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Mid Morning Show Top Santé : Principes de prise en charge en chirurgie cardiaque pour adultes Pamela Patten reçoit Dr Dharmesh Ramlugun, Praticien Hospitalier, Chirurgie cardiaque adulte et pédiatrique, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, France. Ce mercredi 5 juin à partir de 10h sur Top FM Mauritius et Top TV Mauritius. Pour vos questions, apellez au 213 7777

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Transcription
00:00The Mid-Morning Show, on Top FM.
00:07Merci de nous rejoindre en live. Alors, aujourd'hui dans Top Santé, nous avons le plaisir de
00:14retrouver le Dr Darmesh Ramlavan. Docteur, bonjour.
00:17Bonjour Pamela, merci beaucoup. Au contraire, merci à vous, à l'avant-veille
00:20des Hauts-des-Ports, on a accepté Rébini parce que lundi, nous tu fais l'émission
00:24sur la chirurgie cardiaque pédiatrique, et aujourd'hui, nous mettons l'accent sur la
00:30chirurgie cardiaque adulte. Lundi, tu nous rappelles un petit peu, en tant que professionnel,
00:35comment on quitte Maurice, on a fait une étude à Strasbourg, aujourd'hui on court à Strasbourg
00:41puis travail cette fois-ci, et de passage à Maurice, et vous pouvez profiter justement
00:46pour faire l'opération. Moi, je me suis dit, peut-être, posons une petite question, peut-être
00:51un petit peu personnelle, qui nous pousse vers la chirurgie cardiaque? Qui fait les quais?
00:55C'est une question, un membre de ma famille, je le connais, c'est parce que quand j'étais petit,
01:03j'étais dans 6-7 ans, mon papa, il venait d'une patient cardiaque très tôt, donc il était dans
01:0945-46 ans, et là, moi je me suis dit, vive ça, le moment du patient malade, patient malade grave,
01:18avec tous les membres de la famille, il a eu un moment très difficile, il a vécu peut-être 3 ans,
01:25sous un traitement médical, etc., mais après bon, il n'est pas capable, il passe le cap de ces 3 ans,
01:31qui était assez délicat, et à l'époque peut-être, les soins, nous n'avons pas pu faire l'histoire,
01:37mais si on m'a dit, et non, c'est qu'il n'a pas fait ce qu'il m'a dit pour lui, il est parti dans
01:42cet état-là. Bref, ça fait une motive moi, parce que je me rappelle, une fois, il a pris un livre,
01:47il a acheté un livre pour lire la transplantation et tout ça, et moi je ne l'avais pas connu,
01:51je l'avais ouvert, je ne trouvais rien, il l'a ouvert, je l'avais quitté, je l'avais dit, quittez ça,
01:55je ne l'avais pas connu, je me suis dit, ils ont eu envie de faire ça, et aujourd'hui,
01:59aujourd'hui, vraiment, je peux faire ça, réellement, je peux faire toutes les interventions,
02:03du simple au plus complexe, transplantation, etc., moi activement impliqué, donc...
02:08Et tu penses à ton papa pour le faire.
02:11Mon carrière, c'est un hommage à mon papa.
02:13Oui, oui, d'accord. Alors Azondi, notre thème, le principe de prise en charge en chirurgie
02:20cardiaque adulte. Eh bien, justement, qui s'amène au principe là?
02:23Un patient cardiaque adulte, bien sûr, l'individu se pose la pédiatrie,
02:28mais pas pour faire un mix, parce que l'enfant, ce n'est pas un adulte en miniature, et un adulte,
02:34ce n'est pas tout simplement un enfant qui grandit comme un adulte, en termes de cardiologie pure.
02:40Donc, quand on a un patient cardiaque adulte, il y a un certain nombre de paramètres qu'il nous
02:46faut vérifier. Donc, si l'opéra vient de l'étape d'intervention programmée ou bien
02:51d'intervention urgente, il y a plusieurs paramètres qu'il nous faut vérifier.
02:54Et là, chaque patient, il présente un type de maladie, que ce soit les artères, même coronaires,
03:00que ce soit la valvulaire, que ce soit les gros vaisseaux, que ce soit l'insuffisance cardiaque,
03:05que ce soit même un patient qui a un très haut risque qu'il nous faut faire en urgence,
03:08donc il nous faut connaître dans quelle catégorie une maladie peut tomber.
03:11Et là, en fonction de sa catégorie, en fonction des données, on peut connaître le patient urgent,
03:16les extrêmement urgents, les semi-urgents, les programmables et tout.
03:21Donc, même principe de base, il faut déjà le voir.
03:24Et pour ça, prise en charge là, il y a une participation de tous nos collègues,
03:29notamment les cardiologues, avant l'opération, qui, bien là,
03:32il nous faut débrouiller le dossier, débrouiller le terrain un petit peu.
03:35Et là, ils nous présentent le dossier.
03:37Et c'est une discussion après qui s'enchaîne.
03:39Et là, on peut faire le meilleur soin aux patients concernés.
03:43Donc là, actuellement, je pense que c'est ce qu'il y a dans le contexte mauricien par rapport à ça.
03:49Donc, il y a des jeunes qui viennent avec un nouveau mindset pour discuter collégialement ce dossier.
03:55Mais je vois régulièrement des phrases comme, par exemple,
04:00« Non, non, non, on va faire l'opération tout de suite, sinon on va mourir. »
04:03Eh bien, dans une bonne partie des cas, ce n'est pas vrai, c'est faux.
04:07Parce qu'il y a une population qui est coronarien.
04:10Je vous dis aussi, si vous avez un syndrome coronarien aigu qui s'appelle un MI,
04:15il y a plusieurs solutions.
04:16Nous pouvons débrouiller le terrain en urgence,
04:19ou bien nous pouvons le programmer en semi-urgence.
04:22Donc, il y a certains paramètres qu'il faut modifier.
04:25Il y a des recommandations qui montrent ça.
04:27Mais ce n'est pas forcément vrai que les patients, quand ils viennent ici,
04:31tout de suite, tout de suite, ils ont fait le tout.
04:33Il y a des situations, oui, mais ça, il faut bien se reposer les comptes.
04:38Il y a des situations, quand ils viennent ici, ok,
04:39mais peut-être dans deux jours, il n'y aura pas de problème.
04:41Ce n'est pas aujourd'hui immédiatement.
04:43Oui, mais la majorité, je vous le dis, en réalité,
04:46quand ils viennent, justement, ils ont fait une diagnostic,
04:50ils ont eu un problème léguer, ils ont besoin d'opérer.
04:54Alors, ils mettent leur « waiting list », leur liste d'attente.
04:58Ils attendent ces patients-là.
05:00Moi, je leur ai personnellement beaucoup téléphoné.
05:03Je leur ai dit comme ça, mon papa, ils ont la liste d'attente,
05:05nous ne pouvons pas les traquer, nous sommes stressés,
05:07qu'est-ce qui peut arriver entre-temps?
05:09Ils nous donnent les listes dans plusieurs mois.
05:11Est-ce qu'ils sont capables d'atteindre?
05:12Alors, là, qui est-ce qui est capable d'atteindre?
05:14Alors, ça dépend de quel type de maladie, comme on m'a fait le dire au début,
05:17quel type de maladie ces patients-là ont.
05:19S'il est juste lié avec cette minorité, avec le coroner,
05:22ou bien s'il y a une valve, etc., associée.
05:24Tout ça pour faire conditionner à quel délai la maladie est capable d'atteindre.
05:29Typiquement et classiquement, un patient qui est coronerien,
05:32c'est-à-dire qui a été abouché, mais qui est chronique,
05:34il y a un « time frame » de 6 à 8 semaines pour ce programme-là.
05:37Sous réserve, ce traitement médical est optimal.
05:41Un patient qui est valvulaire,
05:43la maladie valvulaire la plus fréquente, c'est le rétrécissement aortique,
05:46c'est-à-dire la valve qui est à l'aplomb
05:48entre le moteur qui peut pousser le sang dans le corps
05:51et la route qui peut sortir du cœur.
05:53Cette valve-là, s'il rétrécit et empêche le sang circuler,
05:58il y en a plein de mesures qui nous feront l'échographie pour vérifier tout ça.
06:02Tout dépend de la symptomatologie du patient présenté.
06:05Généralement, au-delà de deux mois pour cette maladie-là, il est très à risque.
06:10Surtout, le plus à risque dans une maladie valvulaire,
06:13c'est si jamais la maladie-là a déjà fait une syncope.
06:15Si la maladie-là a déjà tombé une fois
06:18et nous a découvert qu'il y avait un problème de valve,
06:20là, il est relativement plus urgent que ça.
06:22Et bien sûr, si nous parlons d'opérer une valve,
06:25aucune valve n'a pas pu opérer sans qu'ils nous vérifient les orteils aussi.
06:28Donc, souvent, les cas finissent d'arriver...
06:31Dans nos pratiques quotidiennes, c'est comme ça.
06:32Même ici, il y a ça.
06:34Nous venons d'une maladie de valve, tout simplement.
06:37Nous faisons une coronarographie, qu'on appelle aussi en géographie.
06:41Le vrai terme, c'est coronarographie.
06:44En géographie, c'est coroner.
06:45Quand nous faisons cette coronarographie,
06:47nous trouvons qu'il y a un orteil bouché.
06:49Et là, nous devons adresser le problème.
06:51Nous voulons résoudre le problème des orteils, y compris les valves,
06:55et y compris plusieurs choses qui sont associées.
06:57Et là, récemment, tu opères un patient pareil, dans cette condition-là.
07:01Les lignes sont aussi extrêmement bien,
07:02mais tout cela, c'est sous réserve pour toutes les étapes du CIQ qui sont bien respectées.
07:08En pré-opératoire, en père-opératoire,
07:10tout dépend des compétences du chirurgien.
07:13Et en post-opératoire, la performance de l'ICU,
07:16mais qui est conditionnée par comment l'opération finit de passer en grande majorité.
07:20Mais docteur, quand on dit justement, ça dépend de quelle maladie et où,
07:27vous pouvez venir assez fréquemment maintenant à Maurice,
07:30quelle est la maladie cardiaque côté adulte qui est le plus commun?
07:35Le plus commun dans nos populations mauriciennes, c'est bien sûr les orteils bouchés.
07:38OK, mais pas pour faire...
07:40Et le 26 septembre?
07:41Oui, bien sûr, mais pas pour rendre la pathologie valve virale.
07:43Une cause typique, c'est les orteils bouchés.
07:47Le maître symptôme, c'est la douleur.
07:50Une douleur qui est capable de se localiser dans le thorax,
07:52qui est capable d'irradier dans l'âme gauche, dans la mâchoire.
07:55Subitement?
07:56Les capas viennent subitement, ou bien les capas peuvent venir tout doucement depuis quelques jours.
08:00Ou bien, les capas n'ont pas une douleur vraiment aiguë,
08:02ils ont une douleur sournoise,
08:03c'est-à-dire qu'ils ont un mauvais sentiment de piquetement,
08:06un mauvais sentiment de problème de l'estomac.
08:09Je pense que le bon sens de la médecine fait que toutes les immunes qui viennent plaigner,
08:13par exemple avec une douleur de l'estomac,
08:15qui cumule quelques facteurs de risque, tension, cholestérol, diabète,
08:18associé à l'âge au-delà de 40 ans, par exemple,
08:21ça mérite un ECG.
08:23Ça mérite un certain nombre de tests pour vérifier qu'ils ne peuvent pas passer à côté des mêmes choses graves.
08:27Donc, nous avons la douleur,
08:29et aussi nous avons une population qui est diabétique, pas besoin de l'oublier.
08:33Nous avons aussi une population qui a un problème lérin, etc.
08:35Mais nous considérons une diabétique,
08:37qui représente quand même une majorité des mêmes patients cardiaques.
08:40Diabétique évolué,
08:42ce douleur est atténué,
08:43parce que le diabète atteint aussi les nez.
08:46Les mêmes patients diabétiques qui payent le coût de mort sont beaucoup nés,
08:48parce qu'ils ont des problèmes de sensibilité dans les mêmes jambes, etc.
08:51Donc, ils sont nés, ils ont une terminaison nerveuse affectée,
08:55ce qui fait qu'il y a une ischémie,
08:57c'est-à-dire un manque d'oxygène et de nutriments dans le muscle du cœur,
09:00l'ischémie silencieuse.
09:02Donc là, on dirait un silent killer, etc.
09:04Mais je vais vous expliquer quel est ce silent killer.
09:06Il n'y a pas qu'à en dire un mot, là, comme ça.
09:08Le diabète peut atteindre ces deux-là.
09:11Ces deux-là sont capables de faire un infarctus,
09:12sont capables d'envoyer une constitution d'infarctus,
09:15qu'on appelle un syndrome coronarien.
09:17C'est deux entités différentes.
09:19Le syndrome coronarien, c'est-à-dire le patient-là, il peut souffrir.
09:23L'infarctus, c'est quand l'état de l'âne finit de dépasser.
09:26Le muscle n'est pas plus viable après.
09:28Ou bien, il est en sidération.
09:30Donc, quand le patient peut faire le syndrome coronarien,
09:32il n'est pas plus senti même douleur qu'il y a une patient non diabétique
09:35qui peut faire un syndrome coronarien.
09:36Donc, c'est ça, la part du médecin se travaille.
09:39Donc, vous pouvez comprendre, même dans la maladie coronaire,
09:42qui est la maladie la plus fréquente,
09:44ce n'est pas aussi simple des fois.
09:46Ou peut-être que vous avez un patient qui fit en bonne forme.
09:49Et qui a évolué avec ce qu'on appelle l'ischémie chronique.
09:53C'est ce que vous avez.
09:54C'est-à-dire, moi, je fais mon exercice, je mange, je bois,
09:56je fais toutes mes affaires normales.
09:58Vous avez ce ECG.
09:59Vous trouvez un ECG catastrophique.
10:01Oui. Alors, laissons-nous faire une pause.
10:03Nous avons déjà commencé à téléphoner.
10:04Nous l'avons.
10:05213 77 77.
10:16Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
10:46– Sous-titrage par SousTitreur.com
11:16– Sous-titrage par SousTitreur.com
11:46– Sous-titrage par SousTitreur.com
11:49– Sous-titrage par SousTitreur.com
12:14– L'accent, l'eau, la chirurgie cardiaque adulte.
12:17Le Docteur Ramesh Ramlagon avec nous.
12:19Et justement, me pensez, nous, il y a un patient qui ne fait qu'opérer.
12:24C'est M. Raerou.
12:25M. Raerou, bonjour.
12:27– Bonjour, Pamina.
12:28Ça va ?
12:29– Ça va bien.
12:30Alors, est-ce que vous auriez pu nous raconter un peu
12:32dans quelles circonstances vous avez été opéré par le Docteur Ramlagon ?
12:38– Je raconte un peu l'historique.
12:41En 2017, j'ai commencé à avoir quelques petites complications
12:44avec quelques signes de rétention douce.
12:48Malheureusement, je n'ai pas eu de bon médecin pour me guérir à cette époque-là.
12:55En 2019, j'ai fait une rechute.
12:57En 2021, j'ai fait une rechute.
12:59Et là, j'ai changé de médecin.
13:00J'ai eu la chance de me tourner vers les Docteurs Faddeur Jabali,
13:05le Docteur Timmol, Mohamed Timmol,
13:07et le Docteur Mezabine Dubijon qui m'ont entouré.
13:11Et là, ils ont détecté que j'avais quelques soucis au cœur,
13:13comme un souffle qui n'était pas très important.
13:16Mais ce qui était plus important, c'était que la poche péricardite était calcifiée.
13:21Ça veut dire que ça a compressé le cœur.
13:27Mais à l'époque, on n'avait pas la chance d'avoir l'intervention d'un chirurgien
13:35avec une certaine expérience pour le faire,
13:37qui fait qu'ils m'ont dit qu'on va prendre des médicaments,
13:39on verra comment ça se passe.
13:41Et par rapport à ça, on décidera après, parce que ça ne se fait pas à Maurice.
13:44Il faudrait faire ça à l'extérieur.
13:47Et ça a tenu pendant encore deux ans,
13:51après difficilement avec beaucoup de médicaments.
13:53Et finalement, j'ai fait une reflète encore au mois d'avril.
13:58Et là, le Docteur Timmol a eu la gentillesse de contacter son homologue,
14:04le Docteur Darmenschramm-Löggen du CHU de Strasbourg,
14:10qui a timablement voulu m'aider,
14:15parce que tout de suite après, il a pris contact avec moi,
14:18et il a fait un entretien pour me demander un peu tout l'historique médical qu'il y avait eu derrière.
14:25Et comme j'étais hospitalisé, je l'ai profité pour donner des instructions spécifiques,
14:29pour faire des tests spécifiques,
14:31avec l'aide d'un autre mauricien qui était de retour, le Docteur Nendlal,
14:35qui est expert en imageries cardiologiques.
14:40Et par rapport à ça, pendant un mois,
14:45finalement, ils ont vu que c'était bien ça,
14:50c'était bien la poche péricardique qui était très calcifiée,
14:53et qui compressait le terrain,
14:55et que pour le Docteur Darmenschramm-Löggen, il n'y avait pas d'autres taux,
14:57il n'y avait pas d'autres chimiques, il fallait enlever cette poche péricardique.
15:01Donc l'opération, le Docteur Darmenschramm-Löggen, il ne fait que faire alors ?
15:04C'était il y a dimanche.
15:07D'après votre voix, vous avez l'air, vous vous êtes remis, vous avez l'air en pleine forme.
15:15Je suis choqué, je suis à pied, je suis à la clinique,
15:18j'attends que le docteur revienne pour faire mon pansement, je suis très bien.
15:21Je vais vous raconter comment ça s'est passé.
15:23Pendant un mois, il m'a suivi,
15:26il m'a suivi par téléphone, s'il vous plaît,
15:28qui est exceptionnel, par WhatsApp,
15:31avec des vidéocalls ou même des entretiens téléphoniques,
15:35par lesquels il a appris toutes les informations.
15:38Il m'a donné des instructions spécifiques pour me préparer à l'intervention,
15:42aux docteurs intimeurs qui ont été suivis,
15:46ça veut dire une traction du pied par exemple, dentiste,
15:50et je passe sur les autres détails.
15:52Il est arrivé à Maurice le 24 mai,
15:56moi j'étais hospitalisé le 24 mai,
15:58à peine son arrivée, il est passé me voir pour se présenter
16:01et pour me réexpliquer tout le processus de l'opération.
16:06Il m'avait déjà mis en confiance et que tout s'était très bien passé.
16:10Deux jours après, il m'a opéré,
16:12il m'a opéré de la poche thorécadique qu'il en usait carrément.
16:16Il ne vous donnera plus de détails techniques dessus.
16:19Incroyablement, opéré dimanche matin,
16:23cuisiné dimanche soir,
16:2548 heures après, mardi, grâce à sa technique spéciale
16:29qui vous expliquera l'officiel de l'ICU, l'histoire de l'intensif,
16:32j'étais déjà sur pied, je m'achetais déjà 48 heures après
16:36et une semaine après, j'étais en convalescence précoce à la maison.
16:41Une petite question personnelle, je peux savoir votre âge ?
16:4551 ans, et j'ai ce souci-là qui a commencé à l'âge de 41 ans
16:51et qui n'a pas été décelé à temps.
16:55Pendant 10 ans, vous avez vécu avec tous ces problèmes-là ?
17:01Oui, ça a commencé tranquillement, mais au fait, 47 ans à peu près.
17:06Après, les 7 dernières années, on était un petit peu plus durs
17:08avec beaucoup de prise de médicaments, beaucoup de trucs,
17:11mais on a tenu bon, heureusement.
17:14Et là, vous allez reprendre vos activités professionnelles, je pense ?
17:18Définitivement, quand le docteur aimera le faire.
17:21Alors, docteur, vous êtes content d'ajouter une affaire ?
17:43Oui, et je pense que M. Rayoua a eu beaucoup de chance.
17:52L'activité que j'ai pour moi là-bas, c'est régulièrement,
17:55on fait des choses comme ça.
17:56Et donc, moi, je voyais exactement ce qu'il fallait faire.
17:59Je comprenais exactement.
18:00Quand il m'a raconté ses symptômes, je me suis dit OK, j'ai pigé.
18:03Et puis, j'ai vite compris ce qu'il fallait faire.
18:06Mais ce qui est typiquement délicat dans cette intervention-là,
18:09c'est une intervention très risquée,
18:13parce que l'un des cas, il est entouré avec un enveloppe qui protège,
18:17qui s'appelle le péricorde.
18:18Mais quand ce péricorde est malade, il colle avec les muscles du cœur,
18:22y compris une plaque calcaire qui rentre à l'intérieur du cœur.
18:26Là, ce n'est pas de la rigolade, c'est l'obstacle qu'on peut faire.
18:29Alors, M. Rayoua, vous êtes toujours là ?
18:32Oui, bien sûr.
18:33Est-ce que dans la famille, vous avez eu justement des antécédents ?
18:37Non, même pas.
18:39Non, même pas.
18:40D'accord.
18:41Et là, bien sûr, le suivi est très important post-opératoire.
18:45Oui, bien sûr.
18:46Et ce que je trouve super, si vous me permettez de rajouter un truc.
18:49Bien sûr.
18:50Ce que je trouve bien, c'est que logiquement,
18:53pour recevoir des soins d'une telle qualité que j'ai reçu ici,
18:58à SICAI de Granby, SICAI de Maurice, à travers les médecins dont j'ai cité
19:02et du Dr. Ramnaghan,
19:04il aurait fallu me rendre à l'étranger pour subir cette opération-là.
19:07Ça aurait suscité un mois, un mois au moins de préparation,
19:15et puis deux mois de rétablissement avant de prendre l'avion.
19:19Impossible de prendre l'avion.
19:20Ce qui m'aurait fait être trois mois à l'étranger,
19:24tandis que là, j'ai eu la chance d'avoir une médecin.
19:26Et sans oublier les dépenses supplémentaires.
19:29On passe dessus.
19:30Si on ne passe pas dessus, c'est conséquent.
19:32Ces conséquences auraient été très, très, très conséquentes.
19:36Et là, j'ai eu la chance que ce soit le docteur qui se déplace.
19:38Et moi, je pense que personnellement, après une semaine,
19:42dans l'état que je suis aujourd'hui,
19:44je suis heureux comme tout.
19:46J'ai recommencé à respirer correctement.
19:49J'ai recommencé à vivre.
19:50J'ai repris goût.
19:51Et moi aussi, j'ai un message à passer.
19:53Je dirais bien à mes compatriotes mauriciens.
19:55On a la chance d'avoir les experts, les sommités médicales,
20:01comme le Dr. Ramnaghan qui vient, qui se déplace,
20:04qui peut nous aider à nous en profiter.
20:09En tout cas, M. Ray,
20:11merci beaucoup pour ce témoignage.
20:13Je vous souhaite une meilleure santé.
20:15Merci.
20:16Merci.
20:17Bonne journée. Au revoir.
20:18Merci. Au revoir.
20:19On a du côté de Ménil.
20:20Sonita, bonjour.
20:22Bonjour, Docteur.
20:24Bonjour.
20:25S'il vous plaît, Docteur,
20:26j'ai des parents qui ont un petit problème dans le cœur.
20:30Ils ont un pésnique.
20:32Mais, Docteur, la dernière fois que je suis allée,
20:35le docteur m'a dit qu'il y avait une calcification au niveau du cœur.
20:39Mais ce n'est pas grave.
20:40Je suis allée voir le médecin et il m'a dit que c'était grave.
20:46En fait, Madame, je ne sais pas tout l'historique de ce qui vous plait dire,
20:50mais la calcification au niveau du cœur,
20:53ce qui vous pose la question exacte,
20:55c'est à quel niveau il y a eu cette calcification.
20:57Parce que le cœur, il a plusieurs structures.
20:59Est-ce qu'il s'agit d'un vaisseau?
21:01Est-ce qu'il s'agit d'une valve?
21:03Est-ce qu'il s'agit d'autre chose?
21:05Tout ça est un élément important.
21:08Et mon pensée, c'est le droit du patient pour qu'il gagne ce genre d'informations concrètes.
21:15Mais peut-être qu'ils ont fait un bilan approprié,
21:19avec une bonne échographie et une bonne consultation,
21:22qu'ils soient capables de répondre à la question.
21:24Est-ce qu'il y en a dans ce traitement?
21:26Tout dépend, Madame, de ce qu'ils nous trouvent.
21:28Tout dépend de ce qu'ils nous trouvent.
21:30OK, ça, comment vous allez le dépenser?
21:32Bien sûr, bien sûr.
21:34OK, Sonita.
21:35OK, merci. Au revoir.
21:36Merci beaucoup. Allez, au revoir.
21:37Alors, Docteur, justement, c'est qu'un médecin indien
21:42faisait l'opération à l'étranger.
21:46Mais d'après vous, est-ce qu'il est capable de faire toute l'opération ici à Mauritanie?
21:50Est-ce qu'il a toute la technologie nécessaire?
21:52La première chose que je pense qu'il nous manque,
21:55c'est la compétence humaine.
21:57Nous avons besoin d'une mise en avant.
21:59Parce que nous ne pouvons pas amener tous les appareils qu'ils veulent,
22:03de dernier cri, etc.
22:04Mais si nous prenons les bons pilotes,
22:06ils nous posent problème.
22:08D'accord.
22:09D'accord, nous reviendrons sur ça.
22:10Nous allons du côté de Ménil.
22:12Amine, bonjour.
22:14Bonjour.
22:16Oui, qu'est-ce qu'il y a, Amine?
22:17Oui.
22:18Oui, moi, j'ai un problème.
22:19J'ai fait l'opération il y a cinq ans.
22:21Mais...
22:23Je ne sais pas si j'ai fait mal,
22:25mais c'est la coupe là qui fait mal.
22:28Je ne sais pas si j'ai fait mal beaucoup.
22:30Quelle opération a-t-il fait?
22:32Le bypass.
22:34D'accord.
22:36La coupe là fait beaucoup de mal.
22:58Ce n'est pas normal qu'il ait souffert.
23:03Là, nous vous avons fait le bilan.
23:25Voilà.
23:26Donc, il ne faut pas négliger ça, Amine.
23:28Vous aurez à le dire à votre chirurgien.
23:31D'accord?
23:35Oh, il a fini.
23:36C'est parti.
23:37Alors...
23:43Ok, alors hors antenne.
23:44Oui, hors antenne, nous vous donnons un numéro, docteur.
23:47D'accord?
23:48Allez, bien.
23:49Merci.
23:50Alors, docteur, nous retournons sur ça, justement.
23:53L'opération qui parfois nécessite
23:57besoin à l'étranger.
23:59Il y a beaucoup de choses
24:01qu'on n'est pas capables de faire ici.
24:03Mais une des principales
24:05opérations qu'on doit comprendre,
24:07c'est qu'il y a une complexité.
24:09Nous défilons la même complexité.
24:10Nous avons du simple, modéré, élevé,
24:13nous avons de la vitale.
24:15Si nous pouvons commencer dans le modéré,
24:18nous pouvons y aller.
24:19Oui, nous avons de l'expertise
24:21qui n'est pas forcément ici.
24:23Et je pense que c'est ça le devoir
24:26Mauritien comme moi,
24:27qui nous ramène ça ici
24:29et nous propose même solution, même passion ici.
24:31Bien sûr, on ne peut pas mettre
24:32aucune passion en danger.
24:33Nous avons une situation exceptionnelle
24:35qui des fois nous fait.
24:36Alors, qui va nous piller en principe?
24:38Qui va nous la Mauritien aller?
24:40Ça dépend que d'autres pays
24:42que d'autres pays trouvent d'autres solutions.
24:44Il y a une question de finance aussi
24:46qui rentre en considération.
24:48Il y en a qui perdent l'âne.
24:50Vous pensez, vous pensez la majorité
24:53les moyens financiers proposés pour aller
24:57pour faire l'équilibre entre les moyens
24:59et la compétence qu'ils ont pour gagner localement.
25:01Alors l'âne, oui, c'est une solution
25:03pour se faire du volume,
25:04donc c'est à baisser de coûts.
25:06Mais ce n'est pas synonyme
25:08forcément de très grande qualité.
25:10Je ne peux pas vous dire ça
25:12pour jeter la pierre ou quoi que ce soit,
25:15mais c'est mon expérience en consultation
25:18comme un retour des patients.
25:20Alors, il n'y en a même sans qui fait très bien,
25:22mais il n'y en a même sans.
25:23Quand nous venons de moi,
25:24mais qui est une fée réellement?
25:25Donc, tout dépend dans quel endroit
25:28et quelle qualité médecin,
25:30vous pouvez tomber.
25:31Donc, avec comment la structure marcher réellement.
25:34Donc, voilà, c'est à prendre
25:36avec des pincettes quand même.
25:38D'accord, alors nous fais une pause
25:39après nous parler de la dernière partie
25:40de l'émission.
25:50Sous-titrage Société Radio-Canada
26:20Sous-titrage Société Radio-Canada
26:51Sous-titrage Société Radio-Canada
26:54La chirurgie cardiaque adulte
26:56et là, nous avons le témoignage
26:59du fils d'un patient qui est opéré.
27:03Donc, c'est Djamil.
27:04Djamil, bonjour.
27:05Bonjour, bonjour.
27:07Oui, alors Djamil,
27:08c'est ou papa qui est opéré
27:09par le docteur Amlagan?
27:11Exactement.
27:12Non seulement papa,
27:13mais ça a été aussi un des premiers patients,
27:15le premier patient du docteur Amlagan
27:16à avoir été chez nous.
27:18Est-ce que vous auriez pu peut-être
27:20nous raconter comment tout cela s'est passé?
27:23Votre père est tombé malade quand?
27:26Écoutez, ça a été assez long
27:29comme moment à vivre.
27:31On avait commencé à apprendre
27:33trois ans plus tôt
27:35qu'il souffrait d'un problème au cœur.
27:38C'était un peu compliqué à déterminer,
27:40à faire le diagnostic,
27:41à comprendre ce qui arrivait.
27:42Donc, ça lui a pris trois ans
27:43avant de comprendre.
27:46Suite à ça, le docteur Amlagan
27:48avec sa visite à Maurice,
27:50on est allé faire un rendez-vous
27:52avec la famille.
27:54Et la prise en charge
27:55a été pratiquement immédiate
27:56avec un diagnostic complet
27:59posé sur table
28:00et une explication super, super,
28:02super bien faite.
28:04Une opération à risque, docteur?
28:08Le docteur est avec, monsieur Leplate.
28:10Oui, une très grosse opération.
28:12Plusieurs gestes combinés ensemble.
28:14Changement de valve,
28:15changement d'aort,
28:16pontage associé.
28:18Pas simple.
28:20Donc, voilà.
28:22Il y a combien de temps
28:23votre père a été opéré?
28:25Ça a dépassé la première année.
28:29Il y a deux mois de cela.
28:31Et aujourd'hui, comment il est?
28:33Il est top chef.
28:34Il a repris son sport,
28:35il a repris sa vie,
28:36il a repris coup à la vie complètement.
28:39C'est maintenant une histoire
28:42qui a été placée derrière nous.
28:44D'accord.
28:45Alors, peut-être une question, docteur.
28:47Disons-le,
28:48Jamil peut raconter plus au papa.
28:50Est-ce que les enfants sont à risque?
28:53Les enfants sont à risque, oui.
28:56Les enfants sont à risque
28:57parce que tout dépend,
28:58bien sûr, comme nous le disions lundi,
29:00de quelle maladie ils ont
29:01et à quelle vitesse ils évoluent.
29:03Donc, en fonction des maladies
29:04qui sont sous-jacentes,
29:06il y a un time frame
29:07qu'il nous faut respecter
29:08pour les opérer.
29:09Plus ce time frame-là a dépassé,
29:11plus ils sont à risque.
29:13Nous avons compris que les adultes,
29:15classiquement,
29:16ont une maladie de dégénérescence.
29:18C'est-à-dire qu'avec l'âge,
29:19nous pouvons guérir cette maladie.
29:21C'est une maladie acquise.
29:22Pour les enfants,
29:23c'est une maladie congénitale.
29:25Ils sont nés avec ce problème-là
29:27et la façon dont ils réfléchissent
29:29avec les enfants et les adultes
29:30n'est pas la même.
29:31Oui. Alors, Jamil,
29:32est-ce que dans la famille,
29:33il y avait déjà des patients cardiaques?
29:36Dans la famille,
29:37on a eu une grand-mère
29:38qui souffrait d'un problème au cœur
29:40mais pas aussi complexe que celui-là.
29:43C'est pour ça que c'était un peu compliqué
29:45pour nous de trouver
29:46le bon suivi médical
29:48et la bonne personne
29:49qui s'est retrouvée
29:50chez le docteur Hamlungen.
29:52Il nous a fait aussi un suivi
29:54de trois mois avant l'opération
29:56et quelque chose
29:57qui ne s'était jamais vu avant.
29:59Il y avait des appels réguliers,
30:01un suivi régulier,
30:03des contrôles rigoureux
30:05et tout s'est fait
30:06pour que ça puisse être
30:07le plus facile
30:08et le plus plaisant
30:09pour le patient.
30:10Oui, et je pense que
30:11toute la famille,
30:12vous avez traversé
30:13une période très difficile
30:14avant l'opération.
30:16Assez stressant quand même
30:18parce que c'était
30:19à prendre aussi
30:20à faire confiance
30:21à une nouvelle personne
30:23dans l'équipe,
30:25à voir un petit peu.
30:27C'était de nouveaux protocoles.
30:28Tout était nouveau pour nous.
30:29On n'est pas dans le médical
30:30donc c'était stressant pour nous.
30:32Mais une fois
30:33avec la prise de communication,
30:35prise avec le docteur Hamlungen,
30:36ça a été très clair,
30:38facilement expliqué.
30:39Et on a juste fait le suivi
30:41au jour le jour
30:42jusqu'au jour de l'opération.
30:44Oui, et aujourd'hui,
30:45vous me dites,
30:46votre papa est en pleine forme.
30:47Il a même repris
30:48ses activités sportives.
30:50Oui, il a repris
30:52une nouvelle chance
30:53dans la vie.
30:54Oui, en tout cas,
30:55vous lui souhaiteriez
30:57une meilleure santé.
30:59Merci beaucoup.
31:00Merci beaucoup Djamil.
31:02C'est un plaisir.
31:03Vous êtes content
31:04d'ajouter quelque plaisir
31:05à partager.
31:06Vous êtes content
31:07d'ajouter quelque chose?
31:08Oui, parce que d'emmener
31:09intervention de complexité
31:11modérée à élevée,
31:12donc le cas du papa
31:14de Djamil,
31:15c'était plutôt
31:16entre modérée et élevée.
31:17Donc on est encore
31:18plus compliqués que ça.
31:19Ça demande
31:20beaucoup de réflexion.
31:21Ça demande
31:22beaucoup de préparation.
31:24Parce que le geste technique,
31:26quand il vient entraîner,
31:28il nous connaît
31:29qu'il nous a fait exactement.
31:30Mais il nous a aussi
31:31capable d'anticiper
31:32pendant l'opération,
31:34s'il nous a fait
31:35qu'il nous présentait
31:36et qu'il légèrement
31:37n'était pas comme
31:38c'était annoncé,
31:39qu'il mène moyen
31:40pour négocier le problème.
31:41Et donc,
31:43c'était un peu le cas
31:44de son papa.
31:45Donc voilà,
31:46finalement,
31:47ça a bien passé.
31:48On a du côté de Terre Rouge.
31:49Roxana, bonjour.
31:50Allo Pamela, bonjour.
31:51Bonjour docteur.
31:52Bonjour.
31:53Moi, je vous présente
31:54un petit peu le momiché.
31:55Vous connaissez le momiché?
31:56Il y a plein de problèmes
31:57cardiaques sur Terre Rouge.
31:58C'est une des affaires
31:59de traitement.
32:00Tu peux l'opérer
32:01et tout ça là.
32:02Mais ce problème,
32:03il fatiguait beaucoup.
32:04Il voyageait
32:05le nord,
32:06il voyageait
32:07les fermassons,
32:08il tapait les barrages,
32:09il faisait avec
32:10les moteurs,
32:11tout ça là.
32:12Moi, de ce point de vue,
32:13je me demande
32:14est-ce qu'il n'est pas
32:15mauvais pour lui ça?
32:16Bien sûr.
32:17Si on peut dire
32:18que le momiché n'arrive
32:19pas au point
32:20qu'il ne peut discuter
32:21d'une opération,
32:22bien sûr,
32:23les effets
32:24d'intensité modérée
32:25à élevé
32:26le proscrivent.
32:27Donc,
32:28il ne fallait pas
32:29le faire.
32:30Tant qu'il n'ait pas
32:31gagné une solution
32:32pour le problème.
32:33Donc,
32:34assez
32:35le téléphone
32:36comme ça
32:37n'est pas capable
32:38de nous
32:39plus de détails,
32:40mais tout ce qu'il nous
32:41caractérise,
32:42à un moment donné,
32:43quelqu'un
32:44fait un step-up
32:45et dit non
32:46ou bien,
32:47oui,
32:48il a affecté le téléphone
32:49et l'a recommandé
32:50ou pas recommandé
32:51qu'il prenne le travail
32:52comme maçon ou pas.
32:53Mais ça,
32:54il nous a analysé
32:55le dossier
32:56en intégralité,
32:57c'est-à-dire
32:58écho,
32:59prise de sang,
33:00coronagraphie
33:01qui nous appelle en jeu,
33:02l'état général.
33:03Si on peut dire
33:04moi,
33:05je suis fatigué,
33:06extrêmement fatigué,
33:07il nous a dépisté
33:08les autres affaires
33:09qu'il a associées aussi.
33:10Donc,
33:11voilà l'intérêt
33:12de préparation
33:13d'une malade.
33:14Oui,
33:15on comprend.
33:16Si je ne peux pas
33:17l'opérer,
33:18ils disent
33:19ils refusent l'opération,
33:20ils refusent le rendez-vous,
33:21ils parlent du traitement,
33:22ils ne prennent aucun médicament,
33:23ils n'ont rien.
33:24Ils travaillent.
33:25C'est bien,
33:26je comprends
33:27qu'il y a des gens
33:28qui ont envie de travailler
33:29parce qu'il y a une obligation,
33:30une responsabilité,
33:31mais c'est qu'il me conseille
33:32à la population
33:33d'être responsable
33:34de quoi que ce soit après.
33:35Donc,
33:36peut-être à une période
33:37de recul,
33:38faire une prise en charge,
33:39solutionner le problème,
33:40et là,
33:41rebondir en avant.
33:42Il y a des gens
33:43qui ne sont pas
33:44capables de causer
33:45des clés,
33:46ou qu'est-ce qu'il y a ?
33:47Il peut causer,
33:48moi,
33:49moi-même,
33:50un jour,
33:51il partait sur la case,
33:52il voyageait même,
33:53ça a été le fait,
33:54là,
33:55à soi,
33:56il souffrait,
33:57il agitait,
33:58il criait,
33:59tout ça,
34:00je pensais,
34:01là,
34:02il y a des gens
34:03qui ne coronnent rien,
34:04qui n'ont pas de symptômes,
34:05qui sont vraiment affectés,
34:06je me pensais qu'ils méritaient
34:07une soin assez rapide,
34:08qu'ils soient hospitalisés,
34:09faire ce bilan,
34:10c'est-à-dire,
34:11qu'il y ait un coup
34:12quand l'étendue
34:13va faire une arrivée,
34:14et non,
34:15il ne faudrait pas
34:16badiner.
34:17Oui,
34:18alors,
34:19on a tout de suite
34:20le temps
34:21pour un dernier appel,
34:22on est du côté de Paris,
34:23Zouber,
34:24bonjour.
34:25Bonjour,
34:26ici,
34:27c'est Zouber,
34:28bonjour,
34:29Docteur Ramnagon,
34:30donc,
34:31j'aimerais,
34:32si vous pouvez m'aider,
34:33je voudrais faire
34:34un petit témoignage,
34:35ce qui arrive à mon papa,
34:36donc,
34:37il y a un mois de cela,
34:38une routine check-up,
34:39le docteur était à Maurice,
34:40mon papa a fait
34:41une routine check-up,
34:42et,
34:43it was just
34:44with a stethoscope
34:45que le docteur Ramnagon
34:46avait pris,
34:47et qu'on a une plastocote
34:48sur laquelle,
34:49il me dit à mon maman,
34:50comme ça,
34:51moi,
34:52je n'étais pas là,
34:53il me dit à ma maman,
34:54comme ça,
34:55vous ne me savez pas bien,
34:56il y a un problème valve,
34:57et il m'a mentionné ça,
34:58without any test,
34:59il me dit
35:00qu'il y a un problème
35:01dans ce valve,
35:02et, du coup,
35:03subsequentement,
35:04il a fait
35:05un scan,
35:06qui prouve
35:07la même chose,
35:08et,
35:09si jamais,
35:10nous n'avons pas fait
35:11cette routine check-up,
35:12donc,
35:13je lui ai dit,
35:14mon papa,
35:15tu ne peux pas souffrir
35:16de l'épianflé,
35:17tu ne peux pas mourir,
35:18et tout peut arriver
35:19à n'importe quel moment,
35:20et,
35:21de ce fait,
35:22ils ne suivent
35:23mon papa,
35:24même ici,
35:25à l'extérieur,
35:26il était à Maurice,
35:27donc,
35:28il nous a donné
35:29l'information,
35:30il nous a dit
35:31que mon papa
35:32a dû faire une opération
35:33sur le valve mitrailleux,
35:34et aussi un bypass,
35:35donc,
35:36j'ai juste voulu
35:37remercier,
35:38l'expérience,
35:39et l'excellence
35:40du docteur Ramlegon,
35:41donc,
35:42que jamais
35:43on n'a su
35:44à Maurice,
35:45vous connaissez,
35:46mon papa s'est fait
35:47péter,
35:48en fait,
35:49depuis 4-5 ans,
35:50et quand on a
35:51pété devant le docteur,
35:52à Maurice,
35:53il s'est fait péter,
35:54oui,
35:55mais,
35:56vous connaissez,
35:57dit dans l'âge,
35:582-3 ans plus tôt,
35:59et c'était écrit
36:00sur le problème
36:01du valve mitrailleux,
36:02mais il ne nous a pas dit,
36:03oui,
36:04je comprends,
36:05donc,
36:06c'est le docteur,
36:07donc,
36:08j'ai juste voulu
36:09remercier son professionnalisme,
36:10et vous savez,
36:11il est très bon,
36:12et je veux dire,
36:13il est le meilleur,
36:14je peux,
36:15parce que dans ma situation,
36:16ce qui s'est passé
36:17pour le mois dernier,
36:18donc,
36:19il est le meilleur,
36:20et il fait un bon travail,
36:21et il est très humble,
36:22et aussi,
36:23vendredi dernier,
36:24et hier,
36:25si je ne me trompe pas,
36:26il avait fait
36:27des constellations gratuits,
36:28donc,
36:29moi,
36:30ce que je dirais
36:31à la population,
36:32c'est que,
36:33à tout moment qu'il est là,
36:34à Mauritius,
36:35s'il vous plaît,
36:36allez faire une vérification,
36:37parce que ce gars,
36:38c'est juste,
36:39c'est excellent,
36:40c'est le meilleur,
36:41le meilleur,
36:42donc,
36:43c'est comme ça,
36:44oui,
36:45alors,
36:46mais,
36:47je ne sais pas,
36:48c'est très,
36:49ça rend humble,
36:50et,
36:51merci beaucoup,
36:52ça fait chaud au cœur,
36:53ça fait chaud,
36:54mais,
36:55si la femme,
36:56je suis heureux quand je vois mon père,
36:58il se réveille lentement,
36:59et même le Docteur Ramelagal,
37:00il est en Mauritius,
37:01mais il est comme si il était en Mauritius,
37:02parce que,
37:03parfois,
37:04il appelle mon père,
37:05et il lui parle,
37:06comment tu te sens,
37:07mais c'est quelque chose
37:08que moi,
37:09personnellement,
37:10je n'ai jamais vécu
37:11avec un médecin
37:12mauricien,
37:13quoiqu'ils soient bons aussi,
37:14définitivement,
37:15mais
37:16ce genre de gestion,
37:17ce genre d'attention
37:18aux patients,
37:19moi,
37:20personnellement,
37:21je n'ai jamais vécu
37:22cela dans ma vie,
37:23depuis que je suis
37:24rencontré avec
37:25En tout cas, Jamil, merci.
37:27Merci beaucoup.
37:29Alors, c'est vraiment encourageant qu'on t'emmène témoignage comme ça, docteur.
37:34C'est ça.
37:36Ça rassure le fait que mon message amène jeune médecin qui peut envie, enfin, amène médecin du coup.
37:44C'est le travail honnête, le travail sincère.
37:48Et quoi qu'il nous fait, nous faisons, nous faisons, et c'est all pour l'excellence.
37:54Alors, dans deux jours, puis quitte Maurite, dans le vendredi, vous allez opérer dans Strasbourg.
37:59Quels sont vos prochains plans?
38:03Je suis un petit peu triste parce qu'il y a beaucoup de monde qui a envie, enfin, qui a envie de nous joindre, de nous faire une auscultation.
38:09Je ne vais pas vous le dire, mais je vous le promets, la prochaine fois, nous pourrons vous voir.
38:13Mon prochain plan, bien là-bas, c'est un gros centre où il y a de l'activité.
38:17Là, je peux rentrer. J'ai une secrétaire infinie qui commence à téléphoner à moi.
38:21Il y a X enfants qui attendent pour opérer. Il y a tant d'adultes.
38:25C'est un process qui est ongoing.
38:27En tout cas, merci beaucoup. Je vous souhaite tout le bon retour, bon voyage.
38:31Et j'espère que la prochaine fois que vous venez, vous pourrez venir sur notre plateau pour parler des autres thèmes de santé.
38:39Et sincèrement, du fond du cœur, merci à toutes les personnes qui ont témoigné, parce que je ne suis pas le même petit haut-coureur qu'ils ont témoigné.
38:45Donc, sincèrement, merci beaucoup.
38:47Merci. Au revoir.

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