Réalisé par Alex Ferrini et mettant en lumière Thierry Casasnovas, “Régénération, le Miracle Oublié” est une odyssée captivante à la découverte des capacités extraordinaires du corps humain à se régénérer naturellement.
Alex Ferrini nous offre une réalisation immersive et authentique, ponctuée par des témoignages émouvants de personnes ayant vécu des transformations spectaculaires grâce à des changements simples mais profonds dans leur mode de vie. Le film met en exergue des concepts essentiels comme l’homéostasie, le jeûne, l’alimentation naturelle, et l’importance de l’environnement pour la santé humaine.
Ce documentaire n’est pas seulement une exploration des principes de la régénération, mais aussi une critique éclairée de notre système de santé moderne et de la société de consommation. Thierry Casasnovas et d’autres experts tels que Joël de Rosnay et Gilles Boeuf discutent des impacts négatifs des pratiques agricoles industrielles, des polluants environnementaux et du stress chronique sur notre bien-être.
“Régénération, le Miracle Oublié” est un appel à la prise de conscience et à l’autonomie. Il invite chacun à découvrir et à exploiter le potentiel immense qui réside en soi pour retrouver la santé et l’équilibre, en harmonie avec les lois naturelles du vivant. Le film inspire à changer de modèle, à adopter un mode de vie plus respectueux des besoins vitaux et à comprendre que la véritable guérison commence de l’intérieur.
Ce documentaire est un must-see pour tous ceux qui cherchent des solutions alternatives aux problèmes de santé modernes, et pour quiconque souhaite embrasser un mode de vie plus naturel et régénératif.
Alex Ferrini nous offre une réalisation immersive et authentique, ponctuée par des témoignages émouvants de personnes ayant vécu des transformations spectaculaires grâce à des changements simples mais profonds dans leur mode de vie. Le film met en exergue des concepts essentiels comme l’homéostasie, le jeûne, l’alimentation naturelle, et l’importance de l’environnement pour la santé humaine.
Ce documentaire n’est pas seulement une exploration des principes de la régénération, mais aussi une critique éclairée de notre système de santé moderne et de la société de consommation. Thierry Casasnovas et d’autres experts tels que Joël de Rosnay et Gilles Boeuf discutent des impacts négatifs des pratiques agricoles industrielles, des polluants environnementaux et du stress chronique sur notre bien-être.
“Régénération, le Miracle Oublié” est un appel à la prise de conscience et à l’autonomie. Il invite chacun à découvrir et à exploiter le potentiel immense qui réside en soi pour retrouver la santé et l’équilibre, en harmonie avec les lois naturelles du vivant. Le film inspire à changer de modèle, à adopter un mode de vie plus respectueux des besoins vitaux et à comprendre que la véritable guérison commence de l’intérieur.
Ce documentaire est un must-see pour tous ceux qui cherchent des solutions alternatives aux problèmes de santé modernes, et pour quiconque souhaite embrasser un mode de vie plus naturel et régénératif.
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00:07:50 La vie est une perpétuelle tension vers la recherche d'un équilibre.
00:07:58 Aujourd'hui, avec ce système économique,
00:08:00 on est dans un déséquilibre complet,
00:08:02 puisqu'on veut une croissance permanente.
00:08:04 Et une médecine qui participe à cette économie
00:08:08 est condamnée à devoir tout le temps innover,
00:08:12 donc tout le temps à augmenter la consommation aussi des innovations,
00:08:16 et elle se coupe sans se rendre compte,
00:08:18 elle se coupe de la vie.
00:08:20 C'est quand même fascinant, fascinant de se dire ça.
00:08:23 De se rendre compte que c'est des gens qui fabriquent des médicaments
00:08:26 qui en même temps polluent les rivières,
00:08:29 et qui donc, finalement, favorisent l'émergence de certaines maladies
00:08:33 qui vont devoir être traitées par leurs propres médicaments.
00:08:36 Il y a un truc qui ne va pas.
00:08:38 Et donc on est dans une, finalement, on dit un système de santé,
00:08:44 et je crois qu'on devrait plutôt parler d'un système de maladie,
00:08:48 c'est-à-dire un système qui est en bonne santé tant qu'il y a des malades à soigner.
00:08:52 Et aujourd'hui, ceux qui veulent nier ça sont de mauvaise foi,
00:08:57 parce qu'il suffit de regarder nos hôpitaux,
00:08:59 tout le système dit de santé ne fonctionne que parce qu'il y a des malades.
00:09:04 Et on est content qu'il y ait des malades,
00:09:06 on est content que ça consomme,
00:09:08 on est content qu'il y ait des examens complémentaires à réaliser,
00:09:10 on est content qu'il y ait des traitements.
00:09:11 Et tout le monde est content, il n'y a pas que les soignants,
00:09:13 il y a tout le personnel administratif qui vit là-dessus.
00:09:16 Et on finit même par inventer des maladies,
00:09:19 on finit même par faire des symptômes qui sont relativement anodins ou peu dérangeants,
00:09:25 on finit par faire croire que ces symptômes sont inacceptables,
00:09:28 et on propose aux gens toutes sortes de traitements pour les gommer.
00:09:32 On finit par faire de l'âge, du grand âge, du vieillissement, une maladie.
00:09:45 A 33 ans, je me suis retrouvé dans un état de mort prochaine,
00:09:49 en tout cas c'est ce qui m'a été prédit.
00:09:52 Le diagnostic et le pronostic n'étaient pas très positifs.
00:09:56 J'avais une tuberculose, mon poumon droit qui avait été partiellement mangé,
00:10:01 j'avais perdu énormément de ma capacité respiratoire,
00:10:03 j'avais une hépatite, j'avais une pancréatite aiguë,
00:10:06 je ne digérais plus rien, j'étais en immunodéficience,
00:10:09 et surtout j'étais dans un état de cachexie,
00:10:12 c'est-à-dire que j'avais perdu tout mon poids, j'étais tendu à l'état de cadavre,
00:10:16 je faisais 30 kg pour 1m75, j'étais en train de mourir,
00:10:19 c'est ce que les médecins m'ont dit, "vous êtes en train de mourir".
00:10:22 Et moi à 33 ans, ce que j'ai réalisé, c'est qu'en fait,
00:10:27 mes besoins vitaux ne s'étaient pas respectés.
00:10:29 Et la seule chose que j'ai fait pour passer d'un état de cachexie morbide
00:10:33 à la personne que je suis maintenant, presque 10 ans après,
00:10:37 c'est simplement de mettre en premier mes besoins vitaux,
00:10:41 et maintenant je vais répondre à mes besoins vitaux.
00:10:43 Est-ce qu'il y a une limite à la régénération ? Je ne sais pas.
00:10:48 Et la limite à la régénération c'est avant tout nos croyances.
00:10:51 Et il y a autre chose à vivre, il y a vraiment autre chose vers laquelle aller,
00:10:54 et c'est notre imaginaire qui va le conditionner.
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00:11:12 Il me semble qu'on vit dans un monde dans lequel on a mis l'accent sur des besoins accessoires.
00:11:16 Mais ces besoins accessoires, on peut y répondre à condition
00:11:20 qu'on ait d'abord préalablement répondu à nos besoins vitaux.
00:11:23 Et ces besoins vitaux, comme le nom l'indique, ils sont vitaux.
00:11:28 Alors, je ne voudrais pas être un petit peu trop caustique ou trop dramatique,
00:11:31 mais si tu fais le tour, manger, ok, quel est le problème actuellement ?
00:11:35 Globalement, tu as une alimentation qui est bourrée de pesticides et de fongicides.
00:11:39 Personne ne pourra prétendre que les pesticides et les fongicides sont propices à la vie.
00:11:44 Quand on sait de plus en plus, et c'est les grandes recherches actuelles
00:11:47 qui te montrent que notre système immunitaire est avant tout microbien, bactérien.
00:11:51 Un pesticide, un fongicide, ça détruit quoi ?
00:11:53 Ça détruit les microbes, c'est fait pour détruire les microbes dans les plantes.
00:11:57 Alors, c'est vrai que moi, dans ma renaissance, j'ai choisi d'optimiser le contenu micronutritionnel.
00:12:04 J'ai choisi de consommer tout cru.
00:12:07 Alors, on va dire, oui, mais c'est extrême.
00:12:09 Moi, non, ce n'est pas extrême, c'est radical.
00:12:11 Une différence, extrême, c'est les extrémités, radical, c'est la racine.
00:12:14 Non, je suis revenu à la racine.
00:12:17 On m'a dit, tu es en carence minérale, parce qu'effectivement j'étais complètement déminéralisé,
00:12:22 j'avais perdu tout mon contenu minéral parce qu'il avait été pompé littéralement,
00:12:26 il faut te remplir de minéraux.
00:12:28 Je suis allé me renseigner, j'ai dit, mais où est-ce qu'il y a le plus de minéraux ?
00:12:30 Dans les produits crus, dans les produits naturels non transformés.
00:12:33 J'ai dit, je vais me nourrir de ça, s'il faut faire le plein.
00:12:35 Moi, je suis pragmatique, et ça a marché, ce qui est intéressant.
00:12:39 Après, on parlait des besoins vitaux, l'eau.
00:12:42 Une eau chargée de chlore, de fluor, ce n'est pas une eau consommable.
00:12:46 Bien sûr, si on est en vie, il faut la filtrer, il faut l'épurer,
00:12:50 ou alors s'orienter vers un mode de vie qui te donne accès aux robinets, à une eau de qualité.
00:12:56 Je pense vraiment que le gros challenge, c'est de prendre conscience de cette merveille qui est déposée en nous.
00:13:04 Le monde nous dit tout le temps, regarde à l'extérieur, c'est ce remède,
00:13:07 c'est ce spécialiste qu'il faut aller rencontrer, c'est cette personne qui va avoir la solution pour toi.
00:13:11 Mais tout est là, tout est là.
00:13:13 Toutes les traditions spirituelles nous le disent aussi, je suis fortement croyant,
00:13:17 et on nous dit que Dieu est au milieu de nous, mais il est en notre sein, tout est présent,
00:13:22 il suffit juste de laisser agir.
00:13:24 D'ailleurs, l'une des manifestations de ça, c'est par exemple le jeûne.
00:13:27 On en parle de plus en plus, et de plus en plus à la mode.
00:13:29 Pour moi, le jeûne, c'est l'une des plus formidables niques à la surenchère technologique actuelle.
00:13:35 Tu as des gens qui passent des dizaines d'années à développer des médicaments extrêmement complexes,
00:13:39 avec des molécules de synthèse, et ainsi de suite.
00:13:41 Et à côté de ça, tu as l'apologie du rien, parce que le jeûne, en fait, c'est rien.
00:13:45 Tu te reposes au maximum, tu restes au repos, tu ne fais rien.
00:13:52 Et là, qu'est-ce qui se passe ?
00:13:53 Waouh ! Comme par miracle, on voit des pathologies extrêmement lourdes se résoudre.
00:13:57 On a la médecine qui est pas l'image de la civilisation dans laquelle nous vivons.
00:14:06 Et une civilisation, ça naît d'une représentation du monde.
00:14:11 Seulement, cette vision-là, elle a coupé le monde en petits morceaux,
00:14:15 et elle a oublié que les petits morceaux ne pouvaient pas vivre indépendants les uns des autres.
00:14:19 Donc aujourd'hui, on a un grand puzzle, donc on a identifié toutes les pièces,
00:14:23 et on oublie les interactions, les liens qui existent entre ces pièces,
00:14:27 et donc on n'arrive pas à avoir une vision globale des choses,
00:14:29 et on est déconnecté de ce qu'est la vie, parce que la vie, c'est ces liens précisément.
00:14:33 Même quand vous étudiez en médecine, on vous apprend le corps humain sur un cadavre,
00:14:37 en le coupant en morceaux et en regardant des planches d'anatomie.
00:14:40 Alors que d'abord, il faudrait comprendre que tous ces organes, ils ont une fonction,
00:14:46 et qu'elles participent d'un grand ensemble, et qu'il faut avoir cette vision d'ensemble.
00:14:51 Si on veut comprendre ce qu'est la vie, il faut comprendre qu'est-ce qu'il faut faire pour que la vision d'ensemble soit respectée.
00:14:55 Et ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de belles choses dans cette expérience de la dissection en petits morceaux,
00:15:00 parce qu'on a été très analytique, donc on a bien identifié les choses,
00:15:05 et c'est très satisfaisant, et ça peut être très utile,
00:15:08 mais ça nécessite d'être recontextualisé, recadré dans l'ensemble.
00:15:14 [Musique]
00:15:31 Évidemment, depuis des siècles, des hommes et des femmes se nourrissent d'une certaine manière,
00:15:36 utilisent certains produits naturels qui ont des effets sur leur santé.
00:15:41 Sauf que souvent, l'industrie pharmaceutique ne reconnaît pas ces effets,
00:15:45 parce qu'ils n'ont pas été le résultat d'expériences en vraie grandeur,
00:15:50 faites selon les principes de base des tests homologués de manière internationale,
00:15:55 et acceptés par l'industrie pharmaceutique, et en général financées par elle.
00:16:00 Donc oui, il y a une importance considérable de ce que les gens expérimentent,
00:16:05 et ce qu'ils transmettent à leurs descendants.
00:16:08 [Musique]
00:16:24 Mon système fonctionnait fortement sur la croyance dans le système économique,
00:16:29 dans mon activité commerciale.
00:16:34 Et là, j'ai eu la chance énorme, dans la continuité de tout ce que j'avais vécu avant,
00:16:41 de tomber vraiment gravement malade en 1986.
00:16:44 Pendant un an, j'ai été vraiment souffrant, avec un nictère, avec des cheveux qui ne poussaient plus,
00:16:50 avec des problèmes cardiaques, des problèmes de foie importants,
00:16:54 des problèmes nerveux très importants.
00:16:56 J'avais notamment un début de nystagmus à l'œil, c'est-à-dire que mes yeux n'étaient plus en place.
00:17:01 J'avais également des problèmes de spasmophilie nocturne très très important,
00:17:07 des problèmes de concentration très important, mémorisation.
00:17:10 Bref, ma santé n'était pas reluisante du tout.
00:17:14 Et le paroxysme de tout ça, c'est à l'hôpital, en novembre 1986,
00:17:20 lors d'un examen assez invasif, où on rentrait des tubes dans le nez pour faire un transit du grêle.
00:17:28 L'opération s'est très très mal déroulée, j'ai saigné des deux narines,
00:17:33 j'ai ressenti une douleur extrêmement violente dans le ventre,
00:17:37 je me suis mis en position fétale, et puis j'ai retiré la sonde,
00:17:43 et là c'est le début de ma nouvelle vie.
00:17:45 Je me suis entendu dire "C'est fini, je veux rentrer chez moi".
00:17:51 Les médecins qui étaient autour de moi ont été un peu surpris, se sont même moqués de moi,
00:17:55 qui m'ont dit "Monsieur, non seulement vous ne tenez pas de boue, mais vous ne tenez pas assis".
00:17:59 Donc ils ont doucement souri.
00:18:02 J'ai insisté, j'ai appelé un ami pour qu'il vienne me chercher, j'ai signé une décharge,
00:18:08 et là je suis rentré chez moi.
00:18:10 Et de ce jour là, ma vie a été complètement différente,
00:18:13 c'est-à-dire que j'ai basculé d'un paradigme à l'autre.
00:18:17 Et j'ai commencé à mettre en place en 2014 mes premiers jeûnes,
00:18:22 c'était vraiment des petits jeûnes, c'était des journées, à peine une journée de jeûnes intermittents.
00:18:29 J'ai décidé de me former à la naturopathie en 2015, j'ai passé la formation.
00:18:36 Et c'est là où j'ai vraiment commencé à faire mes jeûnes un peu plus longs.
00:18:41 J'ai commencé par 2-3 jours régulièrement,
00:18:44 et là je voyais vraiment une amélioration dans mon état de santé,
00:18:47 même si j'allais déjà beaucoup mieux depuis quelques années.
00:18:50 [Musique]
00:18:54 Fin 2011, j'ai eu la chance, et c'est une chance,
00:19:01 en faisant du jardinage, en vidant mon camion,
00:19:05 j'ai eu la chance d'avoir une petite branchette de seringar,
00:19:09 qui était coupée bien en biais,
00:19:11 qui, en vidant mon camion, m'est rentrée dans l'oreille,
00:19:14 et a ravagé le conduit auditif, et a fortement détruit mon tympan.
00:19:18 Donc immédiatement j'ai ressenti une douleur très vive,
00:19:21 immédiatement j'ai eu une surdité totale de mon oreille droite.
00:19:25 J'ai donc souffert, dois-je le dire, mais pas trop,
00:19:28 parce que j'étais dans la confiance que tout allait s'arranger,
00:19:31 donc je n'ai pris aucun antidouleur.
00:19:33 J'ai fait beaucoup de yoga, j'ai fait beaucoup de tai chi chuan,
00:19:36 beaucoup de chi kong, beaucoup de méditation,
00:19:39 beaucoup de marche taoïste la nuit, parce que quand je ne dormais pas,
00:19:43 j'avais confiance, donc je suis parti en otite dès le départ,
00:19:47 c'est-à-dire l'otite s'est tout de suite déclenché,
00:19:49 donc mon oreille coulait, ce n'est pas très ragoûtant de parler de ça,
00:19:53 donc le matin, en réveil, quand j'ai commencé à redormir,
00:19:56 il y avait beaucoup de liquide serreux qui avait coulé de mon oreille,
00:20:01 et l'état est resté à peu près stationnaire pendant 32 jours.
00:20:07 Et au bout de 32 jours, la douleur a commencé à descendre,
00:20:10 et l'ouïe a commencé à revenir, je commençais à faire ça,
00:20:14 et je commençais à entendre quelque chose.
00:20:16 Et le 35e jour, je me suis réveillé, je souffrais à peu près pareil,
00:20:21 et je me suis aperçu que j'entendais des sons qui étaient de plus en plus fins,
00:20:25 c'est-à-dire en frottant mes mains, j'entendais.
00:20:27 Vers 10h du matin, il y a eu une décrue brutale de la douleur,
00:20:31 qui m'a vraiment fait un énorme plaisir,
00:20:34 et à 11h du matin, il y a eu une décrue totale de la douleur,
00:20:37 c'est-à-dire tout d'un coup, je n'avais plus de douleur du tout,
00:20:39 et j'entendais des sons très très fins,
00:20:41 c'est-à-dire en frottant très très doucement les doigts les uns contre les autres,
00:20:45 j'entendais parfaitement.
00:20:47 Et là, j'ai pris une décision, ça faisait 35 jours que je n'étais pas allé à la piscine,
00:20:51 j'ai pris la décision d'aller à la piscine,
00:20:53 et il ne s'est rien passé du tout,
00:20:55 et je suis retourné régulièrement aller à la piscine ensuite,
00:20:57 et mon oreille entend toujours parfaitement.
00:20:59 Un peu plus tard, je suis retourné voir mon ORL,
00:21:02 qui a vérifié au niveau clinique que mon tympan et que mon conduit auditif
00:21:06 étaient bien parfaitement régénérés.
00:21:10 Après, j'ai de temps en temps un pic de candidose, et je le sais,
00:21:15 c'est quelque chose qui est encore fragile au niveau de l'équilibre,
00:21:19 c'est peut-être la seule chose aujourd'hui qui peut me gêner,
00:21:22 et je le sais très bien, je le sens.
00:21:24 Ça peut être lié soit à un peu plus de stress,
00:21:26 même si le stress ne fait franchement plus trop partie de ma vie,
00:21:30 je vous avouerai que je ne me prends plus la tête,
00:21:33 je vis relativement simplement,
00:21:35 et surtout en relativisant les choses.
00:21:37 Comme je crois au miracle, je pense qu'on est capable, en tant qu'humain,
00:21:44 de faire en sorte que ces lésions ne se voient plus du tout,
00:21:47 c'est-à-dire qu'elles disparaissent complètement.
00:21:49 C'est un truc de fou, parce que la médecine va vous dire
00:21:51 que les lésions sont plus ou moins irréversibles,
00:21:53 les petites peuvent éventuellement se réparer,
00:21:56 maintenant les grosses, elles sont là, elles sont là.
00:22:00 Et donc moi j'aimerais pouvoir un jour arriver vers un médecin
00:22:07 et lui dire "vous voyez, il n'y a pas de lésions, il n'y a pas de plaques".
00:22:12 Et c'est plutôt bien parti, parce qu'effectivement,
00:22:16 je m'amuse à passer des IRM de temps en temps,
00:22:19 tous les deux ans maintenant,
00:22:22 et oh, miracle, j'ai des lésions qui disparaissent.
00:22:25 Donc je pense que la régénération peut aller très très loin dans le corps humain.
00:22:30 À partir du moment où on se fait confiance,
00:22:32 où on lui apporte ce qu'il faut,
00:22:34 il n'y a aucune raison que les choses ne se fassent pas.
00:22:38 Et je pense que le jeûne, c'est quelque chose qui accélère la régénération.
00:22:41 La façon dont se répartit l'énergie nerveuse dans le corps
00:22:50 est autant à respecter que l'énergie elle-même.
00:22:53 C'est le corps qui va décider de régénérer telle ou telle partie en priorité.
00:22:58 C'est le corps qui va décider s'il faut commencer par régénérer
00:23:01 le cœur, le foie, l'estomac, le cerveau, le système musculaire,
00:23:07 remettre en ordre le système hormonal.
00:23:10 Et c'est, pour moi, d'une grande sagesse
00:23:14 que de ne pas vouloir intervenir dans la répartition de l'énergie nerveuse,
00:23:20 de ne pas vouloir intervenir dans la façon dont le corps
00:23:26 va hiérarchiser sa remise en ordre.
00:23:33 L'écologue René Dubos disait souvent à ses internes d'hôpitaux
00:23:39 "Mais avez-vous essayé de ne rien faire ?"
00:23:42 Plutôt que d'agir, plutôt que de tout de suite vouloir traiter,
00:23:46 vouloir opérer, vouloir modifier.
00:23:48 L'idée de René Dubos, c'est "Mais avez-vous essayé de ne rien faire ?
00:23:51 Avez-vous essayé d'observer ?"
00:23:53 Et ça, c'est très proche de la pensée de la permaculture,
00:23:58 c'est-à-dire de voir comment est-ce que la nature évolue,
00:24:01 de l'observer évoluer avant que de vouloir intervenir.
00:24:06 [Musique]
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00:24:35 Le mode de vie moderne pose un certain nombre de problèmes
00:24:38 avec le manque de sommeil, une alimentation qui n'est pas toujours
00:24:41 très adaptée avec des produits transformés,
00:24:44 une consommation souvent excessive de sucre ou de viande par exemple,
00:24:48 mais également un stress quotidien, un rythme de vie en tout cas
00:24:52 très intense, sans phase de calme.
00:24:55 Et tous ces éléments combinés les uns après les autres
00:24:57 finissent par mettre notre corps dans un état de stress chronique.
00:25:01 Et le problème du stress au niveau physiologique,
00:25:04 l'état de stress ressenti par nos cellules,
00:25:06 c'est un état d'inflammation qui s'installe,
00:25:09 avec toutes les problématiques que cela peut générer pour notre santé,
00:25:13 avec un affaiblissement au niveau de l'immunité,
00:25:16 des dégradations au niveau cellulaire,
00:25:19 un fonctionnement qui se ralentit au niveau de la capacité
00:25:22 de fonctionnement des cellules, et sur le long terme,
00:25:25 donc c'est toutes les maladies de dégénérescence
00:25:27 que nous connaissons malheureusement trop aujourd'hui.
00:25:29 Comme les problèmes d'Alzheimer par exemple,
00:25:32 Parkinson pour parler de la dégénérescence neurologique,
00:25:35 les problèmes cardiovasculaires, le diabète,
00:25:38 les perturbations hormonales,
00:25:41 et puis ce qui aujourd'hui prend beaucoup d'ampleur
00:25:44 dans notre monde moderne,
00:25:46 tous les problèmes liés à l'immunité,
00:25:48 que ce soit de l'asthme par exemple, de l'eczéma,
00:25:50 les maladies auto-immunes ou les intolérances par exemple.
00:26:03 L'environnement peut aussi être générateur
00:26:06 de bien-être et de santé,
00:26:08 en se dirigeant vers un environnement qui nous offre
00:26:11 les éléments dont nous avons besoin pour mieux fonctionner.
00:26:14 D'aller vers un environnement moins pollué au niveau atmosphérique,
00:26:18 d'avoir une eau qui est également plus pure
00:26:21 que l'eau que nous pouvons consommer de manière classique,
00:26:24 mais également d'avoir un environnement
00:26:27 avec moins de champs électromagnétiques,
00:26:29 moins de stress ambiant,
00:26:31 peut apporter à l'organisme un soulagement très important.
00:26:35 Si tu réalises comme Michel,
00:26:42 le poisson qui était dans son bocal et dans son aquarium,
00:26:45 que l'état de santé de Michel est à la hauteur
00:26:48 de la qualité de l'eau de son aquarium,
00:26:50 tu réalises que tu dois prendre soin de ton environnement,
00:26:52 parce que ton environnement détermine exactement ton état de santé.
00:26:55 L'environnement et le corps ne sont en réalité qu'un seul système,
00:26:58 un système intégré.
00:27:00 En moins d'un an, nous recyclons 98% de toute la matière de notre corps.
00:27:04 Et au niveau moléculaire, atomique,
00:27:06 nous avons un nouveau foie toutes les six semaines,
00:27:08 une nouvelle peau tous les trois mois,
00:27:10 notre corps se recycle constamment.
00:27:12 Si l'écosystème est malade, nous sommes malades.
00:27:15 Nous sommes malades,
00:27:17 et nous sommes malades.
00:27:19 Nous sommes malades,
00:27:21 et nous sommes malades.
00:27:23 Si l'écosystème est malade, nous sommes malades.
00:27:26 Et tout ce qui se passe dans notre corps est intégré.
00:27:28 Les pensées, les émotions, les interactions sociales, l'environnement.
00:27:32 Quand Ambroise Paré dit "je soigne le corps et Dieu le guérit",
00:27:49 il nous dit simplement "je mets en place les circonstances
00:27:52 pour que le corps puisse de nouveau être le lieu où la vie s'exprime".
00:27:56 Dieu, c'est la vie, dans cette phrase pour moi.
00:27:59 Et du coup, la vie, elle trouve son chemin.
00:28:03 Le chemin pour la vie, c'est la détente,
00:28:05 c'est quand le corps est relâché,
00:28:07 quand le corps est capable de se régénérer.
00:28:11 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:14 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:17 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:20 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:23 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:26 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:29 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:32 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:35 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:38 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:41 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:44 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:47 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:50 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:53 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:56 L'Écosystème est un système de vie.
00:28:59 L'Écosystème est un système de vie.
00:29:02 L'Écosystème est un système de vie.
00:29:05 L'Écosystème est un système de vie.
00:29:08 L'Écosystème est un système de vie.
00:29:11 L'Écosystème est un système de vie.
00:29:14 L'Écosystème est un système de vie.
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00:29:56 L'Écosystème est un système de vie.
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00:30:20 L'Écosystème est un système de vie.
00:30:23 L'Écosystème est un système de vie.
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00:30:32 L'Écosystème est un système de vie.
00:30:35 L'Écosystème est un système de vie.
00:30:38 L'Écosystème est un système de vie.
00:30:41 L'Écosystème est un système de vie.
00:30:44 L'Écosystème est un système de vie.
00:30:47 L'Écosystème est un système de vie.
00:30:50 L'Écosystème est un système de vie.
00:30:53 L'Écosystème est un système de vie.
00:30:56 L'Écosystème est un système de vie.
00:30:59 L'Écosystème est un système de vie.
00:31:02 L'hémétisme ou la bio-inspiration,
00:31:05 c'est aller chercher dans les mécanismes vivants,
00:31:08 dans les organismes vivants,
00:31:11 des procédés, des matériaux, des idées,
00:31:14 des systèmes d'organisation,
00:31:17 que l'on va ensuite utiliser pour les appliquer vers les technologies humaines.
00:31:20 Alors, il y a deux phases à ce niveau-là.
00:31:23 Il y a la première phase qu'on appelait bionique avant.
00:31:26 Je dis souvent, nos avions ils volent depuis 150 ans,
00:31:29 les oiseaux ils volent depuis 150 millions d'années.
00:31:32 Donc ça veut dire que sans oiseaux, on n'aurait jamais inventé les avions.
00:31:35 Donc il y a toute une infinité comme ça d'idées qui ont été utilisées.
00:31:38 Et pour moi, les meilleurs champs d'application immédiat, c'est l'agriculture, c'est évident.
00:31:41 On va revenir à l'agroécologie, au bio.
00:31:44 La santé aussi, ça on peut l'évoquer.
00:31:47 C'est extrêmement ancienne.
00:31:50 La nature minérale de la Terre, elle a 4,6 milliards d'années.
00:31:53 La nature vivante de la Terre, la biodiversité, elle a 3,90.
00:31:56 Déjà, quelle entreprise rêve de durer aussi longtemps ?
00:31:59 Vous pouvez bien regarder ça.
00:32:02 Donc si on compare ça à une entreprise, c'est la plus fabuleuse qui existe.
00:32:05 Elle a eu tous les avatars possibles.
00:32:08 Elle a failli plusieurs fois disparaître cette vie.
00:32:11 La terre s'est gelée, réchauffée, mais elle est toujours là.
00:32:14 Elle est la reine pour réussir à faire des choses
00:32:17 avec des niveaux de dépenses d'énergie très très faibles.
00:32:20 Alors voilà, ce qui est en train de se passer là, c'est qu'il a plu.
00:32:25 Le sol, la terre qui est là, l'eau, elle ne va pas rentrer.
00:32:29 Pourquoi ? C'est parce qu'en fait, c'est bloqué.
00:32:32 Il n'y a pas la vie dedans et quand il y a la vie, donc tous les micro-organismes
00:32:35 qui sont dans le sol, la terre prend une structure poreuse, vivante,
00:32:39 et donc tout circule.
00:32:42 Rien ne stagne et ça va créer des cycles.
00:32:45 Et là on voit que justement l'eau est bloquée, donc le cycle est bloqué.
00:32:48 C'est parce que la vie, il n'y en a pas ou très peu dedans.
00:32:50 Donc le sol, on dit qu'il est mort ou éteint.
00:32:53 Alors dès qu'on se rapproche des arbres ou des forêts ou des lisières de forêt,
00:32:58 il y a de plus en plus, et c'est beaucoup plus facile de voir justement
00:33:00 les vrais héros de tout ça.
00:33:02 Ce sont les champignons, les bactéries, les nématodes, les protéistes,
00:33:06 toutes les petites bestioles, tous les micro-arthropodes,
00:33:08 tous les micro-organismes qui vivent dans le sol.
00:33:11 C'est eux qui vont justement commencer à travailler ensemble avec les plantes
00:33:14 et générer cette fertilité, débloquer tout le cycle des nutriments
00:33:17 pour que les plantes puissent avoir ce qu'il leur faut, quand il leur faut.
00:33:20 Et comme ça, ça leur permet de tous se connecter ensemble
00:33:23 et donc de vivre dans un bouillon de vie ensemble.
00:33:26 C'est là où ils réussissent justement à être le plus sains.
00:33:28 C'est mon laboratoire.
00:33:30 Alors voilà, là ça c'est le compost.
00:33:33 Et donc le compost c'est un élément de ma vie en fait.
00:33:36 J'ai une chérie, j'ai une fille, j'ai un chien, un chat et j'ai un compost.
00:33:40 Et le compost, je travaille avec lui constamment, c'est un être vivant.
00:33:44 Pourquoi vivant ? Parce qu'en fait, dans chaque petit morceau,
00:33:47 il y a des milliards de microbiologies en fait,
00:33:50 de bactéries, de champignons, de plein d'autres petites choses,
00:33:53 qui font qu'en fait, ils ont digéré toute la matière organique qui était là,
00:33:56 ils sont en train de la transformer dans une sorte d'alchimie.
00:33:58 Ils sont maintenant partout là-dessus,
00:34:01 et quand je vais mettre ça sur de la terre éteinte,
00:34:04 ou quand je vais mettre ça sur des sols,
00:34:06 toute cette microbiologie, ce qu'on appelle un inoculum,
00:34:09 il va atterrir dedans et il va commencer à s'installer.
00:34:12 La plante va rentrer en contact avec eux directement,
00:34:14 ils vont créer une symbiose,
00:34:16 eux ils vont développer, ils vont faire le cycle de leur vie,
00:34:18 et à force de vivre, etc., pour simplifier,
00:34:20 ils vont relâcher les nutriments que la plante elle va pouvoir manger.
00:34:23 C'est l'humain, l'humain peut faire ça avec beaucoup d'intention et beaucoup d'amour.
00:34:28 Donc on peut le calculer, on peut le mesurer,
00:34:30 on peut devenir expert et vraiment le raffiner comme un...
00:34:34 Je crois que je vais avoir ma deuxième étoile Michelin du compost.
00:34:38 Il n'y a pas une nature ici, un humain ici.
00:34:40 Voilà pourquoi je dis qu'il ne faut pas séparer les mains de la nature.
00:34:43 Vous avez un humain dans la nature, ça c'est clair,
00:34:45 et un corps humain c'est beaucoup plus de bactéries que de cellules humaines,
00:34:48 donc on arrête de me dire qu'on est unique, ça c'est clair.
00:34:51 Je me suis beaucoup intéressé au moment où un bébé humain
00:34:53 contacte le monde biologique extérieur, la diversité de la terre,
00:34:57 c'est au moment de la rupture de la poche des os chez sa maman,
00:35:00 à ce moment-là des bactéries extérieures à la maman, mais qui sont dans elle,
00:35:03 sont capables effectivement d'aller contaminer ce bébé dans le bon sens du terme,
00:35:07 oui il met deux ans à se contaminer et à faire sa propre flore intestinale.
00:35:10 Et on connaît aujourd'hui depuis une trentaine d'années
00:35:12 l'influence déterminante de ces bactéries, dont nous et sur la peau aussi,
00:35:16 dans notre bien-être.
00:35:17 Donc est-ce qu'on peut parler d'homéostasie ? Pourquoi pas ?
00:35:19 Il y a une régulation de ces bactéries, et notre régulation à nous est due à ces bactéries.
00:35:23 Il y a des produits qu'on ne pourrait pas digérer sans ces bactéries.
00:35:26 Et on sait que sur la peau aussi, si on les détruit en permanence, ça se passe mal.
00:35:29 Des usages inconsidérés d'antibiotiques par exemple,
00:35:32 ou des nutritions mal adaptées, ont entraîné des dizaines de maladies nouvelles chez l'humain depuis 1940.
00:35:38 Donc cette biodiversité est essentielle pour le système Terre, oui,
00:35:41 mais pour nous encore plus, puisque nous sommes la biodiversité nous aussi.
00:35:45 Et donc si tu attaques la microbiologie, la plante va être beaucoup plus faible,
00:35:50 et il n'y a plus la défense de la microbiologie, la bonne microbiologie,
00:35:53 et là c'est l'entrée pour les pathogènes et ceux qui vont justement abîmer la plante.
00:35:56 Mais le corps c'est pareil en fait, c'est quand tu as une bonne microbiologie qui est là,
00:36:00 elle va attaquer, elle va empêcher toutes les pathogènes,
00:36:03 toutes les mauvaises microbiologies à venir tanquiquiner.
00:36:06 Et on montre aujourd'hui, ça c'est très important, et ça j'insiste beaucoup là-dessus,
00:36:19 les papiers depuis 2 ou 3 ans nous montrent qu'un écosystème fonctionne quand il est très biodivers,
00:36:23 que si on l'abîme, il n'est plus capable de fonctionner, et pire que ça,
00:36:27 il ne sera pas capable de s'adapter parce qu'il ne pourra pas changer, et résister au changement.
00:36:32 Donc c'est un cercle très vicieux en ce moment, parce qu'on a abîmé nos écosystèmes,
00:36:35 et on crée des forces de changement.
00:36:37 Or c'est quand ils étaient intègres qu'ils pouvaient résister à ce qu'on fait là.
00:36:40 Compliqué !
00:36:41 Et n'oubliez jamais quand on parle de résilience, qu'on ne peut résilier que si on a survécu.
00:36:46 Donc il faut d'abord résister, et si vous avez résisté, vous pouvez résilier.
00:36:50 On a un mépris total de nos enfants et de nos petits-enfants, j'en fous.
00:36:53 C'est Groucho Marx qui disait d'ailleurs "Mais pourquoi je n'irais faire quelque chose pour mes descendants,
00:36:57 ils n'ont jamais rien fait pour moi !" C'est à peu près ça.
00:37:00 Il faut développer une culture de l'impact, qui fera que quand on fait quelque chose,
00:37:04 on imagine à l'avance ce que ça va entraîner pour d'autres.
00:37:07 Et c'est en ce moment-là qu'il faut qu'on change totalement notre façon de faire.
00:37:10 Et c'est ça, le plus beau en fait, c'est que tous les sols, toutes les terres,
00:37:14 elles ne sont pas mortes. On dit mortes, mais ce n'est pas morte, c'est éteint.
00:37:18 Mortes parce qu'il n'y a pas assez de vivants, mais on peut nous remettre cette étincelle de vivants dedans,
00:37:22 rallumer les sols, remettre la vie, relancer, et c'est jusqu'à la fin de nos jours.
00:37:26 Et elle fait partie déjà de ça, et c'est pour toutes les générations qui vont venir.
00:37:32 Et on ne va faire qu'agrader, qu'augmenter la fertilité.
00:37:35 - Maman, maman, maman, maman va voir. - Ouais.
00:37:37 Et elle nous aide à planter la forêt maintenant. On a planté une forêt ?
00:37:41 - Oui. - Ouais.
00:37:42 On grimpera dans les arbres quand tu seras grande avec tes enfants ?
00:37:45 - Oui. - Ouais.
00:37:47 [Musique]
00:37:52 [Musique]
00:37:57 [Musique]
00:38:22 La guerre que nous menons sur Terre contre la biodiversité
00:38:24 est la même guerre que nous menons en nous-mêmes contre la vie à l'intérieur de nous.
00:38:28 [Musique]
00:38:57 [Musique]
00:39:18 On la mange ?
00:39:20 Cool, merci la faire.
00:39:23 [Musique]
00:39:28 Qui dit belle chose ?
00:39:30 L'épigénétique, c'est une véritable révolution en biologie.
00:39:34 Pourquoi ? Parce que la génétique qu'on connaît maintenant depuis assez longtemps,
00:39:37 avec le décryptage du code génétique, la découverte de la double hélice de l'ADN,
00:39:42 l'épigénétique comme épi veut dire ça vient en plus, par-dessus.
00:39:46 On pouvait considérer que la génétique, c'est la programmation des cellules,
00:39:49 la programmation de la vie. L'épigénétique, c'est la modification de l'expression des gènes
00:39:54 en fonction de l'environnement. C'est-à-dire que notre environnement,
00:39:58 ce que nous mangeons, si nous faisons de l'exercice ou pas,
00:40:01 si nous luttons contre le stress, nous pouvons influencer certains gènes,
00:40:05 faire que certains s'allument, d'autres s'éteignent,
00:40:08 certains sont plus exprimés ou moins exprimés.
00:40:10 Donc c'est beaucoup plus varié que la génétique elle-même.
00:40:13 L'épigénétique, c'est vraiment la possibilité de faire quelque chose pour soi,
00:40:17 de faire quelque chose pour son corps, grâce à la modification de son propre environnement.
00:40:22 Le système darwinien de mutation et de sélection naturelle
00:40:27 est un système qui prend des centaines de milliers d'années.
00:40:30 C'est celui qui a conduit à la variété extraordinaire de toutes les espèces vivant sur la planète,
00:40:35 qu'il s'agisse des animaux, qu'il s'agisse des plantes.
00:40:38 Or l'épigénétique, justement, sa caractéristique, c'est d'être très court, d'agir à très court terme.
00:40:43 On peut soi-même, en modifiant sa nutrition, en modifiant son exercice, en modifiant son stress,
00:40:49 agir en quelques semaines, pas sur des années.
00:40:53 Donc c'est vraiment du court terme, même pas du moyen terme.
00:40:56 Les relations épigénétiques avec notre corps sont vraiment du court terme, on en voit les résultats.
00:41:02 [Musique]
00:41:13 Aujourd'hui, nous avons tendance à tirer sur les nerfs d'autrui,
00:41:16 notamment parce qu'une majorité de la population mondiale vit en ville.
00:41:21 Et la ville est réputée être un milieu peu ergonomique.
00:41:24 C'est pour ça qu'on y cherche la nature, qu'on y cherche des parcs.
00:41:27 Celui-là, en l'occurrence, a été voulu par Napoléon III précisément pour augmenter l'ergonomie de sa cité.
00:41:32 Sur le modèle de Londres, qui était à la fois la plus grande broyeuse sur Terre
00:41:36 et qui essayait de développer des parcs pour pallier cette tendance qu'elle avait à broyer les gens,
00:41:42 sur le plan psychologique et social.
00:41:44 Eh bien, aujourd'hui, il faut bien que nous comprenions que l'humanité tisse la toile où elle se prend.
00:41:50 C'est un grand poète soufi du XIIe siècle, Hakim Sanaï, qui a écrit ça.
00:41:53 L'humanité tisse la toile où elle se prend.
00:41:55 Et nous, les humains, nous avons tendance à créer des environnements pour nous protéger.
00:41:58 Et ces environnements finissent par nous détruire, spirituellement.
00:42:02 Malraux a dit que le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas.
00:42:05 Par spirituel, on peut entendre bien au-delà de la religion la simple notion d'esprit.
00:42:09 C'est-à-dire l'esprit humain, qui est une réalité qu'on ne peut pas nier.
00:42:12 Il existe un esprit humain.
00:42:14 Eh bien, cet esprit, il ne faut pas le détruire, il ne faut pas le tordre, il ne faut pas le brûler.
00:42:19 Et pour ne pas le brûler, il faut absolument que nos lieux de vie soient neuro-ergonomiques.
00:42:25 C'est pour ça que dans le livre, j'ai dit que le nerf est sacré, notre esprit est sacré.
00:42:29 Nous devons arrêter de brûler nos cerveaux, nous devons arrêter de stimuler la production d'hormones de stress,
00:42:35 aussi bien en ville qu'à l'école.
00:42:37 L'hormone de stress par excellence, c'est le cortisol.
00:42:39 On sait aujourd'hui que dans les villes, le taux de cortisol ne descend pas comme il devait descendre
00:42:45 du temps où nous étions, par exemple, chasseurs-cueilleurs,
00:42:47 et pourtant où nous étions dans une situation parfois beaucoup plus stressante, puisque notre vie était en jeu.
00:42:51 Nous devons créer des environnements où la cortisonémie est basse.
00:42:56 Nous devons créer des environnements où le stress est maîtrisé et auquel on lui donne un sens.
00:43:04 On ne se rend pas compte à quel point la logique de l'épuisement des ressources,
00:43:09 c'est une idéologie qui est prégnante dans ce monde depuis longtemps,
00:43:14 mais globalement on va dire depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
00:43:17 On est dans une logique d'épuisement, d'ailleurs on ne t'en cache même pas,
00:43:20 on parle de directeur des ressources humaines, on parle de la ressource humaine.
00:43:24 Et on est dans une logique de l'épuisement des ressources.
00:43:27 On épuise les ressources fossiles, on épuise les ressources minérales,
00:43:30 et on épuise les ressources humaines, nerveuses humaines.
00:43:33 On prend des individus, on les pousse à leur maximum, on les essore d'une certaine manière,
00:43:38 et une fois qu'ils sont essorés, ce n'est pas grave, il y en a des tas d'autres qui arrivent derrière.
00:43:43 L'épuisement des ressources humaines
00:43:47 Nos nerfs peuvent accumuler des pollutions de toutes sortes.
00:43:51 D'abord il y a les pollutions biochimiques, physiques, la pollution lumineuse,
00:43:55 dont on voit aujourd'hui qu'elle est de plus en plus grave,
00:43:58 je veux dire une lumière orange qui donne sur la fenêtre de votre chambre à coucher,
00:44:02 ça va détruire votre qualité de sommeil, c'est quelque chose qui a été étudié abondamment.
00:44:06 Ça va réduire la production de mélatonine avant de s'endormir.
00:44:10 La mélatonine est une hormone essentielle au rythme circadien, c'est-à-dire les rythmes jour-nuit,
00:44:14 et bien sûr la pollution sonore.
00:44:16 L'être humain n'est pas fait pour entendre une voiture passer à fond la caisse à côté de là où il dort,
00:44:24 il n'est pas fait pour entendre un marteau-piqueur le réveiller à 5h du mat', etc.
00:44:28 Oui, il y a tout un tas de pollutions nerveuses qui s'accumulent dans nos nerfs
00:44:32 et qui vont avoir un impact majeur sur nos comportements.
00:44:34 Donc oui, pour libérer les gens de tout ça, la meilleure façon c'est de les rendre conscients de ces mécanismes,
00:44:41 c'est de leur expliquer que leur cerveau fonctionne sur cette base-là,
00:44:44 c'est de leur expliquer qu'il existe des pollutions,
00:44:46 et donc de faire en sorte que leur alimentation intellectuelle soit plus saine.
00:44:50 [Musique]
00:45:19 Le jeûne est une période assez particulière pour l'organisme,
00:45:23 dans laquelle il se passe beaucoup de choses,
00:45:25 mais souvent des choses internes, des choses que nous ne percevons pas toujours.
00:45:29 Il y a bien sûr tous les symptômes classiques qu'on qualifie de détox,
00:45:34 avec des maux de tête, des douleurs qui peuvent apparaître, une fièvre, un état de faiblesse qui apparaît.
00:45:41 Le système nerveux est très important dans notre corps,
00:45:44 car c'est lui qui dirige, c'est lui qui va être le pilote, le grand commandant.
00:45:49 C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, lorsque nous nous mettons en jeûne,
00:45:53 c'est l'organe qui va travailler en premier pour se nettoyer, se rénover.
00:45:57 Il est très important de privilégier, de préserver son système nerveux lorsqu'on envisage une rénovation,
00:46:04 justement parce que c'est lui qui va permettre de diriger tout ce qui va se passer dans notre corps.
00:46:09 Or la rénovation du système nerveux, ça commence bien sûr par des changements d'alimentation ou d'hygiène de vie
00:46:16 qui permettent de reposer l'organisme, mais également par du repos.
00:46:21 C'est lorsque nous nous reposons, que ce soit durant la nuit, durant une sieste,
00:46:25 ou même à n'importe quel moment de la journée, tous les moments de relaxation pour notre corps,
00:46:30 que notre système nerveux se rénove, que notre système nerveux se rénove.
00:46:36 Se rénove, que notre système nerveux crée de nouvelles connexions entre les neurones.
00:46:42 C'est lors de ce moment-là également que le système nerveux enclenche des processus de nettoyage qui sont beaucoup plus poussés.
00:46:49 C'est un moment où on vient toucher l'absolu héritage, la grâce de cet héritage qui nous est donné à chacun d'entre nous.
00:46:57 Cette formidable ressource qui est déposée dans notre cœur et qui permet à notre corps
00:47:02 de revenir spontanément à l'état d'équilibre à partir du moment où on diminue les perturbations.
00:47:06 Et surtout, ça nous dit une chose, si en t'arrêtant de manger tu vas mieux, ça veut dire que ce que tu manges te rend malade.
00:47:12 Si en s'arrêtant de s'agiter tu vas mieux, ça veut dire que ton agitation te rend malade.
00:47:16 Si en changeant d'environnement et en te plaçant dans un environnement naturel tu vas mieux,
00:47:20 ça veut dire que l'environnement dans lequel tu vis au quotidien te rend malade.
00:47:23 Le jeûne permet de rattraper finalement le retard qui s'est accumulé au fil des mois et des années.
00:47:29 Les surcharges, les sollicitations que nous faisons subir à notre corps s'accumulent,
00:47:34 un petit peu comme les dossiers sur notre bureau si nous n'avons pas la capacité de les traiter en temps et en heure.
00:47:39 A force de s'accumuler, l'organisme s'affaiblit et des symptômes apparaissent.
00:47:44 Le jeûne permet de rattraper ce retard, de récupérer ce retard et donc de traiter les dossiers qui se sont accumulés.
00:47:50 Et comme notre corps est très intelligent, il va travailler en priorité sur les dossiers les plus urgents, les plus importants.
00:47:57 Pour avoir un exemple, c'est le système nerveux qui travaille en premier pour se nettoyer.
00:48:01 C'est pour ça qu'on a souvent des troubles comme des maux de tête qui apparaissent en début de jeûne.
00:48:07 Mais on peut voir également des problématiques urgentes sur le moment.
00:48:10 Une personne qui vient de se faire une coupure, qui a une cicatrice en cours de réparation.
00:48:16 J'ai eu le cas également d'une personne qui avait une grève de peau,
00:48:19 qui n'arrivait pas à prendre et qui a fait un jeûne d'une semaine et la grève avait totalement cicatrisé.
00:48:24 L'étude a été publiée dans le numéro de juin 2014 de Cellstemcell par des chercheurs de l'Université de Californie du Sud.
00:48:31 La recherche montre que les cycles de jeûne prologé protègent le système immunitaire contre les dommages
00:48:36 et induisent la régénération du système immunitaire et la régénération des cellules de souche.
00:48:41 Mais le jeûne est une tradition qui faisait partie intégrante de nombreuses cultures anciennes.
00:48:46 [Musique]
00:49:09 C'était à l'époque où je passais mon bac.
00:49:12 C'était une période où j'étais en terminale.
00:49:16 C'était une période assez stressante.
00:49:18 J'ai commencé à avoir certaines douleurs au niveau des intestins, de l'estomac, des crampes, des arrêts,
00:49:27 des trucs assez virulents d'ailleurs et une perte de poids assez conséquente.
00:49:32 Malheureusement, c'est un peu comme l'asthme.
00:49:34 C'est quelque chose que vous aurez à vie, par exemple.
00:49:36 Il m'a dit qu'en fait on ne peut traiter que les symptômes mais on ne peut pas traiter la maladie.
00:49:41 Alors ça a été un peu un coup dur parce que en plus de tout ce que j'avais traversé,
00:49:48 je me suis dit que je vais me traîner ça toute ma vie.
00:49:52 Il m'expliquait que c'était une maladie chronique, que ça arrivait par phase,
00:49:57 que ça pouvait parfois disparaître pendant plusieurs mois et puis tout d'un coup vous tombez dessus.
00:50:04 C'est un peu comme une épidermoclèse.
00:50:06 On vit un peu dans la peur, on n'ose pas trop s'engager dans certaines choses dans la vie,
00:50:12 de peur que ça nous tombe dessus.
00:50:14 Ce médicament était devenu un peu comme une sorte de drogue
00:50:16 puisque je le prenais que j'ai des crises ou pas.
00:50:20 Je me disais autant le prendre tout le temps, autant le prendre, etc.
00:50:23 Et en plus, ça coûtait super cher, il fallait commander en pharmacie.
00:50:26 J'étais rentré dans un cercle un peu vicieux comme ça.
00:50:29 Cette maladie me possédait.
00:50:31 Le jeûne intermittent m'a permis de supprimer mes médicaments pour le diabète totalement.
00:50:37 J'avais déjà arrêté l'insuline avant, mais depuis déjà au moins 6 mois,
00:50:42 j'ai arrêté complètement tous mes médicaments pour le diabète.
00:50:46 Du fait, nous avons déménagé dans une région avec beaucoup plus de soleil,
00:50:52 avec un temps comme aujourd'hui somptueux et qui nous donne le moral journellement.
00:50:58 On est vraiment dans une autre phase de vie.
00:51:01 On fait plein de choses qu'on ne faisait pas avant.
00:51:04 On fait plein de choses qu'on ne faisait pas avant.
00:51:07 On a une autre optique de vie.
00:51:09 Ça nous a ouvert l'esprit sur beaucoup de choses, sur les gens aussi.
00:51:12 On est beaucoup plus communicatif.
00:51:14 Avant, on était enfermé sur nous-mêmes.
00:51:17 On vivait avec une petite société qu'on avait fonctionné depuis des années.
00:51:21 On n'avait pas l'ouverture qu'on a maintenant.
00:51:24 On n'avait pas les échanges qu'on avait.
00:51:26 On n'avait pas le désir de communiquer autant que maintenant avec le monde extérieur.
00:51:33 Comme un espèce de voile qui se lève devant mes yeux.
00:51:36 Je me suis dit que c'était tellement évident.
00:51:38 Notre manière de consommer aujourd'hui est tellement excessive et toxique parfois
00:51:46 que forcément, si je suis malade, c'est parce que c'est ce que je mange.
00:51:51 C'est ma manière de vivre.
00:51:53 De fil en aiguille, j'en suis venu à m'intéresser à cette alimentation,
00:52:02 à enlever des choses qui peuvent être nocives, comme le lait,
00:52:07 comprendre le véritable impact du lait sur le corps,
00:52:10 comme les céréales, le gluten.
00:52:14 J'avais du cholestérol.
00:52:16 Le problème est résolu aussi.
00:52:18 J'ai des résultats sanguins qui sont tout à fait normales.
00:52:23 Je manque de rien.
00:52:24 Tout est équilibré.
00:52:26 Même ma glycémie est très bonne en général.
00:52:29 Je me suis rendu compte que ce n'était pas des choses indispensables à l'homme.
00:52:34 Au contraire, je me sentais beaucoup mieux.
00:52:37 En plus, le lait a vraiment eu un véritable impact.
00:52:41 Je me suis rendu compte qu'avant, je buvais beaucoup de lait.
00:52:44 Bizarrement, avec mon bol de lait le matin,
00:52:48 une demi-heure, trois quarts d'heure plus tard,
00:52:50 quand j'étais à la gare, je ne pouvais plus aller prendre le train.
00:52:54 J'étais obligé d'entrer chez moi.
00:52:56 Je me disais que ce n'était pas possible.
00:52:58 En fin de compte, ça a été un déclic.
00:53:00 Je me suis dit que ce n'était pas possible.
00:53:02 Il faut juste que tu arrêtes de t'empoisonner.
00:53:05 Les jus de légumes, ça a véritablement été un tremplin.
00:53:10 Je buvais et j'avais l'impression d'avoir une bombe qui avait explosé en moi.
00:53:16 Un truc qui était énorme.
00:53:18 Rien que d'en boire, ça me donnait le sourire.
00:53:22 J'étais joyeux.
00:53:24 Je voyais le soleil partout.
00:53:26 C'est là où j'ai compris que ça avait un impact sur le mental,
00:53:30 sur la motivation, tout ça.
00:53:34 Ça a été fantastique, ces jus.
00:53:37 Avec tes mains si tu veux, regarde.
00:53:40 Non, papa, je ne mets pas mes mains dedans.
00:53:43 Ouais.
00:53:44 Je ne mets pas mes mains dedans.
00:53:47 [Musique]
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00:54:28 Rien.
00:54:30 Il ne faut que demeurer en repos.
00:54:32 La nature d'elle-même, quand nous la laissons faire,
00:54:34 se tire doucement du désordre où elle est tombée.
00:54:38 C'est notre inquiétude, c'est notre impatience qui gâte tout.
00:54:42 Et presque tous les hommes meurent de leur remède et non de leur maladie.
00:54:48 [Musique]
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00:54:54 [Musique]
00:54:57 Connaître ces processus régulateurs, ça me paraît totalement indispensable
00:55:02 parce qu'on se rend compte relativement rapidement
00:55:05 que nombre de ces processus sont qualifiés de symptômes.
00:55:08 Or, comme la médecine moderne a tendance à faire la chasse aux symptômes,
00:55:12 tu te dis finalement, souvent, on bloque un processus
00:55:16 qui est un processus de réparation spontanée.
00:55:19 Et je pense que c'est important aussi de les connaître
00:55:22 parce que si tu parles à une personne de changer son hygiène de vie,
00:55:26 son mode de vie, son cadre de vie, en lui disant
00:55:29 "Tu vas aller vers une régénération de ton organisme",
00:55:32 si elle ne sait pas ce qui peut se passer, elle peut au début être impressionnée.
00:55:36 Par exemple, un organisme que l'on met au repos,
00:55:39 c'est un organisme qui va commencer à se nettoyer.
00:55:42 Et un nettoyage, ce n'est pas obligatoirement toujours
00:55:45 la chose la plus glamour qui soit.
00:55:48 Il peut y avoir des écoulements, c'est normal.
00:55:51 Mais quand tu vois un corps qui se nettoie, il y a des manifestations, des symptômes.
00:55:55 Et si au premier symptôme tu prends peur, tu vas faire marche arrière.
00:55:59 Et à ce moment-là, tu ne vas pas permettre la réparation.
00:56:02 Pourquoi est-ce qu'on veut supprimer ce symptôme ?
00:56:08 Quel est le problème avec ce symptôme ?
00:56:10 Parce qu'on a connoté le symptôme de façon négative,
00:56:13 parce qu'on a dit "le symptôme c'est un problème".
00:56:15 Parce qu'on a dit "avoir de la fièvre c'est un problème".
00:56:17 Parce qu'on a dit "faire de l'inflammation c'est un problème".
00:56:19 Tout ça, ça demande à être prouvé.
00:56:21 Car moi je courais par exemple, et que je tirais trop sur mes articulations,
00:56:26 d'un seul coup j'avais mon genou qui gonflait.
00:56:29 Et comme on me poussait à l'entraînement, à la performance,
00:56:33 j'allais voir un médecin et je lui disais "moi je veux des anti-inflammatoires".
00:56:36 Mais si j'avais compris que le processus inflammatoire,
00:56:38 c'était le meilleur moyen de bloquer mon articulation,
00:56:41 et de favoriser une meilleure vascularisation dans cette zone,
00:56:44 et une réparation de la zone,
00:56:46 j'aurais compris que le processus inflammatoire n'est pas contre moi.
00:56:49 Alors oui, il est contre ma performance,
00:56:51 mais ma performance c'était quelque chose qui était décidé intellectuellement,
00:56:54 et qui ne correspondait pas à un besoin vital du corps,
00:56:57 qui ne correspondait pas même à un fonctionnement normal du corps.
00:57:00 Et donc le processus inflammatoire était un processus de régulation.
00:57:04 Il n'est pas anormal de faire du symptôme dans un monde qui est globalement toxique.
00:57:13 C'est le contraire qui est anormal.
00:57:15 Parce que si tu ne fais pas du symptôme,
00:57:17 et si tu ne laisses pas ressortir ces produits-là,
00:57:19 ça veut dire que tu les accumules.
00:57:20 Et si tu les accumules, ils te mangent littéralement de l'intérieur.
00:57:23 L'histoire c'est un petit peu comme si tu es en train de conduire ta voiture,
00:57:26 et d'un seul coup tu as ta jauge d'essence qui s'allume sur le tableau de bord.
00:57:30 Ça c'est un "simp storm".
00:57:32 Tu as deux possibilités.
00:57:33 La première, c'est d'en prendre une autre,
00:57:37 de te dire "ok, je n'ai plus d'essence,
00:57:40 il va falloir que je détourne un petit peu mon itinéraire".
00:57:43 Je vais perdre un peu de temps à faire le plein,
00:57:45 mais je sais que c'est nécessaire de faire une pause à une station-service pour faire le plein.
00:57:49 Il va falloir que je sorte de l'argent,
00:57:50 il va falloir que je mette en branle un certain nombre de processus.
00:57:53 Mais si je ne le fais pas, je vais tomber en panne sèche.
00:57:55 Et ça c'est inéluctable.
00:57:57 Donc tu fais ça, tout va bien.
00:57:59 Puis tu as la deuxième attitude, tu vois le voyant qui s'allume,
00:58:02 là tu prends un marteau et tu défonces ton tableau de bord à coup de marteau.
00:58:05 Et tu dis "je ne veux pas le voir".
00:58:06 Le problème c'est que tu auras beau ne pas le voir, tu vas continuer quelques kilomètres,
00:58:09 mais tu vas te retrouver en panne sèche.
00:58:11 Notre rapport aux symptômes il est souvent celui-là, on ne veut pas les voir.
00:58:15 Quand Guylaine disait "la maladie", c'est une tentative de l'organisme
00:58:20 de retrouver un équilibre dans une situation perturbée.
00:58:24 Et c'est très vrai, s'il y a de la fumée ici,
00:58:27 on va se rendre compte qu'on va se mettre à tousser pour chasser la fumée.
00:58:31 Ce symptôme il est là pour retrouver un équilibre.
00:58:35 S'il y a beaucoup de fumée, on va se mettre à tousser énormément
00:58:38 et ce symptôme va nous protéger de la fumée.
00:58:41 Maintenant, les symptômes il faut pouvoir d'abord entendre ce qu'ils veulent dire,
00:58:45 c'est-à-dire qu'il faut trouver la cause qui est derrière.
00:58:47 Dans l'exemple que je donne, ce serait d'arrêter qu'il y ait de la fumée
00:58:51 qui se répande dans la pièce,
00:58:53 plutôt que de simplement donner un antitoussif
00:58:56 qui empêcherait peut-être la personne de tousser
00:58:58 et donc l'empêcherait même d'évacuer la fumée qui reste là toxique dans la pièce.
00:59:02 Mais en même temps, il faut pouvoir canaliser le symptôme
00:59:05 parce que par exemple, cette personne se met à tousser beaucoup trop,
00:59:08 évidemment elle peut se faire du mal, elle peut se mettre à saigner
00:59:11 ou même dans un effort avec un cœur un peu fragile faire un problème cardiaque.
00:59:15 Donc, il y a à la fois écouter le symptôme, il y a canaliser le symptôme.
00:59:19 Et notre médecine elle ne fait pas ça,
00:59:21 elle d'abord supprime le symptôme parce que nous sommes dans une vision
00:59:25 où tout inconfort, toute douleur est insupportable,
00:59:29 voire obsède.
00:59:31 Donc, il faut absolument revenir à un état de confort
00:59:35 qui est quasi un état d'anesthésie.
00:59:38 Notre seuil de sensibilité devient finalement très très abaissé.
00:59:44 On ne supporte plus grand chose comme symptôme, comme sensation, comme douleur.
00:59:48 Or une douleur vient simplement dire qu'il y a quelque chose qui demande d'être regardé,
00:59:52 qu'on en prenne soin et qu'on se mette au repos.
00:59:55 Tant qu'on n'a pas trouvé la cause et qu'on n'a pas laissé l'organisme récupérer.
01:00:01 Donc ça c'est vraiment très important de se rendre compte qu'il y a un manque dans notre médecine.
01:00:07 Une médecine qui est une médecine du symptôme et de la réparation.
01:00:10 Et ce manque c'est la valorisation des ressources de l'individu,
01:00:13 du potentiel de l'individu, de ses capacités de l'auto-guérison.
01:00:18 Mon mode de vie ?
01:00:23 Mon mode de vie ? Avant en fait je vivais à du 300 à l'heure.
01:00:36 Je travaillais…
01:00:39 Le travail a toujours été un refuge pour moi.
01:00:44 A cause justement de ces problèmes de stress que je vivais,
01:00:47 le travail était vraiment le refuge.
01:00:50 Ça me permettait de ne pas penser, de ne pas affronter les choses qu'il y avait à l'intérieur de moi.
01:00:55 Après ça, ça a eu comme conséquence que je suis tombée en période dépressive
01:00:59 très très profonde et très grave et que je suis restée 7-8 mois en hôpital
01:01:04 à prendre des quantités de médicaments pour la dépression.
01:01:08 Et donc la déchéance était physique,
01:01:11 elle était aussi émotionnelle et elle était aussi psychique.
01:01:16 Ce qui est triste sur le gâteau, si je puis dire,
01:01:19 c'est qu'en plus de cette obstruction des voies supérieures respiratoires
01:01:23 qui m'entraînait une dyspnée aiguë et un stridor,
01:01:26 eh bien on m'a diagnostiqué suite à des pertes d'équilibre
01:01:29 et le syndrome de la tête qui explose.
01:01:32 Pas sympa du tout ce syndrome d'ailleurs, entre parenthèses.
01:01:35 Une tumeur au cerveau au stade 4/4.
01:01:38 Donc j'ai refusé la trépanation avec les potentiels effets secondaires très lourds
01:01:42 comme la paralysie du visage
01:01:44 et demandé à avoir la technique non invasive
01:01:47 par une espèce de couteau laser
01:01:50 sans avoir à ouvrir la boîte crânienne.
01:01:52 Alors là, les chirurgiens m'ont dit que ce n'était pas adapté à mon cas,
01:01:55 que cette technique était réservée uniquement au premier stade
01:01:59 et que ma tumeur était bien trop grosse pour être traitée par cette technique.
01:02:04 Donc j'ai insisté.
01:02:06 Et bien ils ont fini par accepter en me prévenant que c'était à mes risques et périls,
01:02:11 que je le faisais en toute connaissance de cause,
01:02:14 qu'ils étaient plutôt pessimistes sur le résultat.
01:02:16 Mais moi mon plan en parallèle évidemment était de jeûner.
01:02:19 Je me suis juré de rompre le jeûne au moment où je serais guéri.
01:02:23 Je ne savais pas du tout dans quoi je me lançais.
01:02:26 Les 10 premiers jours ont été durs
01:02:28 parce que j'étais énormément accro à la bouffe, à la malbouffe.
01:02:32 Pendant 2 mois, je me suis retrouvée encore pire qu'avant.
01:02:38 C'est-à-dire avec toute cette détoxination qui était une souffrance inouïe pour le corps,
01:02:44 un manque absolu.
01:02:46 Et j'ai traversé tout ça.
01:02:48 Au 10ème jour, j'ai des ganglions qui ont commencé à pousser au niveau de la gorge.
01:02:53 Au début ça faisait pas trop mal, c'était gênant.
01:02:56 Et puis au fil des heures, je me suis retrouvé complètement bloqué.
01:03:01 Je ne pouvais plus bouger le cou.
01:03:03 Le lendemain, j'étais complètement HS
01:03:07 Je me suis aperçu que je ne pouvais plus avaler d'eau, je ne pouvais plus boire.
01:03:11 Et j'hypersalivais.
01:03:13 Je me suis retrouvé dans une situation très inconfortable.
01:03:16 Les ganglions étaient vraiment énormes.
01:03:20 Je ne pouvais plus boire d'eau, je ne pouvais plus parler non plus, j'étais affone.
01:03:26 Je me suis retrouvé dans un état au 12ème ou 13ème jour vraiment alertant.
01:03:31 Au 15ème jour, je me suis aperçu qu'il y avait un petit bout, au matin, au réveil,
01:03:35 il y avait un petit bout de peau qui pendait dans ma gorge.
01:03:38 C'était très troublant, c'était nouveau, ça faisait pas mal.
01:03:41 Et je me suis dit, tiens, première idée que j'ai eue intuitive,
01:03:45 c'est peut-être mon système immunitaire qui a creusé coûte que coûte un trou dans la gorge pour que je puisse reboire.
01:03:50 Donc j'ai ravalé une micro-goutte d'eau qui est passée.
01:03:54 C'était bien la gorge qui se désobstruait petit à petit.
01:03:57 Et donc les deux jours d'après, j'ai pu de nouveau me réalimenter, reprendre une soupe.
01:04:03 Donc là, j'en ai arrivé au 15ème ou 16ème jour.
01:04:05 Alors, le 17ème jour, ce qui est intéressant, c'est que toute ma peau du visage a pelé et est tombée sur la table en plein hiver.
01:04:11 Et donc j'avais une peau rose bébé.
01:04:13 Tout le monde disait, tu as rajeuni.
01:04:15 Bon, j'ai perdu 10 ou 15 kilos, mais ça, c'était accessoire parce que c'était troublant le fait que je perde, je mue.
01:04:22 Vraiment, c'est mué comme un serpent.
01:04:24 Donc, je me suis retrouvé le 17ème jour à retourner sur le terrain de football où j'ai failli mourir
01:04:30 et à faire des 100 mètres.
01:04:33 Comme j'étais sportif, malgré mon hygiène de vie déplorable, je me suis mis à courir des 100 mètres sur la plage.
01:04:41 Et oh, merci, Seigneur, merci.
01:04:44 C'est-à-dire que ma gorge était complètement désobstruée.
01:04:47 Je pouvais de nouveau respirer à gorge déployée.
01:04:50 Et c'était vraiment une libération exceptionnelle pour ce jeune thérapeutique.
01:04:59 Donc, il a fallu 8 mois pour que dans mon corps, tous les paramètres de la dernière prise de sang soient totalement OK.
01:05:06 D'ailleurs, à la dernière prise de sang, au mois de février, quand je suis allée voir mon médecin généraliste,
01:05:11 comme le résultat de prise de sang, il avait toutes ces fiches.
01:05:17 Et puis, quand il a eu la fiche, il me dit, ah non, ce n'est pas vous ça.
01:05:20 Il a remis le papier de côté.
01:05:21 Et en fait, c'était bien ma prise de sang.
01:05:23 Donc, il ne voulait absolument pas croire ce que les chiffres disaient.
01:05:27 C'est que les paramètres de l'hypothyroïdie, de la maladie auto-immune,
01:05:32 alors qu'on m'avait pronostiqué malade à vie, inguérissable, incurable,
01:05:37 eh bien, forcaitait de constater qu'il n'y avait absolument plus rien dans les traces de prise de sang
01:05:42 par rapport à ces deux problèmes qui pouvaient se chiffrer, se tracer,
01:05:47 avec tout un historique de prise de sang tous les deux mois.
01:05:50 [Musique]
01:06:07 Mais pourquoi est-ce qu'on a besoin d'autant de stimulation ?
01:06:09 Pourquoi ? Parce qu'on est mort intérieurement, on est vidé, on est épuisé.
01:06:12 On a besoin de cette stimulation.
01:06:14 La stimulation, elle peut être par la recherche de la frière extrême,
01:06:18 les films d'horreur par exemple qui sont partout, ça fait peur, ça stimule à tous les niveaux.
01:06:23 Et puis la stimulation, on va pouvoir la rechercher aussi dans la nourriture.
01:06:26 On se rend compte que plus un aliment est transformé, plus il est stimulant.
01:06:31 D'ailleurs souvent, quand je dis ça, on me dit "Pourquoi tu dis ça ?"
01:06:34 Je vais vous proposer une petite expérience.
01:06:37 Demain, vous ne mangez pas.
01:06:39 Et vous voyez dans quel état de fatigue vous allez vous retrouver.
01:06:42 En début d'après-midi, vous allez être simplement épuisé.
01:06:44 Et là, vous allez réaliser que l'alimentation nous stimule énormément, énormément.
01:06:48 Elle évite que l'on ressente réellement notre état de fatigue.
01:06:52 Donc on commence à s'orienter vers une alimentation et globalement,
01:06:54 plus elle va être raffinée, plus elle va être transformée, plus elle va être stimulante.
01:06:58 Tu as encore des haricots vertes ?
01:07:04 L'équilibre acido-basique est un élément, un pilier nécessaire pour notre santé.
01:07:10 Notre corps, le fonctionnement même de notre corps, est générateur d'acide.
01:07:15 En plus de ce fonctionnement-là, il faut savoir que notre alimentation va amplifier cette acidité,
01:07:20 notre mode de vie, l'exposition aux divers polluants, notre stress,
01:07:25 puisque les cellules, qu'elles soient nerveuses ou musculaires, fonctionnent de la même manière.
01:07:29 Nous aurons donc un terrain qui risque de s'acidifier.
01:07:33 Et cette acidification qui est naturelle doit être compensée par l'alimentation,
01:07:39 mais aussi par l'environnement, c'est-à-dire par la respiration par exemple,
01:07:43 et par un environnement qui va être apaisant,
01:07:48 qui va être nourrissant par l'extérieur au-delà de l'alimentation.
01:07:53 Donc quand on me demande est-ce que ça marche pour tout le monde ?
01:07:56 Oui, les principes sont les mêmes pour tout le monde,
01:07:58 par contre les recettes, la façon de l'appliquer va être différente d'un individu à l'autre.
01:08:03 Et c'est pour ça que je pense que l'un des torts actuellement,
01:08:07 c'est de chercher en permanence à donner des recettes.
01:08:09 Dès que quelqu'un a quelque chose qui va mal, on lui dit il faut que tu fasses ça.
01:08:12 On ne s'interroge pas sur les principes qui sont derrière ça, on lui dit il faut que tu fasses ça.
01:08:16 Or ce qui a marché pour nous ne va pas obligatoirement marcher dans un copier-coller pour l'autre.
01:08:22 Le principe qui est sous-jacent pour nous va marcher de la même manière pour l'autre,
01:08:25 par contre la règle ne va pas être la même, la règle est la recette.
01:08:29 Alors oui, il y a des limites à ça, et la limite, je l'ai vu,
01:08:33 c'est toujours la capacité adaptative d'un individu.
01:08:35 C'est-à-dire que quand tu changes d'alimentation par exemple,
01:08:38 à l'intérieur de ton tube digestif, tu as un ensemble de bactéries
01:08:42 qui sont primordiales pour la digestion et donc pour l'assimilation.
01:08:45 Quand tu changes d'alimentation, automatiquement tes populations bactériennes vont se renouveler, vont changer.
01:08:51 Sauf que si tu as une capacité adaptative qui est faible, ça va mettre un certain temps,
01:08:57 et pendant tout ce certain temps, tu vas mal assimiler l'alimentation que tu manges.
01:09:00 Et c'est comme ça qu'il y a des personnes qui me disent,
01:09:02 par exemple, j'ai fait comme toi, je me suis mis à manger tout cru et j'ai perdu énormément de poids.
01:09:08 Et j'ai dit oui, parce que simplement tu étais fatigué,
01:09:11 donc la capacité de ton système à s'adapter à une nouvelle alimentation, elle était moindre.
01:09:16 Plus une personne a un système nerveux costaud, plus il va revenir rapidement à l'état de santé.
01:09:21 Moins une personne a un système nerveux costaud, et plus ça va mettre de temps.
01:09:30 Le métabolisme change, se renouvelle.
01:09:32 Et quand le corps revient au métabolisme habituel, après la rupture du jeûne,
01:09:36 ce n'est pas le même corps, c'est un autre corps renouvelé.
01:09:39 Et c'est important, les changements touchent l'ensemble du corps et la personnalité.
01:09:43 Le métabolisme change, se renouvelle.
01:09:46 Et quand le corps revient au métabolisme habituel, après la rupture du jeûne,
01:09:50 ce n'est pas le même corps, c'est un autre corps renouvelé.
01:09:54 Le métabolisme change, se renouvelle.
01:09:57 Et quand le corps revient au métabolisme habituel, après la rupture du jeûne,
01:10:01 ce n'est pas le même corps, c'est un autre corps renouvelé.
01:10:04 Le métabolisme change, se renouvelle.
01:10:07 Et quand le corps revient au métabolisme habituel, après la rupture du jeûne,
01:10:11 ce n'est pas le même corps, c'est un autre corps renouvelé.
01:10:14 Le métabolisme change, se renouvelle.
01:10:17 Et quand le corps revient au métabolisme habituel, après la rupture du jeûne,
01:10:21 ce n'est pas le même corps, c'est un autre corps renouvelé.
01:10:24 Le métabolisme change, se renouvelle.
01:10:27 Et quand le corps revient au métabolisme habituel, après la rupture du jeûne,
01:10:31 ce n'est pas le même corps, c'est un autre corps renouvelé.
01:10:34 Et quand le corps revient au métabolisme habituel, après la rupture du jeûne,
01:10:38 ce n'est pas le même corps, c'est un autre corps renouvelé.
01:10:41 Et quand le corps revient au métabolisme habituel, après la rupture du jeûne,
01:10:45 ce n'est pas le même corps, c'est un autre corps renouvelé.
01:10:48 Et quand le corps revient au métabolisme habituel, après la rupture du jeûne,
01:10:52 ce n'est pas le même corps, c'est un autre corps renouvelé.
01:10:55 Et quand le corps revient au métabolisme habituel, après la rupture du jeûne,
01:10:59 ce n'est pas le même corps, c'est un autre corps renouvelé.
01:11:02 Il fallait que je change de vie.
01:11:04 Et on peut dire que la maladie m'a permis de me libérer complètement
01:11:09 pour aller vers le modèle de vie que j'aurais voulu avoir depuis le départ.
01:11:16 On est allés en 2006 en Thaïlande, tous les deux, après que lui y est allé.
01:11:21 Et là-bas, ça ne se passait pas très bien, il faisait très chaud,
01:11:26 le climat tropical, et beaucoup de stress, on n'avait pas de temps.
01:11:30 Je passe les détails, mais il y avait une ambiance au niveau du travail qui était compliquée.
01:11:34 Du coup, j'ai commencé à ressentir des symptômes de fourmillement sur les deux mains.
01:11:41 Je ne me suis pas inquiétée au début, et puis ça a augmenté.
01:11:45 Et là, je travaillais dans le service à ce moment-là, et les plateaux me lâchaient des mains.
01:11:50 Je me suis rendue compte que le stress était une grosse source de déclenchement de mes poussées.
01:11:54 Je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose, tant pis, on trouvera des solutions, mais il faut arrêter ce travail-là.
01:11:58 Là, elle me dit "tu arrêtes en plus les féculents, le riz, les pâtes, les pommes de terre,
01:12:04 le riz c'est tout ce qui me restait parce que j'avais arrêté les pâtes sans gluten,
01:12:07 tu arrêtes le café, tu arrêtes l'alcool, tu fais des enveloppements à l'huile de riz simple,
01:12:13 plein de tisane, beaucoup de choses.
01:12:15 Ça faisait encore lourd, je trouvais, parce que j'avais déjà fait un bon parcours, il me semblait.
01:12:20 Et donc, c'est pas grave, j'ai pu faire un bon coup, et le lendemain, ça a reparti.
01:12:23 Tout le monde s'inquiétait, moi-même je m'inquiétais de ma démarche, je me suis dit "mais je maigris beaucoup,
01:12:27 et je fais des petites poussées, donc finalement c'est peut-être pas ça".
01:12:29 Mais au fond de moi, je me disais "si, je le sentais, je me sentais mieux, j'avais un regain d'énergie".
01:12:34 Le soir avant, je m'endormais à 9h, j'avais des maux de tête, des migraines tout le temps,
01:12:37 là j'avais plus de migraines, je me sentais bien.
01:12:39 Le soir, on parlait avec mon mari des heures, ce qu'on ne faisait plus depuis bien des années.
01:12:43 Et du coup, j'ai continué.
01:12:46 Et bien, il s'avère qu'aujourd'hui, ça va super bien.
01:12:50 J'ai repris mon poids presque d'origine, parce que j'étais à 51,
01:12:53 donc j'ai juste perdu mes 2 petits kilos, dans "bon point" comme on dit.
01:12:57 - Y'a quoi dans les légumes que vous avez mis ?
01:13:07 - Y'a des carottes, la belle, vas-y chérie.
01:13:09 - Ben devine Naëlle, y'a quoi ?
01:13:11 - Ah oui ! Des pommes, des carottes et de la bûche fraîche !
01:13:16 "La maladie survient à l'homme pour que tout espoir ne soit pas perdu."
01:13:21 Donc ça, c'est des phrases qui ont quand même résonné très fort en me disant
01:13:25 "Ok, y'avait des symptômes, j'ai pas su quoi en faire, j'ai écrasé, j'ai rien vu, je suis passé dessus."
01:13:33 "Le corps, il a fabriqué une maladie et laquelle a... pour me sauver en quelque sorte."
01:13:40 Cette médecine-là a pu malgré tout me sauver, je le reconnais volontiers.
01:13:46 Bon, y'avait peut-être d'autres alternatives, mais à ce moment-là j'étais pas prête à essayer d'autres choses.
01:13:52 J'étais soumise à cette médecine, j'avais pas d'autres alternatives.
01:13:56 Donc voilà, je suis rentrée dans ces soins et j'ai déposé mon corps à la médecine
01:14:02 et puis voilà, ils ont fait ce qu'ils ont pu avec les armes qu'ils avaient.
01:14:05 Et ensuite, à partir du moment où j'ai retrouvé un pouvoir de projection,
01:14:09 c'est là que j'ai décidé que ce serait d'autres normes de vie.
01:14:13 Donc là j'en suis au stade où j'ai complètement arrêté le lévothyrox au mois d'août.
01:14:18 Donc je l'ai arrêté progressivement du début de l'année jusqu'au mois d'août.
01:14:22 Donc côté fatigabilité, merveille.
01:14:24 Donc c'était bien le lévothyrox qui me mettait dans des états de fatigue complètement insupportables.
01:14:29 On est arrivé à l'eau distillée, donc aujourd'hui on boit beaucoup d'eau distillée.
01:14:32 On a découvert le monde des légumes lacto-fermentés, qui sont pleins de probiotiques, donc c'est pareil.
01:14:37 Parfois on voudrait nous donner des antibiotiques pour anéantir la vie et nous donner des probiotiques derrière.
01:14:42 Alors qu'avec des légumes lacto-fermentés, finalement on a toujours de la vie en nous et on en mange un tout petit peu par jour.
01:14:49 Moi je me suis découvert une passion pour les graines germées.
01:14:52 Donc je fais ma petite culture, tous les trois jours je les récolte et puis j'en remets.
01:14:56 C'est délicieux.
01:14:58 On a découvert la cruzine, ce qui est génial.
01:15:02 Avant je salais énormément mes plats, ce qui était complètement mauvais pour la santé.
01:15:05 Mais on se dit, mais oui, mais alors les légumes vapeurs, tous ces gens qui veulent manger des légumes,
01:15:09 et qui finalement se retrouvent avec des légumes vapeurs sans goût et qui mettent du sel à tout va.
01:15:13 Et ça s'est avéré qu'on a découvert par exemple des makis avec des graines germées, avec des avocats.
01:15:19 Et on se rend compte que quand on mange cru, on a vraiment tout le bon goût des aliments.
01:15:23 Et qu'on n'a plus besoin de sel, on n'a plus besoin de sauce, on n'a plus besoin de tout ça.
01:15:27 Donc ça c'était une étape, le pain sans gluten, toutes ces choses-là.
01:15:31 Et puis on a mis un peu nos enfants là-dedans.
01:15:35 Et on se rend compte qu'avant on allait chez le médecin une fois par an.
01:15:38 Ensuite on s'est mis aux huiles essentielles, on n'allait quasiment plus chez le médecin.
01:15:42 Enfin on n'y allait plus du tout.
01:15:44 Et puis maintenant on n'est plus malade.
01:15:46 Donc on ne peut pas se dire, non ça ne marche pas.
01:15:48 Il y a beaucoup de malades chroniques en France et autour de la planète.
01:15:51 On est en capacité de ré-humaniser le monde.
01:15:55 C'est quand même très fort.
01:15:57 C'est les malades qui au quotidien peuvent dire aux autres,
01:16:01 mais attendez, vous allez tous dans le mur.
01:16:03 Il va falloir changer aussi vos modes de vie.
01:16:26 J'ai réalisé qu'en fait jusque-là, j'avais choisi de semer le mensonge,
01:16:30 de semer l'agressivité, de semer la violence, de semer le "quant à moi",
01:16:33 de semer l'appropriation personnelle, de semer l'égoïsme.
01:16:36 Et là je me suis dit, ok je suis en train de mourir et je n'ai pas envie de mourir.
01:16:39 Alors qu'est-ce que je fais maintenant ?
01:16:41 Je choisis de semer autre chose. Je choisis littéralement.
01:16:44 Je n'attends pas que ça me tombe du ciel, je choisis.
01:16:46 C'est une démarche personnelle et ça a été ma démarche de repentance.
01:16:50 Et ça je pense que ça a été aussi un facteur essentiel dans mon retour à la santé.
01:16:54 Cette démarche de repentance m'a nourri.
01:16:56 Et après, tout le reste a conspiré ensemble pour amener à l'état de pleine santé.
01:17:01 Le fait d'avoir accès à une alimentation,
01:17:03 qui était une alimentation de qualité, riche en micronutrients,
01:17:06 ça n'a fait qu'accélérer tout ça.
01:17:08 Le fait d'avoir accès à un air de qualité,
01:17:10 à un environnement dans lequel je pouvais prendre du temps pour moi-même,
01:17:13 pour me relaxer, a été très important.
01:17:15 J'avais du temps aussi, je me suis mis à beaucoup marcher.
01:17:18 Et puis dans la marche aussi, j'ai découvert cette qualité d'introspection,
01:17:22 ce temps passé avec moi-même,
01:17:24 pour observer réellement l'individu que j'étais,
01:17:26 et me dire, est-ce que c'est vraiment comme ça que j'ai envie d'interagir avec le monde ?
01:17:30 Il ne s'agit pas d'une démarche dogmatique,
01:17:33 il s'agit d'une expérience directe.
01:17:35 Tout comme j'ai pu expérimenter directement,
01:17:38 que le fait d'augmenter la part de fruits et de légumes dans mon alimentation,
01:17:42 transformait radicalement mon état intestinal, mon état de fonctionnement biologique.
01:17:47 Au-delà de tout ce qu'on pouvait me raconter,
01:17:48 on me dirait, mais non, mais tu crois que simplement avec des fruits et des légumes ?
01:17:50 Oui, je le crois, pourquoi ? Parce que je l'ai cru et je l'ai expérimenté.
01:17:53 Les paramètres de santé sont multiples,
01:17:55 donc ce qui va nous aider ce n'est pas simplement une alimentation,
01:17:59 ce n'est pas l'alimentation vivante, l'alimentation crue,
01:18:02 actuellement on nous vend ça, l'alimentation crue qui va tout sauver,
01:18:05 non, c'est un petit paramètre de santé,
01:18:08 ce qui va nous changer littéralement notre vie,
01:18:11 ce qui va nous permettre de passer de l'état de mort vivant à l'état de vivant,
01:18:14 c'est de comprendre que nous vivons en ignorant ou en feignant d'ignorer complètement
01:18:20 les lois du vivant qui s'imposent à nous,
01:18:23 que nous sommes dans un état d'immaturité et de rébellion
01:18:26 contre des lois qui sont bonnes pour nous,
01:18:28 et qu'il s'agit de rentrer dans la maturité.
01:18:30 Ceux qui n'apprennent rien des faits désagréables de leur vie,
01:18:33 forcent la conscience cosmique à les reproduire autant de fois que nécessaire
01:18:37 pour apprendre qu'en seigne le drame,
01:18:39 ce que tu nies te soumets, ce que tu acceptes de transformer.
01:18:44 L'État de la vie
01:18:49 L'État de la vie
01:18:54 L'État de la vie
01:18:59 L'État de la vie
01:19:04 L'État de la vie
01:19:09 L'État de la vie
01:19:13 L'État de la vie
01:19:19 L'État de la vie
01:19:25 L'État de la vie
01:19:33 L'État de la vie
01:19:37 Ne pas croire que c'est que l'alimentation,
01:19:58 ne pas croire que c'est que le mental,
01:20:00 ne pas croire que c'est que la méditation,
01:20:04 ne pas croire que c'est qu'un voyage initiatique,
01:20:07 c'est plein de choses,
01:20:09 et chaque personne est différente,
01:20:11 donc chaque personne va avoir sa méthode de régénération qui lui est propre, je dirais.
01:20:17 Mais une chose est sûre, c'est que ça vient de l'intérieur.
01:20:20 Cette maladie m'a fait faire un pont en avant en fait,
01:20:24 en termes de maturité,
01:20:26 en termes d'écoute,
01:20:27 en termes de compréhension,
01:20:29 en termes de, si je peux me permettre, de sagesse,
01:20:33 mais dans le sens à vraiment essayer de comprendre les choses,
01:20:36 à ne pas essayer d'être un consommateur bête lambda.
01:20:41 Et ça a été difficile d'en parler aux autres,
01:20:44 parce qu'à mon âge, on fait beaucoup de soirées,
01:20:48 j'en vois qui se détruisent.
01:20:51 La sclérose en place, elle n'existe pas en fait,
01:20:53 on a que des corps malades.
01:20:54 Alors oui, il faut laver son corps,
01:20:56 mais laver son corps en d'abord s'écoutant,
01:20:59 parce qu'on nous dit de faire des vaccins,
01:21:02 on nous dit de prendre des médicaments,
01:21:04 on nous dit d'aller travailler, de se dépêcher,
01:21:07 de tout ce rythme de vie qui ne correspond pas du tout je pense pour le vivre maintenant,
01:21:12 à notre anatomie, à notre biologie, à notre esprit.
01:21:15 Arrêtez de chercher à l'extérieur ce qui est déjà présent à l'intérieur,
01:21:19 arrêtez de démissionner de notre responsabilité,
01:21:22 de rendre l'autre responsable des choix que nous nous faisons,
01:21:25 parce qu'au final, c'est nous qui choisissons ce que nous mangeons,
01:21:27 c'est nous qui choisissons ce que nous respirons,
01:21:29 c'est nous qui choisissons l'environnement où nous vivons.
01:21:32 D'une certaine manière, je ne regrette pas d'avoir eu cette maladie,
01:21:36 je ne regrette pas d'avoir eu cette souffrance,
01:21:39 parce qu'aujourd'hui j'ai compris que cette maladie de Crohn, elle n'existe pas.
01:21:43 Elle existe pour les médecins,
01:21:45 elle existe pour les entreprises pharmaceutiques,
01:21:49 elle existe etc. Mais en fait, pour moi, c'était juste une alerte rouge dans mon corps.
01:21:56 Et j'ai été énormément content d'avoir cette alerte rouge,
01:22:02 ça m'a permis de me réveiller, ça m'a permis de travailler,
01:22:04 ça m'a permis de changer, ça m'a permis de grandir.
01:22:07 Et du coup, c'est pour ça que je pense que c'est comme une bénédiction.
01:22:12 On récupère de la confiance en nous,
01:22:14 on récupère un potentiel physique, intellectuel,
01:22:17 et voilà, c'est ce qui fait qu'aujourd'hui on en est là,
01:22:19 et que la maladie, lui aussi, t'en sors,
01:22:22 et qu'on a encore plein de nouveaux projets,
01:22:26 et plein de choses qui nous sourient.
01:22:28 Et tu verras que tout va changer, naturellement en fait.
01:22:32 C'est ça, naturellement.
01:22:35 La vie m'a dit, sèche tes larmes, si elle ne se venge pas,
01:22:38 reste-toi, sois fort, tout le monde te changera.
01:22:41 Accroche-toi à ta flamme et transmute la fable,
01:22:43 relève-toi vite à chaque fois que ce monde te fait un gros j'passe.
01:22:46 Ne cultive pas la haine ou elle te mangera,
01:22:48 guéris, car si t'y es mal en toi-même, ce sera pareil autre part.
01:22:51 Si tu cherches un coup d'acte, regarde-toi dans la glace,
01:22:53 ta réalité, tu l'as fait, elle n'est rien d'autre qu'une question d'octave.
01:22:56 La vie m'a dit, le bonheur dépend de ton regard,
01:22:58 de ce que tu dégages, ceux qui n'ont pas peur,
01:23:00 du vide ne tombent pas, car la peur attire tout à elle, magnétique.
01:23:04 Les erreurs seraient faites parce qu'on cultive l'amnésie.
01:23:07 Elle m'a dit, ne juge pas, évite les poncifs,
01:23:09 t'analyse tes analyses, car tes pensées te construisent.
01:23:12 Ne banalise jamais, tout est unique, mais dites-ça,
01:23:14 et si tu ne sais où aller, recueille-toi, le ciel te guidera.
01:23:17 La vie m'a dit, qu'elle était plus grande que tout ce que l'on croit,
01:23:20 abondant dans l'image inaustaire.
01:23:22 Elle m'a dit, ma puissance est en toi,
01:23:25 la vie des rôles, c'est la vie de la vie.
01:23:27 Elle m'a dit, ma puissance est en toi,
01:23:29 la vie des retrouves, la vie, le vide et retrouve-toi.
01:23:32 Lumière divine, oui, bien plus grande que tout ce que l'on voit,
01:23:35 enfin oublié de notre terre.
01:23:37 Elle m'a dit, le soleil est en toi,
01:23:40 et tout tourne autour du soleil.
01:23:42 La vie m'a dit, écoute les mots que je te souffle,
01:23:45 prends-toi en main, plutôt qu'appeler au secours.
01:23:48 Encre-toi dans le présent et son mouvement,
01:23:50 apprendre à donner vraiment, c'est ne rien attendre en retour.
01:23:53 Rien n'est trop tard, si tu crois t'être trompé de route,
01:23:55 écoute l'intuition, elle fera disparaître le doute.
01:23:58 Elle te relie, à toi-même te délivre,
01:24:00 chaque humain voue à prier que le ciel te bénisse.
01:24:03 La vie m'a dit, n'aie pas peur de te tromper,
01:24:06 les erreurs faut grandir et puis faut oser pour être entier.
01:24:08 Y'a que toi qui décidera du sens de ton sentier.
01:24:11 Lâcher prise de résister, voir la vie avec un gravé.
01:24:14 Seul amour peut guérir et sa personne ne pourra te l'enlever.
01:24:16 Maîtrise ton esprit, tout ce que tu vis, tu l'as engendré.
01:24:19 Elle m'a dit, ne te rends pas, ton âme ne se vend pas.
01:24:22 Aime tout ce qui vit et tout ce qui vit te le rendra.
01:24:25 La vie m'a dit qu'elle était plus grande que tout ce que l'on croit.
01:24:28 Avant d'entendre l'image, il nous se taire.
01:24:31 Elle m'a dit, ma puissance est en toi.
01:24:33 Fais le vide et retrouve la vie, le vide et retrouve le doigt.
01:24:36 Lumière divine, oui, bien plus grande que tout ce que l'on voit.
01:24:39 Enfant oublié de notre terre.
01:24:41 Elle m'a dit, le soleil est en toi.
01:24:44 Et tout tourne autour du soleil.
01:24:46 La vie m'a dit, crois en toi, rien n'est impossible.
01:24:49 Fuis l'orgueil, c'est par lui que les coeurs s'appauvrissent.
01:24:52 Reste intègre, fille de la terre.
01:24:54 Mensonge ne sera jamais vérité, même si des foules entières l'applaudissent.
01:24:57 Parle vrai, pas comme tous ces mots qu'on a trop dit.
01:25:00 Si tu n'ouvres pas ton coeur, comment veux-tu que la lumière s'introduise ?
01:25:03 Reste fidèle à tes convictions, aime sans condition.
01:25:06 Elle m'a dit, pose-toi les bonnes questions.
01:25:08 La vie m'a dit, toi seule connais tes rêves.
01:25:10 Préserve l'écart, les dévoiler, c'est risquer de les perdre.
01:25:13 T'accroches à rien ici, pas tout est éphémère.
01:25:16 Reste près de ton coeur, même si tu passes par les ténèbres.
01:25:19 Tout part de toi, ta réalité te reflète.
01:25:21 Parce que l'on voit ce que l'on croit et que l'on est ce que l'on souhaite être.
01:25:25 La vie m'a dit, ose-moi, reconnais-toi en l'autre, car l'autre est un autre toi.
01:25:29 La vie m'a dit qu'elle était plus grande que tout ce que l'on croit.
01:25:32 Abondant dans les magies, nous on se terre.
01:25:35 Elle m'a dit, ma puissance est en toi.
01:25:37 Fais le vide et retrouve la vue, le vide et retrouve le doigt.
01:25:40 Lumière divine, oui, bien plus grande que tout ce que l'on voit.
01:25:43 Enfin oublié de notre terre.
01:25:45 Elle m'a dit, le soleil est en toi.
01:25:48 Et tout tombe autour du soleil.
01:25:50 La vie m'a dit, n'oublie pas la magie de la sagesse.
01:25:53 On peut défoncer car d'elle émane chaque moment, chaque geste.
01:25:56 Ma vie, les germes du concret fleurissent d'abord dans la tête.
01:25:59 En forme de la terre, tu vois, tu fais tout pour la vie, pour la vie.
01:26:02 Tout, tout pour le soleil, pour le soleil.
01:26:06 Pour un jour qui n'existe l'an, pour un jour qui n'existe l'an.
01:26:10 [SILENCE]