Avec Jacques Hogard, ancien colonel, consultant en géopolitique et auteur de "La guerre en Ukraine" ed Hugo Doc
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?...
▪️ Instagram : / sudradioofficiel
▪️ Twitter : / sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : • 😤 Bercoff dans tous ses états
##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-02-18##
Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?...
▪️ Instagram : / sudradioofficiel
▪️ Twitter : / sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : • 😤 Bercoff dans tous ses états
##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-02-18##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00— Bon. Sud Radio-Bercov dans tous ses états.
00:03— Et hier, à l'Élysée, eh bien certains Européens ont parlé à certains Européens. Voilà. Réunion effectivement organisée à l'initiative du président de la République, bien sûr.
00:17Et il y avait en fait un arrêt aux pages intéressant de chef d'État, de Premier ministre, etc. Ils étaient 8 sur les 27 de l'UE.
00:28Donc je rappelle rapidement le chancelier allemand Olaf Scholz, le premier ministre britannique Geir Starmer,
00:34la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, le premier ministre polonais Donald Tusk et ses homologues espagnols Pedro Sanchez,
00:41Dick Schuff, le Néerlandais, et Mette Frederiksen, la Danoise, en plus le président du Conseil européen Antonio Costa,
00:47la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte, qui ont aussi pris part à la discussion.
00:56Il en est sorti quoi ? Écoutez, grosse discussion, pas de communiqué, pas de communiqué, mais voilà. Et puis beaucoup, beaucoup effectivement de divergences
01:04entre ceux qui disent « Oui, nous sommes prêts à envoyer des troupes, attention, pour maintenir la paix », si armistice il y a.
01:11C'est le cas de Geir Starmer et d'Emmanuel Macron éventuellement. Olaf Scholz est beaucoup plus réservé. Donald Tusk aussi.
01:22Meloni, c'était vraiment pas du tout al dente. Et enfin, voilà. Et on s'est dit « Qu'est-ce qui se passe ? ». Et pendant ce temps, et pendant ce temps,
01:32ça y est, le même jour pratiquement, en tout cas hier soir et aujourd'hui, eh bien ça y est, les contacts russo-américains ont repris.
01:41Sergei Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a rencontré Marco Rubio et ses équipes, le secrétaire d'État, donc Marco Rubio,
01:51ministre des Affaires étrangères des USA. Et c'est parti. Alors l'Europe dit « Alors on va être dans le coup ou on ne va pas être dans le coup ? ».
01:59Qu'est-ce qui se passe ? Puisqu'en principe, d'ici, allez, quelques jours, Donald Trump et Vladimir Poutine vont se rencontrer en principe,
02:07en principe également en Arabie saoudite, comme par hasard, qui devient le pays de la médiation.
02:16— Colonel Jacques Augar, bonjour. — Bonjour, André Bercoff. Merci de votre invitation.
02:21— Mais merci à vous d'être là. Écoutez, vous êtes consultant géopolitique. Et je rappelle, auteur de « La guerre en Ukraine »,
02:27on avait parlé avec vous aux éditions Hugo Dock, « La guerre en Ukraine ». Alors que vous inspire, face à ce qu'on sait, depuis quelques jours,
02:36Trump a parlé à Poutine longuement, 1h30. Il a fait un long communiqué là-dessus. Il se retrouve dans, on pense, quelques jours, en tout cas.
02:45Et pour le moment, déjà, Russes et Américains travaillent. Et nous, ici, à l'initiative du président, organisation de cette mini-conférence
02:55au sommet à l'Élysée. Qu'est-ce que ça vous inspire, Colonel Augar ? — Écoutez, moi, ça m'inspire deux réflexions. La première, c'est que d'abord,
03:06la guerre va se terminer, je pense, en Ukraine. Il va y avoir une paix, je l'espère en tout cas de tout mon cœur. Et cette paix, elle va être déterminée
03:17par deux personnages majeurs, Vladimir Poutine, qui est un chef d'État aguerri, et Donald Trump, qui a quand même une expérience de président
03:28qui remonte à 4 ans en arrière, mais qui est aussi un entrepreneur aguerri. Donc je pense deux hommes de taille certaine, de caractère certain.
03:39Et je pense qu'un accord va être trouvé entre eux. Alors la deuxième réflexion, c'est qu'évidemment, l'Europe et même l'OTAN, puisque vous avez rappelé
03:50avec raison qu'à cette mini-réunion hier soir, où il y avait, je crois, 6 pays sur 27... Non, pas 8, parce qu'en fait, il faut pas compter
03:58l'UE et l'OTAN comme... — Oui, c'est vrai, c'est vrai. — Non, mais il y avait 8 représentants, en tout cas, dont le sud-africain...
04:05— Von der Leyen, la fameuse. — La fameuse, oui. Et puis Mark Rutte, qui a remplacé Jens Stoltenberg comme secrétaire général de l'OTAN.
04:17Et ces gens, à mon avis, sont... Cette réunion traduit en fait la panique qui s'est emparée d'eux. On est hors-jeu. Et qu'est-ce qu'on doit faire ?
04:27On est hors-jeu. Il faut le rappeler. Pourquoi ? On est hors-jeu parce que finalement, dès le début de cette guerre, on a pris parti pour un des belligérants.
04:36Et le belligérant en question, malgré le puissantissime soutien de l'OTAN, de l'Amérique, de Biden, nuance importante, et de l'UE,
04:49ce pays est maintenant exsangue et a perdu la guerre. La guerre est perdue en Ukraine. Alors on le voyait dire tout au long du temps...
04:57— Excusez-moi, collègue. Et pourtant, nombre de médias – je parle pour la France mais ailleurs – continuent de dire encore aujourd'hui
05:04alors nous le parlons. Mais non, ce n'est pas joué. L'Ukraine peut encore gagner la guerre, même s'ils sont pas très nombreux.
05:12Mais il y en a encore. C'est-à-dire que comment vous expliquez quand même que pendant 2 ans, le métaverse a joué avec cette puissance ?
05:19« Mais non, mais non, non, c'est fini. Non, non, Poutine est fini. Enfin on peut pas revenir sur le cancer et tout le reste ».
05:26Comment ça fait qu'encore aujourd'hui, vous avez des gens qui font comme si... « Mais non, mais non, il n'y a pas de problème. C'est pas vrai ».
05:33— Alors moi, je pense que c'est deux choses. C'est le déni du désespoir. On a perdu. Et alors on s'est trompé sur toute la ligne.
05:40Et d'autres nous l'avaient dit, d'ailleurs, que nous nous trompions au fur et à mesure. Mais nous ne voulons pas l'entendre.
05:45Donc c'est le déni du désespoir. C'est l'aveuglement absolu. Et puis pourquoi cette attitude, en particulier des médias qui ont relayé tout ça
05:54pendant des ans et demi, c'est l'idéologie, l'idéologie qui refuse le réalisme et le pragmatisme. Donc on a aujourd'hui un Poutine qui est un pragmatique,
06:05un Trump qui est un pragmatique. Et ils vont s'entendre parce que ce sont des pragmatiques, même s'ils ont des intérêts éventuellement divergents.
06:13Mais de l'autre côté, vous avez une bande d'idéologues aveuglés, osavois, perdus parce que tout d'un coup, ils se rendent compte qu'ils ont perdu.
06:22Et alors ils cherchent absolument à trouver les... Le pire, c'est Keir Steinemer, le premier ministre britannique, qui lutte par l'envoyer des troupes tout de suite.
06:31Enfin pour quoi faire ? Pour faire tuer des Britanniques ? Moi, j'ai de l'estime pour les soldats britanniques. J'ai fait quelques stages chez le Royal Marines dans le temps.
06:40Je les ai pratiqués sur le terrain. Oui, ils peuvent être un peu perfides, du style perfidal. Non, c'est vrai. Mais ce sont des soldats.
06:48Je ne vois pas l'intérêt d'aller les faire tuer dans un conflit qui est perdu, qui est perdu. Et tout le monde le sait, en particulier les chefs militaires.
06:58— Oui. Alors justement, de ce point de vue-là, que cherchait quand même Emmanuel Macron ? Bon, prendre l'initiative, très bien.
07:06Mais c'est quoi ? Est-ce qu'à votre avis, l'Europe cherche quand même un strapontin pour assister au moins, je ne dirais pas en coulisse,
07:14mais à un coin de la table, comme quand, vous vous rappelez, Poutine avait reçu Emmanuel Macron au bout d'une table de 10 mètres ?
07:20Est-ce que c'est ça, le but ? Est-ce que c'est de figurer quand même là ? Parce qu'ils ont dit non, non, on ne va pas envoyer des troupes,
07:27Kirsten Armer ou même Emmanuel Macron, mais c'est pour assurer la paix, alors que les Américains parlent déjà de soldats chinois ou... Voilà.
07:36À votre avis, c'était quoi, le but ? C'était de faire du bruit ?
07:40— Le but, c'était de faire du buzz, parce qu'on est dans une politique spectacle, malheureusement, en France et dans l'Union européenne aujourd'hui.
07:50C'est vraiment une politique spectacle. Mais je pense qu'il y a la volonté aussi d'essayer... Mais à mon avis, ce ne sont pas eux qui détiennent la clé de tout ça, évidemment.
08:03Essayer d'éviter une capitulation, ce qui revient à être une capitulation de M. Zelensky en Ukraine, et essayer de masquer ça par une espèce de grande messe de négociation.
08:18Voilà. Mais nous ne sommes meneurs de rien. Il faut pas oublier que pendant plusieurs années, autrefois, quand M. Trump faisait son premier mandat,
08:31il a été quand même passablement dénigré, voire insulté par tous ses responsables ouest-européens, qui maintenant, aujourd'hui, le voient revenir avec terreur, en fait, depuis le 20 janvier.
08:42Bon. Il n'a pas envie de leur faire de cadeaux. Et c'est normal. Je me mets à sa place. Le contrat de confiance est rompu.
08:49Et de l'autre, vous avez un Poutine qui est copieusement insulté, dénigré, lui aussi depuis alors...
08:56— Traité carrément de Hitler, etc., etc., enfin bon. — Oui, absolument. Traité de nazis, de Hitler, etc., même si on n'est pas à une incohérence près.
09:04Mais ça fait 2 ans et demi que ça dure. Et maintenant, il faudrait qu'il accepte de négocier avec ces gens qui ne représentent pas grand-chose à ses yeux,
09:13qui l'ont trahi plusieurs fois et pour lesquels il a un immense mépris. Voilà.
09:18— Alors c'est très intéressant, Jacques Augard, parce que oui, en fait, c'est intéressant. Vous parlez de Zelensky. Vladimir Poutine vient de dire
09:25qu'il est prêt à négocier avec son homologue ukrainien Zelensky si nécessaire à assurer le Kremlin aujourd'hui. Aujourd'hui, maintenant, dans le cas juridique,
09:34des accords doivent être discutés, hein, bien sûr, alors que c'est Zelensky qui disait « Jamais je ne négocierai avec Poutine ».
09:40Il a changé d'avis depuis, hein. Mais c'est intéressant. — Oui, bien sûr. Je dirais que le plus réaliste de la bande, si vous voulez,
09:47c'est Zelensky, parce que Zelensky, il est au courant du désastre absolu que représente cette guerre pour son armée qui est exsangue,
09:57pour la jeunesse ukrainienne qui est exsangue ou qui a fui à l'étranger pour un grand nombre d'entraînements parmi elles. Donc il est confronté à une situation désespérée.
10:07Il n'est plus le président élu. Ce qui va se passer, tout simplement, c'est qu'on va lui imposer une élection libre et transparente en Ukraine.
10:16Et il sera battu. Alors vous me direz qu'il aura mis assez d'argent de côté pour aller se refaire, lui, doré sur la rivière.
10:23— Quelle gloire ! Quelle gloire ! — Mais quelle gloire ! Oui, mais quelle gloire ! Voilà. Et en réalité, Zelensky est un homme fini. Et il le sait très bien.
10:32Alors il va essayer peut-être, peut-être de négocier son départ dans des conditions acceptables pour lui et pour son clan.
10:41Mais je pense que l'Ukraine de Zelensky ne sera pas évidemment l'Ukraine de demain.
10:46— C'est clair que ce ne sera pas effectivement le même territoire tout à fait. Et donc tout se joue effectivement entre Poutine et Trump, avec l'Europe comme spectatrice.
10:59Mais je voudrais vous faire réagir, Colin Jacogar, sur ce que vient de dire notre Premier ministre François Bayrou.
11:07Il y a eu réunion sur l'Ukraine qui se tenait à la réunion. Et il a dit ceci hier, selon une information de BFM TV.
11:14Écoutez, voilà ce qu'il a dit, François Bayrou. « Pour la première fois depuis 1945, la guerre peut arriver sur le sol européen autour de nous.
11:21On est dans un contexte des années 30... » Attention, les années 30. « ...avec des icebergs qui arrivent face à nous. Et la réunion ne pas réalisée n'a pas permis de les éloigner. »
11:30Et il ajoute « On insiste à une alliance inenvisageable de Poutine et Trump qui marginalise l'Europe sur son propre sol. » Qu'est-ce que ça vous inspire ?
11:41— Mais moi, je dis que M. Bayrou est prisonnier de son idéologie et en même temps qu'il fait un constat. C'est vrai qu'aujourd'hui, l'Europe s'est totalement déconsidérée,
11:51a perdu tout crédit. L'UE, en fait, est pour moi, à mes yeux, en tout cas le mal absolu. C'est celle qui nous a entraînés dans cette affaire.
12:00Et la France, qui aurait dû avoir une position indépendante et souveraine, s'est ralliée d'ailleurs progressivement – pas tout de suite, hein, si vous vous rappelez bien les choses –
12:08à cette position qui était elle-même alignée sur la position américaine, la position – on va dire – en surface, la position démocrate du clan Biden,
12:20qui était en fait le clan Obama, le clan Clinton avant, etc., mais qui recrète aussi l'absolue obéissance à l'État profond américain,
12:30celui-là même que Donald Trump a entrepris de démonstrer. On le voit avec ce qui vient de se passer pour USAID.
12:39— Tout à fait. On va en parler, d'ailleurs, de cela. Jacques Augar, juste un mot. Mais Bayrou dit autre chose aussi. Et il n'est pas le seul.
12:46Il dit « Mais attendez, attendez », même Zelensky l'a dit et d'autres. « Attendez, si Poutine gagne dans cette affaire où on le laisse gagner, eh ben il va s'en prendre à l'Europe ».
12:54Il dit ça. La guerre peut arriver sur le sol européen, certes. Ça se passe sur le sol européen. Autour de nous, les bruits de bottes qu'on entend
13:02« Attention la France », « Attention l'Angleterre », « Attention la Pologne », les Russes arrivent.
13:07— Alors c'est le syndrome que vous évoquiez tout à l'heure. On assimile Poutine à Hitler et à sa volonté immense de conquête de territoire, etc.
13:18Je peux vous dire que c'est absolument pas le cas à mes yeux. Je pense que Poutine voulait régler le problème de cette Ukraine otanisée depuis les années 2000,
13:29mais très fortement à partir de la révolution orange de 2004 et puis 2014, la prise du pouvoir, le « putsch » de Maïdan, si on veut dire.
13:38Et je pense qu'à partir de là, Poutine n'avait pas d'autre choix à un moment donné que de sortir les griffes. Mais l'ours russe veut une Ukraine paisible et...
13:49— Neutralisée. — ...et prospère, mais neutre. C'est son glacis protecteur, si j'y puis dire. Donc on a arraché l'Ukraine qui est en fait la petite sœur de la Russie.
14:01On l'a arrachée. Elle influence plus, peut-être. En tout cas la partie ouest définitivement, probablement. Mais on va redessiner des frontières.
14:10Et il est évident que la nouvelle Ukraine, le reliquat d'Ukraine qui va rester... Je rappelle que l'Ukraine n'a existé que 3 fois en tant qu'État dans son histoire, hein.
14:19Et la plus longue est la période qui vient de s'écouler depuis la chute de l'Union soviétique. Cette Ukraine-là, il n'acceptera pas qu'elle soit dans l'OTAN.
14:30Et Trump l'a parfaitement compris, puisque Trump l'a mis sur la table tout de suite. Et ça ne veut pas dire que M. Poutine s'apprête à envahir le reste de l'Europe.
14:39— Oui, c'est ça. Vous ne croyez pas à ça. Vous ne croyez pas du tout à une invasion. — Pas du tout. Mais il a un énorme territoire qu'il ne demande qu'à être mis en valeur
14:49et à développer ses richesses à partir du moment où il est en paix et où, justement, il est maintenant adossé à un autre ensemble de notre faute, hein, qui sont les BRICS.
14:58Il aurait pu être le partenaire européen parfait, puisqu'il est européen. Et on l'a repoussé à longueur de gaffe, avec mépris, pendant tant d'années, que maintenant, voilà,
15:09on en est à cette situation. Et les dirigeants européens, ouest-européens, sont d'une mauvaise foi colossale.
15:16— Ils l'ont poussé dans les bras de la Chine et dans la création du BRICS. Merci, collègue Jacques Hogarth. On continuera à en parler, bien sûr, avec vous.
15:24Je rappelle votre livre « La guerre en Ukraine » aux éditions Hugo Docq.