour défendre les femmes
01:16:13afghanes et être les voix de
01:16:15celles qui n'en ont pas.
01:16:17Depuis cette prise de parole où elle dénonce
01:16:19le régime des talibans qui restreint de plus en
01:16:21plus les droits des femmes afghanes, elle est menacée
01:16:23de mort, de viol.
01:16:25Il m'envoie des photos de leur pénis
01:16:27sur Instagram et ils me disent
01:16:29je vais te violer très lentement.
01:16:31C'est dur pour moi de raconter
01:16:33les détails, c'est violent.
01:16:35Elle a reçu plus de 3000 messages d'insultes
01:16:37en l'espace de quelques jours, un cyber-
01:16:39harcèlement venu du monde entier
01:16:41et aussi d'internautes français.
01:16:43Ça veut dire qu'on n'est
01:16:45pas dans un pays sûr, ils sont partout
01:16:47autour de nous. Parce que je dénonce
01:16:49un groupe de terroristes, parce que je suis
01:16:51du bon côté de l'histoire, ils veulent me tuer.
01:16:53Cette championne de taekwondo
01:16:55qui a fui le régime des talibans
01:16:57il y a trois ans pour trouver refuge en France
01:16:59doit aujourd'hui se cacher, ne peut
01:17:01jamais dormir au même endroit.
01:17:03C'est mon combat et je dois
01:17:05défendre les afghanes, mais pour moi
01:17:07c'est très difficile. Il est temps que
01:17:09la France et les féministes prennent ma défense
01:17:11car j'ai besoin de me sentir à nouveau
01:17:13en sécurité. Sa carrière
01:17:15sportive est mise en suspens pour
01:17:17l'instant. Elle souhaite au plus vite
01:17:19reprendre ses entraînements et
01:17:21participer aux prochains Jeux Olympiques.
01:17:23Et on commente
01:17:25avec mes invités sur ce plateau, Bernard Cohen Haddad
01:17:27au-delà du courage incroyable
01:17:29de cette femme qui a seulement 21 ans
01:17:31il a presque une valeur éducative
01:17:33je trouve ce témoignage, ça rappelle
01:17:35ce qu'est la pieuvre de l'islamisme
01:17:37radical quand il s'infiltre dans une société.
01:17:39On devrait plus souvent
01:17:41parler aujourd'hui de ce qui se passe en Afghanistan
01:17:43ou en Iran dans notre pays.
01:17:45Oui, depuis 2021
01:17:47les talibans ont enfoncé
01:17:49leur pays dans l'obscurantisme, les ténèbres.
01:17:51Une femme n'a pas le droit de
01:17:53citer, elle n'a pas le droit d'aller
01:17:55à l'école, elle n'a pas le droit d'aller à l'université,
01:17:57elle n'a pas le droit de travailler, elle doit être accompagnée.
01:17:59C'est un vrai problème
01:18:01pour ces jeunes femmes et ces jeunes filles
01:18:03qui ne peuvent même pas écouter de la musique,
01:18:05qui sont sous la dépendance d'hommes
01:18:07souvent violents, radicalisés,
01:18:09extrémistes, et on voit bien qu'aujourd'hui
01:18:11ce cri du coeur
01:18:13de cette jeune femme, de cette jeune athlète
01:18:15qui montre qu'il y a une volonté pour elle
01:18:17de s'émanciper, de vivre libre,
01:18:19d'avoir un autre avenir
01:18:21que celui de la
01:18:23menace du bâton,
01:18:25disons-le, on a
01:18:27un problème de démocratie.
01:18:29Moi ce qui m'inquiète le plus aujourd'hui,
01:18:31c'est le silence d'un certain nombre d'organisations
01:18:33féministes qui ne sont pas
01:18:35aux avant-postes de cette défense,
01:18:37de cet accompagnement.
01:18:39Où sont les LFI qui nous donnent
01:18:41des leçons de démocratie ?
01:18:43Les LFI et les associations
01:18:45féministes, en tout cas c'est ce qu'elle
01:18:47dit cette athlète Éric Revelle.
01:18:49Oui, c'est très juste ce que dit Bernard.
01:18:51Le silence assourdissant
01:18:53des progressistes, entre guillemets,
01:18:55des gens qui donnent des leçons sur les droits de l'homme,
01:18:57tous ces gens-là,
01:18:59qui sont la plupart du temps à gauche,
01:19:01on ne les entend pas.
01:19:03Je trouve aussi que
01:19:05du côté de l'Elysée,
01:19:07on pourrait s'honorer à décorer,
01:19:09puisque le président de la République veut créer
01:19:11une décoration.
01:19:13Puisqu'on décore à tout va.
01:19:15Pourquoi est-ce qu'on décore pas pour mettre
01:19:17en exergue un peu plus cette femme,
01:19:19cette jeune athlète courageuse ?
01:19:21Ça ce serait des signes extrêmement
01:19:23extrêmement forts.
01:19:25Or, pour l'instant, tout ça passe,
01:19:27il y a très peu de gens qui en parlent, de cette affaire.
01:19:29Elle est le symbole
01:19:31de femmes qui résistent,
01:19:33en Afghanistan, mais aussi ailleurs.
01:19:35Et puis après tout, on est le pays des droits de l'homme,
01:19:37et dans les droits de l'homme, il y a aussi les droits de la femme.
01:19:39Et la valeur éducative, je le disais encore une fois,
01:19:41de ce témoignage, je le répète, mais on devrait le diffuser,
01:19:43le rediffuser sans cesse ce témoignage, et notamment
01:19:45dans les écoles. Pourquoi ? Parce que notamment,
01:19:47un lycéen radicalisé a été interpellé
01:19:49après avoir menacé de mort sa professeure
01:19:51près de Nantes. Il avait publié des messages
01:19:53sur les réseaux sociaux dans lesquels il menaçait de poignarder
01:19:55son enseignante. Deux couteaux et un drapeau
01:19:57de Daesh ont été retrouvés chez lui lors d'une
01:19:59perquisition. Les toutes dernières informations
01:20:01avec Dounia Tengour et Michael Chailloux.
01:20:05Dans ce lycée de Rezé, près de Nantes,
01:20:07une enseignante a surpris l'un de ses élèves
01:20:09en train de mimer un tir d'arme à feu
01:20:11en plein cours d'histoire-géographie.
01:20:13L'un des lycéens présent durant
01:20:15les faits raconte la scène.
01:20:17Je l'ai vu, il ne s'était pas levé,
01:20:19il a juste mimé ça et je pense qu'il a
01:20:21trouvé ça peut-être amusant
01:20:23mais je ne pense pas que c'était destiné aux yeux de la professeure.
01:20:25Le soir même, le jeune homme
01:20:27de 17 ans aurait ensuite proféré
01:20:29des menaces de mort sur le réseau social
01:20:31Telegram, disant vouloir planter
01:20:33un de ses professeurs à la jugulaire.
01:20:35C'est ainsi qu'il a attiré l'attention
01:20:37des services de renseignement
01:20:39qui ont immédiatement alerté le parquier de Nantes.
01:20:41Selon un camarade du lycéen
01:20:43mis en cause, il s'agirait
01:20:45d'un garçon influençable.
01:20:47Lors de la perquisition à son domicile,
01:20:49les enquêteurs ont trouvé chez lui
01:20:51deux couteaux, un drapeau de l'Etat islamique
01:20:53et un pistolet airsoft.
01:20:55Le jeune homme était jusque-là
01:20:57inconnu des services de police et de renseignement
01:20:59mais les policiers ont découvert
01:21:01qu'il diffusait des actions violentes
01:21:03de l'Etat islamique sur TikTok
01:21:05et Telegram.
01:21:07Le lycéen a été
01:21:09interrogé.
01:21:11Il n'a pas été
01:21:13interrogé.
01:21:15Le lycéen a été
01:21:17mis en examen pour apologie publique
01:21:19d'un acte de terrorisme et menace
01:21:21de mort à l'encontre d'une personne
01:21:23chargée d'une mission de service public.
01:21:27Les groupes djihadistes ont bien compris
01:21:29quels étaient les maillons faibles
01:21:31de nos sociétés aujourd'hui.
01:21:33Ce sont les jeunes les plus influençables
01:21:35et les réseaux sociaux
01:21:37qui n'ont pas suffisamment
01:21:39voire aucune régulation encore aujourd'hui.
01:21:41D'abord, j'aimerais souligner
01:21:43le travail de fourmi
01:21:45des enquêteurs de la police
01:21:47qui a repéré sur un réseau social
01:21:49une menace.
01:21:51Il y a tellement de postes
01:21:53de réseaux sociaux
01:21:55que ce travail de fourmi
01:21:57il faut le saluer pour éviter
01:21:59de nouveaux drames comme
01:22:01celui de Samuel Paty
01:22:03ou de cet autre professeur.
01:22:09Ce qui interpelle
01:22:11c'est la façon
01:22:13dont ces jeunes peuvent se radicaliser.
01:22:15On peut parler
01:22:17parfois de
01:22:19mosquées islamistes
01:22:21intégristes mais
01:22:23le réseau social
01:22:25qui vous envoie des vidéos
01:22:27que vous lisez en cachette
01:22:29comment
01:22:31le contraindre ?
01:22:33Comment l'épier ?
01:22:35J'aimerais savoir comment ces policiers ont pu
01:22:37grâce à ce travail de fourmi relever ce message
01:22:39cette menace.
01:22:41Mais combien de menaces passent
01:22:43sans qu'on s'en aperçoive ?
01:22:45Avec parfois des passages à l'acte.
01:22:47L'idée quand même c'est que l'islamisme politique
01:22:49gangrène les sociétés
01:22:51et notamment les démocraties
01:22:53parce que les démocraties par définition
01:22:55elles ont moins de parade
01:22:57que des régimes
01:22:59beaucoup plus forts.
01:23:01Et c'est ça qui m'inquiète le plus.
01:23:03Eric l'a bien dit, le djihadisme
01:23:05ces idéologies de haine
01:23:07sur les réseaux sociaux
01:23:09touche aujourd'hui une population
01:23:11de plus en plus jeune
01:23:13celle qui est accro tout simplement au réseau.
01:23:15Et aussi
01:23:17à des régimes qui
01:23:19travestissent la réalité.
01:23:21Ce sont des régimes de haine
01:23:23ce sont des régimes d'appel
01:23:25aux attentats
01:23:27et il faut avoir aujourd'hui une pensée
01:23:29pour les enseignants, c'est pas facile
01:23:31pour les enseignants, c'est pas facile non plus pour les familles
01:23:33qui sont souvent débordées, on le voit bien
01:23:35et puis
01:23:37le martyr de
01:23:39Samuel Paty et Dominique Bernard
01:23:41on a l'impression qu'il n'aura pas
01:23:43servi.
01:23:45Comment peut-on
01:23:47à l'école aujourd'hui, qui est le lieu
01:23:49du savoir
01:23:51qui est censé nous faire des citoyens
01:23:53avoir des jeunes
01:23:55qui n'ont qu'une envie, comme ça a été dit
01:23:57dans ce reportage, de planter leurs professeurs.
01:23:59Quel message ils donnent
01:24:01aux autres, quelle sécurité
01:24:03pour leurs enfants, quel message
01:24:05aussi aux professeurs qui sont là pour
01:24:07faire en sorte que les valeurs de la République
01:24:09soient le mieux appréhendées.
01:24:11Et si seulement on avait
01:24:13un service national universel
01:24:15qui permettait la mixité
01:24:17sociale et l'adhésion de tous
01:24:19aux valeurs républicaines. Malheureusement,
01:24:21aujourd'hui ce n'est toujours pas le cas, c'est ce que
01:24:23dit la Cour des Comptes dans un de ses rapports
01:24:25qui a été rendu, sa généralisation
01:24:27pour tous, pour les 15-17 ans
01:24:29en 2026 n'est manifestement
01:24:31pas suffisamment préparée.
01:24:33Ses objectifs sont incertains et son budget est largement
01:24:35sous-estimé, selon l'instance Le Détail
01:24:37avec Adrien Spiteri.
01:24:39C'était une promesse
01:24:41d'Emmanuel Macron en janvier 2024.
01:24:43Nous irons vers la généralisation
01:24:45du service national universel en seconde.
01:24:47Huit mois plus tard, le SNU
01:24:49n'est toujours pas généralisé et
01:24:51il est dans le viseur de la Cour des Comptes.
01:24:53La raison, ne pas remplir
01:24:55totalement ses objectifs.
01:24:57Le premier d'entre eux, favoriser
01:24:59la mixité sociale.
01:25:01C'est plutôt des fils de militaires, de pompiers, de gendarmes
01:25:03qui rejoignent ce dispositif
01:25:05puisque pour eux
01:25:07ça a du sens et le volontariat
01:25:09ne permet pas de toucher
01:25:11ceux qu'on voulait toucher.
01:25:13En l'occurrence, les jeunes des quartiers populaires
01:25:15âgés de 15 à 17 ans.
01:25:17Autre problème, le coût de ce dispositif
01:25:192 milliards d'euros dans sa
01:25:21configuration actuelle,
01:25:233,5 à 5 milliards
01:25:25s'il se généralise.
01:25:27La Cour des Comptes demande également une clarification
01:25:29concernant le SNU.
01:25:31Un avis partagé par le général Clermont.
01:25:33Ce dispositif, il est copiloté.
01:25:35Je suis pilote. Quand vous mettez deux pilotes dans un avion,
01:25:37ça ne fonctionne pas.
01:25:39Or, il y a deux pilotes. Un pilote au ministère des Armées
01:25:41et un pilote à l'Education nationale.
01:25:43Déjà, il ne faut qu'un seul pilote.
01:25:45Soit c'est un service militaire, le début d'un service
01:25:47militaire, soit c'est le début d'un service civique.
01:25:49Dans un document annexe au rapport,
01:25:51le ministère de l'Education nationale rappelle
01:25:53son but, faire nation et
01:25:55renforcer la cohésion sociale.
01:25:57Justement, il passe à côté de son
01:25:59objectif. Mixité sociale,
01:26:01on n'y arrive pas vraiment. Ceux qui
01:26:03participent aujourd'hui ne sont pas ceux qui en ont le plus besoin.
01:26:05Jules Torres,
01:26:07c'est l'échec de qui tout ça ?
01:26:09C'est l'échec d'Emmanuel Macron, déjà, parce que c'était
01:26:11la promesse de sa campagne en 2017.
01:26:13Il voulait faire de ce SNU
01:26:15une sorte de service civique, pas un service
01:26:17militaire, mais un service civique. C'est aussi
01:26:19celle de Gabriel Attal. On se souvient qu'il a été
01:26:21nommé secrétaire d'Etat à la
01:26:23SNES en 2018 sous la responsabilité
01:26:25de Jean-Michel Blanquer,
01:26:27devenant ainsi le plus jeune ministre de la Vème République
01:26:29à 29 ans pour
01:26:31généraliser
01:26:33ce SNU. Ensuite, il a eu
01:26:35le parcours qu'il a eu.
01:26:37Le problème de ce
01:26:39SNU et ce rapport de la
01:26:41Cour des comptes nous le démontre, c'est que les objectifs
01:26:43sont flous et les coûts sont
01:26:45sous-estimés. Les objectifs sont flous,
01:26:47c'est-à-dire qu'en effet, la mixité sociale n'est
01:26:49pas du tout respectée. Il devait y avoir
01:26:51des jeunes de 15 à
01:26:5317 ans issus des quartiers
01:26:55prioritaires de la ville. Cela ne représente
01:26:57que 5% des jeunes.
01:26:59Il faut dire qu'en même temps, c'est sur le principe du
01:27:01volontariat et ces jeunes-là n'ont pas tout à
01:27:03fait envie parce qu'ils considèrent que
01:27:05ça ressemble plus à un centre
01:27:07aéré qu'à
01:27:09un vrai service militaire.
01:27:11Ensuite, sur les coûts,
01:27:13c'est entre 3,5 à 5
01:27:15milliards d'euros par an si
01:27:17c'est généralisé pour
01:27:19tous les adolescents de 15 à 17 ans.
01:27:21C'est un coût faramineux, encore
01:27:23plus dans un contexte de rigueur budgétaire
01:27:25où on a une dette abyssale,
01:27:27un déficit public et où on
01:27:29demande à tout le monde de serrer la ceinture.
01:27:31En cela, ça représente un
01:27:33camouflet et pour le Président de la République et pour
01:27:35son ancien Premier ministre.
01:27:37J'ai beaucoup de respect pour les rapports
01:27:39de la Cour des comptes et Pierre Moscovici,
01:27:41le premier Président de la Cour des comptes,
01:27:43mais je vous ferai remarquer une chose, c'est que
01:27:45le coût, évidemment,
01:27:47c'est un vrai sujet, mais
01:27:49quel est le coût sociétal
01:27:51de la suppression du service national ?
01:27:53Quel est le coût sociétal ?
01:27:55C'est-à-dire que vous avez
01:27:57le service militaire qui a été supprimé par Jacques Chirac,
01:27:59vous avez ce que ça coûtait
01:28:01au budget de l'État,
01:28:03puis vous avez ce que ça apportait
01:28:05à l'unité de la nation.
01:28:07Ce coût sociétal,
01:28:09il ne faut pas le négliger.
01:28:11Le coût financier est important
01:28:13du service national
01:28:15du SNU actuel,
01:28:17mais j'aimerais aussi qu'on parle de ce que ça coûte
01:28:19de supprimer des moments
01:28:21dans la vie de génération
01:28:23où les gens se retrouvaient,
01:28:25confrontaient leurs difficultés,
01:28:27apprenaient à vivre ensemble, apprenaient
01:28:29l'autorité, et peut-être embarquaient
01:28:31avec eux des valeurs
01:28:33qui les empêchaient peut-être de faire
01:28:35n'importe quoi ensuite.
01:28:37Le coût sociétal de la suppression
01:28:39du service national,
01:28:41c'est peut-être la société fracturée dans laquelle on vit aujourd'hui.
01:28:43Avant de partir dans l'espace
01:28:45avec Michèle Chevalet, le rappel de l'actualité.
01:28:47Marine Sabourin.
01:28:51Dernière fête pour les athlètes de l'équipe de France.
01:28:53Ils défileront sur les Champs-Elysées
01:28:55cet après-midi, un événement sous haute sécurité.
01:28:574000 forces de l'ordre sont déployées.
01:28:59Le Vatican reconnaît avoir été informé
01:29:01des accusations de violences sexuelles
01:29:03visant l'abbé Pierre.
01:29:05Les péchés publics sont publics et ils doivent être condamnés,
01:29:07dit le pape François.
01:29:09L'abbé Pierre est un homme qui a fait tant de biens,
01:29:11c'est un pécheur.
01:29:13Et puis le président ukrainien Volodymyr Zelensky
01:29:15accuse les Occidentaux d'avoir peur d'évoquer
01:29:17la possibilité d'abattre les missiles et drones russes
01:29:19visant l'Ukraine.
01:29:21Des propos tenus lors d'une conférence hier à Kiev.
01:29:25Alors le petit garçon que je suis fan de Star Wars
01:29:27a toujours envie de parler espace
01:29:29avec Michèle Chevalet.
01:29:31C'est pour ça qu'on vous rappelle ce matin, Michèle,
01:29:33avec cette mission historique réalisée par SpaceX.
01:29:35Cette semaine, ça a commencé lundi,
01:29:37toute première sortie privée dans l'espace.
01:29:39Quatre membres de l'équipage ont été finalement exposés
01:29:41au vide spatial.
01:29:43Deux d'entre eux sont même aventurés à l'extérieur.
01:29:45Ils ont passé la tête.
01:29:47Vous allez nous raconter cet épisode fascinant.
01:29:49Alors si vous voulez, en soi,
01:29:51est-ce que c'est l'événement du siècle ?
01:29:53Soyons sérieux, non.
01:29:55Depuis Léonov, le premier piéton de l'espace,
01:29:57on a amélioré les techniques, c'est tout.
01:29:59Ils devaient faire voler dans l'espace.
01:30:01C'est le rêve.
01:30:03C'est Tintin et Milou, c'est Hergé.
01:30:05Non, non, non.
01:30:07Ils ont simplement passé la tête.
01:30:09Ça devait durer 15 minutes.
01:30:11Ça n'a duré que 7 minutes et 15 secondes.
01:30:13Histoire de, comme dirait Eric Osmos,
01:30:15mon copain,
01:30:17il a écrit, il a dit simplement
01:30:19ils ont humé, moi je trouve ça très joli,
01:30:21ils ont humé le vide.
01:30:23C'est joli.
01:30:25C'est poétique.
01:30:27Donc ça n'a pas l'ampleur qu'on lui a donnée,
01:30:29mais simplement, vous avez compris.
01:30:31Oui, c'est vrai, quand on voit l'image,
01:30:33il sort juste là.
01:30:35Mais la sortie dans l'espace,
01:30:37c'est le nirvana pour tous les astronautes.
01:30:39Flotter dans la cabine,
01:30:41flotter dans la station spatiale, on l'a vu,
01:30:43on fait des calipètes, tout ça.
01:30:45Mais là, sortir dans le vide,
01:30:47vous êtes exposé au vide.
01:30:49C'est-à-dire qu'il fait très froid dehors,
01:30:51il fait moins 100 degrés, et puis c'est le vide.
01:30:53C'est-à-dire que s'il y a un trou dans le scaphandre,
01:30:55vous mourrez.
01:30:57C'est la réalité.
01:30:59Ça présente toujours des risques.
01:31:01Et puis c'est pas commode, on est engoncés.
01:31:03Même difficilement,
01:31:05c'est pas pour moi une grande réussite
01:31:07de la sortie dans l'espace.
01:31:09Mais sur le plan médiatique, oui.
01:31:11Elon Musk est un marchand de rêves.
01:31:13Et il a réussi son coup.
01:31:15Il a montré que des gens
01:31:17non professionnels,
01:31:19enfin, entraînés pendant deux ans,
01:31:21de même,
01:31:23ont pu réaliser cette performance
01:31:25de pouvoir sortir dans l'espace,
01:31:27avec la mise au point de nouveaux scaphandres,
01:31:29avec les techniques de pressurisation et dépressurisation,
01:31:31tout ça maintenant, il a montré
01:31:33qu'il maîtrisait parfaitement
01:31:35cette technique en vue
01:31:37d'autres missions.
01:31:39Je vous la restitue tout de même dans son contexte.
01:31:41Juste une toute dernière question,
01:31:43mais ils sont rentrés ou pas ?
01:31:45Ils sont rentrés ou pas ?
01:31:47Peut-être aujourd'hui ou demain.
01:31:49Ils ne peuvent pas rentrer, il faut qu'ils se posent
01:31:51dans le golfe du Mexique.
01:31:53On revient pas sur Terre, on revient sur la mer.
01:31:55Donc c'est des problèmes, surtout,
01:31:57de météo.
01:31:59On inquiète toujours de savoir comment ils reviennent,
01:32:01puisqu'on a toujours deux astronautes bloqués
01:32:03dans la station spatiale internationale.
01:32:05On a le temps d'en reparler.
01:32:07On en reparlera, mais je pose la question,
01:32:09puisqu'on a cette situation qui s'est posée.
01:32:11Jusqu'au mois de février 2020.
01:32:13Effectivement, 8 mois dans l'espace.
01:32:15Ils vont trouver le temps long.
01:32:17Merci beaucoup Michel Chevalet.
01:32:29Et Marine, c'est la deuxième journée du top 14 en rugby.
01:32:31Le stade français retrouve son public
01:32:33au stade Jean-Bouin.
01:32:35Il affrontera Vannes cet après-midi à 14h30.
01:32:37Une rencontre à suivre sur Canal+.
01:32:39Sport, Grégoire Petitjean.
01:32:59Les Parisiens s'étaient imposés 23-20
01:33:01contre le RCT pour la dernière journée
01:33:03de la saison régulière de top 14.
01:33:05Mais après la lourde défaite 46-26
01:33:07la semaine dernière à Bordeaux
01:33:09lors de la première journée du nouvel exercice,
01:33:11joueurs à domicile
01:33:13peut-être salvateurs.
01:33:15Retrouver l'ambiance de Jean-Bouin,
01:33:17il n'y a rien de mieux.
01:33:19C'est la première journée
01:33:21de la saison régulière de top 14.
01:33:23C'est la première journée
01:33:25de la saison régulière de top 14.
01:33:27Retrouver l'ambiance de Jean-Bouin,
01:33:29il n'y a rien de mieux.
01:33:31Sacraliser un peu le vestiaire.
01:33:33Sacraliser le fait que quand on est à Jean-Bouin
01:33:35ce soit vraiment un moment différent.
01:33:37Un retour au stade Jean-Bouin
01:33:39face aux premiers bretons de Vannes
01:33:41qui se sont inclinés chez eux le week-end dernier
01:33:43contre les champions de France Toulousain
01:33:45pour leur premier match dans l'élite.
01:33:47Mais pour Paris, l'essentiel est ailleurs.
01:33:49C'est des équipes qui ne lâchent rien.
01:33:51On sait qu'ils vont venir faire un bon match
01:33:53de top 14 comme toutes les équipes.
01:33:55Mais nous, surtout, on se concentre sur nous
01:33:57et on n'a qu'une envie, c'est de retrouver nos supporters
01:33:59et Jean-Bouin.
01:34:01Jean-Bouin où le stade français n'a plus perdu
01:34:03depuis le 20 janvier dernier.
01:34:21Un grand merci à Bernard Cohen Haddad
01:34:23pour ces deux premières heures d'émission.
01:34:25On reste avec toute l'équipe de La Matinale
01:34:27sur CNews. Dans un instant,
01:34:29on ira du côté de Menton
01:34:31à la frontière franco-italienne
01:34:33où les arrivées de migrants ont été considérablement réduites
01:34:35et on vous expliquera pourquoi
01:34:37mais ce sera juste après la pub.
01:34:43De retour dans votre matinale
01:34:457h56, on vous souhaite un excellent réveil
01:34:47à tous ceux qui nous rejoignent
01:34:49avec toute l'équipe de La Matinale
01:34:51de CNews, Marine Sabourin, Eric Reuvel
01:34:53Amine Elbaïe qui nous a rejoint. Bonjour Amine.
01:34:55Bonjour Anthony. On va commenter aussi avec vous
01:34:57l'actualité ce matin. Jules Torres et Harold Iman
01:34:59et Karine Durand pour la météo
01:35:01de votre samedi 14 septembre.
01:35:21Karine, c'est une journée marquée par le retour du soleil
01:35:23mais aussi la persistance du froid.
01:35:25Oui, du froid sur l'Europe de l'Ouest
01:35:27et des conditions de tempête de neige
01:35:29dans les Alpes. Dans les Alpes françaises
01:35:31on a reçu un simple petit saupoudrage
01:35:33mais regardez les Alpes autrichiennes
01:35:35avec un blizzard qui a donné lieu
01:35:37à des quantités absolument énormes
01:35:39de neige, des conditions très perturbées
01:35:41en Autriche, en Pologne
01:35:43avec des conditions tempétueuses, humides
01:35:45des pluies abondantes et donc de la neige
01:35:47également avec de gros cumuls
01:35:49en altitude et d'ici
01:35:51demain on peut avoir 2 mètres de neige
01:35:53dans les Alpes autrichiennes. Alors en France
01:35:55pas 2 mètres de neige évidemment
01:35:57mais quand même des conditions assez frisquettes
01:35:59automnales mais au moins avec du soleil
01:36:01ce matin. Soleil généralisé
01:36:03quelques brumes, brouillard quand même à l'est
01:36:05mais tout se dissipe rapidement et puis attention
01:36:07au vent qui est puissant en Méditerranée
01:36:09en vallée du Rhône également
01:36:11avec un risque d'incendie important
01:36:13du côté de l'Aude de l'Hérault ou encore des Pyrénées orientales.
01:36:15Au cours de l'après-midi c'est vraiment
01:36:17une belle journée qui se met en place
01:36:19le ciel se dégage mais toujours avec du vent
01:36:21en Méditerranée et un beau ciel bleu
01:36:23en Bretagne, en Normandie ou encore
01:36:25vers le sud-ouest. Les températures sont
01:36:27vraiment fraîches ce matin partout
01:36:298 degrés à Paris, 6 degrés en remontant
01:36:31vers les Hauts-de-France, 8 degrés
01:36:33à Biarritz localement, on a des petites gelées blanches
01:36:35ce matin sur l'ouest ou encore
01:36:37le centre et au cours de l'après-midi nous nous situons
01:36:39entre 3 et 6 degrés en dessous
01:36:41des normales de saison, 17 à Paris
01:36:4317 également à Bourges
01:36:4518 pour Lyon, un maximum
01:36:47de 25 pour la côte méditerranéenne
01:37:09Alors il y a un rendez-vous à ne pas manquer dans votre matinale
01:37:11c'est l'édito politique de Jules Thorez
01:37:13à 8h20, tout à l'heure vous allez nous parler de quoi Jules ?
01:37:15Je vais vous parler de la grande guerre qui vient
01:37:17de s'ouvrir entre François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon
01:37:19qui sont sur deux visions complètement...
01:37:21Ouais, c'était
01:37:23l'actualité explosive à gauche
01:37:25de la semaine, on en parle avec vous dans l'édito
01:37:27tout à l'heure à 8h20. Voici les titres
01:37:29de votre journal de 8h. A la une on vous
01:37:31amène en menton ce matin à la frontière
01:37:33franco-italienne où les arrivées de migrants ont été
01:37:35considérablement réduites et cela
01:37:37pas grâce à notre action mais plutôt grâce à
01:37:39celle du gouvernement italien. Notre
01:37:41reportage dès le début de ce journal.
01:37:43Emmanuel Macron est la fièvre
01:37:45des jeux olympiques. Le chef de l'état n'en
01:37:47finit plus de surfer sur la vague. Alors qu'un grand
01:37:49défilé des athlètes se prépare sur les Champs-Elysées
01:37:51il veut faire de chaque 14
01:37:53septembre une fête nationale
01:37:55et décorer tous ceux qui ont participé
01:37:57au succès de la compétition, du bénévole
01:37:59jusqu'à Céline Dion. L'opération
01:38:01comme n'en finit plus et on en parle là aussi avec
01:38:03Jules Thorez ce matin. Vladimir
01:38:05Poutine prévient les occidentaux s'il
01:38:07donne le feu vert à l'Ukraine pour frapper son
01:38:09pays avec des missiles longs portés, cela veut dire
01:38:11que les pays de l'OTAN sont en guerre contre
01:38:13la Russie. Le décryptage à suivre
01:38:15avec Carole Diman.
01:38:20Alors que l'Allemagne s'apprête à
01:38:22rétablir les contrôles à 9
01:38:24de ses frontières, à ses 9 frontières
01:38:26d'ailleurs, l'intégralité de ses frontières à partir de lundi
01:38:28on s'interroge ce matin sur la méthode
01:38:30italienne pour lutter contre l'immigration
01:38:32clandestine puisque le nombre de migrants
01:38:34illégaux sur place
01:38:36a diminué de 65% en un an
01:38:38chez nos voisins depuis le début de l'année.
01:38:40Grâce à une stratégie dissuasive, notamment
01:38:42via des accords avec les pays de transit et cela
01:38:44a des conséquences directement chez nous
01:38:46en France, à la frontière avec l'Italie
01:38:48les migrants sont de moins en moins nombreux.
01:38:50Reportage à Menton de Franck Trivio
01:38:52avec le récit d'Adrien Spiteri.
01:38:56Sur les quais de la gare de Menton
01:38:58la présence policière est quotidienne
01:39:00l'une des missions de ces agents
01:39:02lutter contre l'immigration
01:39:04clandestine
01:39:06Mais depuis quelques mois
01:39:08les habitants de la ville font le même constat
01:39:10Sur Menton, il y a de moins en moins de migrants
01:39:12Il y en a moins, oui, il y en a moins
01:39:14nettement moins
01:39:16Pourtant, la ville située à la frontière franco-italienne
01:39:18est depuis de nombreuses années
01:39:20soumise à une forte pression migratoire
01:39:22On avait un flot
01:39:24quasi quotidien
01:39:26à un moment donné en provenance de Lampedusa
01:39:28qui est forcément passé par cette frontière
01:39:30qui est une frontière
01:39:32assez accessible
01:39:34Comment expliquer un tel changement ?
01:39:36La réponse se trouve côté italien
01:39:38où le nombre de migrants a baissé
01:39:40de 65% en un an
01:39:42On a des autorités italiennes
01:39:44qui ont fait clairement pression
01:39:46sur leurs homologues tunisiens
01:39:48en leur demandant de faire des contrôles stricts
01:39:50au départ de la Tunisie
01:39:52avec de facto, et c'est le corollaire
01:39:54moins d'immigrés
01:39:56moins de migrants plus exactement
01:39:58sur le sol italien
01:40:00Conséquence de cette stratégie
01:40:02l'Espagne est de retour de route
01:40:04et passe désormais par d'autres pays
01:40:06comme l'Espagne ou la Grèce
01:40:08Amine Elbahi, on a le sentiment
01:40:10aujourd'hui qu'il y a une prise de conscience
01:40:12On se rappelle que Giorgia Meloni
01:40:14était presque au banc des nations
01:40:16lorsqu'elle a été nommée présidente
01:40:18du conseil italien
01:40:20Aujourd'hui, la méthode italienne
01:40:22fait presque des envieux
01:40:24On a Keir Starmer, le Premier ministre britannique
01:40:26qui va rencontrer Giorgia Meloni ce lundi
01:40:28pour apprendre de cette méthode italienne
01:40:30Toute l'Europe doit aujourd'hui s'inspirer
01:40:32de cette méthode
01:40:34Je vous invite à faire preuve de prudence
01:40:36sur le sujet italien
01:40:38parce que pour lutter contre l'immigration
01:40:40illégale en Italie
01:40:42l'Italie a fait le choix
01:40:44sous Giorgia Meloni de régulariser
01:40:46des travailleurs clandestins
01:40:48Il y a eu plus de 450 000
01:40:50titres de séjour qui ont été distribués
01:40:52à des personnes qui par définition étaient arrivées illégalement
01:40:54sur le sol italien
01:40:56Evidemment que si ces personnes ont été régularisées
01:40:58il est normal que statistiquement
01:41:00l'immigration illégale ait reculé
01:41:02Parce qu'elle estime avoir besoin
01:41:04d'une immigration de travail
01:41:06Elle estime avoir besoin d'une immigration de travail
01:41:08N'oubliez pas une chose
01:41:10Moi cette semaine j'ai écrit une tribune
01:41:12publiée dans les colonnes du Figaro
01:41:14à l'attention du nouveau Premier ministre
01:41:16Michel Barnier
01:41:18Sur l'immigration, les mesures doivent être très simples
01:41:20Puisque à l'instar de ce qui se passe en Italie
01:41:22ces filières d'immigration seront ensuite détournées
01:41:24vers la Grèce, vers l'Espagne
01:41:26Évidemment, parce que
01:41:28ces filières d'immigration clandestines
01:41:30ont bien compris qu'elles pouvaient bénéficier
01:41:32du détournement du visa Schengen
01:41:34C'est à dire qu'une fois que ces personnes
01:41:36obtiennent un titre
01:41:38pour l'Europe, un visa de court séjour
01:41:40pour l'Europe, elles viennent ensuite
01:41:42s'installer illégalement
01:41:44grâce aux accords Schengen
01:41:46qui permet la libre circulation
01:41:48Ils ne passent plus par Menton mais ils peuvent passer par ailleurs
01:41:50par la frontière franco-espagnole
01:41:52pour ceux qui arrivent en Europe
01:41:54pour revenir et s'établir en France
01:41:56et s'y installer illégalement
01:41:58Et là où le juge pénal doit sanctionner
01:42:00au titre de l'article 632-1
01:42:02du Céseda
01:42:04d'un an de prison et de 3750 euros d'amende
01:42:06un étranger qui
01:42:08viendrait s'installer illégalement
01:42:10au titre du détournement Schengen
01:42:12et bien le juge administratif en France
01:42:14le régularise au titre de la
01:42:16circulaire valse
01:42:18Il y a un manque de coordination
01:42:20sidérant entre
01:42:22le juge judiciaire
01:42:24et les services d'action
01:42:26administratifs de l'Etat et ça voyez-vous
01:42:28cher Anthony, ça ne nécessite
01:42:30pas une loi nouvelle, ça nécessite
01:42:32simplement du courage politique
01:42:34harmoniser, dialoguer, co-construire
01:42:36C'est ça dont la France a besoin
01:42:38Je crois que la France demain
01:42:40a besoin d'un ministère de l'immigration
01:42:42efficace, capable de dialoguer
01:42:44avec tous les acteurs, capable d'abroger
01:42:46immédiatement sans loi nouvelle
01:42:48la circulaire valse qui oblige
01:42:50à régulariser au titre de l'admission
01:42:52exceptionnelle au séjour des clandestins
01:42:54qu'on n'arrive pas à faire expulser
01:42:56Nous sommes en France victimes de nos propres démissions
01:42:58Regardons ce qui se passe ailleurs
01:43:00et regardons que lorsqu'on agit
01:43:02par la voie réglementaire et par la voie
01:43:04administrative, ça marche
01:43:06Vous êtes d'accord avec ça Eric Revel ?
01:43:08Moi je pense quand même que là où il y a
01:43:10une volonté politique
01:43:12il y a toujours un chemin, je dis ça parce que
01:43:14en réalité on parlait parmi
01:43:16les éléments explicatifs
01:43:18du bon chiffre italien
01:43:20on parlait de l'aspect psychologique
01:43:22Moi je pense
01:43:24sur le fond que si
01:43:26les pays européens
01:43:28je parle même pas de l'espace Schengen qu'il faut revoir
01:43:30de fond en comble, mais si les
01:43:32pays européens d'une manière
01:43:34harmonieuse mettaient en place
01:43:36des politiques efficaces contre l'immigration illégale
01:43:38cela aurait un effet
01:43:40dissuasif et c'est très
01:43:42important. Et puis il y a une autre question
01:43:44c'est que si vous promettez à des
01:43:46gens qui meurent de faim dans leur pays
01:43:48des conditions sociales bien
01:43:50meilleures, avec des
01:43:52aides sociales bien meilleures, pourquoi
01:43:54est-ce qu'ils ne tenteraient pas au péril de leur vie
01:43:56de venir
01:43:58capter ces aides sociales
01:44:00Donc c'est tout ça qu'il faut voir, mais je pense
01:44:02vraiment, parce que sinon
01:44:04il faut arrêter de faire de la politique, je pense
01:44:06vraiment que là où il y a une volonté politique
01:44:08c'est vrai au Danemark, c'est vrai en Suède
01:44:10c'est vrai en Grande-Bretagne
01:44:12c'est vrai quand même en Italie
01:44:14il y a un chemin à arpenter, parce que sinon
01:44:16vous dites quoi ? Vous dites qu'il faut laisser
01:44:18l'espace Schengen comme il est aujourd'hui
01:44:20non ce n'est pas possible. La question de l'harmonisation
01:44:22est une évidence puisque les débarquements ont
01:44:24augmenté de 222% en Grèce
01:44:26et de 155% en Espagne
01:44:28en conséquence de ces décisions
01:44:30qui ont été prises du côté de l'Italie
01:44:32C'est passé la même chose en Grande-Bretagne
01:44:34c'est le passé d'un gouvernement où
01:44:36les immigrés illégaux
01:44:38qui allaient être expulsés au Rwanda
01:44:40parce qu'il y avait un accord financier, eux partaient en Irlande
01:44:42C'est exactement, donc harmonisation
01:44:44politique nationale
01:44:46Et on aura l'occasion d'en reparler aussi
01:44:48demain sur notre antenne, puisqu'on évoquera ce qui va se passer
01:44:50en Allemagne à partir de lundi
01:44:52l'Allemagne va rétablir
01:44:54des contrôles aux frontières, à ses neuf frontières
01:44:56avec neuf autres pays européens
01:44:58On va revenir en France à présent, dernière fête
01:45:00pour les athlètes français après leur succès
01:45:02au J-Haute Paris 2024, ils défileront
01:45:04à partir de 15h aujourd'hui sur les Champs-Elysées
01:45:06un événement évidemment sous haute sécurité
01:45:08encadré par 4000 membres
01:45:10Il y aura en effet un périmètre
01:45:12de sécurité antiterroriste avec un système
01:45:14de double contrôle assuré par les forces
01:45:16de l'ordre et les agents de Paris 2024
01:45:18Seules les personnes munies de billets
01:45:20pourront y accéder, on écoute le préfet
01:45:22de police de Paris, Laurent Nunes
01:45:24On aura un gros dispositif
01:45:26de sécurité, le ministre de l'Intérieur
01:45:28a demandé qu'on soit au
01:45:30niveau maximal, et donc
01:45:32on va mobiliser demain 4000
01:45:34policiers, gendarmes
01:45:36des militaires du dispositif
01:45:38Sentinelle, et puis également
01:45:40une présence de la police municipale de Paris
01:45:42qui comme elle l'a fait pendant les Jeux Olympiques
01:45:44et les Jeux Paralympiques, viendra nous soutenir
01:45:46et nous accompagner, et notamment sur
01:45:48les points de circulation
01:45:50Les missions des forces de l'ordre seront les missions habituelles
01:45:52évidemment, la tenue du périmètre de protection
01:45:54la sécurisation aux abords du site
01:45:56et évidemment à l'intérieur
01:45:58du site
01:46:00Alors je me permets de reprendre ce trait d'humour
01:46:02d'Éric Revelle tout à l'heure, Emmanuel Macron, médaillé d'or
01:46:04Ah ça vous a plu ça ? Ah j'ai beaucoup aimé
01:46:06Médaille d'or du surf
01:46:08Médaille d'or de surf
01:46:10qui n'en finit plus de surfer sur cette vague
01:46:12des Jeux Olympiques. Le président s'est entretenu
01:46:14avec les journalistes du Parisien aujourd'hui
01:46:16en France, et il dévoile les mesures qu'il compte
01:46:18prendre. Tout d'abord une décoration
01:46:20spécifique pour ceux qui ont contribué
01:46:22au jeu, elle ira du bénévole à
01:46:24l'agent RATP, du fonctionnaire de police
01:46:26à Céline Dion, rien que ça
01:46:28et puis surtout Marine, une fête nationale du sport
01:46:30tous les 14 septembre. Oui, voici ce qu'il dit
01:46:32nous devons nous retrouver autour d'une fête du sport
01:46:34populaire qui se déploie dans la rue
01:46:36les écoles, les complexes sportifs dédiés
01:46:38dans nos villes, nos villages, nos quartiers
01:46:40indiquent-ils, je veux qu'un peu partout les Français
01:46:42s'adonnent à leur sport par des démonstrations
01:46:44des compétitions avec les jeunes et les
01:46:46moins jeunes, ce qui permettra de réenclencher
01:46:48pour la rentrée, la pratique du sport au quotidien
01:46:50Bon clairement Jules Thorez il voulait son
01:46:5221 juin lui, ça fête de la musique
01:46:54être le Jack Lang du sport
01:46:56C'est exactement ça, à mon tour de faire
01:46:58mienne l'exemple d'Eric Revelle
01:47:00c'est-à-dire qu'on a eu à Tahiti une médaille d'or
01:47:02en surf, et bien là on va la voir à Paris
01:47:04parce qu'évidemment Emmanuel Macron veut surfer
01:47:06tirer tous les bénéfices possibles de ce qu'il
01:47:08appelait une parenthèse enchantée
01:47:10des Jeux Olympiques
01:47:12en ce moment je pense que les Français n'ont envie de le voir
01:47:14que pour des événements sportifs
01:47:16ou festifs, donc c'est la seule
01:47:18manière pour lui, car il veut s'éloigner
01:47:20du jeu politique, donc
01:47:22il veut faire cet ordre décoratif
01:47:24dont vous avez parlé dans votre reportage
01:47:26il veut également faire
01:47:28cette fête nationale du sport
01:47:30le 14 septembre, on sait qu'Emmanuel Macron
01:47:32il est habité par une sorte de
01:47:34c'est un lieu commun
01:47:36politique à tous les présidents de la République
01:47:38quelle trace va-t-on laisser dans l'histoire ?
01:47:40Emmanuel Macron, il a un bilan
01:47:42pour l'instant, son septennat
01:47:44a un bilan contrasté
01:47:46on pense tout de suite au gilet jaune quand on parle d'Emmanuel Macron
01:47:48on pense à la dette qui a augmenté
01:47:50de 1000 milliards, on pense à une immigration
01:47:52galopante, à une insécurité grandissante
01:47:54et donc Emmanuel Macron, évidemment
01:47:56s'il peut rester dans l'histoire par
01:47:58les subterfuges de communication
01:48:00et bien évidemment il ne va pas se faire prier
01:48:02alors attention quand même, ça pourrait être
01:48:04la parade de trop ce soir
01:48:06c'est-à-dire que lors de la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques
01:48:08Emmanuel Macron, il faut s'en souvenir
01:48:10il a été hué par tout un stade
01:48:12c'est une parade
01:48:14qui va coûter à peu près 5 millions d'euros
01:48:16on sait qu'au moment où on dit à tout le monde de serrer la ceinture
01:48:18dans un contexte de restriction budgétaire
01:48:20c'est pas forcément entendable pour
01:48:22tous les français, donc attention
01:48:24à ce que cette soirée
01:48:26en tout cas ces Jeux Olympiques qui étaient pour l'instant
01:48:28un top ne deviennent pas
01:48:30à cause de cette soirée à floppes.
01:48:32Amine Elbahi, est-ce que c'est
01:48:34ce à quoi va s'attacher désormais
01:48:36Emmanuel Macron jusqu'à la fin de son mandat, à défaut de gouverner
01:48:38il va s'attacher au symbole, à ce qui restera
01:48:40lui finalement dans l'histoire ?
01:48:42Le Président de la République va
01:48:44évidemment je crois s'inscrire dans
01:48:46l'objectif de laisser la meilleure image
01:48:48possible, une empreinte
01:48:50peut-être, faute d'avoir
01:48:52su renouer
01:48:54avec la confiance des français
01:48:56pendant 7 ans et donc je crois qu'effectivement
01:48:58il s'inscrira dans cette démarche
01:49:00et le 14 septembre
01:49:02qui était un événement ajouté au calendrier
01:49:04s'inscrit aussi dans ce schéma-là.
01:49:06Après l'engouement des Jeux Olympiques
01:49:08les inscriptions dans les clubs de sport
01:49:10explosent et cette année c'est le judo
01:49:12la natation ou le ping-pong
01:49:14qui ont la côte.
01:49:16Illustration à Nantes où le club de tennis de table rencontre
01:49:18un franc succès après la saga Le Brun
01:49:20Mickaël Chahui et Jean-Michel Decaze.
01:49:2213h30 ce mercredi
01:49:24c'est le premier entraînement depuis la rentrée
01:49:26dans ce club historique nantais
01:49:28et surtout depuis la fin des Jeux
01:49:30Olympiques. Effet wow garantie
01:49:32les parents se bousculent pour les
01:49:34inscriptions. Depuis 11h30
01:49:36j'ai eu 3 nouvelles inscriptions
01:49:38en ligne qui
01:49:40sont arrivées. Oui c'est la folie
01:49:42je confirme au 10 septembre
01:49:44on est à plus 43%
01:49:46de nouvelles licences
01:49:48plus 43%
01:49:50pour nous c'est du jamais vu.
01:49:52Louis, 7 ans, a priori plutôt fan de foot
01:49:54a franchi les portes de la salle
01:49:56pour la première fois ce mercredi
01:49:58un des clics J.O. dans la tête
01:50:00De voir Félix Le Brun gagner la médaille de bronze
01:50:02il m'a vraiment
01:50:04donné envie de lever mon niveau
01:50:06pour venir ici
01:50:08Jouer en club ? Oui
01:50:10Il tenait sa raquette normalement de manière classique
01:50:12comme ça pour jouer avec nous
01:50:14et puis après avoir vu
01:50:16jouer Félix à la télé il s'est mis
01:50:18à la tenir comme ça et il a nettement
01:50:20progressé, il a progressé beaucoup plus vite
01:50:22et maintenant
01:50:24il ne veut jouer que comme ça. Une prise
01:50:26porte plume comme disent l'épongiste de
01:50:28haut niveau comme Ségun Toriola
01:50:30entraîneur au club de Nantes et
01:50:32cette participation au J.O. dans la raquette
01:50:34Tu veux jouer comme un liban, tu veux travailler du plus
01:50:36c'est pas facile
01:50:38c'est normal que c'est pas facile
01:50:40parce que t'hésites, c'est dur
01:50:42Pour faire face à la Lebramania, le club
01:50:44nantais a décidé d'embaucher 2 services
01:50:46civiques supplémentaires pour encadrer
01:50:48les novices
01:50:50Qui a-t-il donc à la une de l'actualité
01:50:52ce matin ? La réponse tout de suite avec
01:50:54Marine Sabourin
01:51:1615-17 ans en 2026
01:51:18n'est pas suffisamment préparé selon l'instance
01:51:20Selon elle, ses objectifs sont
01:51:22incertains et son budget est largement
01:51:24sous-estimé. Et puis ces tensions
01:51:26à Springfield dans l'Ohio aux Etats-Unis
01:51:28après les propos de Donald Trump, l'ex-président
01:51:30américain a affirmé faussement que des migrants
01:51:32haïtiens attaquaient des chiens et des chats
01:51:34pour les manger. Plusieurs écoles ont même dû
01:51:36être fermées par les responsables de la ville
01:51:42La façon dont on traite aujourd'hui
01:51:44nos aînés, je pense que c'est une problématique
01:51:46majeure au sein de notre société, je le crois profondément
01:51:48En tout cas, illustration aujourd'hui à Angers
01:51:50les salariés d'un EHPAD qui dénoncent une mise
01:51:52en danger de ses résidents
01:51:54Il n'y a qu'une seule infirmière pour assurer les soins
01:51:56Et certains résidents ne sortent pas
01:51:58de leur chambre faute de personnel
01:52:00Les salariés qui étaient en grève ce jeudi dénoncent
01:52:02une situation chaotique, ils témoignent au micro
01:52:04de Michael Chailloux
01:52:06C'est jour de grève
01:52:08dans cet EHPAD associatif du centre-ville
01:52:10d'Angers. Un rassemblement
01:52:12devant les grilles pour dire stop
01:52:14face à une dégradation des conditions
01:52:16de travail. En un an, une vingtaine
01:52:18de salariés ont quitté le navire
01:52:20certains refusant de cautionner
01:52:22une maltraitance qui s'installe
01:52:24faute de personnel. Vous passez votre
01:52:26relais à votre équipe de matin, ils sont 3
01:52:28sur 7, pour soixantaine de personnes
01:52:30on ne peut pas travailler dans cette condition là
01:52:32C'est des résidents qu'on est obligé de laisser au lit
01:52:34parce qu'on en manque de soignants
01:52:36C'est des changes qui sont faites
01:52:38plus tardivement. Sur ces images
01:52:40tournées par des familles de résidents
01:52:42on voit l'état des locaux
01:52:44faute de bras pour les entretenir
01:52:46des familles qui s'alarment des conditions
01:52:48de prise en charge de leurs proches
01:52:50comme cette femme en colère
01:52:52qui vient de visiter sa mère
01:52:54J'ai vu ma maman dans son lit
01:52:56parce que comme c'est service minimum
01:52:58les personnes restent en chambre
01:53:00et on leur sert un plateau
01:53:02elles n'ont pas le droit d'aller en salle à manger
01:53:04Oui là je suis sous le choc, c'est vrai que je suis très choquée
01:53:06C'est inacceptable au niveau du conseil d'administration
01:53:08au niveau de la direction
01:53:10et au niveau des personnels
01:53:12parce qu'un EHPAD c'est fait d'abord pour accompagner des personnes âgées
01:53:14des personnes en fragilité
01:53:16Le loyer s'élève aux alentours de 2500 euros par mois
01:53:18Avec les personnels
01:53:20les familles ont alerté
01:53:22l'agence régionale de santé
01:53:24les membres du conseil d'administration
01:53:26de l'association qui gère l'EHPAD
01:53:28sont pointés du doigt pour leur management
01:53:30croisés à la sortie de l'établissement
01:53:32ils ont tous refusé de s'exprimer
01:53:34La situation écœurante
01:53:36de ces personnes âgées
01:53:38qui sont littéralement emmurées dans leur chambre
01:53:40faute de moyens dans cet EHPAD
01:53:42On va parler de la situation en Ukraine
01:53:44qui pourrait bientôt avoir le feu vert des Etats-Unis
01:53:46pour utiliser des missiles de plus longue portée
01:53:48contre la Russie
01:53:50D'ailleurs Volodymyr Zelensky, le président ukrainien
01:53:52doit rencontrer ce mois-ci Joe Biden
01:53:54Et pour Vladimir Poutine, une telle décision
01:53:56signifierait que tous les pays de l'OTAN
01:53:58sont en guerre contre la Russie
01:54:00Est-ce qu'on va vers une escalade de tensions ?
01:54:02Alors sur le plan logique
01:54:04oui, on va vers une escalade de tensions
01:54:06mais dans les faits
01:54:08les dirigeants russes restent sur le mode conditionnel
01:54:10ils ne font que rappeler
01:54:12que si
01:54:14les occidentaux donnent
01:54:16des missiles qui ont
01:54:18une portée très longue
01:54:20ça veut dire au-delà de 200 km ou 300 km
01:54:22et que l'Ukraine les utilise
01:54:24alors là la Russie
01:54:26n'est plus du tout dans une opération spéciale militaire
01:54:28mais dans une guerre directe
01:54:30contre l'OTAN
01:54:32et ça évidemment
01:54:34puisque la Russie est une puissance nucléaire
01:54:36attention
01:54:38ça s'arrête là
01:54:40et le problème c'est que
01:54:42Joe Biden hésite
01:54:44le premier ministre britannique
01:54:46Keir Starmer
01:54:48qui poursuit la politique de ses prédécesseurs
01:54:50conservateurs veut donner un maximum
01:54:52de matériel à l'Ukraine
01:54:54pour qu'ils en fassent ce qu'ils jugent bon
01:54:56et il voudrait leur donner des missiles
01:54:58américains qui peuvent attaquer
01:55:00en profondeur
01:55:02sauf qu'il faut le feu vert de Washington
01:55:04et c'est là que la chose traîne
01:55:06puisque Joe Biden
01:55:08hésite et hésite encore
01:55:10on pense en coulisses qu'il serait
01:55:12en train de changer d'avis
01:55:14Harold Lehmann et on termine avec
01:55:16ces images des premières chutes de neige
01:55:18ça se passe à l'Alpe d'Huez
01:55:20un air polaire maritime
01:55:22est descendu sur la France hier
01:55:24après avoir traversé le Groenland et l'Islande
01:55:26un moto blanc qui a évidemment
01:55:28surpris alors que l'an dernier
01:55:30les températures avoisinaient les 20 degrés
01:55:32dans la station
01:55:58Jules Taurès sera en piste à nouveau
01:56:00pour évoquer cette fois le livre de François Ruffin
01:56:02dans lequel il acte sa rupture
01:56:04et de manière plutôt violente
01:56:06avec Jean-Luc Mélenchon
01:56:08il règle ses comptes et on en parle tout de suite
01:56:10avec Jules Taurès
01:56:12de manière romantique
01:56:14si vous larguez quelqu'un comme ça
01:56:16allez, on marque une pause
01:56:18on revient dans un instant
01:56:228h24 sur CNews
01:56:24c'est l'heure de l'édito politique
01:56:26de notre ami Jules Taurès
01:56:28on va parler de François Ruffin et de son tout dernier livre
01:56:30livre dans lequel
01:56:32et on l'a beaucoup entendu cette semaine
01:56:34dans les médias, il acte sa rupture
01:56:36avec Jean-Luc Mélenchon
01:56:38face à la stratégie délibérée de la tension
01:56:40il plaide pour une véritable union populaire
01:56:42il réanime un vieux débat
01:56:44à gauche, vous savez
01:56:46Jean-Luc Mélenchon a quitté le Parti Socialiste
01:56:48en 2008 pour créer le Fonds de Gauche
01:56:50et déjà il était sur ces mêmes questions
01:56:52plutôt identitaires
01:56:54sur des questions économiques
01:56:56on se souvient de cette note de Terranova
01:56:58publiée en 2011
01:57:00qui enjoignait non pas la gauche mais le Parti Socialiste
01:57:02a abandonné les classes populaires
01:57:04pour aller sur un nouveau lumpen proletariat
01:57:06c'est à dire les jeunes
01:57:08les femmes et les minorités
01:57:10et les immigrés
01:57:12donc ce sont des débats
01:57:14qui agitent la gauche depuis des années
01:57:16mais la charge de Ruffin est implacable
01:57:18pour plusieurs sujets, déjà son livre
01:57:20est évocateur, il s'appelle
01:57:22La France en entier, pas à moitié
01:57:24la France à moitié finalement, on le comprend assez facilement
01:57:26c'est celle de Jean-Luc Mélenchon
01:57:28avec lequel le député de la Sonne signe parsuivre
01:57:30un acte de divorce retentissant
01:57:32il dénonce ce communautarisme
01:57:34de Jean-Luc Mélenchon, cette stratégie
01:57:36qu'il a adoptée depuis des années
01:57:38et Ruffin, il a au moins le mérite d'apporter
01:57:40une autre ligne, une autre alliance
01:57:42celle de la France des bourgs à la France des tours
01:57:44une charge implacable
01:57:46et il dénonce à la fois un mépris de classe
01:57:48et l'utilisation, et ça il l'a annoncé
01:57:50d'une manière tonitruante dans les médias
01:57:52aussi, et l'utilisation de campagne
01:57:54au faciès par la France Insoumise. Oui donc tout d'abord
01:57:56le mépris de classe, vous savez, Jean-Luc Mélenchon
01:57:58en 2012, il choisit d'aller
01:58:00essayer de battre Marine Le Pen à Hénin-Beaumont
01:58:02lors des élections législatives, bon finalement
01:58:04il ressortira avec une défaite cinglante
01:58:06mais ce qui est intéressant c'est que François Ruffin
01:58:08il parle de cette séquence là, et il dit quand Jean-Luc
01:58:10me racontait Hénin-Beaumont, c'était à la limite
01:58:12du dégoût, et là ce ne sont pas mes mots, ce sont
01:58:14ceux de Jean-Luc Mélenchon rapportés par François Ruffin
01:58:16on ne comprenait rien à ce qu'il disait
01:58:18il se transpirait l'alcool dès le matin, il
01:58:20sentait mauvais, presque tous obès.
01:58:22C'est terrible. C'est terrible, c'est un mépris
01:58:24de classe qu'on a sans doute
01:58:26jamais vu aujourd'hui en politique, ce ne sont que
01:58:28des propos rapportés, mais ils sont terribles
01:58:30tout aussi terribles que cette accusation de
01:58:32campagne au faciès, c'est vraiment du
01:58:34communautarisme pur et dur, c'est-à-dire que
01:58:36François Ruffin dit texto
01:58:38dans les immeubles d'Amiens Nord pendant sa campagne
01:58:40législative, quand je tombais sur un noir ou un
01:58:42arabe, je sortais la tête de Mélenchon en bien gros
01:58:44sur les tracts, c'était le succès presque
01:58:46assuré, et à l'inverse, quand il
01:58:48tombait sur un blanc, je cite, ça devenait
01:58:50un verrou. Donc on voit bien qu'il y a
01:58:52un problème d'électorat
01:58:54ce n'est pas pour rien que Jean-Luc Mélenchon
01:58:56a décidé d'adopter cette ligne-là
01:58:58aux dernières législatives, 57%
01:59:00des ouvriers ont voté pour le RN
01:59:02cet électorat du RN est aujourd'hui qualifié
01:59:04par M. Mélenchon, M. Delogu
01:59:06et ses amis de raciste
01:59:08ou d'extrême droite, donc évidemment, il oublie
01:59:10complètement, complètement
01:59:12voilà, c'est cette partie de l'électorat
01:59:14cette intervention, en plus
01:59:16de François Ruffin, elle intervient dans un contexte
01:59:18un petit peu spécial, c'est-à-dire que la semaine dernière
01:59:20je me souviens, on en a parlé
01:59:22Jean-Luc Mélenchon, après les manifestations
01:59:24du 7 septembre, il appelait
01:59:26vous savez, à mobiliser la jeunesse et
01:59:28les quartiers populaires, tout le reste
01:59:30laisser tomber, on perd notre temps
01:59:32selon lui, la masse des gens qui ont intérêt à une politique
01:59:34de gauche se trouve chez les jeunes et dans les quartiers populaires
01:59:36pas du tout, donc, chez
01:59:38les classes ouvrières et la France rurale
01:59:40donc on a bien compris que cette stratégie électorale
01:59:42c'est pas du tout nouveau pour Jean-Luc Mélenchon
01:59:44il avait théorisé, vous savez, la créolisation
01:59:46qui est une sorte de grand
01:59:48remplacement de gauche, et il avait aussi
01:59:50dit, après les élections européennes
01:59:52il appelait à constituer
01:59:54une sorte de nouvelle France, donc vous savez
01:59:56une nouvelle France des villes, des métropoles
01:59:58et des banlieues, tout ça
02:00:00c'est dans un but très précis, c'est la stratégie
02:00:02de premier tour de la présidentielle
02:00:04de 2027, car Mélenchon, il l'a
02:00:06échoué à peu de voix, finalement, en 2022
02:00:08à seulement 400 000 voix
02:00:10donc lui, il fait le pari qu'avec
02:00:12ces abstentionnistes issus des catégories
02:00:14des quartiers populaires
02:00:16et des métropoles, il arrivera à accéder
02:00:18au second tour de l'élection présidentielle
02:00:20si possible, face à Marine Le Pen
02:00:22Alors depuis qu'il a délié sa langue
02:00:24ses haros sur François Ruffin
02:00:26les Insoumis dénoncent des méthodes douteuses
02:00:28de sa part. Le seul
02:00:30peut-être bémol qu'on peut apporter à cette
02:00:32sortie de François Ruffin, c'est finalement
02:00:34la méthode, c'est sûr que c'est pas
02:00:36très classe de rapporter dans un livre
02:00:38des propos rapportés
02:00:40c'est quelque chose qui
02:00:42est très difficilement vérifiable
02:00:44c'est une manière non pas
02:00:46romantique de larguer un ex
02:00:48mais c'est plutôt
02:00:50quelque chose d'assez brutal
02:00:52d'assez cinglant. D'ailleurs
02:00:54les députés des Hauts-de-Seine, Aurélien Saint-Aoul
02:00:56qu'on connaît bien ici, a accusé François Ruffin de ne pas être un camarade
02:00:58Daniel Obono, qu'on connaît aussi bien
02:01:00estime que c'est une honte
02:01:02le coordinateur de la France Insoumise, Manuel Bompard
02:01:04accuse Ruffin d'alimenter
02:01:06la lecture identitaire de la
02:01:08fachosphère. Donc voilà, on voit
02:01:10bien que Ruffin avait déjà décidé
02:01:12après les législatives de quitter la France Insoumise
02:01:14mais on voit bien qu'il n'a plus rien à voir avec
02:01:16les nouvelles figures de la France Insoumise
02:01:18cette semaine on a beaucoup entendu parler, par exemple
02:01:20de Sébastien Delogu, il n'y a plus rien
02:01:22à voir entre François Ruffin et ces
02:01:24gens-là. Finalement, cette division
02:01:26qui intervient à gauche, je pense qu'elle fera date
02:01:28on l'avait déjà vu pendant les européennes
02:01:30Raphaël Glucksmann avait essayé d'incarner
02:01:32un courant qui n'était pas celui de la France Insoumise
02:01:34toute la question désormais c'est de savoir s'ils
02:01:36arrivent à trouver une incarnation. Il y a eu
02:01:38Glucksmann pendant les européennes mais c'est peut-être un petit peu
02:01:40fragile pour la présidentielle. François Ruffin
02:01:42semble aussi un petit peu fragile, donc la question c'est à la fin
02:01:44qui pourra prendre le
02:01:46lead sur Jean-Luc Mélenchon
02:01:48c'est toute la question. Est-ce que aussi
02:01:50cette sortie
02:01:52cinglante de François Ruffin va
02:01:54faire bouger les lignes du côté des écologistes
02:01:56et du parti socialiste. On sait que Fabien Roussel
02:01:58lui a acté depuis longtemps la rupture
02:02:00avec Jean-Luc Mélenchon. Ce qui est intéressant
02:02:02c'est qu'on aura tout ça peut-être aujourd'hui
02:02:04à la fête de l'Humanité. Et c'était l'événement
02:02:06politique à gauche en tout cas cette
02:02:08semaine. Un mot très rapide Éric Revelle. Mieux vaut
02:02:10tard que jamais et jamais
02:02:12Ruffin
02:02:14jamais et jamais
02:02:16mais Ruffin a raison de dénoncer ça mais le vrai
02:02:18courage aurait été de le dénoncer quand il l'a
02:02:20découvert. Voyez, quand il découvre
02:02:22ce type de campagne électorale
02:02:24il aurait pu parler plus vite.
02:02:26Mais il servait aussi
02:02:28à se faire élire. Amine Elbaïd très rapidement.
02:02:30Il faut quand même je crois saluer
02:02:32le courageux de
02:02:34monsieur Ruffin. Je me
02:02:36souviens d'une photo d'ailleurs très parlante.
02:02:38Il avait jeté les tracts de Jean-Luc
02:02:40Mélenchon qui lui a porté son soutien
02:02:42dans l'entre-deux-tours
02:02:44des élections législatives. Il les avait jetés
02:02:46à la poubelle. Il y a quand même aussi
02:02:48un symbole. C'était il y a deux mois.
02:02:50Cette rupture
02:02:52imminente
02:02:54marque quand même aussi un changement
02:02:56dans la gauche. C'est qu'une bonne partie
02:02:58aujourd'hui de la gauche
02:03:00de plus en plus importante
02:03:02se place clairement dans le
02:03:04rang patriote et refuse
02:03:06aujourd'hui cette subordination
02:03:08à l'extrême gauche. Voilà pour cette édito
02:03:10de Jules Torres qui fait décidément réagir ce matin sur notre
02:03:12antenne. Dernière ligne droite de votre matinale
02:03:14week-end avec toute l'équipe qui m'accompagne. Voici les
02:03:16titres de votre journal. A la une, un lycéen
02:03:18radicalisé par l'Etat islamique
02:03:20interpellé après avoir menacé de mort
02:03:22sa professeure. Cela s'est passé à Nantes.
02:03:24Des couteaux ont été retrouvés chez lui
02:03:26ainsi qu'un drapeau de Daesh. On vous en parle
02:03:28dès le début de ce journal.
02:03:30Puis les conséquences justement de l'islamisme
02:03:32radical. C'est cette athlète des JO
02:03:34une afghane, réfugiée dans notre
02:03:36pays et menacée de mort parce qu'elle dénonce
02:03:38l'action des talibans dans son pays. Un coulerage
02:03:40incroyable. Un témoignage
02:03:42qu'on devrait diffuser, rediffuser partout et
02:03:44notamment dans les écoles. Marzia Midi appelle
02:03:46également les féministes à réagir et vous
02:03:48entendrez son témoignage incroyable
02:03:50pour CNews. Des véhicules
02:03:52immatriculés en Pologne et souloués
02:03:54par des délinquants en France pour commettre
02:03:56leurs méfaits. C'est un phénomène qui inquiète
02:03:58la police judiciaire. Il est de plus en plus fréquent
02:04:00elle se loue beaucoup moins cher. Il est très difficile
02:04:02de remonter jusqu'au réel locataire. On en parle
02:04:04avec Christophe Miette, secrétaire national
02:04:06du syndicat des cadres de la sécurité intérieure.
02:04:10On commence avec ce lycéen radicalisé
02:04:12interpellé après avoir menacé de mort sa
02:04:14professeure près de Nantes. L'adolescent avait
02:04:16publié des messages sur les réseaux sociaux
02:04:18dans lesquels il menaçait de la poignarder.
02:04:20Deux couteaux et un drapeau de Daesh
02:04:22ont été retrouvés chez lui lors d'une perquisition.
02:04:24Les toutes dernières informations avec
02:04:26Dounia Tengour et Mickaël Chailloux.
02:04:28Dans ce lycée de Reusé
02:04:30près de Nantes, une enseignante a surpris
02:04:32l'un de ses élèves en train de mimer
02:04:34un tir d'arme à feu en plein
02:04:36cours d'histoire-géographie. L'un des
02:04:38lycéens présent durant les faits raconte
02:04:40la scène. Je l'ai vu, il ne s'était pas
02:04:42levé, il a juste mimé ça
02:04:44et je pense qu'il a trouvé ça
02:04:46peut-être amusant mais je ne pense pas
02:04:48que c'était destiné aux yeux de la professeure.
02:04:50Le soir même, le jeune homme de 17 ans
02:04:52aurait ensuite proféré des menaces de mort
02:04:54sur le réseau social Telegram
02:04:56disant vouloir planter un de ses professeurs
02:04:58à la jugulaire. C'est ainsi
02:05:00qu'il a attiré l'attention des services
02:05:02de renseignement qui ont immédiatement
02:05:04alerté le parquet de Nantes.
02:05:06Selon un camarade du lycéen mis en cause
02:05:08il s'agirait d'un garçon influençable.
02:05:10Plus de l'ordre d'obtriment
02:05:12je resterai sur mes termes.
02:05:14Je pense qu'on lui a bouillé
02:05:16on lui a tué son cerveau
02:05:18on lui a rentré des idées que de haine
02:05:20et franchement pour une personne aussi gentille que lui
02:05:22c'est attrissant.
02:05:24Lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs
02:05:26ont trouvé chez lui deux couteaux, un drapeau
02:05:28de l'Etat islamique et un pistolet airsoft.
02:05:30Le jeune homme était jusque-là inconnu
02:05:32des services de police et de renseignement
02:05:34mais les policiers ont découvert
02:05:36qu'il diffusait des actions violentes
02:05:38de l'Etat islamique sur TikTok et Telegram.
02:05:40Le lycéen a été mis en examen
02:05:42pour apologie publique d'un acte
02:05:44de terrorisme et menace de mort
02:05:46à l'encontre d'une personne chargée
02:05:48d'une mission de service public.
02:05:50Alors j'apporte une précision
02:05:52c'est que le parquet national antiterroriste n'est pas
02:05:54saisi dans cette affaire parce que la volonté
02:05:56de passer à l'acte n'a pas été
02:05:58établie, d'où l'accusation
02:06:00de menace de mort et d'apologie du terrorisme.
02:06:02Mais voilà, on a quand même un drapeau de Daesh
02:06:04des couteaux, un pistolet airsoft
02:06:06les autres élèves parlent d'une personnalité
02:06:08influençable et finalement
02:06:10est-ce que ce n'est pas ça le plus dangereux Amine Elbaye ?
02:06:12Vous êtes en train de toucher
02:06:14un point sensible chez moi, ça me rappelle
02:06:16des douloureux souvenirs passés, vous savez que
02:06:18il y a plus de dix ans
02:06:20j'ai eu l'occasion de signaler un proche, ma soeur
02:06:22partie en Syrie
02:06:24et ça me rappelle
02:06:26effectivement tous ces moments
02:06:28où l'institution administrative
02:06:30où l'institution judiciaire
02:06:32avait démissionné, où la loi ne permettait pas d'ailleurs
02:06:34à l'époque d'arrêter un certain nombre
02:06:36de profils pouvant
02:06:38effectivement adhérer
02:06:40à un processus de radicalisation.
02:06:42Mais voyez
02:06:44si encore aujourd'hui en 2024
02:06:46alors qu'on nous dit que l'état islamique
02:06:48a été anéanti au nord-est de la Syrie
02:06:50si en 2024 on arrive encore à détecter
02:06:52des profils dans nos écoles
02:06:54c'est parce que le travail
02:06:56dans la détection
02:06:58dans la lutte contre la radicalisation
02:07:00à caractère islamiste
02:07:02n'est pas terminé
02:07:04et je pointe moi ce matin
02:07:06l'échec de la coordination
02:07:08interministérielle
02:07:10et notamment du CIPDR
02:07:12c'est le comité interministériel de prévention de la radicalisation
02:07:14où on a mis en fait un paquet de fric
02:07:16un paquet de fric à travers
02:07:18des appels à manifestations d'intérêt, des appels d'offres
02:07:20à des associations
02:07:22qui n'ont pas joué le jeu
02:07:24qui n'ont pas
02:07:26parfaitement travaillé avec les services
02:07:28de l'éducation nationale pour accompagner les professionnels
02:07:30dans la prise en charge
02:07:32et dans la détection et la prévention
02:07:34de la radicalisation. Et en fait
02:07:36l'Etat a failli, pourquoi ?
02:07:38L'Etat a failli parce que
02:07:40on a demandé à l'éducation nationale
02:07:42de faire le travail du ministère de l'intérieur
02:07:44on a demandé à l'éducation nationale de lutter contre la radicalisation
02:07:46or, que l'on soit bien
02:07:48d'accord ce matin, la lutte contre la radicalisation
02:07:50c'est de la compétence du ministère de l'intérieur
02:07:52nos professionnels
02:07:54de l'éducation nationale ne peuvent faire que
02:07:56de la prévention
02:07:58et c'est là où on voit qu'il y a une rupture
02:08:00institutionnelle forte
02:08:02grave
02:08:04et qui montre qu'encore aujourd'hui
02:08:06en 2024, on se retrouve avec ce type de profil
02:08:08Justement Amine Albaï, vous établissez
02:08:10les responsabilités, vous parlez
02:08:12du ministère de l'intérieur, mais concrètement comment
02:08:14on lutte contre cette pieuvre
02:08:16tentaculaire qu'est le djihadisme
02:08:18l'islamisme radical et son idéologie
02:08:20qui s'attaque aux plus faibles de notre société
02:08:22alors soit les personnes les plus influençables
02:08:24soit les plus jeunes et notamment à travers
02:08:26des terrains où tout le monde
02:08:28n'a pas accès, ou en tout cas chacun peut accéder librement
02:08:30sans qu'il y ait de contrôle, c'est-à-dire les réseaux sociaux
02:08:32vous savez
02:08:34aujourd'hui l'idéologie qui prime
02:08:36dans l'éducation nationale, marquée par des
02:08:38syndicats d'extrême gauche majoritaire
02:08:40c'est l'école pour tous
02:08:42et donc l'école pour tous c'est
02:08:44inclure y compris ce type de profil dans l'école
02:08:46moi je crois radicalement
02:08:48l'inverse, ce type de profil
02:08:50doit être sorti de l'école
02:08:52le plus rapidement possible
02:08:54il existe des outils
02:08:56et notamment le programme PERS
02:08:58c'est un programme de prévention
02:09:00de la radicalisation, d'accompagnement
02:09:02par des équipes pluridisciplinaires
02:09:04pour justement éviter
02:09:06la propagation, la contagion
02:09:08religieuse, la contagion islamiste
02:09:10et puis surtout, sur ce type
02:09:12de profil, il faut être très clair
02:09:14ce type
02:09:16de profil de jeunes
02:09:18qui adhèrent à des causes dyadistes
02:09:20ils adhèrent à des causes dyadistes parce que
02:09:22dans l'écosystème local, c'est-à-dire un certain
02:09:24nombre de mosquées qui ne jouent pas le jeu, d'imams
02:09:26qui adhèrent à des thèses
02:09:28salafistes
02:09:30qui en tout cas
02:09:32ont tendance à
02:09:34soupeser
02:09:36la réalité de la menace islamiste
02:09:38parfois ne pas collaborer avec les services de renseignement
02:09:40font qu'effectivement un certain nombre
02:09:42de jeunes passent sous les radars
02:09:44profitent d'ailleurs
02:09:46du flux
02:09:48parce que moi je mets en cause la responsabilité
02:09:50des mosquées
02:09:52pas en vous disant ce matin que les mosquées appellent à faire le dyad
02:09:54mais en vous disant que les mosquées
02:09:56pour certaines d'entre elles
02:09:58n'arrivent pas à contrôler le flux
02:10:00et dans le flux de ces personnes vous avez des personnes
02:10:02qui peuvent faciliter aussi
02:10:04la radicalisation
02:10:06et le départ
02:10:08vers le dyad
02:10:10Un mot rapide d'Éric Revelle et on va continuer
02:10:12avec vous, on va parler du témoignage de cette
02:10:14femme afghane, de cette athlète afghane en France
02:10:16et là aussi je sais que ça va vous intéresser Amine Elbahi
02:10:18et que vous allez probablement vous sentir
02:10:20concerné justement par les menaces qu'elle peut subir
02:10:22parce que vous en avez subi vous aussi
02:10:24La démonstration d'Amine est
02:10:26très clairvoyante
02:10:28et complète, je rajouterai deux petites choses quand même
02:10:30c'est la formation
02:10:32des imams en France, ça c'est un sujet
02:10:34évidemment qui est récurrent mais qui est un vrai
02:10:36sujet, la formation des imams
02:10:38français et puis aussi
02:10:40il ne faut jamais oublier
02:10:42l'islam politique et aussi un enjeu
02:10:44géopolitique
02:10:46le financement des mosquées en France
02:10:48parfois
02:10:50peut semer le trou, vous avez des puissances
02:10:52comme la Turquie, pour ne pas la citer
02:10:54ou d'autres pays du Moyen-Orient
02:10:56qui évidemment
02:10:58jouent cette carte là parce que c'est une carte aussi
02:11:00de déstabilisation à l'intérieur même
02:11:02de notre pays, donc je ne sais pas
02:11:04si Amine est d'accord sur le sujet mais la formation des imams
02:11:06et le financement des mosquées
02:11:08est un sujet aussi pour ne pas
02:11:10balayer d'un revers de main
02:11:12Je vais simplement vous dire une chose
02:11:14très rapidement sur la gestion du culte
02:11:16la France ne gère
02:11:18pas le culte musulman
02:11:20comme nous devrions le gérer dans une république
02:11:22nous avons un pôle islam
02:11:24au sein du bureau des cultes du ministère de l'intérieur
02:11:26totalement démissionnaire puisque l'islam de France
02:11:28est pris aujourd'hui en otage
02:11:30par des pays étrangers
02:11:32qui imposent leurs imams, leurs doctrines
02:11:34leurs politiques, leur façon de voir la société occidentale
02:11:36alors que ce sont des pays
02:11:38dont le mode de vie est totalement incompatible
02:11:40avec nos valeurs, donc reprenons
02:11:42le pouvoir, réengageons
02:11:44réinvestissons massivement
02:11:46aussi le contrôle et le financement des cultes
02:11:48On va continuer à en parler
02:11:50les conséquences de l'islamisme radical avec cette athlète
02:11:52des JO, réfugiée afghane en France
02:11:54et menacée de mort, à l'origine de ces menaces
02:11:56justement une vidéo où elle dénonce les nouvelles
02:11:58restrictions imposées aux femmes dans son pays
02:12:00Marzier Amidi subit un cyber harcèlement
02:12:02quotidien, cette championne de Taekwondo
02:12:04nous raconte son quotidien au micro
02:12:06de Yael Benhamou et Jean-Laurent Constantini
02:12:10Marzier Amidi nous a donné rendez-vous
02:12:12dans un lieu neutre, dans les bureaux de son avocat
02:12:14durant toute l'interview
02:12:16il y a un policier à ses côtés
02:12:18cette afghane de 21 ans est sous escorte
02:12:20policière depuis qu'elle a publié
02:12:22cette vidéo sur les réseaux sociaux
02:12:24fin août
02:12:26je vous invite à me rejoindre avec ce hashtag
02:12:28laissez nous exister
02:12:30pour défendre les femmes afghanes
02:12:32et être les voix de celles qui n'en ont pas
02:12:34depuis cette prise de parole
02:12:36où elle dénonce le régime des talibans
02:12:38qui restreint de plus en plus les droits
02:12:40des femmes afghanes, elle est menacée de mort
02:12:42de viol
02:12:44je vois des photos de leur pénis sur Instagram
02:12:46et ils me disent
02:12:48je vais te violer très lentement
02:12:50c'est dur pour moi de raconter les détails
02:12:52c'est violent
02:12:54elle a reçu plus de 3000 messages d'insultes
02:12:56en l'espace de quelques jours
02:12:58un cyber harcèlement venu du monde entier
02:13:00et aussi d'internautes français
02:13:02ça veut dire qu'on n'est pas dans un pays sûr
02:13:04ils sont partout autour de nous
02:13:06parce que je dénonce un groupe de terroristes
02:13:08parce que je suis du bon côté de l'histoire
02:13:10ils veulent me tuer
02:13:12cette championne de taekwondo
02:13:14qui a fui le régime des talibans il y a 3 ans
02:13:16pour trouver refuge en France
02:13:18doit aujourd'hui se cacher
02:13:20ne peut jamais dormir au même endroit
02:13:22c'est mon combat
02:13:24et je dois défendre les afghanes
02:13:26mais pour moi c'est très difficile
02:13:28il est temps que la France et les féministes
02:13:30prennent ma défense car j'ai besoin de me sentir
02:13:32à nouveau en sécurité
02:13:34sa carrière sportive est mise en suspens pour l'instant
02:13:36elle souhaite au plus vite
02:13:38reprendre ses entraînements
02:13:40aux prochains Jeux Olympiques
02:13:44et voilà un témoignage qu'on devrait diffuser sans cesse
02:13:46et sans cesse, c'est ça concrètement l'islamisme
02:13:48dans les pays qui sont soumis à la domination islamiste
02:13:50et à Minel Baye
02:13:52c'est aussi des témoignages comme le vôtre
02:13:54qu'on devrait diffuser
02:13:56vous savez le témoignage de cette sportive afghane
02:13:58très courageuse
02:14:00à qui j'apporte mon total soutien
02:14:02me rappelle effectivement mon parcours
02:14:04puisque j'ai aussi été placé
02:14:06sous protection policière
02:14:08et cette vie sous protection policière
02:14:10me rappelle
02:14:12à quel point la pression
02:14:14islamiste en France est encore très
02:14:16forte, que les islamistes
02:14:18sont encore très influents
02:14:20dans l'espace culturel, dans la société
02:14:22et effectivement
02:14:24il y a d'abord une première guerre
02:14:26institutionnelle et définitionnelle
02:14:28à gagner cher Anthony
02:14:30c'est que l'islamisme est forcément radical
02:14:32je vous le dis avec un petit clin d'oeil
02:14:34parce que...
02:14:36pas seulement parce que
02:14:38vous l'avez dit
02:14:40mais parce que depuis 20 ans
02:14:42nos politiques qui nous ont dirigés ont été bernés
02:14:44ils ont été bernés parce qu'on avait
02:14:46accepté dans le débat politique
02:14:48le mot islamisme modéré
02:14:50et c'est justement
02:14:52les modérés, c'est à dire les frères musulmans
02:14:54qui ont pris en otage
02:14:566 millions de musulmans français
02:14:58et qui ont berné tous les politiques
02:15:00les politiques locales, les ministres, tous ceux qui ont été élus
02:15:02nos gouvernants, ceux qui nous dirigent
02:15:04et qui nous ont ramené aussi
02:15:06à ce chaos, à cette fracture
02:15:08et donc le rôle demain
02:15:10du prochain ministre
02:15:12ça va être aussi de réconcilier
02:15:14la société, de réinvestir
02:15:16le dialogue avec les cultes
02:15:18et de faire en sorte que la majorité silencieuse
02:15:20que sont nos compatriotes musulmans
02:15:22puissent aussi être libérés
02:15:24de tous ceux qui prennent en otage
02:15:26leur culte
02:15:28Phénomène dont on voulait vous parler également ce matin
02:15:30dans votre matinal week-end
02:15:32un véhicule immatriculé en Pologne
02:15:34est souloué par des délinquants en France
02:15:36pour commettre leur méfeste
02:15:38un phénomène qui inquiète la police judiciaire
02:15:40il est de plus en plus fréquent
02:15:42et on en parle avec Christophe Miette
02:15:44bonjour et merci d'être avec nous
02:15:46vous êtes secrétaire national du syndicat
02:15:48des cadres de la sécurité intérieure
02:15:50et je voudrais pour commencer que vous nous expliquiez
02:15:52déjà dans quel type d'infraction
02:15:54on retrouve aujourd'hui
02:15:56ces véhicules immatriculés en Pologne
02:15:58Oui
02:16:00Alors c'est un phénomène qui est
02:16:02connu des services de police et qui remonte
02:16:04de Sirasco, c'est le service de renseignement
02:16:06de la police judiciaire, dès 2021
02:16:08il y a eu des notes, nous retrouvons ces véhicules
02:16:10qui sont impliqués soit dans des délits
02:16:12routiers, nous pouvons le voir comme
02:16:14la semaine dernière avec une Lamborghini
02:16:16qui a percuté mortellement
02:16:18un cycliste sur Avignon
02:16:20on peut le voir aussi depuis des années, l'année dernière
02:16:22avec l'affaire Nahel, c'était aussi
02:16:24sur un refus d'obtempérer des délits de fuite
02:16:26mais aussi nous le retrouvons
02:16:28au niveau du grand mandatisme sur des go-fast
02:16:30et tout ce qui touche les narcotrafiquants
02:16:32et braquages et autres
02:16:34Alors ce sont des véhicules immatriculés
02:16:36en Pologne, mais ce sont quel type de véhicules exactement ?
02:16:38Alors là nous
02:16:40parlons sur des véhicules de grosse cylindrée
02:16:42des 600
02:16:44chevaux ou plus
02:16:46nous avons affaire à de grosses berlines sportives
02:16:48telles que des Audi
02:16:50RS3, 4
02:16:52voire plus, où nous avons affaire
02:16:54à des Mercedes AMG
02:16:56ou en tout cas des véhicules sportifs
02:16:58de très haut de gamme. Et on a beaucoup
02:17:00de ces véhicules sportifs haut de gamme immatriculés
02:17:02en Pologne qui sont impliqués dans des méfaits
02:17:04commis par des délinquants aujourd'hui ?
02:17:06Nous en avons de plus en plus
02:17:08autrefois c'était des véhicules
02:17:10avec le grand mandatisme des véhicules immatriculés
02:17:12en Allemagne, maintenant vous avez
02:17:14une facilité de louer ces véhicules-là
02:17:16et de les soulouer par des sociétés
02:17:18françaises et grands, bien souvent
02:17:20tenues par des délinquants
02:17:22en toute transparence
02:17:24vous avez ces véhicules qui servent
02:17:26dans les cités, qui sont prêtés
02:17:28et nous avons énormément de mal à identifier
02:17:30les loueurs de ces véhicules
02:17:32et remonter jusqu'au propriétaire
02:17:34mettre un terme
02:17:36à ce fléau
02:17:38Oui c'est ça qui est compliqué pour la police judiciaire
02:17:40c'est de pouvoir remonter
02:17:42les responsabilités et qui loue ces véhicules
02:17:44comment il faudrait faire pour endiguer ce phénomène
02:17:46aujourd'hui ? Est-ce qu'il faut interdire
02:17:48concrètement la location de véhicules
02:17:50polonais par exemple ?
02:17:52C'est faisable ou pas ?
02:17:54Pourquoi pas ? En légiférant
02:17:56tout est faisable
02:17:58soit vous pouvez prendre l'exemple de
02:18:00quelques pays européens qui interdisent
02:18:02des véhicules étrangers, immatriculés
02:18:04étrangers à
02:18:06conduire par des résidents
02:18:08dans leur propre pays, ça ça peut être
02:18:10une solution, le cas de la Belgique
02:18:12par exemple qui a légiféré
02:18:14dans ce sens, mais nous pouvons aussi
02:18:16très bien voir sur un plan administratif
02:18:18avec une saisie systématiquement
02:18:20de ces véhicules, quand ces véhicules
02:18:22sont contrôlés et que vous ne pouvez pas
02:18:24prouver la location de ce véhicule
02:18:26et que c'est vous qui êtes le loueur
02:18:28ou vous ne pouvez pas identifier
02:18:30ce véhicule à qui
02:18:32il appartient réellement, donc la saisie
02:18:34administrative permettrait déjà
02:18:36de régler en urgence
02:18:38ce problème ou du moins de faire baisser ce problème
02:18:40Alors j'ai une question rapide de la part
02:18:42d'Amine Elbaï qui est sur ce plateau et je vous invite
02:18:44à nous faire une réponse rapide parce qu'il nous reste peu de temps
02:18:46Je rejoins le conseil de monsieur Miet
02:18:48simplement peut-être nous confirmer
02:18:50que si ces véhicules sont prisés
02:18:52c'est parce qu'on peut les louer en espèces
02:18:54donc avec l'argent sale, l'argent de la drogue
02:18:56mais aussi parce que les sociétés de location polonaise
02:18:58ne transmettent pas l'identité des conducteurs
02:19:00n'ont pas d'obligation
02:19:02de désignation du conducteur malgré
02:19:04l'accord franco-polonais, ce qui fait que
02:19:06ces voitures sont utilisées pour des gofast
02:19:08et ne payent jamais les contraventions
02:19:10jamais les amendes pénales. Et enfin
02:19:12la dernière solution c'est
02:19:14de se dire est-ce que demain il ne faudrait pas faire comme en Belgique
02:19:16c'est-à-dire payer immédiatement sur le champ
02:19:18sinon on réquisitionne le véhicule.
02:19:20Vous nous confirmez ça Christophe Miet ?
02:19:22Je vous confirme tout ça tout à fait, oui.
02:19:24Merci beaucoup Christophe Miet
02:19:26je le rappelle vous êtes secrétaire national du syndicat
02:19:28des cadres de la sécurité intérieure.
02:19:30On va finir avec
02:19:32Michel Chevalet qui nous accompagne dans cette
02:19:34matinale-week-end qu'on est ravis d'avoir
02:19:36et ce que vous allez raconter
02:19:38évoque pour moi mon enfance fan de
02:19:40Star Wars, on va parler de l'espace
02:19:42et de cette mission SpaceX
02:19:44la toute première sortie privée dans l'espace
02:19:46réalisée par des astronautes non professionnels
02:19:48on a quatre membres de l'équipage qui ont finalement été
02:19:50exposés au vide spatial
02:19:52deux d'entre eux se sont
02:19:54même aventurés
02:19:56très très légèrement mais ils se sont quand même aventurés
02:19:58à l'extérieur de la capsule.
02:20:00Racontez-nous cet épisode fascinant.
02:20:02Alors une sortie dans l'espace c'est le Nirvana
02:20:04pour tous les astronautes
02:20:06Pesquet, les calipètes qu'il a fait là-haut
02:20:08c'est bluffant
02:20:10mais c'était réservé
02:20:12à des professionnels avec des scaphandres
02:20:14de l'entraînement en piscine, etc.
02:20:16Là, ce qu'a fait Elon Musk
02:20:18c'est d'abord
02:20:20un coup de pub, un coup de com
02:20:22c'est un marchand de rêve
02:20:24et il a joué et gagné
02:20:26il fait du tourisme spatial
02:20:28c'est pas nouveau, c'est-à-dire qu'on envoie
02:20:30des gars dans une capsule, ils font
02:20:32plusieurs fois le tour de la Terre, ils redescendent
02:20:34ils payent quelques millions de dollars
02:20:36Mais il n'allait pas aussi haut.
02:20:38Vous allez voir pourquoi
02:20:40il les a envoyés à 1400 kilomètres
02:20:42et comme il y avait une mission
02:20:44d'un milliardaire, il a dit je vais en profiter
02:20:46pour faire un coup de pub
02:20:48et donc il a dit tu vas passer le nez
02:20:50à la fenêtre, tu vas ouvrir la porte
02:20:52on va te faire dépressuriser, mettre un scaphandre
02:20:54bah tiens, je vais essayer des nouveaux scaphandres
02:20:56beaucoup plus légers que les gros scaphandres
02:20:58américains, il faut être deux pour les enfiler
02:21:00qu'on a tous vu avec le sac à dos
02:21:02derrière, non, quelque chose de souple, de léger
02:21:04et donc je vais faire coup double
02:21:06et je vais faire un coup de pub en disant
02:21:08c'est une grande première mondiale
02:21:10non, il faut être sérieux
02:21:12le premier, c'est le piéton de l'espace, ça a été Léonov
02:21:14d'ailleurs ça a failli très mal se passer
02:21:16parce que le scaphandre avait tellement gonflé
02:21:18qu'il n'a pas pu revenir dans le Vostok
02:21:20il a fallu qu'il dépressurise
02:21:22il pouvait rester...
02:21:26Attention, et donc là
02:21:28simplement, il devait sortir
02:21:30et flotter dans l'espace
02:21:32être le piéton de l'espace et relié
02:21:34par un cordon ombilical, il n'y a plus de
02:21:36le sac à dos, si vous voulez, très lourd
02:21:38mais simplement, au lieu de 15 minutes
02:21:40ça a duré que 7 minutes, la moitié
02:21:42et il n'était pas très à l'aise
02:21:44il a passé la tête à la fenêtre
02:21:46comme dit Eric Osmos
02:21:48il a humé le vide
02:21:50moi c'est joli comme formule, voilà
02:21:52enfin, ça reste quelque chose tout de même
02:21:54d'emblématique, une part de rêve
02:21:56mais derrière tout cela, il y a
02:21:58Elon Musk qui fait une démonstration
02:22:00de sa maîtrise, de sa technologie
02:22:02qui est capable, le seul
02:22:04qui soit capable de le faire
02:22:06en vue de quoi ?
02:22:08de refaire d'autres opérations
02:22:10des voyages au long cours, il vise
02:22:12la Lune et Mars, et surtout
02:22:14le plan commercial, parce que c'est un homme afrique
02:22:16et il s'est dit, pourquoi pas
02:22:18les industriels qui veulent faire des expériences
02:22:20scientifiques, qu'il faut exposer
02:22:22au vide, je vais pouvoir
02:22:24m'offrir ça sur mon catalogue
02:22:26L'aventure spatiale racontée par
02:22:28Michel Chevalet, merci beaucoup
02:22:30un plaisir d'être chez vous
02:22:32un plaisir partagé, l'espoir pour finir
02:22:52Le retour de
02:22:54l'aliguin avec Saint-Etienne qui a remporté
02:22:56la première victoire de sa saison contre Lille
02:22:58Mathieu Cafaro a inscrit le seul but
02:23:00de la rencontre à la sixième minute
02:23:02Les Verts n'avaient plus marqué en Ligue 1
02:23:04depuis le 21 mai 2022
02:23:06Le LOSC concède de son côté une troisième
02:23:08défaite consécutive, prochain match
02:23:10pour Lille mardi prochain
02:23:12contre Lisbonne en Ligue des Champions
02:23:14une rencontre à suivre sur Canal+.
02:23:30J'ai pas beaucoup de temps, je dirais qu'un mot
02:23:32ils sont sympas, ils sont brillants
02:23:34vous les retrouvez à partir de demain, 5h55
02:23:36c'est toute l'équipe de la matinale week-end
02:23:38je vous remercie tous, restez avec nous
02:23:40sur CNews, dans un instant
02:23:42l'heure des pros avec Eliott Deval
02:23:44très bon week-end à tous sur CNews