Le carrefour de l'info - Bieke Comer (Vooruit)
L'échevine à Anderlecht Bieke Comer (Vooruit) était sur les ondes d'AraBel en raison de sa candidature aux élections 2024
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00:00 Carrefour sur Arabelle.
00:02 [Musique]
00:05 Bonjour, bonjour à tous. Bienvenue dans votre Carrefour de l'information.
00:08 Tout de suite le sommaire chez nous. Grève chez Biposte, jour 3.
00:12 Les centres de tri, Posto, Wallon de Liège X, Charleroi X,
00:16 ainsi que celui de Bruxelles X, toujours bloqués depuis ce matin.
00:20 La campagne électorale 2024, la suite sur notre antenne Arabelle.
00:23 Notre invité aujourd'hui dans quelques instants, Bic Comer,
00:26 candidate au fédéral pour Véroïd.
00:28 À l'international, Gaza, plus de 200 corps exhumés d'une fausse commune à Khan Younes.
00:32 La défense civile à Gaza poursuit ses recherches de corps et de restes humains
00:36 enterrés dans un charnier découvert dans la ville
00:39 d'où les troupes israéliennes se sont retirées le 7 avril dernier.
00:42 Immigration, Londres tient sa loi d'expulsion vers le Rwanda,
00:46 des réactions en cascade de la communauté internationale
00:49 pour dénoncer le texte. Revue de presse tout à l'heure.
00:52 Et puis un petit tour du côté du Maghreb tout à l'heure,
00:54 notamment en Tunisie, un juge condamné à 5 ans de prison ferme pour corruption.
00:59 Voilà pour l'essentiel du Carrefour de l'Info qui démarre dans quelques instants.
01:02 Les élections 2024, la campagne électorale suite,
01:13 comme tous les jours sur Arabelle.
01:15 Aujourd'hui, nous recevons Bic Comer, Echvin Anderlecht,
01:18 et candidate Véroïd aux élections fédérales.
01:21 Bic Comer, bonjour.
01:22 Bonjour.
01:23 Merci d'être avec nous sur Arabelle.
01:24 Avant de commencer, une carte de visite pour les gens qui ne vous connaissent pas.
01:28 Qui est Bic, un petit peu son parcours, ses fonctions,
01:30 et ensuite son arrivée en politique ?
01:33 Oui, je suis Bic Comer, Echvin Anderlecht.
01:37 Depuis septembre, j'ai remplacé Elke Rooks,
01:41 qui avait trouvé un autre emploi.
01:45 C'était une chouette opportunité.
01:48 Avant, j'étais surtout politiquement active dans le secteur du logement social.
01:53 J'ai d'abord été, pendant sept ans, administratrice au foyer anderlechtois,
01:58 donc la société de location de logement social à Anderlecht.
02:02 Et ensuite, j'ai été trois ans présidente de la SLRB,
02:06 donc c'est la société qui est compétente pour la protection des nouveaux logements,
02:11 entre autres, et aussi la tutelle sur toutes les cispes à Bruxelles.
02:16 J'étais très fort engagée par cette question du logement,
02:22 ce qui a été très important pour moi.
02:26 Mais maintenant, je suis Echvin des matières néerlandophones,
02:31 finance et économie et emploi.
02:33 D'accord. Alors pourquoi le choix des socialistes flamands ?
02:36 Vreut, qu'est-ce qui vous a attiré ?
02:38 Depuis toujours, j'ai été intéressée par la politique,
02:42 et j'étais de côté de gauche.
02:46 J'ai toujours trouvé qu'on doit être solidaires l'un avec les autres.
02:52 On doit aider quand ça va bien, on peut aider pour ceux que c'est plus compliqué.
02:59 Je suis venue habiter à Bruxelles en 2007,
03:07 et j'ai d'abord habité à Curugem, le quartier Curugem,
03:13 et c'était en fait là que je me suis vraiment commencé à m'engager,
03:17 que je me demandais comment ça se passe, ici la politique à Bruxelles,
03:21 qu'est-ce qui se passe, comment on peut améliorer les choses pour les quartiers, les habitants.
03:25 Moi, j'ai trouvé ça très chouette d'habiter à Bruxelles,
03:30 j'aimais bien la ville, mais je constatais que pour beaucoup de personnes, ce n'était pas le cas.
03:34 J'ai d'abord m'engagé surtout pour apprendre, pour connaître,
03:40 petit à petit, j'ai découvert...
03:42 - Vous êtes devenu une vraie Bruxellase maintenant.
03:44 - Oui, c'est ça.
03:46 - Je rappelle que vous êtes, Ejvina, en charge des finances communales,
03:51 du développement économique, des compétences de la communauté germanophone
03:54 en matière d'éducation, de garderie, de culture, de jeunesse et de bibliothèque.
03:58 C'est beaucoup de casquettes à gérer en même temps, comment vous faites ?
04:01 - C'est plus qu'un temps plein, on va dire comme ça.
04:06 J'ai bien sûr les services avec qui je collabore déjà.
04:14 Certaines de ces matières étaient aussi assez nouveaux pour moi, surtout économie et emploi.
04:19 Finances, je connaissais... En tant que présidente de la SLRB, il faut comprendre la matière finance.
04:26 Pour les affaires néerlandophones, j'étais très engagée déjà à la commune,
04:32 je connaissais déjà bien les écoles, les crèches.
04:36 Mais ça va, il faut juste bien planifier la semaine.
04:41 Et parfois c'est la course, mais c'est pas grave.
04:44 - Alors, Bic, Commer, je rappelle que vous êtes candidate, Voroït, aux élections fédérales.
04:48 Un point pour commencer sur le pouvoir d'achat, c'est l'une de vos priorités en ces temps de crise.
04:53 Comment améliorer le pouvoir d'achat, notamment des déménages à moyen et faible revenu ?
04:58 - Je suis effectivement candidate, Voroït fait une liste ensemble avec le PS.
05:04 Je pense que c'est très important qu'on travaille ensemble sur le pouvoir d'achat.
05:09 Ici, dans le gouvernement Vivaldi, les socialistes ont agi beaucoup sur cette question déjà,
05:16 par défendre l'indexation des salaires, par défendre les pensions minimums.
05:23 Il faut continuer sur ça, donc il faut que les salaires restent des salaires dignes
05:30 pour tout le monde qui travaille.
05:32 À côté de ça, il faut aussi regarder comment on peut en fait faire descendre les coûts.
05:38 On voit que pour certaines matières, les Belges paient beaucoup.
05:43 On pense par exemple à un abonnement à Internet.
05:47 - C'est l'un des plus chers d'Europe, je pense.
05:49 - Oui, c'est ça. On est très très cher et on doit se poser la question comment ça se fait.
05:53 Parce qu'il n'y a pas de raison pourquoi ça c'est plus cher.
05:56 Donc nous on veut qu'un opérateur télécom doit proposer l'abonnement le moins cher d'office.
06:06 C'est standard, l'abonnement comme ça. Les consommateurs sont mieux protégés.
06:13 Je crois que là il y a vraiment encore des grands défis
06:16 et qu'on peut gagner encore beaucoup en matière de pouvoir d'achat.
06:20 - Il faut plus de concurrence dans le domaine des télécoms ?
06:23 - Il faut surtout que c'est plus clair.
06:26 Il y a plusieurs acteurs, mais comme les abonnements c'est très difficile à comparer,
06:32 il faut que c'est plus clair ce qui est dans l'offre et ce que ça va coûter vraiment en général.
06:38 Et donc c'est surtout ça qu'on doit essayer d'atteindre.
06:44 Parce que même s'il y en a plus, plus d'opérateurs, ça peut être très bien.
06:49 Il faut que c'est très clair. Parce que si c'est pas clair, alors on gagne pas vraiment.
06:55 - Alors une autre de vos priorités dans la campagne électorale, la sécurité.
07:00 Les événements récents qui se sont produits dans différents quartiers de Bruxelles,
07:03 on sait, n'ont fait qu'accroître ce sentiment de peur chez les Bruxelloises et les Bruxellois.
07:09 D'où vient un petit peu cette criminalité ?
07:12 - Maintenant ce qu'on constate sûrement, c'est vraiment la criminalité liée à la consommation de drogue,
07:20 qui est fort, fort, fort présente dans nos quartiers.
07:25 Et c'est vraiment à petite échelle, vraiment au coin de rue qu'on voit tout le temps des dealers.
07:30 Mais on constate que c'est vraiment une grande criminalité très organisée à Bruxelles.
07:36 Et donc c'est pour ça aussi que ces élections maintenant en 2024 pour les Bruxellois au niveau fédéral sont très, très importantes.
07:43 On a vu qu'avec le gouvernement de droit avant, il y avait eu justement des économies sur la sécurité, sur la police.
07:52 On doit maintenant vraiment investir dans une police, à la fois une police fédérale, mais aussi une police de sécurité.
07:59 C'est très important.
08:01 Maintenant, il faut aussi l'organiser de façon que les policiers travaillent, manurent de manière la plus efficace possible.
08:09 - Il faudrait plus de policiers, plus de prévention ou un peu les deux ?
08:13 - Les deux de toute façon.
08:15 Je pense surtout au niveau de la préservation. On voit que ce secteur de criminalité attire beaucoup de jeunes pour y aller.
08:25 On voit que ça remporte. On peut facilement gagner beaucoup d'argent avec ça.
08:31 Et je pense qu'on doit surtout travailler sur les jeunes pour montrer que c'est un secteur...
08:37 Enfin, il ne faut pas commencer une fois que tu es dedans. Ça peut être vraiment très conséquent pour la famille aussi.
08:45 Donc c'est très dangereux.
08:47 Et si on termine l'école comme il faut, si on a vraiment des chances dans la vie aussi pour gagner une vie, d'avoir une vie digne.
08:56 Et donc je pense que la prévention doit surtout être sur ça.
09:00 On évite que les jeunes soient attirés par cette criminalité.
09:05 - Alors, Pascale Smet avait dit que la sécurité à Bruxelles ne provoque pas de problèmes de clivage entre néerlandophones et francophones.
09:11 Il dit que tous les bruxellois veulent la sécurité. Est-ce que vous êtes aussi pour la fusion des polices ?
09:16 - Je pense qu'à terme, il faut vraiment travailler là-dessus.
09:21 On sait que c'est une opération assez titanesque à faire.
09:27 Mais justement, pour des problèmes très concrets, c'est très important qu'on ait une cellule qui travaille pour toute la région.
09:36 Maintenant déjà, on travaille pour la criminalité drogue. Anderlecht a été très frappé par ça.
09:44 Donc les services essayent de travailler le plus possible à tous les niveaux.
09:49 Mais on voit que ça doit encore être renforcé. Et je pense qu'une fusion à terme peut faire qu'au lieu d'avoir un policier qui travaille dans la zone et un sur l'autre,
10:01 et ça peut être un autre problème aussi, mieux de travailler ensemble et trouver des solutions ensemble.
10:06 Je pense qu'on a vu ça aussi dans le secteur du logement social où il y a eu une grande fusion.
10:12 Ça a fait que des services ont mieux collaboré. Le professionnalisme peut augmenter.
10:17 Il y a vraiment des économies d'échelle qui peuvent se faire par une fusion.
10:22 Mais c'est une opération qui doit être le but. Il faut vraiment travailler là-dessus, mais il faut un peu par étapes.
10:31 D'une manière générale, protéger la sécurité et le pouvoir d'achat en même temps.
10:36 Votre parti Vohreuth ambitionne d'augmenter ce pouvoir d'achat, alors qu'on sait que les dépenses de défense vont augmenter.
10:41 C'est possible selon vous ? Comment y arriver ?
10:44 Il faut encore travailler sur la réforme des taxes. Il faut y arriver.
10:51 On veut de toute façon qu'un euro gagné par le travail soit au même niveau taxé qu'un euro gagné par la bourse, par exemple.
11:03 C'est vraiment important pour le pouvoir d'achat qu'on puisse diminuer les taxes sur le travail.
11:10 Il faut avoir des recettes sur les autres gains qu'on peut avoir, les autres bénéfices.
11:20 Pour la sécurité aussi, on a une autre proposition sur les héritages.
11:30 On voit par exemple que les personnes qui peuvent hériter beaucoup, qui ont la chance d'avoir des parents qui sont très riches,
11:40 trouvent des moyens de ne pas payer des taxes.
11:43 Et nous, Vohreuth, on veut simplifier toutes les règles pour éviter qu'il y ait tellement de moyens d'échapper à des taxes.
11:52 On veut que chaque personne peut hériter, sans payer une taxe, 250 000 euros, ce qui serait déjà beaucoup pour beaucoup de personnes.
12:02 Et à partir des montants comme ça, qu'il y ait une taxe d'office,
12:06 et qu'il n'y ait plus de moyens de trouver d'autres façons d'éviter des taxes.
12:13 Et ça peut rentrer aussi beaucoup, et notamment ça peut aider pour le financement de toute la politique de sécurité.
12:20 Alors vous dites que le niveau fédéral a une influence majeure sur la sécurité et le pouvoir d'achat.
12:25 C'est précisément ce qui importe pour une grande ville comme Bruxelles, et c'est précisément pour cela que vous êtes candidate pour le fédéral ?
12:32 Oui, justement, mon engagement vient vraiment que je veux que les quartiers à Bruxelles soient des chouettes quartiers à vivre,
12:44 mais pas juste pour ceux qui ont des moyens, surtout pour tout le monde.
12:47 Et donc je vois que c'est justement ça, c'est le niveau fédéral qui a un énorme impact.
12:53 Donc il faut qu'on travaille bien au niveau fédéral aussi pour Bruxelles et pour les quartiers.
13:00 Alors aussi un autre axe de votre campagne, les jeux de hasard.
13:04 Là aussi, Ivo Reut a des propositions, je vois qu'il faut proposer de taxer davantage les jeux de hasard,
13:10 comme une alternative à l'augmentation de la TVA par exemple.
13:13 Oui, oui, par exemple, parce qu'ici à Anderlecht, on voit énormément des commerces qui sont vraiment tentés de se mettre dans les jeux de hasard.
13:23 C'est très lucratif apparemment, mais voilà, ça pose énormément de problèmes.
13:29 Alors les gens deviennent indépendants des jeux de hasard, ça coûte à la société énormément.
13:36 Donc il faut qu'on mette plus de limites aux jeux de hasard.
13:41 Donc je pense qu'il faut taxer, il faut aussi interdire certaines choses et être beaucoup plus sévère avant qu'on donne un permis de jeux de hasard.
13:56 Alors comment justement il se pose un problème juridique ?
13:59 On rappelle que chez nous la fiscalité des jeux de hasard relève de la compétence des régions,
14:03 tandis que la prévention en matière de santé est une compétence communautaire. Comment on fait ?
14:07 Oui, c'est justement là, il faut que tous les niveaux se parlent et qu'on ait vraiment le même but.
14:13 Je pense que le plus simple, c'est que les socialistes gagnent partout et que tout le monde a un peu les mêmes objectifs.
14:20 On voit parfois, maintenant, c'est pas évident, donc à Anderlecht on essaie de mettre des limites aux jeux de hasard,
14:27 mais on voit au niveau fédéral, il y a des parties qui sont un peu plus sensibles à la pratique.
14:34 Donc c'est vrai que c'est un peu frustrant qu'on ne peut pas toujours, à tous les niveaux, travailler ensemble.
14:40 Mais je vois que si on montre bien les problèmes que ça donne, pas justement pour une commune, mais aussi pour le budget de CPS par exemple,
14:48 que ça touche quand même aussi le budget fédéral, alors là je pense que ça peut faire que tout le monde travaille ensemble.
14:56 Alors, peut-être avant de nous quitter, Bic et Commer, un message à faire passer, le mot de la fin justement, pour la perspective des prochaines élections.
15:05 Pourquoi voter Voreuth ? Pourquoi voter Bic et Commer aux élections fédérales ?
15:10 Je pense que quand on regarde notre parcours des dernières années, on a vraiment ce qu'on n'avait pas promis beaucoup,
15:19 Voreuth, au niveau fédéral, on avait dit on maintient l'index, on va travailler sur les salaires, on va aussi, on n'en a pas parlé,
15:28 mais on va aussi faire des efforts pour que la santé, les soins de santé deviennent moins chers, et on a fait, c'est ce qu'on a fait.
15:38 Vous avez tenu vos promesses.
15:39 Oui, on a tenu nos promesses, et voilà, c'est maintenant le cas aussi, on a un programme très clair pour le niveau fédéral.
15:47 On travaille sur le pouvoir d'achat, plus sur la sécurité, sur la santé, et alors on va continuer à travailler et maintenir nos promesses.
15:57 On l'a fait dans le passé, on va le faire dans le futur.
15:59 Voilà, c'était donc la conclusion de Bic et Commer, je rappelle que vous êtes Echvinne Anderlecht, et candidate Voreuth aux élections fédérales.
16:06 Je rappelle que vous êtes néerlandophone, et merci d'avoir fait l'effort de parler en français, merci beaucoup.
16:10 Pas de souci, merci.
16:11 On se retrouve dans quelques instants pour la suite de votre Carrefour de l'Info.
16:14 Sur Arabelle.
16:16 Et à présent, les couleurs du ciel selon l'IRM, avec vous, Sophia Mimoune. Bonjour Sophia.
16:23 Bonjour Tariq, ce midi, quelque chose de très beau, il fait 19 degrés.
16:26 Merci Sophia, c'est ainsi que l'on referme votre Carrefour de l'Information, merci pour votre fidélité.
16:31 Un très bon appétit, si vous êtes à table.