• il y a 7 mois
Les Vraies Voix responsables avec François Lehn, journaliste spécialiste santé et rédacteur en chef du site web pressesanté.com, Muriel Papin, déléguée générale de l’association No Plastic in My Sea et Julien Pierre, ancien rugbyman de haut niveau, créateur de l’initiative “Fair Play For Planet", un label environnemental pour les clubs sportifs


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##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2024-05-08##

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Transcription
00:00Chère Emy !
00:30plastiques qui se retrouvent jusque dans nos organismes. On en parle jusqu'à 20h. On évoquera
00:34aussi les solutions pour tenter d'y remédier, comment déplastiquer nos vies en remplaçant
00:39les bouteilles en plastique par des gourdes réutilisables par exemple. Mais ce n'est qu'une
00:42solution parmi tellement de solutions. Et pour en parler, deux grands experts avec deux points de
00:49vue. Le point de vue écolo, le point de vue santé. Alors on commence par François Allen,
00:55journaliste spécialiste santé, rédacteur en chef du site web Presse Santé. Bonsoir François Allen.
01:00Bonsoir Frédéric. Bonsoir Judith. Et puis Muriel Papin, délégué général de l'association No
01:06Plastic in my Sea. Vous l'avez compris, c'est dans ma mer, la Sea. Ah bon ? C'est vrai ? Je suis
01:13totalement bilingue, bien sûr. I'm fluent. Et en plus, bonsoir Muriel Papin. Bonsoir. Vous
01:21organisez en mai et en juin un No Plastic Challenge. C'est votre grand combat. On peut
01:28peut-être déjà vous demander en quoi ça consiste, le No Plastic Challenge. Écoutez, le No Plastic
01:34Challenge, c'est un moment où on se mobilise tous ensemble, d'abord pour prendre conscience de
01:39notre surexposition au plastique, de notre surconsommation de plastique, et ensuite pour
01:44la réduire. Mais c'est vrai que le temps de la prise de conscience est important parce qu'en fait,
01:47le plastique est absolument partout dans nos vies. Et pour le réduire, il faut décider par quoi
01:52on commence et être le plus efficace possible. Alors justement, les microplastiques, ils
01:57contaminent les sols, les rivières, les océans. Ils affectent évidemment très gravement, on le
02:01sait, la faune marine. Les actions que vous menez, vous, pour réduire cette pollution et pour
02:06commencer un petit peu à essayer de protéger nos écosystèmes marins, parce que finalement on a
02:10l'impression que c'est un peu une goutte d'eau à chaque fois. Oui, on peut penser que c'est une
02:15goutte d'eau, parce que comme je le disais, le plastique est absolument partout dans nos vies,
02:19nos économies. Et en fait, c'est une matière compliquée, le plastique, parce que pour faire
02:24simple, c'est issu de pétrole et en fait, composé à la fois de pétrole et de matières de ressources
02:29fossiles et d'additifs chimiques. Et ça fait un compté qui n'est pas du tout biodégradable et qui
02:36ne recycle pas très bien. Il faut continuer à trier et à recycler, mais c'est une matière qui,
02:40par nature, ne se recycle pas très bien. En France, on recycle seulement 25% des plastiques,
02:45on n'en recycle que 9% dans le monde. Donc, on voit bien que le recyclage ne peut pas être
02:49l'unique solution face à la pollution. Et donc, vous êtes bloqués les microplastiques ? Oui,
02:54il y en a absolument partout, on le sait aujourd'hui. Il y en a absolument partout,
02:59donc comment se débarrasser justement ? C'est intéressant. Et puis surtout peut-être,
03:03alors une question, bien sûr, on parle de la problématique de la production,
03:09mais aussi il y a un travail de civisme à faire parce que ces plastiques, évidemment,
03:14ils sont aussi la conséquence du manque de civisme de la part des êtres humains. C'est
03:21aussi ça que vous dites ? Alors, ce qu'on dit, c'est d'abord, il y a une surproduction,
03:26une surconsommation. Parce qu'il y a un tel volume d'une matière non biodégradable et toxique que,
03:32de toute façon, on n'est pas en capacité de la gérer. Donc ça, c'est le premier point. C'est
03:37vrai que dans le volume qui part dans la nature, il y a des actes qui sont des actes d'incivilité,
03:43il y a des actes qui sont des accidents où, par exemple, la poubelle de rue, elle va déborder et
03:47d'autre façon, on ne trie pas dans la rue, donc ce ne sera jamais recyclé. Mais par ailleurs,
03:53assez souvent, ça déborde, notamment dans le sud, notamment quand il y a du mistral et ça
03:57se retrouve aussi dans le caniveau et ensuite dans la mer. Donc il y a les deux. Je n'ai pas
04:02la part d'incivilité, mais c'est beaucoup plus systémique et c'est avant tout lié à une
04:06surproduction et à la complexité de cette matière. Mais le problème, finalement, c'est
04:11qu'il y a ces déchets qui partent dans l'océan. Mais quand on se rend compte que ces microplastiques
04:15qui sont absolument partout, ce n'est pas que la pollution qui crée ça. C'est aussi une autre
04:19forme de pollution, peut-être les déversements qu'on fait dans nos rivières. D'où ça vient,
04:24ces microplastiques ? Il n'y a pas que cette pollution humaine ? Oui, notamment, il y a
04:29plusieurs sources de microplastiques. Il faut savoir qu'il y a ce qu'on appelle des microplastiques
04:33ajoutés. Par exemple, ce sont des petits granulés qui vont être ajoutés à des produits cosmétiques,
04:38dans des détergents, dans des peintures. Ce sont des microplastiques ajoutés. Ensuite,
04:43il y a une source de microplastique qui est très importante, c'est celle de nos vêtements. C'est
04:47à dire qu'aujourd'hui, à 70 %, nos vêtements sont synthétiques. Ça veut dire quoi ? Ça veut
04:51dire que la fibre, c'est une fibre en plastique qui est elle-même issue de pétrole. Il faut avoir
04:57ça en tête. On porte du pétrole sur nous quand on porte des vêtements synthétiques. Et en fait,
05:01quand on les lave, ça relargue des microplastiques et des nanoplastiques au lavage. Et en fait,
05:08c'est tellement fin que ça ne peut pas être filtré par les stations d'épuration. Et donc,
05:11quand majoritairement on porte des vêtements synthétiques, et qu'évidemment, il faut les
05:14laver, ça termine dans les rivières et ensuite dans les océans. Et comme c'est très fin,
05:20via le phénomène d'évaporation, ensuite, c'est dans l'air. On dit aujourd'hui qu'il pleut,
05:26qu'il neige des microplastiques. On en retrouve dans l'Antarctique, dans l'Arctique,
05:29absolument partout. Et aussi dans nos corps. Alors justement, François Lenne, vous avez fait
05:36plusieurs documents, enfin on va dire plusieurs thématiques sur votre site web Presse Santé. On
05:43parlera bien sûr un petit peu plus tard avec vous de l'aspect médical. Mais ce qu'on peut d'ores et
05:49déjà dire, c'est que la pollution de l'eau, ça veut dire également la pollution des animaux,
05:54des poissons qui vivent à l'intérieur également. Oui, des poissons qui sont... Parce qu'on a tous
06:00en tête un peu l'image de la tortue ou du dauphin pris dans un sac plastique ou dans un filet de
06:04pêche en plastique. Mais ça, c'est le sommet de l'iceberg, parce que c'est visible. Il y a tout
06:07ce qui est invisible. Effectivement, les microplastiques, il y en a deux sources. Il y a la
06:10source primaire, celle qui, comme a dit Muriel, sont produites pour être dans des dentifrices,
06:15dans des émollients, dans des produits cosmétiques. Et puis il y a les sources secondaires qui sont
06:19issues de la dégradation des déchets plastiques qui baignent dans l'océan. Ces déchets plastiques
06:23baignant dans l'océan se décomposent, sont absorbés par le fivre collé au phytoplancton,
06:29qui est mangé par les petits poissons, qui sont mangés par de plus gros poissons,
06:31ainsi de suite. Et nous, quand on mange ces poissons, nous absorbons effectivement ces
06:36microplastiques. C'est-à-dire qu'il y a l'OMS qui a recommandé aux femmes enceintes de ne plus
06:40manger de saumon. Non pas seulement en raison des microplastiques, mais aussi beaucoup à cause
06:44du mercure. Mais ça fait partie du problème. Donc les poissons carnivores du haut de la chaîne
06:49alimentaire, quand on va au resto et qu'on vous propose un steak de thon, non. Le saumon,
06:54à éviter. Alors dans le saumon, il y a des oméga-3, il y a d'autres choses bonnes pour la
06:58santé aussi. Le bénéfice des oméga-3... On est vraiment obligé de ne pas manger...
07:02Le thon, franchement, s'il y a un poisson à éviter, c'est le thon. En termes de mercure,
07:07en termes de microplastique, puisque c'est un animal qui est au haut de la chaîne alimentaire,
07:10il récupère tout ce que les autres ont déjà. La solution, ce ne serait pas de trouver un moyen de
07:16traiter justement, puisqu'on comprend qu'ils sont très petits, ces petites fines particules,
07:20on n'arrive pas à les attraper. Mais est-ce qu'on ne pourrait pas trouver des solutions d'ingénierie,
07:23ou je ne sais quoi, qui permettraient justement de filtrer et d'éviter que ces micro-particules
07:29arrivent dans nos corps. C'est-à-dire de filtrer les eaux, de filtrer les sols, etc.
07:33Alors effectivement, quand on parle de microplastique, de quoi est-ce qu'on parle ? On
07:36parle de microplastique sur des tailles de plastique qui sont en dessous de 5 mm, mais
07:41qui vont, comme disait Muriel, jusqu'au nano. Nanoplastique. À la limite du micro,
07:45tu peux le filtrer quelque part. C'est impossible. D'ailleurs, nous sommes contaminés,
07:49comme c'était dit tout à l'heure, par les microplastiques qui sont dans nos vêtements,
07:54mais aussi dans les textiles de l'habitation. C'est-à-dire que ton canapé qui a un textile
08:00super bien, le tas de propriétés, tu inhales. Parce qu'il y a trois sources d'absorption des
08:05microplastiques qui sont l'eau, la nourriture et l'inhalation. Donc quand tu respires, puisque
08:09c'est tellement petit que c'est volatile, tu le respires et tu l'ingères, donc par les voies
08:13et les... Quand je parlais du problème de citoyenneté et de civisme tout à l'heure,
08:18c'est beaucoup plus compliqué que ça. Muriel Papin, vous vous battez, on l'a dit, pour la mer,
08:25pour protéger. Est-ce qu'il y a des endroits de la planète, alors on sait que c'est quoi,
08:2970% de la planète qui est recouverte d'eau. Est-ce qu'il y a des endroits sur notre planète
08:34qui sont encore plus touchés que d'autres ? Oui, il y a le phénomène du courant marin qui fait
08:40qu'il y a des accumulations de plastique, on parle de continents de plastique, notamment dans
08:45le Pacifique, mais en tout, il y en a, je ne sais plus, entre 5 à 7, ces agrégations de petits
08:52déchets plastiques qui sont sur des surfaces importantes sur les océans. Ce qui est surprenant
09:00aussi dans la pollution plastique, c'est qu'il y a des endroits qui sont très éloignés de toutes
09:04sources de civilisation, qui sont très pollués. Donc il y a des îles dans le Pacifique qui sont
09:09inhabitées, tous les oiseaux ingèrent des plastiques, quand on fait des dissections d'oiseaux,
09:14on retrouve leur estomac empli de plastique. Donc c'est vrai que ça a un impact très direct déjà
09:18aujourd'hui sur la faune. Mais comment ça se fait s'il n'y a pas de vie ? Parce que dans l'eau,
09:22l'eau, ça bouge. À cause des courants ? Oui, j'étais pas au courant. Humour, pardon. Allez-y,
09:29continuez. La pollution plastique circule malheureusement pour nous. On a 10 points pour
09:34Philippe David ce soir. C'est mon idole. Pardon. Allez-y, continuez. La pollution circule avec les
09:41courants, les courants marins, mais aussi les courants aériens. Puisque je vous le disais tout
09:47à l'heure, on dit aujourd'hui qu'il neige. Enfin, c'est pas seulement qu'on dit, on constate
09:50malheureusement qu'il neige et qu'il pleut des microplastiques, et parfois dans des lieux aussi
09:53très reculés de toutes sources de civilisation. C'est très alarmant quand même tout ça. Pardonnez-moi,
09:59mais on est très inquiets en fait. On a de quoi être très inquiets. Oui, on a de quoi être très
10:04inquiets parce que c'est vrai qu'il n'y a plus d'endroits vierges de pollution plastique, ça
10:07n'existe pas en fait. Et le corps humain est aussi infecté par cette pollution plastique,
10:14puisqu'on en retrouve dans des micro-nanoplastiques dans nos organes. Et je dirais que ce qui est
10:19pire, et je trouve, et c'est là que ça fait un lien avec la santé, c'est qu'en fait les
10:23microplastiques vont jusque dans le placenta humain, et qu'on en retrouve aujourd'hui du
10:28côté fétale. Donc même le fœtus est exposé pendant la grossesse aux micro- et aux nanoplastiques
10:35et aux additifs chimiques qu'ils contiennent. Donc on en est là en termes de gravité. Je suis
10:39désolée pour vos auditeurs très gais. Oui, c'est vrai que ça fait un peu peur. Il faut le savoir.
10:44Bon, on en est là justement pour le parler vrai, et ça va d'ailleurs être l'objet de notre deuxième
10:51partie sur le médical. Exactement, on va faire un focus santé dans cette spéciale pollution
10:56plastique des vraies voies citoyennes. A tout de suite, restez avec nous.
10:59Les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
11:04On fait une spéciale pollution plastique pour vous donner des infos et nous en donner
11:09surtout sur ce problème. Je vous rappelle qu'il y a une alerte qui a été lancée par le Centre
11:14for International Environmental Law, CIEL, en 2019, qui met en évidence l'ampleur de l'impact
11:20sanitaire du plastique à l'échelle mondiale. Ce rapport, il a été intitulé leur rapport
11:24plastique et santé, le coût caché d'une plainte plastique, et ça souligne que le plastique présente
11:28des risques pour la santé tout au long de son cycle de vie, de sa fabrication à sa dispersion
11:33dans l'environnement. Donc c'est une situation alarmante et la question fondamentale, c'est
11:37quand même, est-ce qu'on va parvenir un jour à régler ce problème Frédéric ? Alors, il semble
11:41que ce soit difficile, mais au moins sur Sud Radio ce soir, nous avons modestement le mérite de poser
11:47les vrais problèmes à des gens qui ont vraiment étudié la question. Muriel Papin, délégué général
11:53de l'association No Plastic In My Sea, je rappelle que vous organisez en mai et en juin donc le
11:58No Plastic Challenge, et puis François Lenne, journaliste spécialiste santé, rédacteur en chef
12:04du site web Presse Santé. Parlons-en de votre site François Lenne, sur le plastique on peut dire que
12:11vous avez multiplié les thématiques dernièrement, cinq grands thèmes, vous m'avez confié cela,
12:19parmi ces cinq grands thèmes, lequel ? J'ai multiplié les thèmes parce que c'est l'actualité
12:24qu'il a montré, il y a des études qui sortent et qui se multiplient sur l'impact, maintenant ça se
12:28sait, ça se mesure, ça s'objective, du plastique sur la santé et notamment, effectivement, quatre,
12:34cinq grands points que sont des problèmes de perturbateurs endocriniens, des problèmes
12:39neurologiques, des problèmes d'immunité, des problèmes intestinaux, et ça c'est directement
12:44lié à l'absorption des micro-plastiques. Il y a une belle étude qui vient de sortir,
12:49mais c'est des Italiens qui l'ont faite il y a trois semaines, pour montrer que maintenant dans
12:53les plaques d'athérome, donc les plaques d'athérome ce sont des concentrations de gras et
12:56d'étritus qui se collent sur les artères et qui déclenchent des crises cardiaques à terme. Et bien
13:01dans 90% des plaques d'athérome, ils ont retrouvé des micro-particules de plastique, parce qu'en
13:07fait, grosso modo, ça favorise l'agrégation de cholestérol, de vieux gras qui devrait circuler,
13:14qui ne circule plus à cause de ça. Et grosso modo, 50% des décès dans les pays occidentaux sont
13:20dus à des accidents cardiaques. Il y a de gros problèmes sur les perturbateurs endocriniens.
13:25Alors, rappelons ce que sont les perturbateurs endocriniens. J'allais dire docteur, non,
13:30confère, parce que vous êtes journaliste, mais moi je suis biais aussi.
13:32D'accord, donc il y a une liste de molécules qui agissent, qui sont utilisées dans l'industrie
13:38de façon très large et qui, une fois absorbées, se comportent dans le corps comme des hormones,
13:44comme nos hormones. Donc nos hormones, les oestrogènes pour les femmes, la testostérone
13:48pour les hommes, l'insuline, ainsi de suite. La plupart des perturbateurs endocriniens se comportent
13:52comme des oestrogènes laïcs, c'est-à-dire qu'ils vont mimer le comportement des oestrogènes dans le
13:57corps des hommes et des femmes. Ça crée des pubertés précoces aussi. Exactement, les petites
14:02filles sont réglées beaucoup plus tôt et chez nous, les hommes par exemple, tu as une baisse de
14:06la fertilité, tu vas d'une génération à l'autre. J'ai 45 ans. On en parlait justement avec le plan
14:10d'Emmanuel Macron qui justement mène le combat. Donc la question de la fertilité, c'est ça. Entre la
14:16génération de mon père et moi, la spermatogénèse a diminué de 50 %, de plus en plus. On fait moins
14:22de spermatozoïdes, alors ce n'est pas forcément dû uniquement au plastique, comme je disais, il y a
14:26beaucoup de molécules qui singent les oestrogènes, mais l'effet direct pour les hommes, c'est une
14:32baisse de la fertilité parce que nous sommes exposés à des hormones féminines, enfin du moins à des
14:35molécules qui se comportent comme telles. Il y a effectivement, ce que disait tout à l'heure Muriel, c'est
14:40très vrai, il y a des études qui sont faites sur les cordons ombilicaux et maintenant on retrouve
14:44effectivement des microplastiques dans les cordons ombilicaux. Les bébés naissent porteurs de
14:49microplastiques. Muriel Papin, est-ce que d'un point de vue plus positif, il y a quand même des
14:54solutions concrètes qui fonctionnent aujourd'hui pour commencer à nous débarrasser de ce problème
14:58généralisé ? Alors, je le disais, le plastique est partout et en fait, il y a une forme, c'est
15:05comme la pollution, il y a une forme du plastique qu'on voit, on sait reconnaître du plastique et il y a
15:09une autre forme qu'on ne sait pas reconnaître. Donc par exemple, dans les textiles, on ne sait pas que
15:13c'est des textiles issus de fibres plastiques et que ça relâche des microplastiques. C'est pour ça
15:18que c'est important de partager cette information. Le plastique, il est visible et invisible et il est
15:22absolument partout et les additifs chimiques sont aussi absolument partout. Donc déjà, il faut avoir
15:27conscience de ça et puis ensuite, quand on parle de protéger sa santé et surtout protéger la
15:32santé de ses enfants, surtout à des périodes de fragilité hormonale, donc là où la perturbation
15:37crinienne peut être le plus à risque, donc la petite agrocèsse, etc., c'est important d'être
15:43exposé le moins possible à ces produits plastiques et à leurs additifs chimiques pendant ces périodes-là.
15:48Donc nous, on a par exemple une infographie qu'on diffuse où on insiste sur le fait de vraiment
15:54éviter au maximum le plastique pendant ces périodes-là, de ne jamais chauffer un aliment
15:59dans une boîte en plastique, un plat en plastique au micro, jamais, parce que c'est là que du coup
16:04les additifs chimiques et les perturbateurs endocriniens peuvent en fait se diffuser dans
16:09les aliments. Alors Murielle, pardonnez-moi, j'ai une question très concrète parce que je fais la
16:15cuisine. Vous chauffez le plastique au micro, Frédéric ? Non, justement, pas le plastique, mais vous savez ces
16:20fameux Tupperware ? C'est du plastique. Ça, c'est du plastique, donc ça veut dire que le Tupperware,
16:25par exemple, surtout pas dans le micro, on en est d'accord. Si c'est un Tupperware en verre, ça va.
16:29Jamais. Voilà, si c'est une boîte en verre, il n'y a pas de souci, mais jamais un contenant en
16:34plastique, ne jamais faire chauffer un contenant en plastique, jamais. Le contenant en plastique
16:39relargue par nature des microplastiques, des additifs chimiques dans ce qu'on contienne. On dit
16:45aussi, par exemple, aujourd'hui, il y a une étude qui a montré qu'on trouve dans l'eau en bouteille...
16:48J'allais en parler justement, il y a des micro-particules toxiques dans à peu près toutes
16:53les bouteilles d'eau minérale. Des centaines de milliers. 240 000 microplastiques retrouvés dans
17:02des eaux embouteillées de plusieurs marques par bouteille. C'est une étude qui est sortie cette
17:07année. C'est très petit, le chiffre est impressionnant, mais évidemment, c'est très petit,
17:11mais il y en a plus que dans l'eau du robinet. Il y en a aussi dans l'eau du robinet. Les
17:15microplastiques ne sont pas tous, on l'a dit, mais il y en a beaucoup plus dans l'eau en bouteille.
17:18Et si on la filtre, l'eau du robinet, on aura quand même les nanoplastiques qui nous viennent.
17:22Il y a une étude qui vient de sortir, pour ce qui est de l'eau, la bonne stratégie c'est de
17:31faire bouillir l'eau. Quand tu fais bouillir ton eau du robinet, en fait, c'est pas que ça va
17:35dissoudre quoi que ce soit, c'est que le calcium va se mettre à encapsuler les microplastiques. Et
17:42donc après, il faut que tu filtres dans un filtre à café ton eau. D'abord, tu la fais bouillir pour
17:45encapsuler, grâce au calcium de l'eau, les microplastiques. Ensuite, tu filtres pour récupérer
17:49ces petites boulettes de calcium. Je pense sur le tour de France, par exemple, j'ai soif, je prends
17:56le bidon, attends, si tu veux pousser le truc, c'est jusque là. Et ça, ça marche, ça élimine jusqu'à
17:5990% des microplastiques de l'eau consommable. Muriel Papin, du coup, finalement, il n'y a pas
18:05vraiment de solution quand on vous écoute, donc c'est un petit peu désespérant. Est-ce que vous
18:08avez un point de vue positif des actions concrètes ? Si, si, si, elle a dit. Et puis il y a le
18:13challenge. Moi, je vous prends au mot, vous dites no plastic challenge. Mais ça veut dire quoi le
18:17no plastic challenge, justement ? Allez plus loin. Pour toutes les raisons qu'on a évoquées, il vaut
18:24mieux pour des raisons sanitaires et pour des raisons environnementales, finalement, se libérer
18:28de notre addiction au plastique, enfin de notre addiction, c'est en fait... Il faudra arrêter d'en
18:32produire quoi. Voilà, on nous a imposé une économie et des produits de grande consommation très
18:39plastifiés. Donc nous, on peut résister à ça. En tout cas, j'invite vos auditeurs à le faire
18:44parce que c'est à la fois protéger l'environnement, mais c'est protéger leur santé, la santé de leurs
18:48enfants, les générations futures. Donc voilà, le no plastic challenge, c'est prendre conscience.
18:52Alors, par exemple, sur notre site Internet, il y a un test qui permet de mesurer son empreinte
18:56plastique en fonction de sa consommation. Et c'est là que ça aide aussi à réaliser finalement que le
19:01plastique est partout dans nos vies et puis de se dire où est-ce que j'ai envie de le réduire en
19:05premier ? Parce que ce n'est pas facile de réduire le plastique vu qu'il est partout. Mais il faut
19:09commencer par quelque part. Donc, on peut commencer notamment par éviter l'eau en bouteille plastique
19:14puisqu'on a une eau de bonne qualité en France sur la plupart du territoire, notamment dans le sud
19:20de la France. Et donc, c'est important déjà de faire ce choix-là pour éviter l'exposition au
19:27microplastique. Et puis après, il y a des choix qu'on peut faire. On peut acheter moins emballé,
19:31on peut acheter ces produits en vrac, on peut acheter du savon solide plutôt que du gel douche.
19:38Donc, pièce par pièce, on va enlever des plastiques. En fait, il suffit de regarder chez soi, là où
19:44c'est très plastifié, et de se dire bon ben voilà, là je peux enlever. J'ai une solution qui existe
19:48sur le marché. Quand j'ai une solution qui existe sur le marché, je peux choisir cette solution
19:52alternative. C'est vrai qu'on peut baisser notre consommation sans la faire disparaître totalement.
19:57On peut déjà avoir un pourcentage en moins de plastique dans nos corps à travers nos actions,
20:03c'est ça que vous dites. En tout cas, dans nos vies. Et puis, sur la partie microplastique,
20:08comme on sait que particulièrement il y en a dans les boissons à bouteilles, c'est pas que l'eau,
20:11c'est aussi les sodas, les softs, etc. qui sont dans des bouteilles plastiques. C'est vrai aussi
20:16qu'on peut mettre ça à distance, par exemple. Nous allons revenir bien sûr sur cette question
20:21médicale et on profite de la présence de François Hélène. Mais avant justement d'aborder pleinement
20:27tous ces thèmes, François Hélène, on a eu une petite plaisanterie tout à l'heure, c'est-à-dire
20:32on a annoncé cette émission en disant on va faire une émission plastique. Et puis certains ont dit
20:36le plastique c'est fantastique, tout ça. Pardonnez-moi, mais je pense à cette jeunesse, on a
20:42parlé des problèmes de fertilité. Et le préservatif, alors ? Est-ce qu'il est finalement dangereux
20:47puisque c'est du plastique ? Tiens, vous qui êtes un expert, répondez précisément.
20:53Oui, vous savez, au regard des quantités qui sont absorbées, franchement, je ne pense pas que le
20:58préservatif soit un problème significatif. Les produits de consommation, on boit sûrement plus
21:03d'eau dans une bouteille en plastique du commerce que l'on utilise de préservatif en une journée.
21:09Je pense que ce n'est pas le préservatif qui pose un vrai problème. C'était important de me rassurer
21:14sur la question. Surtout Frédéric. J'assume, j'assume. Qui d'autre que moi pouvait poser ?
21:20Pourquoi pas ? Toi qui es un sportif et un amoureux du sport. Si tu vas maintenant dans ta grande
21:26chaîne de produits de sport, tu achètes la nouvelle super dernière veste, hyper légère,
21:32hyper résistante au chaud, au froid, étanche, tout ce que tu veux. Elle a des propriétés
21:35extraordinaires et elle est épaisse comme une feuille. Comme les goudounes très très fines.
21:39Même moins encore maintenant. Elle a ces propriétés là parce que les matériaux qui la
21:44composent ont des propriétés extraordinaires. Donc effectivement les microplastiques et les
21:48microparticules, mais ça c'est autre chose encore, les nanoparticules de carbone, c'est un autre
21:52problème. Les nanoparticules de carbone confèrent aux textiles maintenant des capacités extraordinaires
21:57de résistance au vent, au froid, à la transpiration, tout ce que tu veux. C'est formidable pour un sportif.
22:00Et là il n'y a pas de plastique. Et là se pose le deuxième problème qui a été soulevé tout à
22:03l'heure qui est une autre voie d'absorption des polluants liés au microplastique que sont les
22:07produits chimiques qui ont été utilisés pour traiter les microplastiques, pour les faire plus
22:11souples, plus tordables, plus résistants à la chaleur, au gras, au froid. Donc maintenant il y a
22:15une nouvelle source d'absorption de nuisances des microplastiques, ce sont les inhalations. Et donc
22:21tu te mets à respirer des phtalates ou à ingérer des phtalates, des propylènes. Qu'est-ce que c'est ?
22:25Ce sont des produits chimiques qui servent à donner certaines propriétés au plastique. Comme on veut
22:31que ce soit souple, que ce soit adaptable, que ce soit tout un truc, eh bien il va falloir le
22:35traiter d'une certaine façon. Mais le problème c'est que ces produits-là sont considérés maintenant,
22:38ça a été l'actualité, comme des polluants éternels, des produits perfluorés qui restent dans le corps,
22:44qu'on ne sait pas traiter, que le corps ne s'est pas évacué, qui peuvent migrer de l'intestin vers
22:49le cerveau, vers le foie, vers les reins, ça c'est mesuré maintenant, et qui se mettent à être
22:53neurotoxiques, génotoxiques, parce qu'évidemment tout ça favorise... On a plein de questions encore
22:59à vous poser à tous les deux. Je retiens juste une chose, Judith, vous me voyez venir, je fais
23:03juste une conclusion, c'est-à-dire le plastique on évite, mais surtout pas le préservatif, parce que
23:08c'est important. Pour vous ? Non, pour tout le monde. Non, mais là, ça a l'air d'être un sujet important
23:13pour vous ce soir. Oui, parce que je pense à toute cette jeunesse aussi, et c'est important.
23:16Voilà, alors juste après, on va parler de la solution, comment déplastiquer nos vies.
23:22Alors, est-ce qu'on doit remplacer le préservatif par une peau de banane ? C'est une question. Restez
23:27avec nous. Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
23:33Comment déplastiquer nos modes de vie ? Monsieur et madame, tout le monde en faisant ses courses,
23:39il y a les pouvoirs, ils sont dans le plastique, mais il y a les pouvoirs, il y a la législation,
23:43comment est-ce qu'on fait évoluer notre consommation vers moins de plastique ? On va justement parler
23:48un petit peu des solutions, Frédéric. Oui, c'est une émission passionnante, alors en toute modestie,
23:52parce que... Oui, c'est votre sujet. Non, non, non, mais il est clair que... Non, mais s'il veut le dire aux auditeurs quand même, c'est Frédéric Brindel qui a choisi ce sujet.
23:59Non, mais au-delà de ça, Muriel Papin, qui est avec nous, qui est délégué général de l'association
24:04No Plastic In My City, vient de nous faire un diagnostic très précis de ce qui se passait sur
24:10la planète avec ce plastique. Notre expert journaliste spécialiste santé, rédacteur en
24:15chef du site web Presse Santé, François Le Laine, vient de nous décupler les problématiques
24:22médicales liées au plastique, et on va accueillir... Lui, c'est une de mes idoles. Ah oui, Julien Pierre.
24:28Vous vous souvenez de la finale de la Coupe du Monde de Rugby, France-Nouvelle-Zélande 2011, il était
24:33la deuxième ligne de l'équipe de France, mais sauf que lui aujourd'hui, eh bien, il est passé à autre
24:37chose. Créateur de l'initiative Fair Play for Planet, c'est un label environnemental pour les
24:43clubs sportifs, et nous le saluons. Bonsoir Julien Pierre. Bonsoir, bienvenue. Juste un mot, parce que
24:51nous avons déjà évoqué la question santé à travers le prisme du sport, je veux juste, avant qu'on
24:58revienne aussi avec François Le Laine et Muriel Papin sur nos questions, que vous nous présentiez
25:03ce label Fair Play for Planet. Merci beaucoup, déjà j'ai apprécié vos problématiques autour du
25:12plastique et des préservatifs, c'est important. Et de la peau de banane. Oui, donc nous on a créé Fair Play for Planet qui est le premier label et
25:22correspondant pour les entités sportives, que ce soit les clubs amateurs, professionnels, organisateurs
25:26d'événements sportifs, mais tout ce qui est établissement sportif. L'objectif est de pouvoir
25:30valoriser toutes les bonnes pratiques qui sont liées, qui sont manifestées dans le sport,
25:35essayer de trouver des solutions pour réduire l'impact environnemental du monde du sport,
25:41et pour un sport de demain plus responsable, plus durable, et justement dans ces nouveaux
25:48imaginaires, comment le sport peut s'inscrire. Et le plastique, on l'a déjà un petit peu dit,
25:54mais le plastique est ultra présent dans toute la sphère sportive finalement. Le plastique est
26:00présent dans la sphère sportive comme dans le monde partout, et malheureusement le sport peut
26:06en utilisant moins de sportifs, en travaillant sur ces nouveaux narratifs, peut peut-être amener
26:12justement un changement de comportement et de consommation des plus jeunes et de la population
26:16vieille. Bien sûr. Alors Muriel Papin, je rappelle que vous êtes déléguée de la générale de
26:20l'association No Plastic In My Sea. Juste pour faire un petit focus sur ce qui s'est passé le
26:25mois dernier, les pays du G7, ils ont dit, mardi, aspirer à réduire la production mondiale de
26:30plastique. Est-ce que vous pensez que c'est faisable ? Est-ce que vous pensez que c'est vrai ? C'est
26:35crédible ? Il y a souvent des déclarations politiques à l'issue des G7 ou des G20,
26:40ça a toujours suivi des faits. Il faut savoir que cette déclaration s'est faite en parallèle de
26:46négociations qui réunissaient 175 Etats, qui sont des négociations sous l'égide de l'ONU au Canada,
26:54et c'est la quatrième session de négociations. L'objectif c'est d'arriver à un traité d'ici la
26:59fin de l'année, d'un traité international consensuel entre les Etats contre la pollution
27:04plastique, qui serait l'équivalent de ce qu'on a avec l'accord de Paris pour le climat. Donc,
27:08on aurait un grand accord international, un traité pour régler dans tous les pays à
27:15l'échelle mondiale, et c'est indispensable d'agir à l'échelle mondiale. Pardonnez-moi,
27:18mais l'accord de Paris, il n'a pas été tellement appliqué, si on doit revenir un petit peu en
27:21arrière. Je vous pardonne complètement, et on sait bien la limite des accords, c'est-à-dire qu'on
27:26souhaite cet accord, on souhaite qu'il soit ambitieux, et après on sait très bien qu'il y a
27:29des limites. Mais déjà, si on arrive à obtenir un texte ambitieux, ça n'est pas gagné. Les pays
27:35pétroliers sont très opposés au fait que, par exemple, il y ait une réduction mondiale,
27:40une limitation de la production mondiale de plastique. On se demande pourquoi. Les pays
27:43pétroliers sont opposés, donc on craint que l'accord ne soit pas suffisamment ambitieux. En
27:48tout cas, ce sera un progrès d'avoir un accord. S'il est ambitieux, c'est encore mieux, et après,
27:52il y aura tout le challenge de son application. Et c'est la même chose avec les lois. C'est-à-dire
27:56qu'on peut avoir un texte, ce n'est pas pour ça qu'il est parfaitement ambitieux.
28:00François Hélène, que dit l'OMS, l'Office Mondial de la Santé ?
28:04L'organisme.
28:04L'organisme. Je disais que j'avais une chance sur deux. C'est toujours pareil. Moi, je suis au plus,
28:10et d'autres sont au moins.
28:11Ce n'est pas l'organisation, messieurs. J'avais entendu l'organisme.
28:14Non, non, non. C'est ça. Que dit-elle à propos de ce plastique ? Parce qu'est-ce qu'il y a des
28:20mesures d'urgence à prendre et qui sont conseillées au niveau de la santé ?
28:25Non, il n'y a pas de mesures d'urgence à prendre. Tant le problème est insurmontable. C'est comme
28:30si tu me disais que tu es allergique au soleil. Oui, on ne peut rien y faire. Le problème est
28:34d'ampleur. Effectivement, avec les baisses mondiales de réserves de pétrole, tu sais,
28:38d'ici 25 ans, le monde va changer parce qu'il n'y aura plus assez de pétrole pour tout le monde.
28:41Il y aura mécaniquement une baisse de la fabrication de plastique. À terme,
28:46il y a une bonne nouvelle. Le problème, c'est que tu sais que ça fait un peu loin. Pour qu'une
28:50bouteille de plastique se décompose, il faut 450 ans, je crois. Mais bon, c'est un problème,
28:55qu'il y aura un terme dans 1000 ans. Peut-être qu'on n'en parlera plus du tout. Peut-être. Mais en
28:59tous les cas, c'est un terme à horizon humain. Tu vois, dans 25 ans, la baisse de production de
29:03pétrole diminue. Il y aura donc moins de plastique. Par ailleurs, l'exposition, effectivement, tu sais,
29:08le septième continent, ce continent qui tourne dans le Pacifique, dont on parlait en début
29:12d'émission, qui fait trois fois la surface de la France, je crois, il est principalement dû... La
29:18source des plastiques est liée à l'Inde et les Philippines et un peu la Chine. C'est-à-dire des
29:22pays dans lesquels il n'y a pas de ramassage, vraiment tel qu'on le connaît en Occident, des
29:26poubelles. Donc, effectivement, on a beaucoup de négligences, nous, en Occident, mais ce n'est pas
29:30nous qui fournissons le pire. L'Inde, désormais, le pays le plus peuplé au monde, rappelons-le,
29:34devant la Chine. Oui, oui. Le plastique, c'est l'histoire de l'humanité aussi. C'est-à-dire, tu
29:39passes d'une civilisation où tes déchets alimentaires, tu les jettes parce que ta peau de
29:42banane, ta peau de mangue va se décomposer. Encore la peau de banane. La peau de banane, c'est le
29:47symbole de l'histoire. Tout d'un coup, à l'éruption du plastique dans une civilisation qui n'a pas
29:53inventé la poubelle, M. Poubelle, c'était un monsieur, n'est pas indien, eh bien, tu gardes
29:58cette habitude de jeter par terre et tout d'un coup, tu te trouves avec du déchet qui n'est pas
30:00dégradable. Le continent qu'il y a, entre guillemets, dans l'Atlantique, parce qu'on a le même problème
30:05avec les courants dans l'Atlantique, entre guillemets, ça provient essentiellement des pays
30:09d'Afrique. Le fait du ramassage tel qu'on le connaît ici, il a ses défauts, il a ses faiblesses, mais
30:14on n'est pas les premiers pourvoyeurs de la pollution mondiale. Donc, à nouveau, plus la hausse de
30:18niveau de vie des pays progressera, plus le système de collecte des plastiques et peut-être de
30:24recyclage s'améliorera. Plus la hausse, mais c'est pas le pays qui la hausse. C'est drôle, ça aussi.
30:28À l'horizon de 100 ans, il y aura des améliorations sur la question du plastique au regard des
30:34réserves de pétrole et au regard de l'amélioration du retraitement. Julien Pierre, je rappelle que vous
30:38êtes un ancien rugbyman de haut niveau et créateur de l'initiative Fair Play for Planète.
30:43C'est un abel environnemental, en fait, pour les clubs sportifs où vous mettez, on imagine aussi,
30:48un certain nombre de choses qui ne sont pas que le plastique, mais on imagine aussi que le plastique,
30:51c'est quand même un sujet central. Oui, c'est un sujet central. Je veux rebondir sur le propos
30:56précédent. Je suis aussi engagé sur des sujets de protection des espèces menacées et j'ai eu la
31:03chance, il y a quelques années, d'aller en forêt primaire, très très loin, à Sumatra. Et ce qui
31:09m'avait frappé, en fait, c'est que là aussi, on a trouvé des sectes lacides par terre. Et à ce
31:16moment-là, je me suis dit, ce n'est pas possible qu'on pollue partout. Parce qu'on voit sur la télé,
31:20qu'on voit sur un portage, qu'on voit des photos, oui, ça choque. Mais quand on est, j'étais vraiment
31:24très très loin en forêt et on se dit, mais non, ce n'est pas possible qu'on arrive à polluer jusque
31:28là. Et ça m'a vraiment marqué, cette image-là m'a vraiment marqué. Et c'est pour ça que je pense
31:35que ce combat, aujourd'hui, m'anime vraiment. Donc c'est important et le combat est systémique,
31:40il est extrêmement complexe. En effet, nous, on a attaqué justement le sport en disant, oui,
31:47on ne stacke pas qu'au plastique parce qu'il y a tous les trucs, la partie transport, alimentation,
31:51déchets, évidemment, mais la partie plastique rentre là-dedans. Alors typiquement, Julien,
31:57le label, donnez-nous un exemple du label que vous attribuez dans le cas où un club a justement fait
32:05un effort sur le plastique. Est-ce que vous avez un exemple ? Alors sur le plastique, nous, on a un référentiel,
32:09donc 18M350 critères, tous quantifiés et mesurables, ce qui est quelque chose qu'on a validé avec l'ADEME,
32:15notre partenaire. Et donc sur le plastique, c'est réduire les bouteilles plastiques, pour les
32:22joueurs, par exemple, professionnels, à l'entraînement et passer sur des gourdes et des fontaines à eau,
32:26sur des clubs de Ligue 1, Ligue 2, c'est l'équivalent de 50 000 bouteilles par an, des bouteilles de
32:33500 litres. Et pour avoir vécu dans ces décires-là, je sais que les 50 000 bouteilles, environ,
32:39c'est approximatif finalement, toutes sont jetées et toutes ne sont pas bues. Quand elles sont finies,
32:47sur les 50 000 qui sont jetées, il n'y en a pas 50 000 de bues. Et donc, en plus de la pollution
32:53plastique, il y a du gaspillage d'eau potable. Donc, utiliser le sport comme un levier d'éducation
33:01et de nouvelles idées ingénieures. Donc, c'est ça en fait, finalement, on parle d'éducation en général.
33:07Ça passe par là, quoi. Oui, bien sûr. Et nous, on pense que le sport a une place à part entière
33:13dans la société d'aujourd'hui. Le sportif a une place à part entière dans la société d'aujourd'hui.
33:17Et si demain, les grands sportifs, on a l'impression d'avoir les très grands en France, des KMVP,
33:24qui se saisissent du sujet, et qui, demain, disent que nous, on a récupéré le plastique,
33:31combien d'enfants dans le monde vont émetter ? Parce que juste eux, c'est leurs idoles. Alors,
33:37évidemment, le problème est bien plus vaste, mais c'est les réflexes qu'on va avoir et les
33:43réflexes qu'on aura demain parce qu'on va aller au JO, on va arrêter de manger des burgers avec
33:46de la viande. Peut-être que demain, chez nous, on va peut-être y penser aussi. Parce qu'on l'a fait
33:52pendant les JO, c'était top, c'était génial, on va peut-être continuer. Et c'est là-dessus qu'il
33:56faut travailler, sur le sport, sur le monde sportif. On peut travailler sur les imaginaires,
34:00les nouveaux imaginaires demain. Et qu'est-ce que sera fait demain ? Oui, on sait que la production
34:06de pétrole, de plastique va diminuer demain et qu'on arrivera peut-être à terme, sur ces accords
34:14internationaux, à y répondre. Mais travaillons sur ces imaginaires et sur l'habitude et cette
34:22éducation. Merci, Julien Pierre. Vous restez avec nous, comme nos deux autres invités. On est avec
34:28François Lenne, qui est journaliste spécialiste santé, puis Muriel Papin, délégué général de
34:32l'association No Plastic In My Sea. On continue l'émission juste après ça, ne bougez pas ! Oui,
34:36il y a encore mille questions, facile. On s'en pose des questions sur la pollution plastique et
34:41sur comment s'en débarrasser, parce qu'elle est partout, elle est dans nos sols, elle est dans
34:45nos trous, elle est dans nos corps. Donc c'est assez inquiétant et on se pose la question de
34:50ces questions-là avec nos trois invités. Frédéric ? Oui, trois invités qui nous éclairent chacun dans
34:56leur domaine. On salue Julien Pierre, que vous, les auditeurs de Sud Radio, vous connaissez,
35:00parce que vous êtes des passionnés de rugby. Oui, l'ancien deuxième ligne de l'équipe de France,
35:04mais qui est aujourd'hui à l'initiative de Fair Play for Planet, un label environnemental pour
35:09les clubs sportifs. On suit tout au long de ce mois de mai et du mois de juin l'opération No
35:14Plastic Challenge, qui est orchestrée par l'association No Plastic In My Sea, dont la
35:19déléguée générale Murielle Papin est avec nous. Et puis, bien sûr, nous nous posons ces nombreuses
35:24questions à caractère médical avec notre expert François Lenne, journaliste, santé et rédacteur,
35:29en chef du site web Presse Santé. Il nous a donné, François, tout à l'heure, Judith,
35:35plusieurs petites thématiques médicales. On va gratter. Il y en a une qui nous intéresse
35:38tout particulièrement, c'est la neurologie, c'est-à-dire que ce qu'on disait hors antenne,
35:43c'est qu'il y a des chances pour que certaines maladies dégénérescentes neurologiques soient
35:48aussi provoquées ou renforcées par les microparticules de plastique qu'on ingère.
35:52Alors, provoquer, ça, on ne peut pas le dire encore. En revanche, c'est sûr que ça ne fait
35:56pas du bien sur le point de vue neurologique. Comme je le disais tout à l'heure, maintenant,
35:59il a été observé la migration depuis l'intestin jusque dans les organes le foie et les reins,
36:04qui sont des organes émonctoires, normal, ça va, ils sont faits pour ça, mais aussi au cerveau,
36:07ce qui n'est pas fait pour ça, ça passe la barrière hémato-encéphalique. Et le problème,
36:11c'est que les microplastiques se comportent comme des promoteurs de l'inflammation chronique,
36:14c'est-à-dire qu'ils dérèglent un système qui devrait être assez stable. On a besoin d'inflammation
36:20pour se réparer, quand on se tape, on a une bosse, c'est que ça, justement, le corps se répare. C'est
36:24très bien l'inflammation, mais le problème, c'est quand elle devient chronique et tous les jours,
36:27il y a des promoteurs de l'inflammation, ça dérègle tout et notamment, ça accroît les maladies
36:33neurodégénératives. Alors, quels promoteurs ? Quels aliments à éviter ? Vous avez une idée là-dessus ?
36:39Ah bah, non mais là, il faudrait faire deux émissions là-dessus. Allez-y, on fait la première. Non,
36:44non, alors attends, parce que là, le sujet, c'était le microplastique comme promoteur des
36:47maladies neurodégénératives. Tu as un million de personnes déjà en France qui ont la maladie
36:50d'Alzheimer, ça va doubler d'ici les 10 ans. Et ce que vous disiez, c'est qu'elle diminue quand
36:53elles ont le bon régime tout à l'heure ? Oui, oui, c'est bien sûr, parce qu'il est possible
36:57d'atténuer l'inflammation chronique à travers des régimes alimentaires maintenant qui sont bien
37:02connus. Alors, le plus simple, le régime méditerranéen, c'est une merveille, le régime méditerranéen pour le
37:06cerveau, le cœur. Eh bien, c'est le régime crétois, c'est le régime d'Espagne, c'est le régime d'Italie,
37:11fait d'huile d'olive, fait de beaucoup de végétaux, fait d'épices, un peu de vin rouge, c'est toléré,
37:15un peu, les matières grasses, le sucre, le sucre surtout pas, l'ennemi c'est le sucre, surtout pas
37:21de sucre, des bonnes graisses comme de l'huile d'olive, on y va matin, midi et soir, l'huile d'olive,
37:24ça on peut, enfin voilà, à très grande ligne, je viens de te tracer ce qu'est le régime méditerranéen mais
37:29les américains ont, enfin d'autres, mais comment ça pas de sucre, on a besoin d'un peu de sucre quand même,
37:33le strict minimum et celui qui est dans les fruits et les légumes suffit largement, tout ce qui est
37:36sucre ajouté c'est un cauchemar, c'est un promoteur maximal de l'inflammation chronique et de bien
37:41d'autres problèmes mais c'est un sujet en soi, oui oui, le sucre c'est un sujet en soi. Donc on peut
37:45effectivement, des régimes alimentaires ont été étudiés parce que tu peux encore aller un peu
37:49plus loin que le régime méditerranéen pour protéger les gens qui y ont la maladie d'Alzheimer,
37:54de ralentir la progression, de même pour Parkinson, tu as le régime MIND et le régime DASH qui ont
37:59été spécialement étudiés depuis des décennies pour voir l'amélioration sur des symptômes de
38:03neurodésintéressants. On les trouve sur internet ? Bien sûr, et sur mon site, j'ai fait des tas d'articles, il faut que les gens sachent que ça ne guérit pas.
38:09Donc presse santé tout attaché.com, on parlait justement de la santé et j'ai une question à
38:18Julien Pierre qui est un ancien rugbyman de haut niveau, Julien quand vous essayez de sensibiliser
38:24le monde du sport sur l'environnement, vous leur dites aussi que le plastique ça peut être
38:31dangereux et contre-productif pour la performance sportive. Oui forcément, mais déjà une bonne
38:38alimentation. Tout d'abord une bonne alimentation, mais ça ils savent faire, mais travailler sur
38:46les produits locaux de saison évidemment. Après je s'écoute avec grande attention tous les propos
38:54parce que c'est fantastique d'avoir cette expertise sur les plastiques et sur l'alimentation. C'est vrai qu'on ne se rend pas compte de tout ce qu'il y a
39:02comme problématique derrière, tout ce que ça peut engendrer évidemment. Vous le disiez, vous avez
39:05aussi une action auprès des animaux, vous sentez que ces espèces animales, vous l'avez dit
39:12tout à l'heure en allant à Sumatra, il y a de la pollution partout, les animaux aujourd'hui en subissent
39:16les conséquences ? Oui bien sûr, je pense qu'on retrouve régulièrement des animaux marins
39:23notamment remplis de plastique dans l'estomac. C'est dramatique et on voit tout le plastique sur la planète, sur tous les êtres humains, et on ne peut pas avoir moins de mots pour ça.
39:42Je rappelle que vous êtes donc délégué général de l'association No Plastic In My Sea. On imagine
39:48qu'à travers votre association, vous avez énormément de gens qui vous contactent aussi pour
39:52raconter leurs expériences négatives a priori avec le plastique en général, en fonction des régions,
39:59et est-ce que vous avez aussi des gens qui vous appellent pour vous dire qu'ils ont eu des
40:02problèmes de santé ? Qu'est-ce que vous avez comme type d'appel autour des actions que vous
40:07menez justement ? Qui sont les gens qui vous contactent ? En fait les gens qui nous appellent,
40:12c'est des gens qui sont dévastés par la pollution plastique, qui se sentent très concernés,
40:18qui ont envie d'agir. Il n'y a pas encore des gens, c'est très rare, qui font le lien entre
40:22une pathologie et une surexposition au plastique parce qu'il faut être extrêmement renseigné. Les
40:29cas de corrélation sont encore assez faibles, on manque encore de recul pour que ça soit
40:34scientifiquement avéré, sauf par exemple pour les salades qu'on a évoquées, la chute de l'infertilité,
40:39il y a des cas où on a beaucoup de recul, il y en a d'autres où c'est plus des soupçons. Après,
40:45ce que je voudrais dire, je voudrais rebondir sur le sport parce que c'est particulièrement
40:48important, parce que c'est une année olympique, et nous on travaille par exemple avec la Fédération
40:53Française de voile qui bannit les bouteilles plastiques, on sait que la Fédération Française
40:57de tennis bannit aussi les bouteilles plastiques, Roland Garros est exemplaire puisqu'on ne voit
41:03plus de bouteilles plastiques à l'écran. En revanche, il y a une fédération, je ne vais pas
41:07la nommer, mais qui vient de signer un partenariat avec une grande marque d'eau minérale, on a une
41:12grande marque de soda, qui est le plus grand pollueur plastique, qui est le partenaire des
41:15Jeux Olympiques, il y a encore ça dans le sport, et je pense que c'est un pas vers lequel on peut
41:20aller davantage pour bannir les bouteilles plastiques, et en plus celles qui contiennent
41:26des boissons sucrées, de l'univers du sport. On ferait tous un gros progrès collectif, si je peux
41:32me permettre aussi, il y a effectivement des actions qui sont prises, notamment avec le RSE,
41:37la responsabilité sociale et économique des entreprises, c'est-à-dire qu'a priori, à partir
41:43de cet automne, les amendes vont commencer à tomber sur l'écologie, et sur d'ailleurs le statut des
41:49femmes en passant, mais l'écologie ça va commencer à tomber, donc de toute façon les entreprises qui
41:54n'ont pas pris conscience ou qui ne font pas les actions nécessaires à cette transformation vont
41:58se prendre de lourdes amendes. Est-ce que vous pensez que c'est une bonne solution pour les réveiller ?
42:03Bien sûr, c'est-à-dire que les mesures volontaires ne suffisent pas. On sait que les entreprises font
42:10des choses, on sait que par exemple pour les acteurs qui utilisent du plastique, ils essayent
42:14de recycler davantage, d'incorporer davantage de plastique recyclé, c'est un mieux, mais ça ne
42:20suffit pas. On est tellement submergé par le plastique qu'on a besoin de mesures plus radicales,
42:25et de sortir aussi. On n'en a pas parlé, c'est important, du modèle de l'usage unique, c'est-à-dire
42:30que ce qui va avec le plastique, c'est l'emballage à usage unique qu'on va utiliser une fois et qu'on
42:34va jeter. Donc ce qui est important aussi, c'est de changer de modèle et de se dire qu'on va être
42:39sur des emballages qu'on va pouvoir réutiliser, on va éviter aussi le sur-emballage, tous les petits
42:44sachets individuels, etc. Il faut sortir de ça aussi. Muriel Papin, vous vous donniez quelques
42:49cas, et c'est vrai, c'est important avec l'actualité aujourd'hui, ça y est, la flamme est sur le
42:53territoire français, le monde du sport doit réagir, vous avez attribué des bons points. Julien, Pierre,
42:59vous, vous les attribuez, c'est votre rôle, c'est votre action, on est d'accord que ce n'est pas un
43:03problème de sport, mais c'est plus un problème de mentalité à l'intérieur de chacun des sports,
43:08ou alors il y a des bons élèves, vous allez nous dire les rugbymen, évidemment, non ?
43:12Pas forcément que les rugbymen, non, mais c'est un problème, le sport est une plateforme fantastique
43:20pour ces marques, justement, pour pouvoir communiquer, et je rejoins totalement les
43:24propos de Mme Papin, c'est que, oui, il y a des gros efforts qui sont faits, et demain, de ne plus
43:29voir de tout petit plastique en garros, c'est un message fort qu'on envoie, c'est un message fort
43:34qu'on envoie à la jeunesse, et on ne les voit plus, donc on s'imprègne, ça n'existe plus,
43:38mais malheureusement, il y a aussi encore des grandes marques qui utilisent ces éléments
43:46sportifs pour pouvoir communiquer, de soda notamment, pour les JO, mais sur lesquels le
43:53COJO, Paris 24, a travaillé pour trouver des solutions, et les solutions ne sont pas simples
43:57non plus, donc c'est des leviers qui sont complexes à manipuler, en même temps, il faut travailler
44:07sur les solutions, il faut investir sur les solutions, et on sait que le point de bascule va
44:10arriver au moment où les solutions seront rentables aussi, parce que c'est une industrie
44:14qui doit continuer à tourner, donc on voit bien qu'il y a de plus en plus de solutions,
44:19de plus en plus de bonnes choses qui sont en train d'arriver, de nouveaux narratifs qui sont
44:23en train d'arriver, encore une fois, j'insiste là-dessus, mais ça va arriver au moment où le
44:28point de bascule va être bon, et on va basculer là-dessus, donc il faut continuer, il faut
44:32continuer à enrichir la bonne parole, à trouver les solutions, à les tester, et puis utiliser le
44:37sport pour moi, encore une fois, comme un vrai levier d'éducation, de sensibilisation, de montrer
44:41l'exemple, parce que c'est assez important pour nos jeunes. Allez, merci beaucoup, on est obligé
44:45de vous laisser, chers auditeurs, et vous aussi, Julien Pierre, je rappelle que vous êtes ancien
44:49rugbyman de haut niveau, créateur de l'initiative Fair Play for Planet, on remercie aussi nos deux
44:53autres invités de ce soir, François Hélène, qui est journaliste spécialiste santé et rédacteur en
44:57chef du site web PressSanté.com, qu'on vous invite à aller voir, Muriel Papin, vous êtes délégué
45:02général de l'association No Plastic In My City, qui organise, on vous le rappelle, en mai et juin,
45:07un No Plastic Challenge. Relevons le challenge ! Voilà, relevez le challenge avec nous, chers
45:11auditeurs. Notre challenge, c'est demain, à 17h. C'était passionnant, cette histoire de plastique,
45:17il faudrait revenir. Oui, je suis bien d'accord. Bonne soirée à tous, à demain. Merci à Benoît
45:21Gouttorme, notre excellent réalisateur. Merci, très cher Benoît, on vous embrasse tous. À demain !

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