Pas de nomination de premier ministre : l’appel aux français !

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Transcript

00:00On n'a toujours pas de premier ministre les français. Mais comment on tient ? Mais comment on fait ? On va en parler tout de suite.

00:06Sud Radio André Bercoff.

00:09Ça balance pas mal.

00:11Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.

00:15Je cherche après Titine. Titine oh ma Titine.

00:22Yves Montand, je cherche après Titine. Et la Française, elle, elle cherche un premier ministre André.

00:28Eh oui, eh oui, c'est terrible, c'est terrible quand même. Enfin, c'est terrible.

00:32Franchement, c'est hilarant, quoi. C'est hilarant parce qu'il y a eu deux mouvements formidables.

00:37Donc, Macron dissout. Les résultats, il n'y a pas de majorité visible.

00:43Et chacun dit, mais c'est moi, c'est moi, c'est moi.

00:46L'Assemblée nationale dit, mais j'ai eu 11 millions d'électeurs, c'est moi.

00:50La gauche, le Nouveau Front Populaire dit, oui, mais en siège, c'est nous, c'est nous.

00:55Donc, on veut désigner, on veut le premier ministre.

00:58Rappelez-vous que Jean-Luc Mélenchon, après législative, il y a deux ans, avait dit aussi, je veux être premier ministre.

01:04Ils veulent tous être premiers ministres, je comprends.

01:06Alors, la gauche, enfin, le Nouveau Front Populaire a désigné Lucie Castet.

01:11Et là, ça a été formidable. Parce que Lucie Castet a fait non seulement son chemin de Damas et son chemin de Croix,

01:16elle est allée partout. Elle a dit, c'est moi, c'est moi. Mais pourquoi Macron, tu veux pas me prendre ?

01:20Elle est allée voir Macron avec une délégation du Nouveau Front Populaire.

01:24Il les a reçus, il est magnifique Macron. C'est ça que j'aime bien.

01:26Ah, mais c'est très bien, formidable. Ce que vous dites m'intéresse énormément.

01:31Elle sort de là enchantée, transfigurée, ça va aller très très bien.

01:35Et puis après, bon, c'est plus elle. Alors, elle n'est pas contente du tout.

01:39Et puis, Ségolène Royal. Ségolène Royal qui, sur une radio concurrente, est en train de composer son ministère.

01:45Personne ne lui a rien demandé.

01:46Oui, mais moi, je serai une excellente premier ministre, magnifique, etc.

01:50Ils sont tous là, c'est magnifique. C'est ça que j'aime dans la politique.

01:53Ce côté drogue dure, ce sont des accros, ce sont des junkies complets.

01:57Et là, il y a un poste, il y a un poste qui se libère. Ah, mais c'est moi, c'est moi.

02:03Et Macron, il joue, il joue avec ça, il joue magnifiquement.

02:06Et voilà, aujourd'hui, il a reçu ses deux prédécesseurs, Sarkozy et Hollande, pour les consulter.

02:12Alors, on ne sait pas, on pensait que c'était ce matin.

02:15On ne sait pas, effectivement, qui va être choisi comme premier ministre.

02:20En tout cas, à l'heure où je vous parle, le suspense est absolu et on sent qu'on retient notre souffle.

02:25En tout cas, il y a quelqu'un, il a reçu ce matin, il a été reçu par Emmanuel Macron,

02:30et on pense beaucoup à lui, c'est Bernard Cazeneuve.

02:33Oui, Bernard Cazeneuve, l'ancien premier ministre de France à Hollande, socialiste,

02:39bon teint, bon teint, il n'est plus au Parti Socialiste.

02:42Donc, il est bien, il est propre sur lui, il ne mange pas avec les doigts.

02:49Le problème, c'est qu'il y a deux ans exactement,

02:52M. Cazeneuve, on lui avait posé la question, c'est l'émission Question, là, de Yann Barthez,

02:59un reporter lui avait posé la question de savoir s'il serait prêt à être ministre chez Macron.

03:07Vous ne serez pas ministre d'Emmanuel Macron ?

03:09Cela vous est-il effleuré l'esprit une minute ? Moi, jamais. Non.

03:14Non, non, je ne crois pas à ça, il faut vous enlever ça de l'esprit.

03:17Vous ne croyez pas ou vous êtes sûr ? Parce qu'on va archiver.

03:19Non, non, non, je vous dis que ce ne sera pas le cas.

03:21Voilà, et ce ne sera pas le cas.

03:24Alors, écoutez, est-ce que Bernard Cazeneuve peut se déjuger ?

03:28Mais bien sûr qu'il peut se déjuger.

03:30Il peut se déjuger, rappelez-vous, Éric Dupond-Moretti qui avait dit, je crois que c'était sur CNews ou à l'époque,

03:37ou c'était C8, où il a dit, moi, ministre de la Justice, mais vous rigolez ?

03:41Mais je ne serai jamais ministre de la Justice, ça n'existe pas.

03:44On a passé plusieurs fois, il y a un Sud Radio, le sonore magnifique.

03:49Alors, ils sont là, mais je vais vous dire, moi, je lance un appel aux auditeurs, aux auditrices,

03:54à tous les résistants, vous deux Sud Radio, mais posez vos candidatures.

04:00Vous croyez que vous serez moins bien que les gens qui nous ont fait un budget en déséquilibre depuis 1974 ?

04:07Moins bien que les gens qui nous ont fait 3 300 milliards de dettes ?

04:11Moins bien que ceux qu'on assiste avec cette France orange mécanique et ses attentats ?

04:17Moins bien que le pouvoir d'achat ?

04:19Moins bien que l'inflation ?

04:20Moins bien que la situation avec la Russie, l'Ukraine, etc. ?

04:24Mais non, je suis sûr que vous êtes très nombreux, et puis c'est intéressant.

04:28Je vous donne vraiment quelques informations sur les salaires.

04:31Premier ministre gagne 15 900 euros brut par mois, comme le président de la République,

04:36prise en charge de frais de représentation,

04:38cette prise en charge est plafonnée à hauteur de 10 000 euros pour un secrétaire d'Etat,

04:42120 000 euros pour un ministre, et 150 000 euros pour le premier ministre.

04:46Voilà, 150 000 euros de prise en charge.

04:49Et attendez, attendez, si vous êtes premier ministre, et si Macron, après tout, pourquoi il vous choisirait pas ?

04:54Il peut s'amuser lui, il s'amuse beaucoup.

04:58Alors, vous aurez droit à une voiture avec chauffeur et un agent de sécurité jusqu'à la fin de votre vie.

05:04Voilà, formidable !

05:06Même si vous passez dans le privé après, etc.,

05:08il n'y a aucun problème, vous gardez votre chauffeur et votre agent de sécurité.

05:12C'est pas beau ça ?

05:13C'est pas, on dit voilà, on est en période de chômage ?

05:16Mais enfin, j'aimerais que Macron soit enfin Pôle emploi !

05:20Nous cherchons un premier ministre, ça fait des semaines qu'on est là,

05:23dans une espèce d'attente angoissée shakespearienne !

05:27Allez, écrivez-nous sur le site du Sud Radio, à Bercov dans tous ses états,

05:33écrivez, téléphonez, maillez, et dites-nous si vous êtes prêts à y aller.

05:39Et si vous n'êtes pas prêts à y aller, je vais vous dire un chose, je vous comprends.

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