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00:00Le Carrefour de l'info sur Arabelle.
00:07Bonjour et bienvenue dans votre Carrefour de l'information.
00:11Tout de suite, notre invité ce midi, David Westman du MR à la Ville de Bruxelles. Bonjour.
00:16Bonjour. Merci beaucoup pour l'invitation.
00:18Avec plaisir. Merci d'être avec nous sur Arabelle.
00:21Alors, aujourd'hui, vous considérez tous ces changements à la Ville de Bruxelles comme nécessaires.
00:26C'est une étape logique après les résultats des dernières élections.
00:29Ce qui était logique, c'est qu'effectivement, le MR a gagné les élections haut la main.
00:33Nous avons souhaité former une majorité.
00:36Nous avons formé une majorité avec le Parti socialiste qui est resté le premier parti.
00:40Et donc, nous avons travaillé pendant deux mois à la confection d'un accord de majorité
00:45qui tient en plusieurs points, mais qui vise surtout à rendre cette ville,
00:50la capitale de la Belgique, le siège d'institutions encore plus belle, encore plus propre,
00:54encore plus sûre pour tous les Bruxellois et pour toutes les Bruxelloises.
00:57Oui, on va revenir dans quelques instants sur le programme du MR.
01:00Mais on va coller, si vous voulez bien, l'actualité immédiate.
01:03Je rappelle que vous allez présider le CPAS.
01:06L'actualité immédiate, c'est le pavé, justement, du CPAS d'Anderlecht.
01:10L'arbre qui cache la forêt pour certains à Bruxelles, votre sentiment ?
01:14En tout cas, je suis avec beaucoup d'attention comme futur président du CPAS de la Ville de Bruxelles,
01:20puisque je vais prêter serment comme la loi le fixe le 1er février.
01:24Je suis ça donc avec beaucoup d'attention.
01:26Je suis un peu triste parce que le manque certain par des pratiques politiques
01:31ternisse un peu l'image des CPAS.
01:34Il faudra faire toute la transparence, certainement, au CPAS d'Anderlecht et dans notre accord de majorité.
01:40On a veillé aussi à examiner tous les processus pour que ce type de comportement non acceptable
01:47ne puisse pas aussi se développer dans d'autres CPAS et certainement au sein de celui de la Ville de Bruxelles aussi.
01:53Vous dites que vous allez prendre vos fonctions au mois de février.
01:56Vous allez mettre l'accent sur l'insertion professionnelle, l'équilibre entre aide sociale et économie.
02:03Autrement dit, comment tout cela pourrait se traduire ?
02:06D'abord, il faut savoir que le CPAS de la Ville de Bruxelles,
02:08c'est quand même vraiment un très très grand CPAS qui a été développé ces dernières décennies,
02:12qui fait de l'aide sociale et de l'accompagnement individuel,
02:15qui fait effectivement, vous l'avez dit, de l'insertion.
02:18C'est quand même le grand pôle emploi de la Ville de Bruxelles
02:21qui gère aussi tout le volet santé de la Ville de Bruxelles avec ses hôpitaux,
02:26qui a un parc immobilier qui nous permettra de mettre en œuvre également un port important de notre programme électoral
02:31qui visait à soutenir la classe moyenne pour devenir encore davantage propriétaire.
02:36Mais vous l'avez dit, effectivement, nous souhaitons accompagner le maximum de bénéficiaires du CPAS
02:43vers un retour vers le marché de l'emploi
02:47ou un retour vers l'insertion sociale, socioprofessionnelle de façon générale.
02:51Ça me semble particulièrement important.
02:54Avant tout parce que nous avons comme objectif l'émancipation sociale
02:58et que je pense qu'une émancipation, ça passe aussi par l'emploi,
03:01mais aussi parce qu'on a un marché de l'emploi qui est très particulier pour le moment en région bruxelloise
03:05et en Belgique de façon générale, puisqu'on a de très nombreux métiers en pénurie.
03:09C'est quand même historique.
03:11Et donc c'est tout à fait normal d'essayer d'accompagner ces femmes et ces hommes
03:14vers ces métiers en pénurie progressivement.
03:16– Alors David Weitzman, à présent peut-être votre regard sur notre actualité immédiate,
03:21la formation d'un gouvernement bruxellois qui est toujours dans l'impasse,
03:25le ralliement de la N-VA et une possible majorité régionale
03:28a provoqué le départ notamment du PS.
03:30Des discussions, votre sentiment ?
03:32– Notre sentiment c'est qu'il y a une urgence.
03:34Je veux dire, la maison Bruxelles, la région bruxelloise brûle,
03:37excusez-moi l'expression peut-être un peu forte, mais on est quasi en faillite.
03:41Et donc s'il n'y a pas un gouvernement avec des femmes et des hommes
03:44qui doivent prendre leur responsabilité, et ce sera difficile,
03:46il faut le dire, je sais que ce sera difficile,
03:48s'il n'y a pas un gouvernement avant quelques semaines, avant quelques mois,
03:52malheureusement on va avoir la note notamment de la région bruxelloise dégradée,
03:56une note dégradée par les marchés financiers.
03:58C'est malheureusement des conséquences encore graves
04:01sur l'endettement de la région bruxelloise et sa capacité à pouvoir emprunter de l'argent.
04:05Et donc j'en appelle vraiment à cette responsabilité,
04:09cette responsabilisation de tous les partis politiques
04:12pour que nous puissions former le plus rapidement possible une majorité,
04:15effectivement, autour de David Lester comme futur ministre président.
04:18Alors qu'est-ce que vous répondez à ceux qui reprochent au MR
04:22de laisser la porte à la N-VA à Bruxelles en ce qui concerne la fusion des communes,
04:27la zone de police, les CPS ?
04:29Il faut savoir que notre système bruxellois institutionnel est complexe,
04:33alors on peut le déplorer, on pourra réfléchir à le rendre plus simple,
04:37notamment entre le fonctionnement entre les communes, la région,
04:39ou le système de protection des minorités néerlandophones.
04:43Il y a en fait deux petits exécutifs,
04:45puisqu'il faut avoir une majorité du côté néerlandophone
04:49et une majorité du côté francophone.
04:51Ça n'a pas été facile pour le côté néerlandophone de se mettre d'accord ensemble
04:55et ils sont venus il y a quelques semaines avec une majorité,
04:58avec Groen, avec Vorreuth, avec le VLD et avec la N-VA.
05:03Et alors est sortie de cela une première note de réflexion.
05:07Ce que vous soulignez, la fusion des communes, le rapprochement des CPS,
05:11ou bien d'autres choses, ça ne figure pas que dans les priorités de la N-VA.
05:15C'est exactement les mêmes priorités de Groen, de Vorreuth ou d'autres partis politiques.
05:19Et donc il faut se mettre autour de la table, autour du formateur,
05:22pour négocier, pour se faire entendre, pour montrer les différences
05:26et pour arriver à un compromis le plus rapidement possible.
05:28C'est notre système politique belge.
05:30C'est d'essayer justement de faire des alliances pour avoir 50% la majorité
05:34et de négocier. Donc maintenant, il est l'heure de négocier le plus rapidement possible.
05:38Alors un coup d'œil à présent. Programme du MR articulé autour de trois grands axes.
05:43Sécurité, mobilité, propreté. Sécurité, il y a eu encore un mort hier à Anderlecht
05:49à la suite d'une fusillade. Sécurité, plus de policiers, plus de répression.
05:53C'est la solution selon vous pour amener la sécurité dans Bruxelles, capitale de l'Europe ?
05:58Oui, je pense que c'est une partie de la solution, très clairement je l'assume.
06:02Et ça se transcrit dans notre accord de majorité. Il faudra plus de policiers,
06:07plus de policiers de présence en rue, plus de caméras, plus d'interventions,
06:11plus de contrôles, plus de sanctions. Mais évidemment, ça va de pair avec
06:16un vrai travail social qu'on continuera à faire dans tous les quartiers
06:20de la ville de Bruxelles. Et ça faisait partie de notre priorité.
06:23Et ça se trouve très clairement dans cet accord de majorité.
06:26Il y a la répression mais aussi la prévention. Et je pense notamment
06:29aux agents de quartier qu'on ne voit plus tellement dans les quartiers.
06:33On a beaucoup de gardiens de la paix sur le territoire de la ville de Bruxelles.
06:36J'ai toujours plaidé d'ailleurs pour qu'ils puissent être sur tous les quartiers
06:40de la ville de Bruxelles, qu'ils puissent être présents. Il y a un vrai travail
06:43de prévention à faire, soit effectivement par les gardiens de la paix
06:47ou par nos écoles, nos maisons de jeûne, nos maisons de quartier,
06:51pour plein de choses. Mais à un moment donné, il faut aussi que la présence
06:55policière soit là présente, qu'elle soit active, qu'elle soit dissuasive,
06:59qu'elle puisse contrôler. Et donc il faut avoir effectivement une police
07:02davantage présente dans la rue auprès des Bruxelloises et des Bruxellois
07:05qui en ont besoin.
07:06Allez, on va parler de la propreté. Quand on se promène ou on circule
07:10dans certains quartiers de Bruxelles, on est bien loin de cette propreté
07:14de Vienne par exemple. Alors qu'est-ce qu'on préconise de l'éducation civique,
07:18plus de moyens et là aussi plus de répression en ce qui concerne
07:21les incivilités ?
07:22J'ai toujours dit qu'il faut travailler, à mon avis, sur trois volets.
07:24D'une part, il faut renforcer l'éducation, notamment, et dans le cadre
07:29de l'éducation, de l'enseignement, le respect de l'environnement.
07:32Donc ça doit passer aussi par ces plus jeunes, et on le voit
07:35dans différentes villes, dans différents pays, qu'on fait ce travail-là.
07:37Finalement, ce sont les enfants qui éduquent leurs parents
07:40ou leurs grands-parents, ça c'est un premier volet.
07:42Le deuxième volet, c'est qu'il faut continuer à intensifier le nettoyage.
07:45J'ai estimé que dans certains quartiers, c'était pas suffisamment fait.
07:49Il faut travailler également sur d'autres types de collecte
07:52des déchets, d'autres collectes des poubelles.
07:55Il faut rajouter des poubelles dans l'espace public.
07:57Les écolos ont retiré 500 poubelles. On voit bien que cette stratégie
08:00n'a pas fonctionné. Au contraire, ça a vraiment mis à mal
08:03certains quartiers. Et à côté de cela, le troisième volet,
08:06effectivement, c'est qu'il faut être beaucoup plus ferme.
08:08Il faut pouvoir sanctionner, il faut pouvoir contrôler.
08:10Il faut faire un travail entre la police et les services
08:13de propreté publique encore davantage.
08:15Si d'autres villes, vous en avez cité une, y arrivent,
08:17il n'y a pas de raison que la région brosséloise,
08:19qui est comme la capitale de la Belgique, l'image de la Belgique
08:22à travers le monde, n'y arrive pas également.
08:24On termine avec la mobilité. Le plan Good Move, Bad Move
08:28va mettre totalement aux oubliettes ?
08:30Je pense que cette stratégie, effectivement, est à mettre
08:33complètement de côté. Nous avons travaillé dans cet accord
08:36sur plusieurs volets. Le premier volet, c'est de dire que
08:39probablement le grand absent des politiques passées,
08:42c'était le piéton. Nous devons faire beaucoup plus
08:45pour sécuriser les trottoirs, pour rénover les trottoirs.
08:48C'est une des raisons pour lesquelles on a clairement mis
08:50dans notre accord de majorité que le piétonnier du centre-ville
08:52doit être un piétonnier réservé aux piétons et pas aux trottinettes
08:55ou aux vélos qui, malheureusement, parfois,
08:58étaient en conflit avec les piétons.
09:00On doit travailler aussi à encourager toutes celles et ceux
09:02qui le peuvent, effectivement, à utiliser davantage
09:04les transports en commun et notamment les vélos,
09:06la mobilité douce. Mais il faut aussi que la mobilité automobile
09:10soit fluide sur les axes qui sont dits autoplus.
09:13C'est un peu technique, mais les axes sont dédiés aux voitures.
09:16Je veux plus de fluidité et je ne souhaite pas de stratégie
09:19qui bloque comme ça certains modes. Au contraire, il faut trouver
09:22un équilibre pour tout le monde, mais avec vraiment cet objectif
09:24de sécurisation et de fluidité. Et c'est la raison pour laquelle
09:27vous retrouvez dans notre accord de majorité des grandes corrections
09:30qui sont apportées aux plans de circulation du centre-ville
09:33avec des quartiers qui sont réouverts, des filtres qu'on va pouvoir
09:36réouvrir aussi progressivement. Ça fait partie des priorités
09:39du MR, on l'a dit pendant la campagne électorale,
09:41et c'est tout à fait normal que nous le fassions aujourd'hui,
09:43que nous sommes aux manettes de la ville de Bruxelles.
09:45Alors tout cela, il faudra bien sûr prendre son mal en patience,
09:48puisque je vois que ce plan est prévu sur 10 ans.
09:51C'est quand même assez long.
09:52Quel plan ?
09:53Le plan de mobilité, d'une manière générale, à Bruxelles.
09:56Alors on n'a pas prévu, je ne sais pas d'où vient cette information,
09:59donc on a cette volonté de travailler.
10:01C'est à court, moyen et long terme, à mon avis, c'est ça ?
10:03Oui, on a une vraie volonté de travailler sur le court terme
10:05pour apporter des corrections très claires, notamment sur le plan
10:08de circulation du Pentagone ou d'Arène, après une évaluation.
10:11Et par contre, pour les autres plans de circulation,
10:13dans les autres quartiers, la stratégie sera totalement différente.
10:17C'est une stratégie rue par rue, quartier par quartier,
10:20avec cette volonté de travailler avec les habitants et les commerçants.
10:23Le temps passe très vite. Encore peut-être une dernière question.
10:26Si vous aviez un message à faire passer à toutes les Bruxelloises
10:29et tous les Bruxellois qui vivent, pour certains d'entre eux,
10:32des moments difficiles et compliqués en ces temps de crise,
10:35et qui attendent toujours ça et là des formations de gouvernement
10:38à droite et à gauche, qu'est-ce que vous leur direz
10:40en cette fête de fin d'année ?
10:41Qu'on travaille pour eux et qu'effectivement, ils doivent pouvoir
10:44exiger à leurs politiques de prendre leurs responsabilités,
10:47même quand on est dans des moments aussi difficiles
10:49que celui qu'est en train de vivre aujourd'hui la région bruxelloise,
10:52qui fait face à une crise budgétaire sans précédent.
10:55Précisément, non pas pour faire de l'austérité,
10:58mais pour faire de la rugueur, pour permettre justement
11:01de continuer à financer des pouvoirs publics,
11:03de continuer à financer un emploi public de qualité,
11:06de permettre justement d'avoir plus de formations, plus d'emplois,
11:09pour permettre des politiques qui sont beaucoup plus effectives.
11:12Et donc, je leur demande de faire pression auprès de tous les politiques
11:15pour qu'ils puissent prendre leurs responsabilités
11:18le plus rapidement possible, comme nous le souhaitons nous,
11:21au MR, autour de David Lester.
11:23Voilà, c'était la conclusion de David Westman, MR à la ville de Bruxelles.
11:27Merci en tout cas d'avoir fait le détour par Arabel.
11:29Merci beaucoup pour l'invitation, c'est toujours un grand plaisir.
11:32Je reviens quand vous voulez.
11:33Merci beaucoup, à très bientôt.
11:34On se retrouve dans quelques instants pour la suite de votre Carrefour de l'Info.
11:38Le Carrefour de l'Info sur Arabel.
11:44Et dans votre Carrefour de l'Information, on va parler à présent
11:47art et culture avec du hip-hop.
11:49Et on a le plaisir de recevoir aujourd'hui des artistes pas comme les autres.
11:53Avec Hannes Basboussi, bonjour.
11:55Bonjour.
11:56Avec nous aussi Ismaël Adouab.
11:58Bonjour.
11:59Et avec nous Hassan Ouafidi.
12:00Bonjour.
12:02Juste l'accroche, parce que deux d'entre vous ont participé à un film haut et fort de Nabil Ayoush.
12:10Peut-être qu'on va commencer par ça avant de voir ce que vous faites un petit peu au niveau artistique.
12:15Parlez-nous un petit peu de ce film, Hannes Basboussi.
12:18Comment ça s'est passé, comment tu as travaillé avec Nabil Ayoush,
12:22qui est quand même un monument du cinéma marocain.
12:24Écoutez, l'idée du film à la base, elle est survenue suite à ma rencontre avec Nabil Ayoush.
12:29Il avait assisté à un spectacle hip-hop que j'avais mis en scène,
12:32qui l'avait beaucoup intéressé.
12:35Et il avait assisté à quelques ateliers hip-hop que j'animais au profit des jeunes.
12:39Parce qu'au Maroc, je me suis rendu compte que pas beaucoup de personnes connaissent l'histoire du hip-hop.
12:45Et du coup, j'animais des ateliers dans ce sens.
12:47Pour proposer un petit peu ce format, on va dire, un petit peu académique.
12:53Et il venait un peu assister à ce qu'on faisait.
12:56Et ça lui a donné l'idée de faire une comédie musicale au début.
12:58On n'avait pas l'idée de faire un film cinéma ou une fiction.
13:02Mais à la base, c'était l'idée de faire une comédie musicale avec les jeunes.
13:05Et un bon jour, il a voulu rencontrer les jeunes personnellement
13:10et faire connaissance, connaître un peu leur histoire et tout ça.
13:14Et il a découvert un peu tout ce qu'on avait dans le film.
13:17D'où ils viennent, là où ils habitent, leurs histoires, leurs galères.
13:20Certains qui étaient inscrits dans le programme, on va dire,
13:24qui venaient en tout cas aux ateliers hip-hop et tout ça, en cachette.
13:29Et ça l'avait beaucoup intéressé. Je me rappelle, lui et sa femme,
13:32ils étaient très émus de certaines histoires, surtout des filles.
13:35Et il est sorti et il m'a dit, je pense qu'on va en faire un film carrément
13:38ou un documentaire.
13:41Et je pense, au fur et à mesure, on est arrivé à ce format
13:45qui est plutôt docu-fiction entre la fiction et le documentaire.
13:50Ismaël, comment ça s'est passé justement ?
13:52Quelle est ton expérience à travers ce film ?
13:55L'expérience a commencé avec Positive School.
13:58J'étais déjà membre avec Positive School.
14:01J'ai commencé avec Anas lors du casting.
14:03Et après, j'ai eu une rencontre avec Nabil,
14:07où on m'a raconté son histoire.
14:09Et dans le film, ce que vous voyez, c'est son histoire personnelle, la vraie.
14:14Après, c'est ce qu'on vit là-bas.
14:16On fait du rap, on sort de cette ville.
14:19Et après, le film est déjà spontané.
14:23On est ensemble, on vit ce qu'on a déjà fait.
14:27Anas, moi, l'équipe et tout ça.
14:31Alors, je vais me tourner vers vous.
14:33Faire un petit tour de table avec vous, Hassan,
14:35pour vous présenter personnellement.
14:37Qu'est-ce que vous faites concrètement sur la scène artistique, notamment au Maroc ?
14:41Oui, je m'appelle Hassan Oufidi.
14:44AK Hassan, rappeur, membre de Positive School.
14:48Je fais du rap en Casablanca.
14:52On est un groupe où tous nos leaders aident l'un l'autre.
14:58Et tous les gens s'assurent des leaders de l'autre.
15:01C'est ce qu'on fait aujourd'hui avec vous, en Belgique.
15:06Et c'est une honneur pour nous.
15:09Anas, raconte-nous ton vécu à travers cette musique hip-hop et à Casablanca.
15:18Tous les sentiments qui ont pu transpirer par rapport au vécu sur le terrain à Casablanca.
15:23J'ai vécu plutôt mon expérience du hip-hop.
15:26Elle était plutôt à la ville de Rabat, entre Rabat et Salé.
15:29Je connais le hip-hop à travers le basketball en 2003.
15:32Je jouais avec une équipe de cadets.
15:34Comme à l'enfer du basket, tu découvres le hip-hop.
15:36Exactement, à travers l'équipe des seniors.
15:38J'écoute ça pour la première fois.
15:39Je me rends dans un cyber, je commence à faire des recherches.
15:42Et tout ce que je me rappelle, c'est que ça m'a fasciné au point où j'ai voulu en faire, en rap.
15:47Je commençais à chercher des formats, on va dire rap andarija.
15:51Et petit à petit, je commençais à faire mes premiers textes, mes premiers morceaux.
15:55Mais après, pour faire du hip-hop à l'époque, il n'y avait nulle part où partir.
15:59On se retrouvait tout le temps dans la rue à faire nos freestyles, nos démons.
16:04On avait du mal à se produire et tout.
16:06Moi, c'est ce qui m'avait un peu motivé pour l'idée de Positive School.
16:10Parce que je me suis dit qu'il n'y a nulle part où on peut exercer le hip-hop.
16:14Quand je vais dans des maisons de jeunes ou dans des centres culturels,
16:17je trouve qu'on peut trouver différents styles de musique, on va dire classique et tout ça.
16:22Mais jamais cette musique un peu urbaine ou jamais une espèce de street art.
16:28Est-ce que vous avez le sentiment que le rap est un petit peu rejeté par certains dans la société ?
16:34Ils sont un peu frileux quand ils entendent cette musique ?
16:37Au début, c'est sûr. C'était une musique qui était un peu rejetée, mise un peu à l'écart.
16:42Boycottée même des fois.
16:45Mais je pense plus aujourd'hui.
16:47Aujourd'hui, le rap s'est imposé en tant que style musical numéro un.
16:51Au niveau des plateformes de streaming, au niveau des tendances musiques chez les jeunes.
16:58Je me rappelle que j'avais fait pas mal de visites dans des pays en Europe
17:01où j'ai vu que le hip-hop est accueilli comme n'importe quel autre style musical dans les centres culturels.
17:05Je me suis dit pourquoi on n'a pas ce format au Maroc ?
17:08Je suis revenu, j'ai monté ce projet.
17:10Je pense qu'en 2013, j'ai porté ce projet pendant trois ans.
17:14Et en 2016, la Positive School voit le jour un peu à travers la fondation Alizawa
17:19qui est créée par Nabil Ayoush lui-même.
17:21Et on installe ce programme sur la chaîne des centres culturels Les Étoiles
17:25qui est présente dans cinq villes au Maroc.
17:27Gaza, Tangier, Faysa, Gadzira et Marrakech.
17:30Et à travers ce programme, chaque année, des nouveaux jeunes s'inscrivent.
17:33Je me rappelle, Flak, qu'il était venu à la deuxième promotion en 2017.
17:37Juste un petit peu, je pense, un an après le film ou quelques mois après le film, il était venu.
17:43Et il y avait même un premier tournage test du film qui a été fait pendant trois jours
17:48où il n'était pas présent.
17:49Et je pense qu'il s'est inscrit juste après.
17:52Et Hassan aussi, il a été découvert dans le cadre d'un programme aussi rap.
17:57On va laisser justement s'exprimer un petit peu.
18:00Je vais commencer avec vous, Ismaël.
18:02Ou Smaïl, comme tu veux.
18:04Le rap et le hip-hop, c'est un moyen de faire véhiculer un message
18:09des problèmes que vivent aujourd'hui les jeunes, notamment au Maroc.
18:12Est-ce que c'est ça ?
18:15En fait, le rap, à travers le rap, je peux dire beaucoup de choses.
18:21Comment j'ai commencé le rap ?
18:22C'est que les textes qu'on écrit, c'est ce qu'on dit aux jeunes qui vivent aujourd'hui.
18:27Qui sont les jeunes ?
18:28Les tchouïchies ou les gangoliers.
18:30En fait, les trucs.
18:32Comme je vis dans les villes, c'est ce que les pauvres souffrent.
18:37Comment on voit les gens, la société, les droits de l'homme, tout ça.
18:42Des systèmes.
18:43Donc, c'est ce que j'ai appris.
18:45C'est ce qui m'a permis d'apprendre le rap.
18:47Ce sont les textes qui m'ont permis de ressentir la liberté.
18:51Parce que je n'avais pas la possibilité d'exprimer ce que quelqu'un m'a dit.
18:54Mais j'ai trouvé une méthode pour le rap.
18:57J'ai trouvé la façon dont j'écrivais ces textes.
18:59C'est comme si quelqu'un m'appelait.
19:01Donc, à travers ces textes, j'ai retrouvé ces souffrances.
19:05Comme je te l'ai dit, c'est ce que j'ai appris.
19:08C'est ce que j'ai commencé à chanter.
19:10CD Momin.
19:12CD Momin, c'est comme si c'était un endroit qu'on ne pouvait pas oublier.
19:16C'est l'endroit où j'ai grandi, où j'ai joué.
19:19Hassan, ton histoire ?
19:21C'est un peu différent.
19:23J'ai commencé à chanter en général.
19:27J'ai écouté de la musique en général.
19:29Mais j'ai trouvé que j'avais besoin d'un genre de musique
19:33qui allait avec ce que je voulais.
19:37Pourquoi je faisais de la musique à la base ?
19:41Finalement, j'ai trouvé que le rap et le moyen d'expresser le message
19:46n'étaient pas limités.
19:50Il n'y avait pas de limite.
19:52Il n'y avait pas de règles qui m'arrêtaient.
19:56Je n'étais pas libre dans l'artiste.
19:59Je n'étais pas libre dans le monde que j'écrivais dans les textes.
20:02C'est pour ça que j'ai écrit le rap.
20:04C'est ce que je fais aujourd'hui.
20:06C'est ce que j'ai appris aujourd'hui.
20:10Je me tourne vers toi.
20:13Je parlais tout à l'heure du film.
20:15Le film convient aussi à une réflexion sur la liberté d'expression.
20:19C'est ce que véhiculent le rap et le hip-hop.
20:23Exactement.
20:25Mais encore.
20:27Le rap à la base, c'est une forme d'expression...
20:33Parfois sans tabou.
20:35Exactement.
20:38Je parlais tout à l'heure de la réticence de certains
20:42par rapport au rap et au hip-hop.
20:44Ce sans tabou, ce parler franc dérange.
20:47Parfois, on utilise des mots tout juste à la limite.
20:51Ça dérange aussi un peu.
20:53Oui, ça me dérange personnellement.
20:55Je pense que les gars peuvent me confirmer ça.
20:58Chez Noa Positive School, on essaie d'éviter tout ça.
21:01On n'essaie pas d'utiliser des mots choquants
21:03ou d'utiliser des propos vulgaires.
21:05On essaie de transmettre ce qu'on a à dire
21:08en gardant le respect de l'auditeur.
21:13On voudrait faire une musique pour le large public.
21:16On ne cible pas une jeunesse qui comprend un autre langage
21:20mais on cible un peu tout âge confondu, tout public.
21:25On va marquer une petite pause musicale.
21:28On se retrouve juste après pour parler de la Positive School
21:32et de vos ambitions et de vos rêves.
21:34Restez avec nous, ne bougez surtout pas.
21:46On replonge dans votre carrefour de l'information
21:49pour retrouver nos invités du jour.
21:51On parle art et culture, rap et hip-hop avec Anas,
21:55Ismaël et Hassan.
21:57Bonjour messieurs.
21:58On parlait tout à l'heure de Positive School
22:00pour nos auditeurs et nos auditrices.
22:03Expliquez-nous le concept de Positive School.
22:10Comment ça a démarré ?
22:11Comment ça fonctionne au Maroc ?
22:13Quels sont les projets qui vont suivre ?
22:15Positive School est un programme entièrement dédié
22:18à l'apprentissage et à la pratique des différents aspects
22:21de la culture hip-hop,
22:22à voir le rap, la danse, le graffiti, le DJing et autres.
22:25C'est un programme qui a commencé en 2016, fondé par moi-même,
22:29en partenariat avec la Fondation Alizawa
22:31et installé au Centre culturel Les Étoiles,
22:33un centre culturel de proximité qui est pour but
22:35d'installer dans les quartiers où la culture est quasi inexistante,
22:39les quartiers populaires de certaines villes
22:41où on est installé,
22:42et rapprocher les moyens techniques et financiers aux jeunes
22:45pour pouvoir se produire, exercer, apprendre
22:48différentes formes d'art.
22:50Positive School s'est axé à 100% sur le hip-hop.
22:54Aujourd'hui, c'est une vingtaine de cours hebdomadaires,
22:59c'est trois studios d'enregistrement,
23:01c'est plusieurs salles de concerts,
23:03beaucoup d'artistes qui se produisent à la Positive School,
23:06dans Hassane et Flak, qui réussissent aujourd'hui
23:09à streamer des millions sur les plateformes.
23:12Le mode de fonctionnement,
23:14c'est un projet non lucratif,
23:16c'est-à-dire que c'est ouvert gratuitement aux jeunes,
23:21et son fonctionnement est basé sur les subventions,
23:26les appels à candidature des projets culturels.
23:29Et maintenant, je pense qu'on est à la neuvième année, c'est ça ?
23:32Oui.
23:33Neuvième année, neuf ans du projet maintenant.
23:35Comme tu l'as dit, ça a démarré en 2016,
23:38et après, il y a eu le film qui a été fait autour de Positive School.
23:41Le projet a carrément inspiré Le Réel Sternebel,
23:43et où je pourrais en faire un film,
23:45un film qui a été sélectionné à la compétition officielle de Cannes.
23:49Absolument.
23:50C'était une expérience magnifique.
23:52Pour tous les jeunes, c'était la première fois qu'ils quittent le Maroc,
23:54et du quartier populaire directement en montée de marche.
23:56Justement, je veux m'adresser à Hassan.
23:58Comment tu vois ce que t'a apporté Positive School,
24:02justement, pour te lancer un peu dans ta carrière ?
24:04Je pense que c'est une expérience personnelle.
24:08On a commencé avec Positive School sur les réseaux sociaux,
24:11dans cette compétition de freestyle,
24:14et après, on est allé dans la phase pro.
24:16Après, on ne savait pas ce qu'étaient les plateformes de streaming,
24:20ce qu'on voulait streamer, etc.
24:23Après, on est allé dans le format freestyle,
24:25Hassan est un artiste,
24:27et, Dieu merci, ça a marché très bien.
24:29Aujourd'hui, j'ai un album,
24:31qui est sorti avec mon frère,
24:33qui travaille avec moi dans Flak,
24:35et qui est un artiste qui m'a soutenu depuis le départ.
24:38On a lancé deux groupes,
24:41et c'est Positive School.
24:43Je te disais qu'à l'époque,
24:44dans le format de rappeur,
24:46ça m'a beaucoup aidé.
24:49Je ne sais pas pourquoi,
24:50mais j'ai beaucoup apprécié.
24:51J'ai appris ce qu'est l'artiste pro,
24:53et, Dieu merci,
24:55aujourd'hui, je suis un artiste pro.
24:57Merci à Positive School.
24:58Justement, la même question pour Flak.
25:00Ton expérience avec Positive School.
25:02En 2017,
25:05j'ai reçu une annonce
25:07pour le casting de Positive School.
25:09C'était pour les jeunes.
25:10C'était une annonce
25:11où j'étais dans le studio,
25:13et je faisais des choses comme ça.
25:15Et honnêtement,
25:16je n'ai jamais ri.
25:18Normalement, je n'allais pas
25:20entrer dans le casting,
25:22mais je voulais voir
25:24quelques amis.
25:25Après, ils m'ont dit
25:27que j'allais peut-être
25:29y retourner.
25:30J'ai dit OK.
25:31J'étais le dernier à entrer
25:33dans le casting avec Anas.
25:35Je suis entré,
25:36j'ai rencontré eux.
25:37J'ai fait le casting,
25:38et ils m'ont dit
25:39que j'allais y aller.
25:43Après, j'ai lancé
25:45des choses étape par étape
25:47en tant que membre
25:48de Positive School,
25:49en tant qu'artiste,
25:50en tant qu'ingénieur de son
25:52et manager de Positive School.
26:18les formateurs
26:20qui travaillent avec nous
26:21parce qu'ils n'ont toujours pas
26:22accès à la formation en Maroc.
26:24On se base juste
26:25sur le peu d'ateliers
26:26ou le peu de résidences artistiques
26:27qui sont organisées là-bas,
26:28et sur l'expérience de chacun.
26:31On recrute nos profs
26:33en se basant sur ça,
26:34et on a eu l'idée
26:35de créer ce format académique
26:36pour former, on va dire,
26:37les futurs professeurs,
26:39les futurs danseurs.
26:40En fait, ça va être un centre
26:41pour se professionnaliser.
26:42Positive School,
26:43c'est pour apprendre,
26:44découvrir, exercer.
26:45Tu peux devenir artiste
26:46ou ça peut juste faire partie
26:48de ton adolescence.
26:50Au lieu de te retrouver
26:51dans les rues des quartiers chauds,
26:52au moins tu es à faire de l'art
26:53ou quelque chose de positif
26:54avec d'autres jeunes.
26:55Une structure professionnelle
26:56qui serait, à mon avis,
26:57aussi une première au Maghreb.
26:59Exactement.
27:00Et on est sur une collaboration
27:01avec le ministère de l'Éducation
27:03afin d'intégrer un programme hip-hop
27:07aux écoles publiques au Maroc.
27:09Voilà.
27:10Hassan, ton avenir,
27:11qu'est-ce que tu comptes faire ?
27:12D'autres albums ?
27:14D'autres albums ?
27:15D'autres jeux ?
27:16D'arrivée.
27:17D'arrivée, d'arrivée.
27:18L'album que nous avons lancé,
27:20comme je te l'ai dit,
27:21il s'appelle « Prince ».
27:22Il y avait un flac en featuring
27:24avec des rappeurs du monde entier.
27:25C'était Yuzma de la France.
27:27Dans ce flac,
27:28il y avait déjà un EP,
27:30un collab,
27:31qui s'appelle « Fox »,
27:32qui s'appelle « Dulux »
27:34et il y avait aussi des collabs
27:37des gens du monde entier.
27:39Et c'est ce que nous avons fait.
27:40En gros, Hassan,
27:41c'est le futur star du rap marocain.
27:44Tu es trop modeste, mon frère.
27:45Arrête.
27:46Il vient de sortir un album,
27:47il streame des millions et tout ça.
27:48Il est très prometteur,
27:49très attendu sur la scène marocaine
27:51et j'y ai cru depuis le premier jour.
27:53Je savais qu'on réussirait ça un jour.
27:55Et Alhamdoulilah, ça s'est fini.
27:57Vous arrivez au flac ?
27:58Pour moi,
27:59récemment,
28:00il y a eu un projet
28:01avec un français,
28:04avec un featuring d'Impec.
28:06C'était dans la résidence artistique
28:08de Marrakech.
28:09On a fait un morceau,
28:10« J'aime bien ».
28:11Il a sorti un EP d'Impec, « Snitch ».
28:14Et pour les projets légers,
28:16incha'Allah,
28:17il y a eu beaucoup de trucs.
28:19J'ai fait un featuring
28:20avec un rappeur,
28:21Mithio Floki,
28:22talentueux.
28:23On a fait un clip
28:24pour sortir, incha'Allah,
28:25en 2025.
28:26Tu as un album solo aussi.
28:27Et l'album solo,
28:28incha'Allah,
28:29en 2025.
28:30Tu me fais galérer pour, d'ailleurs.
28:33Voilà,
28:34encore une dernière question
28:35parce que c'est très enrichissant,
28:38votre apport ici sur Arabel.
28:40Si vous avez un message
28:42à faire passer, justement,
28:43aux jeunes,
28:44pas seulement aux jeunes
28:45de City Women,
28:46aux jeunes marocains
28:47qui aiment bien un peu
28:48le rap et le hip-hop,
28:49de ne pas avoir peur
28:50et d'y aller,
28:51de foncer,
28:52même si on n'arrive pas
28:53par la porte,
28:54d'aller par la fenêtre.
28:55Exactement.
28:56Écoute, à la base,
28:57être talentueux,
28:58c'est la base.
28:59Tu as ce talent
29:00de rappeur ou d'artiste
29:01parce que tout le monde,
29:02pour moi,
29:03beaucoup de personnes
29:04peuvent faire du rap,
29:05peuvent s'exprimer,
29:06mais pas tout le monde
29:07peut être rappeur
29:08ou peut se professionnaliser
29:09à la base.
29:10Si tu es talentueux,
29:11tu te compares à la scène
29:12d'aujourd'hui
29:13et tu trouves
29:14que tu as un bon niveau,
29:15il y a tous les moyens
29:16pour y croire aujourd'hui.
29:17Franchement,
29:18il y a vraiment tous les moyens.
29:19Ce n'est pas comme avant,
29:20à notre époque et non.
29:21Et les jeunes,
29:22ils peuvent témoigner
29:23de ça aujourd'hui.
29:24Croire en soi-même,
29:25ne rien lâcher
29:26quand tu as,
29:27on va dire,
29:28comme je dis toujours aux jeunes,
29:29vous aurez mille et une raisons
29:30pour tout abandonner
29:31et vous en aurez une seule
29:32pour continuer,
29:33c'est que tu crois
29:34en ce que tu fais
29:35et que tu vas réussir
29:36un jour,
29:37inshallah.
29:38Voilà,
29:39le talent,
29:40tout d'abord,
29:41c'est la conclusion
29:42d'Anais Basbouzit
29:43et également avec nous
29:44Hassan Ouafidi
29:45et Ismail Adouab.
29:46Merci messieurs
29:47d'avoir été avec nous
29:48et d'avoir partagé
29:49cette expérience enrichissante.
29:50Merci à vous.
29:51Merci et à très bientôt.
29:52Merci.
29:53Merci beaucoup.