• il y a 8 mois
Les Vraies Voix de l'emploi avec le Lieutenant Colonel Hubert Toussaint de QUIEVRECOURT, représentant du pôle recrutement jeunesse de l’armée de Terre, Lieutenant Antonin, chef de peloton en escadron de char Leclerc, Adjudant-chef Fabrice, réserviste et Brigadier-chef Florian, président des militaires du rang.
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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2024-04-16##

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Transcription
00:00 (Générique)
00:16 Les vraies voies de l'emploi avec Philippe David.
00:18 On est ravis de vous accueillir à une émission spéciale Armée de Terre ce soir.
00:21 Vous êtes animés par le désir de servir votre pays et de relever des défis exceptionnels.
00:26 Sachez que l'Armée de Terre vous offre une opportunité unique de concrétiser ses aspirations avec 16 000 postes ouverts
00:32 et la possibilité de rejoindre ses rangs en tant que réserviste.
00:34 Il vous propose un chemin vers l'aventure, le dépassement de soi et l'accomplissement professionnel et personnel.
00:40 Que vous aspiriez à une carrière à plein temps ou que vous souhaitiez concilier engagement militaire et vie civile,
00:44 notre armée vous offre une formation de pointe, des perspectives de développement personnel
00:48 et des missions variées au service de la nation.
00:51 Rejoignez l'Armée de Terre et devenez un maillon essentiel de la sécurité et de la défense de votre pays.
00:55 On en parle avec nos invités.
00:57 On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix de l'emploi.
00:59 Et on va en parler avec nos invités, lieutenant-colonel Hubert Toussaint de Kévre-Cour,
01:10 représentant du pôle recrutement jeunesse de l'Armée de Terre.
01:13 Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:15 Le lieutenant Otonin qui est avec nous, chef de peloton en escadron de Charles-Eau-Claire.
01:19 Bonsoir, merci beaucoup.
01:21 Le lieutenant-adjudant-chef Fabrice, réserviste ancien d'actifs.
01:24 Il a commencé chez les mécaniciens véhicules blindés.
01:27 Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:29 Et le brigadier-chef Florian, président des militaires du rang.
01:32 Il a un parcours riche et on va en parler dans un instant.
01:35 On est ravis de vous retrouver, colonel.
01:39 Aujourd'hui, l'Armée de Terre, c'est avant tout un engagement et surtout des valeurs.
01:44 Oui, effectivement, c'est d'abord et avant tout des valeurs.
01:50 Des valeurs qui nous réunissent, des valeurs qui permettent de donner aux jeunes
02:00 ce qu'ils cherchent la plupart du temps, qui est un métier qui a du sens.
02:04 C'est un métier de service, c'est un métier dans lequel on va donner de son temps, de son énergie.
02:10 On va servir ses contemporains, ses semblables.
02:17 C'est avant tout et d'abord un métier de valeur.
02:21 Notre consultant, Nicolas Rouat, qui est avec nous, DRH du groupe Fiducial.
02:28 L'armée, forcément, c'est ce qu'on appelle le savoir-être.
02:31 L'armée, déjà, ça nécessite beaucoup d'expertise, mais aussi d'une vocation, un savoir-être, une envie de servir son pays.
02:38 Moi, je vais parler d'un point du recruteur, c'est aussi une formation qui est excellente
02:43 et qui sert aussi beaucoup dans la vie civile.
02:45 Personnellement, ça m'arrive de recruter des militaires et on se rend compte que l'armée offre,
02:51 au-delà d'une carrière, mais aussi des perspectives après, d'évolution vers le privé.
02:55 C'est vraiment des carrières qui switchent très bien derrière, dans la vie civile.
03:00 - Colonel de Brucourt. - Merci pour ce point.
03:05 C'est une carrière, c'est un métier dans lequel on forme les gens en permanence.
03:10 Un jeune qui va nous rejoindre, il va apprendre son métier.
03:13 Le métier d'un soldat, ce n'est pas inné, on ne l'apprend pas forcément à l'école.
03:16 Il va l'apprendre et ensuite, il va être formé tout au long de sa carrière.
03:19 Mais personne ne va faire pendant 5, 10, 15, 20 ans le même métier, il va évoluer.
03:24 - Et l'armée de terre, c'est plus de 100 métiers.
03:26 Ça commence par chef de groupe des forces spéciales, ou on peut être aussi maréchal ferrant,
03:30 pilote d'hélicoptère ou musicien instrumentiste.
03:33 Il y a une playa de métiers, parce qu'entre les forces spéciales et le musicien, ce n'est pas tout à fait la même chose.
03:39 - Oui, il y a énormément de métiers.
03:41 Et d'ailleurs, je pense que souvent on entend dire "oui, lui ou elle, elle n'est pas faite pour être militaire,
03:47 ou pour être soldat de l'armée de terre".
03:49 Mais en fait, il y a tellement de métiers, qu'il y a assez peu de gens qui ne trouveront pas leur bonheur au sein de l'armée de terre.
03:53 Comme vous le disiez, entre un maréchal ferrant et un opérateur des forces spéciales,
03:56 il y a un monde, mais il y a un seul métier, c'est celui de soldat.
04:00 Et ils vont partager ces valeurs dont on parlait, nos valeurs de mérite, d'équité, de fraternité,
04:06 qui nous relient et qui font qu'on fait tous ce même métier de soldat, avec des spécialités très différentes.
04:12 - Avec plein de secteurs d'activité, parce que là on les a sous les yeux,
04:16 dans les forces spéciales, l'administration, les services, l'infanterie, le génie, l'enseignement, la maintenance, le sport, le renseignement.
04:23 Aujourd'hui, pour ceux qui nous écoutent et qui se disent "tiens, pourquoi pas l'armée de terre ?",
04:28 il y a un site qui existe, qui s'appelle "armée de terre recrute".
04:32 Qu'est-ce qu'on propose ? Comment on peut rentrer chez vous ?
04:36 - Le site s'appelle "s'engager.fr".
04:38 - Allez, très bien.
04:39 - "S'engager.fr", le nom est très beau d'ailleurs, je m'engage, "s'engager.fr".
04:45 C'est assez simple, le site permet d'une part d'avoir une vue exhaustive de l'ensemble des régiments
04:51 et de l'ensemble des métiers de l'armée de terre, avec des fiches métiers ou des petites vidéos.
04:58 Et ensuite, on peut prendre rendez-vous, soit un rendez-vous téléphonique, soit un rendez-vous physique,
05:03 et on va être mis en relation avec un centre de recrutement, un centre de recrutement proche de chez soi,
05:08 et avec un conseiller en recrutement qui va accompagner le candidat au recrutement,
05:13 on va pouvoir préparer et décrire un petit peu un projet,
05:17 et à deux, le conseiller en recrutement et le candidat vont pouvoir affiner un choix
05:23 et trouver le meilleur métier, celui qui sera le mieux adapté, et au bon endroit en plus.
05:27 - Alors, il y a trois types de contrats, l'active, la réserve et les personnels civils.
05:31 À quel poste s'adresse-t-il pour chacun ?
05:33 Et d'ailleurs, il y a une plaquette très bien faite, "trouvez sa voix", qu'on peut se procurer,
05:36 et qui est très intéressante.
05:38 - La plaquette, vous la trouverez dans les cirphas, donc excellente occasion de venir.
05:41 Alors, le personnel civil, j'ai envie de dire, c'est pas vraiment mon domaine,
05:46 mais effectivement, nous avons beaucoup de personnels civils au sein de l'armée de terre,
05:51 du ministère des armées en général.
05:53 Donc, on peut aussi servir son armée en étant personnel civil.
05:59 Donc là, il y a un site internet qui s'appelle "Devenir civil de la Défense",
06:02 sur lequel on peut se porter candidat.
06:04 Ensuite, l'active et la réserve.
06:06 L'active, c'est 16 000 recrutements par an, on l'a dit tout à l'heure,
06:10 et là, c'est un recrutement qui se passe essentiellement dans les cirphas,
06:14 ou dans les centres de recrutement, enfin, ce qu'on appelle des cirphas,
06:18 un centre de recrutement, on va avoir ce processus de recrutement.
06:21 La réserve, aujourd'hui, on a décidé d'augmenter vraiment la cadence sur la réserve.
06:26 L'objectif, c'est d'avoir, à terme, deux soldats d'actifs pour un soldat de réserve,
06:30 et on va recruter à peu près 5 000 réservistes par an.
06:33 Aujourd'hui, les cirphas sont un point d'entrée pour le renseignement,
06:36 pour se renseigner, renseignement, c'est une question,
06:40 pour se renseigner, un sujet d'engagement dans la réserve,
06:43 mais on peut aussi ouvrir directement un dossier de réserviste
06:49 sur le site devenir-réserviste,
06:54 de toute façon, il y a un lien sur s'engager.fr,
06:56 donc s'engager.fr, c'est le bon... - Oui, ça marche.
06:58 - C'est la bonne entrée. - S'engager.fr, il y a un bouton
07:01 devenir-réserviste, et là, on crée son dossier,
07:04 et on va pouvoir choisir un département,
07:07 et dans le département, avoir un certain nombre de postes qui sont proposés,
07:11 et choisir d'aller servir au 2e régiment d'infanterie de marine, au Mans,
07:15 au 1er régiment de chasseurs à Verdun, qui est avec nous aujourd'hui,
07:19 ou dans d'autres régiments, au 3e régiment d'artillerie de marine à Conjuerce, etc.
07:24 - Colonel, est-ce qu'on peut venir comme on est ?
07:26 Est-ce qu'on peut venir forcément avec des diplômes, sans diplôme,
07:29 à partir de quel âge, en reconversion ?
07:31 Qui peut aujourd'hui être militaire ?
07:36 - Alors, pour être d'actif, les limites d'âge peuvent être...
07:42 bref, 17 à 30 ans. - D'accord.
07:44 - 32 pour certains spécialistes, 28 pour d'autres, mais bon...
07:47 17 à 30 ans, la moyenne, voilà.
07:49 L'idéal, entre 17 et 25, mais ça, c'est pour être d'actif.
07:53 Il n'y a pas de condition de diplôme.
07:55 Entre sans diplôme et Bac +5, on est capable de vous proposer quelque chose
08:00 qui va correspondre à la fois à vos envies et à vos capacités.
08:03 Il n'y a pas de problème là-dessus.
08:05 Moi, tout m'intéresse. Autant quelqu'un qui n'a pas de diplôme
08:07 et qui a envie d'être formé au sein de l'armée de terre m'intéresse,
08:09 parce qu'on va le former, mais quelqu'un qui a un diplôme
08:11 d'électrotechnicien, quelqu'un qui est mécanicien,
08:15 quelqu'un qui a un diplôme d'ingénieur,
08:17 quelqu'un qui a une école de commerce, quelqu'un qui a un master en finance,
08:20 tous ces gens-là m'intéressent, parce que l'armée de terre,
08:22 c'est quand même... - C'est vaste.
08:24 - C'est très vaste, et donc on va être capable de valoriser tous ces diplômes.
08:27 - Sud Radio, c'est la radio des territoires.
08:29 Vous, l'armée de terre, vous êtes l'armée des territoires,
08:31 parce que mettre de la marine dans le puits de Dôme, c'est compliqué.
08:34 Vous, vous êtes partout sur le territoire,
08:36 ou dans les Hauts-de-Pyrénées, j'aurais pu dire aussi.
08:38 - Alors, on peut lancer un défi,
08:41 est-ce qu'on trouvera un auditeur qui se trouve à plus de 150 km d'un régiment ?
08:45 - Ah non. - Je ne suis pas certain.
08:47 - Même dans les Domtums. - Même dans les Domtums.
08:49 Ah si, peut-être un Polynésien nous dira que lui, il est vraiment...
08:52 - Oui, c'est l'Anjou-Nilou, monsieur.
08:54 - Là, effectivement, je peux être pris au piège.
08:57 Mais sinon, effectivement, vous avez raison,
08:59 on est une armée qui est présente sur tout le territoire,
09:02 et donc on peut choisir de servir près de chez soi,
09:05 on peut aussi choisir d'aller servir plus loin,
09:08 parce qu'on a envie de découvrir autre chose,
09:10 mais on a vraiment cette présence sur le territoire qui est très importante,
09:14 parce qu'on est aussi l'armée de la nation,
09:16 on a besoin d'être connecté à cette population,
09:18 on a besoin d'être connecté à ces jeunes.
09:20 - Vous restez avec nous, en tout cas, colonel,
09:22 dans un instant, le lieutenant Antonin,
09:24 qui est chef de ploto en escagron du char Leclerc,
09:28 on est ravis en tout cas de l'accueillir,
09:30 on vous expliquera tous ses métiers,
09:32 et finalement, vos possibilités de postuler.
09:34 On revient dans un instant, on est ensemble jusqu'à 20h.
09:37 - Et on reçoit ce soir l'armée de terre dans les vraies voies de l'emploi,
09:44 une armée de terre qui a 16 000 postes à pourvoir cette année.
09:48 Le lieutenant Antonin est chef de ploto en escadron de char Leclerc,
09:51 après s'être engagé il y a 5 ans, il commande aujourd'hui
09:53 plus de 20 personnes qui occupent des emplois aussi passionnants que variés.
09:57 Bonsoir mon lieutenant.
09:58 - Bonsoir.
09:59 - Vous vous êtes engagé en 2019, il y a donc 5 ans,
10:02 comment s'est passé votre parcours d'engagement ?
10:04 - Alors moi comme je suis un bon élève, je suis allé sur le site s'engager.fr,
10:07 il manquait peut-être un petit peu d'imagination.
10:09 - Vous venez d'être nommé capitaine.
10:11 - Très bien.
10:12 Et donc à partir de là, j'ai pu déjà commencer à m'informer
10:15 sur ce qui était possible en fonction de mon niveau scolaire,
10:18 et puis rapidement j'ai pris un rendez-vous
10:20 au centre d'information et de recrutement,
10:23 où j'ai pu rencontrer un capitaine qui m'a aussi un petit peu aiguillé
10:28 sur ce qui était possible, sur ce qui n'était pas possible
10:30 en fonction de l'âge, en fonction des fanatures personnelles, etc.
10:36 Et puis évidemment, je suis passé dans un centre de sélection,
10:40 où j'ai passé toute une batterie de tests psychologiques,
10:44 tests physiques, de tests de langue, etc.
10:48 pour voir un petit peu où j'en étais et ce qui était possible de faire.
10:51 Et à partir de là, pour vraiment confirmer que j'étais au bon endroit,
10:56 je suis allé faire une préparation militaire supérieure dans un régiment.
11:00 C'est quoi une préparation militaire supérieure ?
11:02 C'est trois semaines d'immersion dans un régiment,
11:05 dans lesquelles on va pouvoir voir un petit peu ce que c'est la vie quotidienne,
11:08 vivre ensemble dans des chambrés.
11:09 - Ses propres limites, j'imagine, peut-être ?
11:11 - Absolument, oui.
11:13 Parce qu'il y a beaucoup de gens qui ne supportent pas la vie en collectivité, tout simplement.
11:16 Et puis on a donc la possibilité, pour les candidats sous-officiers et officiers,
11:22 de vivre ces trois semaines pour voir si on est fait pour ça.
11:27 Ce qui nous permet éventuellement d'abandonner ou de continuer.
11:31 - Pour ceux qui nous écoutent, lieutenant, avant de vous engager,
11:34 vous faisiez quoi et pourquoi vous vous êtes tourné vers l'armée ?
11:39 Est-ce que vous avez une famille de militaires ou pas du tout ?
11:42 - Pas du tout.
11:43 Je n'ai personne dans ma famille à part mon père qui a fait son service militaire.
11:47 - Comme beaucoup de gens ?
11:49 - Comme beaucoup de gens, oui.
11:50 - Tout à fait.
11:52 L'élément déclencheur, ça a été les attentats de 2015.
11:55 Je n'étais pas présent sur le territoire français, j'étais bien loin.
11:58 Et je voyais à la télé les attentats qui revenaient.
12:01 Ça m'a vraiment tendu le ventre et je ne voulais pas en rester là.
12:06 Je ne supportais pas qu'on s'en prenne comme ça à mon pays.
12:08 Donc c'est à partir de ce moment-là où c'est né, ça a mis un petit peu de temps à mûrir.
12:13 Et puis j'étais un peu terrifié par le métro boule au dodo.
12:18 Je voulais éviter d'être...
12:20 - Là, on est dans une autre dimension.
12:23 - C'est sûr que mettre un Charles Leclerc dans une rame de métro, c'est un peu compliqué.
12:26 Nicolas Leroy.
12:27 - J'ai une question sur l'engagement.
12:29 Parce que l'engagement chez les jeunes générations, c'est un vrai atout, c'est beau.
12:33 Mais c'est aussi quelque chose qui peut faire peur.
12:35 Qu'est-ce que vous diriez à un jeune qui aujourd'hui...
12:37 - Se cherche ?
12:38 - Se cherche.
12:39 Parce qu'avant, on avait le service militaire qui nous permettait justement de mettre un peu le doigt dans l'engrenage.
12:44 Aujourd'hui, concrètement, qu'est-ce que vous diriez à des jeunes qui seraient peut-être un peu réticents à un engagement aussi fort ?
12:50 - La vie est courte.
12:52 On vit 4000 semaines en moyenne en France.
12:54 - C'est horrible ce que vous dites.
12:56 - Non mais c'est vrai.
12:58 - 4000 semaines, oui, c'est vrai.
13:00 - Donc vous avez la possibilité de faire des contrats courts, de voir un petit peu ce que c'est.
13:05 Et puis après, si ce n'est pas une vie qui vous va sur le long cours,
13:09 ou si vous changez d'idée parce que vous voulez fonder une famille, vous voulez...
13:13 Bref, vous avez la possibilité de venir.
13:15 Vous allez avoir ce grand rite d'initiation qu'il y avait avant avec le service militaire.
13:21 Et franchement, c'est une aventure à tenter.
13:23 - Et il y a une chose dingue.
13:25 5 ans après votre engagement, vous commandez plus de 20 personnes.
13:27 Il y a plein de métiers autour d'un char Leclerc.
13:29 Du tir, du chef de char, du mécanicien.
13:32 C'est quoi tous ces métiers ?
13:34 - Alors moi, je vais vous parler des métiers qu'on retrouve dans mon escadron.
13:36 Donc dans mon escadron, vous allez retrouver des pilotes Leclerc.
13:40 C'est quand même un gros engin, 60 tonnes, ce n'est pas un petit caddie qu'on pousse au supermarché.
13:45 Vous allez également retrouver des tireurs, des opérateurs tourelles.
13:50 Ce sont les gens qui utilisent le canon 120 qui est présent sur le Leclerc.
13:54 Vous allez avoir des chefs de char qui sont principalement des sous-officiers.
13:58 À côté de ça, vous allez avoir également des pilotes d'engin blindé,
14:02 d'engin blindé léger de reconnaissance, une tonne neuve.
14:08 Vous allez avoir des gens, tout doucement, on commence à voir les drones arriver en régiment.
14:12 Donc il va y avoir des pilotes drone, il va y avoir des tireurs de précision,
14:15 il va y avoir des transmetteurs, bref, vous avez énormément de métiers.
14:19 - Et vous avez un écosystème aussi qui gère tout l'entretien de ces chars.
14:24 - Tout à fait. On a besoin de mécaniciens, on a besoin de mécaniciens char, de mécaniciens roues.
14:30 On a besoin de gens qui réparent l'armement, on a besoin de gens qui réparent les transmissions.
14:35 On a besoin de gens qui s'occupent du matériel, de lutte anti-chimique, etc.
14:39 - Oui, je voulais dire qu'on a besoin de mécaniciens, on a besoin de gens qui ont envie de faire de la mécanique.
14:45 Parce que s'ils ne savent pas être mécaniciens, là aussi, on l'a dit tout à l'heure, on va leur apprendre.
14:50 Et ils seront mécaniciens, alors c'est un très beau métier d'être mécanicien dans un garage en France,
14:55 mais être mécanicien sur un char Leclerc au fin fond de la Roumanie ou dans d'autres pays, c'est extraordinaire aussi.
15:03 - Pour être mécanicien dans l'armée, pas besoin de piston.
15:05 - Ça vous a changé ? - Non.
15:07 - Lieutenant, ça vous a changé, vous ? Qu'est-ce que vous avez appris de vous dans l'armée ?
15:14 - J'ai découvert toute une partie de moi que je ne connaissais pas.
15:18 Maintenant, je suis beaucoup plus confiant en moi, je suis capable de parler devant plusieurs dizaines de personnes.
15:23 - Là, c'est des dizaines de milliers, ce soir.
15:25 - Oui. - Par exemple, des millions, des millions.
15:27 - Je ne me voyais pas forcément passer à la radio, mais aujourd'hui, c'est des choses que je fais.
15:31 - Une chose importante, c'est que vous êtes la première femme chef de char Leclerc, récemment.
15:36 - Alors là, je vais laisser mes camarades parler, parce que c'est dans leur régiment.
15:39 - Armée, tout à fait. - Racontez-nous.
15:41 - Pas encore. - Pas encore. On en a deux qui arrivent l'an prochain au régiment,
15:45 dont l'une était mon tireur, mon opérateur tourelle en Roumanie, lors de la projection de l'escadron l'an passé,
15:53 il y a moins d'un an.
15:55 Donc, c'est des métiers formidables, le chef de char, c'est assez incroyable.
15:59 On est dans un véhicule qui pèse 60 tonnes, qui est extrêmement agile, qui va très très vite.
16:05 C'est vraiment une expérience incroyable.
16:08 - Sacrée expérience. Première femme qui arrive, tu dois faire plaisir pour l'ensemble du régiment.
16:12 Mon étudiant chef, brigadier chef. - On est contents.
16:15 - On est contents, en plus, on était premiers. - Je précise que moi, j'ai trois collègues
16:20 lieutenants chefs de peloton qui sont des femmes aussi. Donc en fait, il y en a déjà.
16:25 - Le pourtant savantage de féminisation dans l'armée de terre ?
16:28 - Alors, on est à un peu plus de 11%.
16:30 On est à un peu plus de 11% et tous les ans, on progresse. - Ça grimpe, j'allais dire.
16:34 - On est une des armées, je crois, la plus féminisée d'Europe.
16:41 On fait un vrai effort là-dessus. Aujourd'hui, il n'y a plus un poste qui n'est pas ouvert aux femmes.
16:52 Tous les postes sont ouverts aux femmes.
16:55 - Avant, c'était quoi ? C'était des fonctions support et aujourd'hui, elles sont plus sur le terrain ?
16:58 - Pendant longtemps, il y a eu des quotas. Il y a eu uniquement des fonctions support.
17:03 Il y a eu un certain nombre de postes qui leur étaient fermés.
17:06 Et puis, au fur et à mesure, tout s'est ouvert progressivement.
17:10 Et aujourd'hui, tous les postes leur sont ouverts et l'armée de terre ne fait pas de différence.
17:17 L'engagement physique, c'est quelque chose, mais on sait aussi que les femmes ont aussi une endurance physique
17:21 et que quelques fois, les hommes n'ont pas. Donc, ce n'est plus un sujet.
17:25 Et en plus, on a réussi à régler tous les sujets de promiscuité.
17:29 Parce que là aussi, il faut apprendre à le vivre ensemble.
17:34 Et aujourd'hui, ce n'est plus un sujet. Le sujet, c'est de continuer à faire monter ces chiffres.
17:39 - Ça veut dire qu'on peut prendre des douches avec les garçons ? Parce que ça m'intéresse.
17:44 - Je suis désolé de vous décevoir.
17:47 - Allez, on fait une petite pause, on revient dans un instant.
17:51 - La femme est l'avenir de l'armée de terre, finalement.
17:53 - A tout de suite, on fait une pause.
17:54 - Aujourd'hui, l'armée de terre dans les vraies voies de l'emploi, un plaisir de les avoir.
17:58 Une armée de terre qui a 16 000 postes à pouvoir voir cette année.
18:01 L'adjudant-chef Fabrice a été sous-officier d'actifs avant de devenir réserviste.
18:05 On va parler avec lui des formations, car dans l'armée de terre, il y a 117 spécialités dans 16 domaines d'activité.
18:12 Adjudant-chef Fabrice, bonsoir. - Bonsoir.
18:14 - Bonjour, mon adjudant-chef, pardon. Alors, vous avez commencé en étant sous-officier d'actifs, vous êtes toujours du réserviste.
18:20 C'est la suite logique ? - C'est la suite logique.
18:24 Je prends mon exemple, moi j'ai commencé, comme on posait la question tout à l'heure, niveau examen.
18:29 Je suis rentré dans l'armée, je n'avais aucun examen. J'étais vraiment nu.
18:34 Et au fur et à mesure des années, et mon expérience passée, l'armée m'a formé.
18:37 Je suis devenu d'un simple mécanicien normal, chef d'équipe, donc je gérais mon équipe de mécaniciens.
18:44 Après, j'ai appris à travailler sur d'autres véhicules, ainsi de suite.
18:47 Après, chef des ateliers, chef de ce qu'on appelle le RDC, donc c'est le diagnostic control, c'est les entrées, on contrôle les...
18:55 - Parce que nous le RDC c'est le Red Jockey.
18:58 - Non, pas chez nous. - Bien dans le micro.
19:01 - On contrôle à l'entrée le véhicule, à la sortie, si le travail a bien été fait.
19:05 Et après, j'ai évolué jusqu'à conduire dans la maintenance.
19:08 - Alors, votre rôle est très important, primordial, puisque c'est aussi la sécurité des hommes qui utilisent ces engins.
19:16 - Ah oui, le contrôle, les échéances de visite, parce que les véhicules, il y a en heure, en date, il faut vraiment qu'ils soient passés en visite.
19:25 Parce que c'est du matériel assez fin, s'il y a un oubli ou un loupé, il peut y avoir des conséquences assez importantes.
19:30 - Par rapport à la vie civile, avant de donner la parole à Nicolas Leroy, par rapport à la vie civile chez vous,
19:36 forcément vous faites des choses qu'un mécanicien classique, vous l'avez dit, ne ferait pas.
19:40 Il y a un côté dépaysant quand même avec tous ces engins atypiques.
19:44 - Complètement, déjà je suis mécanicien et militaire aussi.
19:48 Donc le matin, je peux être sur un véhicule, en train de réparer un véhicule ou diriger une équipe,
19:53 et puis l'après-midi je peux être en train de faire un tir au HK416 ou organiser un tir, ou lancer des grenades.
19:58 - Ah oui, Nicolas Leroy, c'est vrai que c'est extraordinaire, parce qu'il a commencé sans diplôme,
20:02 je crois que vous avez l'équivalent d'un Bac +3 aujourd'hui, c'est ça ?
20:04 - J'ai un niveau BTS, voilà.
20:06 - C'est un des gros atouts et rages de l'armée, c'est sa capacité à emmener les gens sur des évolutions de carrière,
20:12 et offrir un plan de carrière, je pense, assez balisé à l'ensemble de personnes,
20:17 qui seraient rentrées sans diplôme et de les faire évoluer.
20:19 Je voulais savoir, qu'est-ce que vous mettez en place, en termes de formation, mais aussi d'évolution ?
20:24 Est-ce qu'il y a des belles histoires, justement, à nous raconter ?
20:28 - Des belles histoires, il y en a plein, effectivement, celle de Fabrice, c'est déjà une belle histoire.
20:32 - Ah oui, très belle histoire.
20:33 - Aujourd'hui, en plus, il est toujours militaire à temps partiel, parce qu'il est réserviste,
20:39 donc il continue, il ne part pas.
20:43 Aujourd'hui, il y a plein de gens qui sont rentrés dans l'armée, comme ça, un petit peu sans diplôme,
20:55 ou juste avec un bac, et qui, au fur et à mesure...
20:57 - Et sans idée préconçue.
20:59 - Et puis qui, au fur et à mesure, ont poussé, devant eux, des portes, passés des examens.
21:04 Il faut savoir qu'en fait, il n'y a personne qui va rester dix ans au même poste.
21:08 Personne, ça n'arrivera à personne.
21:10 C'est-à-dire qu'on va, tous les deux, trois ans, demander à un soldat, quel qu'il soit,
21:14 de monter, passer un clic.
21:17 Et il n'y a pas de plafond de verre.
21:19 Donc, en fait, on aura toujours cette occasion.
21:21 Moi, je suis devenu officier par la voie de l'école militaire interarmes,
21:25 donc en recrutement interne.
21:27 J'ai des camarades qui ont commandé des régiments.
21:31 Il y a aujourd'hui des chefs de corps, des colonels,
21:33 qui commandent un régiment de 1000 hommes,
21:35 qui ont commencé comme simples sous-officiers, voire même comme simples militaires du rang.
21:38 C'est quelque chose qui est absolument très courant.
21:40 Et donc, il y a des belles histoires comme ça.
21:42 Il y en a des centaines.
21:44 Il y a des généraux qui ont commencé sous-officiers, voire même militaires du rang.
21:47 C'est un des atouts, justement, de ce que vous proposez, on peut le dire à nos auditeurs,
21:51 c'est justement d'évoluer comme aucune entreprise, je pense, ne le permet.
21:55 En formation continue.
21:57 Je ne me permettrai pas de...
21:59 Ça, c'est compliqué.
22:01 Je peux vous dire que, effectivement, dans l'armée de terre,
22:03 celui, celle qui veut vraiment saisir les opportunités,
22:07 qui s'offre à lui, qui s'offre à elle,
22:09 en aura la possibilité.
22:11 On parlait tout à l'heure, on évoquait, je rebondis sur ce qu'on disait,
22:14 j'ai dit une bêtise en disant "11% de femmes", mais c'est 14% de femmes...
22:18 C'est moi qui ai fait la bêtise, mais...
22:20 Non, mais je la prends pour moi, je la prends pour moi, puisque je vous ai induit en erreur.
22:23 14% de femmes qui, souvent,
22:26 se disent "peut-être que l'armée, c'est pas pour moi".
22:29 En fait, si ! Énormément de postes à pourvoir,
22:32 même sur le terrain, aussi.
22:34 Oui, tout à fait. Comme je le disais tout à l'heure,
22:36 il n'y a pas de poste qui est fermé aux femmes.
22:38 Et il y a...
22:41 Aujourd'hui, tout l'heure est ouvert.
22:45 Effectivement, on est dans un univers
22:48 qu'on peut qualifier, quelquefois, d'un petit peu genré,
22:51 où on va avoir des garçons qui vont jouer la bagarre.
22:53 Mais... Donc, peut-être que les femmes se poseront moins la question.
22:57 Donc, c'est peut-être notre défi, là.
22:59 C'est de dire à toutes nos jeunes femmes qui nous écoutent,
23:01 "Posez-vous la question et dites-vous bien qu'il y a des...
23:03 Vous avez des belles opportunités, des belles carrières à faire au sein de l'armée de traîn".
23:06 Mon adjudant-chef, il y a les formations qui sont très techniques,
23:10 parce que démonter la moteur de Charles-Clair,
23:12 c'est pas à la portée de tout le monde.
23:14 Elles se font au sein du régiment, à l'EMPT,
23:16 l'école militaire préparatoire technique, qui se situe à Bourges.
23:18 En comment on souffre ? Comment ça se passe ?
23:20 Tout se fait à Bourges.
23:22 On est détachés du régiment pour plusieurs mois,
23:24 en suivant le stage.
23:26 Et puis, après, on revient au régiment, ainsi de suite.
23:28 Il y a énormément de postes techniques,
23:30 les formations initiales, les formations de spécialité,
23:32 il y en a des nombreuses, vous pouvez nous en parler.
23:34 Vous, vous êtes arrivé en 89 à l'armée,
23:36 donc on peut dire que vous avez du vécu.
23:38 Ouais, un petit peu.
23:40 Un petit peu beaucoup, pas de modestie.
23:42 Oui, non, mais les formations, tout se fait...
23:44 Moi, je connais, comme je suis dans la maintenance,
23:46 je connais que Bourges, mais il n'y a pas que Bourges,
23:48 il y a plusieurs autres centres.
23:50 Mais, Bourges, on part vraiment de la base,
23:54 et au fur et à mesure, on évolue, on évolue,
23:56 on apprend, puis on engrange plein de savoirs.
23:59 Et on se diversifie sur les véhicules.
24:03 D'accord.
24:04 On n'est pas centré que sur un seul véhicule,
24:06 parce que, vous imaginez, en manœuvre,
24:08 ou sur le terrain, en mission,
24:10 je n'ai pas qu'une seule sorte de véhicule.
24:12 Donc, on se diversifie un peu sur tous les véhicules.
24:14 Bien, la technologie évolue beaucoup plus vite qu'avant,
24:17 donc j'imagine que là aussi, vous êtes en phase
24:19 avec les formations en continu.
24:21 Dès qu'il y a une évolution, comme là,
24:23 le Charles-Eauclair évolue,
24:25 il y aura des formations qui vont suivre,
24:27 et que les mécaniciens puissent le soutenir
24:29 et l'entretenir correctement.
24:31 Vous êtes réserviste, les formations que vous avez faites,
24:33 elles vous servent aujourd'hui dans le civil, sans indiscrétion ?
24:35 Oui, elles m'ont servi.
24:37 Grâce à mon BTS, elles m'ont servi, oui.
24:39 D'accord.
24:41 Et puis...
24:43 Allez-y, allez-y.
24:45 En plus, mon expérience de meneur d'hommes,
24:47 de dirigeant, m'a servi énormément, oui.
24:51 Nicolas Leroy.
24:52 Au niveau de la maintenance, je crois que la formation militaire
24:54 fait partie de ce qui est le plus reconnu,
24:56 dans l'industrie, on a parlé de l'automobile.
24:58 Aujourd'hui, c'est vraiment la formation reine,
25:00 et je pense que ça fait partie des carrières,
25:02 des métiers sur lesquels la transition
25:04 est la plus simple dans la vie civile.
25:06 Je pense effectivement qu'il y a un vrai savoir-faire
25:08 qui est reconnu de nos mécaniciens.
25:10 Je voudrais revenir sur ce que vous avez dit, Philippe,
25:12 vous avez parlé de cette école extraordinaire
25:14 qui est l'école militaire préparation technique,
25:16 c'est l'EMPT.
25:17 Absolument.
25:18 On va prendre des jeunes en sortie de seconde,
25:20 et ils vont être pendant deux ans
25:22 dans un... à Bourges,
25:24 à l'EMPT,
25:26 donc en filière professionnelle.
25:28 Ils vont passer un bac pro
25:30 ou un bac techno, et derrière,
25:32 ils vont suivre une formation
25:34 de sous-officier à l'école militaire
25:36 de Saint-Méxan.
25:38 Et ils vont sortir sous-officier.
25:40 Et c'est des jeunes qui vont, à 19 ans,
25:42 être sous-officier
25:44 dans les filières techniques
25:46 dont on a tant besoin
25:48 au sein de l'armée de terre,
25:50 et à 16 ans, ils vont s'engager.
25:52 Et quand on est sous-officier, quand on est maréchal des logis,
25:54 ou sergent selon l'exemple, on a une dizaine de personnes
25:56 sous ces ordres, c'est pas rien.
25:58 Dans un atelier, ça sera peut-être
26:00 deux ou trois, ça sera peut-être une équipe.
26:02 Mais surtout, à 16 ans,
26:04 en première,
26:06 ils seront nourris, logés, blanchis, et payés.
26:08 Au lycée.
26:10 Parce qu'ils se seront engagés pour neuf ans,
26:12 à servir neuf ans à l'issue de leur formation.
26:14 Un petit mot sur la mobilité.
26:16 Est-ce qu'on peut démarrer
26:18 quelque part, et finalement,
26:20 changer, et aller...
26:22 Parce qu'effectivement, vous êtes partout sur le territoire,
26:24 est-ce que la mobilité est agile ?
26:26 Oui, tout à fait.
26:28 J'ai parlé de la mobilité professionnelle,
26:30 mais la mobilité géographique
26:32 va aussi avec ça.
26:34 Donc, il faut savoir être mobile.
26:36 Il n'y a pas de règle absolue.
26:42 Plus on va monter dans la hiérarchie,
26:44 plus on va être muté souvent.
26:46 Ça, c'est une constante.
26:48 Les généraux sont mutés
26:50 très souvent, puis ensuite, quand on descend,
26:52 le rythme est un peu moins important.
26:54 Mais la mobilité géographique fait aussi partie
26:56 du contrat de départ,
26:58 même si, au départ, un jeune qui s'engage
27:00 comme militaire du rang, comme engagé volontaire de l'armée de terre,
27:02 il s'engage au titre d'un régiment.
27:04 Donc, lui, il peut rester longtemps dans ce régiment. Il évoluera professionnellement.
27:06 On va en parler des militaires du rang dans quelques instants.
27:08 On va en parler dans un instant. Je vous rappelle
27:10 quand même 16 000 postes à pourvoir
27:12 dans l'armée de terre, avec des expertises
27:14 vraiment intéressantes.
27:16 - Vous ne serez pas sous les ordres de Cécile de Ménibus ?
27:18 - Il serait content, non ?
27:20 - En plus, vous me faites subir, non ?
27:22 - Je leur dis que vous seriez contents,
27:24 et ils regardent tous les projecteurs.
27:26 - Parce qu'ils vous ont jogé, ma chère.
27:28 - Une pause à tout de suite.
27:30 - Sud Radio,
27:32 votre attention est notre plus belle récompense.
27:34 - Tous les week-ends, je suis branché
27:36 Sud Radio, mais ça fait
27:38 quelques années déjà.
27:40 - Sud Radio,
27:42 parlons vrai.
27:44 - Moi, ça me rend joyeuse.
27:46 La dernière fois, je suis revenue au bureau
27:48 après un don de sang, et il y a un collègue
27:50 qui m'a dit "mais t'es tout sourire, Sarah, aujourd'hui".
27:52 C'est ça.
27:54 A chaque fois que je donne, en plus d'être fière de moi,
27:56 je me sens vraiment bien.
27:58 - On a tous une raison de donner son sang
28:00 ou son plasma. Rendez-vous sur le site
28:02 de l'établissement français du sang.
28:04 - Sud Radio, axe les termes. - 103.
28:06 - Sud Radio.
28:08 - Visio Confucius.
28:10 Tu vois, toi qui travailles à ton compte,
28:12 ta mutuelle de demain te permettra d'être indemnisé
28:14 si t'es arrêté. - OK, mais ta mutuelle de demain
28:16 m'aurait bien servi aujourd'hui, en fait,
28:18 parce que là, mes clients, ils comprennent
28:20 rien à ce que je dis. - Être obligé de travailler
28:22 quand on est arrêté, c'est du passé.
28:24 Avec Aésio Mutuelle, les professionnels
28:26 bénéficient de garanties santé ou prévoyances
28:28 adaptées à leur statut, comme l'indemnisation
28:30 perte de revenu en cas d'arrêt de travail.
28:32 Aésio Mutuelle, c'est ça, la mutuelle d'aujourd'hui.
28:34 Informations et conditions
28:36 en agence ou sur aesio.fr.
28:38 - A tout instant, écoutez Sud Radio
28:40 en voiture, au travail,
28:42 depuis votre smartphone. Installez
28:44 l'application Sud Radio depuis le Google Play
28:46 ou l'App Store.
28:48 - Leclerc, bonjour. - Bonjour, j'ai besoin
28:50 d'un petit coup de main avec votre Switch.
28:52 - Oui. - Bah, je suis toujours à la traîne derrière mon fils
28:54 de 6 ans à Super Mario. Vous pouvez
28:56 m'aider ? - Persévérez, vous allez progresser.
28:58 Et du 16 au 27 avril, pendant
29:00 l'opération de super pouvoir d'achat chez Leclerc,
29:02 la Nintendo Switch OLED avec le jeu
29:04 Super Mario Bros. Wonder est à
29:06 354,65 euros.
29:08 Tout ce qui compte pour vous existe à prix Leclerc.
29:10 Console vendue seule au prix de 310,49 euros
29:12 et jeu vendu seul au prix de 44,16 euros.
29:14 Modalité et magasin participant
29:16 sur www.e.leclerc.
29:18 Renew. Le dispositif gouvernemental
29:20 mon leasing électrique est terminé.
29:22 Mais chez Renew, la voiture électrique
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29:36 37 mois, 30 000 km. Premier loyer
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29:44 si accordiaque, voire fr.renew.auto
29:46 Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo.
29:48 Wow ! Vous avez élu Action
29:50 comme enseigne préférée des Français.
29:52 Nous vous remercions de votre confiance
29:54 et vous souhaitons la bienvenue dans nos magasins.
29:56 Action, petit prix, grand sourire.
29:58 [Musique]
30:00 [Musique]
30:02 [Musique]
30:04 Mmh, c'est si bon...
30:06 Mmh, charolaise...
30:07 Partenaise.
30:08 À l'orléanaise...
30:09 À la bolognaise...
30:10 À la lyonnaise...
30:11 À la mayonnaise...
30:12 À la nivernaise...
30:13 À la landaise...
30:14 À la bordelaise...
30:15 À la ruchelaise...
30:16 À la marseillaise...
30:17 À la basquaise...
30:18 À la piémentaise...
30:19 À la castraise...
30:20 Façon Theresa...
30:21 À la française...
30:22 Mmh, chaud comme la braise...
30:23 Chez nous le bœuf...
30:24 C'est si bon...
30:25 Qu'il y en a pour toutes les bouches.
30:26 Et oui...
30:27 Les vraies voies de l'emploi avec vraiment des emplois hyper intéressants, passionnants,
30:36 16 000 postes pour voir cette année avec des spécialités à tout va dans différents
30:42 lieux puisque c'est un petit peu partout sur le territoire français avec des formations
30:48 tout au long de leur vie.
30:50 Vous pouvez démarrer dans un métier et effectivement muter dans un autre et on va en parler avec
30:55 le brigadier-chef Florian qui est avec nous, président des militaires Durand, un parcours
31:00 assez riche aussi.
31:01 Vous avez commencé en tant que pilote de char Leclerc et puis sur des véhicules blindés,
31:09 vous êtes spécialisé aujourd'hui sur le tir avec des passages à la cellule tir du
31:13 régiment avant de finir président des militaires Durand.
31:15 Alors qu'est-ce que ça veut dire ?
31:16 Il y a plein de choses à dire.
31:19 J'ai commencé ma carrière à Verdun en tant que pilote char mais en vous expliquant un
31:23 peu ma carrière, ça va répondre à quelques questions qui ont été posées tout à l'heure,
31:28 notamment à la mobilité parce que je n'ai pas commencé au premier régiment de chasseurs.
31:31 D'abord, vous avez commencé à quel âge ?
31:32 Je me suis engagé à à peine 18 ans, un peu pour les mêmes raisons que le lieutenant.
31:37 Pas d'antécédents militaires chez vous non plus ?
31:40 Non, du tout, un peu de connaissances parce que moi je suis originaire de Verdun et j'espère
31:44 que ça parle un peu à tout le monde.
31:47 Moi, les meilleurs moments de mon enfance, on les a passés bien évidemment dans ou
31:54 autour du champ de bataille.
31:55 Dès qu'on s'amusait quand on était gosses, c'était dans le champ de bataille avec des
32:01 flingues et je me suis dit pourquoi moi un jour je ne ferais pas comme les ancêtres
32:05 qui se sont battus ici pour que moi je puisse m'amuser aujourd'hui sur leur trace.
32:09 Je pense que ça a été la première motivation.
32:12 Alors quand on intègre l'armée comme militaires Durand, c'est régimentaire ou on doit passer
32:16 par le CFIM, le centre de formation initiale des militaires Durand ?
32:19 Je vais vous expliquer un peu mon parcours à moi et celui d'aujourd'hui parce qu'entre
32:24 temps il y a eu quelques changements.
32:25 Moi, quand je me suis engagé, ce que vous avez dit, le CFIM, le centre de formation
32:30 pour les militaires Durand, ça n'existait pas.
32:31 En fait, quand vous vous engagez dans un régiment, là en l'occurrence on va parler du 1er régiment
32:37 de chasseurs de Verdun, si vous décidez de servir à Verdun chez nous, vous allez vous
32:43 engager chez nous, vous allez passer dans ce qu'on a dit tout à l'heure, un cirfond,
32:46 un centre de sélection, mais pas que.
32:48 Depuis septembre l'année dernière, le jeune qui a la volonté d'aller à 100% au 1er chasseur
32:53 à Verdun, il nous contacte sur n'importe quel réseau, on est sur toutes les plateformes,
32:58 il peut nous appeler directement au téléphone et depuis septembre on a les cellules d'aide
33:03 au recrutement, donc la CAR, et on peut engager nos propres soldats en direct.
33:07 Donc ça c'est une information que tous les jeunes n'ont pas forcément.
33:10 Et ça peut accélérer le processus, et même simplifier, parce qu'il y a beaucoup de jeunes
33:16 qui doivent aller dans une ville pour faire les tests, dans un bureau d'une autre ville
33:19 pour avoir des entretiens, et ça freine des fois certains jeunes qui sont peut-être un
33:24 peu timides ou qui n'ont pas forcément les moyens de pouvoir se déplacer.
33:28 Comme disent les commerciaux, la concurrence stimule la performance.
33:32 Vous parlez de timidité, finalement on change de comportement, c'est-à-dire qu'on s'épanouit,
33:41 on est peut-être moins timide ?
33:42 En fait on est obligé, parce que dans le monde des militaires durant, dans l'escalier
33:48 social qu'on parlait tout à l'heure, donc là on parlera de l'escalier social dans les
33:51 armées, on commence en bas.
33:54 Et en bas, il faut tout de suite montrer dès le premier jour, il faut faire nos preuves,
33:59 si on veut pouvoir accéder à cet escalier.
34:01 Alors bien évidemment, même si on ne finit pas dans les premiers, on aura une chance
34:04 d'évoluer, peut-être dans des domaines un peu différents.
34:07 Maintenant, le mec, comme on dit chez nous, qui se sort les doigts dès le début, il
34:12 montrera que c'est lui le meilleur, et on lui donnera tout de suite une chance.
34:15 Donc il y a plusieurs parcours.
34:17 On arrive dans le régiment, donc aujourd'hui les jeunes viendront quand même tout de suite
34:21 au premier chasseur, mais ils n'y resteront qu'une semaine, pour faire toute la partie
34:25 administrative, la perception du pactage, comme vous disiez tout à l'heure, la première
34:29 photo avec le FAMAS dans les mains, le beret sur la tête, etc.
34:33 Et ensuite, ils seront déployés sur le sang.
34:36 - Ça c'est la photo touristique.
34:37 - C'est ça, on l'a tous faite, et je pense qu'ils la feront toutes.
34:40 - Elle est belle cette photo.
34:41 - Et normalement, on l'a tous gardée celle-ci.
34:43 - Nicolas Leroy.
34:44 - Alors, d'un point de vue, vous vendrez l'aventure, la découverte, d'un point de vue comportemental,
34:49 qu'est-ce que vous pensez que votre carrière a développé le plus chez vous, par rapport
34:54 à la jeune garçon où vous étiez ? Qu'est-ce que ça a développé en premier chez vous ?
34:58 - Moi, ça a développé...
35:00 - La confiance en soi, peut-être ?
35:03 - La confiance en soi, et on apprend beaucoup de choses dans l'armée, mais moi, je vous
35:06 certifie une chose, c'est que la première chose qu'on apprend, c'est sur nous-mêmes.
35:09 Parce que quand les ordres tombent la veille, on se dit "Oh putain, demain on doit faire
35:13 ça, j'y arriverai pas".
35:15 Et quand on a à peine fini cette épreuve, on se dit "En fait, je l'ai fait".
35:19 - On dit toujours, pardon Philippe, je reviens sur la confiance, on dit toujours qu'on est
35:24 très individuel dans la vie privée, ou en tout cas dans le...
35:28 - Chez nous, il faut pas.
35:29 - Voilà, c'est ça, c'est un esprit de corps.
35:30 - Chez nous, l'individualisme et la routine, bien souvent, nous tuent.
35:33 - Mais pour se transcendre, il y a toujours les comprimés de moraline et de motivex ?
35:37 - Oui.
35:38 - Ça n'a pas changé.
35:39 - Ça n'a pas changé.
35:40 - S'ils s'obdossent, par contre, là, il y a un domaine qui est perso, c'est qu'il faut
35:45 souvent s'auto-motiver.
35:47 C'est-à-dire que si le lendemain, les ordres ne sont pas à 8h d'aller faire une heure
35:52 de sport, vous avez des mecs qui vont profiter pour se reposer et vous avez des soldats qui
35:57 vont se lever une heure avant les autres pour aller s'entraîner de nouveau, pour être
36:00 les meilleurs.
36:01 - Ah oui.
36:02 Il y a quand même une chose importante, l'armée de terre, elle a l'image de la nation, elle
36:05 veut recruter partout, y compris dans les quartiers difficiles, c'est important ça,
36:08 mon colonel ?
36:09 - Oui, c'est hyper important.
36:10 C'est extrêmement important.
36:12 Là, si on se place d'un point de vue, d'abord, l'armée doit être...
36:16 - Une chance.
36:17 - D'abord, doit être le reflet de la nation.
36:19 Ensuite, l'armée, si ça peut être une chance, tant mieux.
36:22 Et puis aujourd'hui, ces quartiers difficiles, on sait, je ne suis pas un spécialiste des
36:26 quartiers difficiles, mais comme tout le monde, je m'intéresse un petit peu.
36:29 Je sais qu'on a peut-être notre rôle à jouer aussi, là.
36:32 Offrir à ces jeunes, à ces gamins qui sont peut-être un petit peu déracinés, qui ont
36:37 un avenir qui n'est pas forcément...
36:39 - Florescent, oui.
36:40 - Ou alors, en tout cas, qui n'est quand même pas forcément dans la légalité ou ce genre
36:45 de choses.
36:46 On peut leur proposer de venir comme ils sont et ensuite, le brigadier-chef parlait de l'escalier
36:50 social, c'est une réalité.
36:52 On peut venir d'un quartier difficile et finir colonel.
36:56 - Vous ne dites pas ascenseur social, vous dites escalier parce qu'il faut plus d'effort.
36:59 - Un ascenseur, on l'a fait sur un bouton.
37:00 - C'est ça.
37:01 - L'escalier, on le monte soi-même.
37:02 - Il faut lever les pieds, oui.
37:03 - Est-ce que ça veut dire qu'en matière de casiers judiciaires, qu'est-ce qui est possible
37:08 de faire ? Est-ce qu'on peut pardonner des petites bêtises ?
37:11 - Après, la question, il y a casiers judiciaires et casiers judiciaires.
37:15 - Voilà, c'est ça.
37:16 - Demain, si vous venez vous présenter dans un centre et je ne sais pas, un jour vous
37:22 avez volé une orange dans un supermarché ou demain, on a quelqu'un qui vient se présenter
37:27 qui est peut-être fichier S ou je ne sais quoi, on n'étudiera pas la chose de la même
37:32 manière.
37:33 - Oui, bien sûr.
37:34 - Nous, les militaires du rang, on essaye de donner la chance à tout le monde.
37:36 C'est comme vous parlez de différents horizons.
37:39 Alors, c'est plus resserré que les légionnaires mais un régiment, c'est quatre murs avec
37:42 un point d'entrée.
37:43 Et dedans, vous mettez 1000 bonhommes qui viennent de tous les horizons confondus.
37:47 Donc, en fait, on donne sa chance à tout le monde.
37:49 - Bonhomme et bonne femme.
37:50 - Sauf à la douche, évidemment.
37:54 - Comment vous gérez vos vies familiales ? Parce que c'est peut-être une chose sur
37:58 laquelle l'armée a peut-être un peu plus de difficultés.
38:01 On parlait de l'intégration des femmes, d'avoir des enfants, etc.
38:04 Comment aujourd'hui, vous vendez finalement une vie familiale avec une carrière militaire
38:11 qui se développe ?
38:12 - Alors, moi, je vais laisser répondre mais...
38:13 - On les rend fiers, déjà.
38:14 - Après, je vous laisse répondre.
38:15 - Moi, j'ai 35 ans, je vais avoir bientôt 36 ans.
38:18 J'ai 17 ans de service.
38:20 J'ai eu la chance de faire 11 missions opérationnelles, sans parler des missions en métropole ou
38:25 les missions d'aide à la population pour les catastrophes nationales, etc.
38:29 Moi, le message que je voudrais faire passer aux jeunes, ce n'est pas parce que tu vas
38:35 partir de chez toi pendant trois semaines, deux mois, six mois ou un an ou quoi que ce
38:39 soit, que tu vas louper ta vie.
38:40 En fait, tu as ta vie chez toi, mais tu as ta vie professionnelle.
38:43 Et moi, par exemple, comme beaucoup de soldats chez nous, notre métier devient notre vie.
38:49 Et on vit un peu pour notre métier et surtout en fonction de notre métier.
38:53 Donc, ma femme, ma concubine, vit un peu à mon rythme.
38:57 Alors, c'est sûr, ce n'est pas toujours facile.
39:00 Le jeune, quand il va vouloir venir toquer à la porte du premier chasseur à Verdun,
39:05 on va lui dire "OK, dans l'armée, tu vas faire ça, c'est des belles choses, tu vas
39:09 aider des gens, tu vas aller secourir la population, tu vas aller patrouiller dans
39:12 différentes villes de France pour protéger les Français.
39:15 Par contre, attention, il faut savoir que derrière, notre femme, elle va être toute
39:20 seule.
39:21 Mais attention, elle nous soutient.
39:22 Des fois, sans elle, on n'y arriverait pas.
39:23 C'est ce qu'on appelle l'engagement, peut-être le mot.
39:25 Oui, l'engagement.
39:26 Mais après, il y a énormément de choses qui accompagnent aussi.
39:29 Il y a un plan famille.
39:30 Aujourd'hui, les familles font partie du deal.
39:38 Elles sont accompagnées, elles sont aidées.
39:40 C'est extrêmement important.
39:41 J'invite les jeunes à se rendre sur les réseaux pour voir les différentes vidéos
39:46 qu'on a faites dernièrement.
39:48 Ça ne parlera peut-être pas à tout le monde, mais on a vu Greg Emema et Guillaume Pley.
39:52 On explique beaucoup de choses à travers ces vidéos.
39:55 Merci beaucoup, en tout cas.
39:57 Merci beaucoup, lieutenant-colonel Hubert Toussaint de Kiev-Recours.
40:00 Merci beaucoup, lieutenant Antonin, chef de peloton en escadron de Charles Keller.
40:04 Merci beaucoup, adjudant-chef Fabrice Réserviste.
40:06 Merci beaucoup, brigadier-chef Florian, président des militaires Durand.
40:10 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
40:12 Merci beaucoup, Nicolas Leroy, DRH du groupe Filles du Ciel.
40:16 On était ravis.
40:17 Merci, Philippe David.
40:18 Merci à vous.
40:19 On se retrouve demain 17h.

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