Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE
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00:00:00 Il est 6h55 sur CNews, bonjour à tous et bon réveil.
00:00:04 Bienvenue dans votre matinal week-end en direct jusqu'à 10h.
00:00:08 C'est parti pour 3h d'info, d'analyse et de débat en compagnie
00:00:12 durant la première partie de ce samedi.
00:00:14 J'ai la chance d'être bien entouré ce matin.
00:00:16 Bonjour Caroline Pillas.
00:00:18 Bonjour Mickaël, bonjour Alain.
00:00:19 Et bonjour Céline Pina. Je vous en prie, vous pouvez rentrer sur le plateau.
00:00:22 Allez-y, n'hésitez pas, il n'y a pas de soucis.
00:00:25 Votre premier journal, dans un instant,
00:00:27 on ira faire un tour aussi du côté de la météo avec Karine Durand.
00:00:30 Mais d'abord, voici l'éphéméride de ce samedi,
00:00:33 samedi 8 juillet aujourd'hui.
00:00:35 C'est bien ça et c'est avec Alessandra Martinez.
00:00:38 Bonne fête aujourd'hui au Thibaut.
00:00:40 Chers amis, bonjour.
00:00:46 Nous voici aujourd'hui à Marly au XIIIe siècle
00:00:50 pour évoquer la figure de Saint-Thibaut dont nous célébrons la fête.
00:00:53 Ce jeune noble est issu de l'illustre famille des Montmorency.
00:00:57 Très tôt, il se sent attiré par la vie austère des moines cisterciens,
00:01:01 des vaux de Cernay.
00:01:03 Il entre ainsi dans ce monastère dont il deviendra le prieur,
00:01:07 puis l'abbé, moins de 9 ans après.
00:01:09 Sa charge ne l'empêche pas de balayer les cloîtres,
00:01:13 d'aider à l'infirmerie, ni de nettoyer souliers et habits.
00:01:16 Durant ses 12 années de gouvernement,
00:01:19 l'abbaye passe de 100 à 200 moines.
00:01:22 Il effectue aussi de nombreux travaux d'agrandissement de l'abbaye.
00:01:26 Remarqué par Saint Louis, qui est affligé de ne pas avoir d'enfant,
00:01:30 Thibaut est appelé près du roi et de la reine,
00:01:33 qui finissent par avoir un héritier.
00:01:35 Ils attribueront à sa prière la fécondité de leur couple
00:01:39 et combleront le saint moine de bienfaits.
00:01:42 Thibaut meurt le 8 décembre 1247.
00:01:46 Canonisé 23 ans après sa mort,
00:01:49 sa tombe attire des foules de pèlerins
00:01:52 qui viennent notamment demander son intercession
00:01:55 pour résoudre leurs problèmes de stérilité.
00:01:58 Et voici maintenant le dicton du jour,
00:02:01 Saint Thibaut guérit tous les maux.
00:02:03 C'est tout pour aujourd'hui, à demain chers amis.
00:02:06 Ciao !
00:02:07 Merci beaucoup Alessandra Martinez.
00:02:12 On passe bien sûr à la météo avec Karine Durand
00:02:14 et de fortes chaleurs généralisées pour aujourd'hui samedi.
00:02:18 Regardez votre météo avec Samsonite Proxys.
00:02:21 Légère, résistante, durable.
00:02:23 Une nouvelle génération de bagages.
00:02:26 Plein soleil à nouveau sur une grande partie du pays
00:02:30 après les violents orages qui ont éclaté sur le sud-ouest hier.
00:02:34 Retour au calme sur cette zone,
00:02:36 avec un petit peu de vent d'autant qui va régresser en cours de journée.
00:02:39 Par contre, il faut se méfier de ce qui se passe cette fois-ci au nord-ouest
00:02:43 avec l'arrivée de nouvelles averses orageuses par la Bretagne, la Normandie.
00:02:46 Celles-ci ne vont pas faire de surplace.
00:02:48 Elles vont se diriger progressivement vers le bassin parisien.
00:02:52 Un ciel bien dégagé par contre sur la moitié sud au cours de l'après-midi.
00:02:56 On conserve ce soleil brûlant sur la moitié sud du pays.
00:03:00 Un petit peu moins de vent.
00:03:01 Par contre, les orages vont se renforcer sur le nord-ouest.
00:03:05 Ils vont atteindre l'île de France, Paris
00:03:07 et un petit peu plus tard dans la fin d'après-midi,
00:03:09 la soirée, les hauts de France.
00:03:11 Et ensuite, en cours de soirée, en direction des frontières belges,
00:03:15 quelques nuages et une ambiance très lourde sur la moitié nord
00:03:18 avec cette arrivée d'air plein humide.
00:03:20 Les températures sont particulièrement élevées le matin
00:03:24 avec jusqu'à 24 degrés à Nice et Cannes.
00:03:28 Une nuit tropicale de ce côté-là.
00:03:30 19 à Paris, 18 sur la pointe bretonne.
00:03:33 Et au cours de l'après-midi, on retrouve des valeurs particulièrement extrêmes
00:03:37 de manière généralisée.
00:03:39 35 degrés sur Dijon, sur Lyon, sur Grenoble
00:03:43 mais également sur Marseille.
00:03:45 Des températures qui sont carrément caniculaires sur le sud-est.
00:03:49 Et c'est parti pour durer tout au long du week-end
00:03:52 et même tout au long de la semaine prochaine sur cette zone du sud.
00:03:55 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.
00:03:59 Légère, résistante, durable.
00:04:02 Une nouvelle génération de bagages.
00:04:04 Et un excellent réveil.
00:04:06 Merci d'être avec nous ce matin sur CNews.
00:04:09 Voici les titres de votre journal de 7h.
00:04:11 Une marche en hommage à Adama Traoré.
00:04:14 Interdite dans le Val-d'Oise.
00:04:15 Déplacée finalement à Paris.
00:04:17 Aça Traoré, chef de file du collectif Justice pour Adama
00:04:20 a annoncé un nouveau lieu de rassemblement.
00:04:22 Place de la République dans la capitale.
00:04:25 Le maire de Saint-Gracien lance un ultimatum à ses habitants.
00:04:28 Il leur demande de dénoncer les délinquants
00:04:30 pour reconstruire les bâtiments publics détruits lors des émeutes.
00:04:34 Les détails dans un instant.
00:04:36 Et puis Paris fait peau neuve.
00:04:37 A un an des Jeux Olympiques,
00:04:39 la ville se prépare à accueillir l'événement sportif.
00:04:42 Mais les travaux contrarient quelque peu les Parisiens
00:04:45 ainsi que les touristes de passage.
00:04:47 Hier soir, la justice a donc confirmé l'interdiction de la marche
00:04:53 prévue aujourd'hui dans le Val-d'Oise en hommage à Adama Traoré.
00:04:56 Le tribunal administratif de Pontoise a estimé que,
00:04:59 bien que les violences aient diminué ces derniers jours,
00:05:01 leur caractère extrêmement récent ne permet pas de présumer
00:05:05 que tout risque de trouble à l'ordre public
00:05:07 est disparu dans la foulée.
00:05:09 À Sa Traoré, la sœur d'Adama Traoré a annoncé
00:05:11 un nouveau lieu de rassemblement, Place de la République à Paris.
00:05:14 Les détails d'Augustin Donadieu.
00:05:16 La réaction des organisateurs de la marche pour Adama
00:05:20 ne se sera pas faite attendre.
00:05:22 À Sa Traoré, la sœur de l'homme tué lors d'une arrestation en 2016
00:05:27 lance un appel sur les réseaux sociaux.
00:05:29 L'État a décidé et a confirmé qu'il n'y aura pas de marche Adama.
00:05:35 Ils ont décidé qu'elle sera annulée.
00:05:37 Moi, la sœur d'Adama Traoré, je serai demain à 15h
00:05:41 sur la place de la République.
00:05:43 Quelques heures plus tôt, le tribunal administratif de Sergy
00:05:46 avait confirmé la décision d'interdiction de ce rassemblement
00:05:49 prise par le préfet du Val d'Oise, mettant en avant
00:05:52 le contexte inflammable de ces derniers jours
00:05:55 et le risque de trouble grave à l'ordre public.
00:05:58 Une décision que la France Insoumise ne comprend pas.
00:06:01 À commencer par Jean-Luc Mélenchon.
00:06:03 Quel est le sens de l'interdiction de la marche samedi ?
00:06:06 Il n'y a jamais eu aucun incident. Pourquoi alors ?
00:06:09 Plusieurs organisations de gauche se joindront au mouvement
00:06:12 comme la France Insoumise qui appelle à un grand rassemblement.
00:06:15 Pour demander justice pour Adama et toutes les victimes
00:06:18 de violences policières, nous nous joignons à cet appel.
00:06:21 À demain.
00:06:23 En juin 2020, un rassemblement contre le racisme
00:06:26 et les violences policières avait rassemblé 15 000 manifestants
00:06:29 dans la capitale. 39 personnes avaient été interpellées
00:06:32 après des heures avec la police en fin de manifestation.
00:06:35 Voilà, Assatra Oreille qui va donc rejoindre une autre marche
00:06:39 déjà prévue à Paris. Il semble y avoir une trentaine de marches
00:06:42 de ce type organisées aujourd'hui.
00:06:45 Le préfet du Val d'Oise a-t-il eu raison d'interdire
00:06:48 ce rassemblement qui finalement est déplacé tout en sachant
00:06:51 que l'interdiction aurait pu aussi ne pas être respectée
00:06:55 tout simplement, Caroline Pilastre ?
00:06:57 Effectivement, selon moi, il ne fallait pas interdire
00:07:00 une manifestation qui jusqu'à présent n'a pas connu
00:07:03 d'incident notable et elle se terminait toujours
00:07:06 avec un concert de rap façon Bon Enfant.
00:07:09 Que l'on adhère ou non.
00:07:11 En 2020, il y a eu pas mal de débordements, notamment
00:07:14 manifestations qui s'étaient placées violentes,
00:07:17 qui s'étaient passées places de clichés devant le palais de justice.
00:07:20 Donc bon, ça n'a pas toujours été dans le calme.
00:07:23 Ah d'accord, moi je n'avais pas lu ça. Des mots, oui,
00:07:26 mais de la violence physique à proprement parler, je n'avais pas...
00:07:29 C'est évidemment qu'il y a un lien, une corrélation avec l'affaire Nahel.
00:07:32 Et c'est de ça dont a peur l'Etat, dont a peur le préfet.
00:07:35 Ce qui est évident, c'est que c'est un bras de fer contre les institutions
00:07:38 qui va se passer aujourd'hui, avec le soutien, la récupération,
00:07:41 comme souvent, d'LFI, de Madame Panot, qui ont décidé
00:07:46 d'être place de la République aujourd'hui.
00:07:49 Ce qu'on peut craindre, ce sont les émeutes, bien évidemment.
00:07:52 C'est qu'il y ait des débordements et qu'il n'y ait pas suffisamment
00:07:55 de forces de police pour encadrer cette manifestation.
00:07:58 C'est ce qu'on a vu direct avec les émeutes de la semaine dernière.
00:08:01 Mais sur le principe, c'est toujours très compliqué d'interdire
00:08:04 une manifestation, une fois de plus que l'on adhère ou non
00:08:07 à la manifestation organisée par cette sœur, qui est militante,
00:08:10 en hommage à son frère. Donc moi je vais vous dire,
00:08:13 je suis très mitigée sur le principe, parce que ça montre encore
00:08:16 que l'Etat est impuissant, que l'Etat est assez faible face
00:08:19 à de potentiels débordements et qu'ils n'ont pas la réponse
00:08:22 s'il y a des dérapages.
00:08:24 La France Insoumise, vous le disiez, qui décide de s'en mêler.
00:08:27 La justice pour Adama et toutes les victimes de violences policières,
00:08:30 nous, nous joignons à cet appel, à twitter.
00:08:33 Mathilde Panot, la présidente du groupe à l'Assemblée,
00:08:36 c'est encore une façon de mettre de l'huile sur le feu, Céline Pida.
00:08:39 C'est toujours aussi irresponsable.
00:08:42 Moi je suis plutôt d'accord avec l'interdiction prononcée
00:08:45 par le préfet, parce qu'effectivement, le contexte est très lourd
00:08:49 et le fait de faire le lien entre les affaires permet en fait
00:08:53 une ressucée du discours militant qui explique que la France est raciste,
00:09:01 la France est violente et on l'a dans le discours d'Assata Ahoré
00:09:06 qui dit à un moment donné "nos morts valent autant que vous,
00:09:10 ils méritaient de vivre autant que vous".
00:09:12 C'est qui nos morts et c'est qui vous ?
00:09:14 Qui elle oppose dans cette espèce de dialogue permanent ?
00:09:17 En fait, les premiers semeurs de haine, ce sont des gens comme elle,
00:09:22 le problème c'est qu'en fait la famille Traoré, c'est une famille de caïds
00:09:27 qui étaient très connues dans leur quartier pour toutes les violences
00:09:30 qui étaient exercées.
00:09:31 On a le pédigré à la fois du fameux Adama, mais aussi de ses frères.
00:09:35 Vous voulez dire qu'ils cherchent à opposer les communautés en fait ?
00:09:37 Très clairement, il y a ce jeu-là et donc que l'État s'y oppose
00:09:41 en disant "on interdit cette manifestation", c'est tout à fait légitime.
00:09:46 Et le fait que la LFI jette de l'huile sur le feu, c'est légitime aussi
00:09:49 puisqu'ils ont pris part à cette guerre communautaire
00:09:52 et qu'ils ont choisi leur camp.
00:09:54 Ils ont choisi un camp tout simplement parce que c'est le camp qui met le désordre.
00:09:58 Et que dans cette histoire, la marche d'Adama Traoré va rajouter du désordre,
00:10:02 va montrer à nouveau la faiblesse de l'État, va montrer que ce que dit l'État,
00:10:07 tout le monde s'en moque, et a commencé d'ailleurs par des députés,
00:10:11 par des gens qui devraient pourtant le représenter,
00:10:14 en tout cas qui en sont une émanation.
00:10:16 Et je trouve que cette affaire est franchement délirante
00:10:20 et surtout, il est temps d'en sortir.
00:10:22 On sait, les expertises judiciaires vont toutes dans le même sens,
00:10:26 il n'y a que les contre-expertises délirantes de la famille qui disent le contraire.
00:10:29 Il faut sortir de cette affaire, libérer les gendarmes qui supportent ce poids-là
00:10:34 depuis des années. Il est temps d'en finir avec l'affaire Adama Traoré.
00:10:37 Revenons à présent au sujet des émeutes, avec une initiative surprenante
00:10:42 à présent d'un maire du Val d'Oise, à Saint-Gracien,
00:10:46 où pendant les émeutes, des bâtiments publics ont été incendiés.
00:10:48 Julien Bachar, le maire de la ville, demande aux habitants
00:10:51 de dénoncer les délinquants pour reconstruire les bâtiments détruits.
00:10:55 Reportage de Jules Bédot et Vincent Flandèche.
00:10:58 Voici ce qu'il reste du centre social Camille Claudel à Saint-Gracien.
00:11:03 Incendié pendant les émeutes la semaine dernière,
00:11:06 sa reconstruction et celle de tous les bâtiments dégradés
00:11:09 se fera uniquement si les habitants du quartier Les Raguenets
00:11:13 dénoncent les fauteurs de trouble.
00:11:15 C'est en tout cas ce qu'a demandé le maire de la ville
00:11:18 dans un courrier adressé aux habitants de ce quartier
00:11:21 où se sont concentrés les tensions.
00:11:23 "Tant que nous ne posséderons pas les noms,
00:11:25 aucun travaux de reconstruction ne seront engagés.
00:11:28 Le seuil de tolérance est largement dépassé
00:11:31 et maintenant la neutralité est considérée comme de la complicité."
00:11:34 Une idée qui provoque l'incrédulité de bon nombre d'habitants
00:11:37 et commerçants de Saint-Gracien pour qui la situation se retourne contre eux.
00:11:41 "Ce centre culturel, c'est le centre de tout le quartier.
00:11:44 Leur histoire de dénonciation c'est du n'importe quoi.
00:11:46 Donc même s'il n'y a pas de dénonciation, il faut le reconstruire.
00:11:50 Je trouve que c'est pénalisant pour tout le monde."
00:11:52 "Il faut être extrêmement prudent avec ces choses-là.
00:11:55 Je trouve ce courrier extrêmement gênant
00:11:58 d'un point de vue social, humain et politique."
00:12:01 Il y a néanmoins quelques riverains,
00:12:03 atterrés par les violences de la semaine dernière,
00:12:05 qui partagent l'opinion du maire de la ville.
00:12:08 "Je le soutiens à fond, oui, oui.
00:12:10 Parce que si on ne soutient pas, c'est souverain à tout."
00:12:13 L'Édile a par ailleurs précisé que les finances de la ville
00:12:16 ne permettaient pas en l'état de reconstruire les bâtiments dégradés.
00:12:21 L'ultimatum du maire de Saint-Gracien,
00:12:24 vous en pensez quoi Céline Pina ?
00:12:27 "C'est compliqué. Je comprends ce que le maire a en tête.
00:12:31 C'est-à-dire que vous avez en permanence un discours qui vous dit
00:12:34 vous savez, il y a des voyous dans les quartiers,
00:12:36 mais il y a aussi des gens très bien qui sont des victimes, etc.
00:12:39 En fait, les positions sont plus ambiguës,
00:12:41 parce que quand vous avez une domination très forte
00:12:44 dans un quartier, y compris de voyous,
00:12:46 votre quotidien est normé par leur activité
00:12:50 plus que par la loi française ou par la présence de la police,
00:12:53 qui est très épisodique.
00:12:54 Donc vous avez effectivement des habitants qui sont ambiguës.
00:12:58 Je peux comprendre le ras-le-bol du maire qui se dit
00:13:00 j'en ai marre parce qu'au nom du bien-être du quartier,
00:13:03 je finis par dépenser et par reconstruire en permanence
00:13:06 des choses qui brûlent.
00:13:07 Qu'on me dise maintenant, s'ils sont vraiment clairs,
00:13:10 qu'ils me disent qui commet les mauvais actes
00:13:12 et je fais le tri entre le bon grain et l'ivrier.
00:13:14 Ça dit aussi le ras-le-bol d'une partie de la population
00:13:18 qui ne veut plus payer pour des gens dont ils estiment
00:13:21 qu'ils s'inscrivent en rupture de leur sociabilité,
00:13:24 de leur culture et de leur art de vivre.
00:13:26 Donc le problème du séparatisme, c'est qu'à un moment donné,
00:13:29 ça tue les solidarités.
00:13:30 Pourquoi vous sentriez-vous liés à des gens qui contestent
00:13:35 tous les principes et les valeurs qui fondent votre société ?
00:13:38 À un moment donné, vous estimez que vous n'avez pas à payer
00:13:41 pour eux puisque vous ne partagez plus rien,
00:13:43 vous n'avez plus de monde en commun.
00:13:45 Après, il y a un petit côté maître d'école aussi.
00:13:48 Vous dénoncez les coupables, sinon je finis toute la classe.
00:13:51 C'est ça qui est extrêmement dommageable.
00:13:53 Pardon, je ne sais pas si tu as fini.
00:13:55 Non, mais on peut dialoguer.
00:13:56 Je te rejoins sur le constat lié à l'exaspération de ce maire
00:14:00 ainsi que d'une partie des riverains.
00:14:02 Mais moi, je suis très gênée parce que concrètement,
00:14:04 ces personnes ne vont pas aller dénoncer des gens
00:14:06 qui peuvent les agresser et contre qui il peut se produire
00:14:09 des représailles.
00:14:10 Soyons clairs, on est dans une réalité.
00:14:12 Les gens ont peur pour leur bien, pour leur vie,
00:14:14 celle de leur famille.
00:14:15 On voit l'ampleur que ça a pris la semaine dernière,
00:14:18 non comptant des élus agressés ainsi que de leur famille.
00:14:22 Je pense évidemment à Vincent Gembrun,
00:14:24 mais aussi des commerçants, des restaurateurs
00:14:26 et ne serait-ce que des citoyens.
00:14:28 Donc je trouve qu'il y a un côté assez démago,
00:14:30 même si j'entends aussi vraiment les nervements
00:14:34 liés aux contribuables qui vont devoir payer
00:14:36 alors qu'ils subissent et qu'ils ne sont absolument
00:14:38 responsables comme nous tous d'ailleurs de ce qui s'est produit
00:14:40 la semaine dernière et qu'on ne fait qu'être punis
00:14:42 et sanctionnés.
00:14:43 Mais pour moi, c'est impossible.
00:14:45 Cette dénonciation, quand même, c'est plus que délicat
00:14:49 et ça ne se passera pas de la sorte.
00:14:51 Je pense que ce n'est pas légal.
00:14:52 Surtout.
00:14:53 Ce n'est pas moral non plus.
00:14:55 Il y a un côté un peu immoral, je trouve.
00:14:57 Autre type de sanction, on en a beaucoup parlé
00:14:59 ces derniers jours, la question de la suppression
00:15:01 des allocations pour les parents de délinquants
00:15:04 au cœur des débats, évidemment, depuis les émeutes
00:15:06 qui ont frappé le pays.
00:15:08 Regardez ce sondage IFOP fiducial réalisé pour Sud Radio
00:15:11 à la question "Faut-il supprimer les allocations
00:15:14 familiales aux parents de mineurs multirécidivistes ?"
00:15:17 Eh bien, vous êtes tout de même 65% à répondre oui,
00:15:20 20% sont opposés et 15% quand même ne se prononcent pas.
00:15:25 Alors, faut-il supprimer les allocations aux parents
00:15:28 de mineurs multirécidivistes ?
00:15:30 Je vous pose la question, Caroline Pilastre.
00:15:32 Écoutez, moi j'ai toujours été très gênée en fait
00:15:34 avec cette question.
00:15:35 Sur le principe, j'ai envie de vous dire oui.
00:15:37 C'est aux parents d'éduquer les enfants,
00:15:39 donc leur apporter un cadre.
00:15:41 Vous êtes responsable de vos enfants.
00:15:43 Mais en général, il y a plusieurs enfants
00:15:45 dans une fratrie.
00:15:46 Oui, c'est ça.
00:15:47 C'est un peu finalement comme ce qu'on disait tout à l'heure.
00:15:49 Au lieu de punir toute la classe, on punit les autres enfants.
00:15:51 Exactement.
00:15:52 Donc ça veut dire que ceux qui n'ont que
00:15:54 les allocations familiales pour vivre
00:15:56 vont être encore plus paupérisés, voire misérables.
00:15:59 Et ça me pose un problème humainement parlant,
00:16:01 même si sur le constat, je rejoins le plus grand nombre
00:16:04 qui a répondu à ce sondage.
00:16:06 Mais je suis très gênée parce que vous pouvez être
00:16:08 frère ou soeur d'un délinquant et vous conduire correctement
00:16:11 et respecter les lois républicaines.
00:16:13 Et ça n'est pas à vous d'en payer le prix.
00:16:15 C'est intéressant ces limpinas que nous dit Caroline Pilastre
00:16:17 parce que c'est vrai que c'est un dispositif
00:16:19 qui peut être dissuasif,
00:16:21 qui peut responsabiliser les parents.
00:16:23 Mais dans le cas où dans la famille, il y a d'autres enfants
00:16:25 qui eux ne sont pas forcément des délinquants,
00:16:28 ça peut aussi poser problème.
00:16:29 En fait, c'est souvent des questions de contexte.
00:16:31 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, c'est l'inverse.
00:16:33 C'est-à-dire que le fait d'être dans une fratrie
00:16:36 permet l'impunité aux plus violents des membres
00:16:38 de cette fratrie au nom de la larme qu'on verse
00:16:42 sur la malheureuse femme seule, abandonnée par son mari, etc.
00:16:46 D'abord, peut-être qu'il faudrait dire qu'il se trouve
00:16:48 qu'il y a des femmes seules qui élèvent très bien leurs enfants.
00:16:50 Qu'il y a des gens qui sont dans une forme de pauvreté
00:16:54 mais qui savent éduquer, qui ont des valeurs
00:16:57 et qui savent les transmettre.
00:16:59 Donc ce côté larmoyant qu'on met très souvent en place
00:17:03 pour justifier le fait de ne rien faire du tout
00:17:06 est insupportable.
00:17:08 En revanche, ce que dit Caroline est juste aussi.
00:17:10 Après, on rappelle que pour ce genre de décision,
00:17:12 en général, on individualise la peine.
00:17:15 Autrement dit, on prend en compte la situation de la famille.
00:17:18 En revanche, qu'à un moment donné, vous ayez un enfant délinquant
00:17:21 qui met le feu à un centre social
00:17:23 et que la famille se retrouve à devoir verser 10 000 euros,
00:17:26 ce qui est une somme qui peut être très lourde,
00:17:28 étalée dans le temps, bien sûr, etc.
00:17:30 mais qui va peser sur le quotidien de la famille,
00:17:32 ça, ça me paraît légitime parce qu'à un moment donné,
00:17:35 on ne peut pas se laver les mains de toutes ces responsabilités
00:17:39 parce que la responsabilité des enfants appartient aux parents.
00:17:43 Aujourd'hui, en coupant ce lien,
00:17:45 en systématiquement ne punissant jamais les parents,
00:17:48 on est en train de donner des signaux d'impunité
00:17:51 et là, ce n'est plus possible de continuer comme ça.
00:17:53 Si ça concernait 3% des personnes, on fermerait les yeux.
00:17:57 Là, on arrive quand même à un quota de violence
00:18:00 qui n'est plus supportable socialement.
00:18:02 - Allez, ça ne vous aura pas échappé ce week-end, Marc,
00:18:05 le coup d'envoi des vacances d'été.
00:18:08 Et bonne nouvelle si vous avez prévu de prendre le train.
00:18:11 La SNCF casse ses prix et propose pour cet été 200 000 billets
00:18:16 à 19 euros pour des trajets en intercités.
00:18:18 Une annonce du ministre des Transports, Clément Beaune,
00:18:21 qui intervient alors que la compagnie espagnole Renfe
00:18:25 arrive sur le marché français.
00:18:26 Les précisions de Justine Serchiara.
00:18:29 - Pour répondre à l'augmentation du prix des billets de train cet été,
00:18:33 le ministre des Transports a diffusé un message insolite
00:18:36 en gare d'Austerlitz ce vendredi.
00:18:39 - Bonjour, ici Clément Beaune, le ministre des Transports.
00:18:43 Je vous souhaite de bons départs en vacances.
00:18:45 Pour votre site et les choses que nous allons mettre en vente d'aujourd'hui,
00:18:48 200 000 billets à 19 euros sur les intercités.
00:18:51 Cette mesure, valable sur des trajets jusqu'au 31 août,
00:18:54 devrait diviser par deux le prix moyen des billets d'intercités
00:18:58 sur des lignes comme Paris-Toulouse, Bordeaux-Marseille, Nantes-Lyon
00:19:01 ou encore Paris-Brianson en train de nuit.
00:19:04 - Une annonce de réduction alors que la concurrence devient rude.
00:19:08 A compter du 13 juillet, c'est la compagnie espagnole Renfe
00:19:11 qui fait son entrée sur le marché avec une ligne Lyon-Barcelone à 29 euros.
00:19:15 - Nous continuerons à proposer des offres promotionnelles
00:19:21 comme nous le faisons en Espagne pour faire connaître des destinations,
00:19:25 le produit, les événements et nous nous adapterons à la demande
00:19:28 et au tarif des autres opérateurs.
00:19:30 - L'entreprise a déjà vendu 31 000 billets avant l'arrivée
00:19:35 d'une autre ligne Madrid-Marseille à 29 euros également.
00:19:39 Une libéralisation du rail qui répond aux exigences fixées
00:19:43 par l'Union européenne en 2021, qui a déjà permis d'ouvrir
00:19:47 une liaison Paris-Milan pour 23 euros.
00:19:50 - Merci de nous rejoindre en direct sur CNews.
00:19:54 La matinale week-end continue mais d'abord le rappel
00:19:57 des principaux titres de l'actualité.
00:20:00 C'est avec Sandra Thiombeau.
00:20:02 - Bonjour à tous à la Une ce samedi.
00:20:07 Elle s'appelle Josette, elle a 81 ans et elle pourrait bientôt
00:20:10 être expulsée de chez elle en cause d'un conflit de voisinage
00:20:13 qui dure depuis 32 ans pour une histoire de muret.
00:20:16 Quand l'octogénaire hérite du terrain en 2012, elle apprend
00:20:19 que l'astreinte imposée à sa mère pour toujours,
00:20:22 aujourd'hui elle doit payer un peu plus de 300, 7 445 euros.
00:20:25 En moyenne, sa maison sera vendue aux enchères en septembre.
00:20:28 Prix de départ 100 000 euros.
00:20:30 Départ en vacances, il faudra faire preuve de patience
00:20:33 sur les routes. Après un vendredi classé orange,
00:20:36 ce 8 juillet sera également chargé. La circulation sera dense
00:20:39 sur les grands axes routiers, notamment dans le Grand Ouest
00:20:42 et le Nord. Selon les prévisions de Bison, fut un retour
00:20:45 à la normale est prévu demain avec une journée classe verte
00:20:48 dans le sens des départs et retours.
00:20:51 Récepta Hyperdoane réitère son soutien à l'Ukraine.
00:20:54 Il a reçu son homologue ukrainien hier à Istanbul.
00:20:57 Selon lui, l'Ukraine mérite d'intégrer l'OTAN.
00:21:00 Récepta Hyperdoane a appelé Moscou et Kiev à retourner
00:21:03 au pourparler de paix. Il a également annoncé la visite
00:21:06 de Vladimir Poutine le mois prochain en Turquie,
00:21:09 avant d'exprimer sa volonté de prolonger l'accord
00:21:12 sur l'exportation des céréales ukrainiennes conclues
00:21:15 en juillet dernier.
00:21:18 - Sandra Thiombeau pour le rappel des titres.
00:21:21 - On a vu la situation des hôpitaux alors que débutent
00:21:24 les grandes vacances, une situation régulièrement dénoncée
00:21:27 sur nos plateaux et qui, malheureusement, n'étonne plus personne,
00:21:30 surtout que désormais aucun territoire n'est épargné.
00:21:33 Et ce fonctionnement dégradé de l'hôpital est même
00:21:36 par endroits devenu habituel. Avec nous pour en parler,
00:21:39 j'accueille Pierre-Marie Tardieu, chef des urgences
00:21:42 à l'hôpital de Nice. Bonjour, merci d'être avec nous
00:21:45 en direct ce matin. On a eu envie de prendre le pouls,
00:21:48 sans faire de jeu de mots, de l'état des services d'urgence
00:21:52 aujourd'hui, docteur.
00:21:55 - Alors, moi, un petit peu pour vous faire un état
00:21:58 de notre hôpital sur Nice et de notre CHU.
00:22:01 On s'est vraiment préparé à cet été à l'afflux
00:22:04 de patients supplémentaires. Et c'est vrai qu'on a organisé
00:22:08 notre capacitaire et qu'on a essayé de mettre en place
00:22:11 toutes les ressources dans le cadre des mesures broad
00:22:15 au niveau de notre personnel. Et on est prêt pour cet été,
00:22:18 nous, sur Nice, à affronter le nombre de patients
00:22:22 qui doit être prévu. Je sais qu'en France,
00:22:25 dans les autres services d'urgence, c'est beaucoup plus compliqué.
00:22:28 Et on voit tous les jours que certains services sont obligés
00:22:31 de dégrader leur offre en fermant la nuit ou en orientant
00:22:34 vers les patients vers le 15. Nous, pour l'instant,
00:22:38 donc, sur le 06, nous sommes coordonnés entre les services
00:22:41 d'urgence et nous essayons de faire face à cet été.
00:22:44 Alors, comment est-ce que vous appréhendez justement
00:22:46 les vacances avec le nombre de touristes, en plus de ça,
00:22:49 qui arrivent chaque été sur la Côte d'Azur ?
00:22:52 On imagine que c'est une période particulièrement chargée
00:22:56 pour votre service.
00:22:58 Tout à fait, sur la Côte d'Azur, vous savez qu'on multiplie
00:23:01 par une fois et demie la population. Il y a beaucoup de monde,
00:23:04 il y a toute la bobologie de l'été. L'important, c'est vraiment
00:23:07 cette communication que tout le monde entend en ce moment
00:23:10 de bien se servir de l'organisation des soins d'urgence
00:23:14 et notamment de vos services d'urgence.
00:23:17 Donc, avant de venir aux urgences, vous avez plusieurs moyens.
00:23:21 Il y a des médecins en ville, des médecins, des cabinets
00:23:24 à horaire élargi, des maisons de santé pluriprofessionnelles.
00:23:28 Donc, vous devez contacter d'abord votre médecin prétent
00:23:30 ou le médecin en ville. Et si vraiment vous ressentez
00:23:33 qu'il y a une urgence beaucoup plus importante,
00:23:36 il est vraiment conseillé d'appeler d'abord le 15,
00:23:38 qui vous orientera vraiment dans l'offre de soins du territoire
00:23:41 et notamment chez nous, dans les Alpes-Maritimes.
00:23:44 Aurez-vous assez de médecins ? C'est la première inquiétude,
00:23:48 j'imagine, pour un service d'urgence.
00:23:50 Alors nous, notre planning, nous avons sept médecins de moins,
00:23:54 mais on a organisé le planning jusqu'à la fin août.
00:23:58 Donc, nous avons les médecins qu'il faut et nous serons
00:24:01 en capacité de faire face. Maintenant, voilà, tous les matins,
00:24:04 on peut avoir un arrêt de travail, on peut avoir des complications,
00:24:08 on peut avoir une agression dans les services qui mettent
00:24:11 un petit peu le feu aux équipes. Donc, tous les jours,
00:24:14 on remet un petit peu notre travail en question.
00:24:18 Et c'est surtout la coordination entre les services d'urgence
00:24:22 d'un territoire et notamment du 06 avec l'aide de notre ARS
00:24:26 qui permet aussi d'essayer de vraiment décharger les services
00:24:30 qui sont un peu en difficulté et de pouvoir un petit peu
00:24:33 partager certaines fois des médecins pour que tous les services
00:24:36 d'urgence puissent conserver leur offre de soins.
00:24:39 Donc, effectivement, on espère que tout cela va bien se coordonner.
00:24:43 Ma dernière question, est-ce que justement au moment de préparer
00:24:46 ce planning qui, j'imagine, est préparé bien en amont,
00:24:50 est-ce que vous avez senti qu'il y aurait certains services
00:24:54 qui seraient certainement à flux tendu, notamment du côté
00:24:57 des infirmiers ?
00:25:00 La problématique que l'on a eu vraiment depuis décembre,
00:25:04 c'est la problématique du personnel infirmier et du personnel soignant.
00:25:08 Beaucoup de monde en moins, donc c'est vrai que dans les capacitaires
00:25:12 des services de spécialité, certains lits sont fermés.
00:25:15 Et donc, tout notre hôpital et tous les hôpitaux se battent
00:25:19 tous les jours pour pouvoir conserver le maximum de lits ouverts
00:25:23 pour qu'il y ait un aval correct à tous les services d'urgence.
00:25:27 Et c'est vrai que c'est un combat. On a fait beaucoup d'embauches.
00:25:30 Nous avons des mesures au niveau du financement qui permettent
00:25:34 d'intéresser les infirmières et de faire de nouvelles embauches.
00:25:38 Et donc, notre direction se bat tout le temps pour essayer
00:25:44 d'embaucher le maximum de personnel possible pour essayer d'arriver
00:25:48 à garder tous ces lits ouverts.
00:25:50 Beaucoup de travail en prévision pour cet été.
00:25:52 Merci beaucoup, Pierre-Marie Tardieu, d'avoir été avec nous,
00:25:55 chef du service des urgences de l'hôpital de Nice.
00:25:59 Merci à vous. Dans l'actualité également, Paris fait peau neuve.
00:26:03 Oui, à un an des Jeux olympiques, la ville se prépare à accueillir
00:26:06 l'événement sportif, mais les travaux contrarient quelque peu
00:26:10 les Parisiens. Oui, ça ne vous surprend pas.
00:26:13 Ainsi que les touristes de passage.
00:26:15 Reportage de Sarah Fetzary.
00:26:17 Des échafaudages, des bâches, des grues à perte de vue.
00:26:23 Paris se refait une beauté dans le but d'accueillir les JO 2024.
00:26:27 Les monuments font peau neuve, cachés par de grands panneaux publicitaires
00:26:31 aux grands désarrois des touristes.
00:26:33 Je sais que ce bâtiment est fabuleux, est magnifique,
00:26:37 mais aujourd'hui, il est couvert par une publicité
00:26:40 à cause d'une construction. Je suis déçue.
00:26:44 Lorsque vous êtes un touriste, vous venez ici pour voir
00:26:47 tous les sites touristiques, les sites célèbres et les sites historiques.
00:26:50 C'est décevant que celui-ci soit dissimulé par de la publicité
00:26:53 et qu'on ne puisse pas le voir en entier.
00:26:55 Plus de 7000 ouvriers sont à l'oeuvre pour sortir de terre,
00:26:58 des logements, des équipements sportifs, des gares et leurs tunnels.
00:27:01 Des travaux nécessaires à l'accueil de cet événement de grande ampleur
00:27:04 qui déclenche parfois la colère des Parisiens.
00:27:08 Je me suis blessé en vélo justement à cause des travaux.
00:27:12 Depuis 20 ans, j'ai fait le travail de chauffeur de taxi.
00:27:17 Je n'ai jamais vu cette situation.
00:27:20 On a par exemple 20 minutes pour faire 2 kilomètres
00:27:23 et ça va à mon avis s'amplifier de plus en plus.
00:27:26 Le programme de travaux sera déjà achevé à 89% fin 2023,
00:27:30 selon la Solidéo, société chargée de la livraison
00:27:33 des équipements nécessaires à l'organisation des Jeux Olympiques 2024.
00:27:37 C'est l'histoire d'une mamie de 81 ans qui pourrait être expulsée
00:27:44 de chez elle dans l'Essonne. Un conflit de voisinage
00:27:47 dure de plus de 30 ans. On va en parler dans un instant,
00:27:50 dans la deuxième partie de votre Matinal Week-end.
00:27:53 Restez avec nous, toujours en compagnie de Caroline Pilastre
00:27:56 et de Céline Pina. A tout de suite sur C News.
00:27:59 Et un excellent réveil. Merci d'être avec nous en direct sur C News
00:28:06 pour votre Matinal Week-end. Et à la une de l'actualité ce matin,
00:28:10 c'est l'histoire d'une mamie de 81 ans qui pourrait être expulsée
00:28:14 de chez elle dans l'Essonne. Un conflit de voisinage
00:28:17 dure depuis plus de 30 ans. La cause, un muret qui ne plaît pas.
00:28:21 Nous sommes allés à la rencontre de cette octogénaire.
00:28:24 Le reportage est à suivre dans ce journal.
00:28:26 Après les émeutés à l'approche du 14 juillet,
00:28:29 c'est la chasse aux mortiers d'artifice. Alors pour se faire,
00:28:32 un important dispositif a été déployé à la frontière belge
00:28:35 où les contrôles ont été renforcés.
00:28:38 Alors que les vacances débutent, l'inflation est de son côté
00:28:41 toujours là, des prix à la hausse et un budget à adapter.
00:28:44 Alors comment partir en évitant d'exploser son portefeuille ?
00:28:48 La réponse dans cette édition.
00:28:50 C'est l'histoire d'une mamie de 81 ans qui pourrait être expulsée
00:28:56 de chez elle en raison d'un muret. Un muret qui ne plaît pas à sa voisine.
00:29:00 Un conflit de voisinage qui dure depuis plus de 30 ans
00:29:03 et qui pousse aujourd'hui l'octogénaire à rembourser
00:29:06 une vie d'homme exorbitante qu'elle n'a malheureusement pas.
00:29:09 Charles Bagé et Vincent Fendèche sont allés à sa rencontre.
00:29:12 Voici le mur qui pourrait pousser Josette, 81 ans,
00:29:16 à être expulsée de chez elle.
00:29:19 L'histoire remonte à 1992.
00:29:22 La mère de Josette entre en conflit avec sa voisine
00:29:25 car le mur n'est pas à son goût.
00:29:28 Des travaux sont faits. Mais il se fissure.
00:29:31 La voisine s'estime alors en danger. D'autres travaux sont faits.
00:29:34 Mais ça n'est pas suffisant.
00:29:37 En 2012, 20 ans plus tard, Josette hérite alors de ce terrain.
00:29:40 En 2012, j'ai fait démolir ce mur et refaire ce mur,
00:29:45 reconstruire pour avoir la paix en pensant que ça allait tout résoudre.
00:29:51 Mais il n'en est rien. Josette apprend que la streinte imposée
00:29:55 à sa mère court toujours. Elle doit payer chaque jour passé sans travaux
00:29:59 et la somme est exorbitante.
00:30:02 307 445,38 euros.
00:30:06 Les autres voisins, touchés par la situation de Josette,
00:30:09 aident alors l'octogénaire comme ils peuvent.
00:30:12 Car n'ayant pas les fonds nécessaires, elle est contrainte de vendre sa maison.
00:30:16 Les enchères auront lieu en septembre avec un prix de départ de 100 000 euros.
00:30:21 Si par exemple c'est vendu à 100 000 euros,
00:30:24 où est-ce que je trouve l'argent pour aller jusqu'à ce que la partie adverse me demande ?
00:30:29 Je ne les ai pas et je me retrouve à la rue.
00:30:32 Une cagnotte va bientôt être mise en ligne par les voisins de la retraitée.
00:30:36 En attendant, Josette espère tout de même fêter ses 82 ans chez elle,
00:30:41 là où elle a vécu plus d'un demi-siècle.
00:30:44 Situation ubuesque qui vous fait réagir Céline Pidin ?
00:30:49 Je suis assez surprise parce que normalement l'esthétique d'un mur n'est pas une raison,
00:30:54 donc il doit y avoir autre chose.
00:30:57 Je ne comprends pas tellement, pour être condamnée comme ça,
00:31:02 c'est pas simplement parce que le mur ne plaît pas.
00:31:05 Il me semble qu'il nous manque des éléments pour pouvoir vraiment apprécier la situation.
00:31:09 Sinon, à 80 ans, être obligée de quitter un lieu que l'on a investi,
00:31:14 c'est un âge où on ne se réhabitue pas à de nouveaux lieux.
00:31:18 Je pense qu'il faudrait une médiation sur cette histoire,
00:31:23 sinon ça paraît assez délirant, mais on n'a peut-être pas toutes les informations.
00:31:28 Je te rejoins, la somme paraît astronomique.
00:31:31 La somme est astronomique du fait de la durée du conflit ?
00:31:35 J'ai bien compris.
00:31:37 Si cette dame n'avait pas les moyens de les payer,
00:31:40 peut-être qu'il y a une autre histoire sous-jacente.
00:31:43 En attendant, cette femme a 80 ans,
00:31:45 elle ne va pas pouvoir être expulsée pour aller où,
00:31:48 si elle n'en a pas les moyens, elle ne va pas vivre dans sa voiture.
00:31:51 J'espère qu'il y aura un médiateur
00:31:53 et qu'on va trouver une solution pérenne pour cette femme,
00:31:56 parce qu'elle ne va pas finir les dernières années de sa vie dans la rue.
00:32:00 On est d'accord.
00:32:01 Autre sujet après les émeutes, à l'approche du 14 juillet,
00:32:04 la possession de mortiers d'artifices est surveillée de près par les forces de l'ordre,
00:32:09 épaulées par leurs homologues belges.
00:32:11 Des contrôles à la frontière ont donc été renforcés ces cinq derniers jours
00:32:15 pour endiguer l'approvisionnement de ces engins pyrotechniques
00:32:19 utilisés notamment par les émeutiers contre la police.
00:32:21 Régine Delfour, Sacha Robin et Juliette Sada
00:32:24 ont pu constater l'ampleur du dispositif.
00:32:27 À Tourcoing, dans le Nord-Pas-de-Calais,
00:32:30 à une centaine de kilomètres de la frontière belge,
00:32:33 un important dispositif de police franco-belge se mobilise.
00:32:36 Les véhicules sont arrêtés, contrôlés, fouillés,
00:32:39 objectifs, mettre la main sur du matériel pyrotechnique.
00:32:43 Voilà spécifiquement les engins qui sont saisis
00:32:45 lorsque les contrôles permettent de découvrir ça dans les coffres de véhicules ou ailleurs.
00:32:50 Voilà ce qui est saisi en quantité,
00:32:53 qui est utilisé pour être dirigé contre les forces de l'ordre,
00:32:57 ce qui peut entraîner des blessures assez graves.
00:32:59 D'ailleurs, il y a eu 17 blessés sur le département par artifice, par tir d'artifice.
00:33:03 Cette semaine, le préfet du Nord a pris un arrêté.
00:33:06 Jusqu'au 15 juillet, il est interdit de détenir et de transporter
00:33:10 ce type de matériel sur la voie publique,
00:33:12 une mesure soutenue de l'autre côté de la frontière.
00:33:15 Les bourgmestres, donc l'équivalent du maire, n'y plus ni moins,
00:33:18 ont pris des arrêtés d'interdiction de vente de matériel pyrotechnique.
00:33:22 Cet arrêté a d'ailleurs été prorogé jusqu'au 15 juillet
00:33:25 pour soutenir nos collègues et les démarches des autorités françaises dans leur effort.
00:33:29 Sur l'autoroute franco-belge A22 aussi, des opérations sont en cours.
00:33:33 La police aux frontières, les douanes et la CRS autoroutière sont sur le front 24h/24.
00:33:39 Tous les jours, ce sont plus de 1000 véhicules qui sont contrôlés.
00:33:42 L'objectif c'est de détecter les personnes qui sont susceptibles de se rendre en Belgique
00:33:46 afin d'acheter des mortiers et des artifices et les utiliser comme moyens et armes
00:33:51 à l'encontre des forces de police dans le cadre des émeutes qui ont émaillé le territoire national.
00:33:54 Dans le cadre de cette collaboration franco-belge,
00:33:56 deux Français originaire de Seine-Saint-Denis ont été arrêtés à Moucron en Belgique.
00:34:00 Ils étaient en possession de 2 kilos d'artifices.
00:34:05 Alors si les autorités de police françaises agissent pour éviter l'approvisionnement
00:34:10 en mortier d'artifices en Belgique, Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat SGP Police FO,
00:34:16 fait le point sur la situation des stocks en France et il ne cache pas, vous allez voir, son inquiétude.
00:34:21 Écoutez.
00:34:22 Les stocks ont été vidés. C'était les stocks qui avaient été constitués pour le 14 juillet.
00:34:27 Là, ils ont été vidés pour les émeutes. Est-ce qu'ils sont en capacité de vite les recouvrir,
00:34:33 de vite les reconstituer, ces stocks ?
00:34:36 Ça va être l'interrogation.
00:34:39 Et tout va pouvoir, j'allais dire, on va bien voir ce que ça va donner.
00:34:44 Mais oui, il y a des craintes et les renseignements territoriaux ne sont pas très folichons.
00:34:49 Effectivement, ils nous disent, voilà, attention, dans certains endroits, ça risque de repartir.
00:34:53 Une tonne et demie saisie rien qu'en Ile-de-France en une semaine.
00:34:58 Il y a clairement un problème. Caroline Pilate.
00:35:01 Oui, il y a un gros problème. Mais malheureusement, avec le dark web,
00:35:04 ces émeutiers peuvent se procurer facilement.
00:35:07 Ces mortiers d'artifice qui, rappelons-le, c'est sûr, je ne fais pas d'indiscrétion,
00:35:13 coûtent 13 euros. Donc c'est très accessible financièrement.
00:35:17 Oui, c'est très accessible, mais ce n'est pas accessible à tout le monde dans le sens où, théoriquement,
00:35:20 il faut une carte professionnelle.
00:35:22 Vous l'avez bien dit, Mickaël, mais entre la théorie et la pratique, lorsqu'on est un délinquant,
00:35:26 qu'on a les moyens, qu'on a les réseaux, on peut très bien s'en procurer.
00:35:29 C'est vrai que c'est effrayant, sachant que la semaine prochaine, on le sait tous,
00:35:32 ce sera notre fête nationale et qu'évidemment, le gouvernement ainsi que les préfets de région
00:35:37 ont la crainte que ça reparte.
00:35:40 Et d'ailleurs, il y a beaucoup de feux d'artifice qui ont été annulés à cause de cette raison,
00:35:44 parce que les émeutiers peuvent en profiter un maximum.
00:35:47 Entre autres, parce qu'il y a aussi les problèmes de sécheresse.
00:35:50 Bien sûr, et ça a été une raison parmi tant d'autres.
00:35:52 Une raison parmi tant d'autres.
00:35:54 Céline Pilla, effectivement, Caroline Pilla se le dit,
00:35:57 ce sont des produits qui sont très abordables sur le plan financier,
00:36:02 mais ça reste des produits récréatifs pour du divertissement
00:36:06 et à destination des professionnels.
00:36:08 Donc, il faut une carte professionnelle pour se les procurer.
00:36:11 La question que je me pose, c'est que parfois, il vous faut une carte professionnelle
00:36:15 à partir, par exemple, d'un certain calibrage de poudre.
00:36:18 Donc, je ne sais pas s'il n'y a pas, par exemple, des mortiers d'artifice
00:36:23 qui sont accessibles peut-être sans carte, parce qu'ils sont considérés comme petits.
00:36:26 Alors, visiblement, sur les saisies, la plupart sont des...
00:36:29 parce qu'on avait un artificier, notamment cette semaine, sur l'antenne,
00:36:32 qui nous expliquait que les produits qui avaient été saisis
00:36:35 étaient utilisés lors des feux d'artifice professionnels, comme moi, pour le cas de Pouy.
00:36:39 D'accord, donc ça signifie qu'il y a une façon de se fournir
00:36:44 et qu'il faudrait enquêter pour savoir par quel biais les gens se fournissent.
00:36:48 Bien sûr.
00:36:49 Et ensuite, qu'il y ait un délit, c'est-à-dire qu'à partir du moment
00:36:52 où un outil est détourné pour devenir une arme, et pas une arme de façon,
00:36:56 j'allais dire, accessoire, mais de manière récurrente et automatique,
00:37:01 personne... il n'y a pas un droit à utiliser des artifices.
00:37:04 Donc, à un moment donné, vous pouvez aussi choisir de durcir énormément la réglementation
00:37:09 et de durcir aussi la sanction prise contre toute personne
00:37:13 trouvée en possession de ces feux d'artifice, là, si elle n'est pas professionnelle.
00:37:18 Oui, parce que, finalement, ne faudrait-il pas être plus sévère
00:37:21 les personnes qui s'attaquent à la police et notamment les mineurs ?
00:37:25 Lorsqu'on saisit ce type de produits, on sait clairement qu'ils vont être utilisés
00:37:28 comme des armes à l'encontre des forces de l'ordre.
00:37:31 Caroline Pilastre ?
00:37:32 Bien évidemment, il faudrait les sanctionner pénalement de manière plus ferme.
00:37:35 Mais là est la question.
00:37:36 Quand il y a des sondages de faits, d'ailleurs ça a été le cas dernièrement sur notre antenne,
00:37:40 la majorité des Français, de manière transpartisane, sont pour plus de fermeté,
00:37:44 de volonté politique.
00:37:46 Maintenant, une fois de plus, il y a la théorie et il y a la pratique.
00:37:50 Ces gens sont très déterminés.
00:37:52 Donc déjà, il faut les attraper.
00:37:53 Il n'y a pas suffisamment de forces de l'ordre.
00:37:55 Ils ne peuvent pas être partout, les pauvres.
00:37:57 Quand même, rappelons qu'il y a eu 45 000 de ces forces de l'ordre
00:37:59 qui ont été mobilisées lors de la grosse période, la semaine dernière, des émeutes.
00:38:03 Donc on leur en demande aussi beaucoup.
00:38:05 Et malgré tout, beaucoup passent à travers les mailles du filet.
00:38:08 Les délinquants sont extrêmement malins, sont organisés.
00:38:11 Je le disais, ils ont des réseaux.
00:38:13 Donc, s'il n'y a pas la justice qui passe par là et un changement de législation,
00:38:18 je ne vois pas comment on va s'en sortir.
00:38:19 Il y a une peur politique.
00:38:21 On sent la peur politique de la bavure, de l'accident qui tourne mal.
00:38:27 Il y a vraiment une crainte du politique de ne plus être en mesure de maîtriser son territoire.
00:38:32 À propos de politique, en avril dernier, Emmanuel Macron avait donné 100 jours à Elisabeth Borne,
00:38:37 100 jours pour relancer l'action.
00:38:39 Je vois que ça vous fait beaucoup rire.
00:38:40 L'apaisement.
00:38:41 Du gouvernement.
00:38:42 Une période qui doit s'achever ce 14 juillet.
00:38:45 Et au moment de faire le bilan, la Première ministre doit présenter plusieurs réformes.
00:38:48 Mais le rendez-vous sera probablement retardé.
00:38:51 Florian Tardif nous explique pourquoi.
00:38:53 Oui, le compte à rebours a d'ores et déjà débuté, puisqu'il ne le reste qu'une semaine aux chefs de l'État
00:38:58 pour savoir comment clôturer cette période de 100 jours débutée il y a trois mois
00:39:02 en réponse à la crise sociale qui a secoué le pays autour de la réforme des retraites.
00:39:06 100 jours présentés à l'époque par le chef de l'État comme 100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition,
00:39:12 je le cite, et d'action au service de la France.
00:39:14 Les émeutes de la semaine dernière sont venues contrariées à ces plans initiaux de l'exécutif.
00:39:19 Plusieurs plans qui devaient être présentés dans le cadre de ces 100 jours annoncés
00:39:24 ont été reportés, comme celui par exemple de la planification écologique pour réduire notre empreinte carbone.
00:39:29 Il devait être présenté cette semaine, il le sera finalement le 17 juillet prochain,
00:39:34 selon nos informations, des plans reportés et d'autres qui viennent s'ajouter,
00:39:39 puisque le gouvernement doit s'occuper d'un tout nouveau dossier.
00:39:42 La réponse aux émeutes de la semaine dernière, réponse sécuritaire, identitaire ou sociale,
00:39:47 Emmanuel Macron ne pourra éluder la question à l'heure du bilan de ces 100 jours.
00:39:52 Alors, 100 jours d'apaisement, c'est vrai que le mot semble tout à fait adapté à la situation, Céline Pina.
00:39:59 C'est dur parce que c'est vrai qu'on entend 100 jours d'apaisement et on éclate de rire
00:40:04 à la période qu'on vient de passer.
00:40:08 Ce n'est pas étonnant. En fait, le problème, ce n'est pas qu'on ait eu une période un peu difficile.
00:40:13 Le problème, c'est qu'en fait, tout le monde s'y attendait.
00:40:16 Et le problème, c'est que l'absence de contrôle du gouvernement ne nous a pas plus surpris que ça,
00:40:21 que l'immensité de la violence des émeutiers non plus.
00:40:25 Ça fait un choc quand vous le voyez se réaliser devant vos yeux,
00:40:28 mais personne ne tombe de l'armoire face à cette situation.
00:40:31 On a un problème, c'est que finalement, on nous l'a dit,
00:40:35 le précédent ministre de l'Intérieur avait dit on va passer de côte à côte à face à face.
00:40:40 Aujourd'hui, on y est et en face, on a un président dont on a l'impression qu'il dit
00:40:45 mais si j'enfonce profondément la tête dans le sable,
00:40:48 peut-être que personne ne verra que je suis en situation d'échec.
00:40:51 Vous savez, quand vous êtes une autruche et que vous faites ça,
00:40:53 les lions, en général, ils vous bouffent les fesses.
00:40:55 Et c'est ce qui est en train de nous arriver. On a un vrai souci.
00:40:58 Après, pour contrebalancer quand même, l'idée de base de ces 100 jours
00:41:02 c'est d'apaiser les tensions autour de la loi retraite.
00:41:05 Sur ce point, on peut dire que les choses se sont finalement apaisées.
00:41:09 J'ai envie de vous dire un événement en chasse à un autre.
00:41:11 Alors effectivement, l'apaisement, ce n'est plus le mot, le terme de rigueur aujourd'hui.
00:41:16 Mais ce n'est pas sous prétexte qu'il n'y a plus une manifestation
00:41:18 contre la réforme des retraites, puisqu'elle est passée,
00:41:20 on en connaît les tenants et aboutissants,
00:41:23 que la rancœur, l'animosité d'une partie des Français
00:41:25 n'est pas présente vis-à-vis de ce gouvernement.
00:41:27 Ne l'oublions pas non plus.
00:41:28 Ce n'est pas parce qu'on décrète qu'on passe à autre chose
00:41:31 que dans la vie on passe à autre chose humainement et moralement parlant.
00:41:34 Mais le mouvement s'est dissipé.
00:41:36 Par la force des choses.
00:41:37 Et d'une certaine façon, la stratégie d'Emmanuel Macron a payé de ce côté-là.
00:41:40 Oui, évidemment. Si on le voit comme ça,
00:41:43 je trouve que c'est aussi un genre de renoncement
00:41:45 vis-à-vis de tout ce qui se passe en ce moment.
00:41:47 Donc les émeutes, effectivement, tu as raison Céline,
00:41:50 personne ne tombe de haut, c'était extrêmement latent.
00:41:52 Quand on n'est pas déconnecté, on voit bien ce qui se passe
00:41:55 dans nos villes, dans nos rues, au quotidien, dans nos transports en commun.
00:41:58 Le gouvernement en soi n'est pas responsable du fait des émeutiers,
00:42:03 mais de la réponse apportée.
00:42:05 Excusez-moi, quand vous avez un président de la République
00:42:08 qui, dans un premier temps, dit "c'est inexcusable, impardonnable"
00:42:11 en parlant du policier alors que le policier n'a pas encore été jugé,
00:42:15 je trouve que c'est quand même dommageable.
00:42:17 Et on sait très bien que malheureusement,
00:42:19 ce gouvernement n'apporte pas de réponse,
00:42:21 ils n'ont pas de solution.
00:42:22 Alors la sécurité n'a jamais fait partie de leur logiciel,
00:42:25 même s'il y a M. Darmanin qui essaye de travailler au mieux.
00:42:28 Mais n'oublions pas qu'il est quand même embourbé,
00:42:30 parce que c'est un LR qui est très ferme sur la question régalienne,
00:42:33 mais qui est entouré de l'aile gauche de la Macronie.
00:42:36 Donc on essaye de faire avec, et le "et" en même temps
00:42:38 sur les questions sécuritaires ne peuvent pas marcher,
00:42:40 et les Français s'en rendent compte.
00:42:41 Et c'est ça qui crée une résignation et un dépit.
00:42:43 - Allez, dans l'actualité aujourd'hui,
00:42:45 alors que les vacances débutent, l'inflation est de son côté
00:42:49 toujours là, des prix à la hausse,
00:42:51 c'est un budget à adapter.
00:42:52 Alors comment en partir en évitant d'exploser le portefeuille,
00:42:56 en vendez où l'on compte de plus en plus de campings en France ?
00:42:59 Michael Chahut nous a dégoté deux campings municipaux
00:43:03 aux tarifs imbattables.
00:43:05 - Le site est idyllique, en pleine forêt,
00:43:09 avec trois accès directs à la plage, situés à moins de 300 mètres.
00:43:13 Ne cherchez pas les mobilhomes ou la piscine,
00:43:15 rien de tout cela dans ce camping municipal deux étoiles
00:43:19 de Notre-Dame-de-Mont.
00:43:20 - On a à coeur de conserver ce camping qui s'adresse aux familles
00:43:24 en proposant un petit prix pour des familles
00:43:27 qui n'ont pas de gros moyens.
00:43:28 On est vraiment dans les moins chers du littoral
00:43:31 et on tient à y rester.
00:43:32 - Premier prix, 17,10 euros par jour pour deux personnes.
00:43:35 L'emplacement nu, c'est deux fois moins cher
00:43:37 qu'un camping privé.
00:43:38 Un peu plus loin dans les terres, voici le camping municipal
00:43:41 de Soulan, très certainement le moins cher
00:43:43 des 370 campings de Vendée.
00:43:45 11,34 euros par jour pour un emplacement avec électricité.
00:43:49 Franck est employé communal dans l'Indre avec 5 enfants
00:43:53 et un budget très serré.
00:43:54 C'est le seul camping où il pouvait séjourner aussi longtemps.
00:43:57 - Pour un mois, ça va nous faire dans les 700 et quelques euros.
00:44:01 - C'est imbattable.
00:44:02 - Oui, c'est imbattable.
00:44:03 Regardez tout le monde qu'il y a là.
00:44:05 - Même chose pour Michel et son mari.
00:44:08 Avec leur petite retraite, ils ne sont pas là par hasard.
00:44:11 - 350 euros pour le mois avec l'électricité, les douches,
00:44:16 tout, tout, tout.
00:44:18 - Même si elles n'ont pas d'objectif de rentabilité,
00:44:20 les communes doivent se battre pour maintenir ces petits prix
00:44:23 dans leurs campings municipales, car elles sont, elles aussi,
00:44:26 confrontées à l'envolée de leurs charges.
00:44:29 - Autre sujet en ce début de vacances, celui de la cigarette
00:44:33 sur les plages.
00:44:34 On va en parler dans un instant avec le maire du Touquet-Paris-Plage
00:44:38 où il est désormais interdit de fumer toute l'année sur les plages.
00:44:42 Ce sera donc dans un instant, juste après le rappel
00:44:45 des principaux titres de l'actualité.
00:44:46 Il est 7h46 et c'est avec Sandra Thiombeau.
00:44:49 - Marche pour Adama Traoré, initialement prévue à Persan
00:44:55 et Beaumont-sur-Oise.
00:44:56 Elle est déplacée à Paris.
00:44:57 Les organisateurs et la France insoumise appellent
00:45:00 à un rassemblement ce samedi à 15h, place de la République.
00:45:03 Assa Traoré a indiqué qu'elle serait présente,
00:45:05 elle n'a toutefois pas directement appelé ses soutiens à la rejoindre.
00:45:09 Il y a quelques jours, le journal Oise Hebdo a publié
00:45:11 l'identité du policier mis en cause dans la mort de Nahel.
00:45:14 Dans un tweet, Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice,
00:45:17 a salué la réactivité du parquet de Compiègne à la suite
00:45:20 du signalement de Gérald Darmanin concernant la divulgation
00:45:23 d'informations personnelles.
00:45:25 La politique d'immigration fait tomber le gouvernement aux Pays-Bas.
00:45:29 Le Premier ministre a remis sa démission au roi.
00:45:31 Marc Rutt en est à sa quatrième coalition depuis sa prise de fonction en 2010.
00:45:35 Il évoque des différences insurmontables entre les 4 partis au pouvoir.
00:45:39 Les élections législatives anticipées devraient se tenir prochainement.
00:45:44 Merci beaucoup Sandra.
00:45:46 Fumer sur la plage face à l'océan, les pieds dans le sable,
00:45:50 certaines plages l'interdisent l'été.
00:45:53 C'était notamment le cas jusqu'ici au Touquet-Paris-Plage,
00:45:56 dans le Pas-de-Calais.
00:45:57 Sauf que cette semaine, le Conseil municipal a voté l'interdiction
00:46:00 de la cigarette sur ces plages toute l'année.
00:46:03 Bonjour Daniel Fasquel, vous êtes le maire du Touquet-Paris-Plage.
00:46:06 Merci d'être en direct avec nous ce matin.
00:46:09 On peut dire que c'est une décision plutôt radicale.
00:46:12 Oui, mais elle est absolument indispensable.
00:46:15 Parce que tout simplement, on en a assez de retrouver des mégots dans le sable
00:46:19 et de voir nos enfants ou nos petits-enfants à un moment avoir dans la main un mégot
00:46:24 que quelqu'un a précédemment enfoui dans le sable.
00:46:27 Quand on est aussi en vacances, quand on veut respirer le bon air de la Côte d'Opale,
00:46:31 eh bien on n'a pas envie non plus que quelqu'un à côté de soi allume une cigarette.
00:46:36 Et puis c'est aussi une mesure pour protéger l'environnement,
00:46:38 parce qu'on sait très bien que malheureusement,
00:46:40 beaucoup de fumeurs ont foui ce leur mégot dans le sable.
00:46:43 On les retrouve ensuite dans l'eau, dans la mer.
00:46:45 Il faut des dizaines d'années avant qu'un mégot ne disparaisse dans la nature.
00:46:50 Et il y a des poissons qui peuvent confondre ce mégot avec une chose qu'ils peuvent manger
00:46:58 et ils absorbent ces mégots.
00:47:00 Donc c'est vraiment pour protéger l'environnement,
00:47:02 pour protéger nos enfants et pour passer des vacances agréables.
00:47:05 Maintenant, si vraiment on est fumeur addictif,
00:47:08 on peut parfaitement monter des quelques marches et fumer sa cigarette
00:47:11 au-dessus des cabines, sur l'ensemble du front de mer du Touquet,
00:47:14 mais pas sur la plage, pas dans le sable.
00:47:15 Je reprends vos mots, monsieur le maire, vous venez de le dire,
00:47:17 pour passer des vacances agréables.
00:47:19 C'était déjà le cas au Touquet-Paris-Plage,
00:47:21 la cigarette était interdite l'été sur les plages.
00:47:27 L'hiver, les problèmes que vous évoquez sont moins présents l'hiver,
00:47:31 déjà parce que les plages sont moins fréquentées.
00:47:33 Écoutez, il y a un effet du réchauffement climatique.
00:47:36 Le pet Calais est la décision préférée des Français.
00:47:39 On peut fréquenter la plage du Touquet sur le sable
00:47:43 pendant une grande partie de l'année,
00:47:45 et même se baigner en dehors de juillet et août.
00:47:47 On a constaté au mois de mai, au mois de juin,
00:47:50 des mégots sur la plage, au pied des cabines,
00:47:54 là où les enfants se rassemblent, en nombre beaucoup trop important.
00:47:57 Donc le plus simple, c'était d'interdire la cigarette toute l'année
00:48:01 sur la plage plutôt qu'une toute petite partie de l'année.
00:48:04 Dès qu'il y a un rayon de soleil, les gens se retrouvent sur la plage
00:48:07 et des bars et des restaurants de plage sont ouverts 8 mois par an,
00:48:10 et pas seulement 2 mois par an.
00:48:11 Donc la plage est devenue un endroit où on vit toute l'année.
00:48:14 Et donc l'idée le plus simple, c'est de prendre cette mesure
00:48:17 pour l'ensemble de l'année.
00:48:19 Mais je le répète, si quelqu'un veut fumer,
00:48:22 il y a quelques marches à gravir, et puis ensuite,
00:48:26 on peut tout en admirant la plage, un coucher de soleil,
00:48:29 fumer sa cigarette, puis après on retourne dans le sable
00:48:31 si on veut retourner dans le sable.
00:48:33 Donc on est d'accord, l'interdiction ne concerne que la plage,
00:48:35 que le sable finalement.
00:48:37 Absolument, tout à fait.
00:48:38 Alors j'imagine que certains ne sont pas contents de cette décision.
00:48:42 Est-ce que vous avez rencontré des oppositions parmi vos administrés ?
00:48:47 Écoutez, étonnamment non, y compris de la part des fumeurs.
00:48:51 On a eu vraiment, au contraire, des félicitations
00:48:53 dès qu'on a pris la décision l'année dernière.
00:48:56 Et là, le fait de la généraliser, on a eu sur les réseaux sociaux,
00:49:00 dans la rue, quand on rencontre nos concitoyens,
00:49:02 des félicitations et des soutiens.
00:49:04 Je n'ai pas vu un message négatif jusqu'à présent,
00:49:07 parce que je crois qu'il y a une prise de conscience qui s'est faite
00:49:10 de la nécessité, comme je le dis et je le répète,
00:49:12 de protéger l'environnement, nos enfants, et puis le cadre de la plage.
00:49:17 C'est un peu contradictoire.
00:49:18 Vous savez, ici, l'air du Touquet de Berck a été choisi il y a très longtemps
00:49:22 pour soigner les tuberculeux, parce que c'est excellent pour les poumons,
00:49:26 pour sa santé.
00:49:28 Donc, surtout, profitons d'abord et avant tout du bon air iodé
00:49:31 de la plage du Touquet et de la Côte d'Opale,
00:49:33 plutôt que les fumées de cigarettes.
00:49:36 Merci beaucoup, Daniel Fasquell, d'avoir été avec nous ce matin,
00:49:39 maire du Touquet-Paris-Plage.
00:49:41 Alors, bel été !
00:49:43 Merci.
00:49:44 Je ne vais pas vous dire bonne vacances,
00:49:45 parce que j'imagine que ce n'est pas le moment pour vous.
00:49:47 On va être pas mal sur le pont pendant tout l'été.
00:49:49 Pendant tout l'été, j'imagine.
00:49:51 Bel été à vous.
00:49:52 Tout de suite, Les Sports avec le Tour de France.
00:49:55 [Musique]
00:49:58 Vous regardez votre programme avec la machine à café Groupe Saint-Huisson.
00:50:03 Et de trois victoires pour Jasper Philipsen,
00:50:06 décidément le meilleur sprinter de ce début de Tour.
00:50:09 Le belge vainqueur de l'étape la plus plate de cette édition,
00:50:12 avec d'abord à l'avant un Français, Simon Guglielmi,
00:50:15 une centaine de kilomètres seul, avant d'être rejoint,
00:50:19 puis distancé par deux compatriotes, Pierre Latour et Nance Peters.
00:50:24 Échappée reprise à 3,5 kilomètres de l'arrivée,
00:50:27 explication finale entre les sprinters,
00:50:29 une dernière ligne droite longue de deux kilomètres,
00:50:32 et au bout, Philipsen devant Smark Cavendish et Bignam Ghermaille.
00:50:36 Maillot vert, conforté pour le coureur d'Alpecin de Queninck,
00:50:39 Brian Cocard, premier Français, termine huitième.
00:50:42 [Musique]
00:50:47 Vous avez suivi votre programme avec la machine à café Groupe Saint-Huisson.
00:50:52 Merci Caroline Pillas.
00:50:54 Merci beaucoup Miguel.
00:50:55 Merci Céline Pina.
00:50:56 Merci à toutes les deux d'avoir été à mes côtés ce matin.
00:50:58 On va marquer une courte pause.
00:51:00 La matinale week-end revient bien sûr.
00:51:02 Deuxième partie dans un instant,
00:51:03 et nous reviendrons sur cette marche en hommage à Adama Traoré,
00:51:07 interdite dans le Val d'Oise, déplacée finalement, place de la République à Paris.
00:51:11 Restez avec nous sur C News.
00:51:13 Il est 8h, bon réveil et bienvenue dans votre matinale week-end
00:51:20 sur C News, votre matinale qui continue dans un instant,
00:51:23 juste après la météo.
00:51:24 Carine Durand est de forte chaleur, généralisée aujourd'hui dans le pays.
00:51:28 Regardez votre météo avec Samsonite Proxys, légère, résistante, durable.
00:51:34 Une nouvelle génération de bagages.
00:51:37 Oui, un temps vraiment très estival sur l'ensemble du pays,
00:51:42 avec du soleil généralisé.
00:51:44 La situation très orageuse d'hier dans le sud-ouest s'est bien calmée.
00:51:48 Ce matin, c'est le retour au calme sur l'ensemble de la moitié du sud.
00:51:51 On a juste un petit peu de vent d'automne qui va régresser au cours de la journée.
00:51:55 Par contre, il faut se méfier de ce qui se passe sur le nord-ouest.
00:51:58 Bretagne, Normandie, de nouvelles averses orageuses éclatent.
00:52:01 Elles vont se renforcer d'heure en heure et elles ne vont pas rester là.
00:52:04 Elles vont se déplacer vers l'île de France un petit peu plus tard,
00:52:08 avec un gros risque de grêle, notamment au cours de l'après-midi.
00:52:12 On retrouve cette dégradation orageuse sur Paris, sur les côtes normandes
00:52:16 et un petit peu plus tard dans l'après-midi, également sur les Hauts-de-France.
00:52:19 Au cours de la soirée, ce sera au tour des frontières belges d'être touchées par ces orages.
00:52:23 Parfois violents, méfiance, au sud toujours une belle journée,
00:52:27 avec un soleil vraiment brûlant.
00:52:29 Il n'est pas impossible qu'on ait quelques orages isolés sur le centre, sur les reliefs également.
00:52:35 Les températures sont très élevées ce matin.
00:52:37 On a eu une nuit vraiment tropicale sur le sud-est du pays,
00:52:41 avec jusqu'à 24 degrés ce matin pour Nice et pour Cannes.
00:52:46 19 en région parisienne, 18 sur la pointe bretonne.
00:52:49 Mais regardez les températures de l'après-midi.
00:52:51 Elles sont carrément caniculaires au sud-est et en vallée du Rhône également,
00:52:56 avec 35 à Dijon, à Lyon, à Grenoble, mais aussi à Marseille.
00:53:01 Et jusqu'à 34 degrés possibles à Paris et même 32 pour l'île ou encore Strasbourg.
00:53:08 Cette chaleur va résister pour le sud tout au long de la semaine prochaine.
00:53:12 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.
00:53:16 Légère, résistante, durable.
00:53:18 Une nouvelle génération de bagages.
00:53:21 Merci Karine et bienvenue si vous venez de nous rejoindre.
00:53:25 Voici les titres de votre journal.
00:53:27 Une marche en hommage à Adama Traoré interdite dans le Val d'Oise, déplacée finalement à Paris.
00:53:34 À Sâtre, Traoré, chef de file du collectif justice pour Adama, a annoncé un nouveau lieu de rassemblement.
00:53:39 Ce sera Place de la République.
00:53:41 Le maire de Saint-Gracien lance un ultimatum à ses habitants.
00:53:44 Il leur demande de dénoncer les délinquants pour reconstruire les bâtiments publics détruits lors des émeutes.
00:53:51 Et puis alors que les vacances débutent, l'inflation est de son côté toujours là.
00:53:55 Des prix à la hausse et un budget à adapter.
00:53:57 Alors comment partir en évitant d'exploser son portefeuille ?
00:54:00 La réponse dans cette édition.
00:54:03 Mais avant de développer ces titres, c'est l'histoire d'une mamie de 81 ans qui pourrait être expulsée de chez elle.
00:54:10 La cause, un muret qui ne plaît pas à sa voisine.
00:54:13 Un conflit de voisinage qui dure depuis plus de 30 ans et qui pousse aujourd'hui l'octogénaire à rembourser une somme exorbitante qu'elle n'a pas.
00:54:21 Charles Bagé et Vincent Fandèche sont allés à sa rencontre.
00:54:24 Voici le mur qui pourrait pousser Josette, 81 ans, à être expulsée de chez elle.
00:54:31 L'histoire remonte à 1992.
00:54:35 La mère de Josette entre en conflit avec sa voisine car le mur n'est pas à son goût.
00:54:40 Des travaux sont faits.
00:54:42 Mais il se fissure. La voisine s'estime alors en danger.
00:54:45 D'autres travaux sont faits.
00:54:47 Mais ça n'est pas suffisant.
00:54:49 En 2012, 20 ans plus tard, Josette hérite alors de ce terrain.
00:54:53 En 2012, j'ai fait démolir ce mur et refaire ce mur, reconstruire pour avoir la paix en pensant que ça allait tout résoudre.
00:55:04 Mais il n'en est rien.
00:55:06 Josette apprend que la streinte imposée à sa mère court toujours.
00:55:09 Elle doit payer chaque jour passé sans travaux et la somme est exorbitante.
00:55:14 307 445,38 euros.
00:55:19 Les autres voisins, touchés par la situation de Josette, aident alors l'octogénaire comme ils peuvent.
00:55:25 Car n'ayant pas les fonds nécessaires, elle est contrainte de vendre sa maison.
00:55:29 Les enchères auront lieu en septembre avec un prix de départ de 100 000 euros.
00:55:34 Si par exemple c'est vendu à 100 000 euros, où est-ce que je trouve l'argent pour aller jusqu'à ce que la partie adverse me demande ?
00:55:42 Je ne les ai pas et je me retrouve à la rue.
00:55:45 Une cagnotte va bientôt être mise en ligne par les voisins de la retraitée.
00:55:49 En attendant, Josette espère tout de même fêter ses 82 ans chez elle, là où elle a vécu plus d'un demi-siècle.
00:55:57 Strasbourg, Nîmes, Perpignan ou encore Montargis, après les émeutes marquantes de ces derniers jours et à une semaine des festivités du 14 juillet,
00:56:06 certaines communes ont déjà fait leur choix.
00:56:08 Il n'y aura pas de feu d'artifice cette année.
00:56:10 Principale raison, la sécurité autour de l'événement.
00:56:14 Reportage à Montargis d'Aminata Demme, Adrien Fontenot et Jean-Laurent Constantini.
00:56:20 À Montargis, où les dégâts provoqués par les émeutes sont encore présents, la fête nationale se fera sans feu d'artifice ni balles.
00:56:29 Le maire a décidé de ne prendre aucun risque.
00:56:33 On ne s'en sentait pas la capacité de gérer ça.
00:56:37 Il a fallu ressoliciter la police nationale, la police municipale, les pompiers, la gendarmerie.
00:56:42 Tout le monde est fatigué, je pense qu'ils ont tous le droit à se reposer.
00:56:45 Si le maire pense que ses habitants comprennent cette décision, certains d'entre eux sont pourtant déçus.
00:56:51 Je trouve ça scandaleux qu'on empêche de le faire à cause de certaines personnes qui nuisent à la vie de chacun.
00:57:02 On est punis, nous, et puis nous on n'y peut rien, ceux qui n'ont rien fait.
00:57:06 Je le comprends dans un sens, et je pense qu'il y a pas mal de gens qui doivent être déçus d'un autre côté.
00:57:12 La sécurité au détriment des festivités, un choix que regrettent également certains syndicats de police.
00:57:18 D'un côté, oui, les policiers vont souffler un petit peu, et de l'autre côté, je trouve que ce n'est pas normal.
00:57:23 Le 14 juillet, ce sont les feux d'artifice, c'est la joie, c'est les balles populaires.
00:57:28 Et en fait, tout va être mis sous cloche à cause de quelques milliers d'émeutiers.
00:57:33 À Montargis, une célébration est tout de même maintenue à 20h30 pour rendre hommage aux policiers, gendarmes et pompiers,
00:57:39 très sollicités lors des récentes émeutes.
00:57:42 Allez, dans un instant, vous restez avec nous, ce sera Face à Bigo, avec Guillaume Bigot, politologue,
00:57:49 qui va analyser l'actualité de ce samedi. Restez avec nous, on marque une courte pause,
00:57:55 et on se retrouve juste après sur CNews et sur Europe 1, tout de suite.
00:58:02 Bonjour et bon réveil à tous, si vous nous rejoignez sur CNews et sur Europe 1.
00:58:06 Il est 8h10, c'est l'heure de Face à Bigo, 45 minutes d'analyse et d'info, avec bien sûr Guillaume Bigot.
00:58:12 Bonjour Guillaume.
00:58:13 Bonjour, Écaldorian, bonjour à tous.
00:58:14 Et on commence avec cette information.
00:58:16 Hier soir, la justice a donc confirmé l'interdiction de la marche prévue aujourd'hui dans le Val d'Oise, en hommage à Adama Traoré.
00:58:23 Le tribunal administratif de Pontoise a estimé que, bien que les violences aient diminué ces derniers jours,
00:58:28 leur caractère extrêmement récent ne permet pas de présumer que tout risque de trouble à l'ordre public est disparu.
00:58:34 Dans la foulée, Assa Traoré, la sœur d'Adama Traoré, a annoncé un nouveau lieu de rassemblement, Place de la République, à Paris.
00:58:42 Les détails d'Augustin Donadieu.
00:58:44 La réaction des organisateurs de la marche pour Adama ne se sera pas faite attendre.
00:58:50 Assa Traoré, la sœur de l'homme tué lors d'une arrestation en 2016, lance un appel sur les réseaux sociaux.
00:58:57 L'État a décidé et a confirmé qu'il n'y aura pas de marche Adama. Ils ont décidé qu'elle sera annulée.
00:59:04 Moi, la sœur d'Adama Traoré, je serai demain à 15h sur la Place de la République.
00:59:10 Quelques heures plus tôt, le tribunal administratif de Sergie avait confirmé la décision d'interdiction de ce rassemblement prise par le préfet du Val d'Oise,
00:59:18 mettant en avant le contexte inflammable de ces derniers jours et le risque de trouble grave à l'ordre public.
00:59:25 Une décision que la France Insoumise ne comprend pas.
00:59:28 A commencer par Jean-Luc Mélenchon.
00:59:30 Quel est le sens de l'interdiction de la marche samedi ? Il n'y a jamais eu aucun incident. Pourquoi alors ? Pourquoi ?
00:59:36 Plusieurs organisations de gauche se joindront au mouvement, comme la France Insoumise qui appelle à un grand rassemblement.
00:59:43 Pour demander justice pour Adama et toutes les victimes de violences policières, nous nous joignons à cet appel à demain.
00:59:50 En juin 2020, un rassemblement contre le racisme et les violences policières avait rassemblé 15 000 manifestants dans la capitale.
00:59:57 39 personnes avaient été interpellées après des heures avec la police en fin de manifestation.
01:00:03 Voilà, Assa Traoré va donc rejoindre une autre marche déjà prévue à Paris.
01:00:08 Il semblerait qu'il y ait une trentaine de marches de ce type organisées aujourd'hui.
01:00:12 Guillaume Bigot, le préfet du Val-d'Oise a-t-il eu raison selon vous d'interdire ce rassemblement qui est finalement déplacé,
01:00:18 tout en sachant que l'interdiction aurait aussi pu ne pas être respectée ?
01:00:22 Dans le contexte du Val-d'Oise, sa décision, juridiquement, il n'y a rien à dire. Le tribunal a confirmé.
01:00:30 Et je pense que tous les voyants de son point de vue, lui de préfet chargé d'assurer l'ordre public local,
01:00:36 tous les voyants étaient au vert et lui donnaient raison à ce préfet.
01:00:40 C'est-à-dire qu'il y a quand même une analogie très forte avec l'affaire Nahel, d'une part,
01:00:45 qu'au moment où il y a eu l'affaire Adama, du nom de ce jeune homme qui a été poursuivi par des policiers interpellés,
01:00:55 qui était très très connu d'ailleurs, qui était un cahit du coin, ainsi que sa fratrie, il est mort.
01:01:00 Ça a déclenché immédiatement en 2016 des émeutes locales.
01:01:03 Mais surtout, les émeutes ont recommencé, et de plus belle, et notamment dans les deux villes à Persan et à Beaumont-sur-Oise.
01:01:19 Les émeutes ont été très fortes dans les derniers épisodes de soulèvement d'émeutes, qu'on a connues la semaine dernière.
01:01:29 Donc, fort de ces constats, l'analogie, ça s'était déjà passé en 2016, ça s'est repassé là, les ruines étaient, je ne dis pas fumantes,
01:01:37 mais enfin bon, les deux villes réparaient à peine leurs plaies.
01:01:40 Le préfet a eu raison de prévoir qu'à nouveau, ça pouvait mal se passer, parce qu'on n'était pas très loin de ces émeutes.
01:01:48 Donc, d'un point de vue juridique, il était tout à fait fondé.
01:01:51 D'un point de vue local, il était tout à fait fondé.
01:01:53 Le problème, c'est que politiquement, il y a eu une sorte d'échec émat.
01:01:57 C'est-à-dire que l'interdiction locale a donné un prétexte à sa traorée, qui est la figure de proue.
01:02:04 Vous savez, on la présente comme la Angela Davis française.
01:02:07 C'est elle qui est à la tête du comité justice pour Adama.
01:02:10 Elle a cette, il y a une espèce de mise en scène autour d'elle, puisqu'elle a fait la une du Times, ce qui n'est pas rien quand même.
01:02:18 C'est devenu une star mondiale.
01:02:20 À un moment, il y a des grandes marques de luxe qu'on ne citera pas, qui avaient pensé à elle pour faire leur publicité.
01:02:24 C'était devenu l'icône de la lutte à l'anglo-saxonne pour imposer un communautarisme en France et pour lutter contre le soi-disant racisme systémique,
01:02:33 comme en France pour voir des George Floyd.
01:02:36 Son frère aurait été un George Floyd déjà avant George Floyd, et Nahel était un nouveau George Floyd.
01:02:42 Et Madame Assa Traoré, sœur d'Adama, évidemment, elle s'est jetée entre guillemets sur l'affaire Nahel et elle a prise en main, en quelque sorte,
01:02:56 enfin elle toute seule, sinon elle toute seule, du moins les forces politiques et militantes qui la soutiennent,
01:03:01 elle a pris en main la marche pour Nahel.
01:03:04 Et la marche pour Nahel a été organisée suivant, je dirais, la même symbolique, la même mécanique que les marches pour Adama.
01:03:12 Les t-shirts ont été fabriqués rapidement, le char, on a vu d'ailleurs la mère de Nahel côte à côte avec Assa Traoré.
01:03:19 Alors pourquoi c'est un échec aimable ? Parce que là, il est question non plus d'organiser des marches comme tous les ans depuis 2016,
01:03:25 que c'était relativement bien passé d'ailleurs localement, sauf en 2020 déjà, place de la République.
01:03:31 Et il est question de les organiser cette fois-ci, cet après-midi, à 15h, place de la République.
01:03:37 Alors justement, on vient de l'apprendre, le rassemblement place de la République à Paris va être interdit, annonce de la préfecture de police.
01:03:45 Reste à savoir si cette fois-ci, l'interdiction va être respectée.
01:03:49 En tout cas, en 2020, c'était je crois l'époque de M. Castaner, l'interdiction avait été notifiée parce que...
01:03:55 En raison du Covid.
01:03:57 Alors c'était le Covid, c'était le Covid, mais on appréhendait déjà et on n'avait pas complètement tort,
01:04:01 parce que cette manifestation a été très tendue, on a entendu des mots rojuifs, on a entendu des choses assez épouvantables,
01:04:06 des policiers qui étaient d'origine africaine ou des dumtums, certains militants les ont traités de, ce terme odieux, de nègres de maison.
01:04:15 Enfin c'était vraiment, c'était pas très joli à voir, c'était surtout une démonstration d'impuissance de l'État,
01:04:20 dans un contexte où l'État mettait vraiment, empêchait les Français de sortir de chez eux, souvenez-vous, sans autorisation pour acheter le pain.
01:04:27 Mais là, cette manifestation interdite avait lieu en plein Paris, sous les caméras, à place de la République.
01:04:32 Donc là, il y a une réédition d'une certaine façon de ça, et donc il va y avoir une ré...
01:04:36 Alors c'était pas place de la République, je crois, c'était devant le palais de justice de porte de Clichy.
01:04:42 Il y en a eu deux en réalité, les manifestations, mais il y avait également une manifestation où il était question, à ce moment-là,
01:04:48 d'Adama Traoré et déjà du comité à sa Traoré. Mais le point essentiel, c'est que, effectivement, l'interdiction sera-t-elle ou non respectée.
01:04:57 Il est fort à parier qu'elle ne sera pas respectée. En général, ces interdictions ne sont pas respectées précisément,
01:05:02 parce que quand il y a trop de monde, on l'a vu pour les soulèvements de la terre, manifestations interdites,
01:05:06 mais quand vous avez trop de monde, les forces de l'ordre, enfin l'État, estiment qu'il y a plus de risques à tenir son interdiction sur le terrain
01:05:14 qu'à déclencher des heurts d'une certaine façon. Et là, il va y avoir un autre rententissement, puisque c'est la place de la République,
01:05:20 c'est beaucoup plus chargé de symboles, et surtout la récupération politique, d'abord par la France insoumise,
01:05:28 qui est derrière et qui soutient à bloc ce mouvement justice pour Adama, qui, entre parenthèses,
01:05:33 montre que dans France insoumise, il y a deux problèmes. France, d'abord, et insoumise, ensuite.
01:05:37 Parce que là, franchement, il y a quelque chose qui n'est pas français dans ce séparatisme, dans ce communautarisme,
01:05:42 et on voit bien que les anglo-saxons sont plutôt assez contents. D'ailleurs, une des grands journaux anglo-saxons
01:05:49 traite la France de raciste, plaque, si vous voulez, la culture et la réalité américaine, notamment,
01:05:55 sur ce qui se passe en France, qui n'a malheureusement, ou heureusement plutôt, rien à voir.
01:05:59 Jean-Luc Mélenchon a d'ailleurs dit qu'il était surpris de la décision de la préfecture du Val-d'Oise,
01:06:04 parce qu'il n'y avait jamais eu de débordement lors de ces événements, lors de ces manifestations.
01:06:10 Visiblement, il a la mémoire courte.
01:06:11 Sauf en 2016 et sauf en 2020, et sauf tout à fait récemment, émeute qu'il avait d'ailleurs encouragée
01:06:17 par des tweets assez incendiaires.
01:06:19 Allez, on se change de sujet à présent. On va continuer de parler des émeutes, bien sûr.
01:06:24 Une initiative surprenante d'un maire du Val-d'Oise également, à Saint-Gracien, où pendant les émeutes,
01:06:29 des bâtiments publics ont été incendiés.
01:06:31 Julien Bachar, le maire de la ville, demande aux habitants de dénoncer les délinquants
01:06:36 pour reconstruire les bâtiments détruits.
01:06:38 Reportage de Jules Bedot et Vincent Farandèche.
01:06:41 Voici ce qu'il reste du centre social Camille Claudel à Saint-Gracien.
01:06:47 Incendié pendant les émeutes la semaine dernière, sa reconstruction,
01:06:51 et celle de tous les bâtiments dégradés, se fera uniquement si les habitants du quartier
01:06:56 Les Raguenets dénoncent les fauteurs de trouble.
01:06:59 C'est en tout cas ce qu'a demandé le maire de la ville dans un courrier adressé
01:07:03 aux habitants de ce quartier où se sont concentrés les tensions.
01:07:06 "Tant que nous ne posséderons pas les noms, aucun travaux de reconstruction ne seront engagés.
01:07:11 Le seuil de tolérance est largement dépassé et maintenant la neutralité est considérée
01:07:16 comme de la complicité."
01:07:18 Une idée qui provoque l'incrédulité de bon nombre d'habitants et commerçants de Saint-Gracien
01:07:22 pour qui la situation se retourne contre eux.
01:07:25 "Ce centre culturel, c'est le centre de tout le quartier.
01:07:27 Leur histoire de dénonciation c'est du n'importe quoi.
01:07:29 Donc même s'il n'y a pas de dénonciation, il faut le reconstruire.
01:07:33 Je trouve que c'est pénalisant pour tout le monde."
01:07:36 "Il faut être extrêmement prudent avec ces choses-là.
01:07:39 Je trouve ce courrier extrêmement gênant d'un point de vue social, humain et politique."
01:07:44 Il y a néanmoins quelques riverains atterrés par les violences de la semaine dernière
01:07:49 qui partagent l'opinion du maire de la ville.
01:07:51 "Je le soutiens à fond, oui, oui.
01:07:53 Parce que si on ne soutient pas, c'est souverain à tout."
01:07:57 L'Édil a par ailleurs précisé que les finances de la ville ne permettaient pas en l'état
01:08:02 de reconstruire les bâtiments dégradés.
01:08:05 Voilà pour l'ultimatum du maire de Saint-Gracien.
01:08:09 Votre réaction face à cet ultimatum, Guillaume Bigot ?
01:08:14 "On comprend cet ultimatum.
01:08:17 On comprend qu'il est presque porté par un courant de l'opinion publique.
01:08:22 Les Français, grosso modo, ne comprennent pas.
01:08:25 Les Français, à mon avis, de tous bords politiques et de toutes origines,
01:08:29 dans leur grande majorité, ne comprennent pas
01:08:31 qu'ils soient question avec leurs impôts.
01:08:35 Parce qu'in fine, c'est quand même nos impôts qui vont reconstruire,
01:08:37 et notamment les bâtiments publics.
01:08:39 Et donc, ils prouvent une énorme frustration
01:08:42 puisque finalement, beaucoup des émeutiers étaient cagoulés,
01:08:45 donc ne seront pas vraiment reconnaissables.
01:08:47 Et simultanément, quand vous interrogez à la fois les maires,
01:08:50 qui sont proches du terrain,
01:08:52 vous savez, les maires sont chargés quand même de la police locale,
01:08:55 donc en lien constant avec les préfectures,
01:08:57 avec les postes de police, les postes de gendarmerie,
01:08:59 ils connaissent en réalité les familles,
01:09:02 sans qu'on puisse imputer bien sûr.
01:09:04 Mais il y a un certain nombre de familles très problématiques,
01:09:07 de gens qui sont multiracistibistes,
01:09:09 dont on peut imaginer que leurs enfants, leurs proches,
01:09:11 leur soutien, etc., soient impliqués dans ces émeutes.
01:09:14 Mais il faut évidemment faire la preuve devant les tribunaux,
01:09:17 quand les gens sont masqués, quand les gens sont cagoulés,
01:09:19 c'est très compliqué, donc il y a une énorme frustration.
01:09:21 Donc on se dit, on a quand même une petite idée sur qui a fait le coup,
01:09:24 des gens qui sont très problématiques en temps normal,
01:09:26 et très violents en temps normal,
01:09:28 et là on va demander aux citoyens de leur poche de reconstruire.
01:09:31 Pour un maire en général, il faut ajouter,
01:09:33 c'est une sorte de double peine,
01:09:35 puisque les maires avant cette séquence,
01:09:37 avant même d'ailleurs l'inflation,
01:09:39 étaient dans une situation financière difficile,
01:09:41 l'État avait annulé un certain nombre de taxes locales,
01:09:44 vous savez que comme toute collectivité locale,
01:09:46 ils sont obligés d'équilibrer leur budget,
01:09:48 et là vient d'une certaine façon un nouveau cataclysme,
01:09:52 après l'inflation, la guerre en Ukraine,
01:09:55 les gilets jaunes, etc., voilà ces émeutes.
01:09:57 Et donc on leur redemande de mettre la main à la poche,
01:09:59 alors même que l'État, d'une certaine façon,
01:10:01 ne leur donne pas d'argent,
01:10:02 et exige que leur budget soit équilibré.
01:10:04 Donc on comprend cette frustration,
01:10:06 les maires sont mis en porte à faux avec leur population.
01:10:08 Et alors on peut se dire,
01:10:10 la réaction de ce maire,
01:10:11 elle est quand même un peu bizarre,
01:10:13 puisqu'il veut finalement faire une sorte de punition collective.
01:10:17 Oui, ça ressemble finalement aux punitions,
01:10:20 ça fait très maître d'école finalement.
01:10:22 Si vous dénoncez pas les coupables, je punis toute la classe.
01:10:25 Oui, mais il y a une logique là-dedans,
01:10:27 parce que je pense que ces émeutes,
01:10:28 le fait de casser, le fait de piller, le fait de brûler,
01:10:31 c'est pas pour minimiser, c'est très grave.
01:10:33 Il y a même une dimension un peu insurrectionnelle là-dedans,
01:10:35 mais il y a aussi une dimension infantile.
01:10:37 Dans ces bandes, il y a des gamins de 12 ans,
01:10:39 il y a des gamins de 18-20 ans.
01:10:41 Quels 18-20 ans accepteraient de traîner dans une bande avec des 12 ans ?
01:10:44 Donc on voit bien qu'il y a quand même une psychologie
01:10:47 d'enfant, de gamin qui brûle et qui casse finalement
01:10:49 pour prendre une fessée, pour aller au coin.
01:10:51 Donc on peut comprendre ça.
01:10:53 Le problème là, c'est que je pense que c'est plutôt animé de bonnes intentions,
01:10:56 puisque le maire dit, justement on ne veut pas de punition collective,
01:10:59 on voudrait que les gens se dénoncent eux-mêmes.
01:11:01 Mais bien sûr que c'est un veupieux,
01:11:04 bien sûr que des gens qui sont capables,
01:11:06 cagoulés, d'aller incendier des mairies,
01:11:08 de piller des supermarchés, de brûler des drapeaux,
01:11:11 ne vont pas aller eux-mêmes reconnaître l'autorité du maire,
01:11:15 c'est-à-dire reconnaître l'autorité de la République
01:11:17 et se dénoncer eux-mêmes.
01:11:18 Ça n'a aucun sens.
01:11:20 Et puis surtout, ce n'est pas faisable juridiquement.
01:11:25 C'est ça le problème.
01:11:26 Puisqu'il faut imputer une responsabilité à un individu.
01:11:30 Et vous voyez, c'est toute la difficulté de comment gérer un phénomène collectif.
01:11:35 Mais il le sait, ce qu'il dit, il le sait que ce n'est pas faisable et que ce n'est pas légal.
01:11:39 Votre hypothèse, Michael Dorian, et je pourrais aussi vous rejoindre,
01:11:41 c'est peut-être que c'est aussi un moyen d'attirer l'attention des pouvoirs publics,
01:11:45 d'exprimer sa frustration et celle de ses concitoyens.
01:11:48 Et donc, voilà.
01:11:51 Mais ce qu'il dit, au fond, les Français le partagent.
01:11:54 Thibaud de Montbrial écrivait ça dans le Figaro.
01:11:57 Le pire, ce serait de construire pour que ça rebrûle derrière.
01:12:00 Ça, c'est vrai que ce serait impossible.
01:12:03 Donc, c'est un moyen d'attirer l'attention, finalement,
01:12:05 de l'impasse dans laquelle se retrouvent les pouvoirs publics.
01:12:07 Enfin, un dernier mot.
01:12:08 Moi, je me suis beaucoup intéressé à cette question.
01:12:10 Comment, finalement, les traumatismes historiques
01:12:13 pouvaient être effacés pendant un certain temps, puis ressurgir plus tard ?
01:12:17 Et là, on entend dans les commentaires de gens qui sont opposés à cette mesure
01:12:20 que oui, ça fait penser aux lettres des corbeaux pendant la guerre.
01:12:24 Ça fait penser à ça.
01:12:25 Et cette histoire se mélange un peu parce que, finalement,
01:12:28 pendant très longtemps, on n'a pas voulu voir cette violence qui se déchaînait.
01:12:31 On n'a pas voulu voir ce mouvement, finalement, très xénophobe,
01:12:34 très anti-français, très même raciste, qui se développait dans certains quartiers,
01:12:37 qui avait ce communautarisme anglo-saxon, plus le trafic de stupéfiants, etc.
01:12:41 Parce qu'on s'est dit, ah ben non, on va...
01:12:43 Finalement, ils ont une sorte de totem d'immunité
01:12:46 en raison des événements de la Seconde Guerre mondiale.
01:12:48 Mais vous voyez que ça n'a absolument aucun rapport.
01:12:50 Je pense qu'il est vraiment temps de sortir de ces grilles
01:12:54 et de ce repère orthonormé,
01:12:56 parce que c'est ça le discours de l'extrême droite, etc.
01:12:59 On n'est plus dans cette histoire.
01:13:00 Il faut affronter.
01:13:01 On a toujours, d'une certaine façon, une guerre de retard.
01:13:03 Pourquoi on a perdu face à Hitler ?
01:13:04 Parce qu'on était dans la Première Guerre mondiale.
01:13:06 Pourquoi on a perdu la Seconde Guerre mondiale ?
01:13:09 À cause de ça, pardon.
01:13:10 Et pourquoi on n'a pas essayé ?
01:13:12 Parce que là, il ne s'agit pas d'une guerre, Dieu merci, on n'en est pas là.
01:13:15 Et pourquoi on ne comprend pas ce qui nous arrive ?
01:13:17 Parce qu'on a encore une grille de lecture qui date d'il y a 80 ans.
01:13:21 Un autre type de sanction à présent,
01:13:25 avec la question de la suppression des allocations
01:13:28 pour les parents de délinquants au cœur des débats
01:13:31 depuis les émeutes qui ont frappé le pays,
01:13:33 avec ce sondage IFOP à la question
01:13:36 « Faut-il supprimer les allocations familiales aux parents de mineurs ? »
01:13:39 Multi-récidivistes.
01:13:41 Vous êtes tout de même 65% à répondre oui,
01:13:44 20% y sont opposés et 15% quand même ne se prononcent pas.
01:13:49 Faut-il supprimer les allocations familiales
01:13:52 aux parents de mineurs multi-récidivistes ?
01:13:54 Guillaume Bigot.
01:13:56 D'abord, c'est une sorte de serpent de mer juridique et politique.
01:13:59 Déjà, Jacques Chirac, en son temps, avait proposé des mesures analogues.
01:14:02 Je pense que LR avait déposé, pas pour les émeutiers bien sûr,
01:14:06 mais avait déposé un projet de loi.
01:14:08 Une partie était même entrée en vigueur,
01:14:10 puis avait été abrogée en 2013, si ma mémoire est bonne.
01:14:13 M. Schotty dit qu'il a un projet qui était prêt
01:14:16 pour sanctionner les familles financièrement
01:14:21 dont les enfants étaient abstentionnistes à l'école,
01:14:23 enfin pardon, pas abstentionnistes à l'école, merci du jeu de mots,
01:14:26 dont les enfants n'étaient pas assidus à l'école,
01:14:31 manquaient les cours ou perturbaient le fonctionnement de la classe, etc.
01:14:35 Il est vrai qu'il y a une responsabilité parentale,
01:14:38 il y a même une responsabilité parentale civile, si vous voulez,
01:14:42 le problème c'est de la responsabilité parentale pénale
01:14:45 et plus difficile à mettre en œuvre.
01:14:47 Parce que, vous pouvez dire, de toute façon c'est le droit français,
01:14:50 vous êtes responsable de ce que font vos enfants,
01:14:52 si vos enfants dégradent quelque chose,
01:14:54 si vos enfants frappent un autre enfant, etc.,
01:14:56 vous devrez réparer à la justice civile.
01:14:58 Vous êtes responsable de ce que font vos enfants, bien sûr,
01:15:01 mais est-ce que vous êtes responsable de ce que font vos frères et soeurs ?
01:15:04 Là non, et ça c'est un autre aspect du problème,
01:15:06 mais déjà sur la partie pénale,
01:15:08 si vos enfants commettent des choses qui relèvent du pénal,
01:15:11 il faut quand même pouvoir imputer,
01:15:13 c'est un autre principe du droit français,
01:15:15 qui heurte le précédent,
01:15:16 vous êtes responsable de ce que font vos enfants au civil,
01:15:18 mais au pénal, il faut démontrer que c'est vous-même
01:15:20 qui avez commis l'acte pénal.
01:15:21 Donc les parents ne commettent pas non plus l'acte pénal.
01:15:23 Vous pouvez donc réparer éventuellement,
01:15:25 mais pas être tenu pour responsable.
01:15:26 Or le problème, c'est que si vous coupez les allocations familiales,
01:15:29 c'est la question que vous évoquez, mais qu'elle d'oriente,
01:15:31 c'est-à-dire que, est-ce qu'il est juste de frapper une famille
01:15:34 parce qu'il y a un enfant alors que les autres enfants,
01:15:36 finalement, se tiennent bien,
01:15:37 vous pénalisez les autres enfants, vous pénalisez tout le foyer.
01:15:40 Dans un cas où, en plus, les parents,
01:15:42 l'enfant n'est pas du tout, objectivement,
01:15:45 sous la responsabilité des parents
01:15:47 parce qu'il est parti dans une bande ou je ne sais pas quoi
01:15:49 et que les parents sont débordés.
01:15:50 Deuxième chose, si vous agissez,
01:15:52 cette fois-ci non pas avec les allocations familiales,
01:15:54 mais avec des amendes,
01:15:56 les amendes relèvent d'une logique pénale.
01:15:58 Et pour imposer une amende,
01:15:59 il faut encore prouver la responsabilité de l'auteur.
01:16:02 Donc là, si vous mettez une amende à la famille
01:16:04 pour des faits qui sont ceux des enfants,
01:16:06 là aussi, vous risquez d'avoir un problème juridique.
01:16:09 Donc, on comprend bien l'intention.
01:16:11 L'intention est plus que louable.
01:16:13 Il faudrait, comme le disait Emmanuel Macron
01:16:15 qui visitait un commissariat de police du 17e arrondissement,
01:16:18 une base de police dans le 17e,
01:16:20 il faudrait taper au portefeuille et taper rapidement.
01:16:23 Oui, ça aurait un effet.
01:16:24 Oui, d'une certaine façon,
01:16:26 les citoyens honnêtes ont tous envie de ça.
01:16:29 Mais le problème, c'est la faisabilité juridique.
01:16:31 C'est trouver un chemin juridique.
01:16:33 La logique de l'amende semble plus intéressante
01:16:36 que la logique de la suppression de l'allocation familiale.
01:16:39 Le problème, c'est qu'elle est plutôt bloquée juridiquement à ce stade.
01:16:43 Enfin, dernière réponse, c'est qu'il y a une frustration
01:16:46 sur les allocations familiales,
01:16:47 mais les allocations familiales ne sont souvent, malheureusement,
01:16:50 que le résultat d'une politique d'immigration très forte
01:16:54 qui s'est accélérée d'ailleurs sous Emmanuel Macron.
01:16:57 Et moi, je pense qu'il ne faut pas changer le principe
01:17:00 et l'égalité de tous devant la loi et la loi.
01:17:02 Si vous venez et que vous avez des allocations, très bien.
01:17:05 Mais pourquoi vous venez ?
01:17:07 Pourquoi la France laisse-t-elle rentrer l'équivalent de la ville de Nice
01:17:11 tous les ans de gens qui, pour l'essentiel, vont avoir besoin d'allocations familiales ?
01:17:14 Ça heurte d'autres types de problèmes juridiques,
01:17:17 mais il faut se tourner vers le Danemark,
01:17:19 dont on parle souvent sur ce plateau à juste titre,
01:17:21 parce que là-bas, un gouvernement de gauche a décidé
01:17:24 que pour bénéficier des allocations familiales
01:17:26 ou pour bénéficier d'un certain nombre de transferts sociaux d'ailleurs,
01:17:29 des gens qui arrivent de l'étranger,
01:17:31 vont devoir attendre pendant un certain nombre d'années,
01:17:34 voire cotiser eux-mêmes pour bénéficier de la solidarité nationale.
01:17:37 Durant ces émeutes, Guillaume Bigot,
01:17:39 on a également beaucoup parlé de mortiers d'artifice.
01:17:42 On en a beaucoup vu, on en avait vu aussi
01:17:44 lors des manifestations contre la réforme des retraites,
01:17:46 transformées en armes.
01:17:48 Ils sont de plus en plus souvent utilisés contre les forces de l'ordre.
01:17:51 On va en parler dans un instant.
01:17:53 Là, il est 8h30 sur CNews et sur Europe 1.
01:17:56 Il est l'heure de faire le point sur l'actualité.
01:17:58 Le rappel des titres, c'est avec Sandra Thiambaud.
01:18:00 ♪ ♪ ♪
01:18:03 - Elle s'appelle Josette, elle a 81 ans
01:18:05 et elle pourrait bientôt être expulsée de chez elle
01:18:08 en cause d'un conflit de voisinage qui dure depuis 32 ans
01:18:11 pour une histoire de mûrée.
01:18:13 Quand l'octogénaire hérite du terrain en 2012,
01:18:15 elle apprend que la streinte imposée à sa mère court toujours.
01:18:18 Aujourd'hui, elle doit un peu plus de 307 445 euros.
01:18:21 Faute de moyens, sa maison sera vendue aux enchères en septembre.
01:18:24 Prix de départ, 100 000 euros.
01:18:26 La politique d'immigration fait tomber le gouvernement aux Pays-Bas.
01:18:29 Le Premier ministre a remis sa démission au roi.
01:18:32 Marc Rutt en est à sa quatrième coalition
01:18:34 depuis sa prise de fonction en 2010.
01:18:36 Il évoque des différences insurmontables
01:18:38 entre les quatre parties au pouvoir.
01:18:40 Des élections législatives anticipées devraient se tenir prochainement.
01:18:44 Le roi du sprint, c'est lui, Jasper Philipsen.
01:18:47 Il a remporté sa troisième victoire en sept étapes
01:18:49 sur le Tour de France qui se déroule actuellement.
01:18:51 Hier, à Bordeaux, le Belge est nettement imposé
01:18:53 devant le Britannique Marc Cavendish dans un sprint massif.
01:18:56 La huitième étape du Tour, ce samedi, va rallier Libourne à Limoges.
01:19:00 Départ à 12h30.
01:19:02 Merci Sandra, Sandra Thiombeau, pour le rappel des titres.
01:19:07 Et dans l'actualité également, les émeutes.
01:19:10 Toujours à l'approche du 14 juillet,
01:19:12 la possession de mortiers d'artifices est surveillée de près
01:19:15 par les forces de l'ordre, épaulées par leurs homologues belges.
01:19:19 Des contrôles à la frontière ont donc été renforcés
01:19:22 ces cinq derniers jours pour endiguer
01:19:24 l'approvisionnement de ces engins pyrotechniques
01:19:27 utilisés notamment par les émeutiers contre la police.
01:19:30 Régine Delfour, Sacha Robin et Juliette Sada
01:19:33 ont pu constater l'ampleur du dispositif.
01:19:36 À Tourcoing, dans le Nord-Pas-de-Calais,
01:19:39 à une centaine de kilomètres de la frontière belge,
01:19:42 un important dispositif de police franco-belge se mobilise.
01:19:45 Les véhicules sont arrêtés, contrôlés, fouillés.
01:19:48 Objectif, mettre la main sur du matériel pyrotechnique.
01:19:52 "Voilà spécifiquement les engins qui sont saisis
01:19:54 lorsque les contrôles permettent de découvrir ça
01:19:57 dans les coffres de véhicules ou ailleurs.
01:19:59 Voilà ce qui est saisi en quantité,
01:20:01 qui est utilisé pour être dirigé contre les forces de l'ordre,
01:20:06 ce qui peut entraîner des blessures assez graves.
01:20:08 D'ailleurs, il y a eu 17 blessés sur le département
01:20:10 par artifice, par tir d'artifice."
01:20:12 Cette semaine, le préfet du Nord a pris un arrêté.
01:20:15 Jusqu'au 15 juillet, il est interdit de détenir
01:20:18 et de transporter ce type de matériel sur la voie publique.
01:20:21 Une mesure soutenue de l'autre côté de la frontière.
01:20:24 "Les bourgmestres, donc l'équivalent du maire,
01:20:26 n'y plus ni moins, ont pris des arrêtés d'interdiction de vente
01:20:29 de matériel pyrotechnique.
01:20:31 Cet arrêté a d'ailleurs été prorogé jusqu'au 15 juillet
01:20:34 pour soutenir nos collègues et les démarches
01:20:36 des autorités françaises dans leur effort."
01:20:38 Sur l'autoroute franco-belge A22 aussi,
01:20:40 des opérations sont en cours.
01:20:42 La police aux frontières, les douanes et la CRS autoroutière
01:20:45 sont sur le front 24h/24.
01:20:48 Tous les jours, ce sont plus de 1000 véhicules qui sont contrôlés.
01:20:51 "L'objectif c'est de détecter les personnes qui sont susceptibles
01:20:54 de se rendre en Belgique afin d'acheter des mortiers
01:20:56 et des artifices et les utiliser comme moyens et armes
01:20:59 à l'encontre des forces de police dans le cadre des émeutes
01:21:01 qui ont émaillé le territoire national."
01:21:03 Dans le cadre de cette collaboration franco-belge,
01:21:05 deux Français originaires de Seine-Saint-Denis
01:21:07 ont été arrêtés à Moucron en Belgique.
01:21:09 Ils étaient en possession de 2 kilos d'artifices.
01:21:12 "Et si les autorités françaises agissent pour éviter
01:21:17 l'approvisionnement en mortier d'artifices en Belgique,
01:21:19 Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat SGP Police FO
01:21:23 fait le point sur la situation des stocks en France.
01:21:26 Et il ne cache pas, vous allez l'entendre, son inquiétude."
01:21:30 "Les stocks ont été vidés.
01:21:32 C'était les stocks qui avaient été constitués pour le 14 juillet.
01:21:35 Là, ils ont été vidés pour les émeutes.
01:21:37 Est-ce qu'ils sont en capacité de vite les recouvrir,
01:21:41 les reconstituer ces stocks ?
01:21:44 Ça va être l'interrogation.
01:21:47 Et tout va pouvoir, j'allais dire, on va bien voir ce que ça va donner.
01:21:52 Mais oui, il y a des craintes.
01:21:54 Et les renseignements territoriaux ne sont pas très folichons.
01:21:57 Effectivement, ils nous disent, voilà, attention,
01:21:59 dans certains endroits, ça risque de repartir."
01:22:02 Une tonne et demie, Guillaume, de produits pyrotechniques
01:22:06 saisis en Ile-de-France en une semaine.
01:22:09 Ça paraît énorme sur des produits qu'on le sait,
01:22:13 destinés à des activités récréatives,
01:22:17 à organiser des feux d'artifice professionnels.
01:22:20 Il faut une carte professionnelle pour se procurer ces produits.
01:22:23 On a du mal à imaginer comment on peut se retrouver
01:22:26 avec des stocks aussi importants.
01:22:28 "D'abord, il y a trois niveaux.
01:22:32 Il y a des niveaux de pétards, de petits feux d'artifice
01:22:35 que tout le monde peut acheter.
01:22:37 Il y a le niveau un peu plus dangereux,
01:22:41 il faut avoir 18 ans.
01:22:43 Et il y a le troisième niveau, qui est réservé à des professionnels
01:22:47 avec une certification professionnelle.
01:22:50 Et là, on parle évidemment déjà des deux et trois,
01:22:53 des choses qui sont vraiment potentielles,
01:22:55 et notamment la troisième catégorie,
01:22:57 qui peut être une arme létale, si on est ça en pleine tête.
01:23:00 En décembre 2021, la loi sécurité globale,
01:23:02 on a fait d'ailleurs une arme par destination.
01:23:04 Si vous vous baladez avec ça sans autorisation,
01:23:07 ça relève d'un délit, on peut vous poursuivre.
01:23:09 D'ailleurs, il y a des contrôles maintenant
01:23:11 qui ont été ordonnés dans les véhicules,
01:23:13 en raison de la situation.
01:23:16 Maintenant, vous avez raison, les stocks sont absolument ahurissants.
01:23:21 900 kilos dans une seule saisie, à Paris.
01:23:24 Incroyable.
01:23:25 A Besançon, on ne s'attendait pas à trouver,
01:23:27 les policiers ont été très surpris.
01:23:29 54 000 mortiers, pétards de gros calibre,
01:23:32 dans une seule saisie, à Besançon, dans le Doubs.
01:23:35 C'est incroyable.
01:23:36 On a même du mal à comprendre comment ces stocks
01:23:38 ont pu être constitués en si peu de temps,
01:23:40 s'ils ont été constitués uniquement pour les émeutes
01:23:42 de ces derniers jours.
01:23:43 Je vais essayer de vous expliquer techniquement comment.
01:23:46 D'abord, il y a deux problèmes.
01:23:48 Le premier problème, c'est les canaux Telegram.
01:23:51 Telegram, c'est chiffré.
01:23:53 Il faut vraiment y aller pour pouvoir intercepter ces messages,
01:23:57 c'est très compliqué.
01:23:59 Il y a des gens qui revendent du matériel.
01:24:01 Telegram, qui est une messagerie.
01:24:03 Une messagerie cryptée.
01:24:04 Il y a d'autres messageries cryptées,
01:24:06 je ne vais pas faire de la pub pour celle-ci,
01:24:08 mais le cryptage est assez costaud,
01:24:10 donc ça pose un problème quand même.
01:24:12 La messagerie Telegram est plus cryptée,
01:24:14 me disait un ancien du chiffre du ministère des Affaires étrangères,
01:24:17 que les échanges entre les ambassadeurs,
01:24:19 il faut bien comprendre, et le gouvernement,
01:24:21 dans les années 90-2000, étaient avec moins chiffré,
01:24:24 moins crypté, que ce qui se passe sur Telegram,
01:24:27 entre voyous, mais même pour vous et moi,
01:24:29 si vous utilisez Telegram.
01:24:30 C'est un défi un peu technologique d'une certaine façon.
01:24:32 Et donc là, vous avez des revendeurs,
01:24:34 au marché noir, qui se procurent ces produits.
01:24:37 Deuxième question, où se procure-t-il ces produits ?
01:24:39 Et comment les font-ils venir ?
01:24:41 Réponse, et on a déjà un début de réponse dans le sujet,
01:24:44 il y a la frontière, il y a la Belgique,
01:24:46 il y a des pays dans lesquels la législation est beaucoup plus souple.
01:24:48 Et puis attention, on a voulu la mondialisation.
01:24:51 Il n'y a plus vraiment de frontière économique.
01:24:53 Comment vous voulez, je ne sais pas si les gens comprennent,
01:24:56 mais dans un port comme Rotterdam,
01:24:58 je ne vais pas donner de faux volumes,
01:25:00 mais la volumétrie de ce qui arrive chaque jour,
01:25:02 même moivre, ce qui arrive chaque jour par container
01:25:05 et qui est commandé aux quatre coins du monde, en Chine, etc.
01:25:07 Alors, ils sont supposés passer ça dans des scanners
01:25:09 pour vérifier qu'il n'y a pas d'arme,
01:25:11 qu'il n'y a pas de produit stupéfiant.
01:25:12 Mais honnêtement, c'est chercher une aiguille dans une meule de foin.
01:25:15 Là, c'est chercher une chandelle romaine
01:25:17 ou un mortier d'artifice dans une meule de foin.
01:25:19 Donc c'est quasiment, techniquement, ça soulève un problème,
01:25:23 si vous voulez, technique.
01:25:24 Alors, les policiers y arrivent quand même.
01:25:26 Ils sont saisis, etc., mais ils n'arrivent pas à tout prendre en réalité.
01:25:29 Maintenant, peut-être qu'on peut s'interroger aussi.
01:25:31 Oui, parce que quand on parle d'une tonne et demie,
01:25:33 visiblement, on est bien en dessous des chiffres réels.
01:25:36 Ah, puis, à mon avis, s'ils ont saisi ces quantités-là,
01:25:40 comme dans la drogue, c'est parce que, Dieu merci,
01:25:42 ils ont des indicateurs.
01:25:43 Sinon, ils n'arriveraient pas à les saisir.
01:25:45 Et puis, on voit bien, effectivement,
01:25:47 ils ont des notes de renseignement.
01:25:49 C'est qu'il y a eu une interruption des émeutes,
01:25:52 mais il y a eu aussi clairement une volonté de stockage
01:25:54 pour opérer plus tard.
01:25:56 Et alors, à quelle date on pense ?
01:25:57 Évidemment, on pense tous au 14 juillet.
01:25:59 On pense tous au 14 juillet parce que, d'ailleurs,
01:26:02 certaines communes comme Montargis,
01:26:04 qui a été spécialement traumatisée,
01:26:06 petite ville, il y a eu des centaines et des centaines d'émeutiers,
01:26:10 une pharmacie en centre-ville qui s'est effondrée
01:26:12 en raison de l'incendie.
01:26:13 Donc, cette ville a décidé de faire un mini, mini, mini 14 juillet.
01:26:17 Donc, vous voyez, symboliquement,
01:26:18 ils arrivent à faire annuler préventivement la fête nationale,
01:26:22 puisque la marche d'Adama, elle sera, à mon avis, imposée
01:26:26 et par la France insoumise et par les indigénistes
01:26:29 soutenus par les médias anglo-saxons
01:26:31 et par tous les séparatistes de la terre.
01:26:34 - Oui, mais c'est déjà interdit.
01:26:35 - Vous imaginez le symbole.
01:26:36 - Mais interdite quand même.
01:26:38 - Interdite quand même, mais le pire,
01:26:39 c'est quand vous interdisez et que ça se produit quand même.
01:26:41 Voilà.
01:26:42 Ensuite, je crois que cette affaire, c'est aussi que...
01:26:49 Comment comprendre l'utilisation de ces mortiers d'artifice?
01:26:52 D'abord, rappelons qu'avec des pétanques,
01:26:54 des cocktails molotov, parfois des tirs à grenaille,
01:26:56 c'est rare, mais enfin, il y a quand même une intention
01:26:59 de tuer, en tout cas de blesser très gravement,
01:27:01 de faire très, très mal.
01:27:03 Ce ne sont pas des armes gentillettes,
01:27:04 donc ce n'est pas une démonstration purement symbolique.
01:27:07 Je tire des feux d'artifice pour montrer que je ne suis pas d'accord.
01:27:09 Non, non, non, vraiment, c'est ça.
01:27:10 Mais on peut se dire, mais est-ce que finalement,
01:27:12 ce n'est pas aussi le moyen d'utiliser,
01:27:15 de monter le seuil de violence sans atteindre le seuil irrémédiable
01:27:19 que serait l'ouverture du feu avec des armes automatiques
01:27:22 qui existent, on le sait, hélas, en raison de la présence
01:27:24 de trafics de stupéfiants en quantité importante dans les banlieues.
01:27:28 Et donc là, il faut interpréter ça.
01:27:30 Ça veut dire deux choses différentes.
01:27:31 Ça veut dire soit nous restons en deçà, nous, les émeutiers,
01:27:34 nous restons en deçà d'un certain seuil pour vous faire comprendre
01:27:37 que maintenant, par exemple, il faut reculer,
01:27:39 il faut arrêter d'intercepter les trafics,
01:27:41 ou nous restons en deçà d'un certain seuil,
01:27:44 c'est plutôt mon hypothèse, parce que les adultes
01:27:46 qui normalement ont la main sur nous, c'est-à-dire les trafiquants,
01:27:49 ils gardent les armes, ils nous interdisent d'avoir ces armes.
01:27:52 Donc comment peut-on exprimer notre rage et notre violence ?
01:27:55 On utilise les artifices.
01:27:56 Et puis il y a une autre explication, et c'est la dernière,
01:27:58 peut-être un peu plus inconsciente, qui est que finalement,
01:28:03 le feu d'artifice, c'est quand même un signe de joie,
01:28:05 c'est aussi un peu un signe de détresse,
01:28:07 ça veut dire tirer des feux dans les bateaux pour attirer l'attention,
01:28:09 un peu comme les gilets jaunes.
01:28:10 Et puis finalement, inconsciemment, ne disent-ils pas,
01:28:13 nous aussi, on fait partie de la nation,
01:28:15 on va tirer des feux d'artifice, alors qu'ils le détestent.
01:28:18 Donc il y a quelque chose de cette haine qui s'exprime,
01:28:20 il y a quelque chose manifestement du dépit amoureux aussi.
01:28:23 Sauf que les feux d'artifice, on les tire vers le ciel
01:28:27 et pas en direction des milices.
01:28:28 Mais ça n'a rien à voir, c'est extrêmement violent.
01:28:30 Bien sûr, ce dépit amoureux peut tuer, il faut le rappeler.
01:28:32 En avril dernier, Emmanuel Macron avait donné 100 jours
01:28:35 à Elisabeth Borne, 100 jours pour relancer l'action du gouvernement,
01:28:39 une période qui doit s'achever, on le disait, le 14 juillet.
01:28:43 Et au moment de faire le bilan, la Première ministre doit présenter
01:28:46 plusieurs réformes.
01:28:47 Mais le rendez-vous sera probablement retardé.
01:28:50 Florian Tardif nous explique pourquoi.
01:28:52 Oui, le compte à rebours a d'ores et déjà débuté,
01:28:54 puisqu'il ne le reste qu'une semaine aux chefs de l'État
01:28:56 pour savoir comment clôturer cette période de 100 jours
01:28:59 débutée il y a trois mois en réponse à la crise sociale
01:29:02 qui a secoué le pays autour de la réforme des retraites.
01:29:04 100 jours présentés à l'époque par le chef de l'État
01:29:07 comme 100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition, je le cite,
01:29:11 et d'action au service de la France.
01:29:13 Les émeutes de la semaine dernière sont venues contrarier
01:29:16 ces plans initiaux de l'exécutif.
01:29:18 Plusieurs plans qui devaient être présentés
01:29:21 dans le cadre de ces 100 jours annoncés ont été reportés,
01:29:24 comme celui par exemple de la planification écologique
01:29:27 pour réduire notre empreinte carbone.
01:29:28 Il devait être présenté cette semaine, il le sera finalement
01:29:31 le 17 juillet prochain, selon nos informations,
01:29:34 des plans reportés et d'autres qui viennent s'ajouter
01:29:37 puisque le gouvernement doit s'occuper d'un tout nouveau dossier,
01:29:40 la réponse aux émeutes de la semaine dernière,
01:29:43 réponse sécuritaire, identitaire ou sociale.
01:29:46 Emmanuel Macron ne pourra éluder la question
01:29:48 à l'heure du bilan de ces 100 jours.
01:29:50 100 jours d'apaisement, c'est vrai que le mot était bien choisi,
01:29:54 c'est pas de bol quand même.
01:29:55 Je crois qu'il faudrait envoyer au chef de l'État
01:29:59 un petit manuel d'histoire, oui, pour lui rafraîchir la mémoire.
01:30:02 En fait, on dit toujours le chef de l'État,
01:30:04 bon, il a plein de défauts, etc., mais il choisit le mot juste.
01:30:06 Moi, je choisis toujours le mot un peu à côté,
01:30:08 mais ça nous entraînerait sur un autre sujet.
01:30:10 Oui, là, les 100 jours se sont très mal finis, c'est sûr.
01:30:13 C'était un clin d'œil historique, mais un clin d'œil qui est bizarre
01:30:15 parce que ça se finit avec Waterloo.
01:30:17 Donc j'espère que le 14 juillet ne ressemblera pas à Waterloo cette fois-ci.
01:30:20 Les 100 jours, c'était aussi un moyen d'apaiser,
01:30:23 apaisement d'ailleurs, un autre terme connoté historiquement
01:30:26 chargé de sens et pas d'un très bon sens pour ceux qui l'utilisent.
01:30:30 C'était un moyen d'apaiser la situation
01:30:34 et de donner cette mission à son Premier ministre, Madame Borne,
01:30:37 lui donner 100 jours pour qu'on sorte de toute cette séquence chaotique
01:30:43 sur les manifestations contre les retraites.
01:30:46 C'était l'objectif premier d'ailleurs de ces 100 jours.
01:30:48 Raté, exactement.
01:30:50 Raté, vous pensez ?
01:30:52 Raté, parce qu'il y a eu un autre type de violence
01:30:54 et qu'immédiatement, une crise en chasse une autre.
01:30:57 Je sais bien que le chef de l'État aime à se dire...
01:31:01 Même si la crise des retraites avait commencé à s'apaiser avant l'affaire Nael.
01:31:05 Précisément, c'est au moment où une affaire, où une crise, pardon, s'apaise
01:31:09 qu'immédiatement une autre crise s'ouvre.
01:31:11 Mais vous avez remarqué, c'est quand même un peu le cas depuis,
01:31:13 peut-être pas 2017, il va y avoir de mauvaises fois,
01:31:15 mais enfin 2018 avec les Gilets jaunes, ça n'a quasiment plus jamais cessé.
01:31:20 On est passé de crise en crise.
01:31:22 Et le président de la République d'ailleurs avait d'une certaine façon annoncé,
01:31:26 il a dit "oui, je pressens la bête de l'événement".
01:31:30 Alors ça pouvait être la guerre en Ukraine, ça pouvait être les Gilets jaunes,
01:31:32 ça pouvait être les manifestations contre les retraites,
01:31:34 ça pouvait être maintenant ces mouvements un peu émeutiers, insurrectionnels.
01:31:37 Mais il y avait quelque chose comme "vous allez voir ce que vous allez voir",
01:31:41 c'est-à-dire "je ne suis pas un président pourtant calme".
01:31:43 Par rapport à des présidents un peu pépères, en chaussons,
01:31:48 enfin ils ne visaient pas François Hollande directement, vous avez bien compris.
01:31:50 "Moi, vous allez voir ce que vous allez voir".
01:31:52 Et il y a un journaliste du Figaro, M. Berda, qui a dit
01:31:55 "le paradoxe du président de la République, de président Emmanuel Macron,
01:31:59 c'est le paradoxe du gardien de but".
01:32:01 C'est-à-dire que c'est quand il est acculé, c'est quand dans son équipe,
01:32:06 on essaye de marquer des buts, que lui, il peut agir,
01:32:10 il peut être dans toute son efficacité pour gérer ses crises.
01:32:13 Et il est vrai que jusqu'à la dernière crise, jusqu'aux émeutes,
01:32:18 on peut dire que le président de la République, il a plutôt bien géré ses crises.
01:32:22 Il a plutôt réussi. De toute façon, il faut se dire, M. Dorian,
01:32:26 qu'en cas de crise, en cas de désordre en général, c'est plutôt l'ordre qui est servi.
01:32:32 En cas, si vous voulez, quand on brûle le drapeau,
01:32:35 normalement il devrait y avoir un double effet drapeau, plus qu'en guerre.
01:32:38 Donc normalement ça devrait servir l'ordre.
01:32:40 Et finalement, il a perdu le parti de l'ordre.
01:32:43 Je suis assez d'accord avec V.Tremolet-Villers, c'est-à-dire encore du Figaro,
01:32:46 qui dit "parce que le président de la République est dans le camp des, ce qu'il appelle,
01:32:50 des dénis, oui, oui, comme il y a une incapacité à prendre la mesure de la gravité
01:32:56 de la situation qui est créée par ces flux constants de l'immigration
01:33:01 qui remplacent des gens qui quittent".
01:33:03 Parce qu'on se dit "ça n'a aucun rapport".
01:33:04 Mais si, c'est un rapport, puisque dans ces cités sensibles,
01:33:07 avec du trafic de stupéfiants notamment, les gens en sortent,
01:33:10 mais ils sont immédiatement remplacés par d'autres.
01:33:12 Et puis, il y a une sous-estimation de la question régalienne.
01:33:15 Alors, la question régalienne est presque réglée.
01:33:17 M. Castaner qui voulait mettre un genou à terre a été remplacé par M. Darmanin plus dur.
01:33:21 Mais là, il y a un autre raté.
01:33:23 C'est finalement M. Papendaye.
01:33:26 M. Papendaye, le président de la République a l'écouté,
01:33:29 l'éducation nationale va devenir un domaine quasiment régalien,
01:33:33 un domaine quasiment réservé du président de la République.
01:33:35 Là, je ne sais pas à quoi va ressembler le remaniement,
01:33:38 mais je pense qu'on va peut-être avoir un général, si vous voulez,
01:33:41 de la Légion étrangère qui va être nommé ministre d'éducation nationale.
01:33:44 Moi, je ne sais pas pour vous, mais moi, je le sens un peu comme ça.
01:33:47 Ça ne vous aura pas échappé, Guillaume, ce week-end.
01:33:49 Marc, bien sûr, le coup d'envoi des vacances d'été sur les routes.
01:33:53 Ce samedi est classé orange dans le sens des départs au niveau national,
01:33:56 rouge dans le Grand Ouest et le Nord.
01:33:59 Et alors que les vacances débutent, l'inflation est de son côté toujours là,
01:34:03 des prix à la hausse et un budget à adapter.
01:34:06 Alors, comment partir en évitant d'exploser son portefeuille en Vendée
01:34:11 où on compte le plus de campings en France ?
01:34:17 Mickaël Chahut nous a dégoté deux campings municipaux aux tarifs imbattables.
01:34:23 Le site est idyllique en pleine forêt avec trois accès directs à la plage,
01:34:29 située à moins de 300 mètres.
01:34:31 Ne cherchez pas les mobilhomes ou la piscine,
01:34:33 rien de tout cela dans ce camping municipal deux étoiles de Notre-Dame-de-Mont.
01:34:38 On a à cœur de conserver ce camping qui s'adresse aux familles
01:34:41 en proposant un petit prix pour des familles qui n'ont pas de gros moyens.
01:34:45 On est vraiment dans les moins chers du littoral et on tient à y rester.
01:34:49 Premier prix, 17,10 euros par jour pour deux personnes.
01:34:52 L'emplacement nu, c'est deux fois moins cher qu'un camping privé.
01:34:56 Un peu plus loin dans les terres, voici le camping municipal de Soulan,
01:34:59 très certainement le moins cher des 370 campings de Vendée.
01:35:03 11,34 euros par jour pour un emplacement avec électricité.
01:35:07 Franck est employé communal dans l'Indre avec 5 enfants et un budget très serré.
01:35:12 C'est le seul camping où il pouvait séjourner aussi longtemps.
01:35:15 Pour un mois, ça va nous faire dans les 700 et quelques euros.
01:35:19 C'est imbattable ?
01:35:20 Oui, c'est imbattable. Regardez tout le monde qu'il y a là.
01:35:24 Même chose pour Michel et son mari. Avec leur petite retraite,
01:35:27 ils ne sont pas là par hasard.
01:35:29 350 euros pour le mois, avec l'électricité, les douches, tout, tout, tout.
01:35:35 Même si elles n'ont pas d'objectif de rentabilité,
01:35:37 les communes doivent se battre pour maintenir ces petits prix
01:35:40 dans leurs campings municipales, car elles sont elles aussi
01:35:43 confrontées à l'envolée de leurs charges.
01:35:46 Michael Chahou et ces bons tuyaux pour les vacances d'été.
01:35:53 Plus sérieusement, Guillaume Bigot, l'inflation va-t-elle impacter
01:35:56 les vacances des Français cette année ?
01:35:58 Forcément, on se pose la question.
01:36:00 Alors oui et non.
01:36:01 Apparemment, les enquêtes sur les modes de consommation
01:36:05 et les anticipations des dépenses des Français montrent
01:36:08 qu'il y a eu contraction d'autres types de dépenses,
01:36:10 mais que la plupart, et notamment les parents avec des enfants,
01:36:13 essayent de ne pas annuler les vacances estivales.
01:36:18 Il faut dire que les vacances estivales sont très longues.
01:36:20 C'était un autre, pour faire le lien aussi,
01:36:21 ce qu'on disait juste avant, un autre sujet de réflexion
01:36:23 de l'exécutif sur comment occuper les enfants pendant l'été.
01:36:28 Maintenant, il y a quand même 3 familles sur 4
01:36:31 qui devraient partir cet été, mais évidemment,
01:36:33 ça va tout de même avoir un impact parce que l'inflation,
01:36:35 elle est partout, elle se retrouve partout
01:36:38 à toutes les étapes des vacances.
01:36:39 D'une certaine façon, aller dans un restaurant, c'est plus cher,
01:36:41 les transports sont plus chers, etc.
01:36:44 Il y a le fait de partir ou pas, il y a la destination
01:36:46 qui peut peut-être changer, mais une fois qu'on est en vacances,
01:36:49 on va peut-être aller moins au restaurant,
01:36:50 on va peut-être payer moins de glace aux enfants.
01:36:54 Il y a deux inflations qui se propagent partout.
01:36:57 Il y a l'inflation par le salaire qui se propage en toute économie,
01:37:00 mais elle est bénéfique puisque ceux qui la subissent
01:37:02 en profitent également.
01:37:04 Mais il y a une inflation qui est absolument maléfique
01:37:06 et qui se propage partout, c'est l'inflation par l'énergie.
01:37:09 Donc, on en est là, ça continue.
01:37:11 Il y a ce phénomène-là.
01:37:12 Ça veut dire que les vacances vont quand même, j'allais dire,
01:37:15 en prendre un coup.
01:37:16 Donc, on ne va pas partir dans les mêmes lieux nécessairement.
01:37:20 Peut-être aussi que la touffeur estivale,
01:37:23 les très grandes températures font que de plus en plus,
01:37:25 on a ce mouvement que les gens ne partent plus sur le littoral du sud,
01:37:30 du sud-ouest, du sud-est, parce qu'il fait très chaud.
01:37:32 Donc, on se reporte sur des littoraux un peu plus au nord du pays,
01:37:35 mais qui sont un peu plus doux maintenant avec le réchauffement.
01:37:38 On va plutôt ailleurs, donc parfois dans la campagne,
01:37:41 parfois un peu plus en montagne, bien que ce soit déjà relativement cher.
01:37:45 Et puis, on va se reporter dans les modes de consommation
01:37:48 vers du tout-inclus.
01:37:50 Alors, est-ce que c'est dû au fait que les gens utilisent
01:37:52 davantage Internet pour tout commander à l'avance ?
01:37:54 C'est un usage aussi de consommation,
01:37:56 mais il y a aussi des phénomènes de prix cassés.
01:37:58 Vous prenez tout inclus, c'est à la fois moins cher,
01:38:01 et en même temps, quand vous prenez tout inclus,
01:38:03 vous avez moins la tentation de "Allez, je vais avoir une dépense supplémentaire,
01:38:08 je vais me faire plaisir, aller au restaurant, etc."
01:38:10 Parce que là, pour le coup, les enquêtes montrent
01:38:12 que les arbitrages des Français qui vont partir en vacances,
01:38:14 ils vont partir tout de même pour trois familles sur quatre.
01:38:19 Par contre, ils ont prévu de dépenser beaucoup moins d'argent
01:38:22 pendant leurs vacances, et pour cause,
01:38:24 puisque la situation de l'inflation est quand même encore tendue.
01:38:28 D'une manière générale, les enquêtes ont tendance à montrer
01:38:30 que les vacances sont quand même préservées pour les Français.
01:38:33 S'ils font attention tout au long de l'année,
01:38:36 ils essayent de conserver leurs vacances.
01:38:40 Ça reste un pôle de dépense.
01:38:42 Ils conservent d'autant plus leurs vacances que,
01:38:45 mis à part les CSP+, les cadres, et surtout les cadres subs,
01:38:50 qui ont tout de même continué à utiliser les RTT,
01:38:55 les week-ends prolongés, les jours posés pendant toute l'année.
01:38:58 Là, ce n'étaient que des gens qui n'étaient pas directement impactés
01:39:01 par l'inflation qui ont pu le faire.
01:39:02 Donc oui, il y a eu beaucoup de voyages qui ont été annulés
01:39:05 pendant l'année et moins d'activités touristiques,
01:39:07 disons, tout au long de l'année.
01:39:09 Donc on comprend qu'il y a une volonté au moins de garder,
01:39:12 de préserver, de sanctuariser la période estivale.
01:39:15 Parce que dans cette période de crise, la valeur famille
01:39:17 est aussi extrêmement importante.
01:39:19 Les gens ont quand même envie de se retrouver en famille.
01:39:21 Toute chose étant égale par ailleurs, plus la société est dure,
01:39:24 plus l'État semble un peu fragile, plus la situation d'économie
01:39:29 est aussi difficile, plus l'individualisme en général
01:39:32 se répand dans la société et plus la valeur de la cellule familiale
01:39:37 prend de l'importance.
01:39:39 - Allez, direction l'Olympia à présent, où s'est déroulé
01:39:42 il y a quelques jours un concert exceptionnel.
01:39:44 C'est une première dans l'histoire de la Légion étrangère.
01:39:47 Une soixantaine d'hommes de ce corps d'armée
01:39:50 a donné deux représentations.
01:39:52 Un concert qui a enjoué le public et notamment Thibaut Marcheteau
01:39:55 qui a eu la chance d'accéder aux coulisses de cet événement unique.
01:39:59 - Dans les coulisses de l'Olympia, ces légionnaires s'apprêtent
01:40:03 comme des rock stars à monter sur scène.
01:40:06 À la tête de cet orchestre composé de 63 hommes,
01:40:11 le chef de musique doit composer avec les 17 nationalités différentes.
01:40:15 - Dans la pédagogie, il faut aller doucement,
01:40:17 il faut bien réexpliquer et puis ça se passe très bien.
01:40:19 L'avantage, c'est que la musique est un langage universel.
01:40:22 Les musiciens lisent la partition.
01:40:25 Après, il faut faire l'osmose, il faut faire un travail de chef d'orchestre.
01:40:28 Et puis le grand saut. Pendant deux heures, les prestations s'enchaînent.
01:40:32 Avec évidemment des chants militaires.
01:40:36 Mais aussi des solos ou encore de la variété française.
01:40:44 À l'entracte, le public était déjà conquis.
01:40:47 - C'est fabuleux, moi je suis sidérée.
01:40:49 Je ne sais pas pourquoi je suis venue là déjà.
01:40:51 Et je ne pensais pas que ça serait aussi bien.
01:40:53 - C'est prenant, c'est beau, il y a les poils.
01:40:56 Donc c'est très intéressant.
01:40:58 Avec plus de 3500 spectateurs, la totalité des recettes
01:41:02 de ces deux représentations ont été redistribuées
01:41:05 aux œuvres sociales de la Légion étrangère.
01:41:08 (Musique)
01:41:25 - Merci à Thibault Marcheteau pour ce sujet.
01:41:28 Et puis merci à vous Guillaume Bigot pour cet échange.
01:41:31 Vous restez bien sûr avec nous sur CNews.
01:41:34 La matinale week-end continue.
01:41:36 C'est l'heure de retrouver les Naïg Monier et Frédéric Taddeï.
01:41:39 C'est arrivé cette semaine.
01:41:41 Excellent week-end à tous sur CNews et sur Europe 1.
01:41:44 (Musique)
01:41:49 Il est 8h57.
01:41:51 Bonjour, bienvenue sur CNews.
01:41:53 Si vous venez de nous rejoindre, votre matinale week-end continue.
01:41:55 J'ai le plaisir d'accueillir Frédéric Durand,
01:41:57 directeur de l'Inspiration politique.
01:41:59 - Bonjour.
01:42:00 - Bonjour Frédéric, Guillaume Bigot est resté avec nous.
01:42:02 - Ah bonjour.
01:42:03 - Dans un instant, les titres de votre journal de 9h.
01:42:05 Mais d'abord, la météo.
01:42:07 Karine Durand avec de fortes chaleurs généralisées sur le pays aujourd'hui.
01:42:11 (Musique)
01:42:21 - Un temps très estival, extrêmement chaud et particulièrement lumineux.
01:42:26 Sur la moitié sud, le calme est revenu.
01:42:28 Après les violents orages sur le sud-ouest hier.
01:42:31 Tout au plus, un petit peu de vent d'automne pour le sud-ouest
01:42:34 qui va régresser d'heure en heure.
01:42:36 Par contre, le temps se gâte.
01:42:38 Peu à peu, sur le nord-ouest, Bretagne, Normandie,
01:42:41 avec des averses orageuses qui commencent déjà à éclater
01:42:44 et qui vont se renforcer et se décaler en direction de l'est.
01:42:48 Au cours de l'après-midi, justement, on retrouve cette dégradation orageuse
01:42:51 en direction du bassin parisien.
01:42:53 Paris sera probablement touché.
01:42:55 Les côtes normandes, les Hauts-de-France également en fin d'après-midi.
01:42:58 Et un petit peu plus tard, les frontières belges en fin d'après-midi, début de soirée.
01:43:02 Le ressenti sera très lourd, très moite avec la chaleur et avec l'humidité.
01:43:06 Regardez les températures de la matinée.
01:43:08 Une nuit vraiment tropicale sur le sud-est jusqu'à 24 degrés.
01:43:13 Ce matin, Annecy et Cannes, 19 à Paris.
01:43:16 Cet après-midi, les valeurs seront carrément caniculaires sur le sud-est
01:43:21 avec jusqu'à 35 à Dijon, Lyon, Grenoble, mais aussi Marseille.
01:43:26 Jusqu'à 34 pour la capitale, 32 en remontant vers Lille et Strasbourg.
01:43:31 Baisse des températures par l'ouest par contre,
01:43:34 avec l'arrivée d'un air un peu plus frais qui va concerner le nord au cours des jours suivants.
01:43:38 Par contre, la chaleur sur le sud-est va résister tout au long de la semaine prochaine.
01:43:43 Et bienvenue si vous venez de nous rejoindre sur CNews.
01:43:56 La matinée et le week-end continuent.
01:43:57 Les tout juste 9h, voici les titres de votre journal.
01:44:00 Une marche en hommage à Adama, traoré interdite d'abord dans le Val-d'Oise,
01:44:05 déplacée finalement à Paris, à sa traoré, chef de file du collectif justice pour Adama,
01:44:09 annoncer un nouveau lieu de rassemblement, Place de la République,
01:44:12 un rassemblement qui, on l'a appris ce matin, va être également interdit.
01:44:16 Le maire de Saint-Gracien lance un ultimatum à ses habitants.
01:44:19 Il leur demande de dénoncer les délinquants pour reconstruire les bâtiments publics
01:44:24 détruits lors des émeutes. On en parle dans un instant.
01:44:27 Et puis Paris fait peau neuve à un an des jeux olympiques.
01:44:30 La ville se prépare à accueillir l'événement sportif,
01:44:32 mais les travaux contrarient quelque peu les parisiens ainsi que les touristes de passage.
01:44:38 Hier soir, la justice a donc confirmé l'interdiction de la marche prévue aujourd'hui dans le Val-d'Oise,
01:44:44 en hommage à Adama, traoré, le tribunal administratif de Pontoise a estimé que,
01:44:49 bien que les violences aient diminué ces derniers jours,
01:44:52 leur caractère extrêmement récent ne permet pas de présumer
01:44:55 que tout risque de trouble à l'ordre public est disparu.
01:44:58 Dans la foulée, Assa Traoré, la sœur d'Adama Traoré, a annoncé un nouveau lieu de rassemblement,
01:45:03 Place de la République à Paris.
01:45:05 Un rassemblement qui va finalement être interdit ce matin par la préfecture de police.
01:45:10 Les détails d'Augustin Donadieu.
01:45:12 Deuxième interdiction en 48 heures pour la marche en mémoire d'Adama Traoré.
01:45:18 La préfecture de police de Paris prend ses précautions
01:45:21 après l'appel d'Assa Traoré sur les réseaux sociaux.
01:45:25 L'État a décidé et a confirmé qu'il n'y aura pas de marche Adama.
01:45:30 Ils ont décidé qu'elle sera annulée.
01:45:32 Moi, la sœur d'Adama Traoré, je serai demain à 15h sur la place de la République.
01:45:38 Quelques heures plus tôt, le tribunal administratif de Sergy avait confirmé
01:45:41 la décision d'interdiction de ce rassemblement prise par le préfet du Val d'Oise,
01:45:46 mettant en avant le contexte inflammable de ces derniers jours
01:45:50 et le risque de trouble grave à l'ordre public.
01:45:53 Une décision que la France Insoumise ne comprend pas.
01:45:56 A commencer par Jean-Luc Mélenchon.
01:45:58 Quel est le sens de l'interdiction de la marche samedi ?
01:46:01 Il n'y a jamais eu aucun incident. Pourquoi alors ? Pourquoi ?
01:46:04 Plusieurs organisations de gauche se joindront au mouvement
01:46:07 comme la France Insoumise qui appelle à un grand rassemblement.
01:46:10 Pour demander justice pour Adama et toutes les victimes de violences policières,
01:46:15 nous nous joignons à cet appel à demain.
01:46:18 En juin 2020, un rassemblement contre le racisme et les violences policières
01:46:22 a rassemblé 15 000 manifestants dans la capitale.
01:46:25 39 personnes avaient été interpellées après des heures avec la police en fin de manifestation.
01:46:30 Alors Frédéric, durant la question qu'on se pose bien sûr,
01:46:35 cette deuxième interdiction va-t-elle être respectée ?
01:46:38 Moi je n'ai pas la réponse à la question.
01:46:41 Bien sûr.
01:46:43 Mais en tout cas, à la fois je peux comprendre que demander justice
01:46:48 qui est une marche pour la mémoire d'Adama Traoré,
01:46:52 à la fois je pense que beaucoup de gens ont un peu plus de mal avec ce concept
01:46:56 qui est devenu un peu un business du drame de la part de sa sœur,
01:47:00 parce que la justice il la faut pour tous, y compris pour les victimes d'Adama Traoré
01:47:04 et de la fratrie, parce que beaucoup parmi eux ont eu des problèmes.
01:47:11 Et encore assez récemment, l'État a indemnisé ce jeune homme qui est en prison,
01:47:16 qui s'est fait violer, ou se serait fait violer,
01:47:18 puisque la plainte a été éteinte, puisque Adama Traoré est décédé peu après,
01:47:23 a été éteinte, mais enfin l'État a dédommagé à hauteur de 28 000 euros
01:47:27 ce jeune homme, Stéphane, qui a été violé,
01:47:30 qui ensuite a été passé à tabac par un des frères Traoré.
01:47:32 Il y a quasiment des actes de torture.
01:47:34 On pourrait aussi faire une marche pour ce Stéphane qui a subi ça.
01:47:39 Enfin, il ne faut pas avoir la justice subjective.
01:47:42 Ceux d'un côté.
01:47:44 Donc le contexte actuel, en plus, nous montre qu'effectivement,
01:47:49 la société est un peu inflammable et qu'il est difficile d'envisager ce genre de marche.
01:47:55 En tout cas, dès le moment, il y a eu des marches qui ont été faites
01:47:57 toutes ces précédentes années. On peut comprendre.
01:47:59 Moi, lorsqu'on demande de la justice, que la clarté soit faite sur les conditions,
01:48:04 notamment du décès d'Adama Traoré, c'est tout à fait normal.
01:48:07 Moi, ça ne me choque pas que la famille puisse demander ça.
01:48:10 Là, on est sur un procès depuis 2016.
01:48:12 On est en 2023 avec des procédures inouïes, des contradictions dont on ne sort pas apparemment.
01:48:19 Et donc, il est très difficile, a priori, de faire une lumière définitive,
01:48:25 en tout cas sur cette affaire.
01:48:27 – Ça veut dire que vous contestez les interdictions de manifester,
01:48:30 celles du préfet du Val-d'Oise et celles de Paris ?
01:48:32 – Ah non, je ne les conteste pas du tout.
01:48:34 Je dis que dans le contexte hyper inflammable, elles se comprennent parfaitement.
01:48:37 Et je dis tout en même temps que je comprends très bien
01:48:40 que la famille puisse vouloir que toute la lumière soit faite sur un drame tel que celui-là.
01:48:44 Les deux peuvent se comprendre.
01:48:46 Mais comme je vous le disais, le procès a duré, donc la justice est passée.
01:48:50 Elle ne convient peut-être pas à tout le monde, tel qu'elle est passée.
01:48:53 Mais elle est malgré tout passée.
01:48:55 Et puis, à un moment donné, le contexte ne se prête guère à ce genre de choses.
01:48:58 Après, moi, je comprends mal que l'AFI s'associe,
01:49:01 parce que là, on politise du coup l'affaire.
01:49:04 Et donc, là, on en revient à police qui tue, etc.
01:49:07 Vous voyez, ça prend une autre dimension quant au politique.
01:49:10 Mais je crois que l'AFI, on est seul, d'ailleurs, à ma connaissance,
01:49:13 à s'en être mêlés.
01:49:15 Voilà, ni le Parti communiste, ni l'Europe écologique, ni les Verts,
01:49:18 ni aucun autre parti de gauche ne s'en mêle.
01:49:20 Ça dit bien aussi la position, et on n'a pas le temps là de faire le débat
01:49:23 sur ce qui est en train de se passer à la Dupesse,
01:49:25 mais ça dit bien aussi toutes les tensions qui sont en train de traverser le milieu politique.
01:49:29 La France Insoumise, qui a publié sur Twitter, par le biais de Mathilde Panot,
01:49:34 la présidente du groupe à l'Assemblée nationale,
01:49:37 pour demander justice pour Adama et toutes les victimes de violences policières.
01:49:40 Nous nous joignons à cet appel tweet de Mathilde Panot.
01:49:44 Guillaume Bigot, c'est une façon de jeter un peu de l'huile sur le feu encore.
01:49:48 Il faut bien comprendre que ces partis comme l'AFI, par exemple,
01:49:51 comme il y a des cocas, des sodas sans sucre,
01:49:53 il y a des partis comme ça, dits de gauche ou d'extrême gauche, garantis sans peuple.
01:49:57 C'est-à-dire que les gens des classes populaires ne votent pas pour ces gens-là.
01:50:00 Donc ils recherchent désespérément quelque chose qui pourrait ressembler à un soutien,
01:50:05 à une cause populaire, à des gens qui sont modestes, etc.
01:50:08 C'est des bobos, des centre-vues.
01:50:09 Ne vote pas pour ces gens-là, vous voulez dire ne vote pas tout court, en fait ?
01:50:12 Ne vote pas tout court, mais ceux qui votent pour l'AFI n'habitent pas en général,
01:50:17 ne sont pas des ouvriers, des employés, et assez peu d'ailleurs dans ces quartiers populaires.
01:50:23 Mais donc, ils recherchent absolument une caution.
01:50:25 Mais ce faisant, et c'est là où ça me paraît extrêmement choquant,
01:50:29 ils cautionnent le discours communautariste, wokiste, indigéniste,
01:50:34 directement importé des États-Unis.
01:50:37 Le paradoxe est quand même massif.
01:50:39 C'est-à-dire que la France insoumise, qui soi-disant lutte contre la mondialisation,
01:50:44 qui veut arrêter le capital, qui veut arrêter la mainmise des grandes entreprises,
01:50:50 soi-disant sur la société, etc.,
01:50:54 et les inégalités sociales qui résultent du modèle mondialisation,
01:50:57 qu'est-ce que fait la France insoumise ?
01:50:59 Elle copie-colle le discours des grandes entreprises américaines,
01:51:02 elle copie-colle le discours de l'ambassade des États-Unis, etc.
01:51:05 C'est-à-dire que la France est raciste, que la France c'est les États-Unis, etc.
01:51:09 Là où ça devient choquant, cette affaire d'Adama.
01:51:11 Moi, je peux comprendre à la rigueur la sœur qui a perdu son frère,
01:51:14 qui est dans une fratrie extrêmement compliquée, on l'a répété.
01:51:16 C'est un peu les Ténardiers, les Traoré, les Ténardiers Bonnerd.
01:51:20 C'est très, très, très compliqué, cette famille.
01:51:22 Mais enfin, elle-même, cette jeune fille peut avoir été choquée,
01:51:26 on le saura moins par la mort de son frère, et chercher justice, d'accord, très bien.
01:51:29 Mais on voit bien que derrière, c'est pas ça qui se passe.
01:51:32 Derrière, c'est rejouer l'Amérique en France.
01:51:36 C'est ça le truc, c'est vraiment que son frère, ce serait George Floyd.
01:51:39 En France, nous ne nous intéressons ni à la couleur de peau des gens,
01:51:43 ni à la religion des gens.
01:51:45 La spécificité de la France, il faut le répéter à M. Mélenchon,
01:51:48 il faut le répéter à Mme Traoré, il faut le répéter à l'ambassadeur des États-Unis,
01:51:51 autant que de besoin, la France ne s'intéresse ni à la couleur de peau,
01:51:55 ni à la religion.
01:51:56 Pour nous, tous les citoyens sont égaux devant la loi.
01:51:59 Si on va même sur ce terrain, je voudrais bien comprendre...
01:52:02 Après, on ne peut pas nier qu'il y a aussi du racisme en France.
01:52:06 Oui, surtout de la part d'un policier, je ne sais pas s'il était Guyainais ou des Antilles,
01:52:11 mais un policier, en tout cas, noir de peau, qui est celui qui aurait tué Adama.
01:52:16 Donc, il faut raconter l'histoire jusqu'au bout.
01:52:18 Moi, je veux bien qu'on s'intéresse à ça, et qu'on s'intéresse que à la couleur de peau des gens.
01:52:21 Moi, c'est très choquant de faire ça, mais allons-y.
01:52:24 Mais là, en l'occurrence, c'est, on va dire, un noir, une personne racisée,
01:52:28 pour parler dans leur vocabulaire délirant, qui a tué une période racisée.
01:52:31 Je ne parlais pas de cette affaire en particulier.
01:52:33 Je voulais dire qu'en France, il y a des affaires de racisme.
01:52:35 Tout le storytelling, toute la légende urbaine autour de ça, c'est faux.
01:52:40 Ça repose sur un mensonge intégral.
01:52:43 Autre sujet dans la lignée des émeutes de ces derniers jours,
01:52:49 initiative surprenante de la part d'un maire du Val-d'Oise à Saint-Gracien,
01:52:53 où pendant les émeutes, des bâtiments publics ont été incendiés.
01:52:56 Julien Bachar, le maire de la ville, demande aujourd'hui aux habitants
01:52:59 de dénoncer les délinquants pour reconstruire les bâtiments détruits.
01:53:03 Reportage de Jules Bedot et Vincent Farandège.
01:53:06 Voici ce qu'il reste du centre social Camille Claudel à Saint-Gracien.
01:53:12 Incendié pendant les émeutes la semaine dernière,
01:53:15 sa reconstruction, et celle de tous les bâtiments dégradés,
01:53:18 se fera uniquement si les habitants du quartier Les Raguenets
01:53:22 dénoncent les fauteurs de trouble.
01:53:24 C'est en tout cas ce qu'a demandé le maire de la ville
01:53:27 dans un courrier adressé aux habitants de ce quartier,
01:53:30 où se sont concentrés les tensions.
01:53:32 "Tant que nous ne posséderons pas les noms,
01:53:34 aucun travaux de reconstruction ne seront engagés.
01:53:37 Le seuil de tolérance est largement dépassé,
01:53:40 et maintenant la neutralité est considérée comme de la complicité."
01:53:43 Une idée qui provoque l'incrédulité de bon nombre d'habitants
01:53:46 et commerçants de Saint-Gracien, pour qui la situation se retourne contre eux.
01:53:50 "Ce centre culturel, c'est le centre de tout le quartier,
01:53:52 leur histoire de dénonciation c'est du n'importe quoi.
01:53:54 Donc même s'il n'y a pas de dénonciation, il faut le reconstruire.
01:53:58 Je trouve que c'est pénalisant pour tout le monde."
01:54:00 "Il faut être extrêmement prudent avec ces choses-là.
01:54:03 Je trouve ce courrier extrêmement gênant
01:54:06 d'un point de vue social, humain et politique."
01:54:09 Il y a néanmoins quelques riverains,
01:54:11 atterrés par les violences de la semaine dernière,
01:54:13 qui partagent l'opinion du maire de la ville.
01:54:16 "Je le soutiens à fond, oui, oui, à fond, oui.
01:54:18 Parce que si on ne soutient pas, c'est souverain à tout."
01:54:21 L'Édil a par ailleurs précisé que les finances de la ville
01:54:25 ne permettaient pas en l'état de reconstruire les bâtiments dégradés.
01:54:29 "Frédéric, durant une réaction après cet ultimatum du maire de Saint-Gracien,
01:54:34 on se demande quand même s'il est vraiment tout à fait sérieux
01:54:38 lorsqu'il demande ça à ses habitants.
01:54:41 D'ailleurs, est-ce vraiment légal ?"
01:54:43 "A priori, il est sérieux, d'autant qu'il n'a écrit qu'aux habitants
01:54:47 de ce quartier où il y a eu les problématiques.
01:54:50 Le problème, c'est qu'il met en danger ses propres citoyens en faisant cela.
01:54:53 Parce qu'imaginez quelqu'un qui se met à dénoncer un voisin,
01:54:56 c'est la porte ouverte à peu près de tout ou n'importe quoi.
01:54:59 Donc c'est l'efficacité proche de zéro, même si l'on comprend
01:55:02 qu'un maire de ville aujourd'hui qui voit des équipements publics détruits,
01:55:06 soit très en colère.
01:55:07 Beaucoup de maires ont dormi dans leur mairie pendant plusieurs jours
01:55:10 pour essayer de protéger, vous vous rendez compte où nous en sommes,
01:55:12 pour essayer de protéger les biens publics."
01:55:14 "Mais est-ce qu'il a le droit de dire 'vous dénoncez sinon je ne reconstruis pas' ?"
01:55:17 "Non, mais il n'a pas le droit.
01:55:18 Clairement, il n'a pas le droit.
01:55:20 Mais je pense que son problème, il n'est pas un problème de droit,
01:55:22 c'est un problème politique.
01:55:23 Pour lui, cette action-là, elle est symbolique.
01:55:28 C'est-à-dire, on en a marre de reconstruire pour des gens qui cassent gratuitement,
01:55:32 comme ça, et ça, ça peut se comprendre.
01:55:34 Se comprend moins le fait qu'il envoie au casse-pipe d'éventuels citoyens
01:55:37 qui se mettraient à dénoncer, qui se verraient victimes de représailles derrière.
01:55:42 Donc moi, je ne pense pas que ce soit la bonne façon de faire.
01:55:44 Par contre, il y a un vrai problème aujourd'hui, y compris pour les finances municipales,
01:55:48 quand il y a ce genre d'actes de délinquance.
01:55:51 Il doit y avoir une enquête qui est diligentée, on doit trouver les coupables, bien sûr,
01:55:56 mais ça n'est pas le métier des citoyens."
01:55:58 "Guillaume Bigot."
01:56:00 "Moi, je pense que si on interroge la responsabilité de ce qui se passe,
01:56:05 elle est double, elle est individuelle pénale des gens qui ont commis ça, bien sûr,
01:56:09 elle est difficile à rechercher parce qu'ils ont été souvent cagoulés, masqués,
01:56:15 et que ça va être très difficile à établir.
01:56:18 Sans parler de tout le couplet qu'on peut faire sur les sanctions,
01:56:22 vont-elles réellement tomber dans les tribunaux ?
01:56:24 Mais il y a autre chose, c'est qu'il y a quand même une responsabilité publique
01:56:28 de l'État en tant que tel, alors différents gouvernements depuis 30-40 ans,
01:56:33 et là, je pense qu'il y a un moyen en cas de violence, d'émeute, d'atteinte,
01:56:38 de trouble à l'ordre public, de mettre en cause et de rechercher
01:56:42 la responsabilité de l'État.
01:56:44 C'est peut-être un peu compliqué parce que l'État, c'est une seule personne morale,
01:56:48 donc c'est aussi bien une commune finalement que l'État-nation, le gouvernement,
01:56:53 mais est-ce que, en tout cas, ce qu'ont fait certains assureurs d'ores et déjà,
01:56:57 ils essayent de trouver, il y a un article du Code qui permet de dire,
01:57:00 "Bah écoutez, en cas d'émeute grave et si l'ordre public aboutit à dégrader
01:57:06 des bâtiments, normalement c'est la responsabilité de la collectivité nationale."
01:57:10 Il me semble qu'on ne peut pas faire l'économie de la recherche des vrais coupables, néanmoins.
01:57:13 C'est incompatible. On va parler d'un autre type de sanction,
01:57:16 à présent la question de la suppression des allocations pour les parents de délinquants,
01:57:21 on en a beaucoup parlé ces derniers jours, avec ce sondage IFOP fiducial réalisé
01:57:26 pour Sud Radio à la question "Faut-il supprimer les allocations familiales
01:57:30 aux parents de mineurs multirécidivistes ?"
01:57:32 Eh bien, vous êtes tout de même 65% à répondre "oui", 20% y sont opposés
01:57:37 et 15% quand même ne se prononcent pas. Alors, faut-il supprimer les allocations
01:57:42 familiales aux parents de mineurs multirécidivistes ?
01:57:45 Je vous pose la question, Frédéric Durand.
01:57:47 Déjà, il y a un devoir d'autorité parentale, enfin le Code civil en tout cas,
01:57:53 qui impose un certain nombre de choses aux parents, sauf qu'en règle générale,
01:57:57 ils ne sont pas forcément, il n'y a rien de pénal qui suit derrière,
01:58:01 il n'y a aucune sanction qui suit en réalité.
01:58:03 Là, ce serait une façon de les responsabiliser davantage.
01:58:05 Voilà, alors on sait très bien quels sont les problèmes, quelle est la difficulté.
01:58:08 Un, c'est que dans une fratrie, ça a été dit et répété, mais il suffirait à ce compte-là
01:58:13 qu'il y en ait un qui parte en vrille, j'allais dire, parmi les enfants,
01:58:17 et pour que toute la fratrie soit pénalisée. Donc ça, c'est la première difficulté.
01:58:21 Alors, on pourrait imaginer que pour cet enfant-là, s'il y a des aides,
01:58:24 ces aides ne tomberaient plus. Donc, les 65% que vous montrez là,
01:58:29 je pense que si on en est là, c'est aussi qu'il y a une exaspération,
01:58:32 c'est aussi qu'il y a le sentiment de démission parentale.
01:58:35 Après, c'est au cas par cas, parce que vous avez des cas, par exemple,
01:58:39 de mère isolée, il y a de plus en plus de couples qui sont défaits,
01:58:43 donc ça joue aussi dans la difficulté à éduquer quand on n'est plus qu'un seul.
01:58:47 Donc, il y a ça et qui sont dépassés. Si vous faites ça, vous enterrez encore
01:58:51 un peu plus la personne, ça c'est une évidence. Mais il y a d'autres cas aussi
01:58:54 où il faut rappeler à la responsabilité les parents.
01:58:57 Donc, il faudrait vraiment faire ça au cas par cas. On ne peut pas dire,
01:59:00 on place comme ça la mesure de façon aveugle, parce que je pense que ça ne faudrait
01:59:03 qu'empirer les choses dans certains cas.
01:59:05 Un mot très rapidement avant de donner la parole à Sandra Thchambeau.
01:59:09 On a pas le temps de rentrer dans le détail, mais grosso modo,
01:59:11 pour des raisons juridiques techniques, vous ne pouvez pas faire ça
01:59:15 quand il y a des actes qui relèvent du pénal, parce qu'il faut montrer
01:59:18 l'imputabilité à une personne. Et donc, paradoxalement, oui,
01:59:23 il y avait des projets qui existent et notamment portés par LR dans les cartons.
01:59:28 En cas d'absentéisme, vous pourriez éventuellement supprimer
01:59:31 les allocations familiales. En cas d'émeute et en cas de pillage,
01:59:33 vous ne pouvez pas. C'est tout le paradoxe de la loi.
01:59:35 Allez, 9h15 sur CNews. CNews, il faut le rappel des titres avec Sandra Thchambeau.
01:59:39 Elle pourrait bientôt être expulsée de chez elle en cause d'un conflit de voisinage
01:59:48 qui dure depuis 32 ans pour une histoire de muret.
01:59:51 Quand l'optogénaire hérite du terrain en 2012, elle apprend que l'astreinte imposée
01:59:55 à sa mère court toujours. Aujourd'hui, elle doit un peu plus de 300, 7 445 euros.
02:00:01 Faute de moyens, sa maison sera vendue aux enchères en septembre.
02:00:04 Prix de départ, 100 000 euros. Départ en vacances, il faudra faire preuve
02:00:08 de patience sur les routes. Après un vendredi classé orange,
02:00:11 ce 8 juillet sera également chargé. La circulation sera dense
02:00:14 sur les grands axes routiers, notamment dans le Grand Ouest et le Nord,
02:00:17 selon les prévisions de Bison Futé. Un retour à la normale est prévu demain,
02:00:20 avec une journée classée verte dans le sens des départs et retours.
02:00:23 Récep Tayyip Erdogan réitère son soutien à l'Ukraine.
02:00:27 Le président turc a reçu son homologue ukrainien hier à Istanbul.
02:00:30 Selon lui, l'Ukraine mérite d'intégrer l'OTAN.
02:00:33 Erdogan a appelé Moscou et Kiev à retourner au pourparler de paix.
02:00:37 Il a également annoncé la visite de Vladimir Poutine le mois prochain en Turquie,
02:00:41 avant d'exprimer sa volonté de prolonger l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes,
02:00:45 conclu en juillet 2022.
02:00:48 Merci Sandra et à tout à l'heure.
02:00:51 Alors ça ne vous aura pas échappé bien sûr, ce week-end marque le coup d'envoi des vacances d'été sur les routes.
02:00:57 Ce samedi est classé orange dans le sens des départs au niveau national,
02:01:00 rouge dans le Grand Ouest et le Nord.
02:01:02 Une bonne nouvelle en revanche, si vous prévoyez de prendre le train,
02:01:05 la SNCF casse ses prix et propose pour cet été 200 000 billets à 19 euros
02:01:11 pour des trajets en intercités.
02:01:13 Une annonce du ministre des Transports Clément Beaune,
02:01:17 qui intervient alors que la compagnie espagnole Renfe arrive sur le marché français.
02:01:21 Les précisions avec Justine Sercar.
02:01:24 Pour répondre à l'augmentation du prix des billets de train cet été,
02:01:28 le ministre des Transports a diffusé un message insolite en gare d'Austerlitz ce vendredi.
02:01:33 Bonjour, ici Clément Beaune, le ministre des Transports.
02:01:38 Je vous souhaite de grands départs en vacances.
02:01:40 Je vous précise que les jeunes vont mettre en vente dès aujourd'hui
02:01:43 200 000 billets à 19 euros sur tous les intercités.
02:01:46 Cette mesure, valable sur des trajets jusqu'au 31 août,
02:01:49 devrait diviser par deux le prix moyen des billets d'intercités
02:01:53 sur des lignes comme Paris-Toulouse, Bordeaux-Marseille, Nantes-Lyon
02:01:56 ou encore Paris-Brianson en train de nuit.
02:01:59 Une annonce de réduction alors que la concurrence devient rude.
02:02:03 A compter du 13 juillet, c'est la compagnie espagnole Renfe qui fait son entrée sur le marché
02:02:08 avec une ligne Lyon-Barcelone à 29 euros.
02:02:11 Nous continuerons à proposer des offres promotionnelles comme nous le faisons en Espagne
02:02:18 pour faire connaître des destinations, le produit, les événements
02:02:22 et nous nous adapterons à la demande et au tarif des autres opérateurs.
02:02:26 L'entreprise a déjà vendu 31 000 billets avant l'arrivée d'une autre ligne Madrid-Marseille à 29 euros également.
02:02:35 Une libéralisation du rail qui répond aux exigences fixées par l'Union européenne en 2021
02:02:40 qui a déjà permis d'ouvrir une liaison Paris-Milan pour 23 euros.
02:02:44 Allez dans l'actualité également, Paris fait peau neuve à un an des Jeux olympiques.
02:02:49 La ville se prépare à accueillir l'événement sportif sauf que les travaux contrarient quelque peu les parisiens.
02:02:56 Je suivais mon regard, Guillaume Bigaud, je sais qu'à chaque fois pour venir le week-end, c'est pas forcément évident.
02:03:01 Mais pas que les parisiens, les touristes de passage sont également agacés.
02:03:05 Reportage dans Paris de Sarah Fenzari.
02:03:08 Des échafaudages, des bâches, des grues à perte de vue,
02:03:13 Paris se refait une beauté dans le but d'accueillir les JO 2024.
02:03:17 Les monuments font peau neuve, cachés par de grands panneaux publicitaires,
02:03:21 au grand désarroi des touristes.
02:03:23 Je sais que ce bâtiment est fabuleux et magnifique,
02:03:27 mais aujourd'hui, il est couvert par une publicité à cause d'une construction.
02:03:32 Je suis déçue.
02:03:34 Lorsque vous êtes un touriste, vous venez ici pour voir tous les sites touristiques,
02:03:38 les sites célèbres et les sites historiques.
02:03:40 C'est décevant que celui-ci soit dissimulé par de la publicité et qu'on ne puisse pas le voir en entier.
02:03:45 Plus de 7000 ouvriers sont à l'œuvre pour sortir de terre, des logements,
02:03:49 des équipements sportifs, des gares et leurs tunnels.
02:03:52 Des travaux nécessaires à l'accueil de cet événement de grande ampleur
02:03:55 qui déclenche parfois la colère des Parisiens.
02:03:58 Je me suis blessé en vélo justement à cause des travaux.
02:04:03 Depuis 20 ans, j'ai fait le travail de chauffeur de taxi.
02:04:07 Je n'ai jamais vu cette situation.
02:04:10 On a par exemple 20 minutes pour faire 2 kilomètres
02:04:14 et ça va à mon avis s'amplifier de plus en plus.
02:04:17 Le programme de travaux sera déjà achevé à 89% fin 2023,
02:04:21 selon la Solidéo, société chargée de la livraison des équipements nécessaires
02:04:25 à l'organisation des Jeux Olympiques 2024.
02:04:28 Après les manifestations, c'est les poubelles.
02:04:32 Quand ce n'est pas les poubelles, c'est maintenant les travaux.
02:04:36 La ville de Paris ne va-t-elle pas finir par être boudée par les touristes, Guillaume Bigot ?
02:04:44 On peut se poser la question.
02:04:46 C'est une ville de légende, c'est un décor de cinéma.
02:04:50 Le décor de cinéma se foubâche aujourd'hui.
02:04:54 Je suis bien d'accord avec vous, il se donne beaucoup de peine.
02:04:56 Peut-être vont-ils finir par y arriver, ce n'est pas complètement impossible.
02:04:59 Les JO, c'était peut-être la goutte d'eau.
02:05:02 Ce n'est plus la goutte d'eau, c'est les chutes du Niagara.
02:05:06 Les travaux partout font ressortir les rats.
02:05:10 Les travaux font ressortir les rats.
02:05:13 Je propose aux comités olympiques de prendre le surmuleau comme mascotte des JO 2024.
02:05:23 Blague à part, c'est très triste, ça a démarré avant les JO.
02:05:27 Les JO, on n'en avait pas besoin.
02:05:29 Tous ces travaux dans Paris laissent à penser quelque chose de très étrange.
02:05:33 On a l'impression d'un pays extrêmement riche, qui a tellement d'argent,
02:05:37 qui peut lancer des travaux pharaoniques dans la ville.
02:05:40 Je vous rappelle qu'on a un déficit commercial record,
02:05:42 je vous rappelle qu'on a dépassé 3 000 milliards de dettes.
02:05:44 C'est quand même stupéfiant.
02:05:46 Beaucoup d'assureurs tirent la langue, n'ont pas répondu à l'appel de M. Le Maire
02:05:50 sur la réduction des franchises.
02:05:52 Il y a beaucoup de mairies, beaucoup d'écoles,
02:05:54 beaucoup d'infrastructures dans la France périphérique et dans la France tout court
02:05:57 à réparer après ces émeutes.
02:06:00 Mais là, il n'y a pas d'argent.
02:06:02 Les JO, ça va être 6,8 milliards d'euros.
02:06:04 Cherchez l'erreur.
02:06:06 Frédéric Durand.
02:06:07 Je ne voudrais pas en mêler, moi je n'habite pas Paris et j'en suis bien heureux.
02:06:10 Des problèmes des parisiens.
02:06:11 C'est énorme.
02:06:12 Il y a certains quartiers dont on a le sentiment que, moi, depuis que je viens à Paris,
02:06:15 ils sont en travaux, depuis toujours.
02:06:17 On a l'impression que c'est leur état naturel d'être à travaux, quasiment.
02:06:20 Après, on comprend qu'en ville, on a besoin de travaux.
02:06:22 Mais cela dit, ça rend...
02:06:23 Le centre Pompidou, c'est normal.
02:06:25 Oui, c'est moins vieux.
02:06:27 Mais le fait est que ça rend déjà la vie en métropole,
02:06:32 me paraît assez insupportable, entre les transports, etc.
02:06:35 Mais là, ça rend la vie encore plus insupportable.
02:06:37 Alors, comment faut-il faire ? Est-ce qu'il faut échelonner ?
02:06:39 On a besoin de travaux, on ne peut pas non plus être d'hémagogue.
02:06:42 Il y a des choses à refaire, etc.
02:06:44 Mais on a besoin de sous-Olympique.
02:06:46 Peut-être que dans la programmation, il y a en tout cas à prendre en compte
02:06:50 un certain nombre de choses pour rendre la vie des urbains un peu moins insupportable.
02:06:55 Allez, c'est l'histoire d'une mamie de 80 ans qui pourrait être expulsée de chez elle,
02:06:59 dans l'Essonne.
02:07:00 Un conflit de voisinage dure depuis plus de 30 ans.
02:07:04 La cause ? Un muret.
02:07:06 Un mur qui ne plaît pas à la voisine.
02:07:08 On va en parler dans un instant, dans la dernière partie de notre matinal Week-end.
02:07:12 Toujours en direct sur CNews. Restez avec nous.
02:07:14 Il est 7h30, bon début de journée.
02:07:20 Merci de nous avoir choisis.
02:07:21 Vous regardez CNews, nous sommes en direct.
02:07:23 La matinal Week-end continue et voici les titres de votre journal.
02:07:26 C'est l'histoire d'une mamie de 81 ans qui pourrait être expulsée de chez elle,
02:07:30 dans l'Essonne.
02:07:31 Un conflit de voisinage dure depuis plus de 30 ans.
02:07:33 La cause ? Un muret qui ne plaît pas à la voisine.
02:07:35 Nous sommes allés à la rencontre de cette octogénaire.
02:07:37 Le reportage à suivre dès le début de ce journal.
02:07:40 Après les émeutes et à l'approche du 14 juillet, c'est la chasse au mortier d'artifice.
02:07:45 Pour se faire un important dispositif a été déployé à la frontière belge
02:07:49 où les contrôles ont été renforcés.
02:07:52 Et puis alors que les vacances débutent, l'inflation est de son côté toujours là.
02:07:56 Des prix à la hausse et un budget à adapter.
02:07:58 Alors comment partir en évitant d'exploser son portefeuille ?
02:08:03 La réponse dans cette édition.
02:08:05 C'est l'histoire d'une mamie de 81 ans qui pourrait être expulsée de chez elle
02:08:12 en raison d'un muret qui ne plaît pas à sa voisine.
02:08:14 Un conflit de voisinage qui dure tout de même depuis plus de 30 ans
02:08:18 et qui pousse aujourd'hui l'octogénaire à rembourser une somme exorbitante qu'elle n'a pas.
02:08:25 On va en parler ce matin avec Evelyne Day qui est en ligne avec nous.
02:08:30 Bonjour, merci d'être en direct ce matin sur CNews.
02:08:34 Vous êtes une voisine de Josette, une autre voisine.
02:08:38 Ce n'est pas avec vous qu'elle est en conflit, on est bien d'accord.
02:08:41 Non, non, non, non, non, non. Bonjour.
02:08:44 Dans quel état est votre voisine aujourd'hui ? Dans quel état est Josette finalement ?
02:08:53 Mal, très très mal parce qu'en fin de compte, sa vie va basculer.
02:08:57 On va aller arracher sa maison, ses racines.
02:09:01 Enfin, à 80 ans, on ne peut pas se retrouver à la rue comme ça, sans rien.
02:09:06 Parce que sa maison va être mise aux enchères pour 100 000 euros quand même.
02:09:10 Elle doit 307 000 euros à cette voisine pour un mur qui était parfait.
02:09:14 Alors on va l'écouter justement.
02:09:18 Josette, c'est son prénom qui doit donc rembourser cette somme exorbitante.
02:09:23 Elle a été rencontrée par Charles Bagé et Vincent Faandegh.
02:09:27 On regarde et on continue d'en parler avec vous juste après.
02:09:30 Voici le mur qui pourrait pousser Josette, 81 ans, à être expulsée de chez elle.
02:09:37 L'histoire remonte à 1992.
02:09:41 La mère de Josette entre en conflit avec sa voisine car le mur n'est pas à son goût.
02:09:46 Des travaux sont faits.
02:09:48 Mais il se fissure, la voisine s'estime alors en danger.
02:09:51 D'autres travaux sont faits.
02:09:53 Mais ça n'est pas suffisant.
02:09:55 En 2012, 20 ans plus tard, Josette hérite alors de ce terrain.
02:09:59 En 2012, j'ai fait démolir ce mur et refaire ce mur, reconstruire,
02:10:05 en pensant que ça allait tout résoudre.
02:10:10 Mais il n'en est rien.
02:10:12 Josette apprend que la streinte imposée à sa mère court toujours.
02:10:15 Elle doit payer chaque jour passé sans travaux.
02:10:18 Et la somme est exorbitante.
02:10:20 307 445,38 euros.
02:10:25 Les autres voisins, touchés par la situation de Josette, aident alors l'octogénaire comme ils peuvent.
02:10:30 Car n'ayant pas les fonds nécessaires, elle est contrainte de vendre sa maison.
02:10:35 Les enchères auront lieu en septembre avec un prix de départ de 100 000 euros.
02:10:40 Si par exemple c'est vendu à 100 000 euros, où est-ce que je trouve l'argent pour aller jusqu'à ce que la partie adverse me demande ?
02:10:48 Je ne les ai pas et je me retrouve à la rue.
02:10:51 Une cagnotte va bientôt être mise en ligne par les voisins de la retraitée.
02:10:55 En attendant, Josette espère tout de même fêter ses 82 ans chez elle, là où elle a vécu plus d'un demi-siècle.
02:11:02 Alors, Evelyne Deshens, je rappelle que vous êtes voisine et amie de Josette.
02:11:07 Et ce qu'on comprend, c'est que finalement, si elle perd son logement, elle va se retrouver à la rue, cette dame.
02:11:13 C'est ça ?
02:11:14 C'est ça, tout à fait.
02:11:16 Elle va être complètement déracinée.
02:11:18 Déjà, elle est perdue, donc elle veut se suicider.
02:11:20 Donc, il faut qu'on essaye de faire…
02:11:22 Je sais bien, c'est une pierre dans l'eau, parce que là, je ne sais pas ce qu'on peut faire.
02:11:26 Mais peut-être que quelqu'un peut nous entendre, peut nous aider.
02:11:29 C'est un appel au secours.
02:11:31 Oui, c'est un appel au secours.
02:11:32 On veut de l'aide.
02:11:33 C'est très dur ce que vous nous dites ce matin.
02:11:37 Concrètement, est-ce qu'elle a une chance d'obtenir gain de cause ?
02:11:40 Je ne crois pas, non.
02:11:43 Pour quelle raison, selon vous ?
02:11:46 Parce que depuis le début, elle n'a pas eu de chance.
02:11:49 Elle a été représentée par un avocat qui n'a pas fait les choses comme il fallait.
02:11:54 Elle lui a fait confiance trop longtemps.
02:11:56 Donc là, elle a changé d'avocat, mais il est déjà trop tard.
02:11:59 On va passer en cassation.
02:12:01 Donc là, c'est le dernier recours, mais on n'y croit plus.
02:12:06 Moi, je n'y crois plus.
02:12:08 Pour qu'on comprenne bien Evelyne, on avait une chroniqueuse en plateau tout à l'heure
02:12:13 qui mettait le doigt sur quelque chose.
02:12:15 Elle nous disait comment est-ce qu'un muret pour une question esthétique peut finalement…
02:12:20 Le tribunal peut donner gain de cause à sa voisine pour une raison esthétique.
02:12:24 C'est vrai que ça paraît démesuré.
02:12:27 Oui, je suis tout à fait d'accord avec vous.
02:12:29 Mais si dès le début, l'avocat qu'elle avait engagé avait fait son travail correctement,
02:12:33 on n'en serait pas là aujourd'hui.
02:12:36 Je ne sais pas ce qu'on peut faire contre cet avocat, mais c'est incroyable.
02:12:41 Parce qu'à la base, ce mur avait juste été vieux, était en molière.
02:12:45 Après ça, elle a fait un enduit.
02:12:47 Il y a eu une fissure et ça a déclenché encore une guerre.
02:12:52 Et comment les avocats peuvent appuyer cette femme ?
02:12:57 Les faits ne sont pas fondés.
02:13:00 Parce qu'en fait, ce muret ne lui plaisait pas pour quelle raison finalement ?
02:13:04 Uniquement parce qu'il était abîmé ?
02:13:06 Oui, c'est ça.
02:13:08 Elle ne peut pas mettre aussi de pare-vent.
02:13:11 C'est-à-dire qu'elle a un grillage.
02:13:14 Si elle met un brise-vue, elle lui fait une lettre recommandée.
02:13:19 Le maire de Palaisaux a proposé son aide à Josette.
02:13:25 Par mon intermédiaire, mais comme elle est sur une nid, il ne peut pas faire grand-chose.
02:13:30 Mais il nous a aidé, il nous a demandé de faire une pétition.
02:13:34 Il nous a recommandé pour qu'on aille au tribunal des droits et de la justice.
02:13:38 Enfin, ils ont été très…
02:13:43 Un soutien, on a eu un soutien avec les maires de Palaisaux.
02:13:47 Mais clairement, ça ne suffit pas.
02:13:48 Il faudrait que ça remonte jusqu'où aujourd'hui pour que ça bouge ?
02:13:52 Brigitte Macron ?
02:13:55 Guillaume Bigot ?
02:13:56 Trois commentaires rapides.
02:13:57 D'abord, on voit bien d'un sujet à l'autre les effets délétères de l'américanisation de la société.
02:14:01 On en parlait tout à l'heure sur la singerie de la famille Traoré, sur ce qui se passe aux États-Unis.
02:14:06 Là, c'est la judiciarisation de toute la société française.
02:14:09 Je pense qu'il y a beaucoup trop de dirigeants qui se sont gavés étant jeunes
02:14:12 aux séries sur la justice, votre honneur, les courts, il y a des avocats partout
02:14:17 qui vous donnent leur carte, etc. pour attaquer tout le monde, attaquer votre voisin.
02:14:20 C'est à la fois la montée d'un individualisme féroce et vraiment le fait qu'on s'est écarté d'un droit romain
02:14:25 dans lequel faisait la part d'ailleurs à l'intérêt général.
02:14:28 La prescription s'était inventée par les Romains.
02:14:30 La prescription pour un crime, c'est toujours dans notre droit d'ailleurs, c'est 30 ans.
02:14:34 Vous imaginez, au bout de 30 ans, on ne peut plus poursuivre quelqu'un pour crime.
02:14:37 Malheureusement, quand vous ouvrez une procédure, ça interrompt la prescription.
02:14:40 Et là, pour un muret, au bout de 30 ans, ce n'est pas jugé.
02:14:43 Déjà, c'est totalement fou.
02:14:45 Il y a quelque chose évidemment de trop complexe dans notre droit.
02:14:47 Et enfin, à conclusion, moi, je ne vois qu'une seule solution.
02:14:50 Il faut une cagnotte pour Josette.
02:14:52 Une cagnotte pour Josette, ça serait une idée, Evelyne Day ?
02:14:56 Ça y est, elle est faite. Elle est en ligne.
02:14:59 Elle est en ligne ?
02:15:00 Et bien, il faut nous donner l'adresse alors.
02:15:02 Tout, tout. Alors, ce n'est pas moi qui l'ai faite, c'est sa nièce.
02:15:06 Je ne peux pas vous donner les coordonnées, mais je pense qu'on peut trouver facilement.
02:15:10 Sur Internet, très bien.
02:15:11 Merci beaucoup en tous les cas d'avoir été avec nous.
02:15:14 Voilà, vous avez Guillaume Bigot qui va retweeter en tous les cas.
02:15:17 Voilà, si ça peut aider.
02:15:19 Merci Evelyne Day d'avoir été avec nous et merci pour votre message.
02:15:23 Dans l'actualité également, les émeutes, toujours bien sûr,
02:15:26 à l'approche du 14 juillet, la possession de mortiers d'artifice
02:15:29 est surveillée de près par les forces de l'ordre,
02:15:32 épaulées par leurs homologues belges.
02:15:34 Des contrôles à la frontière ont donc été renforcés ces cinq derniers jours
02:15:38 pour endiguer l'approvisionnement de ces engins pyrotechniques
02:15:41 utilisés notamment, on l'a compris, par les émeutiers contre la police.
02:15:44 Régine Delfour, Sacha Robin et Juliette Sada ont pu constater l'ampleur du dispositif.
02:15:49 À Tourcoing, dans le Nord-Pas-de-Calais, à une centaine de kilomètres de la frontière belge,
02:15:55 un important dispositif de police franco-belge se mobilise.
02:15:59 Les véhicules sont arrêtés, contrôlés, fouillés, objectifs,
02:16:02 mettre la main sur du matériel pyrotechnique.
02:16:05 Voilà spécifiquement les engins qui sont saisis
02:16:07 lorsque les contrôles permettent de découvrir ça dans les coffres de véhicules ou ailleurs.
02:16:12 Voilà ce qui est saisi en quantité,
02:16:15 qui est utilisé pour être dirigé contre les forces de l'ordre,
02:16:19 ce qui peut entraîner des blessures assez graves.
02:16:21 D'ailleurs, il y a eu 17 blessés sur le département par artifice, par tir d'artifice.
02:16:25 Cette semaine, le préfet du Nord a pris un arrêté.
02:16:28 Jusqu'au 15 juillet, il est interdit de détenir et de transporter ce type de matériel sur la voie publique,
02:16:34 une mesure soutenue de l'autre côté de la frontière.
02:16:37 Les bourgmestres, donc l'équivalent du maire, n'y plus ni moins,
02:16:40 ont pris des arrêtés d'interdiction de vente de matériel pyrotechnique.
02:16:44 Cet arrêté a d'ailleurs été prorogé jusqu'au 15 juillet
02:16:47 pour soutenir nos collègues et les démarches des autorités françaises dans leur effort.
02:16:51 Sur l'autoroute franco-belge A22 aussi, des opérations sont en cours.
02:16:55 La police aux frontières, les douanes et la CRS autoroutière sont sur le front 24h/24.
02:17:01 Tous les jours, ce sont plus de 1000 véhicules qui sont contrôlés.
02:17:04 L'objectif c'est de détecter les personnes qui sont susceptibles de se rendre en Belgique
02:17:08 afin d'acheter des mortiers et des artifices et les utiliser comme moyens et armes
02:17:13 à l'encontre des forces de police dans le cadre des émeutes qui ont émaillé le territoire national.
02:17:16 Dans le cadre de cette collaboration franco-belge,
02:17:18 deux Français originaire de Seine-Saint-Denis ont été arrêtés à Moucron en Belgique.
02:17:22 Ils étaient en possession de 2 kilos d'artifices.
02:17:27 Et en enchaînement, tout trouvait avec les 100 jours d'apaisement d'Emmanuel Macron.
02:17:31 En avril dernier, il avait donné 100 jours à Elisabeth Borne pour relancer l'action du gouvernement.
02:17:37 Une période qui doit donc s'achever ce 14 juillet.
02:17:40 Et au moment de faire le bilan, la Première ministre doit présenter donc plusieurs réformes.
02:17:44 Mais le rendez-vous sera probablement retardé.
02:17:47 C'est ce que nous explique Florian Tardif.
02:17:49 Oui, le compte à rebours a d'ores et déjà débuté puisqu'il ne reste qu'une semaine aux chefs de l'État
02:17:53 pour savoir comment clôturer cette période de 100 jours débutée.
02:17:56 Il y a trois mois, en réponse à la crise sociale qui a secoué le pays autour de la réforme des retraites.
02:18:01 100 jours présentés à l'époque par le chef de l'État comme 100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition,
02:18:07 je le cite, et d'action au service de la France.
02:18:09 Les émeutes de la semaine dernière sont venues contrarier ces plans initiaux de l'exécutif.
02:18:14 Plusieurs plans qui devaient être présentés dans le cadre de ces 100 jours annoncés
02:18:19 ont été reportés comme celui par exemple de la planification écologique pour réduire notre empreinte carbone.
02:18:25 Il devait être présenté cette semaine, il le sera finalement le 17 juillet prochain,
02:18:30 selon nos informations, des plans reportés et d'autres qui viennent s'ajouter
02:18:34 puisque le gouvernement doit s'occuper d'un tout nouveau dossier,
02:18:37 la réponse aux émeutes de la semaine dernière, réponse sécuritaire, identitaire ou sociale.
02:18:42 Emmanuel Macron ne pourra éluder la question à l'heure du bilan de ces 100 jours.
02:18:47 Frédéric Durand, c'est vrai que 100 jours d'apaisement,
02:18:50 c'est vrai que le mot peut faire sourire après l'épisode des émeutes,
02:18:54 mais l'idée de base de ces 100 jours était d'apaiser les tensions autour de la loi retraite.
02:19:01 Sur ce point, on peut dire que les choses se sont finalement apaisées ?
02:19:05 Oui, les choses se sont apaisées par la force des choses
02:19:08 puisqu'il y a eu une loi qui est passée qu'à part faire la révolution derrière, on voit mal.
02:19:13 Cela dit, d'un seul an, on pourra faire un référendum sur la retraite, donc ça pourra revenir.
02:19:17 En termes d'apaisement d'unité et d'action, puisque c'était ça les mots clés,
02:19:21 oui, on a eu l'action, ça c'est sûr, malheureusement,
02:19:24 quant à l'unité et à l'apaisement, effectivement, ils n'étaient pas au rendez-vous.
02:19:28 Là, on voit bien que ça craque un petit peu partout dans la société
02:19:32 et que justement, c'est cet apaisement qui apparaît comme introuvable
02:19:36 parce que dès lors qu'on a fini un conflit social d'une intensité rare,
02:19:39 parce que le nombre de gens qui étaient dans la rue pour la réforme des retraites était très important,
02:19:45 on a derrière des émeutes, on a derrière de la conflictualité qui est partout.
02:19:50 Et en plus, des partis politiques qui attisent pour beaucoup cette conflictualité,
02:19:55 donc qui s'en servent.
02:19:57 On n'a parallèlement pas de majorité, ça semble rien de le dire,
02:20:00 mais pas de majorité à l'Assemblée nationale.
02:20:02 Donc lorsqu'il n'y a pas de majorité, c'est aussi le lieu de la représentation nationale
02:20:07 qui apparaît en conflit permanent.
02:20:09 Donc voilà, on a l'impression d'un conflit qui ne s'arrête plus.
02:20:12 Rapidement, Guillaume Bigot.
02:20:14 D'abord, le président de la République s'est piégé tout seul.
02:20:16 Ce n'est pas seulement allusion aux 100 jours qui se sont terminés la dernière fois en Waterloo.
02:20:21 J'espère que le 14 juillet, il ne va pas y avoir des airs de Waterloo.
02:20:23 Mais en dehors de ça, il s'est piégé tout seul dans cette séquence,
02:20:28 parce que normalement, ça aurait dû servir le parti de l'ordre et l'exécutif et le pouvoir en place.
02:20:34 Ces émeutes, c'est un réflexe assez naturel.
02:20:37 Et d'ailleurs, dans les autres crises, notamment les Gilets jaunes,
02:20:39 Emmanuel Macron est sorti de la crise des Gilets jaunes,
02:20:42 qui est pourtant d'ailleurs déclenchée et aggravée.
02:20:44 Mais à la fin, ce n'est pas le cas du tout.
02:20:46 Pourquoi ?
02:20:47 Parce qu'il y a eu, de début jusqu'à la fin, une impression de flottement incroyable.
02:20:51 Le jour du démarrage des émeutes, où est M. Macron ?
02:20:55 Concert d'Elton John.
02:20:56 Le lendemain, la France est pillée et brûle.
02:20:58 Où est-il au Conseil européen ?
02:21:00 Il faut attendre plusieurs jours pour qu'il annule sa visite en Allemagne.
02:21:03 Donc il est en retard à l'allumage.
02:21:04 Mais ce n'est pas tout.
02:21:05 Il a l'air de se coucher complètement, de prendre parti,
02:21:07 d'atteindre la séparation des pouvoirs en prenant parti immédiatement
02:21:12 dans cette affaire dont on ne connaît pas grand-chose,
02:21:15 en disant que c'est inexcusable, inexplicable.
02:21:17 Et à la fin, il s'interroge lui-même, mais quelles sont les causes ?
02:21:19 Mais je crois qu'il y a 67 millions de gens qui sont au courant, M. Macron.
02:21:21 Quelles sont les causes ? Il n'y a que vous.
02:21:23 Allez, on avance.
02:21:24 Alors que les vacances débutent ce week-end, l'inflation, de son côté,
02:21:28 est toujours là, des prix à la hausse.
02:21:30 C'est un budget à adapter.
02:21:31 Alors comment partir en évitant d'exploser son portefeuille en Vendée,
02:21:35 où l'on compte le plus de campings en France ?
02:21:38 Michael Chahut nous a décoté deux campings municipaux aux tarifs imbattables.
02:21:43 Le site est idyllique, en pleine forêt, avec trois accès directs à la plage,
02:21:49 situés à moins de 300 mètres.
02:21:51 Ne cherchez pas les mobilhomes ou la piscine,
02:21:53 rien de tout cela dans ce camping municipal deux étoiles de Notre-Dame-de-Mont.
02:21:58 On a à cœur de conserver ce camping qui s'adresse aux familles,
02:22:02 en proposant un petit prix pour des familles qui n'ont pas de gros moyens.
02:22:06 On est vraiment dans les moins chers du littoral et on tient à y rester.
02:22:10 Premier prix, 17,10 euros par jour pour deux personnes.
02:22:13 L'emplacement nu, c'est deux fois moins cher qu'un camping privé.
02:22:16 Un peu plus loin dans les terres, voici le camping municipal de Soulan,
02:22:20 très certainement le moins cher des 370 campings de Vendée.
02:22:24 11,34 euros par jour pour un emplacement avec électricité.
02:22:27 Franck est employé communal dans l'Indre, avec 5 enfants et un budget très serré.
02:22:32 C'est le seul camping où il pouvait séjourner aussi longtemps.
02:22:35 Pour un mois, ça va nous faire dans les 700 et quelques euros.
02:22:39 C'est imbattable ?
02:22:41 Oui, c'est imbattable. Regardez tout le monde qu'il y a là.
02:22:44 Même chose pour Michel et son mari, avec leur petite retraite,
02:22:47 ils ne sont pas là par hasard.
02:22:49 350 euros pour le mois, avec l'électricité, les douches, tout, tout, tout.
02:22:56 Même si elles n'ont pas d'objectif de rentabilité,
02:22:58 les communes doivent se battre pour maintenir ces petits prix
02:23:01 dans leurs campings municipales, car elles sont elles aussi
02:23:04 confrontées à l'envolée de leurs charges.
02:23:07 Michel Chahut et ses bons tuyaux.
02:23:12 À 9h45 sur CNews, merci d'être avec nous.
02:23:15 La matinale week-end continue et tout de suite,
02:23:17 voici le rappel des principaux titres de l'actualité.
02:23:19 C'est avec Sandra Thiombeau.
02:23:23 Initiative surprenante du maire de Saint-Gracien, dans le Val d'Oise.
02:23:26 Après les émeutes suite au décès de Nahel la semaine dernière,
02:23:29 plusieurs bâtiments publics ont été dégradés.
02:23:31 C'est le cas notamment dans le quartier Les Ragonnets,
02:23:33 où se sont concentrés les tensions.
02:23:35 L'élu demande aux habitants de dénoncer les fauteurs de troupes
02:23:38 pour reconstruire les édifices.
02:23:40 Une prise de position qui divise les habitants.
02:23:43 Il y a quelques jours, le journal Oise Hebdo a publié
02:23:46 l'identité du policier mis en cause dans la mort de Nahel.
02:23:48 Dans un tweet, Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice,
02:23:51 a salué la réactivité du parquet de Compiègne,
02:23:54 à la suite du signalement de Gérald Darmanin
02:23:56 concernant la divulgation d'informations personnelles.
02:23:59 La politique d'immigration fait tomber le gouvernement au Pays-Bas.
02:24:02 Le Premier ministre a remis sa démission au roi.
02:24:05 Marc Rutt en est à sa quatrième coalition depuis sa prise de fonction en 2010.
02:24:09 Il évoque des différences insurmontables entre les quatre partis au pouvoir.
02:24:13 Les élections législatives anticipées devraient se tenir prochainement.
02:24:19 Merci Sandra. Et tout de suite, c'est votre chronique sport avec le Tour de France.
02:24:24 [Musique]
02:24:27 Vous regardez votre programme avec la machine à café Groupe Saint-Huisson.
02:24:32 Et de trois victoires pour Jasper Philipsen,
02:24:35 décidément le meilleur sprinter de ce début de Tour.
02:24:38 Le belge vainqueur de l'étape la plus plate de cette édition,
02:24:41 avec d'abord à l'avant un Français, Simon Guglielmi,
02:24:44 une centaine de kilomètres seul avant d'être rejoint,
02:24:48 puis distancé par deux compatriotes, Pierre Latour et Nance Peters.
02:24:53 Échappée reprise à 3,5 kilomètres de l'arrivée,
02:24:56 explication finale entre les sprinters,
02:24:58 une dernière ligne droite longue de deux kilomètres
02:25:01 et au bout, Philipsen devant Smark Cavendish et Bignam Ghermaille.
02:25:05 Maillot vert, conforté pour le coureur d'Alpecin de Queninck,
02:25:08 Brian Cocard, premier Français, termine huitième.
02:25:11 [Musique]
02:25:15 Vous avez suivi votre programme avec la machine à café Groupe Saint-Huisson.
02:25:21 Allez, c'est la fin de votre matinale week-end.
02:25:23 Merci Frédéric Durand d'avoir été avec nous ce matin,
02:25:26 directeur de l'inspiration politique du Home Bigo.
02:25:29 Merci.
02:25:30 Merci à vous et à demain.
02:25:31 À demain, on revient demain effectivement à partir de 7h.
02:25:33 Dans un instant, ce sera le journal,
02:25:35 suivi de votre rendez-vous santé du samedi matin à partir de 10h.
02:25:39 Bonjour Docteur Millaud, Brigitte Millaud qui nous parlera
02:25:42 en ce premier week-end de départ en vacances du mal des transports.
02:25:45 Comment l'éviter ?
02:25:46 Elle nous livrera ses conseils.
02:25:48 On va l'écouter avec attention.
02:25:50 Bon week-end sur CNews.
02:25:51 A demain.
02:25:52 [Musique]
02:25:55 Regardez votre météo avec Samsonite Proxys.
02:25:58 Légère, résistante, durable.
02:26:01 Une nouvelle génération de bagages.
02:26:03 Une après-midi très ensoleillée et suffocante.
02:26:07 Voilà le programme.
02:26:08 Attention également aux orages qui vont à nouveau éclater sur le nord-ouest
02:26:12 et se diriger vers le bassin parisien, les Hauts-de-France.
02:26:15 Et un petit peu plus tard dans l'après-midi,
02:26:17 la soirée vers les frontières belges.
02:26:19 Ils peuvent être localement violents avec possiblement de la grêle.
02:26:22 Le beau temps règne par contre sur la moitié sud après les orages d'hier.
02:26:25 Retour au calme.
02:26:26 Quelques orages peuvent par contre se développer sur les massifs
02:26:29 et un petit peu de vent d'autant.
02:26:31 Pour le sud-ouest, les températures sont extrêmement élevées.
02:26:34 On parle même de températures caniculaires.
02:26:37 Pour le sud-est, 35 à Marseille, 35 à Grenoble, à Lyon, à Dijon, jusqu'à 34 à Paris.
02:26:44 Par contre, l'air frais arrive peu à peu par le nord-ouest
02:26:47 et il va s'infiltrer sur la moitié nord pour les prochains jours.
02:26:50 Pour votre journée de dimanche, attention encore une fois aux orages
02:26:54 sur le nord du pays, sur l'ouest.
02:26:56 Ils peuvent être très violents sur le bassin parisien, sur les Hauts-de-France.
02:26:59 En direction de la région Grand Est également, avec de fortes rafales de vent,
02:27:03 de fortes pluies, de la grêle encore une fois.
02:27:05 Les températures chutent progressivement au nord
02:27:08 mais elles restent très élevées pour la moitié sud.
02:27:11 C'était votre météo avec Samsonite Proxys.
02:27:14 Légère, résistante, durable.
02:27:17 Une nouvelle génération de bagages.
02:27:19 Bonjour à tous, bienvenue sur CNews à la une de l'actualité ce samedi.
02:27:24 L'initiative surprenante du maire de Saint-Gracien dans le Val-d'Oise.
02:27:28 Après les émeutes suite au décès de Naël la semaine dernière,
02:27:31 plusieurs bâtiments publics ont été dégradés.
02:27:33 C'est le cas notamment dans le quartier Les Ragonnets où se sont concentrées les tensions.
02:27:37 L'élu demande aux habitants de dénoncer les fauteurs de trous pour reconstruire les édifices.
02:27:42 Une prise de position qui divise les habitants.
02:27:45 Après les émeutes et à l'approche du 14 juillet,
02:27:48 l'approvisionnement en mortier d'artifices inquiète les autorités françaises.
02:27:52 Elles coopèrent avec leurs voisins belges pour contrôler aux frontières l'importation de ces dispositifs.
02:27:57 Plus de 1000 véhicules sont fouillés chaque jour.
02:28:00 Le préfet du nord a même pris un arrêté jusqu'au 15 juillet
02:28:03 interdisant de détenir et de transporter ce type de matériel sur la voie publique.
02:28:07 On écoute le bourgmestre de Tournai, il évoque cette coopération.
02:28:10 J'ai quand même eu deux faits à savoir.
02:28:13 Il y a eu un vol dans un magasin justement d'éléments pyrotechniques.
02:28:17 Et j'ai aussi eu connaissance que dans un magasin qui vendait ce genre d'éléments,
02:28:22 leur chiffre d'affaires a augmenté de 40%.
02:28:25 Je dis que ce n'est pas nécessairement pour fêter le 14 juillet.
02:28:28 Mais je suis véritablement un grand défenseur de l'Europe.
02:28:30 Et donc le fait que les Belges puissent à un moment donné donner de l'aide aux policiers français
02:28:35 et inversement, je pense que ça va dans le bon sens.
02:28:37 Cet arrêté pour l'instant joue jusqu'au 15 juillet, donc juste après le 14 juillet.
02:28:42 Départ en vacances, il faudra faire preuve de patience sur les routes.
02:28:46 Après un vendredi classé orange, ce 8 juillet sera également chargé.
02:28:50 La circulation sera dense sur les grands axes routiers,
02:28:53 notamment dans le Grand Ouest et le Nord.
02:28:55 Les premiers embouteillages se sont formés dès ce matin
02:28:58 en direction des barrières de péage des autoroutes A6 et A10.
02:29:01 Un retour à la normale est prévu demain dans le sens des départs et des retours.
02:29:06 La politique d'immigration fait tomber le gouvernement aux Pays-Bas.
02:29:11 Le Premier ministre a remis sa démission au roi.
02:29:13 Marc Rutan est à sa quatrième coalition depuis sa prise de fonction en 2010.
02:29:18 Il évoque des différences insurmontables entre les quatre partis au pouvoir.
02:29:22 Les élections législatives anticipées devraient se tenir prochainement.
02:29:27 Tout de suite, vous avez rendez-vous avec le Dr Millau et les questions du mal en transport.
02:29:31 en transport.
02:29:31 [Musique]