• il y a 8 mois
Avec Patrick Stefanini, ancien secrétaire général du ministère de l’Immigration, François Belley, expert en communication politique et créateur du jeu de société “La traversée de Paris”, ainsi que Pierre de Gaulle, Président Fondation Pierre de Gaulle pour la Paix, la Concorde et l'Amitié entre les Peuples

Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4

##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-04-24##

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00Aper, la marque de vêtements qui respecte votre identité, en vente exclusive sur aper-mod.com, présente
00:00:08Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:00:13Nous sommes en guerre
00:00:15Et tout ça, ça fait d'excellents français, d'excellents soldats, qui marchent aux pommes
00:00:22Si vous me demandiez par exemple si j'avais une baguette magique, je ferais disparaître les réseaux sociaux
00:00:26Ce nom qui chante clair, je te parie sans sou, que tu le regretteras
00:00:37Nous sommes en guerre
00:00:39Nous sommes en guerre, effectivement, bas bruit, signaux faibles, ou au contraire, signaux très forts, du sang, de la fureur et des larmes
00:00:50Mais on va parler effectivement d'abord de ce projet adopté par le parlement britannique
00:01:00d'envoyer les migrants, y entrer illégalement sur le royaume, au Rwanda
00:01:06Oui, au Rwanda, pourquoi, comment, on va en parler avec Patrick Stefanini, l'ancien secrétaire général du ministère de l'immigration
00:01:13Qu'est-ce qu'il fait de dire, en tout cas, c'est vraiment digne de discussion, le problème des migrants, le problème des illégaux, le problème des OQTF
00:01:22chez nous est posé de façon récurrente depuis des années
00:01:27Et bien voilà, l'Angleterre a décidé d'envoyer effectivement les illégaux, les clandestins au Rwanda avec l'accord du gouvernement rwandais
00:01:36Pourquoi ? On va en parler
00:01:38On va aussi parler évidemment de ce jeu, ce jeu qui vient de paraitre, qui s'appelle La Traversée de Paris
00:01:43Évidemment, hommage à Bourvil et à Jean Gabin
00:01:48Donc, c'est assez amusant, avant les Jeux Olympiques, le parcours du combattant pour arriver jusqu'aux Jeux Olympiques
00:01:57Vous allez voir, c'est pas piquer des hannetons, on va en parler
00:01:59C'est comme un monopoli avec des dés, des cartes, des questions
00:02:04Qu'est devenu Paris ? Eh bien, c'est quelque chose qui est très bien montré
00:02:09Et puis après l'habituelle attaque chargée sur les réseaux sociaux
00:02:15Nous allons recevoir en seconde partie de l'émission Pierre de Gaulle
00:02:18Pierre de Gaulle qui est le petit-fils du général de Gaulle, qui est le fils de l'amiral Philippe de Gaulle qui vient de décéder
00:02:25Et qui va nous parler effectivement de sa fondation et de ce qu'il compte faire et des engagements qu'il va prendre
00:02:33A tout de suite, accrochez vos ceintures
00:03:03Après deux ans de discussions, les deux chambres du Parlement britannique ont voté un texte controversé, il faut dire, sur l'immigration
00:03:11De quoi s'agit-il ? Eh bien, ce texte adopté, je le répète, vise à envoyer au Rwanda
00:03:17Les demandeurs d'asile entrés illégalement sur le territoire, sur le royaume de Grande-Bretagne
00:03:25Mesures drastiques, mesures fortes
00:03:28De quoi s'agit-il ?
00:03:30Bonjour
00:03:31Bonjour
00:03:32Philippe, Patrice Stéphanini, excusez-moi
00:03:35Mais auparavant, on va entendre quelques très beaux mots d'un chanteur rwandais
00:03:42Sud Radio Bercov, dans tous ses états
00:03:45Le fait du jour
00:03:46Alors on vit chaque jour comme le dernier
00:03:51Et vous feriez pareil si seulement vous saviez
00:03:56Combien de fois la fin du monde nous a volé
00:04:00Parce qu'on vient de loin, Corneille, Corneille, chanteur rwandais
00:04:04Effectivement, dont la famille avait été exterminée dans le génocide
00:04:09Il y a déjà un peu plus de 20 ans, le génocide qui a tué près d'un million de morts au Rwanda
00:04:14Et voici qu'effectivement, un nouveau traité entre Londres et Kigali, la capitale de Rwanda
00:04:20Qui prévoit le versement de sommes substantielles au Rwanda en échange de l'accueil des migrants
00:04:25Évidemment, accord entre le Rwanda et la Grande-Bretagne
00:04:30Et le gouvernement britannique prévoit de rémunérer à hauteur de 3500 euros les demandeurs d'asile
00:04:35Qui, de manière volontaire, souhaitent être délocalisés au Rwanda
00:04:40Alors, c'est quand même une première, je crois, Patrick Stéphanini
00:04:45Sous cette forme, c'est une première
00:04:49Quel est le problème qui est commun au fond au Royaume-Uni et au pays de l'Union Européenne
00:04:54Même si aujourd'hui, le Royaume-Uni a quitté l'Union Européenne
00:04:58Notre problème commun, c'est que nous faisons face, depuis plusieurs années
00:05:02A une augmentation très importante du nombre des demandeurs d'asile
00:05:06Et l'expérience prouve que dans l'immense majorité des pays de l'Union Européenne, comme au Royaume-Uni
00:05:13Une très forte majorité des demandeurs d'asile sont définitivement déboutés
00:05:21C'est-à-dire que leurs demandes n'aboutissent pas
00:05:24Alors qu'on prétend le contraire
00:05:26Une très forte proportion n'aboutit pas
00:05:29Pour la France, environ 60% des demandeurs d'asile sont définitivement déboutés
00:05:35Problème, la plupart de ces demandeurs d'asile sont arrivés sur le territoire français ou sur le territoire du Royaume-Uni
00:05:46Et lorsqu'ils sont définitivement déboutés, on éprouve les plus grandes difficultés à les faire partir
00:05:52Et donc, tout se passe comme si obtenir le statut de réfugié ou ne pas l'obtenir
00:05:59Débouchait en fait sur le même résultat, à savoir le maintien de l'étranger concerné
00:06:05Sur le territoire des États de l'Union Européenne ou sur le territoire du Royaume-Uni
00:06:11C'est important parce que beaucoup de gens croient qu'en fait ils sont déboutés
00:06:18Mais ça ne sert à rien puisqu'ils restent là
00:06:21Alors bien sûr, ceux qui obtiennent le statut de réfugié, obtiennent de plein droit un titre de séjour
00:06:26Ils ont la possibilité de travailler, etc.
00:06:29Les autres basculent dans la clandestinité, mais ils ne quittent pas notre territoire
00:06:34Alors, pour mettre un terme à cette situation
00:06:38Le gouvernement britannique, il y a deux ans, dans la personne d'un premier ministre un peu baroque
00:06:43Donc peut-être que la solution est elle-même baroque, mais c'était Boris Johnson
00:06:48Boris Johnson a eu l'idée de dire
00:06:50Je vais négocier avec un État du Commonwealth
00:06:53Je rappelle que la Grande-Bretagne, le roi d'Angleterre, c'est le patron du Commonwealth
00:06:59Donc il y a un lien entre tous ces pays
00:07:03Et donc Boris Johnson a entrepris de négocier avec le Rwanda
00:07:07Un accord pour que les demandeurs d'asile soient renvoyés au Rwanda
00:07:11Où leur demande d'asile sera examinée
00:07:14Alors, le parcours législatif a été compliqué
00:07:17Le parcours judiciaire aussi
00:07:19La Cour suprême a invalidé une première fois le texte
00:07:22Et ça a conduit le premier ministre britannique à négocier un traité en bonne et due forme
00:07:28Vous l'avez dit dans votre introduction avec le Rwanda
00:07:31Et dans ce traité, le Rwanda a pris un engagement juridique absolument essentiel
00:07:36Il s'est engagé à ne pas refouler les demandeurs d'asile vers leur pays d'origine
00:07:42C'est ça, c'est très important
00:07:44Cet engagement, c'est au fond la principale
00:07:48Pour ne pas dire la seule obligation juridique forte que nous impose la Convention de Genève
00:07:55Nous avons tous, le Royaume-Uni, comme tous les pays de l'Union Européenne
00:07:59Et comme l'immense majorité des pays du monde
00:08:01Nous avons adhéré à la Convention de Genève de 1951 sur les réfugiés
00:08:05C'est un texte d'une très grande valeur juridique
00:08:08C'est un texte fondateur pour ce qui est de l'asile
00:08:11Eh bien, cette convention, elle nous impose quelque chose de très précis
00:08:16C'est que lorsqu'un demandeur d'asile arrive, nous devons examiner sa demande
00:08:23Et lorsqu'il obtient le statut de réfugié, évidemment
00:08:28Nous nous interdisons de le renvoyer dans son pays d'origine
00:08:31Où sa vie ou sa liberté seraient menacées
00:08:33Alors simplement, une fois qu'on a dit ça
00:08:35Rien n'interdit de mon point de vue en droit
00:08:39Rien n'interdit qu'un pays comme le Royaume-Uni
00:08:42Ou des pays de l'Union Européenne
00:08:44Confie le traitement de la demande d'asile à un autre pays
00:08:48C'est ça le sens de l'accord qui est intervenu entre le Royaume-Uni et le Rwanda
00:08:53Et alors, cher ami, transposons à l'Union Européenne
00:08:58L'Union Européenne, elle a adopté il y a à peu près 3 semaines
00:09:03Je crois que c'était le 10 avril
00:09:05Elle a adopté le pacte européen sur l'immigration et sur l'asile
00:09:10Dans ce pacte, il y a une disposition qui ressemble beaucoup à ce que vient de faire le Royaume-Uni
00:09:16C'est ce qu'on appelle le pays tiers-sûr
00:09:20C'est-à-dire la possibilité pour les États de l'Union Européenne
00:09:25Lorsqu'un demandeur d'asile se présente à leurs frontières
00:09:29De ne pas examiner sa demande
00:09:32Et de le renvoyer dans un état tiers-sûr
00:09:36Dans un pays sûr, c'est ça
00:09:38Dans un état tiers-sûr
00:09:40Pour que sa demande y soit examinée
00:09:43Alors qu'est-ce que ça suppose ?
00:09:45Ça suppose que cet État, comme le Rwanda
00:09:48Soit signataire de la Convention de Genève
00:09:51Ou en tout cas s'engage à ne pas appliquer le principe de non-refoulement
00:09:55Sinon, nous commettrions une vilainie juridique
00:10:01Mais dès lors que cet État tiers-sûr s'engage à appliquer le principe de non-refoulement
00:10:08Ensuite, il va examiner la demande d'asile
00:10:12Il va la traiter
00:10:13Si l'intéressé obtient le statut de réfugié, il obtient le statut de réfugié
00:10:17Et s'il ne l'obtient pas, alors qu'est-ce qui se passe dans ce pays sûr ?
00:10:20S'il ne l'obtient pas, il appartiendra
00:10:23Ça veut dire qu'on considère qu'il n'est pas menacé dans son pays d'origine
00:10:29Donc on a la possibilité de le renvoyer dans son pays d'origine
00:10:32Mais il faut absolument assurer pour ce pays tiers
00:10:35Puisque c'est lui qui éventuellement ferait l'enquête
00:10:40Que l'on soit sûr qu'il ne soit pas maltraité dans son pays d'origine
00:10:45Donc ça suppose, si on prend le cas des pays de l'Union Européenne
00:10:50Ça suppose que les pays de l'Union Européenne signent eux-mêmes des accords
00:10:54Avec chacun des États tiers-sûrs pour s'assurer que les choses se passent bien
00:10:59Alors pourquoi c'est un progrès ?
00:11:01Je voudrais dire que je pense que c'est un progrès
00:11:04Souvenez-vous 2015, l'afflux des demandeurs d'asile en Europe
00:11:09Que fait Mme Merkel ?
00:11:11Elle négocie directement avec M. Erdogan, le président de la Turquie
00:11:17Et elle négocie un accord basique, c'est-à-dire qu'elle demande à M. Erdogan
00:11:21Moyennant finances, de ne pas encourager les migrants à franchir
00:11:25Le bras de mer qui sépare la Turquie de la Grèce
00:11:29Et de garder les migrants chez lui
00:11:31Et moyennant quoi ?
00:11:32Cet accord est toujours en application
00:11:34Et chaque année l'Union Européenne consacre des sommes non négligeables
00:11:37Plusieurs milliards d'euros
00:11:39Et la Turquie est aujourd'hui un des pays qui accueille le plus de réfugiés
00:11:44Le plus de migrants qui désireraient aller en Europe
00:11:48Mais qui n'y vont pas parce que la Turquie les en empêche
00:11:53Ça c'est une décision de 2015
00:11:56Mais voyez bien que c'est assez frustre
00:11:58Parce qu'au fond ça ne garantit pas aux intéressés l'examen de leur demande d'asile
00:12:02Ils sont dans des camps
00:12:04La Turquie ne regarde pas
00:12:06Mais la Turquie n'examine pas leur situation
00:12:09Alors que le progrès que constitue l'introduction dans le pacte européen
00:12:13Sur l'immigration et sur l'asile
00:12:15De la notion d'état tiers-sûr
00:12:17C'est que désormais
00:12:19Pour en rester sur cet exemple
00:12:21L'Allemagne pourra renvoyer en Turquie
00:12:23Des demandeurs d'asile
00:12:25Mais avec l'assurance que la Turquie examinera leurs demandes d'asile
00:12:28Et que bien sûr elle respectera le principe de non-refoulement
00:12:32Et pourquoi on en est arrivé là ?
00:12:35Il faut que vos auditeurs et vos téléspectateurs comprennent bien pourquoi on en arrive là
00:12:39Parce que l'immense majorité des demandeurs d'asile
00:12:43Ils n'arrivent pas directement de leur pays d'origine
00:12:47En Allemagne, en France ou au Royaume-Uni
00:12:49Ils passent par des pays de transit
00:12:51Certains de ces pays de transit
00:12:53Ne sont pas des pays sûrs
00:12:55Ce sont des pays dévastés par des guerres civiles
00:12:58Ou des dictatures
00:13:00Ou dominés par des dictatures
00:13:03Ce sont des pays qui ne sont pas recommandables du point de vue des droits de l'homme
00:13:06Mais à l'inverse, il y a des pays de transit
00:13:09Qui sont des pays signataires de la Convention de Genève
00:13:12Ou qui sont des pays qui, sans signer la Convention de Genève
00:13:15Appliqueront le principe de non-refoulement
00:13:17Et donc la question qu'on peut se poser
00:13:20Et que se sont posées les états de destination
00:13:22C'est-à-dire les états de l'Union Européenne
00:13:24C'est comment se fait-il que ces migrants
00:13:26Qui sont passés par 1, 2, 3, 4 pays
00:13:28Avant d'arriver chez nous
00:13:30Pourquoi ils n'ont pas profité de la possibilité qu'ils avaient
00:13:33De demander l'asile dans les pays de transit
00:13:35Voilà la question fondamentale
00:13:37Qui est à l'origine
00:13:39Tout à fait
00:13:41A la fois de l'initiative britannique
00:13:43Et de ce qui figure aujourd'hui dans le pacte européen
00:13:45Mais il y a deux choses, deux questions
00:13:47Que vos propos soulèvent immédiatement
00:13:50Primo, vous le savez très très bien
00:13:53Que s'ils viennent et ils visent tel ou tel pays européen
00:13:56Ou l'Angleterre
00:13:58C'est parce qu'ils vont y trouver un certain nombre d'avantages
00:14:00Que ce soit les avantages sociaux et compagnie
00:14:02Et on les comprend, si on était à leur place
00:14:04On ferait exactement la même chose
00:14:06Ça c'est la première des choses
00:14:08Deuxièmement, par rapport à l'Europe
00:14:10Est-ce que, à votre avis, si mettons
00:14:12Que l'Europe se dit, tiens ce que fait effectivement
00:14:14Le gouvernement britannique
00:14:16Même si Brexit il y a eu
00:14:18On pourrait le faire
00:14:20Est-ce que l'Europe pourrait s'entendre
00:14:22Pour une fois sur 1, 2 ou 3 pays
00:14:24Où, à votre avis, chaque gouvernement européen
00:14:27Pouvait négocier son ou ses pays sûrs ?
00:14:30Ça dépend de l'histoire
00:14:32De chacun de nos pays
00:14:34Dans l'Union Européenne
00:14:36Aujourd'hui, pour l'essentiel
00:14:38Le seul pays qui a eu
00:14:41Une grande histoire coloniale
00:14:43C'est la France
00:14:45L'autre pays c'était le Royaume-Uni
00:14:47Mais il est sorti
00:14:49L'Allemagne a eu, à un certain moment, des colonies
00:14:51Mais pas très longtemps
00:14:53L'Italie aussi, mais pas très longtemps
00:14:56Tout à fait
00:14:58Donc ça veut dire que la France aurait la possibilité
00:15:00De négocier avec des pays de transit
00:15:02Je pense par exemple au Maroc
00:15:04Je pense par exemple à la Tunisie
00:15:07Voilà deux pays
00:15:09Qui sont situés sur deux des principales routes migratoires
00:15:12A destination de l'Union Européenne et de la France
00:15:14La route migratoire qui passe par la côte ouest de l'Afrique
00:15:17Donc qui passe par le Maroc
00:15:19Et la route migratoire qui va de Libye ou de Tunisie
00:15:22Vers l'Italie
00:15:24Mais ensuite les migrants viennent en France
00:15:26Donc nous pourrions nous négocier
00:15:28Avec des pays comme le Maroc
00:15:30Ou avec des pays comme la Tunisie
00:15:32Ou encore avec des pays comme le Sénégal
00:15:34L'Italie pourrait négocier avec la Libye
00:15:36Parce qu'il y a eu des relations historiques
00:15:38Dans le passé
00:15:40Mais est-ce que vous croyez que ces pays-là, aujourd'hui
00:15:42Soyons réalistes, ont envie
00:15:44D'accueillir, même contre monnaie sonnante et trébuchante
00:15:48Ces milliers, dizaines de milliers, centaines de milliers de migrants
00:15:52Vous posez la bonne question
00:15:54Et je la double d'une autre bonne question, si j'ose dire
00:15:56C'est, est-ce que tous ces pays-là
00:15:58Sont suffisamment clairs
00:16:02En matière de respect de la Convention de Genève
00:16:04Par exemple, tout le monde sait que la Libye
00:16:06Est aujourd'hui encore dévastée
00:16:09Par une situation de guerre civile
00:16:11Ou en tout cas avec des troubles intérieurs considérables
00:16:13Je n'ai pas pris l'exemple de la Libye
00:16:15Je vous ai parlé du Maroc ou de la Tunisie
00:16:17Je n'ai pas pris l'exemple de la Libye
00:16:19Non mais c'est pour ça
00:16:21Et puis M. Bercoff, prenons l'exemple de l'Italie
00:16:23Qu'est-ce qu'elle a fait l'Italie ?
00:16:25Elle a négocié un accord, en quelque sorte
00:16:27En anticipation par rapport au pacte
00:16:29Avec l'Albanie
00:16:31Donc on peut aussi négocier des accords
00:16:33Avec des pays tiers qui sont sur le continent européen
00:16:35Qui ne sont pas aujourd'hui dans l'Union Européenne
00:16:37Mais qui sont candidats à l'Union Européenne
00:16:39Oui, Mélanie a travaillé là-dessus
00:16:41Et Mélanie, il se trouve que l'Italie
00:16:43C'est très proche de l'Albanie
00:16:45Puisque c'est des deux côtés de la Méditerranée
00:16:47Deux côtés de la Méditerranée, si j'ose dire
00:16:49Enfin de la Dréatique
00:16:51Et l'intuition de Mélanie
00:16:53C'est que comme l'Albanie
00:16:55Est candidate à l'Union Européenne
00:16:57Elle allait donner des gages
00:16:59Pour obtenir sa future adhésion
00:17:01Voilà, donc je ne dis pas que c'est la solution rêvée
00:17:03Je ne dis pas que c'est la seule solution
00:17:05Est-ce qu'il y a une solution rêvée ?
00:17:07C'est un problème
00:17:09En matière de maîtrise de l'immigration
00:17:11Il faut faire flèche de tout bois
00:17:13Il y a une autre disposition dans le pacte européen
00:17:15Un pacte européen qui est très intéressant
00:17:17Que la France applique déjà
00:17:19Mais nous étions un des rares pays de l'Union Européenne à le faire
00:17:21C'est l'idée que
00:17:23Lorsqu'un migrant arrive à notre frontière extérieure
00:17:25Par exemple, lorsqu'un migrant arrive
00:17:27Dans un aéroport
00:17:29Et qu'il demande l'asile
00:17:31On ne le laisse pas rentrer sur le territoire national
00:17:33Si vous allez à Roissy par exemple
00:17:35A l'aéroport de Roissy, il y a une zone internationale
00:17:37Avant que vous ne franchissiez les contrôles de police
00:17:39Le migrant qui arrive, qui n'a pas de document
00:17:41Qui justifie qu'il rentre en France
00:17:43Il reste dans cette zone internationale
00:17:45On le maintient dans cette zone
00:17:47Pour examiner sa demande
00:17:49Et s'il est débouté
00:17:51La compagnie aérienne
00:17:53Qui l'a acheminé, en quelque sorte
00:17:55Illégalement en France
00:17:57A l'obligation de le raccompagner dans son pays d'origine
00:17:59C'est vrai cher Patrice Stefanini
00:18:01Il y a des poissons volants, mais ce n'est pas la majorité de l'espèce
00:18:03De venir par Roissy ou par Orly
00:18:05Vous en conviendrez
00:18:07On va continuer quand même à parler
00:18:09C'est très intéressant
00:18:11Vous aurez la parole 0826-300-300
00:18:13Pour réagir, pour témoigner
00:18:15Ou pour poser vos questions
00:18:17A tout de suite sur Sud Radio
00:18:19Ici Sud Radio
00:18:21Les Français parlent au français
00:18:23Les carottes sont cuites
00:18:25Les carottes sont cuites
00:18:27Sud Radio Bercov
00:18:29Dans tous ses états
00:18:31Et nous sommes toujours avec Patrice Stefanini
00:18:33Pour parler de cette décision
00:18:35De l'élection
00:18:37De l'élection
00:18:39De la Grande-Bretagne
00:18:41D'envoyer les migrants illégaux
00:18:43Au Rwanda
00:18:45Avec l'accord évidemment du Rwanda
00:18:47Enfin on en a parlé
00:18:49Je crois qu'il y a une auditrice
00:18:51C'est Angèle qui nous appelle depuis Marseille
00:18:53Bonjour Angèle
00:18:55Bonjour Monsieur Bercov
00:18:57Bonjour tout le monde
00:18:59Moi je voulais réagir
00:19:01J'ai deux commentaires
00:19:03Le premier commentaire
00:19:05C'est de dire que les Occidentaux
00:19:07Il faut toujours qu'ils se débrouillent
00:19:09A faire gérer leurs problèmes par les autres
00:19:11Ca c'est la première chose
00:19:13Et la deuxième chose
00:19:15Je voudrais faire de la politique
00:19:17Science fiction
00:19:19C'est à dire que si on se projette
00:19:21Si on projette les intentions
00:19:23J'en sais rien moi
00:19:25Mais ça pourrait l'être
00:19:27Ce serait de faire des découpages de pays
00:19:29En pays pour
00:19:31Prisons
00:19:33Pays pour gérer les migrants
00:19:35Pays pour gérer l'énergie
00:19:37Pays pour faire ci
00:19:39Pays comme Cayenne
00:19:41Pays pour envoyer je sais pas
00:19:43Tous les gens dont on ne veut pas
00:19:45Et on pourrait très bien
00:19:47Ca serait des précédents
00:19:49On pourrait très bien
00:19:51Prendre des individus
00:19:53Des manifestants
00:19:55Des complotistes
00:19:57Et on les envoie dans un autre pays
00:19:59C'est rigolo quand même
00:20:01Je ne sais pas si c'est rigolo
00:20:03Mais votre première partie est intéressante
00:20:05C'est vrai
00:20:07Est-ce que c'est un moyen
00:20:09Parce que c'est vrai qu'on se dit
00:20:11Au départ après tout
00:20:13Il faut quand même résoudre ce problème
00:20:15Et puis ce que dit Angèle
00:20:17Est-ce qu'on n'est pas en train de faire des solutions
00:20:19Par procuration ou alors c'est la seule solution
00:20:21Peut-être
00:20:23Non mais Madame
00:20:25A pour partie raison
00:20:27Et il y a une autre solution
00:20:29C'est la solution qui est mise en oeuvre
00:20:31Par exemple en Grèce
00:20:33Ou qui est mise en oeuvre dans nos aéroports
00:20:35Notamment à Roissy ou à Orly
00:20:37Et sans doute à l'aéroport de Marseille-Marignane
00:20:39Lorsqu'un étranger
00:20:41Arrive sur notre territoire
00:20:43Qu'il est dépourvu
00:20:45Des documents
00:20:47Lui permettant d'entrer
00:20:49Qu'il est sans papier
00:20:51En tout cas sans papier valable
00:20:53On ne le renvoie pas
00:20:55Dans un autre pays
00:20:57Mais on le maintient
00:20:59Il est entré sur notre territoire
00:21:01Dans une zone qu'on appelle une zone internationale
00:21:03Il en existe dans tous nos aéroports
00:21:05Et il est maintenu
00:21:07A l'intérieur de cette zone
00:21:09Pendant toute la durée de l'examen de sa demande d'asile
00:21:11Donc son droit
00:21:13A voir sa demande d'asile
00:21:15Examiné et respecté
00:21:17Et au terme de l'examen de sa demande d'asile
00:21:19En général ça prend quelques jours
00:21:21Si l'intéressé
00:21:23Est reconnu comme réfugié
00:21:25Ou en tout cas est reconnu comme éligible
00:21:27A l'asile il rentre
00:21:29Et s'il ne l'est pas
00:21:31La compagnie aérienne qui l'a acheminé
00:21:33Alors qu'elle savait, puisqu'elle doit faire un contrôle à l'embarquement
00:21:35Oui serait responsable
00:21:37Qu'il ne disposait pas des documents nécessaires
00:21:39Va le réacheminer dans son pays d'origine
00:21:41Donc voyez madame
00:21:43Nous ne nous reposons pas
00:21:45Exclusivement sur les autres
00:21:47Pour résoudre ce problème
00:21:49Nous avons nos propres moyens
00:21:51Sur notre territoire de le faire
00:21:53Nous sommes d'accord
00:21:55On a parlé des aéroports
00:21:57Mais imaginez un peu ce qu'il se passe
00:21:59On voit très bien tous les reportages sur la route des migrants
00:22:01Des milliers, des dizaines de milliers
00:22:03Voire des centaines de milliers, voire plus
00:22:05Qui vont sur les plages
00:22:07Qui arrivent sur les plages
00:22:09En dehors même des zones portuaires
00:22:11Vous imaginez
00:22:13Examiner
00:22:15Les demandes de chacun
00:22:17Monsieur Bercoff, c'est ce que fait la Grèce
00:22:19La frontière maritime de la Grèce
00:22:21Les îles de la mer Égée
00:22:23Elles sont à un kilomètre
00:22:25Ou à un kilomètre et demi des côtes de la Turquie
00:22:27Donc voyez qu'il ne faut pas
00:22:29Très longtemps pour passer en petit bateau
00:22:31De la Turquie pour aller par exemple
00:22:33Sur l'île de Lesbos
00:22:35Et bien la Grèce a créé
00:22:37Sur l'île de Lesbos un centre
00:22:39Que j'ai eu l'occasion de visiter
00:22:41Qui est un centre très moderne
00:22:43Avec un hôpital, avec une école
00:22:45Et donc les migrants qui arrivent à Lesbos
00:22:47Ils sont
00:22:49Hébergés
00:22:51Dans ce centre et ils y restent
00:22:53Jusqu'au terme de l'examen de leurs demandes
00:22:55Et là aussi soit on considère
00:22:57Que leur demande d'asile est valable
00:22:59Et ils sont transférés
00:23:01Sinon ils sont transférés
00:23:03Sur la partie continentale de la Grèce
00:23:05Et sinon ils sont renvoyés en Turquie
00:23:07Alors qu'est-ce que vous pensez juste pour terminer
00:23:09De la solution, évidemment c'est très loin
00:23:11La solution australienne
00:23:13C'est pas applicable
00:23:15La solution australienne n'est pas applicable à l'Europe
00:23:17C'est compliqué
00:23:19Parce qu'il faudrait trouver
00:23:21Des îles
00:23:23Non c'est compliqué
00:23:25Je pense que c'est un dispositif
00:23:27Qui est sans doute adapté
00:23:29Au cas de l'Australie
00:23:31C'est un dispositif qui est assez
00:23:33Controversé parce que les conditions
00:23:35D'hébergement des étrangers
00:23:37Dans les deux îles
00:23:39J'ai oublié les noms
00:23:41D'après les reportages qui ont pu être faits
00:23:43Difficiles alors que je reviens
00:23:45Sur l'exemple de Lesbos en Grèce
00:23:47J'ai visité ce centre d'hébergement
00:23:49Il est de très bonne facture
00:23:51En fait ce qu'il y a c'est de voir
00:23:53Si les pays européens s'entendront
00:23:55Sur un certain nombre de pays sûrs
00:23:57Est-ce que la solution
00:23:59Rwanda effectivement
00:24:01Et c'est intéressant parce que le Rwanda
00:24:03Il y a eu un des plus terribles génocides
00:24:05Du XXe siècle mais enfin c'était il y a 25 ans
00:24:07Maintenant le Rwanda est
00:24:09Considéré comme un pays sûr
00:24:11Son économie est une des plus dynamiques d'Afrique
00:24:13Et ils ont besoin de main d'oeuvre
00:24:15Et le Rwanda
00:24:17Fait partie du Commonwealth
00:24:19Ce qui crée incontestablement un lien avec le Royaume-Uni
00:24:21Et nous il faudrait trouver
00:24:23Des pays avec lesquels nous avons un lien
00:24:25Mais il en existe
00:24:27Et voir aussi s'il va y avoir une levée de bouclier
00:24:29Absolue de l'opposition au droit de l'hommiste
00:24:31Qui va dire comment c'est pas possible
00:24:33C'est scandaleux
00:24:35Non mais ça en opportunité on peut discuter
00:24:37A l'infini la question qui se pose c'est
00:24:39Est-ce que c'est juridiquement soutenable
00:24:41Au regard de la Convention de Genève
00:24:43Je crois vous avoir expliqué que c'était le cas
00:24:45Merci beaucoup Patrick Stéphanie
00:24:47Merci Patrick Stéphanie d'avoir été avec nous
00:24:49Je vous rappelle que vous êtes ancien secrétaire général
00:24:51Au ministère de l'Immigration
00:25:13Paris c'est tellement fabuleux
00:25:15La plus belle ville du monde
00:25:17Allez disons le est
00:25:19Surtout en ce moment
00:25:21Et puis il y a quelqu'un
00:25:23Quelqu'un, un expert en communication politique
00:25:25Mais sulfureux
00:25:27Qui vient de créer un jeu de société
00:25:29Qui s'appelle la traversée de Paris
00:25:31Qu'on a reçu
00:25:33La traversée de Paris on s'est dit c'est formidable
00:25:35C'est vrai on est à un mois, un mois et demi
00:25:37Des Jeux Olympiques
00:25:39Alors on va tous aller là-bas
00:25:41Des millions de gens vont venir
00:25:43Du monde entier pour assister
00:25:45A cette grande cérémonie
00:25:47C'est grande cérémonie
00:25:49Mais alors comment faire ?
00:25:51Eh bien François Bellé a imaginé un guide
00:25:53Un guide mais en forme de jeu
00:25:55Un espèce de monopoli géant
00:25:57Sur Paris et vous allez voir
00:25:59Décrivez-le avant qu'on fasse parler François Bellé
00:26:01Esteban Rania
00:26:03Vous avez joué avec Thibaut Sadler
00:26:05A cela
00:26:07Vous en êtes venu transformé pratiquement bouleversé
00:26:09Ils ne tiennent plus là, ils sont dans un état
00:26:11De totale décomposition
00:26:13Pourquoi ? Comment ?
00:26:15C'est vrai qu'André il y a des émissions
00:26:17Plus sympathiques et plus faciles à préparer que d'autres
00:26:19Alors avec Thibaut Sadler on s'est attelé
00:26:21On a reçu le jeu de François Bellé
00:26:23Qui ressemble, on peut le dire
00:26:25A un jeu de loi pour ceux qui connaissent
00:26:27Vous avez un plateau avec des dessins vraiment magnifiques
00:26:29Les graphistes ont fait un travail
00:26:31Superbe et puis avec
00:26:33Beaucoup d'ironie, beaucoup d'humour évidemment
00:26:35Mais qui cache peut-être une part de vérité
00:26:37Pour certains parisiens, alors vous avez un plateau
00:26:39Composé de nombreuses cases, vous jetez un dé
00:26:41Et puis vous tombez sur des cases bleues, vertes
00:26:43Comment s'appellent ces cases ?
00:26:45Donnez-nous des exemples
00:26:47Je tombe sur une case bleue qui est une case mobilité urbaine
00:26:49Oui
00:26:51Alors j'ai une remarque
00:26:53De la question, donc je pioche une question bleue
00:26:55Et ça me dit, alors tiens tiens
00:26:57Route bloquée à cause d'activistes du climat
00:26:59La main collée à la route
00:27:01Restez sur votre case
00:27:03Donc je ne suis bloqué, je ne peux pas avancer
00:27:05Bon il y a des routes bloquées
00:27:07Comme ça avec des fous du climat
00:27:09Qui collent leurs mains
00:27:11Autre chose
00:27:13Je tombe sur une case verte, alors j'ai tiré le dé, j'ai fait 3
00:27:15Je tombe sur une case verte et là c'est une case question
00:27:17Donc je vous pose une question André, chers auditeurs
00:27:19Vous pouvez répondre, en 2022
00:27:21Combien de chantiers étaient encore en cours
00:27:23Dans les rues de la capitale ?
00:27:25Réponse A, près de 5000
00:27:27Réponse B, près de 8000
00:27:29Réponse C, près de 10 000
00:27:31Est-ce que vous avez une idée ?
00:27:338000 ou 10 000 ?
00:27:35Je dirais 8000
00:27:37Eh bien c'est 10 000
00:27:39Donc là vous avez perdu, vous restez sur votre case
00:27:41Est-ce que j'ai à peu près bien résumé François Bellé ?
00:27:43C'était parfait !
00:27:45Quelle entrée en matière !
00:27:47François Bellé, comment ça vous est venu ?
00:27:49On peut comprendre
00:27:51C'est vrai qu'en regardant ça
00:27:53Quand j'ai vu ça, c'est formidable
00:27:55Parce que c'est très drôle
00:27:57Et encore une fois, vous allez beaucoup vous amuser
00:27:59C'est une description de Paris, je dois dire
00:28:01Je me saisis ça
00:28:03Je vais un peu faire un jeu
00:28:05Et puis rire
00:28:07De cette espèce d'hallucinante
00:28:09Gestion de Paris
00:28:11L'idée s'est faite en deux temps
00:28:13Le premier temps, c'est que
00:28:15C'est vraiment une expérience du réel
00:28:17J'étais dans l'enfer des embouteillages
00:28:19De la porte Maillot
00:28:21J'étais dans ma voiture
00:28:23Je me rendais à un rendez-vous
00:28:25Et je me suis retrouvé à l'intersection
00:28:27De la modernité, c'est-à-dire entre les travaux
00:28:29Les embouteillages, les altercations
00:28:31Et cet esthétisme violent
00:28:33Avec les travaux, les rénovations
00:28:35Et puis forcément
00:28:37Au volant de sa voiture, soit on cogite
00:28:39Soit en tout cas, on s'agite
00:28:41Et j'ai commencé à me dire
00:28:43Traverser Paris est devenu
00:28:45Une épreuve
00:28:47J'avais les trois moquets, les clés
00:28:49Donc c'était la traversée de Paris
00:28:51Qui est devenue l'épreuve olympique
00:28:53La plus difficile
00:28:55Et qui est un drame en film
00:28:57Du détournement sur le plan publicitaire
00:28:59Et communicationnel
00:29:01La traversée de Paris, j'ai repris ça
00:29:03Et j'en ai fait mienne
00:29:05Et je dirais que j'ai validé cette idée-là
00:29:07Aussi avec le contexte
00:29:09C'est-à-dire qu'on n'a jamais eu autant
00:29:11De contenu produit sur une ville
00:29:13Paris est devenu un marqueur
00:29:15C'est-à-dire qu'on ne parle pas autant
00:29:17De New York, de Sydney ou de Londres
00:29:19C'est Paris, Paris c'est devenu un sujet
00:29:21Et donc je me dis de fixer l'époque
00:29:23De photographier l'époque
00:29:25Ce premier quart du XXIe siècle
00:29:27Il fallait le faire
00:29:29Donc je l'ai fait
00:29:31Vous l'avez photographié, mais de quelle manière ?
00:29:33Pour le mieux et pour le pire
00:29:35Je regarde justement les découvertes
00:29:37Par exemple
00:29:39Découverte touristique
00:29:41Démonstration du maniement de la machette
00:29:43Par un maudou, c'est quoi un maudou d'ailleurs ?
00:29:45Ça c'est les vendeurs de craques
00:29:47Il y en a un peu partout dans Paris
00:29:49Mais ce qui est intéressant
00:29:51C'est effectivement
00:29:53De passer
00:29:55De case en case
00:29:57Et de vivre
00:29:59J'ai appelé ça des découvertes touristiques
00:30:01Mais finalement ce sont des épreuves
00:30:03De la vie urbaine contemporaine
00:30:05C'est par antifras
00:30:07Ce que vous avez appelé du coup
00:30:09C'est des attaques de races
00:30:11C'est des coupures de gaz
00:30:13Et en fait tout ce qui est écrit là
00:30:15C'est pas forcément une caricature
00:30:17C'est vraiment une photographie
00:30:19Tout a été vécu
00:30:21Et en fait
00:30:23J'aurais pu en faire un livre
00:30:25D'habitude j'écris des livres, des essais
00:30:27Mais j'ai trouvé que par le prisme du jeu
00:30:29C'était plus intéressant
00:30:31C'est intéressant parce que
00:30:33Quand même Paris, la plus belle ville du monde
00:30:351500 ans d'histoire
00:30:37Mais aujourd'hui qu'est-ce qu'on voit, c'est vrai
00:30:39Tirs de mortiers contre des consommateurs de craques
00:30:41Menaces insistantes devant une salle de shoot
00:30:43Chantiers urbains en vracs laissés en jachère
00:30:45Alors ça c'est formidable
00:30:47Quartier plongé dans le noir après une coupure de bronc
00:30:49Vendeur de billes à la sauvette
00:30:51Rencontre fortuite avec un plug géant
00:30:53Et oui ça se rappelle la place Vendôme
00:30:55Exactement
00:30:57Et mouvement de foule dans un centre commercial
00:30:59C'est vraiment
00:31:01En fait
00:31:03C'est à la fois extrêmement
00:31:05Ironique mais vous êtes dur sur Paris
00:31:07Parce que Paris est une jungle quand même
00:31:09Quand on voit votre jeu on se dit
00:31:11C'est devenue de la jungle
00:31:13Non mais moi j'ai une approche naturaliste des choses
00:31:15J'aurais pu faire un petit texte
00:31:17Écrit dessus
00:31:19Non mais c'est très drôle
00:31:21Mais alors ça c'est la dimension je dirais
00:31:23Satirique, polémique
00:31:25Presque photographique
00:31:27De l'époque mais ce qui est intéressant c'est que
00:31:29Certes on en ressort
00:31:31Énervé de ce jeu mais aussi
00:31:33On en sort informé
00:31:35Donc il y a le quiz avec les fameuses cartes
00:31:37Paris tragique
00:31:39Et là c'est vraiment un quiz à la fois sur
00:31:41Les jeux olympiques mais aussi sur la ville de Paris
00:31:43Donc là on a cité les chantiers
00:31:45Par exemple sur le stationnement qui est un vrai sujet
00:31:47Un autre fait marqueur de l'époque
00:31:49Combien de FPS vous savez ?
00:31:51Les forfaits post stationnement
00:31:53Où est-il été dressé à Paris en 2022 ?
00:31:552 millions ? 3 millions ?
00:31:57Ou 5 millions ?
00:31:595 millions ?
00:32:01Bravo André
00:32:03Et tout ça ça pose question derrière
00:32:05Non mais tout à fait j'allais dire ce qui est intéressant
00:32:07C'est que vous donnez des informations
00:32:09Chaque carte donne une information
00:32:11Vous voyez par exemple
00:32:13Vous devez en avoir
00:32:15C'est très intéressant de savoir
00:32:17Combien de départements français ont refusé
00:32:19D'accueillir le passage payant de la flamme olympique
00:32:21Alors c'est
00:32:237, Stéphane
00:32:2517 ou 37 ?
00:32:2717
00:32:29En fait 37
00:32:31C'est absolument
00:32:33C'est magnifique parce que ça
00:32:35On connait tous les parisiens
00:32:37Et tous les français qui viennent à Paris
00:32:39Quel est le temps moyen passé chaque jour
00:32:41Par les parisiens dans les transports en commun
00:32:4332 minutes, 42 minutes
00:32:4552 minutes
00:32:47Je dirais 42 minutes
00:32:4952 minutes
00:32:51Parce qu'à chaque fois
00:32:53Ce qui est intéressant aussi
00:32:55Jean-Béné c'est que
00:32:57A chaque fois c'est le maximum
00:32:59Qui est juste
00:33:01Donc je fais quand même attention
00:33:03Que ce ne soit pas toujours la réponse C qui revienne
00:33:05Mais effectivement les chiffres sont là
00:33:07Et chacun après
00:33:09Interprétera
00:33:11En fonction de là où il se place
00:33:13Ces informations là
00:33:15Mais ce qui est intéressant c'est que
00:33:17C'est un jeu vraiment
00:33:19De société
00:33:21Et j'ajoute le vraiment parce que je voulais
00:33:23Redonner un peu de sociétal, un peu de sociologie
00:33:25Au genre et donc le jeu de société
00:33:27Là on apprend des choses sur cette
00:33:29Mutation des villes
00:33:31C'était intéressant pour moi de
00:33:33Saisir l'époque
00:33:35André j'ai pas précisé dans la boîte il y a des cartes de santé mentale
00:33:37Avec quelques mots dessus
00:33:39Donc il y a sensation d'oppression, fatigue mentale extrême
00:33:41Transpiration excessive
00:33:43Accélération du rythme cardiaque etc
00:33:45A quoi elles servent ?
00:33:47Alors ces cartes là
00:33:49Visent à altérer la santé
00:33:51Mentale du joueur au cours de la partie
00:33:53Si on en a 3
00:33:55C'est fini, la partie s'arrête
00:33:57Pour celui qui en a 3 et là il faut
00:33:59Qu'il fuit Paris au plus vite
00:34:01Donc c'est un jeu intéressant parce que d'abord on n'est pas sûr
00:34:03De finir le jeu
00:34:05Si vous êtes trop stressé
00:34:07Trop atteint, trop atteint
00:34:09Ça va vous quittez
00:34:11Et puis après on enchaîne, sensation d'oppression
00:34:13Crise d'hystérie, impression de devenir fou
00:34:15Et dégoût de la vie urbaine
00:34:17Donc voilà c'est un jeu
00:34:19De 2, 4 à 6 joueurs
00:34:21Et qui mêle
00:34:23Effectivement à la fois
00:34:27Un travail presque décéiste
00:34:29Parce qu'il fallait chercher un peu de documentation
00:34:31Et essayer de trouver un angle
00:34:33C'est aussi un travail très artistique
00:34:35Avec un dessinateur
00:34:37Très beau dessin
00:34:39Bah écoutez en tout cas
00:34:41C'est un Monopoly, un Paris poli
00:34:43Un jeu de loi parisien
00:34:45Mais vous savez
00:34:47C'est Jean Cocteau qui parlait des miroirs
00:34:49Qui réfléchissent
00:34:51Et nous on a décidé d'en parler
00:34:53Et je vous recommande ce jeu
00:34:55La traversée de Paris
00:34:57Parce que c'est un miroir
00:34:59C'est un miroir de ce qui se passe dans une mégalopole
00:35:01Dans une grande ville
00:35:03Dans l'une des plus belles des grandes villes du monde
00:35:05Mais il y a aussi effectivement
00:35:07Ce qu'on appelle le côté
00:35:09Non pas caché de la tépesserie
00:35:11Mais les trous dans la raquette
00:35:13Et les trous dans la raquette
00:35:15Ils sont très très importants
00:35:17Et évidemment si vous n'êtes pas parisien
00:35:19Vous pouvez quand même jouer au jeu de société
00:35:21Et où c'est qu'on peut le retrouver ?
00:35:23On peut le retrouver sur la traversée de paris.fr
00:35:25Sur toutes les plateformes numériques
00:35:27Mais aussi chez les bouquinistes
00:35:29On dit ça aussi pour les touristes
00:35:31S'ils ont envie de voir
00:35:33Ils auront comme ça un avant-goût
00:35:35De ce qui va se passer au moment des jeux olympiques
00:35:37Merci beaucoup
00:35:39Merci d'avoir été avec nous
00:35:41Ici Sud Radio
00:35:45Les français parlent au français
00:35:49Je n'aime pas la blanquette de veau
00:35:51Je n'aime pas la blanquette de veau
00:35:55Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:35:57Eh bien dans tous mes états
00:35:59Mais je ne suis pas seul
00:36:01Sabrina Agristi-Roubach
00:36:03Secrétaire d'état
00:36:05Chargée de la ville
00:36:07Dans l'ouvertement Attal
00:36:09Elle aussi elle est dans tous ses états
00:36:11Pourquoi ?
00:36:13Écoutez
00:36:15Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:36:17Les perles du jour
00:36:19Ah ces mots
00:36:21On cria haro sur le baudet
00:36:23Un loup quelque peu clair prouva par sa harangue
00:36:25Qu'il fallait dévouer ce maudit animal
00:36:27Ce pelé
00:36:29Ce galeu d'où venait tout leur mal
00:36:31Sa pécadille fut jugée un cas pendable
00:36:33Ce pelé
00:36:35Ce galeu d'où vient tout le mal
00:36:37C'est qui aujourd'hui ?
00:36:39C'est qui ce pelé
00:36:41Ce galeu d'où vient tout le mal ?
00:36:43Écoutez l'entretien
00:36:45Elle a été reçue
00:36:47Mardi hier
00:36:49Sabrina Agristi-Roubach
00:36:51Sur France 2
00:36:53Ou 4 vérités
00:36:55Écoutez ce qu'elle disait
00:36:57C'était à propos effectivement
00:36:59De l'insertion vous savez
00:37:01On en a parlé hier
00:37:03Gabrielle Attal était à Nice effectivement
00:37:05Avec Dupond-Moretti
00:37:07Les parents, les enfants, l'insertion
00:37:09Les difficultés en milieu scolaire
00:37:11Les internats, les projets d'internat
00:37:13Très intéressant bien sûr
00:37:15Et puis à un moment donné
00:37:17On a parlé d'autre chose
00:37:19Dans cet entretien, écoutez
00:37:21Les jeunes de maintenant
00:37:23On aurait été les mêmes jeunes si on avait eu les mêmes outils qu'eux
00:37:25Penser que nous à notre époque
00:37:27On aurait été mieux ou qu'on était mieux c'est pas vrai
00:37:29Par contre ce qui est vrai
00:37:31C'est que je reviens sur les réseaux sociaux
00:37:33Cette arme de destruction massive
00:37:35C'est que
00:37:37Les parents sont les premiers à pouvoir agir
00:37:39Sur les réseaux sociaux avec leurs enfants
00:37:41Donc leur dire vous avez le droit de prendre le téléphone
00:37:43De mettre les contrôles parentaux
00:37:45Et déjà c'est une base
00:37:47Et vous avez le droit de les intédir
00:37:49C'est un scandale, moi écoutez
00:37:51Moi les réseaux sociaux
00:37:53Si vous me demandiez par exemple si j'avais une baguette magique
00:37:55Je ferais disparaître les réseaux sociaux
00:37:57Et voilà
00:37:59Voilà où on en est
00:38:01C'est toujours très intéressant
00:38:03Si j'avais une baguette magique
00:38:05Étant donné qu'il y a beaucoup de fièvre actuellement dans le royaume
00:38:07Et bien je supprimerais
00:38:09J'éradiquerais les thermomètres
00:38:11Ah oui tout de suite
00:38:13Voilà c'est pas possible
00:38:15Effectivement les réseaux sociaux faut supprimer
00:38:17C'était tellement bien avant
00:38:19Quand on avait la vérité révélée
00:38:21Par les médias révélés
00:38:23Par les gens effectivement
00:38:25Qui avaient le droit de parler
00:38:27Et là cette parole sauvage
00:38:29Effectivement c'est pas possible
00:38:31Mais est-ce qu'on peut rappeler
00:38:33A madame Agristirouba
00:38:35Et à tous les autres
00:38:37Que les réseaux sociaux c'est évidemment la langue de Zop
00:38:39Comme toujours le meilleur
00:38:41Et le pire
00:38:43Sachari le meilleur et le pire
00:38:45Parce qu'en la chose
00:38:47C'est en faisant semblant que ça n'existe pas
00:38:49Que ça réglerait le problème
00:38:51Non absolument pas
00:38:53Les lois sont là pour sanctionner les appels à la haine
00:38:55Les lois sont là
00:38:57Et puis que la famille aussi s'occupe effectivement
00:38:59Les parents s'occupent des enfants
00:39:01Etc etc
00:39:03Il y a à voir que
00:39:05Effectivement ça dépend de qui
00:39:07Qu'un gosse de 7 ans, 8 ans, 10 ans
00:39:09N'ait pas déjà son portable
00:39:11Etc ça dépend de qui
00:39:13Evidemment il faut un peu de discipline
00:39:15Mais supprimer les réseaux sociaux
00:39:17Ça ne veut rien dire
00:39:19Pourquoi ?
00:39:21Parce que c'est croire qu'effectivement
00:39:23On va supprimer la technologie
00:39:25On va revenir aux lampes d'huile de l'information
00:39:27Mais non, non
00:39:29Parce que la déformation, l'information
00:39:31Et les appels à la haine
00:39:33Vous croyez Sabrina Agristirouba
00:39:35Que ça vient des réseaux sociaux
00:39:37Les grands massacres du XXe siècle
00:39:39Elles viennent des réseaux sociaux
00:39:41Les harcèlements, l'appel au racisme
00:39:43L'appel à la haine, ils viennent des réseaux sociaux
00:39:45Allons, allons, allons
00:39:47Essayons d'être un peu plus
00:39:49Beaucoup plus
00:39:51Je dirais
00:39:53Choisissons un peu les choses
00:39:55Soyons un peu plus
00:39:57Sélectifs et soyons surtout
00:39:59Avec de véritables
00:40:01On sait très bien ce qu'il faut faire
00:40:03Sur les sanctions
00:40:05On sait très bien ce qu'il faut faire sur l'application des lois
00:40:07On sait très bien ce qu'il faut faire
00:40:09Sur un certain courage à avoir
00:40:11Pour effectivement
00:40:13Ceux qui
00:40:15Sèment la pagaille
00:40:17Ceux qui sèment le vent
00:40:19Aujourd'hui ne récoltent plus la tempête
00:40:21Parce qu'il n'y a plus personne pour leur faire face
00:40:23Il est là le problème
00:40:25Madame la Secrétaire d'Etat
00:40:27Il n'est pas ailleurs, il n'est pas dans les réseaux sociaux
00:40:29Encore une fois
00:40:31N'accusez pas les témoins
00:40:33Les témoins du meilleur et du pire
00:40:35Ce n'est pas en supprimant le témoin
00:40:37Que vous arrangerez la situation
00:40:39Encore une fois avec ou sans
00:40:41Baguette magique
00:40:43On va se retrouver dans un instant sur Sud Radio
00:40:45Après les infos de 13h
00:40:47On sera pour le face-à-face avec André Bercoff
00:40:49Qui recevra Pierre De Gaulle
00:40:51Le petit-fils du Général De Gaulle
00:40:53A tout de suite sur Sud Radio et bien sûr 0826 300 328
00:41:07Le face-à-face
00:41:09Vous écoutez Sud Radio
00:41:11Nous sommes ensemble jusqu'à 14h aujourd'hui
00:41:13André Bercoff pour ce face-à-face
00:41:15Vous recevez Pierre De Gaulle, le Président de la Fondation Pierre De Gaulle
00:41:17Pour la paix, la concorde et l'amitié entre les peuples
00:41:19Bonjour Pierre De Gaulle
00:41:21Bonjour, merci de votre accueil
00:41:23Économiste, financier
00:41:25Nous avons reçu avec plaisir Pierre De Gaulle
00:41:27En janvier 2023
00:41:29Sur cette antenne et dans cette émission
00:41:31Et on peut dire que
00:41:33On en parlait un peu
00:41:35Les choses sont accélérées dans tous les domaines
00:41:37Peut-être pas les meilleures
00:41:39Peut-être pas dans la bonne direction
00:41:41En tout cas on sent quelque chose
00:41:43Qui est en train vraiment de
00:41:45Quelque part de se décomposer
00:41:47Quelque part de changer
00:41:49Parce que le bouleversement du monde on le connait aussi
00:41:51Alors je voudrais quand même
00:41:53Pierre De Gaulle
00:41:55Qu'on parle un peu de la France
00:41:57Vous en avez souvent parlé
00:41:59Et de ce qui se passe en ce moment dans ce pays
00:42:01Comment vous le ressentez ?
00:42:03Ce qui est la situation
00:42:05Alors ce qui me frappe
00:42:07Et ce qui me désole
00:42:09C'est le vide
00:42:11Le vide politique
00:42:13Le vide de programme
00:42:15Le vide en termes de conception
00:42:17D'un gouvernement
00:42:19Et d'un président qui
00:42:21Est habitué à mentir aux français
00:42:23Est habitué à
00:42:25Faire croire en de belles histoires
00:42:27En des mythes
00:42:29Plutôt que de s'attaquer véritablement aux réalités
00:42:31Un président
00:42:33Qui n'aime pas la France
00:42:35Visiblement qui n'aime pas les français
00:42:37Il l'a dit, j'ai appris à aimer les français
00:42:39Et surtout une absence totale
00:42:41De vision stratégique, de programme
00:42:43C'est à dire que l'impression que j'ai
00:42:45C'est que le gouvernement
00:42:47Passe l'essentiel
00:42:49De son temps à communiquer
00:42:51A courir après les sondages
00:42:53Après les élections
00:42:55Au lieu de s'attaquer au vrai problème
00:42:57De réfléchir, d'avoir une réflexion véritablement profonde
00:42:59Sur comment
00:43:01On gère notre pays, comment on le redresse
00:43:03Comment on
00:43:05Fait face à une situation économique, politique
00:43:07Et diplomatique catastrophique
00:43:09Et comment on s'attaque au vrai problème
00:43:11C'est à dire, je souhaiterais
00:43:13Que ce gouvernement puisse
00:43:15Établir, région par région
00:43:17Département par département
00:43:19Collectivité locale par collectivité locale
00:43:21Des discussions
00:43:23Avec les entrepreneurs
00:43:25Des discussions avec les artisans
00:43:27Pour lancer des programmes
00:43:29Des programmes locaux, des programmes nationaux
00:43:31Des grands projets
00:43:33Et établir qu'est-ce qu'on fait
00:43:35Et demander des résultats concrètement
00:43:37Sur le terrain, aux politiques
00:43:39Pour que les choses avancent
00:43:41Pour que le pouvoir d'achat des français soit défendu
00:43:43Pour que leur sécurité soit véritablement garantie
00:43:45Elle ne l'est pas
00:43:47Ni dans les rues, ni sur le plan international
00:43:49Ni vis-à-vis du terrorisme
00:43:51Et à cet égard je suis frappé
00:43:53Lorsqu'on commence à préparer
00:43:55L'opinion publique à d'éventuels attentats
00:43:57En ce qui concerne les Jeux Olympiques
00:43:59Où on dira, ah mais c'est la faute des russes
00:44:01C'est la faute
00:44:03D'un gouvernement et d'un président
00:44:05Qui ne sait pas tenir son pays
00:44:07Qui a fait des erreurs diplomatiques considérables
00:44:09Notamment vis-à-vis
00:44:11Du conflit Israël-Palestine
00:44:13Et qui nécessairement
00:44:15Devra faire face à un terrorisme
00:44:17Alors forcément c'est la faute des autres
00:44:19Il y a cet esprit
00:44:21D'abandon et cette trahison
00:44:23Qui vise à faire croire
00:44:25Aux français
00:44:27Qu'on peut confier les intérêts de la France
00:44:29Qu'on peut confier leurs intérêts
00:44:31A des étrangers
00:44:33A des intermédiaires, à une commission européenne
00:44:35Tout ça parce qu'on ne veut pas
00:44:37Ou qu'on ne peut pas régler ses propres problèmes
00:44:39Ca me scandalise
00:44:41Et je pense qu'il faut complètement revoir
00:44:43La façon de gouverner
00:44:45Et la façon d'établir un rapport avec les français
00:44:47Pour les protéger et les défendre
00:44:49Alors Pierre de Gaulle, juste pour l'histoire
00:44:51La question européenne
00:44:53Vous dites justement, on délègue à des étrangers
00:44:55Mais que répondez-vous à ceux qui vous disent
00:44:57Mais attendez, la France est très très bien
00:44:59Mais la France est trop petite aujourd'hui
00:45:01Dans le concert mondial
00:45:03Pour ne pas être absolument en concert
00:45:05Avec l'Europe, avec l'Union Européenne
00:45:07Pour avoir la puissance
00:45:09C'est l'Europe, c'est ce qu'on nous répète
00:45:11En tout cas à certains nombres
00:45:13A longueur de médias et à longueur de journée
00:45:15La France seule
00:45:17Comment voulez-vous qu'elle se débrouille ?
00:45:19Mais c'est la France qui fait l'Europe
00:45:21Et non pas l'inverse
00:45:23Ce n'est pas en confiant à une technocratie européenne
00:45:25Nos intérêts, qu'on va défendre
00:45:27Notre propre position
00:45:29La France est un grand pays
00:45:31La France est une grande puissance économique
00:45:33Une grande puissance en termes d'innovation
00:45:35En termes de savoir-faire
00:45:37En termes de capital culturel
00:45:39En termes de capital scientifique
00:45:41Nous avons les meilleures écoles du monde
00:45:43Nous avons un savoir-faire
00:45:45Une technologie considérable
00:45:47Nous bénéficions toujours d'un
00:45:49Comment dire ?
00:45:51D'une étendue
00:45:53En termes d'influence
00:45:55D'une action internationale
00:45:57Nous sommes le deuxième territoire maritime mondial
00:45:59Je pense que c'est une grave erreur
00:46:01Et c'est d'ailleurs le vœu des Américains
00:46:03De vouloir réduire la France
00:46:05A un rôle continental
00:46:07Et de meilleurs élèves des Américains
00:46:09Et de nous
00:46:11Comment dire ? Circonscrire
00:46:13Aux glacis européens, aux glacis continentaux
00:46:15Et alors justement
00:46:17Ceci m'amène
00:46:19On va parler évidemment de tout cela
00:46:21On va parler de ce qui se passe à l'étranger
00:46:23De la politique étrangère de la France
00:46:25La politique intérieure
00:46:27Mais la question que je vais vous poser tout de suite
00:46:29Je viens de vous entendre
00:46:31On vous avait entendu il y a un an et demi
00:46:33Pourquoi n'entrez-vous pas en politique ?
00:46:35Pourquoi justement ?
00:46:37Et je ne parle même pas de votre nom
00:46:39Je ne parle même pas de ce qui vous engage
00:46:41Ou vous oblige
00:46:43Voilà
00:46:45Avec mes moyens je vais essayer
00:46:47De participer à cette
00:46:49Cette volonté, cette lucidité se réveiller
00:46:51Je ne suis pas là pour faire de la politique
00:46:53Je suis là pour défendre la France et les Français
00:46:55Parler de la France
00:46:57Et faire en sorte que son prestige, son rang
00:46:59Soit restauré sur la scène internationale
00:47:01Qu'elle devienne une grande nation
00:47:03Redevienne une grande nation
00:47:05Entendue
00:47:07Et qu'elle se soit un pays
00:47:09Prospère, sécurisé
00:47:11Que les Français soient épanouis
00:47:13Que les Français
00:47:15Croient de nouveau en leur avenir
00:47:17Et je voudrais porter un message d'espoir
00:47:19C'est pour ça que j'ai créé cette fondation
00:47:21Mais je ne suis pas là pour faire de la politique
00:47:23Je ne suis pas attaché à des échéances électorales
00:47:25Ce qui m'intéresse c'est la France et les Français
00:47:27Alors justement, à votre avis
00:47:29Parlons de ça, on va parler
00:47:31Evidemment de la fondation
00:47:33Comment, je veux dire
00:47:35Même si vous ne faites pas de politique, on est chacun d'entre nous
00:47:37On est concerné par cela
00:47:39Ce qui s'occupe de vous
00:47:41A votre avis, ce n'est pas un combat perdu
00:47:43Vous avez dit les avantages
00:47:45Effectivement que la France était encore
00:47:47Et heureusement un grand pays
00:47:49Mais vous avez vu la désinstauration
00:47:51Vous avez vu la vente
00:47:53Des bijoux de famille
00:47:55Vous avez vu la délocalisation un peu partout
00:47:57Vous avez vu effectivement que l'on confie
00:47:59D'un côté à des conseillers américains
00:48:01La communication mais beaucoup plus grave
00:48:03Tout le problème
00:48:05Je veux dire
00:48:07On est en train d'acheter
00:48:09Deux gaz de schiste aux Etats-Unis
00:48:11Du pétrole indien qui est du pétrole russe raffiné
00:48:13Etc, etc
00:48:15On pourrait passer deux heures à en parler
00:48:17C'est-à-dire qu'on a l'impression
00:48:19Qu'on a délocalisé beaucoup de choses
00:48:21Pas tout heureusement mais beaucoup de choses
00:48:23Et on a l'impression que
00:48:25C'est pas pour nous
00:48:27L'agriculture, vous savez dans quel état c'est
00:48:29L'industrie, on a vu la désindustrialisation
00:48:31Le tertiaire, nous le sommes le tertiaire
00:48:33Sauf que, est-ce que la France est un pays uniquement
00:48:36Je pense que
00:48:38Notre pays est en grand danger
00:48:40Justement de se transformer en industrie de service
00:48:42Et en secteur tertiaire
00:48:44On a vu les dégâts
00:48:46De cette désindustrialisation
00:48:48Notamment en Grande-Bretagne
00:48:50Poussé par Margaret Thatcher
00:48:52A l'époque, il disait
00:48:54La société ça n'existe pas
00:48:56Le fait de désindustrialiser un pays
00:48:58De retirer ses forces productives
00:49:00Ses capacités industrielles
00:49:02Je parle aussi bien de l'industrie lourde
00:49:05Que l'acidérurgie, que l'innovation
00:49:07Que nos technologies agricoles
00:49:09L'agriculture même, nos métiers
00:49:11Nos artisans
00:49:13Tout ce qui fait la richesse et la diversité des français
00:49:15C'est ça qui fait la stabilité
00:49:17Et la continuité d'un pays
00:49:19A la fois d'un point de vue économique
00:49:21Mais en même temps en termes de structure de société
00:49:23Le fait d'avoir désindustrialisé un pays
00:49:25Rend vulnérable notre société
00:49:27Parce que ça crée une fracture
00:49:29Et surtout
00:49:31Une société de service est bien plus indépendante
00:49:34Et d'ailleurs c'est le concept économique
00:49:36Elle est dépendante
00:49:38D'une industrie de demande
00:49:40C'est-à-dire qu'on s'adapte à la demande
00:49:42Et donc on s'adapte également
00:49:44Aux spéculations et aux marchés financiers
00:49:46Plutôt que d'avoir une économie basée sur l'offre
00:49:48Alors c'est vrai que l'inspiration gaulliste
00:49:50Derrière tout ça est colbertiste
00:49:52C'est-à-dire que l'Etat intervient
00:49:54Là où il n'y a pas d'autres initiatives
00:49:56Mais elle s'appuie sur des compétences
00:49:58Industrielles, techniques, solides et profondes
00:50:00C'est d'ailleurs ce que font
00:50:02Certains pays comme la Chine
00:50:04Comme aussi la Russie
00:50:06Mais dans ces pays-là
00:50:08Les gouverneurs de régions
00:50:10Doivent rendre des comptes au gouvernement
00:50:12En ce qui concerne les résultats
00:50:14En ce qui concerne le développement de leur politique
00:50:16En ce qui concerne les créations d'emplois
00:50:18En ce qui concerne le pouvoir d'achat
00:50:20En ce qui concerne les grands programmes
00:50:22En ce qui concerne la formation
00:50:24En ce qui concerne
00:50:26La recherche scientifique
00:50:28Et c'est ça complètement à mon avis
00:50:30Notre société est déstructurée
00:50:32C'est une société beaucoup trop dépendante
00:50:34Je vous l'ai dit
00:50:36De la demande et des marchés
00:50:38Comme la France est dépendante d'ailleurs
00:50:40En se désindustrialisant
00:50:42Mais aussi en s'endettant considérablement
00:50:44Vous avez rappelé
00:50:46L'état de notre pays
00:50:48Qui s'est aggravé
00:50:50Depuis de nombreuses années
00:50:52Depuis nos derniers entretiens
00:50:54L'endettement de la France dépasse 3000 milliards
00:50:56L'endettement hors-bilan
00:50:58C'est-à-dire des commissionnements des centrales nucléaires
00:51:00Les retraites des fonctionnaires
00:51:02Tous les postes qui ne sont pas directement comptabilisés
00:51:04C'est 8000 milliards de dollars
00:51:06Ça rend notre pays dépendant
00:51:08Puisque cette dette il faudra bien la refinancer
00:51:10Il faudra bien surtout la rembourser
00:51:12Et à l'époque on a créé
00:51:14Une croissance artificielle
00:51:16En inondant les marchés
00:51:18D'argent gratuit
00:51:20Puisque la planche à billets
00:51:22Pour cibler une croissance artificielle
00:51:24Battait son plein
00:51:26Il fallait 8 mois
00:51:28De production française
00:51:30De produits intérieurs
00:51:32Pour rembourser uniquement les intérêts de la dette
00:51:34Avec des taux d'emprunt qui sont
00:51:36Maintenant vers 1,80 ou 2% sur 10 ans
00:51:38Eh bien
00:51:40Une année ne suffit même plus
00:51:42Pour rembourser les intérêts
00:51:44Alors on se lance dans des grands programmes
00:51:46On se lance dans un soutien je dirais débridé
00:51:48Sur la future gestion
00:51:50Des pandémies
00:51:52Sur l'aide à l'Ukraine
00:51:54Qui est une guerre qui ne nous concerne pas
00:51:58Au détriment des français
00:52:00On va faire rentrer l'Ukraine
00:52:02On en parlera largement
00:52:04Dans l'Europe et dans l'OTAN
00:52:06Ca coûtera 180 milliards de plus
00:52:08Et déjà le Président Zelensky a dit
00:52:10Eh bien ma foi la reconstruction de mon pays
00:52:12Ca va coûter 700 milliards
00:52:14La France participe à autour de 20% dans le budget européen
00:52:16Je pense qu'on a absolument pas
00:52:18Ni les moyens ni les capacités
00:52:20De continuer cette surenchère
00:52:22Il est grand temps de se redresser
00:52:24Plutôt que de communiquer
00:52:26De passer d'un thème à un autre
00:52:28De changer d'opinion en fonction des sondages
00:52:30En fonction des élections à gagner
00:52:32On va en parler après cette toute petite pause
00:52:34On va parler de l'Ukraine, de la Russie
00:52:36On va parler du Proche-Orient
00:52:38Mais on va parler aussi de
00:52:40Quelle volonté et quel courage
00:52:42Il faudrait pour aller à revers
00:52:44Effectivement d'une certaine communication
00:52:46Très régnante
00:52:48A tout de suite
00:52:52Ici Sud Radio
00:52:56Les Français parlent au français
00:52:58Je n'aime pas
00:53:00La blanquette de veau
00:53:02Je n'aime pas la blanquette de veau
00:53:04Sud Radio Bercov
00:53:06Dans tous ses états
00:53:08Pierre de Gaulle nous avons parlé de la situation
00:53:10De la France et effectivement
00:53:12Votre diagnostic
00:53:14N'est pas très encourageant
00:53:16Est-ce que
00:53:18Au fond
00:53:20On peut se dire parce que ça fait quand même des décennies
00:53:22Des décennies
00:53:24Qu'il y a une courbe qui suit son cours
00:53:26Mais peut-être pas en remontant
00:53:28Est-ce que c'est
00:53:30Une question d'homme
00:53:32Une question de volonté
00:53:34De courage
00:53:36Sans parler de ce qu'il faudrait faire
00:53:38On a l'impression si vous voulez aujourd'hui
00:53:40Que les choses suivent leur cours
00:53:42Et que personne
00:53:44A part quelques-uns heureusement
00:53:46Ne s'y oppose vraiment
00:53:48Est-ce qu'il va y avoir l'échéance des européennes
00:53:50Juste un mot, est-ce qu'à votre avis
00:53:52Ces élections européennes vont changer quoi que ce soit ou pas
00:53:54Je pense que non
00:53:56Ce qui est certain c'est que le parti
00:53:58Qui sera gagnant, qui sortira gagnant
00:54:00Ces élections européennes sera encore une fois
00:54:02L'abstention, c'est-à-dire le refus
00:54:04D'un système
00:54:06Je suis attaché à dire la vérité aux français
00:54:08Dénoncer
00:54:10L'existence d'une technocratie
00:54:12Européenne qui fait que
00:54:14La nation, la France n'existe plus
00:54:16Le droit européen est supérieur au droit français
00:54:18Il n'existe plus que
00:54:20Dans la constitution française
00:54:22A travers
00:54:24Une structure
00:54:26De pays européens
00:54:28Où plus on est nombreux mieux c'est
00:54:30Ce qui fait que tout le monde se dilue dans un ensemble
00:54:32Où les contours sont incertains
00:54:34Où il n'y a pas de politique véritablement
00:54:36Précise et surtout
00:54:38Où l'on confie
00:54:40A des étrangers les intérêts de la France
00:54:42Et notamment les intérêts vitaux
00:54:44En termes de politique énergétique
00:54:46De politique sanitaire
00:54:48Vis-à-vis de la politique sanitaire ça va d'ailleurs encore
00:54:50Un peu plus loin puisque
00:54:52On est en train de préparer un traité
00:54:54Je dirais de la santé internationale
00:54:56Qui fait que la politique sanitaire
00:54:58Des états sera confiée à l'OMS
00:55:00Il en est ainsi
00:55:02De la santé mais aussi de la défense nationale
00:55:04Sans l'Europe
00:55:06Nous sommes perdus
00:55:08Mais je crois que la France a largement les capacités
00:55:10De se défendre, d'exister
00:55:12Et de se développer
00:55:14L'idée d'une armée européenne
00:55:16Pour moi c'est une utopie
00:55:18Vous ne verrez jamais
00:55:20Ni les Suédois, ni les Allemands
00:55:22Ni les Italiens
00:55:24Véritablement défendre strictement
00:55:26Les intérêts de la France mais évidemment
00:55:28Les intérêts de leur propre nation
00:55:30Alors il y a beaucoup de manipulations autour de ça
00:55:32Je pense que les élections européennes
00:55:34Et la part
00:55:36Je dirais
00:55:38Béliqueuse du discours
00:55:40Du président Macron
00:55:42D'autres d'ailleurs responsables
00:55:44D'autres chefs d'état européens
00:55:46C'est pour masquer un vide politique
00:55:48Un vide social, un vide économique
00:55:50Un vide de programme
00:55:52Donc on est béliqueux
00:55:54On dit pour sauver l'Europe
00:55:56Il faut faire la guerre
00:55:58Surtout la guerre vis-à-vis de la Russie
00:56:00La Russie qui a dit plusieurs fois
00:56:02Et répétée par l'intermédiaire du président Poutine
00:56:04Par l'intermédiaire de
00:56:06Son ministre des affaires étrangères
00:56:08Et d'autres responsables
00:56:10Qu'elle n'avait aucune intention d'envahir l'Europe
00:56:12Aucune intention
00:56:14De porter la guerre dans l'espace
00:56:16Et qu'elle se contentait
00:56:18Entre guillemets
00:56:20De la guerre en Ukraine
00:56:22Pour
00:56:24Je dirais réaliser ses objectifs
00:56:26Qui sont je le rappelle
00:56:28La protection des populations pro-russes du Donbass
00:56:30Alors il est clair
00:56:32Qu'il y avait des opportunités de paix
00:56:34Ces opportunités de paix étaient présentes
00:56:36Dès, on en a déjà parlé André
00:56:38Dès le 25 février 2022
00:56:40Étaient présentes
00:56:42Lorsque les Russes ont accepté
00:56:44De se retirer des environs de Kiev
00:56:46En échange de contreparties
00:56:48Qui n'ont pas été respectées
00:56:50Ni par l'OTAN, ni par les occidentaux
00:56:52Vous parlez effectivement de Boris Johnson
00:56:54Le plan de paix
00:56:56Il y avait jusqu'à 7 à 8 versions
00:56:58Et étaient prêts
00:57:00Prêts à être signés par les Ukrainiens
00:57:02Prêts à être signés par les
00:57:04Par les belligérants
00:57:06Avec
00:57:08Sous l'influence d'Erdogan
00:57:10Premier ministre turc
00:57:12Mais également de l'ancien premier ministre israélien Bennett
00:57:14Et Boris Johnson est arrivé à tout casser
00:57:16En disant on ne veut pas faire la paix
00:57:18Il est clair que l'influence américaine
00:57:20Est extrêmement forte
00:57:22Ce sont eux qui font la guerre
00:57:24Jusqu'aux derniers Ukrainiens
00:57:26Et par Ukraine interposée
00:57:28C'est une guerre contre la Russie
00:57:30C'est une guerre parce que
00:57:32Je crois que l'Europe s'allie à la Russie
00:57:34La Russie qui est un réservoir fantastique
00:57:36De matières premières
00:57:38Mais qui est aussi une grande puissance
00:57:40Qui est un pays de grands projets
00:57:42Notamment à travers les BRICS
00:57:44Qui sont une opportunité pour la France
00:57:46Je souhaite personnellement, j'ai dit plusieurs fois
00:57:48Que la France rejoigne les BRICS
00:57:50Bien entendu
00:57:52Comme elle a rejoint la route de la soie
00:57:54C'est une alternative extrêmement intéressante
00:57:56Où nos industries
00:57:58Nos scientifiques
00:58:00Nos universitaires
00:58:02Peuvent s'exprimer pour participer à ce développement
00:58:04Les BRICS représentent
00:58:06Pour la petite histoire 80% des routes du pétrole
00:58:08C'est donc absolument stratégique
00:58:10Et c'est encore une fois un enjeu
00:58:12Considérable aujourd'hui
00:58:14C'est clair que c'est un des bouleversements du monde
00:58:16Qui sont là sous nos yeux
00:58:18Juste un mot Pierre de Gaulle
00:58:20Je voudrais juste revenir à quelque chose
00:58:22Que votre grand-père pratiquait
00:58:24Et pratiquait avec
00:58:26Je ne dirais pas assiduité
00:58:28Mais c'est un référendum
00:58:30Très fort et très démocratique
00:58:32C'est le référendum
00:58:34Pourquoi je vous en parle ?
00:58:36Parce que récemment vous savez
00:58:38Que certains députés républicains
00:58:40Ont proposé une position de référendum
00:58:42Sur l'immigration
00:58:44Et le président du conseil constitutionnel
00:58:46Laurent Fabius a dit
00:58:48Non ça ne s'appliquait pas à l'article 11
00:58:50Il ne faut parler que si c'est économique ou social
00:58:52L'immigration
00:58:54Ça n'a rien d'économique ou de social
00:58:56Et on a rappelé
00:58:58Comment le général de Gaulle lui-même
00:59:00Avait effectivement utilisé l'article 11
00:59:02Quand il a décidé des premiers référendums
00:59:04Quand il est arrivé au pouvoir
00:59:06Qu'est-ce que vous pensez
00:59:08De cette espèce de non-application
00:59:10Absolue du référendum
00:59:12Depuis une certaine année 2005 ?
00:59:14Je pense qu'on se trouve
00:59:16Face à un système
00:59:18Qui devient de plus en plus autocratique
00:59:20Alors que mon grand-père avait institué
00:59:22Dans l'esprit de la 5ème république
00:59:24Effectivement
00:59:26Un pouvoir présidentiel fort
00:59:28Mais également des contre-pouvoirs
00:59:30C'est-à-dire que l'élection présidentielle
00:59:32Était soumise à un mandat de 7 ans
00:59:34Celui des parlementaires
00:59:365 ans et celui des sénateurs
00:59:389 ans, renouvelable par tiers
00:59:40Tous les 3 ans
00:59:42Ça aboutissait à un certain équilibre
00:59:44Et on l'a vu qui fonctionnait très bien
00:59:46Notamment au moment des cohabitations
00:59:48Sous François Mitterrand
00:59:50Petit à petit par démagogie
00:59:52Les partis politiques ont déjà
00:59:54Institué des doses de proportionnel
00:59:56Pour favoriser les partis les plus importants
00:59:58Et éviter que les autres partis
01:00:00Puissent avoir des représentations
01:00:02Et ensuite ont aligné
01:00:04Les élections, les institutions
01:00:06Selon leurs propres programmes
01:00:08C'est-à-dire
01:00:10Banzai présidentiel à 5 ans
01:00:12C'est vrai que les français se sont exprimés favorablement
01:00:14Élection des parlementaires
01:00:16À 5 ans
01:00:18Avec un agenda qui suit exactement celui des présidentielles
01:00:20Et élection sénatoriale
01:00:22Ramenée à 6 ans
01:00:24Il n'y a pu non plus de respect
01:00:26Des élus
01:00:28De la voix
01:00:30De la population française
01:00:32Puisque le président l'a montré
01:00:34Notamment à travers son ancien premier ministre
01:00:36Élisabeth Borne
01:00:38Pour éviter le débat, on fonctionne à coup de 49-3
01:00:40Ce que Gabriel Attal n'a pas encore mis en place
01:00:42Pour l'instant
01:00:44Le discours est détourné
01:00:46Mais je pense qu'il ne pourra pas faire l'économie
01:00:48De ce genre de mesures
01:00:50Et donc je suis pour que les français puissent s'exprimer
01:00:52Sur les questions fondamentales
01:00:54Économiques, de société
01:00:56Ou en ce qui concerne les institutions
01:00:58Ou la constitution, comme le prévoient
01:01:00Les articles 11 et les articles 89
01:01:02De la Vème République
01:01:04Je précise aussi que
01:01:06Il y a un esprit de contrôle
01:01:08De l'expression de la liberté
01:01:10Des français qui va croissant
01:01:12On ne parle pas suffisamment
01:01:14Du Digital Service Act
01:01:16Qui a été adopté
01:01:18Au début janvier de cette année
01:01:20Par la commission européenne
01:01:22Qui vise à créer un ministère de la vérité
01:01:24C'est à dire
01:01:26Que tout ce qui n'est pas conforme aux valeurs européennes
01:01:28Sera sanctionné et puni
01:01:30On est en train de sortir
01:01:32Maintenant une loi d'ingérence
01:01:34Qui est juste, moi je pense que c'est une bonne chose
01:01:36Ce sera aussi l'occasion
01:01:38De décrire à quel point
01:01:40Les think tanks américains et l'influence anglo-saxonne
01:01:42Est présente
01:01:44Au sein de notre société
01:01:46Au sein de notre gouvernement
01:01:48La plupart des conseillers de Macron
01:01:50Sont des anciens McKinsey
01:01:52A qui on a confié des mandats de 2 milliards d'euros
01:01:54Pour les
01:01:56Comment dire
01:01:58La gestion des réseaux sociaux
01:02:00Sur les élections présidentielles
01:02:02Mais également la gestion du Covid
01:02:04McKinsey d'ailleurs qui n'est pas payé d'impôts
01:02:06Pendant près de 10 ans
01:02:08Nos élites politiques
01:02:10Sont formées par le programme
01:02:12Des young leaders américains
01:02:14Les young global leaders
01:02:16Gabriel Attal notamment
01:02:18En fait partie
01:02:20Sarkozy évidemment en faisait partie
01:02:22Donc tout ça fait partie
01:02:24S'inscrit dans un programme de contrôle
01:02:26D'influence
01:02:28Et d'ingérence
01:02:30Les think tanks les plus connus
01:02:32Sont Aspen
01:02:34Sont Berggruen, sont Bildenberg
01:02:36Et nombre de nos élites politiques
01:02:38Sont issues et payées directement
01:02:40Par ces centres d'influence
01:02:42Pas payé directement à l'époque
01:02:44Pas maintenant quand même
01:02:46Je pense que celui qui était
01:02:48Je ne me souviens plus du nom
01:02:50De cette personne qui était
01:02:52A l'initiative de cette loi d'ingérence
01:02:54Mais il a été rémunéré
01:02:56C'est vrai qu'il a été très longtemps payé
01:02:58A l'auteur de 12 000 euros par mois
01:03:00Où est la liberté de penser, la liberté d'agir
01:03:02Où est notre souveraineté, je pense qu'elle a disparu
01:03:04Le référendum est un bon moyen
01:03:06De donner au peuple
01:03:08La possibilité de s'exprimer sur les questions fondamentales
01:03:10Qui était l'article 3
01:03:12De la constitution française
01:03:14A égalité
01:03:16Avec le pouvoir représentatif
01:03:18Et la démocratie représentative
01:03:20C'était par voie des députés
01:03:22Et par voie de référendum
01:03:24Oui bien entendu
01:03:26D'ailleurs cet esprit
01:03:28L'équilibre a été bafoué
01:03:30Puisque je cite souvent
01:03:32Cette loi de programmation militaire
01:03:34Qui est passée
01:03:36Le 14 juillet de l'année dernière
01:03:38Pendant que tout le monde était parti en week-end
01:03:40Et qui stipule très clairement
01:03:42Que si les réalités essentielles
01:03:44De la nation sont menacées
01:03:46Qui est une définition extrêmement vague
01:03:48On peut saisir toute personne
01:03:50Ou ses propriétés
01:03:52Donc sans contrôle
01:03:54Ex post ni a priori
01:03:56Ni a posteriori
01:03:58Sans consultation des assemblées
01:04:00Selon le principe que vous venez d'évoquer
01:04:02Dans l'article 3
01:04:04Sans contrôle aucun
01:04:06Tout ça vise à réduire
01:04:08La liberté des français
01:04:10Et est un frein à nos souverainetés
01:04:12A notre libre expression
01:04:14Et c'est quelque chose qu'il faut dire aux français
01:04:16Et comme par hasard c'est passé le 14 juillet
01:04:18On reprend tout de suite après cette petite pause
01:04:20Avec Pierre de Gaulle
01:04:22Et puis avec vous évidemment 0826-300-300
01:04:24Pour poser vos questions
01:04:26Pour réagir ou tout simplement pour donner votre avis
01:04:28A tout de suite sur Sud Radio
01:04:30Ici Sud Radio
01:04:34Les français parlent au français
01:04:36Les carottes sont cuites
01:04:38Les carottes sont cuites
01:04:40Les carottes sont cuites
01:04:42Les carottes sont cuites
01:04:44Sud Radio Bercov dans tous ses états
01:04:46Pierre de Gaulle
01:04:48Avant que l'on parlions effectivement
01:04:50On en a parlé de Russie, Ukraine
01:04:52On parle de politique étrangère
01:04:54On parle justement des BRICS
01:04:56Et de l'engagement du monde
01:04:58Je voudrais vous faire entendre ceci
01:05:00La voix drôle de voix
01:05:02Profonde et saccadée
01:05:04La voix qu'on écoutait tout bas
01:05:06Les portes bien fermées
01:05:08La voix qui racontait
01:05:10Une France à ton goût
01:05:12Moins
01:05:14Que la France
01:05:16La voix qui racontait
01:05:18Une France à ton goût
01:05:20Moins
01:05:22Que la France
01:05:24La voix qui racontait
01:05:26Une France à ton goût
01:05:28Moins
01:05:30Quand elle va se taire
01:05:32Je te parie
01:05:34Sans sous
01:05:36Moins
01:05:38Le nom drôle de nom
01:05:42Écrit sur l'ouragan
01:05:46Quatre murs
01:05:48De l'horizon
01:05:50Claquant comme un slogan
01:05:54Ce nom qui te parlait
01:05:56De chez toi
01:05:58De chez nous
01:06:00Moins
01:06:02Ce nom qui sent clair
01:06:04Je te parie
01:06:06Sans sous
01:06:08Que tu le regretteras
01:06:12Tu le regretteras Gilbert Bécaud
01:06:16La question que je voulais vous poser
01:06:18C'est quand on s'appelle De Gaulle
01:06:20Est-ce que ça engage, ça oblige
01:06:22Ou pas spécialement ?
01:06:24Forcément
01:06:26C'est un engagement, c'est un devoir
01:06:28C'est une mission
01:06:30C'est une responsabilité
01:06:32De porter une voix
01:06:34De porter un idéal
01:06:36Et de l'exprimer
01:06:38Une responsabilité vis-à-vis
01:06:40De la France et des Français
01:06:42De dire que la France est un beau pays
01:06:44Que les Français sont un peuple
01:06:46Est un peuple fantastique
01:06:50Et d'avoir le devoir de restaurer cette France
01:06:52De porter ses valeurs
01:06:54Vous m'avez fait entendre Gilbert Bécaud
01:06:56Monsieur 100 000 Volts
01:06:58Quelle ferveur, quelle simplicité
01:07:00Que de belles choses
01:07:02Que de fondamentaux
01:07:04Et ce sont ces fondamentaux
01:07:06Qu'il faut restaurer
01:07:08Qu'il faut redonner à la France
01:07:10Et j'aimerais qu'il y ait autant de force
01:07:12De contenu, de chaleur
01:07:14D'énergie
01:07:16Dans le discours du gouvernement d'aujourd'hui
01:07:18Et de son président
01:07:20Dans les chansons de Gilbert Bécaud
01:07:22Voilà la belle France
01:07:24C'est la France que j'aime
01:07:26C'est celle de nos traditions
01:07:28Je pense que la souveraineté de la France
01:07:30C'est aussi le maintien de ses traditions
01:07:32Et de ses valeurs
01:07:34Et qu'un pays qui ne respecte pas ses traditions
01:07:36Ou qui les perd, perd son identité
01:07:38Et c'est justement le problème
01:07:40Et oui, c'est justement le problème effectivement
01:07:42Qu'on laisse faire
01:07:44Comment préparer l'avenir
01:07:46Si on ne comprend pas le passé
01:07:48C'est le discours du général
01:07:50Puisque tout recommence toujours
01:07:52C'est l'homme qui s'agit de sauver
01:07:54De faire vivre et de développer
01:07:56Je pense que tous les grands hommes
01:07:58Tous les grands chefs d'état
01:08:00Ont justement la connaissance de l'histoire
01:08:02Lors
01:08:04Si vous lisez
01:08:06Une des citations
01:08:08Un des passages
01:08:10Du livre poestume de mon père
01:08:12Dernier souvenir
01:08:14De l'amiral Philippe de Gaulle
01:08:16Il dit
01:08:18La Chine pense
01:08:20A 500 ans
01:08:22La Russie a 100 ans
01:08:24La France a 50 ans
01:08:26J'espère que c'est encore le cas
01:08:28Puisque pour moi le gouvernement actuel pense plutôt à l'horizon d'une semaine
01:08:30Et les Américains
01:08:32A 5 ans
01:08:34C'est justement le temps long
01:08:36Qu'il faut travailler
01:08:38C'est justement les grands programmes
01:08:40La perspective d'évolution des peuples
01:08:42En les assoyant sur l'économie
01:08:44Et non pas de demandes
01:08:46Non pas les rendre dépendants d'une spéculation
01:08:48Mais concevoir
01:08:50Ce que la France
01:08:52Ce que le pays va être
01:08:54Et le positionner pour les dizaines d'années à venir
01:08:56La capacité
01:08:58Ce que je dénonce
01:09:00Vis-à-vis des gouvernements
01:09:02Qui nous ont succédé depuis si longtemps
01:09:04C'est qu'au lieu de se perdre dans des communications
01:09:06Des meetings électoraux ou des sondages
01:09:08Ils devraient véritablement prendre le temps
01:09:10De réfléchir aux grandes questions
01:09:12Aux grands problèmes
01:09:14Comme mon grand-père le faisait
01:09:16Nous avons besoin d'idées
01:09:18Toujours d'idées disait-il
01:09:20Et d'avoir cette réflexion
01:09:22Se véritablement creuser les méninges
01:09:24Pour la France, pour les Français
01:09:26Et pour faire en sorte
01:09:28Qu'elle se redresse
01:09:30Et qu'on donne aux Français des conditions de prospérité
01:09:32Et de sécurité
01:09:34Qui font malheureusement cruellement défaut
01:09:36Mais justement on revient toujours au même point
01:09:38Pierre de Gaulle
01:09:40Qui pour acter cela
01:09:42Qui pour rappeler
01:09:44Vous vous le faites effectivement
01:09:46Et un certain nombre de gens le fait
01:09:48Mais qui au pouvoir
01:09:50Parce que si on n'a pas le pouvoir
01:09:52On a le ministère de la parole
01:09:54Mais qui pour acter tout cela
01:09:56Est-ce que pour vous
01:09:58Alors vous suivez cette situation
01:10:00Depuis longtemps
01:10:02Est-ce qu'il n'y a pas un jour où ça a basculé
01:10:04Mais qu'est-ce qui a fait qu'à un moment donné
01:10:06Cette ardente obligation du plan
01:10:08Cette ardente considération
01:10:10Alors il y a des souverainistes
01:10:12Aujourd'hui effectivement il y a des partis souverainistes
01:10:14Mais regardez ce qu'ils font aux élections
01:10:16Heureusement ou malheureusement
01:10:18Enfin chacun a son opinion
01:10:20Qu'est-ce qui fait que la sève
01:10:22C'est un peu tari, pas complètement
01:10:24Heureusement
01:10:26Je pense que
01:10:28Il y a une absence
01:10:30Je dirais de morale
01:10:32Je reprends un peu les thèses
01:10:34Qu'a développées Emmanuel Toth
01:10:36Dans la défaite de l'Occident
01:10:38C'est-à-dire que
01:10:40On est face à
01:10:42Une élite dirigeante
01:10:44Qui est issue de la finance
01:10:46Qui est issue
01:10:48Des grands cabinets d'avocats
01:10:50Et qui poursuivre un agenda personnel
01:10:52Et un intérêt personnel
01:10:54En plus cette classe politique
01:10:56Est habituée à mentir aux français constamment
01:10:58On dit une chose et son contraire
01:11:00La semaine suivante
01:11:02On a cité souvent Bruno Le Maire
01:11:04Le maire qui a dit
01:11:06Je vais mettre l'économie russe à genoux
01:11:08Je vais mettre l'économie chinoise à genoux
01:11:10On a l'impression qu'il n'a jamais regardé
01:11:12Une carte de sa vie
01:11:14Et qu'il ne s'est jamais posé la question
01:11:16De savoir quels sont les vrais fondamentaux
01:11:18En ce qui concerne les positions géopolitiques
01:11:20De ces pays et de la France
01:11:22Par rapport à ces pays
01:11:24Résultat, effectivement la Russie est à genoux
01:11:26Elle a eu 3,4% de croissance
01:11:28En 2023
01:11:30Ça sera sans doute un peu plus cette année
01:11:32Le FMI l'a confirmé
01:11:34Avec une balance des paiements qui est quasiment équilibrée
01:11:36Et la France
01:11:38Elle de dire
01:11:40Ah mais oui on a prévu que le déficit de la balance commerciale
01:11:42Serait 4,9%
01:11:44Ah bah oui finalement c'est 5,5%
01:11:46Et c'est pas grave, quoi qu'il en coûte
01:11:48On dépense, ce qui nous rend encore à chaque fois
01:11:50Un peu plus dépendants
01:11:52Cette année la France devra émettre
01:11:54Corrigez-moi si je me trompe
01:11:56Mais je crois 250 milliards
01:11:58Environ d'obligations pour refinancer sa dette
01:12:00Elle le fera à des conditions de marché
01:12:02Et les intérêts 70 milliards par an
01:12:04Exactement, elle le fera à des conditions de marché
01:12:06Qui sont défavorables
01:12:08Et parce qu'on ne sait plus comment sortir de cette situation
01:12:10Qu'on ne sait plus quoi raconter aux français
01:12:12On fait un discours de guerre
01:12:14Parce que ça permet de rassembler
01:12:16Et de combler un vide de programme, un vide politique
01:12:18Un vide d'idées
01:12:20Et simplement un vide tout court
01:12:22Je crois que les élites politiques d'aujourd'hui
01:12:24N'ont plus aucune morale
01:12:26Ils préfèrent vous dire
01:12:28Qu'il y a quelque chose de particulier
01:12:30Qu'ils emportent sur l'intérêt général
01:12:32Oui, mais vous savez
01:12:34C'est la théorie microéconomique de la spécialisation
01:12:36C'est-à-dire qu'on essaie de maximiser
01:12:38Le comportement de l'individu
01:12:40On fait une optimisation sous contrainte
01:12:42Et on essaie de réduire
01:12:44Une politique économique à long terme
01:12:46En fonction de cette optimisation
01:12:48A court terme
01:12:50C'est-à-dire soumettre l'économie
01:12:52A une politique de demande
01:12:54En fonction d'algorithmes
01:12:56De comportement des individus
01:12:58Donc la demande et le refinancement qui va avec
01:13:00Nous n'avons plus les moyens de notre politique
01:13:02Et je pense qu'il faut commencer par se remettre en question
01:13:04Profondément, d'avouer qu'on s'est trompé
01:13:06De remettre les choses à plat
01:13:08Et de reconstruire une politique
01:13:10Systématique, sectorielle
01:13:12De programme
01:13:14Au moins les Russes, au moins les Chinois
01:13:16Ont une planification
01:13:18Nous n'en avons absolument aucune
01:13:20Elle est critiquable mais elle a le mérite d'exister
01:13:22Retrouver l'ardente obligation du plan
01:13:24Quelque part
01:13:26Oui, je pense que le plan permet de fixer les objectifs
01:13:28De fixer les esprits
01:13:30De fixer les responsabilités
01:13:32Je vais revenir sur l'Europe
01:13:34On applique des directives européennes
01:13:36Dont les Etats membres sont obligés
01:13:38Que les Etats membres sont obligés
01:13:40De transposer en droit national
01:13:42Sous peine de sanction
01:13:44Sachant que le droit des nations
01:13:46N'existe plus
01:13:48Mais il n'y a aucun contrôle ex post et a posteriori
01:13:50Aucun, je dirais, système
01:13:52Qui permet
01:13:54De mettre
01:13:56Les dirigeants européens
01:13:58Les commissaires européens
01:14:00Face à leurs responsabilités
01:14:02Et faire en sorte qu'ils rendent compte
01:14:04Je crois qu'il faudrait
01:14:06A chaque fois
01:14:08Quand les intérêts de la France sont menacés
01:14:10Rendre des comptes
01:14:12Et refuser de voter des directives
01:14:14Qui sont contraires à nos intérêts
01:14:16C'est-à-dire provoquer d'une certaine manière
01:14:18Avec d'autres pays qui pensent comme nous
01:14:20Une crise institutionnelle
01:14:22Pour forcer les commissaires européens
01:14:26La commission européenne
01:14:28A se responsabiliser et à rendre des comptes
01:14:30Vous prenez la révolution, mon cher Pierre de Gaulle
01:14:32C'est pas une révolution, c'est une remise à plat des choses
01:14:34Et un retour aux fondamentaux
01:14:36Et surtout à la responsabilité
01:14:38Je pense que les hommes politiques d'aujourd'hui
01:14:40N'ont aucun sens de la responsabilité
01:14:42Je dirais même de responsabilité intellectuelle
01:14:44Vis-à-vis de leurs obligations
01:14:46Vis-à-vis du peuple français et de la nation
01:14:48C'est justement là le problème
01:14:50Honnêteté intellectuelle d'abord, c'est clair
01:14:52Je crois que nous avons des auditeurs
01:14:54Ça réagit pas mal aux 0,826, 300, 300
01:14:56C'est Julien que nous avons depuis Marseille
01:14:58Bonjour Julien
01:15:00Bonjour André
01:15:04Vous avez trop enlevé votre parleur Julien
01:15:06On va retrouver Julien dans un instant André
01:15:08Nous avons Jacques qui nous appelle depuis
01:15:10Laveron à Villefranche-de-Rouaire
01:15:12Bonjour Jacques
01:15:14Oui bonjour
01:15:16Je suis ravi d'entendre ce monsieur
01:15:18Je me dis
01:15:20Le pays est en train de couler
01:15:22Si les français lui demandaient
01:15:24De prendre
01:15:26De faire ce qu'il a envie de faire
01:15:28Est-ce qu'il le ferait ?
01:15:30Parce que
01:15:32L'avenir me fait peur
01:15:34Moi bon je m'en fous
01:15:36J'ai 68 ans
01:15:38Bon
01:15:40Mais pour les jeunes, moi je sais pas
01:15:42Ce pays me fait peur
01:15:44Vous reposez la même question que moi
01:15:46Merci monsieur, bien sûr
01:15:48Je répondrai à l'appel qui me sera fait
01:15:50Monsieur
01:15:52Vous avez 68 ans
01:15:54Mais je voudrais valoriser tout ce que vous avez fait
01:15:56Ce pour quoi vous avez travaillé
01:15:58Vos idéaux
01:16:00Et je voudrais vous redonner un message d'espoir
01:16:02Parce que la France a de grandes capacités
01:16:04La France est un beau pays
01:16:06Les français portent leur devenir
01:16:08Je pense qu'il faut redonner
01:16:10Cette capacité
01:16:12Cette potentialité
01:16:14A nos compatriotes
01:16:16A nos citoyens
01:16:18De participer ensemble
01:16:20A un grand dessin, un grand programme
01:16:22J'y crois profondément
01:16:24Merci Jacques pour votre remarque
01:16:26On a Bruno qui nous appelle depuis Paris
01:16:28Bonjour Bruno
01:16:30Bonjour Bruno
01:16:32Oui bonjour
01:16:34On vous écoute
01:16:36Oui mais j'aurais voulu poser une question simple
01:16:38A Pierre de Gaulle
01:16:40En le remerciant vraiment
01:16:42De son témoignage parce que c'est vrai
01:16:44Qu'on ne lit que des idétériaux
01:16:46Des tribunes favorables à l'Ukraine
01:16:48C'est à dire favorables à la guerre
01:16:50Et on ne voit presque jamais
01:16:52On ne lit presque jamais
01:16:54Le point de vue russe
01:16:56Le point de vue de l'autre côté
01:16:58Alors comme Pierre de Gaulle s'est rendu récemment à Stalingrad
01:17:00Je voulais savoir
01:17:02Ce qu'il gardait en mémoire
01:17:04De ses échanges avec les russes
01:17:06Qu'il a pu rencontrer
01:17:08Merci de votre question
01:17:10Je me suis effectivement rendu deux fois à Stalingrad
01:17:12Pour honorer la mémoire
01:17:14Des combattants, des patriotes
01:17:16Qui ont donné leur vie pour leur patrie
01:17:18Aussi bien des russes que des allemands
01:17:20Il y a quand même 2 millions de personnes
01:17:22Qui sont mortes
01:17:24Sur le champ de bataille
01:17:26Les américains
01:17:28Ont tendance à effacer
01:17:30Ce fait historique
01:17:32Mais sans les russes on aurait énormément de mal
01:17:34A gagner la deuxième guerre mondiale
01:17:36Puisque Stalingrad est une défaite retentissante
01:17:38Pour l'armée allemande
01:17:40Qu'avait prévu mon grand-père
01:17:42Ce que j'ai trouvé chez les russes
01:17:44C'est beaucoup d'authenticité
01:17:46Beaucoup de valeurs fondamentales
01:17:48Qu'on a perdu
01:17:50Ils ne comprennent pas que la France ne les aime pas
01:17:52J'ai fait des conférences
01:17:54Dans des universités, dans des écoles
01:17:56Et les étudiants me disaient
01:17:58L'élite politique, l'élite parle français là-bas
01:18:00Mais nous sommes 500 000
01:18:02À aimer, à travailler, à vouloir la culture française
01:18:04Il n'y a que 15 000 français
01:18:06Qui apprennent le russe
01:18:08Ils ne comprenaient pas pourquoi
01:18:10Je pense que ce sont des gens qui disent la vérité
01:18:12Qui ne savent peut-être pas communiquer
01:18:14Mais qui disent la vérité
01:18:16Et malheureusement
01:18:18L'information ici
01:18:20En France et en Occident
01:18:22Est manipulée
01:18:24Est censurée
01:18:26Je suis venu là-bas pour trois choses
01:18:28Dire, je suis venu pour constater que les russes vivent normalement
01:18:30C'était en janvier
01:18:32Donc 2023
01:18:34Rendre mémoire aux combattants
01:18:36Et surtout
01:18:38Dire que les russes voulaient la paix
01:18:40J'étais totalement censuré
01:18:42Par les deux premières chaînes
01:18:44Qui ont juste mis en place
01:18:46Mon adoration
01:18:48Pour Poutine
01:18:50C'est vrai que c'est un chef d'état
01:18:52Que je respecte, tout simplement parce qu'il a tiré son pays de la ruine
01:18:54On ne peut pas dire la même chose
01:18:56De Macron qui justement
01:18:58Précipite son pays de la ruine
01:19:00Comparaison audacieuse
01:19:02Oui mais je la fais
01:19:04Comparaison audacieuse mais certes réelle
01:19:06Parce que quand vous regardez les résultats économiques
01:19:08De la Russie
01:19:10Qui après la chute
01:19:12Du mur était dans un état
01:19:14De déliquescence sociale et économique
01:19:16D'effondrement
01:19:18Avec des oligarques qui ont pillé
01:19:20Leurs entreprises et leurs industries
01:19:22Pour s'introduire en bourse
01:19:24En Israël, en Grande-Bretagne
01:19:26Ou aux Etats-Unis
01:19:28Poutine a redonné
01:19:30La fierté de son pays
01:19:32A fait de son pays une grande puissance
01:19:34Reconnue à l'international
01:19:36Trois quarts de la population mondiale soutient la Russie
01:19:38Et participent à son développement économique
01:19:40Ca on ne le dit pas suffisamment
01:19:42Et je ne voudrais pas
01:19:44Surtout pas que la France soit exclue
01:19:46Des négociations futures
01:19:48Qu'on commande déjà à mettre en place
01:19:50Parce que aussi bien l'OTAN
01:19:52Que les Etats-Unis que l'Europe
01:19:54Ne sait pas comment sortir de cette situation
01:19:56Nous n'avons absolument pas les moyens
01:19:58De poursuivre ce conflit
01:20:00Je le disais, l'entrée de l'Ukraine dans l'Europe
01:20:02Ca vale 180 milliards
01:20:04Zelensky demande 700 milliards
01:20:06Et Zelensky a donné
01:20:08Mandat exclusif à BlackRock
01:20:10Pour reconstruire son pays
01:20:12Je rappelle que la moitié des terres agricoles
01:20:14Ukrainiennes
01:20:16Ont été vendues à des fonds anglo-saxons
01:20:18On va marquer une dernière petite pause
01:20:20Avant de retrouver Sandrina
01:20:22Tout de suite sur Sud Radio
01:20:26Sud Radio
01:20:28Les français parlent
01:20:30Au français
01:20:32Je n'aime pas
01:20:34La blanquette de veau
01:20:36Je n'aime pas la blanquette de veau
01:20:38Sud Radio Bercov dans tous ses états
01:20:40Toujours avec Pierre de Gaulle
01:20:42Qui est notre invité aujourd'hui
01:20:44Et nous avons Sandrine qui nous appelle au 0826-300-300
01:20:46Bonjour Sandrine
01:20:48Bonjour André
01:20:50Et bonjour Pierre de Gaulle
01:20:52Je vous appelle parce que
01:20:54Par rapport à ce que vous avez dit tout à l'heure
01:20:56Par rapport à ces élections européennes
01:20:58Qui sont vraiment
01:21:00Futurées
01:21:02Et qu'il n'y a que eux
01:21:04Sur le devant de scène et qu'ils ne parlent que d'eux
01:21:06Effectivement comme vous dites
01:21:08On devient autocrate si même plus on parle même pas du peuple
01:21:10On parle que de l'Europe mais même plus de la France
01:21:12Ni rien
01:21:14Et moi ma question
01:21:16Ca fait très longtemps que c'est comme ça
01:21:18Ca a commencé en Jospin où les entreprises sont parties
01:21:20On est bien d'accord
01:21:22Il y a eu un cheminement
01:21:24Au niveau de Hollande
01:21:26Il a été
01:21:28Padié et M. Macron a repris
01:21:30Donc sa place
01:21:32Alors à partir de là tous les problèmes
01:21:34Ont commencé on est bien d'accord là dessus
01:21:36Au niveau financier
01:21:38Pouvoir, les cabines évacuées
01:21:40Et tout ce qui s'ensuit jusqu'à nos jours
01:21:42Aujourd'hui ils ont fissuré l'antenne d'encoute
01:21:44Et j'ai écouté justement votre colère
01:21:46M. André par rapport à ce que vous disiez hier
01:21:48Que les souverainistes qui sont au niveau droite
01:21:50Mais bon il y a d'autres souverainistes
01:21:52Gauche qui sont capables de venir
01:21:54On est bien au Gaulle mais même pas de gauche
01:21:56Qui viendront avec grand plaisir
01:21:58Parler de leur programme
01:22:00Mais simplement
01:22:02Oui ça sera dur je pense
01:22:04Nous on voudrait relever cette France
01:22:06Moi je suis agricultrice
01:22:08Je connais beaucoup
01:22:10On veut relever cette France parce qu'on est en train de nous
01:22:12Petit à petit
01:22:14On nous vole
01:22:16On nous vole
01:22:18On se sent
01:22:20J'arrive pas à trouver les mots
01:22:22On se sent
01:22:24Vous vous sentez volé
01:22:26Oui volé
01:22:28Oui voilà
01:22:30Et après au niveau des BRICS je trouvais que c'était très intéressant
01:22:32Sa vision
01:22:34Et ma foi
01:22:36Si il y a les élections européennes
01:22:38Et qu'après par la suite
01:22:40Si on a un groupe et qu'on continue sur les présidents
01:22:42Et qu'il y a un groupe qui se continue à se battre
01:22:44Pour les futures présidentielles
01:22:46À un moment donné en arrivant ça sera très difficile
01:22:48Parce qu'on a très peu de moyens financiers
01:22:50Très peu de moyens d'écoute
01:22:52Est-ce qu'on pourra à ce moment-là
01:22:54Renverser la situation
01:22:56Et qui pourrait être très intéressante
01:22:58Parce qu'au lieu de nous parler que ça pose des résultats sociaux
01:23:00Voilà excusez-moi je parle un peu trop
01:23:02Merci
01:23:04C'est vrai on a posé la question
01:23:06Mais c'est intéressant que Sandrine est agricultrice
01:23:08Est-ce qu'on peut encore renverser la situation
01:23:10Oui je pense qu'il faut
01:23:12Se redresser
01:23:14Se débattre, dire la vérité aux français
01:23:16Je remercie madame de votre question
01:23:18Je voudrais dire un mot aux agriculteurs
01:23:20Qui sont des gens pour qui
01:23:22J'ai beaucoup de respect
01:23:24Parce que ce sont des gens qui travaillent beaucoup
01:23:26Ce sont des gens qui nous nourrissent
01:23:28Ce sont des gens qui sont confrontés
01:23:30À des horaires extrêmement lourds et difficiles
01:23:32Qui sont écrasés
01:23:34Par une réglementation européenne
01:23:36Qui va de mal en pied
01:23:38Qui sont
01:23:40Soumis à des quotas de production
01:23:42La plupart
01:23:44Les agriculteurs étaient 1.400.000
01:23:46Dans les années 70
01:23:48Ils ne sont que
01:23:50500.000 aujourd'hui
01:23:52Corrigez-moi si je me trompe
01:23:54Même moins
01:23:56Qui sont
01:23:58Exclus des programmes européens
01:24:00Si les exploitations sont trop petites
01:24:02Et or la France est fait de petites exploitations
01:24:04Et à qui on va
01:24:06Soumettre des directives européennes
01:24:08En disant que
01:24:10Les programmes d'exportation
01:24:12Sauvage
01:24:14Agricole ukrainien
01:24:16C'est-à-dire le dumping de céréales
01:24:18De maïs ou de poulet ukrainien
01:24:20Échappent complètement à ces réglementations
01:24:22Donc elles sont imposées
01:24:24Au marché français
01:24:26Et les agriculteurs
01:24:28Doivent supporter en plus
01:24:30Les accords du Mercosur
01:24:32Où on importe des produits agricoles
01:24:34Donc
01:24:36D'Amérique latine
01:24:38Il faut se défendre
01:24:40Je crois en cette capacité
01:24:42Il faut se redresser
01:24:44L'industrie agroalimentaire
01:24:46Et ce que vous représentez madame
01:24:48C'est la bouche de la France
01:24:50C'est ce qui nous nourrit
01:24:52Sachez que je vous soutiens dans votre combat
01:24:54Et il faut vous défendre
01:24:56Il faut refuser encore une fois
01:24:58De télédirectives qui sont contraires à nos intérêts vitaux
01:25:00On va en parler Pierre de Gaulle
01:25:02Mais je voudrais parce que nous arrivons
01:25:04Hélas en fin d'émission
01:25:06Mais je voudrais parler de cette fondation
01:25:08Pierre de Gaulle
01:25:10Pourquoi vous avez créé cette fondation
01:25:12Et en quoi
01:25:14Quel est son domaine
01:25:16Son objectif
01:25:18J'ai créé cette fondation pour dire la vérité aux français
01:25:20Sur la France
01:25:22Sur la situation
01:25:24En Europe, sur la situation mondiale
01:25:26Sur les dangers
01:25:28Que court notre pays
01:25:30Que court l'Europe
01:25:32Et que court le monde
01:25:34Le président Macron a voulu envoyer
01:25:36Des troupes en Ukraine
01:25:38Vous me direz que ce n'est pas nouveau
01:25:40Il y a des instructeurs là-bas depuis très longtemps
01:25:42Il a été discrédité
01:25:44Et désavoué par tous ses alliés européens
01:25:46Même par les polonais
01:25:48Pourtant Dieu sait si les polonais
01:25:50Sont anti-russes et belliqueux
01:25:52Y compris par les américains
01:25:54Tout ça pour combler un vide politique
01:25:56La guerre ce n'est pas un dessin animé
01:25:58Ce n'est pas de la communication
01:26:00En face il y a des gens qui prennent les choses extrêmement au sérieux
01:26:02Qui voient l'OTAN
01:26:04Se renforcer
01:26:06Sur leurs frontières
01:26:08Donc près de 2000 kilomètres
01:26:10Et qui s'y sentent que
01:26:12Leur pays est menacé
01:26:14Alors l'activité de la fondation
01:26:16Ce sera l'information, c'est ça ?
01:26:18C'est rétablir la France de mon grand-père
01:26:20Dans ses valeurs traditionnelles
01:26:22C'est dire la vérité aux français
01:26:24C'est défendre
01:26:26Cet idéal de France
01:26:28Et c'est de rétablir aussi sa souveraineté
01:26:30A l'international
01:26:32On a détruit des dizaines et des dizaines d'années
01:26:34De présence à l'international
01:26:36De diplomatie
01:26:38Le président Macron a réussi à se fâcher
01:26:40Avec tous les pays de la planète
01:26:42Ce qui nous rend maintenant extrêmement dépendants
01:26:44Et on a
01:26:46Je dirais
01:26:48Mis la France sous tutelle financière
01:26:50Économique parce qu'encore une fois il faut refinancer la dette
01:26:52Ca n'est pas le gaz américain
01:26:54Qui va nous sauver
01:26:56Que les américains nous vendent 4 à 7 fois plus cher
01:26:58Que nos propres pays
01:27:00Surtout que les américains ne veulent pas la paix
01:27:02L'objectif de ma fondation c'est
01:27:04De se battre pour la paix et la prospérité de la France
01:27:06Et je remercie
01:27:08Tous ceux qui m'ont soutenu
01:27:10Tous ceux qui m'écrivent
01:27:12J'appelle évidemment aux dons de chaque français
01:27:14C'est où si on veut vous adresser des dons ?
01:27:16Vous avez le site
01:27:18Dans la fondation
01:27:20Fondationpierredegaule.com
01:27:22Nous sommes une petite équipe
01:27:24Je n'ai pas toujours le temps
01:27:26De répondre à tous les messages
01:27:28Mais sachez que cette fondation
01:27:30Va se développer grâce à vous
01:27:32Avec votre concours
01:27:34Et c'est pour la France et les français
01:27:36Encore une fois je n'ai pas d'agenda politique
01:27:38Mon agenda c'est mon pays
01:27:40C'est le peuple de France que j'aime
01:27:42La souveraineté n'est pas un vilain mot
01:27:44On pose la question à des grands leaders
01:27:46Qu'est-ce que c'est que la grandeur ?
01:27:48Ils répondront toujours c'est la souveraineté
01:27:50Et c'est l'indépendance
01:27:52Merci Pierre de Gaulle
01:27:54De la fondation Pierre de Gaulle
01:27:56On va se retrouver demain André Bercoff
01:27:58Entre midi et 14h
01:28:00On sera avec Nadir Kaya pour le Face à Face
01:28:02Et tout de suite c'est Brigitte Laéga

Recommandations