Paris : "La dette est passée de 1 à 10 milliards depuis 2001"

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Avec Serge Federbush, ancien candidat à la mairie de Paris, haut fonctionnaire et essayiste

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00:00Et enfin, des esprits grincheux qui disent que ça ne va pas, que ça ne va pas du tout.

00:06Mais enfin, ils exagèrent. Serge Véterbouche, bonjour.

00:09Bonjour André.

00:10Vous êtes ancien candidat d'hommage à Maurice Chevalier.

00:13Et oui, quand même, absolument.

00:15Vous êtes haut fonctionnaire séiste, vous connaissez bien Paris, vous y avez œuvré.

00:21Et alors, c'est vraiment intéressant, voilà, c'est qu'on a constaté que

00:26élection municipale dans un an, pratiquement, alors les candidats sortent un peu partout, on le dit.

00:33Et mardi 26 novembre, Anne Hidalgo, qui est, je rappelle, maire de Paris, de mairesse de Paris,

00:38comme vous voulez, depuis 2014, assurait avoir des comptes à l'équilibre.

00:43La preuve sur l'aile, ils sont certifiés par un commissaire aux comptes et validés par les agences de notation.

00:49Or, on sait que la dette de la ville a plus que doublé depuis l'arrivée d'Anne Hidalgo.

00:53Elle est passée de 4, je rappelle, à près de 10 milliards d'euros.

00:579,5 milliards d'euros, c'est quand même pas mal d'aides, d'aides de Paris.

01:03Alors, effectivement, on peut parler beaucoup, mais justement, on va peut-être faire un bilan,

01:07déjà, Serge Perderbouche, c'est pas mal, parce que 2014-2025, pratiquement 10 ans, un peu plus de 10 ans.

01:15Alors, qu'est-ce qu'on peut dire, au fond, aujourd'hui ?

01:19Tous les Parisiens, tous ceux qui visitent Paris, etc., s'aperçoivent d'un certain nombre de choses,

01:24mais faisons un bilan, faisons un audit, comme ça, rapide, froid et objectif.

01:29Alors, d'abord, je crois qu'il ne faut pas commencer l'audit quand Hidalgo est devenu maire en 2014,

01:35mais quand Delanoë est devenu maire en 2001, parce que maintenant, ça fait quand même une profondeur de 24 ans,

01:40ça fera 25 ans, bon, pratiquement, de règne du Parti Socialiste à Paris,

01:46de ses alliés écologistes et communistes.

01:48Donc, en fait, c'est à cette haule-là, avec ce critère-là, qu'il faut apprécier les choses.

01:53Et là, par exemple, la dette, elle n'est pas passée de 4,5 milliards à 9 et quelques milliards,

01:59comme le prétend Hidalgo, mais elle est passée de 1 à 10 milliards, et encore, et encore...

02:04Vous voulez dire, si on parle depuis 2001 ?

02:05Depuis 2001, c'est un décuplement.

02:07Parce qu'il n'y avait pas, il n'y a pas de dette avant ?

02:08Il n'y avait pratiquement pas de dette, c'était 1 milliard à la fin de Tibérie.

02:12Donc, c'est un décuplement de la dette.

02:15Si la dette de l'État avait suivi le même chemin, on serait, pourtant, elle est déjà considérable en France,

02:21eh bien, on en serait pratiquement à 10 000 milliards, c'est-à-dire qu'on aurait le FMI à tous les coins de rue.

02:25D'accord ? Il faut mesurer un peu la dégradation.

02:28Alors, pourtant, que la fiscalité a été lourdement augmentée, très lourdement augmentée,

02:33par Delanoé et ensuite Hidalgo, et qu'il y a eu aussi la divine surprise des frais de notaire.

02:40Bon, donc tout ça, ça compose un tableau catastrophique de la situation.

02:44Et pour résumer les choses, depuis 2001...

02:45Juste la divine surprise des frais de notaire appelés.

02:47C'est-à-dire que ce qu'on appelle les frais de notaire,

02:50c'est-à-dire les droits de mutation sur les transactions immobilières,

02:52pour parler, donc, le droit fiscal, eh bien, ont considérablement augmenté,

02:58parce qu'il y a eu une hausse du montant, enfin, du prix de l'immobilier à Paris.

03:04Et ça a été une manne pour la mairie pendant des années, pendant plus de 15 ans.

03:09Donc, ils ont réussi à foutre en l'air une situation financière,

03:12alors qu'ils avaient des conditions extrêmement favorables, et ça, on n'en est pas là.

03:15Pourquoi est-ce que Hidalgo cherchait à se carapater de Paris ?

03:18C'est aussi parce qu'il y a de la dette cachée.

03:20Et, bon, ça, c'est un peu plus technique, mais dans les bilans des sociétés d'économie mixte,

03:25dans les bilans des offices de HLM, sur la capitalisation des loyers,

03:29par exemple, dans les HLM, ils ont réussi à, en fait, dissimuler l'endettement.

03:34Donc, la situation budgétaire...

03:37Mais elle est pire que celle qu'on voit aujourd'hui.

03:38Ah oui, bien pire, bien pire.

03:39Et pour ses successeurs, quels qu'ils soient, il y aura un vrai sujet.

03:42Et quand elle dit, bon, on a la certification d'un expert comptable ou des agences de notation,

03:46et puis quoi encore ?

03:47Ça serait le contraire qui serait étonnant pour la comptabilité et tout ce qui doit être vu

03:52par la Chambre régionale des comptes ou la préfecture.

03:56De toute façon, c'est une obligation légale.

03:58Et puis surtout, quand les agences de notation limitent, pour l'instant, la dégradation de la note,

04:03ils le font sur quels critères ?

04:05Ça a été comme ça aussi pendant longtemps pour la France.

04:07Ils le font sur le critère du fait qu'il y a encore une possibilité d'accroissement des impôts.

04:11Alors, ils disent, bon, puisqu'elle peut encore tondre davantage les Parisiens,

04:14eh bien, on ne va pas la dégrader tout de suite.

04:16Donc, en réalité, moi, je dirais, pour en résumer, puisque tu veux qu'on résume d'une phrase la situation,

04:21elle a réussi un prodige géographique à Nidalgo, c'est-à-dire qu'elle a fait couler la Bérésina au centre de Paris

04:27plutôt que la Seine.

04:28Et donc, on est dans une situation très difficile.

04:32Mais la Seine, elle a quand même dépollué la Seine, ça nous a coûté 1,4 milliard d'euros.

04:37Elle n'est pas dépolluée, la Seine ?

04:39On a appris que les compétitions, là, ne pourraient pas se tenir cette année ni l'an prochain dans la Seine.

04:46Tout ça a un coût extravagant, parce que, bon, 1 milliard et quelques d'euros, 1,5 milliard d'euros,

04:51il n'y a pas que la ville qui a payé, il y a l'État aussi, mais il y a également la ville.

04:55C'est une charge budgétaire très lourde, pour quel intérêt ?

05:00Donc, on se goberge pendant les Jeux Olympiques, pendant un défilé, etc.

05:04Ça dure 15 jours, 3 semaines, c'est la fête, comme il disait,

05:06et puis après la fête, les lampions s'éteignent, et puis ensuite, il y a les factures qui restent,

05:10il y a les violons du bal à payer, comme disait Brassens.

05:13Donc, bon, voilà, on est face à des démagogues,

05:16et le bilan de Nidalgo ne concerne pas, d'ailleurs, son bilan négatif n'est pas que budgétaire,

05:22le moins s'en faut, dans tous les domaines.

05:24On va en parler, on va en parler, parce que justement, puisqu'on fait l'inventaire,

05:27Serge Fiderbush, alors, c'est intéressant, parce qu'on a vu, alors,

05:32il faut en parler un peu, la végétalisation, le champ de Mars,

05:38les, je le dis, moi je le dis, alors c'est la bière semaine,

05:40les pissotières du rond-point des Champs-Élysées, on appelle ça des fontaines,

05:44et puis alors, merveilleux, la rue de Rivoli, par exemple, les voitures,

05:48on ne veut plus des voitures, la rue de Rivoli, avec un passage voiture,

05:52et trois couloirs, trottinette, bicyclette, etc.

05:56En fait, c'est quoi ? Elle veut vraiment, à votre avis, débarrasser Paris de ses voitures ?

06:01C'est quoi ?

06:01Non, c'est en fait, c'est quoi l'idéologie ?

06:03C'est de la communication avec une volonté punitive.

06:07Anne Hidalgo, elle est moins naïve, beaucoup moins naïve,

06:10et sotte qu'on a envie qu'elle le soit, pour trouver une explication simple aux problèmes qu'on a.

06:16Non. En fait, c'est une machine à compter les voix.

06:19Elle fracasse, par exemple, les propriétaires du point de vue fiscal,

06:23et en épargnant au maximum les locataires, en faisant au maximum de logements sociaux,

06:27parce qu'elle sait que c'est sa clientèle.

06:29Elle a verrouillé un certain nombre d'arrondissements.

06:31C'est pour ça que la réforme à voter du statut, donc, PLM, la rend folle, la rend dingue,

06:36parce qu'ils ont verrouillé le système électoral de telle manière

06:38qu'ils sont à peu près sûrs d'être réélus.

06:40Paris-Lyon-Marseille.

06:41Oui, parce qu'il faut rappeler que d'un Paris-Lyon-Marseille,

06:44on vote pour son maire d'arrondissement, et pas pour le maire de la ville.

06:47Il y a des listes par arrondissement, ensuite, tout ça se réunit au Conseil de Paris.

06:51Donc, il y aura sans doute une réforme, il faut espérer qu'elle soit votée,

06:53et ça rebattra les cartes, et elle ne veut pas de ça,

06:56parce qu'ils ont verrouillé le 18e, le 19e, le 13e, le 20e,

07:00et aussi, en partie, le 10 et l'11, en grande partie,

07:04pour les premiers arrondissements que j'ai cités, grâce au logement social.

07:06Donc, c'est un système clientéliste,

07:09et c'est un système clientéliste et communautariste très efficace

07:11qui tape sur ceux qui ne votent pas pour elle.

07:15Les automobilistes ou les commerçants ne votent pas pour elle.

07:17Donc, elle y va franco, et elle fait des choses punitives et qui se voient.

07:21L'important, c'est que ça se voit.

07:22Donc, on dilate complètement les pistes cyclables,

07:25de manière complètement inutile,

07:27pour, bon, ça, c'est de la maltraitance,

07:30pratiquement, vis-à-vis des scootars, des motards et des automobilistes,

07:33mais elles s'en moquent, puisque, de toute façon, ils ne votent pas pour elle.

07:36Donc, il y a un grand cynisme, vraiment un grand cynisme derrière tout ça.

07:40Pourquoi il y a des parisiens qui peuvent voter pour elle parmi les automobilistes, etc., etc.

07:43Mais la plupart des automobilistes paris,

07:44un de ceux qui peuvent encore se payer une voiture,

07:47eh bien, ne votent plus pour elle depuis longtemps, depuis longtemps,

07:49de la même manière que les propriétaires,

07:52ceux qui sont encore propriétaires de leur logement,

07:53ne votent plus pour elle.

07:54Il faut voir que le 16e et le 17e arrondissement,

07:57là où, finalement, dans le 16e, elle ne l'a jamais cru,

07:59et dans le 17e, ils ont renoncé à faire élire des maires de gauche,

08:02eh bien, c'est les deux tiers, pratiquement,

08:05de la masse fiscale parisienne, aujourd'hui.

08:07C'est-à-dire que...

08:08Mais voilà, c'est ça.

08:10Bon, ils payent les coups de fouet qu'ils reçoivent.

08:13Donc, c'est tout bénef pour Hidalgo et sa bande.

08:15Et donc, voilà, c'est ça aussi qui est derrière son attitude.

08:19Et elle a mis en place, après, dans la foulée de Delanoé,

08:22un système clientéliste, communautariste,

08:25qui est rudement efficace,

08:27parce qu'en plus, ils s'appuient sur la communication.

08:29Le service de communication de la mairie est gigantesque,

08:32et ils arrivent à avoir des communiqués pré-mâchés

08:35extrêmement efficaces, extrêmement réactifs.

08:37Bon, ils sont beaucoup plus efficaces pour faire de la propagande

08:39que pour nettoyer les rues de la ville, c'est sûr.

08:42Oui, j'allais dire, écoutez, on voit très bien,

08:44on ne va pas parler, les rats côté du Champ de Mars, etc.

08:48Dans certains quartiers, on se dit, on ne sait pas où on est,

08:51dans quel pays on est, etc.

08:53Mais je voudrais quand même rappeler ceci.

08:57Et puis, la limitation de vitesse.

08:58À des moments, c'est formidable.

08:59À Paris, c'est 30, puis c'est 50.

09:01Et puis alors, master, enfin, chef-d'oeuvre,

09:05le périphérique à 50 kilomètres.

09:07Parce qu'elle dit, au nom de la dépollution,

09:10on va réduire les effets de gaz à effet de serre.

09:14Mais à 50 kilomètres, le périphérique, ça donne quoi ?

09:17Bon, d'abord, ça ne donne rien.

09:18C'est quelque chose, bon, c'est limité à 50 entre deux radars,

09:22parce que les gens s'adaptent très vite.

09:24Et puis surtout, c'est complètement fondé sur des mensonges.

09:27J'allais expliquer, à un moment,

09:28qu'il y avait 6 000 morts à Paris du fait de la pollution aérienne.

09:31Mais s'il y avait 6 000 morts, ça serait beaucoup plus que les morts lors du Covid, par exemple.

09:35On ne parlerait que de ça, matin, midi et soir.

09:38Matin, midi et soir.

09:40C'est du baratin.

09:41Quand on creuse les chiffres, moi je l'avais fait dans la campagne 2020,

09:43on se rend compte que c'est peut-être une espérance de vie réduite de quelques semaines

09:48pour quelques centaines d'individus.

09:50Et tout ça n'est pas prouvé à partir de références complètement bidons sur la pollution dans la haute montagne, etc.

09:57Ce sont des menteurs patentés.

09:59Le mensonge est la clé, en fait, de leur outil de propagande.

10:02Il faut le comprendre.

10:03C'est-à-dire qu'on n'a pas affaire du tout à des gens de bonne foi sur le périphérique.

10:07C'est un mensonge.

10:07Elle parle de forêt urbaine.

10:08Les forêts urbaines qu'elle a soi-disant faite dans le 14e arrondissement

10:13ou sur la place de l'ex-place de grève, ex-place de l'hôtel de ville,

10:17donc face à l'hôtel de ville.

10:18Mais c'est risible.

10:19Ça n'est aucunement une forêt.

10:21Donc on est dans la com', on est dans le punitif et on est dans le cynisme.

10:25Je crois que ce sont vraiment les maîtres mots de ce qu'elle a été,

10:29de ce que son successeur désigné voudrait faire.

10:33Moi j'appelais ça la gauche coquelicot, la gauche communautariste, clientéliste et communicationnelle.

10:38Et je crois que ça résume assez bien ce qu'a été l'héritage d'Hidalgo

10:43avec une dette énorme, un gaspillage énorme.

10:46Parce qu'entre la hausse de la fiscalité, la hausse de la dette

10:49et la hausse des droits de mutation, donc des droits de notaire qui ont été gaspillés...

10:56La taxe foncière doublée, etc.

10:57Mais tout ça sur 21 ans, ça fait 150 ou 160 milliards d'euros.

11:02C'est colossal.

11:03On aurait pu faire des choses bien plus efficaces avec ça.

11:06C'est colossal.

11:07Les gens ne se rendent pas compte.

11:08Ils sont abreuvés de propagande par la mairie du matin au soir.

11:12Et la mairie qui va mano in la mano, d'ailleurs avec certains grands groupes de communication.

11:17Donc ça va, à votre avis, continuer en 2026 ?

11:20Non, j'espère.

11:21Ou il y a des échanges ?

11:22Vous allez vous présenter, vous, Serge Lémerbouche ?

11:24On va voir comment faire une campagne innovante, fondée.

11:28Moi, en tant que tel, je n'ai pas spécialement envie d'être tête de liste à Paris.

11:33J'ai fait des efforts énormes en 2020.

11:35Ça a été quelque chose de très fatigant.

11:38Vraiment, c'est une campagne très difficile.

11:39Les municipales parisiennes, il faut trouver plus de 500 candidats avec la parité.

11:43Je crois que beaucoup de parties ne se rendent pas compte de la difficulté que ça peut représenter.

11:46Donc, je vais essayer avec des gens plus jeunes que moi et qui ont un enthousiasme et un dynamisme peut-être plus grand.

11:53En tout cas, vous ne considérez pas que la partie est perdue ?

11:55Non, parce que justement, si le mode...

11:58Si, espérons, croisons les doigts pour que Bérouche et son gouvernement ne tombent pas avant le vote de la réforme de la loi PLM.

12:05Parce qu'il y a un risque que Bérouche soit renversée avant.

12:08Auquel cas, eh bien, ça sera foutu pour la réforme de la loi.

12:11Si la loi, la réforme est votée, il y aura un collège électoral unique pour les conseillers de Paris qui désignent le maire.

12:18Ça, ça peut rebattre les choses parce que, en fait, justement, le verrouillage de certains arrondissements sera dilué dans la réalité parisienne qui est plus large.

12:27Et aujourd'hui, la voix de quelqu'un du 16e, du 17e compte beaucoup moins que celle de quelqu'un du 19e, du 20e du fait du mode de scrutin.

12:35Bon, ou du 11e, 10e en particulier, encore plus.

12:38Mais ça, ça, ça pourra changer. Parce qu'il y a un vrai mécontentement.

12:42Et si l'opposition se mue en une opposition réelle, pas une opposition de sa majesté, pas une opposition de courtoisie,

12:49eh bien, je pense qu'on peut convaincre les gens d'abord de se réinscrire sur la liste électorale.

12:54Tous les Parisiens qui ont leur résidence ici sous là, eh bien, moi, je leur dis, revenez vous inscrire.

12:58Et puis, on pourra, alors, les mots sont forts, mais tu me les pardonneras, on pourra botter le cul au rejeton d'Hidalgo et les sortir de la mairie.

13:07Il y a une possibilité encore.

13:08Donc, il ne faut pas désespérer et c'est vital pour notre ville.

13:12Eh bien, écoutez, il faudrait que Paris redevienne Paris incontestablement.

13:16En tout cas, Anne Hidalgo peut venir, évidemment.

13:19Elle est tout à fait invitée pour répondre à ce que dit Serge Béterbouche.

13:23En attendant, on aimerait vraiment que Paris redevienne Paris, comme chantait Miss Taguette et Maurice Chevalier.

13:29Merci.

13:30Merci.

13:30Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.