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Transcription
00:00Fluorée, oui, moi la télé, je la laisse toute la journée, etc.
00:04Alors, je ne sais pas si vous la laissez, vous, toute la journée, ou en partie, ou tout ça, mais...
00:08Eh bien, voilà, la télé, avec ce que ça comporte, et puis, il y avait...
00:15sur le plateau de Quelle Époque, il y a quelques jours, il y avait Sonia Mabrouk,
00:20la journée de Sonia Mabrouk, et il y avait, effectivement, Élise Lucet.
00:25Élise Lucet, qui réalise, qui produit et qui anime, effectivement, Complément d'Enquête,
00:32la très célèbre émission Complément d'Enquête.
00:36Eh bien, il y a eu un petit échange, une petite passe d'armes, allez, très gentille,
00:40mais quand même intéressante, entre Sonia Mabrouk et Élise Lucet.
00:45Écoutez.
00:46J'attends un casse-investigation sur France Télévisions.
00:49Je voudrais bien, mais il n'y a pas grand-chose à faire et à dire sur France Télévisions.
00:53C'est certain, j'y suis, je vois ce qu'il se passe, Sonia.
00:55Non mais, faisons une enquête pour voir s'il y a un casse-investigation.
00:57Mais ne vous inquiétez pas, Sonia.
00:59Effectivement, je regarde ce qui se passe à France Télévisions et je peux vous dire
01:03que s'il y avait des choses à dire sur France Télévisions, je le dirais.
01:07Ah, mais voilà, ce n'était pas Complément d'Enquête, pardon, c'était casse-investigation, bien sûr.
01:13Donc, c'est très intéressant, parce qu'effectivement, Élise Lucet, dont on connaît l'honnêteté,
01:21va enquêter, j'imagine, parce que si il se passe quelque chose à France Télévisions,
01:26et bien, je vous assure, on le fera.
01:28Alors, écoutez, chère Élise Lucet, je crois qu'il y a de quoi faire.
01:34Vous avez quelques grains à moudre.
01:36Puisque, dans la lettre, mardi 4 mars, le journal Aide, la direction financière du groupe de chaîne publique
01:46a adressé une communication à ses cadres dirigeants, le 18 février dernier.
01:50« Nous constatons une recrudescence d'utilisation de certaines cartes banquettes, corporate, bancaires,
01:56corporate, c'est-à-dire sociétaires, à des fins personnelles,
01:58et une augmentation des impayés, imputés sur le compte bancaire de France Télévisions. »
02:03Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Alors voilà, il y a des règles.
02:06Il y a des règles, on l'a appris à ce sujet,
02:08qu'effectivement, une carte bancaire de la boîte, c'est-à-dire de France Télévisions,
02:14était accordée à quelques mille journalistes.
02:17Eh bien, jusqu'à présent, cette garde bancaire CIC permettait aux salariés de France Télévisions
02:22d'effectuer jusqu'à 4 000 euros d'achats chaque mois,
02:25et 1 000 euros de retrait d'argent liquide par semaine.
02:28Alors, les sommes n'étaient débitées que deux mois plus tard,
02:31donc, c'était pourquoi ? Parce que 4 000 c'est une prime ?
02:34Pas du tout, pas du tout.
02:35Ces cartes, on avait au départ, pour but de faciliter les paiements des journalistes,
02:39envoyer un reportage à l'étranger.
02:41Bien sûr, il faut des frais, il y a des choses, il faut le faire, voilà.
02:44Mais, il paraît, il paraîtrait que les cadres exécutifs du siège
02:49auraient aussi profité de ce débit différé pour effectuer des achats personnels.
02:53Ah, ça c'est embêtant, il paraît que ça met l'entreprise en difficulté,
02:56étant donné qu'elle doit se substituer contractuellement aux salariés auprès du CIC.
03:00Et oui, si le salarié ne rembourse pas, c'est les CIC qui demandent,
03:03et c'est la boîte France Télévisions qui rembourse.
03:06Alors voilà, durée du débit différé, etc.
03:11Et pourquoi tout ça ? Pourquoi les problèmes ?
03:13Parce que France Télévisions a validé en décembre un budget 2025 en déficit,
03:19excusez du peu, de 41,2 millions d'euros.
03:22Je rappelle que service public égale contribuable égale c'est nous qui payons.
03:28Voilà, alors, dissolution nationale, etc.
03:32On n'a pas réussi les sommes promises.
03:35Eh bien écoutez, il y a incontestablement un sujet pour Cash Investigation qui porte bien son nom,
03:42Élise Lucet, on vous attend, ça va être très intéressant votre reportage sur France Télévisions.

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