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Transcription
00:00— Les Jeux Olympiques de Paris, tout le monde, tous ceux qui avaient peur que ça se passe pas bien,
00:05tous ceux qui étaient grinchus, etc., sont obligés de le reconnaître. Ça a été une très grande réussite, effectivement.
00:12La cérémonie d'ouverture a été l'objet de polémiques sans nom. On peut effectivement, d'ailleurs, aimer ou ne pas aimer.
00:21Mais il y a eu... En tout cas, ça a été pendant 15 jours une réussite, on peut le dire, incontestée.
00:30Simplement, elle a coûté cher, cette réussite. Alors c'est là où, effectivement, la polémique peut se donner. Voilà.
00:37Rien que la cérémonie d'ouverture, encore une fois, où certains ont vu des rituels sataniques, d'autres du sacrilège,
00:43d'autres, au contraire, des choses magnifiques. Moi, je crois qu'il y avait les deux. Il y avait des choses formidables,
00:49des choses peut-être de moins bon goût. Mais en tout cas, bon, c'était... Ça existait. Et rien que la cérémonie d'ouverture
00:59a coûté 100 millions d'euros, sans compter les dépenses de sécurité, qui, elles, pourraient faire gonfler la facture totale,
01:06au-delà de 120 millions d'euros. Voilà. C'est des informations déjà révélées par l'Occident enchaînée.
01:13Mais là, c'est un rapport, effectivement, officiel consacré à l'effort financier pour les JO. Je rappelle que la cérémonie d'ouverture
01:21de Londres en 2012 n'avait coûté que 30 millions d'euros. Après, il y a tous les financements publics pour l'organisation des Jeux
01:30dans leur ensemble, avec une facture globale qui atteint désormais au moins 2,8 milliards d'euros, c'est-à-dire près de 3 milliards d'euros.
01:40Un bon quand même impressionnant par rapport aux premières prévisions. Je rappelle que les premières prévisions, d'abord, on disait
01:45« Oh, ça va coûter 1,47 milliard ». Et puis on a dit 2,4 milliards. Et oui, d'abord, qu'importe, vous savez, quand on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas ?
01:55Et puis voilà, on est à près de 3 milliards d'euros. Alors c'est un peu quand même... On peut se poser des questions. Vous vous rappelez
02:03les prévisions de déficit ? D'abord, c'était 4 %, puis 5 %, puis demain, c'est 6 % ou 7 %, voilà. Et combien a touché le comité d'organisation
02:15des Jeux olympiques ? Eh bien 204 millions d'euros de financement public, plus des rallonges successives pour préserver l'ambition des Jeux olympiques
02:25et paralympiques. Alors encore une fois, on peut dire qu'importe l'argent pourvu qu'on ait l'ivresse. L'argent, encore une fois, c'est l'argent public.
02:34Il faut quand même le rappeler. Mais surtout, mais surtout, pourquoi on ne dit pas vraiment ce qu'il en est ? Pourquoi on n'a pas ?
02:43Pourquoi on lance comme ça une espèce de pièce pour voir de quel côté, pile ou face, elle va retomber ? Pourquoi on n'avait aucune idée ?
02:51Il nous avait reçus ici un certain nombre de journalistes qui avaient enquêté sur les Jeux olympiques. Ils disaient qu'on n'avait aucune idée.
02:57Voilà, on lançait. On va faire ça. On va faire telle piscine. Je ne parlerai pas d'un million 400 000 euros dépensés pour dépolluer la Seine.
03:06Et on voit aujourd'hui tout le monde nage dans la Seine. On a bien vu ça. Enfin un million, quand même 400 000 euros. Et la piscine qui devait ouvrir,
03:16parce qu'elle n'a jamais ouvert, parce qu'elle n'était pas aux normes, etc., etc., etc. Simplement, on a quand même envie. Et très bien, ça s'est passé, etc.
03:24Mais on a envie de savoir pourquoi, après, il faut chercher des impôts, il faut relancer les taxes, retaxer, retaxer, retaxer. C'est ça.
03:33On lance des choses. On fait des choses. Mais dites-moi, quand vous faites votre budget, vous calculez. Vous calculez ce que vous pouvez dépenser
03:42par rapport à ce que vous recevez. Enfin des choses de base, des choses vraiment de base, de ras des pâquerettes. Eh bien là, non.
03:49Allez, allez, qu'importe. Attention, ça me fait plaisir, car tel est mon bon plaisir. Et encore une fois, la phrase immortelle de François Hollande
03:58qui rythme le char de l'État depuis, allez, 40 ans, c'est pas cher, c'est l'État qui paye. Ne l'oublions jamais. Et voilà encore un épisode magnifique
04:11de ces Jeux olympiques qui ont été magnifiques.

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