• il y a 7 mois
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Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce mercredi, il revient sur ces grèves organisées pour réclamer des primes Jeux olympiques par une minorité et qui impactent les personnes qui travaillent.
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Transcription
00:00 Petit temps politique sur Europe 1 avec Le Figaro. Bonjour Vincent Trémolet de Villers.
00:04 Bonjour Dimitri, bonjour Anissa. Bonjour Vincent.
00:06 Alors ce matin la direction de la SNCF reçoit les syndicats pour négocier le montant des fameuses primes J.O. pour les salariés de l'entreprise.
00:13 Hier pour préparer le rendez-vous, les cheminots ont fait la grève en Ile-de-France. Cela vous a-t-il surpris Vincent ?
00:19 Cette grève-là Dimitri, je ne l'avais pas vu venir.
00:22 J'en étais resté à l'accord scandaleux signé il y a trois semaines entre les syndicats et la direction.
00:27 Accord sur les fins de carrière qui, je vous le rappelle, exempte les agents de la SNCF des deux ans supplémentaires de travail prévus par la réforme des retraites.
00:35 Un accord qui de fait crée, six ans après sa suppression, un nouveau statut privilégié pour les cheminots.
00:41 Un accord qui va coûter des centaines de millions supplémentaires aux citoyens.
00:45 Mais cela n'a pas empêché que les franciliens, hier, supportent une bonne vieille grève, comme on sait les faire à la SNCF.
00:52 Ce sont les mots du leader syndical sud-rail Fabien Vildieu.
00:55 Une bonne vieille grève, pour une bonne vieille prime, pendant que les franciliens ont vécu une bonne vieille journée de cauchemar.
01:02 Un train sur cinq pour ceux qui prennent le train, un pont ouvert sur trois pour ceux qui avaient pris leur vélo pour rejoindre Paris,
01:09 et qui ont découvert l'enfer de la circulation dans une ville olympique.
01:12 Ce soir, 22h, hors de Paris, Emmanuel Macron, lui, va arriver en Nouvelle-Calédonie pour, je cite, "rétablir le dialogue".
01:18 Y a-t-il un lien entre ces deux événements Vincent ?
01:21 - Alors, ces deux événements ne sont évidemment pas de même nature.
01:24 Le droit de grève est constitutionnel et la violence est pénalement repréhensible.
01:28 Pourtant, la logique tend de plus en plus à devenir la même, faire plier des institutions par l'intimidation,
01:35 pour obtenir au détriment de la majorité, des bénéfices pour une minorité.
01:39 La violence, c'est la jurisprudence Notre-Dame-des-Landes, les destructions des gilets jaunes version casseurs,
01:44 sont les ultra-verts à Sainte-Sauline, l'extrême gauche à la fin de chaque cortège,
01:47 les émeutiers qui, après la mort de Nahel, ont transformé la France en zone de non-droit,
01:51 et plus récemment, donc, les adolescents qui ont pillé et tué en Nouvelle-Calédonie.
01:55 En quelques années, la violence est devenue un mode d'expression politique et sociale presque ordinaire en France.
02:00 On la retrouve dans les manifs comme chez les jeunes des cités.
02:03 Nous nous sommes habitués aux incendies dévastateurs, aux policiers qui reculent sous les projectiles,
02:08 aux pillages, aux menaces physiques.
02:10 Notre temps doucereux n'a que les mots "bienveillance" et "inclusivité" à la bouche.
02:13 Ils chantent le vivre-ensemble sans voir que la brutalité des rapports sociaux prend des proportions inouïes.
02:20 Ceux qui continuent de respecter les règles, de pratiquer une civilité élémentaire, sont complètement désemparés.
02:25 Ils cherchent l'autorité, mais ils assistent au triomphe public de ceux qui la contestent.
02:30 - Vous voulez dire, Vincent, qu'en France, il y a une prime à celui qui défie l'autorité ?
02:34 - Je veux simplement dire qu'aujourd'hui, chantage et blocage sont les deux mamelles de la France.
02:39 Le chantage à la grève, c'est les boueurs qui ne veulent plus ramasser les poubelles,
02:42 le cheminot qui refuse de conduire son train s'il n'obtient pas une prime pour les JO.
02:46 Le blocage, ce sont parmi mille exemples les universités occupées au début du mois de mai
02:51 par des minorités de gauchistes radicaux qui, pendant des jours, ont développé à ciel ouvert un discours antisioniste
02:56 quand ils n'étaient pas franchement antisémites, et le tout sans se soucier des étudiants qui voulaient simplement étudier.
03:02 A chaque fois, ceux qui en subissent les conséquences, ce sont les Français qui bossent,
03:06 ne font pas grève, ne cassent rien, ne bloquent rien.
03:10 Les mêmes Français qui payent leurs billets de train de plus en plus chers,
03:13 qui payent pour leurs enfants une école préservée des violences,
03:16 qui payent un logement plus coûteux pour s'éloigner de la délinquance ordinaire.
03:20 C'est Français qui payent, qui repayent, et qui repayent encore, Dimitri,
03:24 et qui portent à bout de bras un état de plus en plus défaillant,
03:28 faible avec l'effort, mais toujours impitoyable avec le contribuable.
03:32 - L'édito politique sur Europe 1, merci Vincent Trémolet de Ville.

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