Les Vraies Voix responsables avec Laurent Zagaroli fondateur de Be a Boss, Justine Lecallier, Directrice générale de Circul’egg, Charlotte Tandou, Présidente de Wilbi, Vanessa Lesobre, CEO de Happlyz Medical.
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00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:06 Bienvenue ce soir avec Philippe David.
00:09 On va parler de l'entrepreneuriat français, de celle qui s'engage, qui crée des entreprises,
00:15 qui imagine des choses, qui fabrique, qui se lance, c'est ça.
00:20 L'entrepreneuriat au féminin.
00:21 Au féminin, absolument.
00:22 Mais on est très heureux en tant qu'homme d'y participer.
00:25 C'est ça, c'est ça, je vous en prie.
00:27 Le magazine Biobox a orchestré un périple national pour valoriser et soutenir l'entrepreneuriat féminin.
00:34 Une initiative visant à aider les femmes entrepreneurs à franchir les barrières
00:38 tout en galvanisant leur passion et leur aspiration entrepreneuriale.
00:42 L'événement a rassemblé plus de 1000 femmes déterminées, parmi lesquelles 17 ont été sélectionnées
00:47 pour concourir lors de la grande finale qui a eu lieu le 21 septembre, en collaboration avec Sud Radio.
00:51 Quatre des finalistes et lauréates sont avec nous ce soir.
00:54 Et puis, Appliz Medical vise à rendre la kinésithérapie respiratoire plus amusante
00:59 grâce à une flûte innovante.
01:00 La start-up basée à Danloise a développé cette flûte qui connecte finalement à une plateforme de jeu
01:05 conçue pour engager les patients de manière plus efficace dans leur exercice de kinésithérapie.
01:11 Vanessa Le Sobre sera avec nous.
01:13 Elle est CEO de cette Appliz Medical.
01:16 Circuleg offre une nouvelle vie aux coquilles d'oeufs.
01:19 Oui, c'est incroyable, mais vrai.
01:21 40 000 coquilles d'oeufs sont incinérées chaque année.
01:24 Pour limiter ce gaspillage, la start-up Circuleg extraite ses déchets des molécules d'intérêt.
01:28 Utilisez, accrochez-vous bien, dans l'industrie agroalimentaire, le BTP ou encore la cosmétique.
01:34 Focus sur une entreprise qui ne cesse de s'étendre.
01:37 Justine Lecallier, directrice générale de Circuleg, sera en notre compagnie.
01:40 Est-ce que vous connaissez Will.B, l'appli gratuite pour découvrir des métiers en story ?
01:44 Will.B, c'est cette application qui permet aux jeunes, particulièrement âgés entre 15 et 20 ans,
01:48 de découvrir divers métiers à travers des stories filmées par des professionnels.
01:52 Charlotte Tandou sera avec nous, présidente de Will.B.
01:56 Et pendant toutes les missions, nous aurons le plaisir d'avoir en notre compagnie
01:59 Laurent Zagaroli, fondateur de Be A Boss.
02:02 Et voilà, bienvenue dans les vraies voix responsables.
02:04 Et nous partons dans l'Oise avec cette Appliz Medical,
02:11 vise à rendre la kinésithérapie respiratoire plus amusante.
02:14 Et c'est une flûte innovante qui a été mise en place par Vanessa Le Sorbe,
02:18 CEO de Appliz Medical.
02:20 Bonsoir, merci d'être avec nous.
02:22 Bonsoir.
02:23 Bonsoir Cécile, bonsoir à toute l'équipe de Sud Radio et aux auditeurs.
02:27 On va revenir immédiatement sur le constat, parce que rien n'arrive forcément par hasard.
02:32 Combien aujourd'hui de personnes en France souffrent de troubles respiratoires ?
02:37 Alors c'est plus de 3,5 millions de personnes qui souffrent de ces troubles en France.
02:42 392 millions dans le monde.
02:44 Donc c'est la troisième cause de décès, l'insuffisance respiratoire,
02:48 c'est la troisième cause de décès dans le monde.
02:50 Et on peut dire qu'avec la pollution, ça ne peut que s'accélérer, c'est ça ?
02:54 Exactement, les chiffres sont plutôt en croissance malheureusement.
02:58 Et effectivement, surtout dans les pays industrialisés,
03:02 et auprès des fumeurs aussi.
03:04 Vanessa Le Sorbe, il y a aussi, quand on regarde votre site
03:07 et qu'on regarde ce que fait votre société,
03:09 il n'y a pas que la pollution atmosphérique,
03:11 malheureusement, que tous ces problèmes.
03:13 Il y a également les maladies, on va dire génétiques, etc.
03:16 pour lesquelles votre flûte, on va l'appeler comme ça,
03:19 c'est une flûte respiratoire, pour notamment les problèmes de bronchiolite,
03:23 de mucoviscidose, etc.
03:25 Vous nous l'a montré d'ailleurs en direct, et est totalement utile.
03:29 Oui, exactement. En fait, on cible les patients insuffisants respiratoires chroniques
03:34 au sens large.
03:36 Donc c'est la bronchite chronique qui atteint beaucoup de personnes,
03:40 puisque c'est les anciens fumeurs,
03:42 et également des maladies plus rares,
03:44 comme la mucoviscidose, la dyskinésie ciliaire primitive,
03:48 et puis l'asthme sévère, là où on a quand même pas mal de patients concernés également.
03:53 Donc ce constat vient du fait que tous ces gens qui sont atteints,
03:56 ont avec des exercices à faire, et en l'occurrence les plus jeunes,
04:00 des exercices qui finalement sont très compliqués à tenir.
04:04 Oui, exactement. On leur demande de faire tous les jours
04:08 un exercice qui dure 20 minutes.
04:10 Donc la plupart du temps, on leur demande de souffler dans un verre d'eau avec une paille,
04:14 et c'était que des systèmes mécaniques,
04:17 donc très rébarbatifs, ce qui fait qu'au final, ils ne le font pas.
04:21 Et seulement 10% le font de manière plutôt assidue,
04:25 et pour les autres, on les retrouve souvent hospitalisés
04:29 pour crise d'exacerbations respiratoires.
04:32 Alors Vanessa Le Sorbonne, on ne va pas vous demander les secrets de fabrication évidemment,
04:36 mais comment est venue l'idée, et techniquement,
04:39 comme dirait Michel Chevalet, comment ça marche ?
04:42 Ok. Alors l'idée, elle est venue avec des pneumologues et des patients,
04:48 lors d'un hackathon qui est, on va dire brièvement pour les auditeurs,
04:53 un espèce de challenge qui dure deux jours,
04:56 où on est entouré d'ingénieurs, etc.,
04:59 qui permettent de mettre une idée en place.
05:02 On l'a eu à Lille, au CHU de Lille, fin 2019,
05:06 et voilà, depuis on a développé plusieurs prototypes,
05:10 et alors comment ça fonctionne ? Donc c'est simple,
05:13 on souffle dans la flûte, on appuie sur des boutons,
05:16 c'est un peu comme une manette de jeu,
05:19 il ne faut pas le voir comme une flûte en tant que telle,
05:22 et on va interagir avec le jeu vidéo.
05:25 Le jeu vidéo, il est calibré, les séquences de souffle qui sont à l'intérieur de chaque jeu
05:29 sont calibrées avec un kiné, l'aspi,
05:32 de manière à ce que les séquences soient bénéfiques aux patients,
05:35 et non pas "je souffle et je m'épuise", c'est vraiment des techniques reprises
05:38 de la kinésithérapie respiratoire qui sont encapsulées dans nos jeux.
05:43 - C'est génial, ça existe depuis quand ?
05:46 Est-ce que ça c'est quelque chose de difficile à mettre en place,
05:50 puisqu'on parle santé, dès qu'on parle santé c'est toujours très difficile,
05:54 il y a des normes, il y a tout un tas de choses,
05:56 est-ce que ça a été un long chemin ?
05:58 - Oui, on s'est lancé fin 2019, et on a commercialisé au mois de mai,
06:03 donc pendant toute cette période, on a eu toute notre phase d'industrialisation,
06:07 et puis de dossiers réglementaires, de manière à avoir un produit qualitatif
06:12 qu'on puisse mettre dans les mains du patient.
06:17 On est dispositif médical de classe 1.
06:20 - Alors c'est quoi un dispositif médical de classe 1, pour les auditeurs,
06:24 parce que tout le monde ne le sait pas ?
06:26 - Un dispositif médical de classe 1, c'est un dispositif médical
06:29 qui n'a pas une allégation médicale forte,
06:32 nous c'est un outil d'aide à la rééducation respiratoire,
06:35 on ne va pas jusqu'à dire qu'on peut améliorer la capacité respiratoire du patient,
06:40 parce qu'il faudrait prendre des mesures à un instant T0,
06:43 et puis faire une étude pendant 3 mois sur une cohorte de patients,
06:49 et ça c'est des études qui sont très coûteuses,
06:52 et comme nos pneumologues qui étaient avec nous,
06:55 nous ont dit que ce qu'on a besoin c'est un outil,
06:58 parce qu'il n'y a rien, et l'outil en lui-même va améliorer la qualité de vie
07:03 et le souffle du patient, on n'a pas besoin de ces études
07:06 qui vont nous retarder au niveau du lancement du produit,
07:09 et vous aurez bien le temps de le faire dans un futur.
07:13 - On s'adresse à qui ? Aux particuliers, c'est-à-dire qu'on le rapporte chez nous,
07:17 ou aussi aux kinés qui disent "je peux traiter deux patients en même temps,
07:21 j'en mets un qui fait ses exercices, et je me sers de l'autre".
07:25 - Oui, on peut même traiter jusqu'à 4 patients en même temps,
07:28 puisqu'on a développé une solution qui permet de faire de la rééducation de groupe,
07:32 c'est pour les centres de rééducation respiratoire,
07:35 ils ont un grand écran tactile qui se connecte aux 4 flûtes,
07:38 et les patients vont s'affronter,
07:41 on joue, on ne se rend pas compte qu'on fait des exercices,
07:44 mais on fait, et ces patients sont souvent pris en charge suite à une hospitalisation,
07:50 sur une cure de réhabilitation respiratoire pendant 6 à 8 semaines dans ces centres,
07:54 et ensuite en sortie de rééducation,
07:58 le problème c'est qu'ils partent sans outils, un peu à l'abandon.
08:02 Donc nous on a également un pack pour le patient,
08:05 qui lui permet de s'équiper à domicile,
08:07 et là il installe l'application mobile soit sur son smartphone, soit sur sa tablette.
08:11 - On a envie de vous demander les résultats aujourd'hui,
08:14 de se dire est-ce que ça a amélioré le parcours patient,
08:17 et est-ce que ça a amélioré la santé des patients surtout ?
08:20 - Alors on est commercialisé depuis le mois de mai,
08:23 donc on n'a pas vraiment de recul,
08:26 mais on sent qu'il y a une attente,
08:29 parce qu'on avait produit 50 flûtes lors de notre première série,
08:33 et elles sont toutes parties avant même qu'on ait pu communiquer sur le fait qu'on commercialisait.
08:39 Donc là on relance une nouvelle production,
08:41 on a les lots qui se libèrent au début de la semaine prochaine,
08:46 et donc on a également deux centres qui s'en sont équipés,
08:51 le fameux grand écran avec quatre patients,
08:54 et on espère que ça va continuer.
08:57 - Mais Vanessa Le Sorbe, la kinésithérapie respiratoire,
09:01 ou la visite chez le pneumologue, ça coûte beaucoup d'argent,
09:04 la sécurité sociale, vous vous lui permettez de faire des économies,
09:08 est-ce qu'ils vous ont dit bravo, merci ?
09:11 Dites-nous comment ça se passe avec eux ?
09:13 - Ça va venir !
09:14 - Ça va venir, pas encore, il manque d'éducation, c'est ça ?
09:17 - Ils ne nous ont pas encore dit merci,
09:19 parce que là j'espère que l'exposition avec Sud Radio sera profitable,
09:23 on n'est pas forcément toujours connus,
09:25 lorsqu'on monte une start-up on se fait connaître au fur et à mesure,
09:29 mais voilà c'est l'idée, c'est-à-dire d'améliorer le parcours du patient,
09:33 d'améliorer sa qualité de vie, d'améliorer aussi la gestion au quotidien du praticien,
09:38 parce que là dans les centres, si on met quatre patients en autonomie sur notre solution,
09:42 c'est du temps libéré pour le praticien pour prendre d'autres patients en charge,
09:46 et quand on sait qu'il y a à peu près trois mois à six mois d'attente entre chaque consultation,
09:52 l'idée c'est aussi de raccourcir ces temps d'attente.
09:55 - Et ça réduit la charge mentale aussi des patients,
09:57 puisque c'est finalement très ludique plutôt que rébarbatif,
10:00 et forcément c'est français, c'est un dépôt français qui va pouvoir s'exporter ?
10:06 - Exactement, tout est fabriqué en France,
10:09 de la plastigère à l'électronique, en passant par l'assemblage,
10:12 on travaille avec un établissement adapté, donc avec des personnes en situation de handicap,
10:17 et voilà, le packaging, tout est fait en France,
10:20 et on a déposé un brevet en France et à l'international,
10:24 la phase de validation a été finie en France, donc le brevet est validé,
10:29 et là on est sur les étapes de validation pays par pays,
10:32 on a plus d'une dizaine de pays déposés,
10:34 et là dans trois semaines je suis au Japon,
10:37 puisque la Chambre de Commerce Externe du Japon nous a conviés
10:43 à participer au Ciatech, qui est le salon d'innovation technologique à Tokyo.
10:48 - En tout cas vous avez largement mérité d'être l'une des lauréates de B.E.Boss,
10:54 merci beaucoup, belle fierté, on était ravis de vous avoir en ligne.
10:58 Dans un instant, elle vous le dira, et vous pouvez la croire,
11:03 puisque les coquilles d'œufs sont un trésor,
11:05 on vous en parle dans quelques instants, on est ensemble jusqu'à 20h.
11:09 Le 21 septembre dernier, Sud Radio était partenaire d'un très bel événement,
11:14 B.E.Boss, avec notre invitée qui est avec nous, Laurent Zagorelli,
11:19 merci d'être avec nous, c'était à Paris,
11:23 où 17 candidats, en tout cas entrepreneurs,
11:26 ont pitché leur projet entreprenarial, et c'était passionnant,
11:30 et ce soir, on les accueille, on est ravis de les accueillir,
11:34 c'est une prise de risque, quand on arrive sur scène,
11:40 de dire finalement, l'œuf est un trésor,
11:43 et en tout cas, ça s'appelle CirculEgg,
11:45 offre donc une nouvelle vie aux coquilles d'œufs,
11:48 et on va en parler avec la jeune directrice générale,
11:51 Justine Lecaillier est avec nous, bonsoir, merci d'être avec nous,
11:54 et je dois vous avouer, quand vous êtes arrivée sur scène,
11:56 et que vous nous avez dit effectivement, l'œuf est un trésor,
11:59 je me suis dit, ah, là c'est tout à fait intriguant.
12:01 Donc vous allez nous réexpliquer, si vous permettez,
12:04 pourquoi effectivement, cette coquille d'œuf a quelque chose de spectaculaire.
12:08 - Merci, merci pour cette présentation et cette invitation.
12:11 Donc CirculEgg, effectivement, on est trois associés,
12:14 je ne suis pas toute seule, il y a également Yassine Kabè,
12:16 chez Samuel Olivier, on est une entreprise...
12:18 - Yassine Kabè, qui est à la base de l'idée, c'est bien de le dire.
12:21 - Exactement, qu'on a rejoint plus tard avec Yassine,
12:24 ça fait 4 ans maintenant qu'on porte ce projet,
12:27 l'idée, c'est dans une démarche d'économie circulaire,
12:30 et bien c'est de donner une seconde vie aux coproduits de l'industrie agroalimentaire,
12:34 en commençant par les coquilles d'œuf,
12:36 pour vraiment recréer du lien entre des filières industrielles
12:38 qui n'existaient pas avant, dans une démarche locale et circulaire.
12:41 Et donc pour cela, on a développé un procédé industriel, breveté,
12:46 unique au monde, pour effectivement décontaminer,
12:49 séparer la coquille de la petite membrane,
12:52 et à la fin de ce procédé, on obtient deux nouveaux ingrédients,
12:55 sous forme de poudre, qu'on va pouvoir valoriser,
12:57 comme nouvelle matière première, biosourcée, recyclée,
13:00 avec une meilleure traçabilité et décarbonée,
13:03 pour des industries différentes.
13:05 - Alors Philippe, j'ai du mal à comprendre,
13:08 en 2023, les œufs existent forcément depuis la nuit des temps,
13:12 personne n'a jamais fait ça en fait ?
13:14 - C'est seulement la question qu'on pose !
13:17 - Pardon de vous le dire, on s'affout !
13:19 - Alors, juste pour vous donner quelques chiffres,
13:21 effectivement la France, premier producteur d'œuf européen,
13:24 ça représente 15 milliards d'œufs produits chaque année en France,
13:28 et c'est 40 000 tonnes de coquilles d'œufs qui sont rejetées par l'industrie agroalimentaire.
13:31 Et pendant longtemps, il n'y avait pas de réglementation,
13:34 il n'y avait pas sur la valorisation de ces biodéchets,
13:37 et donc les industriels s'en préoccupaient peu,
13:41 c'était un coût pour elles, et donc c'était souvent incinéré,
13:44 ou mis dans des bennes et pendu directement sur les sols avicoles,
13:47 jusqu'à ce que la réglementation sanitaire tape un peu du pied,
13:50 et dise, il faut faire quelque chose.
13:52 - Il faut trouver des solutions.
13:53 - Alors vous l'avez dit, c'est un trésor.
13:55 Quel trésor trouve-t-on dans la coquille d'œuf ?
13:57 - Eh bien c'est très simple.
13:59 Une coquille, il y a deux constitutions.
14:01 Il y a la partie externe de la coquille,
14:03 donc ça c'est du carbonate de calcium,
14:05 c'est un minéral qu'on retrouve dans beaucoup d'applications,
14:07 c'est une source de calcium déjà pour l'alimentation,
14:09 puis ça peut être utilisé comme un agent de charge dans tous les matériaux,
14:12 la peinture, le verre, le revêtement de sol, on en trouve partout.
14:16 Et puis surtout, il y a cette petite...
14:17 Et ensuite il y a la membrane,
14:18 donc la petite pellicule que vous voyez exactement...
14:20 - À l'intérieur de l'œuf.
14:21 - Exactement, qui est embêtante quand on essaye d'écailler un œuf.
14:23 Eh bien ça c'est du collagène.
14:25 - Ah mais moi je me la mets sur le visage maintenant.
14:27 - Vous avez bien raison, parce que c'est très riche en bien molécules d'intérêt.
14:31 Donc du collagène, de l'acide hyaluronique,
14:33 de la chondroéthine sulfate,
14:35 ça peut sonner barbare comme ça,
14:36 mais en fait c'est des molécules qui ont des vraies propriétés prouvées,
14:39 cliniquement,
14:40 sur tout ce qui est diminution de la douleur articulaire,
14:43 sur la beauté de la peau et des cheveux,
14:45 et donc ça on peut le valoriser,
14:46 tout ce qui est cosmétique, compléments alimentaires,
14:48 même la nutrition pour sportifs est intéressée.
14:50 - Ça veut dire que l'industrie par exemple de la cosmétique
14:54 n'a jamais utilisé cette filière de la coquille d'œuf ?
15:00 - Non, jamais.
15:01 En fait jusqu'à présent, le collagène qu'on utilise beaucoup dans les crèmes
15:04 est uniquement d'origine animale,
15:06 ils ont jamais réussi à reproduire la molécule végane,
15:10 et c'est issu d'extractions marines, bovines ou porcines,
15:13 et en fait on a creusé un peu le sujet,
15:15 on s'est rendu compte que souvent la matière première,
15:17 les peaux de poissons, venaient d'Asie, d'Amérique du Sud,
15:20 il y avait très très peu de traçabilité sur l'origine de la matière première.
15:24 - D'accord, et donc avec ces œufs vous arrivez à faire quoi ?
15:27 Par exemple vous pouvez faire pour le BTP aussi ?
15:29 Pour les cosmétiques, le BTP, dites-nous les produits,
15:31 parce que dans les peintures,
15:33 on n'imagine pas franchement avoir de la coquille d'œuf.
15:35 - Si, couleur coquille d'œuf !
15:37 - Oui, bien sûr !
15:39 - Alors nous on est des ingrédientistes,
15:41 juste pour préciser,
15:43 on ne fabrique pas le produit fini,
15:45 on va le vendre à des... - Vous avez l'extraire !
15:47 - Exactement, on va le vendre à des gros acteurs de la peinture,
15:51 des gros acteurs du verre, pour ne pas les citer,
15:54 et eux ensuite vont les intégrer dans leur processus.
15:57 En fait eux ils utilisent déjà du carbonate de calcium,
15:59 qui est d'origine minière,
16:01 d'origine de calcaire, donc d'origine fossile,
16:04 qui a un impact important sur la biodiversité,
16:07 et un impact carbone aussi,
16:09 et ils ont des obligations légales
16:11 pour réduire leur part fossile
16:13 et augmenter la part de biosourcées dans leur formulation.
16:15 Et donc nous on leur apporte une vraie solution,
16:17 la première alternative au carbonate de calcium fossile.
16:20 - Vous avez dit que la production française c'était 15 milliards d'œufs par an,
16:24 40 000 tonnes finissaient par être incinérées,
16:27 alors là c'est vraiment une question, vous n'avez peut-être pas la réponse,
16:29 40 000 tonnes ça représente combien par rapport à ces 15 milliards ?
16:33 Parce que une coquille d'œuf, on est d'accord que ça pèse rien,
16:36 on n'a aucune idée, je sais pas si ça pèse 5 grammes, 10 grammes,
16:38 j'ai aucune idée de combien pèse une coquille d'œuf.
16:40 - C'est à peu près 10% le poids de la coquille, c'est 10%.
16:43 Donc il y a 15 milliards, ça c'est ce qui est produit en France,
16:46 il y a 6 milliards qui parlent pour l'industrie,
16:48 qui partent souvent vers les casseries,
16:50 les usines qui transforment les œufs,
16:52 qui cassent les œufs pour séparer le blanc et le jaune,
16:55 pour les vendre ensuite à des Danone, des Nestlé,
16:57 enfin des grandes entreprises agroalimentaires
16:59 pour faire leur plat à partir d'eux.
17:00 C'est elles qui rejettent le plus gros volume industriel de coquilles d'œufs,
17:05 donc sur ces 6 milliards, il y a une partie bien sûr qui est exportée,
17:08 mais pour vous donner un chiffre, 40 000 tonnes, c'est 10%,
17:11 le poids d'une coquille c'est à peu près 10% du poids total de l'œuf.
17:14 - Alors vous, vos partenaires sont les casseries, on est d'accord,
17:17 puisque vous récupérez ces produits qui étaient considérés comme des déchets,
17:21 et ensuite vous les envoyez à différentes industries, c'est ça ?
17:24 - Exactement. Donc nous on a développé un procédé industriel en interne,
17:28 donc on est une entreprise industrielle,
17:30 on participe à la relocalisation de l'industrie en France.
17:33 - Encore un point, vous m'avez encore un point !
17:35 - Exactement, je les casse !
17:36 D'ailleurs on ouvre une usine, c'est officiel,
17:39 on va ouvrir une usine à Janzé, en Bretagne,
17:42 vous êtes conviés à l'inauguration d'ailleurs.
17:44 - Avec grand plaisir !
17:45 - Et cette usine va nous permettre effectivement de produire des volumes importants
17:49 pour vendre ensuite les ingrédients aux industries en B2B,
17:52 donc dans la cosmétique, dans le complément alimentaire.
17:55 - 4 ans, ça fait 4 ans, c'est ça ?
17:56 - Oui. - C'est incroyable, vraiment...
17:58 - Vous avez parlé de réindustrialisation,
18:01 on a 164 milliards de déficit commercial,
18:04 ça fait un peu beaucoup,
18:05 est-ce que là, avec les industriels que vous arrivez à séduire,
18:08 et puis les industriels du verre, des cosmétiques,
18:10 il n'y a pas que des français, heureusement,
18:12 est-ce que vous allez vous développer à l'exportation ?
18:14 - Oui, bien sûr, c'est l'idée...
18:15 - Avant que ce soit déjà fait, hein ?
18:16 - Alors, pas encore, on se concentre sur la France,
18:19 néanmoins, on a été approché par des acteurs,
18:22 déjà des casseries européennes,
18:23 puisque c'est un problème global qui est présent,
18:26 oui, aux Etats-Unis aussi, des acteurs aux Etats-Unis,
18:28 c'est des gros producteurs.
18:29 - Les étrangers, ils ne savent pas le faire ?
18:31 - Ils ont la même problématique,
18:33 aujourd'hui, c'est un coût pour eux de valoriser leurs coquilles d'œufs.
18:35 - D'accord.
18:36 - Et donc, en Europe, pour vous donner un an d'idée,
18:38 on a 160 000 tonnes de coquilles rejetées par les casseries,
18:42 40 000 tonnes en France,
18:43 le reste, c'est principalement l'Allemagne, l'Italie et la Hollande,
18:46 on est déjà en contact avec ces acteurs,
18:48 puisque l'idée, c'est de dupliquer notre modèle,
18:50 en fait, on développe une usine en France,
18:52 mais on veut dupliquer une usine,
18:54 on se met au barricentre, en fait, aussi, entre tous nos acteurs,
18:56 puisque c'est des usines qui sont très localisées au même endroit,
18:59 enfin, les casseries sont très concentrées au même endroit,
19:02 donc on veut dupliquer notre modèle, effectivement, à l'échelle européenne et ensuite mondiale.
19:05 - Et vous avez posé un brevet pour ça, ou pas ?
19:07 - Oui.
19:08 - D'accord.
19:09 - Un brevet mondial validé ?
19:11 - Pour l'instant, il n'est pas encore mondial, c'est en cours,
19:13 mais du coup, qui nous protège, effectivement,
19:16 sur notre technologie de séparation coquille-mambas.
19:19 - Voilà, vous l'avez dit à l'antenne, de toute façon,
19:21 c'est trop tard pour vous, Philippe David.
19:23 - Mais on recrute, on recrute.
19:25 - Je me fais une remarque, les femmes de Be A Boss ne sont pas des omelettes.
19:28 - Non, non, mais c'est pas mal.
19:30 En tout cas, vous méritez bien, effectivement, d'avoir été lauréate de ce Be A Boss Award.
19:37 Merci beaucoup, Justine Lecallier, d'avoir été avec nous,
19:39 directrice générale, ça s'appelle Circul'Aig,
19:42 et puis vous pouvez postuler pour cette usine qui devrait s'ouvrir en Bretagne dans quelques temps.
19:49 En tout cas, vous avez des enfants entre 4 et 20 ans,
19:51 ils ne savent pas vraiment ce qu'ils veulent faire comme métier.
19:54 C'est difficile aujourd'hui de rentrer, d'immersion en entreprise.
19:58 Il y a une idée qui est géniale, qui s'appelle Will.B.
20:00 C'est une application qui vous permet de vivre au quotidien avec des métiers
20:04 et avec des gens qui vous montrent leur métier pendant une semaine.
20:07 Et c'est génialissime. On en parle dans quelques instants.
20:09 - Prévoit responsable.
20:11 - Si vous venez de nous rejoindre, nous étions le 21 septembre dernier,
20:15 en partenariat avec Sud Radio, au Be A Boss Award.
20:20 C'est-à-dire que 17 femmes, en tout cas jeunes femmes, sont venues présenter,
20:25 "pitcher" comme on dit, leur entreprise qu'elles ont montée, leur start-up.
20:29 Et certaines ont remporté un très beau prix.
20:34 Toutes étaient assez formidables.
20:36 Et on valorise ce soir l'entrepreneuriat féminin.
20:40 Et puis pas mal d'idées assez intéressantes.
20:42 Et on se demandait avec Philippe David pourquoi on ne les a pas eues.
20:44 Alors ça déjà c'est un vrai problème pour nous.
20:46 Mais bon, chacun son métier.
20:48 - Et nous on n'a pas de pétrole et on n'a pas d'idées. C'est ça le problème.
20:51 - Et une application totalement gratuite pour découvrir des métiers en stories a été présentée.
20:57 Ça s'appelle "Will Be".
20:59 Et Charlotte Tandou est avec nous, présidente de "Will Be".
21:01 Bonsoir, merci d'être avec nous.
21:03 - Bonsoir.
21:04 - Merci à vous pour votre invitation.
21:06 - Alors là c'est un sujet très intéressant pour nous.
21:09 Parce que nous, Philippe David et moi, nous avons une émission sur l'emploi le mardi soir.
21:13 Et on se dit toujours, ce qui pêche finalement dans l'emploi,
21:16 et après l'adolescence, c'est de dire
21:21 est-ce que l'orientation est suffisamment claire
21:24 pour que les élèves, ou en tout cas les professionnels de demain,
21:27 puissent choisir un métier.
21:29 Alors c'est difficile, c'est ce que je disais tout à l'heure,
21:31 d'aller en entreprise et de faire des stages dans des entreprises.
21:35 Et bien vous, vous avez trouvé une solution innovante,
21:37 hyper intelligente, et surtout qui donne envie.
21:44 - Merci, oui en effet c'était le concept de se dire
21:47 aujourd'hui on a les stages d'immersion en troisième,
21:49 mais très souvent on va le faire dans l'entreprise de papa et maman,
21:52 ou chez un ami, et pas forcément auprès d'un secteur ou d'un métier qui nous intéresse.
21:56 Donc c'était de se dire, en fait, on a aujourd'hui
22:00 tous un téléphone greffé au bout de la main, et même les jeunes.
22:03 Donc autant faire en sorte qu'ils puissent découvrir des métiers dessus,
22:06 en calquant un peu les formats des réseaux sociaux qu'ils utilisent déjà.
22:09 - Comment est née l'idée de "Will Be"?
22:12 - Alors l'idée de "Will Be", c'est la croisée de plusieurs chemins.
22:17 En fait, j'ai ma maman qui est assistante maternelle depuis ma naissance,
22:21 donc depuis petite j'ai vu énormément d'enfants grandir,
22:24 et la fille de la nounou est souvent la confidente.
22:27 Et quand ils arrivent au collège lycée et que je leur demande alors,
22:30 tu sais ce que tu veux faire plus tard, c'est souvent la panique.
22:33 Donc je me suis dit, mais c'est pas normal qu'encore aujourd'hui,
22:35 on en soit au système de fiches métiers pour les orienter,
22:38 il faut créer quelque chose de nouveau.
22:40 Pareil pour mon fiole, et voilà en fait, en me disant,
22:43 il y a des gens qui sont tellement passionnés par ce qu'ils font,
22:45 qu'ils seraient largement capables de transmettre leur passion pour leur métier.
22:48 Et plutôt que de suivre des influenceurs,
22:50 autant qu'ils suivent des pros dans leur quotidien pour mieux s'orienter.
22:52 Donc c'est né un peu de ça.
22:54 - C'est ce qu'on appelle un peu du "mentorat".
22:56 Alors le fonctionnement de cette application qui est hyper intéressante,
22:59 vous allez nous l'expliquer.
23:01 Donc elle est téléchargeable par tous ?
23:04 - Oui, complètement.
23:06 Elle est totalement gratuite pour les utilisateurs.
23:08 Elle est sur tous les stores.
23:10 Et en effet, le concept, comme je l'ai dit,
23:12 on reprend des codes de plein de réseaux sociaux
23:14 et d'autres plateformes comme Netflix, que tout le monde connaît bien.
23:18 Donc elle est assez facile à prendre.
23:20 On a même une sorte de Tinder des métiers
23:22 qui permet d'être face à des métiers auxquels on ne penserait pas de nous-mêmes.
23:25 Et le concept phare, c'est que lorsqu'on s'abonne à un métier,
23:28 toujours gratuitement, mais c'est ce qui enclenche
23:30 que pendant une semaine, on reçoit des "videostories"
23:32 d'une vraie avocate, d'un vrai boulanger,
23:34 qui nous montre ses missions, son environnement,
23:36 ses collaborateurs, etc.
23:38 Comme un stage de découverte, mais digitalisé.
23:40 - Alors c'est gratuit pour ceux qui font les "stories",
23:42 mais il faut bien vivre, et c'est payant, mais pour qui ?
23:44 - Oui, très bonne question.
23:46 - J'ai une bonne question par an,
23:48 vous vous êtes tombé le bonsoir.
23:50 - Non, non, oui, c'est vrai que forcément,
23:52 il faut qu'on ait un modèle économique
23:54 pour continuer à se développer.
23:56 En fait, très rapidement, on s'est aperçu avec mon associé,
23:58 qui m'a rejoint rapidement dans le projet,
24:00 qu'il y a des entreprises et des organisations professionnelles
24:03 qui ont des difficultés à recruter et à faire connaître leur métier.
24:07 Donc pour eux, c'est une solution, tout simplement,
24:09 de valoriser leur métier sur notre application,
24:11 pour les faire connaître à ces jeunes,
24:13 et faire savoir qui recrutent.
24:15 Donc eux nous payent pour qu'on fasse des vidéos
24:17 et qu'on les diffuse sur l'appli,
24:19 en mettant des petits liens vers leur site carrière,
24:22 leur site de CFA, de centre de formation, etc.,
24:26 s'ils en ont un interne.
24:28 Donc voilà un peu qui paye pour cette application.
24:31 - Et ça représente combien de métiers aujourd'hui ?
24:34 - Alors aujourd'hui, on a un peu plus de 260 métiers sur l'appli,
24:38 dont 160 en vidéo.
24:40 Donc c'est un très gros travail de création de contenu.
24:42 On ajoute environ 10 métiers par mois en vidéo.
24:45 - Et ça veut dire qu'il faut...
24:47 C'est pareil, vous parlez de votre avocat,
24:49 ça veut dire que d'autres avocats vont faire la même chose
24:51 pour essayer de nourrir aussi,
24:53 de ne jamais regarder les mêmes vidéos ?
24:55 - Alors oui, en effet, il peut y avoir des métiers
24:57 qui sont représentés par plusieurs personnes.
24:59 Donc on essaie de ne pas faire trop de doublons.
25:01 Mais par exemple, il y a des métiers, je ne sais pas,
25:03 designer graphique, c'est un métier qui n'a pas le même quotidien
25:06 si on est indépendant, si on est en studio, fait en agence,
25:09 ou si on est chez l'annonceur, donc en entreprise.
25:12 Donc là, dans ce cadre-là, on va pouvoir le présenter
25:15 plusieurs fois pour montrer les différents contextes d'exercice.
25:17 - Mais vous pouvez même aller beaucoup plus loin,
25:19 parce que vous parlez des 15-20 ans, et par exemple,
25:21 quelqu'un qui a fait des études de droit pour être avocat,
25:23 Cécile parlait de l'avocate qui est en story,
25:25 entre un avocat pénaliste qui va aux assises
25:28 et un avocat fiscaliste qui va faire complètement autre chose,
25:32 ou un avocat en droit immobilier ou en droit de la famille.
25:34 Vous pouvez faire, je ne sais pas combien de spécialités
25:36 chez les avocats, mais 50 stories minimum.
25:39 - Ah oui, complètement.
25:41 C'est ça qu'il y a des métiers en fonction de secteur
25:43 et de la spécialisation, ça peut être hyper varié.
25:45 C'est comme le métier d'ingénieur.
25:47 Enfin, ingénieur, c'est un titre, c'est un diplôme,
25:49 mais derrière, c'est dans tous les secteurs qu'on peut l'être, etc.
25:51 Donc en effet, et justement, vous avez parlé des étudiants,
25:53 il y a aussi des étudiants qui utilisent notre appli,
25:56 soit pour affiner justement les études qu'ils vont faire par la suite,
25:59 soit pour de la réorientation.
26:01 - Est-ce que ça participe aussi à la revalorisation
26:03 de certains métiers, peut-être plus anciens,
26:06 les métiers de la main, l'artisanat, auxquels on ne penserait pas
26:09 et qui effectivement, ce sont des métiers pérennes,
26:11 on en a parlé hier, pérennes,
26:14 où on gagne finalement bien sa vie
26:16 et on sait qu'on aura du travail.
26:18 - Oui, oui, oui, tout à fait.
26:21 Alors, ce genre de métier, il y a des métiers
26:23 auxquels on ne pense pas, qui sont très peu connus,
26:25 qu'on va faire de nous-mêmes, je ne sais pas,
26:27 par exemple, je pense aux métiers de cordistes ou scelliers,
26:29 qui sont très peu connus par les jeunes.
26:31 Mais en effet, on a aussi des orgas pros
26:33 qui veulent valoriser leur métier,
26:34 parce qu'ils sont en mal d'image, on va dire,
26:36 comme l'organe de l'union des métiers du bois,
26:39 avec qui on a fait les métiers de menuisier,
26:41 charpentier, conducteur de travaux bois.
26:43 D'ailleurs, c'est une femme qui représente ce métier-là.
26:45 Donc en effet, c'est vraiment un moyen
26:47 de faire passer beaucoup de messages aux jeunes
26:50 à travers les vidéos portées par les pros eux-mêmes,
26:52 notamment cette valorisation de métiers
26:54 qui est un peu en perte d'image.
26:56 Vous avez dit que c'était votre maman
26:57 qui était assistante maternelle
26:58 qui vous a donné cette idée.
27:00 On va revenir un peu en enfance,
27:01 pour les gens qui ont un peu plus de 50 ans,
27:03 on va dire ça comme ça.
27:04 On se souvient que les conseillers ONICEP,
27:06 franchement, ils n'avaient pas grand-chose à nous dire.
27:09 Toujours les mêmes métiers.
27:10 Ils n'avaient rien à dire, toujours les mêmes métiers.
27:12 Vous êtes bon en maths,
27:13 essayez de devenir prof de maths,
27:15 ou en français, devenez prof de français.
27:17 Est-ce que ça, vous avez passé, par exemple,
27:19 des partenariats avec l'ONICEP ?
27:21 Est-ce que vous allez voir les conseillers d'orientation ?
27:23 Pour le faire connaître,
27:24 parce que l'idée est vraiment géniale.
27:26 Oui, tout à fait.
27:28 Pour nous, c'est un peu des prescripteurs.
27:30 Au début, on avait, de la part de certaines personnes,
27:33 cette méfiance de se dire
27:36 "Vous essayez de nous remplacer ?"
27:38 Pas du tout, parce que nous, on ne dit pas aux jeunes
27:40 "Toi, tu es fait pour ce métier, tu es fait pour ce métier."
27:42 On fait découvrir le métier.
27:43 Tout ce qui est accompagnement personnalisé,
27:46 il faut que ça se fasse avec une personne.
27:48 Ils sont pas mal, déjà, à recommander notre application
27:50 une fois qu'ils l'ont découverte.
27:52 Et nous, en effet, on essaye au maximum
27:54 de communiquer auprès d'eux.
27:56 On fait pas mal de sessions visio, etc.
27:58 pour leur montrer l'application,
28:00 leur faire découvrir l'outil.
28:02 Il y a aussi, en effet, tout ce qui est
28:04 psychologue de l'Éducation nationale,
28:05 donc les conseillers d'orientation
28:06 qu'on trouve dans les établissements.
28:08 Donc, on essaie petit à petit
28:10 de se faire connaître auprès de tout ce public-là,
28:12 tout en sachant qu'on a été lauréate d'un appel à projet
28:14 du ministère de l'Éducation à nos débuts,
28:17 ce qui nous donne quand même
28:18 une certaine crédibilité à leurs yeux.
28:20 Donc, c'est quand même plus facile de leur parler
28:22 à ce moment-là.
28:23 Mais en tout cas, ils sont assez ouverts
28:24 aux nouveaux outils pour la plupart,
28:25 donc ça fait plaisir à voir.
28:27 À l'heure où le gouvernement revente le plein-emploi,
28:30 vous êtes vraiment dans la thématique ?
28:32 Oui, complètement, parce qu'au final,
28:36 de cette envie pure, à la base, on va dire,
28:38 d'aider les jeunes à leur orientation,
28:40 est née aussi cette espèce de matching
28:41 avec les besoins du marché du travail.
28:43 Justement, on éduque les entreprises
28:45 et les orgas pros au fait qu'il faut pas
28:47 s'adresser aux jeunes quand ils sortent d'études,
28:49 mais beaucoup plus tôt,
28:50 pour justement les diriger vers les formations
28:52 où ils vont pouvoir être recrutés par la suite.
28:55 Donc, en effet, si on peut apporter
28:57 notre pierre à l'édifice,
28:59 à une restructuration un peu du marché de l'emploi,
29:02 c'est toujours chouette et bien à faire.
29:05 C'est les régions qui gèrent les lycées.
29:07 Est-ce que vous êtes en contact avec les régions ?
29:08 Il y a quelques semaines,
29:09 dans les vraies voies responsables,
29:10 vous êtes légèrement originaire de Toulouse,
29:12 a priori.
29:13 On avait le vice-président de la région
29:16 en charge de l'éducation.
29:18 Ça peut être bien pour vous de rencontrer les régions
29:20 pour aller mettre ça dans les lycées
29:22 quand il y a les séminaires.
29:24 Est-ce que vous pensez qu'elle vous a attendu ?
29:26 Non, mais ça peut être un plus,
29:28 un bon coup de boost, non ?
29:30 Oui, complètement.
29:31 C'est vrai que ça ne fait pas si longtemps que ça
29:33 que les régions ont cette compétence
29:34 au niveau de l'orientation
29:35 pour récupérer cette gouvernance, on va dire.
29:38 Donc, ça passe beaucoup par des appels à projets.
29:40 On a en effet répondu à celui d'Occitanie
29:42 puisqu'en effet, on est de Toulouse.
29:44 Avec eux, on a créé justement un atelier
29:46 où les séminaires peuvent faire en classe
29:48 via une vidéo qu'ils diffusent.
29:49 C'est une petite session d'une demi-heure assez rapide,
29:51 mais au moins, ils leur font déjà découvrir
29:52 pas mal de métiers à l'appli et tout.
29:54 Et petit à petit, on se fait connaître
29:56 de toutes les autres régions.
29:57 Donc, c'est un travail de longue haleine.
29:59 Mais en effet, c'est intéressant d'échanger avec eux
30:00 parce que ça nous permet d'être diffusés
30:02 à plus grande échelle.
30:03 En tout cas, c'était passionnant d'échanger avec vous.
30:05 Merci beaucoup, Charlotte Tandou,
30:07 présidente de We'll Be.
30:09 Ça s'écrit W-I-L-B-I.
30:11 Là, il y a une faute d'anglais.
30:12 On va vous lisser, ça passe pas.
30:14 Merci mille fois d'être avec nous.
30:16 Et dans un instant, on va rester ensemble.
30:19 On sera avec le papa, finalement.
30:22 Un peu le papa, finalement,
30:24 de toutes ces belles innovations.
30:26 Et on en parlera.
30:28 Et on fera un état des lieux, justement,
30:30 de ce qui s'est passé.
30:32 Il y a eu un tour avec Be A Boss,
30:34 un tour un peu partout en France.
30:35 On va en parler et on va comprendre, effectivement,
30:37 que l'entrepreneuriat français
30:39 est l'avenir, peut-être, de l'emploi en France.
30:42 A tout de suite.
30:43 Les vraies voix responsables,
30:45 et surtout, les vraies voix entrepreneuses, Philippe.
30:48 Avec, ce soir, beaucoup de femmes
30:50 à la tête d'entreprises,
30:51 à la tête d'idées qu'on aurait souhaité avoir.
30:53 Et dommage, c'est elles qui les ont eues.
30:56 En tout cas, nos caisses ont fait bouger la France.
30:59 On aurait industrialisé ces 100% français.
31:02 Et il y en a un qui n'est pas là par hasard, forcément.
31:05 C'est Laurent Zagaroli.
31:06 Bonsoir, merci d'être avec nous.
31:07 - Bonsoir.
31:08 - Le magazine Be A Boss a finalement eu une très bonne idée
31:12 en organisant un tour de France
31:15 pour aller chercher ses pépites,
31:17 parce que ce sont vraiment des pépites.
31:19 - Oui, c'est un événement qui a été créé...
31:21 - Bien dans le micro.
31:22 - Il y a huit ans, c'était la 9e édition cette année.
31:25 Et c'est venu d'un constat.
31:28 On a commencé à organiser des événements
31:30 pour mettre en relation des startups avec des investisseurs
31:32 dans le cadre de Levé le Fond,
31:33 ou des startups avec des corporés, des grands groupes,
31:36 pour celles qui recherchaient des partenariats commerciaux, industriels.
31:38 Et puis au bout de trois événements,
31:39 on s'est très vite aperçus qu'on avait zéro femme
31:42 qui venait présenter leur projet.
31:43 Et on s'est dit, c'est pas possible,
31:44 il faut qu'on crée un événement
31:45 pour pousser les femmes à entreprendre
31:47 et mettre les rôles modèles féminins qu'il y a en France,
31:49 parce qu'il y en a beaucoup,
31:50 en avant et donner envie d'entreprendre.
31:52 - Mais on en a reçu trois ce soir
31:54 qui sont toutes fabuleuses.
31:56 Franchement, c'est des idées géniales.
31:57 On regrette de ne pas les avoir eues d'ailleurs, on le répète.
32:00 Mais on se dit, avec un terreau intellectuel
32:03 et entrepreneurial comme ça avec les femmes,
32:06 les hommes ne doivent pas être en reste,
32:08 mais le plein emploi, c'est pour demain.
32:10 - Probablement.
32:11 Nous, ce qu'on voit,
32:12 c'est qu'on a de plus en plus de candidatures.
32:14 Cette année, on a reçu 900 dossiers de candidatures
32:17 de femmes entrepreneurs.
32:18 On en a fait pitcher dans toutes les régions,
32:21 y compris aux Antilles, une petite centaine.
32:24 Et c'est vrai qu'à chaque fois que je vois un pitch,
32:27 je suis un peu comme vous,
32:28 je ne savais pas que ça existait.
32:30 Ce qu'on pouvait faire avec la coquille d'œuf.
32:33 Comment elle a eu l'idée ?
32:35 Souvent, il y a une histoire personnelle derrière.
32:37 Et pourquoi je ne l'ai pas eu moi avant ?
32:39 Mais à chaque fois, c'est des histoires incroyables.
32:41 - Je rebondis sur quelque chose que vous avez dit
32:43 il y a quelques instants,
32:44 qui revient assez souvent,
32:45 c'est de dire finalement,
32:46 lorsque vous avez commencé, il n'y avait pas de femmes.
32:48 Est-ce que ça veut dire qu'elles ne se sentaient pas légitimes ?
32:52 Est-ce que finalement, peut-être opérer un déclic ?
32:56 - Oui, alors je pense qu'il y en avait probablement
32:59 moins il y a 9 ans.
33:01 Il y avait aussi beaucoup moins de structures
33:04 dédiées à l'entrepreneur inféminin.
33:06 Aujourd'hui, Bioboss, c'est un événement
33:08 qui est organisé sur toute la France.
33:09 Mais maintenant, dans toutes les régions,
33:11 il y a des incubateurs qui accompagnent spécifiquement
33:13 les projets par des femmes.
33:14 Il y a des réseaux de femmes.
33:15 Il y a plein d'initiatives qui sont faites pour les femmes,
33:18 pour les mettre en avant.
33:19 Donc je pense qu'il y a beaucoup plus de facilité maintenant
33:23 pour qu'elles entreprennent.
33:24 Et puis, comme il y a aussi beaucoup plus de rôle modèle,
33:26 c'est un peu ce qu'on fait sur Bioboss.
33:28 Je me souviens, il y a une année,
33:30 on avait fait intervenir une femme à Toulouse,
33:33 la fondatrice de Karine et Jeff,
33:34 qui dit que pendant qu'elle a créé son entreprise,
33:37 elle a eu 7 enfants et elle a fait 3 tours du monde.
33:39 Quand on est dans la salle et qu'on se dit
33:41 "moi je me demande si je vais monter ma boîte,
33:43 comment je vais faire pour avoir un enfant ?"
33:44 en fait, on ne se pose plus la question.
33:46 Donc l'idée, c'est vraiment aussi de faire témoigner
33:49 ces femmes-là qui disent qu'il faut arrêter
33:51 de se poser la question, il faut y aller.
33:53 - Mais qu'est-ce qui différencie les entrepreneurs hommes
33:56 des entrepreneuses ?
33:57 Alors si on regarde dans le studio,
33:59 elles ont plus de cheveux.
34:00 - Je ne sais pas, le talent non ?
34:01 - À part le côté capillaire.
34:03 - Juste la chose que je...
34:10 Il y a peut-être deux choses que je vois, moi,
34:12 c'est que un, peut-être qu'elles sont
34:14 probablement plus perfectionnistes que les hommes
34:17 et que du coup, tant que le produit n'est pas abouti
34:21 ou le service n'est pas abouti,
34:23 elles ne vont pas forcément lancer leur société.
34:27 Donc ça prend plus de temps.
34:29 Voilà, elles sont...
34:31 Il y a peut-être aussi un manque de confiance en soi,
34:35 entre guillemets.
34:36 On disait, tout à l'heure, Patrick Roger,
34:38 quand il est intervenu, il disait
34:39 "Nous, on sollicite aussi beaucoup de femmes
34:41 pour intervenir à la radio,
34:42 mais on n'a pas tant de retours que ça."
34:44 Il y a peut-être aussi un manque de confiance.
34:46 Mais maintenant, je pense que toutes les structures
34:48 qui existent sont là aussi pour les accompagner.
34:51 Après, ce sont des entrepreneurs comme les autres.
34:54 Il paraît que les entreprises portées par des femmes,
34:57 ou en tout cas, quand il y a des femmes
34:58 dans les comités de direction,
34:59 sont plus pérennes, plus rentables.
35:01 Donc tant mieux.
35:02 Peut-être, et tant mieux.
35:03 Mais je pense qu'il faut y aller.
35:05 En tout cas, il ne faut pas opposer les entrepreneurs
35:07 comme des femmes, ça c'est sûr que non.
35:09 Alors ce qui est intéressant, c'est que
35:11 dans les douze pitches qui étaient à cet événement
35:15 le 21 septembre,
35:16 on se rend compte qu'il y a d'abord des histoires d'amitié
35:18 qui naissent,
35:20 des histoires familiales
35:22 où toute la famille s'engage.
35:25 Il y a vraiment des histoires.
35:27 Ce n'est pas "from crutch, je décide de monter une entreprise tout seul".
35:32 On sent que derrière, ça a été réfléchi,
35:34 ça a été mûri,
35:35 la famille est derrière, les amis.
35:38 Il y a beaucoup de générosité,
35:41 ce qui était assez dingue.
35:43 C'est vrai que l'idée,
35:45 souvent, elle vient d'une histoire vécue
35:47 avec sa famille, avec ses amis,
35:49 avec des choses qu'on a rencontrées dans la vie
35:52 et qui font qu'on a cette idée,
35:54 on s'est dit "il y a un problème, je vais le résoudre".
35:57 Après, une fois qu'on a l'idée, il faut y aller.
36:00 - Est-ce que derrière, pardon,
36:02 ces femmes que vous suivez depuis neuf ans,
36:04 ces entrepreneurs,
36:06 est-ce qu'il y a malheureusement des échecs infinés
36:09 ou le taux d'échecs est quand même assez rare ?
36:11 - Non, il y a des échecs.
36:13 J'allais dire malheureusement, mais après c'est la vie d'une entreprise.
36:17 Mais il y en a.
36:19 Je ne suis pas sûr qu'il y en ait plus que dans les entreprises
36:22 créées uniquement par des hommes.
36:24 - Non, je ne faisais pas le lien entre les hommes et les femmes.
36:26 C'est juste de dire que toutes ces start-up
36:28 qui se montent depuis neuf ans,
36:31 qui sont incubées,
36:33 est-ce qu'il y en a beaucoup qui finalement explosent ?
36:36 - Il y en a qui explosent.
36:38 - Pour de bonnes raisons, peut-être.
36:40 - Mais je pense que c'est du pensée non normal.
36:42 Et après, pour information,
36:44 toutes celles qui ont été lauréates
36:46 et qui ont été grosses depuis l'origine de l'événement,
36:48 leur société existe toujours.
36:50 - Ah oui, et ça fait huit ans déjà pour la plus ancienne.
36:52 Est-ce qu'il y en a certaines qui ont explosé le chiffre d'affaires,
36:56 le nombre de salariés,
36:58 évidemment, ce n'est pas désagréable,
37:00 le bénéfice, etc.
37:02 - Oui, il y a des sociétés, je pense à Respir par exemple.
37:06 - C'est génial.
37:08 - Il y a Togo,
37:10 il y en a plein.
37:12 Et après, il y en a beaucoup qui ne sont pas visibles forcément du grand public,
37:15 parce que finalement, il y en a beaucoup qui sont dans le B2B aussi.
37:18 - Business to business, c'est-à-dire qu'on ne vend pas au particulier.
37:21 Contrairement au B2C, le business to consumer, entreprise à consommateur.
37:25 - Exactement.
37:27 - Comme par exemple, les œufs à l'industrie.
37:30 - C'est ça.
37:31 - Mais il y en a un certain nombre qui ont bien progressé,
37:33 qui ont levé des fonds,
37:35 qui continuent d'exister, qui se font racheter d'ailleurs aussi parfois.
37:38 Donc, c'est un mauvais signe, mais parfois c'est un bon signe aussi.
37:41 Donc, il y en a beaucoup qui sont pérennes quand même.
37:44 - Est-ce que l'édition 2024 commence déjà à papillonner ?
37:48 - Oui. Alors, on a déjà posé les dates de la tournée 2024.
37:55 Donc, on sait aujourd'hui dans quelle région on sera et à quelle date.
37:58 On va ouvrir l'appel à candidature, je pense, dans la première quinzaine de novembre.
38:03 - Finalement, pour ceux qui nous écoutent et qui se disent peut-être que moi, j'aimerais bien postuler,
38:07 il y a un cadre. C'est quoi ? Est-ce qu'il y a...
38:11 - En fait, il y a des conditions qui sont minimes.
38:15 Il faut que le projet soit porté par au moins une femme.
38:19 Donc, la femme peut être fondatrice ou co-fondatrice.
38:23 Et que l'entreprise ait été créée, donc l'année prochaine, ce sera après 2019.
38:28 Donc, plutôt jeune. Il n'y a pas de critères de secteur d'activité, de chiffre d'affaires, etc.
38:34 - Est-ce qu'il y a des régions, pardon Philippe,
38:36 des régions où le terreau est plus favorable ?
38:40 - Oui.
38:42 - Peut-être des plus dynamiques ?
38:44 - J'ai envie de dire la région Nouvelle-Aquitaine, qui a un écosystème très dynamique.
38:50 C'est souvent une des régions sur laquelle on a le plus de dossiers, le plus de participantes.
38:55 Région Occitanie, plutôt bien aussi. En fait, le sud d'ailleurs, parce que la région sud aussi...
39:00 - Oui. C'est l'ex-paca pour les auditeurs qui ne savent pas comment ça se passe.
39:05 - C'est quoi ? Parce qu'il y a plus d'incubateurs, il y a plus de structures ?
39:08 - Oui. Et ça aide.
39:11 - Il n'y a pas de profil type pour l'entreprise qui postule à BIEBOS ?
39:15 - Non.
39:16 - C'est pas une entreprise de 300 salariés, mais c'est...
39:18 - Oui, c'est plutôt des jeunes entreprises, mais après, cette année, on avait des jeunes entreprises,
39:22 mais des jeunes dirigeantes et des moins jeunes dirigeantes.
39:25 - Oui, absolument.
39:26 - On avait une dame qui était assez âgée et qui est venue présenter un truc incroyable.
39:31 - On va en parler, ce bus français.
39:35 - Un format truc.
39:36 - Pour aller réparer. Ils installent des mini-bus, si je puis dire, avec des réparatoires à l'intérieur,
39:42 qu'ils posent dans différents supermarchés en France.
39:45 Et pendant que vous allez faire vos courses, vous pouvez faire réparer votre portable.
39:48 - C'est génial, ça.
39:49 - C'est une super idée. Et c'est une entreprise totalement familiale.
39:52 - Exactement.
39:53 - Il y avait...
39:54 - La mère, le fils, la fille.
39:55 - Voilà, c'est ça.
39:56 - Mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs, ça rappelle que chanson.
39:59 - En tout cas, c'était hyper inspirant. On a adoré. Je crois que le public aussi a adoré.
40:04 - Merci beaucoup, Laurent Zaglobaldi.
40:07 - Merci à vous.
40:08 - On était très fiers de ce partenariat et j'espère que l'année prochaine, on recommencera.
40:12 - Avec plaisir.
40:13 - Ça s'appelle Be A Boss. Vous pouvez aller voir sur leur site internet.
40:16 Et allez-y, mesdames, allez-y, allez postuler parce que c'est vraiment canon.
40:21 Et en plus, on mange bien, on est bien reçus et on fait des rencontres formidables.
40:26 On vous remercie en tout cas d'avoir été ici ce soir.
40:28 Dans un instant, la suite de programme. Nous, on se retrouve demain en direct.
40:31 - À 17h en direct du Standsh Koda au salon de l'Auto de Lyon.
40:35 - Absolument.