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NewsTranscription
00:00— Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:12— Sud Radio-Bercov, dans tous ses états.
00:16— L'art de flatter est un art très important. Si vous voulez avancer dans la vie face à vos supérieurs, apprenez à flatter.
00:28Apprenez ce qu'on appelle à lécher dans la rubrique « Apprendre ou à lécher » ou alors « Lèche-toi et marche ».
00:35Vous voulez des exemples ? Eh bien dans le cadre de la pédagogie sud-radioesque chère à nos cœurs, vous allez avoir tout de suite un exemple des plus frappants.
00:46— Sud Radio-Bercov, dans tous ses états. Les perles du jour.
00:50— À tous les foncus de première, roi du potin, championne du cancan. Toutes les concierges et toutes les langues de mi-prère, je vous déteste, foutez-moi le...
01:05— Ah, au moins, c'est dit, hein. C'est envoyé, je veux dire, sans nuance. Et c'est pas mal. Alors il y a l'année... Je crois que c'était il y a 2 jours.
01:19Il y a eu la remise du prix talent des cités à l'Élysée en présence du président de la République. Et donc il y avait le monde qui était là, qui était... Voilà.
01:28Et il y avait évidemment la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, qui remettait le prix France TV, France Télévisions, à une femme voilée.
01:38Bon, voilà, elle était voilée. Après tout, c'est actuellement son droit, tant que ce n'est pas... Normalement, ce n'est pas dans les palais présidentiels.
01:47Mais enfin après tout, ce n'est pas ça que je voulais évoquer ici. C'est que vous entendiez donc Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions,
01:55ce qu'elle a dans son discours liminaire, ce qu'elle a dit, donc, je rappelle, en présence d'Emmanuel Macron, de sa femme et de tous les récipiendaires. Écoutez.
02:09Pour le prix France Télévisions, j'invite madame Delphine Ernotte à venir nous rejoindre sur scène.
02:15— Applaudissements. — Monsieur le président de la République. Alors quelques mots pour détendre l'atmosphère. D'abord, merci beaucoup de nous accueillir.
02:26C'est un grand honneur pour le talent des cités. Dire aussi que c'est aussi beaucoup de stress pour ceux qui vont monter sur scène. Si ça peut vous rassurer,
02:34c'est du stress pour les remettants aussi. Moi, je suis pas timide. Mais il n'y a qu'une personne qui, vraiment, me met parfois en difficulté,
02:44pour de bonnes raisons. C'est le président de la République. Donc j'ai essayé de conserver, de chasser ma timidité en dépit de votre présence gracieuse.
02:57— Comment faire aussi bien qu'être reçu par le président de la République ? Et donc je vais remettre le prix, parce que tout le monde attend.
03:07— C'est très très très beau. Alors je vais vous dire ça. Franchement, c'est un exemple chimiquement pur que vous devez adopter chacun selon votre statut,
03:16votre niveau, etc. Je ne suis pas timide. Mais alors il y a une personne, une seule personne qui me met en difficulté, évidemment, pour la bonne cause.
03:24C'est le président de la République. Ah, c'est formidable. Merci. Merci, M. le président. Merci de nous recevoir. Merci d'être là. Merci d'exister.
03:32Ça, c'est le sous-entendu du discours. Et c'est magnifique. Voilà. Un très bel exemple. Vous voyez, suivez par exemple l'exemple de Delphine Ernotte.
03:40C'est très bien. C'est comme ça qu'on avance dans la vie. Voilà. Il faut savoir flatter. Il faut savoir dire « Écoutez, vous êtes le meilleur. Il n'y a que vous.
03:49Il n'y a que ça ». Et c'est... Voilà. Un très bel exemple, je dirais, vraiment de comment avancer dans la vie, garder son poste et son statut en sachant...
04:01Mais attention. Qui ? Félicitez. Celui qui a le pouvoir. Ne vous trompez pas. Là, pour le moment, c'est le locataire de l'Élysée.
04:11Donc nous allons nous occuper d'lui en faisant une slorpisation remarquable. Voilà. Donc un petit exemple. On vous en fera d'autres parce que je pense qu'on va faire
04:22une rubrique qui s'appellera « Apprendre à lécher avec les meilleures flatteries et flagorneries de la semaine ou du mois ». C'est envisagé sur Sud Radio,
04:31dans l'émission Bercov, dans tous les États. Après tout, il faut récompenser ceux qui travaillent, à savoir flatter, à savoir flagorner de la bonne manière.
04:44— Sud Radio, Bercov, dans tous ses États.
04:47— Qu'est-ce qu'il fait ? Qu'est-ce qu'il bat ? Qui c'est, celui-là ? Complètement coquet, ce mec-là. Complètement gaga. Il a une ronde de tête, ce type-là.
05:00Qu'est-ce qu'il fait, celui-là ? Qui c'est, celui-là ? Eh bien c'est... Je vais vous parler de la CEDH. Non, d'ailleurs, je n'ai pas de CEDH à vous parler.
05:12C'est effectivement ce qui se passe avec la Sécurité sociale et les allocations familiales. Voilà. Les allocations familiales, qu'est-ce qui se passe ?
05:24Et je vais vous dire ce qu'on a découvert, mais il y a quelque temps. C'était passé inaperçu sur TF1. Sur TF1. Oui, c'est... Non mais c'est ça. Ce n'est pas...
05:39Bon. Sur TF1, excusez-nous. On a un petit problème, là, simplement de rattrapage. Voilà. C'était sur TF1. Et on parlait des... Vous savez, des djihadistes,
05:56de ceux qui sont partis en Syrie faire le djihad, de ceux qui étaient au Bataclan notamment et qui ont bien bien bien arrosé un certain nombre de gens.
06:04Eh bien, voilà. Qu'est-ce qui s'est passé ? Eh bien, très simplement, c'est une... C'est en octobre 2017. Vous voyez, ça date. Mais c'est très intéressant.
06:16Je vais vous dire. Selon les chiffres de la brigade criminelle dévoilée par le Figaro, près de 20% des djihadistes français partis combattre dans les rangs de Daesh
06:27en zone iraco-syrienne continuaient de percevoir frauduleusement des allocations sociales. En tout, 420 virements frauduleux auraient été repayés en 2016. 420 virements tropuleux.
06:40Voilà. Munis de leur carte avec photo, des parents percevaient les fonds venant de Pôle emploi ou de la caisse d'allocations familiales avant de les envoyer par mandat
06:48en direction des zones de combat via la Turquie notamment. Voilà. 420 virements frauduleux. Près de 500 000 euros ont été transmis de France à des combattants du groupe Etat islamique
06:59par au moins 190 expéditeurs identifiés. Le trafic global concernerait plus de 2 millions d'euros. Vous m'entendez ? Là, c'est pas le trafic de drogue, hein.
07:09C'est véritablement les combattants de Daesh, de Al-Nosra et puis beaucoup d'autres qui continuaient pendant des mois à recevoir leurs allocations.
07:19C'est pas beau, leurs allocations sociales ? Écoutez, c'est beau comme l'antique, là. C'est même plus la carte Vitale. C'est la carte... Voilà. Tu es pour Vitale.
07:27Tu es à l'aide de Vitale. Alors la seule question qu'on a envie de se poser... Il faut faire l'enquête. J'espère qu'on aura les moyens de le faire.
07:35Est-ce que ça continue ? Est-ce qu'un certain nombre de gens qui sont partis... Daesh n'est plus là. Enfin, encore que ce qui se passe à Alep et en Syrie et ailleurs, on le voit.
07:44Est-ce qu'un certain nombre de ces valeureux combattants perçoivent toujours ces allocations ? Eh bien, écoutez, à savoir, à voir. On vous tiendra au courant.