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##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-10-24##

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News
Transcription
00:00...dans quelques jours les élections américaines.
00:03Effectivement, on peut le dire,
00:06ce sera un des événements les plus importants
00:09des 10, 20 ou 30 dernières années,
00:11parce que le choix entre Donald Trump et ce qu'il représente
00:15et Kamala Harris et ce qu'elle représente
00:18est un choix capital.
00:19Je ne vais pas ressortir du cliché qui dit
00:21que ce qui se passe aux Etats-Unis se passera en Europe 10 ans après,
00:25qui est vraiment un cliché,
00:27mais en l'occurrence qui a sa part de vérité.
00:30Et pourquoi les esprits s'exacerbent à ce point ?
00:33On arrive à un point, j'allais presque dire d'hystérie ou de délire,
00:38qui est quand même assez parlant.
00:41Écoutez.
00:42Sud Radio Bercov, dans tous ses états,
00:45les perles du jour.
00:46Je fais rien que des bêtises
00:50Des bêtises quand t'es pas là
00:54Sabine Paturel.
00:55Je ne fais rien que des bêtises,
00:57mais c'est vrai qu'en ce moment, on entend,
01:00justement, autour de cette élection,
01:02beaucoup de choses qui, quand même, nous interrogent.
01:06Et surtout quand elles viennent de journalistes chevronnés,
01:09comme par exemple Anne Sinclair.
01:11Tout le monde se souvient de 7 sur 7,
01:13formidable émission et tout ce qu'elle a fait.
01:15Elle a fait un travail extraordinaire,
01:18un travail digne des grands journalistes.
01:20Et puis là, aujourd'hui, ça fait quelques années
01:23que c'est terminé, 7 sur 7,
01:27et elle a fait des documentaires, beaucoup d'autres choses.
01:30Et là, elle tweet.
01:32Et elle tweet, alors, c'est intéressant,
01:34sur un documentaire,
01:36et elle écrit ceci dans son tweet.
01:39Passionnant et terrifiant documentaire
01:43sur la Russie et Trump à voir absolument replay
01:47sur France TV à 15 jours de l'élection aux USA.
01:51C'est toujours Anne Sinclair qui écrit.
01:53Un film formidable qui démontre
01:55qu'en plus de tout ce qu'on sait de lui,
01:57Trump est depuis 40 ans le joujou de Poutine.
02:01Depuis 40 ans.
02:03Alors là, écoutez, on peut se frotter la tête un peu
02:08et se demander, depuis 40 ans,
02:11nous sommes en 2024,
02:13donc Trump est depuis 1984 le joujou de Poutine.
02:18Je rappelle que dans les années 80 et jusqu'en 2015,
02:22Trump était un promoteur immobilier
02:24qui ne faisait absolument pas de politique,
02:26qui côtoyait les hommes politiques.
02:28Il avait une émission de télévision.
02:30C'était le chouchou mondain,
02:33le grand mania de l'immobilier.
02:37Effectivement, construisant des tours à Manhattan
02:40et un peu partout, les Trump Towers,
02:42les Trump Hotels, etc.,
02:45et ne pensant absolument pas à la politique.
02:48Et je rappelle aussi qu'en 1984,
02:52Poutine était encore au KGB
02:54et que ce n'est qu'en 1990 et encore
03:00qu'il a commencé à émerger,
03:01mais 88, 89,
03:03au moment de l'effondrement de l'URSS.
03:05Et on a commencé à parler de lui.
03:07Avant ça, c'était un ministre inconnu
03:09sur la scène internationale.
03:11Mais on dit qu'il était déjà le chouchou
03:15et le joujou de Poutine.
03:18C'est quand même intéressant de voir
03:21comment l'information ou la désinformation
03:24ou la diffamation ou le fake news
03:27peuvent s'étaler dans les esprits les plus solides.
03:31Voilà. En 1984,
03:34Trump était déjà acheté par Poutine
03:37ou du moins sous l'emprise de Poutine,
03:40du groupe Poutine.
03:52Les Jeux olympiques de Paris,
03:53tout le monde,
03:55tous ceux qui avaient peur que ça ne se passe pas bien,
03:58tous ceux qui étaient grinchés,
04:00sont obligés de le reconnaître.
04:02Ça a été une très grande réussite, effectivement.
04:05La cérémonie d'ouverture
04:07a été l'objet de polémiques sans nom.
04:10On peut effectivement, d'ailleurs,
04:12aimer ou ne pas aimer,
04:14mais il y a eu...
04:16Il y a eu des moments où il y a eu des conflits
04:19mais il y a eu...
04:20En tout cas, ça a été, pendant 15 jours,
04:23une réussite, on peut le dire, incontestée.
04:27Simplement, elle a coûté cher, cette réussite.
04:30C'est là où, effectivement, la polémique peut se donner.
04:34Rien que la cérémonie d'ouverture,
04:36encore une fois, où certains ont vu des rituels sataniques,
04:40d'autres du sacrilège, d'autres, au contraire, des choses magnifiques.
04:43Je crois qu'il y avait les deux. Il y avait des choses formidables,
04:46des choses peut-être de moins bon goût,
04:48mais en tout cas, bon, ça existait.
04:52Et rien que la cérémonie d'ouverture
04:56a coûté 100 millions d'euros.
04:59Sans compter les dépenses de sécurité,
05:02qui, elles, pourraient faire gonfler la facture totale
05:04au-delà de 120 millions d'euros.
05:07Voilà, c'est les informations déjà révélées par le Canada Enchaîné,
05:10mais là, c'est un rapport, effectivement, officiel
05:15consacré à l'effort financier pour les JO.
05:17Je rappelle que la cérémonie d'ouverture de Londres, en 2012,
05:21n'avait coûté que 30 millions d'euros.
05:25Après, il y a tous les financements publics
05:27pour l'organisation des jeux dans l'ensemble,
05:28avec une facture globale qui atteint désormais
05:31au moins 2,8 milliards d'euros,
05:34c'est-à-dire près de 3 milliards d'euros.
05:37Un bon quand même impressionnant par rapport aux premières prévisions.
05:40Je rappelle que les premières prévisions, d'abord, on disait
05:43ça va coûter 1,47 milliard.
05:45Et puis, on a dit 2,4 milliards.
05:48Et oui, d'abord, qu'importe, vous savez,
05:51quand on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas ?
05:52Et puis, voilà, on est à près de 3 milliards d'euros.
05:56Alors, c'est un peu, quand même, on peut se poser des questions.
06:00Vous vous rappelez, les prévisions de déficit,
06:03d'abord, c'était 4 %, puis 5 %,
06:05puis demain, c'est 6 % ou 7 %, voilà.
06:09Et combien a touché le comité d'organisation des jeux olympiques ?
06:14Eh bien, 204 millions d'euros de financement public,
06:18plus des rallonges successives
06:20pour préserver l'ambition des Jeux olympiques et paralympiques.
06:24Alors, encore une fois, on peut dire qu'importe l'argent,
06:28pourvu qu'on ait l'ivresse, l'argent, encore une fois,
06:30c'est l'argent public, il faut quand même le rappeler.
06:34Mais surtout, pourquoi on ne dit pas vraiment ce qu'il en est ?
06:39Pourquoi on n'a pas, pourquoi on lance comme ça
06:42une espèce de pièce pour voir de quel côté, pile ou face,
06:45elle va retomber ?
06:47Pourquoi ? On n'avait aucune idée.
06:48Il nous avait reçus, ici, un certain nombre de journalistes
06:51qui avaient enquêté sur les Jeux olympiques.
06:53Ils disaient qu'on n'avait aucune idée.
06:54Voilà, on lançait, on va faire ça, on va faire telle piscine.
06:57Je ne parlerai pas d'un million 400 000 euros dépensés
07:03pour dépolluer la Seine.
07:04Et on voit, aujourd'hui, tout le monde nage dans la Seine.
07:07On a bien vu ça.
07:09Un million, quand même, 400 000 euros.
07:11Et la piscine, qui devait ouvrir, qui n'a jamais ouvert
07:14parce qu'elle n'était pas aux normes, etc., etc., etc.
07:17Simplement, on a quand même envie,
07:20et très bien, ça s'est passé, etc.,
07:22mais on a envie de savoir pourquoi, après,
07:24il faut chercher des impôts,
07:26il faut relancer les taxes,
07:28retaxer, retaxer, retaxer.
07:31C'est ça, on lance des choses, on fait des choses.
07:33Mais dites-moi, quand vous faites votre budget,
07:36vous calculez, vous calculez ce que vous pouvez dépenser
07:39par rapport à ce que vous recevez ?
07:41Des choses de base, hein ?
07:43Des choses vraiment de base, de rade et pas crête ?
07:46Eh bien, là, non. Allez, allez, qu'importe.
07:48Attention, ça me fait plaisir,
07:51car tel est mon bon plaisir.
07:53Et encore une fois, la phrase immortelle de François Hollande,
07:56qui rythme le char de l'Etat depuis, allez, 40 ans,
08:02c'est pas cher, c'est l'Etat qui paye.
08:05Ne l'oublions jamais.
08:06Et voilà, encore un épisode magnifique
08:09de ces Jeux olympiques qui ont été magnifiques.
08:12-"Sud Radio Bercov", dans tous ses états.
08:15-"Il est venu, le temps des cathédrales,
08:23avant d'être entrés
08:26dans un nouveau millénaire."
08:30-"Le temps des cathédrales", effectivement, il est revenu.
08:33Notre-Dame de Paris, magnifique, magnifique opéra.
08:38Et une initiative de la ministre de la Culture, Rachida Dati.
08:41D'abord, je suis content de réentendre Rachida Dati,
08:45parce que, franchement, ministre de la Culture,
08:47oui, mais on ne voyait pas grand-chose.
08:50Et à part d'être occupé à reprendre les reines de Paris
08:54en 2026,
08:58voilà, et de bouter Anne Hidalgo de l'hôtel de ville,
09:03on l'entendait pas beaucoup.
09:05Eh bien, là, elle a une initiative,
09:07elle veut faire payer 5 euros l'entrée de Notre-Dame.
09:10Alors, ça divise tout le monde, etc.
09:13Elle dit, voilà, elle propose dans les colonnes du Figaro,
09:16en disant, voilà, 5 euros seulement par visiteur,
09:19qui permettrait de récolter 75 millions d'euros par an,
09:22une somme allouée pour rénover les églises de Paris et de France.
09:28Voilà ce qu'elle dit, elle dit, partout en Europe,
09:29l'accès aux édifices religieux les plus remarquables et payants.
09:32J'ai proposé à l'archevêque de Paris une idée simple,
09:34mettre en place un tarif symbolique
09:36pour toutes les visites touristiques de Notre-Dame
09:38et consacrer totalement cet argent
09:41à un grand plan de sauvegarde du patrimoine religieux.
09:44Écoutez, franchement,
09:46alors, il y a des gens qui disent, mais comment, mais l'église,
09:48mais c'est sacro-saint,
09:50c'est pas possible de faire payer les gens, etc.
09:55Attendez, à partir du moment où on sait ce qui se passe,
09:58et je ne parle pas des incendies des églises,
10:03je ne parle pas des attentats,
10:04je ne parle pas de ce qui se passe et qui est absolument terrifiant
10:09sur un certain nombre d'églises et de petites églises en France,
10:12eh bien, à partir du moment où, et c'est dit,
10:16le prix d'entrée ne concerne pas les fidèles qui viennent pour prier,
10:19mais surtout les touristes,
10:21et Dieu sait s'ils sont nombreux, les touristes,
10:24mais ça me paraît pas une mauvaise idée.
10:28Alors on dit, non, c'est un sacrilège. Non, c'est pas un sacrilège.
10:32Les visiteurs hors de l'Union européenne,
10:34peut-être, pourraient payer davantage.
10:37Est-il, par exemple, normal, dit Rachida Dati encore,
10:40qu'un visiteur français paye son entrée au Louvre
10:43le même prix qu'un visiteur brésilien ou chinois ?
10:46Les Français n'ont pas vocation à payer tout, tout seul.
10:50Écoutez, moi, ça me paraît, je n'adhère pas du tout
10:54et je ne suis pas d'accord avec les gens qui disent
10:56que non, c'est pas possible, comment, c'est honteux.
10:58Non, non. Pourquoi c'est honteux ? Pourquoi c'est honteux ?
11:01On va bien à un certain...
11:03Quand vous êtes touriste et que vous n'êtes pas du tout concerné
11:06par la prière, que vous n'êtes pas concerné par la foi,
11:09eh bien, il est tout à fait normal que,
11:11surtout dans l'état des églises de France
11:13et des lieux de culte et des calvaires,
11:15eh bien, que l'on paye.
11:17Ça me paraît très, très important si on veut sauver le patrimoine.
11:22Donc, ben, écoutez, bravo, oui, à Rachida Dati.

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