• il y a 10 mois
Les Vraies Voix de l'emploi avec La Colonelle Marie-Laure PEZANT, porte parole de la Gendarmerie Nationale, L'Aspirant de réserve Lucas DEBLEDIS, réserviste opérationnelle, L'élève gendarme Dylan TURCI, gendarme à la brigade de proximité de Bray-Sur-Seine dans le 77, Le maréchal des logis chef BARRET Richard, sous-officier du corps technique et administratif, mécanicien à la section nationale d'appui à la mobilité à Satory et Major Laurent COLLIAUT du Peloton de Gendarmerie de haute montagne de Bourg-Saint-Maurice
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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2024-02-20##

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Transcription
00:00 Sud Radio, 19h20, les vraies voies de l'emploi.
00:04 On vous souhaite la bienvenue, les vraies voies de l'emploi spéciale gendarmerie.
00:07 Aujourd'hui avec Philippe David, on est ensemble jusqu'à 20h.
00:10 La Gendarmerie Nationale, pilier de la sécurité intérieure, est une force à la fois militaire et policière,
00:16 dédiée à la protection du territoire et de ses habitants, à la recrute des femmes, des hommes,
00:20 animés par le sens du devoir et prêts à s'engager pour leur pays.
00:24 Depuis 2009, sous l'égide du ministère de l'Intérieur, la Gendarmerie couvre 95% du territoire garantissant l'ordre public et la police judiciaire.
00:32 Avec plus de 98 000 militaires et civils, la Gendarmerie assure une veille constante, 24h/24, 7j/7, 365j/an.
00:40 Ses missions s'étendent à la sécurité publique, la police judiciaire, la sécurité routière,
00:44 et même au-delà des frontières métropolitaines sur le plan international, y compris dans les départements d'outre-mer.
00:50 Chaque année, elle ouvre plus de 10 000 postes pour perpétuer sa tradition d'excellence dans la défense et la sécurité.
00:55 Alors les questions qu'on va se poser ce soir, quels sont les différents métiers et missions de la Gendarmerie ?
00:59 Y a-t-il un niveau d'études nécessaire pour intégrer une formation ?
01:02 Quels sont les différents métiers ? Quelles sont les qualités requises ?
01:05 Comment obtient-on un grade ? On va en parler tout de suite.
01:08 Ils sont tous là autour de la table, bienvenue, c'est une spéciale gendarmerie.
01:16 Et pour en parler, que mieux qu'une porte-parole de la Gendarmerie, la colonnelle Marie-Laure Pesan est avec nous.
01:22 Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:25 Autour de cette table, l'aspirant de réserve, Lucas de Bledis, réserviste opérationnel.
01:30 Bonsoir, merci d'être avec nous et de votre côté, Philippe.
01:33 Avec nous, le maréchal des logis, chef Richard Barret, sous-officier du corps technique et administratif,
01:37 mécanicien à la section nationale d'appui à la mobilité de Satori. Bonsoir.
01:41 Et l'élève gendarme Dylan Turcy, gendarme à la brigade de proximité de Brest-sur-Seine, c'est dans la Seine-et-Marne. Bonsoir.
01:47 Bonsoir.
01:48 Il y a beaucoup de bleus et il y a même un peu de caquis.
01:50 Côté militaire, là, tu penses.
01:53 Alors, colonel, ce qui est important déjà pour bien comprendre la gendarmerie, c'est la question que tout le monde se pose.
01:59 Gendarmerie, Paul-Louis, quels sont les territoires qui vous sont dédiés ?
02:03 Concernant la gendarmerie, comme vous le disiez tout à l'heure, on a 95% du territoire.
02:08 Globalement, la différence, c'est une question surtout géographique,
02:12 puisque la gendarmerie est compétente sur le périurbain, les petites villes et la ruralité.
02:18 On a les mêmes missions, simplement on a aussi un statut qui est différent,
02:22 puisqu'on a un statut militaire et donc une organisation, un fonctionnement qui n'est pas tout à fait le même.
02:27 Vous êtes militaire, mais votre ministère de tutelle, ce n'est pas le ministère des armées, c'est le ministère de l'intérieur.
02:32 C'est bien ça, c'est pas Ballard, vous êtes plutôt Beauvau.
02:34 Alors on est un peu les deux, puisqu'en fait, effectivement, on est sur Beauvau,
02:38 mais on a un certain nombre de missions qui relèvent encore du ministère des armées.
02:43 On a des gendarmeries qui sont spécialisées, qui restent sous l'autorité du ministre des armées,
02:48 mais la majorité de nos missions...
02:50 Lesquelles par exemple ?
02:51 Alors on a par exemple la gendarmerie de l'air ou la gendarmerie maritime,
02:54 ce sont des unités qui vont être compétentes, notamment la gendarmerie maritime,
02:59 elle va être avec la marine nationale, la gendarmerie de l'air, elle va par exemple s'occuper de la sécurité des bases militaires de l'armée de l'air.
03:08 Donc on a un certain nombre de missions. La gendarmerie de l'armement aussi,
03:11 qui est vraiment garante de tout ce qui est armement, pour faire très très court.
03:15 Mais donc on a un certain nombre de missions qui sont encore sous l'autorité du ministre des armées.
03:19 Mais la majorité de notre quotidien, de toutes les unités quotidiennes,
03:23 les brigades, les unités moto, la gendarmerie mobile,
03:26 toutes ces unités là sont sous la responsabilité et sous l'autorité du ministre de l'intérieur et des Outre-mer.
03:31 Alors la gendarmerie, on le sait depuis longtemps, on habite pour la plupart en caserne,
03:38 d'autres habitent pas forcément en caserne. Est-ce que c'est un choix ? Est-ce que c'est une possibilité ? Comment ça s'organise ?
03:44 Le fonctionnement, quand on est gendarme, on a une obligation de disponibilité,
03:49 puisque on est militaire, donc on a plusieurs statuts.
03:52 Il faut savoir que quand on entre en gendarmerie, on peut avoir deux types de carrières,
03:56 une carrière opérationnelle et une carrière plutôt de soutien du corps technique administratif.
04:00 Quand on est dans une carrière opérationnelle, on va être logé en caserne,
04:05 puisque c'est la contrepartie de notre disponibilité.
04:07 On appelle ça le logement concedé par nécessité absolue de service,
04:11 et donc on est logé gratuitement, et en contrepartie on doit être mobilisable à tout moment.
04:17 La gendarmerie, ça représente combien d'emplois et combien de recrutements chaque année, colonel ?
04:22 La gendarmerie, c'est 130 militaires, quand on compte également la réserve opérationnelle,
04:27 donc c'est 130 000 gendarmes.
04:29 On a chaque année 10 à 12 000 recrutements, donc cette année on est sur 12 000 postes.
04:36 L'objectif, c'est de renouveler le flot des sortants,
04:40 puisque comme dans toute organisation ou administration, il y a des retraités, il y a des mouvements,
04:45 et donc il faut garder un effectif constant.
04:48 Et on a également aussi un effort particulier cette année,
04:51 puisque vous avez entendu parler des 200 nouvelles brigades qui vont se créer,
04:55 donc on est aussi dans cette volonté d'augmenter les effectifs,
04:58 puisqu'on a plus de 2 000 postes qui sont ouverts,
05:02 et donc on est sur ces 12 000 postes cette année.
05:05 Alors il y a forcément des valeurs gendarmerie.
05:08 Quand on rentre, qu'on soit civil ou en tout cas militaire ou en tant que gendarme,
05:14 on va recruter des gens qui nous ressemblent et qui partagent les mêmes valeurs.
05:17 Qui sont ?
05:18 Les valeurs, c'est le sens de l'engagement déjà, avoir envie de servir les autres,
05:23 d'être au service des concitoyens et de donner de son temps,
05:27 et surtout donner du sens à ce qu'on fait.
05:29 On est dans une période où justement on est toujours en recherche de sens,
05:33 et là on a un vrai sens, on va protéger la population,
05:36 on va sécuriser des manifestations, on va maintenir l'ordre public,
05:40 on va secourir des gens, donc on a vraiment du sens qui est donné.
05:44 On va lutter contre les atteintes à l'environnement,
05:46 on va lutter contre la cybercriminalité,
05:48 on va protéger les violences faites aux femmes ou faites aux enfants.
05:51 Donc on a un certain nombre de missions où on se sent utile dans nos missions.
05:55 Mais vous avez une palette de métiers extrêmement large,
05:58 parce qu'entre, on va prendre le plus mythique, le GIGN,
06:01 on aura tout à l'heure le mouvement de sermentieux,
06:04 mais là le GIGN qui a fait des opérations particulièrement brillantes,
06:08 on a l'appel de l'Airbus de Marignane en 1994, de mémoire,
06:11 on aura un PGHM, un peloton de gendarmerie de haute montagne,
06:14 les brigades, il y a une énorme palette de métiers en la gendarmerie,
06:17 pour ceux qui cherchent un travail et qui nous écoutent.
06:19 - Et sur tous les terrains, c'est ça.
06:21 - Oui, sur tous les terrains, la gendarmerie, on a l'habitude de dire,
06:24 c'est 300 métiers, donc il y en a forcément un qui est fait pour vous.
06:27 Tout le monde trouve son bonheur.
06:29 Et c'est vrai qu'on a des missions très riches,
06:32 en fonction des passions qu'on peut avoir.
06:34 Vous êtes passionné de cheval, vous pouvez rentrer dans la gare républicaine,
06:37 vous aimez les animaux, les chiens, vous pouvez faire...
06:40 - Psynophiles. - Psynophiles.
06:42 Vous aimez la montagne, tout à l'heure, effectivement,
06:44 on entendra un militaire qui est affecté en unité de montagne,
06:48 vous aimez faire du maintien de l'ordre,
06:50 sécuriser des manifestations, comme par exemple
06:52 la Coupe du monde de rugby qu'il y a eu récemment,
06:54 vous pouvez aussi aller en Outre-mer,
06:57 pour renforcer les unités locales,
06:59 vous pouvez rentrer dans la gendarmerie mobile,
07:01 et vous voulez être au quotidien, dans un métier qui est très varié,
07:04 et c'est ça la force, je trouve, de la gendarmerie.
07:06 C'est qu'on est polyvalent.
07:08 Quand on est gendarme, on commence notre journée,
07:10 on ne sait pas de quoi notre journée va être faite,
07:12 et le matin, on peut prendre une plainte
07:14 pour un vol de téléphone,
07:16 l'après-midi, on peut intervenir
07:18 sur, malheureusement, un homicide,
07:21 on peut ensuite aller sur un cambriolage,
07:23 et la nuit, intervenir sur de violences intrafamiliales.
07:26 Donc, effectivement, on est sur une grande variété de missions,
07:30 avec une richesse dans notre quotidien.
07:32 - Mais avec aussi des métiers techniques,
07:34 puisque pour faire "rouler" cette gendarmerie,
07:38 que ce soit les voitures,
07:40 il y a des métiers totalement techniques,
07:42 qu'on retrouve dans le civil aussi.
07:44 - Oui, exactement. Les métiers opérationnels
07:46 ne peuvent pas exister et fonctionner correctement
07:50 sans les métiers de soutien.
07:52 Et les métiers de soutien sont extrêmement importants.
07:54 Tout à l'heure, on vous en parlera,
07:56 mais c'est vrai qu'on a beaucoup de métiers
07:58 qui ne sont pas sur l'opérationnel,
08:00 mais qui permettent de faire de la logistique,
08:02 de faire de l'argent RAH,
08:04 de faire de la gestion immobilière,
08:06 puisque la gendarmerie a un certain nombre de casernes
08:08 ou de sites.
08:10 On a la restauration aussi,
08:12 vous avez beaucoup d'endroits où on a la restauration.
08:14 - On peut en parler, il n'y a pas de problème.
08:16 Vous avez même un centre de formation à Gramma,
08:18 le lot, on y mange pas bien.
08:20 - Aussi, aussi.
08:22 Mais c'est vrai qu'on a beaucoup de métiers qui sont méconnus.
08:24 On a des pilotes de drones, on a des horticulteurs,
08:26 on a des maçons,
08:28 on a vraiment une diversité de métiers à offrir.
08:31 - Vous avez des centres de formation un peu partout en France.
08:33 On est formé près de son domicile.
08:35 Est-ce qu'il y a des possibilités d'hébergement ?
08:37 Est-ce que les formations sont rémunérées ?
08:39 Pour ceux qui veulent devenir gendarmes,
08:41 en nous écoutant, on se dit "tiens, pourquoi pas".
08:43 - On a plusieurs centres de formation.
08:45 - Un peu partout sur le territoire.
08:47 - Un peu partout sur le territoire.
08:49 On a des centres de formation pour la formation initiale,
08:52 mais on a aussi des écoles qui vont faire de la formation continue,
08:55 ou des écoles qui sont spécifiques pour une formation.
08:58 Donc ça c'est très varié.
09:01 Quand on veut rentrer en tant que gendarme,
09:03 déjà il y a un socle commun, une base,
09:05 c'est d'abord d'être gendarme.
09:07 Donc on va rentrer dans les écoles de sous-officier,
09:09 d'officier de gendarmerie,
09:11 on peut faire gendarme adjoint volontaire également.
09:13 À partir du moment où on rentre en école...
09:15 - Avec ou sans diplôme, c'est important de le dire.
09:17 - Avec ou sans diplôme, il y a vraiment en fonction de chaque niveau.
09:20 Donc gendarme adjoint volontaire, il ne faut pas de diplôme.
09:23 Sous-officier, il faut un bac ou plus.
09:27 Et officier de gendarmerie ou officier du corps technique administratif,
09:31 il faut un bac plus 5, un master 2, ou diplôme équivalent.
09:35 Donc à partir du moment où on a ces diplômes-là,
09:37 on va passer des concours qui vont nous faire rentrer
09:40 dans différentes écoles de formation initiale.
09:43 Donc vous avez à Melun l'école des officiers,
09:46 pour les sous-officiers vous avez par exemple Châtolin,
09:49 Montluçon, Chaumont, Tulle,
09:52 et vous avez aussi pour le corps technique administratif,
09:54 l'école de Rochefort.
09:56 Donc vous voyez, c'est réparti sur l'ensemble du territoire.
09:58 On n'est pas forcément formé à côté de chez soi,
10:00 et c'est aussi une richesse parce que ça permet de rencontrer en école
10:04 différents jeunes qui ne sont pas du même coin que nous,
10:07 et ça permet aussi déjà de s'enrichir en école.
10:10 On a ensuite des écoles qui sont plus spécialisées,
10:14 par exemple je pense à Antibes l'école pour former les plongeurs,
10:18 on a une unité montagne aussi à Chambéry,
10:20 un centre de formation à la montagne,
10:23 on a les hélicos aussi, quand on rentre en gendarmerie,
10:26 on peut être pilote d'hélico,
10:27 et donc on a une école de formation spécifique,
10:29 on a l'école de poli judiciaire,
10:31 on a une grande diversité d'écoles pour se spécialiser.
10:35 - Pendant la carrière, pardon.
10:36 - On en parle dans un instant, merci.
10:38 Vous restez avec nous, colonel Marie-Laure Peuzan,
10:41 porte-parole de la gendarmerie nationale,
10:43 et dans un instant on va vous parler des réservistes opérationnels.
10:45 Alors on a l'aspirant de réserve, Lucas Leblédis,
10:48 qui est avec nous, on va en parler.
10:50 Il nous dirait tout, d'abord d'où il vient,
10:52 son parcours et pourquoi ce choix.
10:54 Si vous avez des questions, vous pouvez nous appeler,
10:56 0 826 300 300, avec Philippe David,
11:00 on est totalement open.
11:02 A tout de suite.
11:03 - Et les valeurs de l'emploi s'attaquent aujourd'hui.
11:06 Je ne suis pas sûre d'avoir dit le bon mot "s'attaquent à la gendarmerie",
11:09 parce que qui a envie de s'attaquer à la gendarmerie ? Personne.
11:11 - Excusez-moi, là on est minoritaire,
11:13 on va peut-être faire attention,
11:14 parce qu'on ne tient pas à partir en garde à l'oeil à la fin de l'émission.
11:17 - En tout cas, la gendarmerie recrute un tout petit peu partout,
11:21 en France et sur plein de métiers.
11:23 On va vous parler de ces métiers, de ces formations, ce soir,
11:26 bien entendu avec la colonnelle Marie-Laure Pesan,
11:29 qui est avec nous, porte-parole de la gendarmerie.
11:31 Et on vous remercie d'être là.
11:33 Et puis l'aspirant de réserve,
11:34 Lucas Deblédis, qui est réserviste opérationnel.
11:37 Bonsoir, merci d'être avec nous.
11:39 Alors déjà, on a envie de comprendre la différence
11:42 entre gendarmes et réservistes opérationnels.
11:47 Vous allez nous expliquer.
11:48 - Tout à fait.
11:49 Ça se voit peut-être pas comme ça,
11:51 mais moi je suis étudiant.
11:53 Je suis étudiant en master, en politique publique à Sciences Po.
11:57 Et pourtant, vous voyez, je porte un uniforme de gendarme,
12:00 à première vue, vous ne pourriez pas avoir d'officier de gendarmerie.
12:03 Et en fait, je suis réserviste opérationnel.
12:06 Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ?
12:07 Ça veut dire qu'à côté de mes études, sur mon temps libre...
12:10 - Vous pouvez être engagé sur le terrain.
12:13 - Je suis engagé sur le terrain auprès des gendarmes.
12:15 Et on ne voit pas la différence sur le terrain
12:17 entre un réserviste et un gendarme qu'on appelle d'actif.
12:20 - Et pour combien de jours par an ?
12:23 - Alors, il n'y a pas de minimum.
12:26 L'intérêt, c'est que la réserve opérationnelle,
12:28 c'est vraiment une réserve qui est flexible.
12:30 En fait, on travaille quand on est disponible.
12:32 Et ça se conjugue très bien avec une vie familiale,
12:36 des études ou un travail.
12:38 Moi, personnellement, je tourne autour de 40 à 50 jours par an.
12:43 Mais ça peut être très varié.
12:45 On peut faire 10 comme certains peuvent faire beaucoup plus.
12:48 - Mon lieutenant, vous êtes jeune puisque vous êtes étudiant.
12:50 Vous avez votre galon d'aspirants.
12:52 À l'époque, il fallait 4 mois pour être aspirant.
12:55 À l'époque où la conscription existait.
12:57 Comment est-ce qu'on devient officier de la réserve opérationnelle ?
13:00 Comme vous, il y a une formation de 2 mois, 3 mois, 6 mois.
13:02 Expliquez-nous.
13:03 - Tous les réservistes opérationnels passent par une formation initiale
13:08 qui s'appelle la préparation militaire-gendarmerie,
13:11 qu'on appelle PMG.
13:13 C'est une formation de 2 à 3 semaines.
13:16 - Il est bon, il connaît bien son nom.
13:18 - Je suis passé.
13:20 - Attendez, là, il y a sa colonne.
13:22 Je peux vous dire qu'il a révisé toute la nuit.
13:24 - C'est la formation initiale pour tous les réservistes.
13:28 Après, moi, c'est ce que j'ai fait.
13:31 J'ai fait 2 à 3 ans de réserve opérationnelle.
13:34 Ensuite, on peut être volontaire pour devenir officier de réserve.
13:38 Là, il y a une sélection.
13:39 Ensuite, on part en formation.
13:41 On a parlé de l'EOGN, l'école des officiers de la Gendarmerie nationale à Melun.
13:45 On fait une formation d'un mois à l'EOGN
13:47 pour devenir officier de réserve opérationnelle.
13:51 - Qu'est-ce qui vous a poussé ?
13:53 C'est quoi le déclic, en fait ?
13:54 - Très bonne question.
13:55 Moi, je n'ai pas du tout de famille en police, en gendarmerie,
13:58 dans les armées, même en fonction publique, à vrai dire.
14:01 Je suis issu de parents français et allemands.
14:05 Donc, aucun rapport avec la gendarmerie.
14:09 - Vous avez payé tous vos PV.
14:12 On est en règle là-dessus.
14:14 C'était juste un jour de les voir.
14:16 - Oui, c'est ça.
14:17 - Vous aimez le bleu, c'est ça ?
14:19 - Le déclic, il y a deux choses.
14:22 J'ai fait mon lycée en face de l'EOGN.
14:25 On en parlait à Melun.
14:26 - On s'y explique cela.
14:27 - En entendant les chants au loin, ça m'a donné envie.
14:30 Moi, je pense que le déclic, chez moi, ça a été...
14:33 Je vous ai dit, j'étais franco-allemand.
14:34 Je suis allé voir le match France-Allemagne le 13 novembre 2015 au Stade de France.
14:39 Et en sortant du stade, je voyais tous ces policiers, ces gendarmes
14:42 qui étaient là pour nous escorter, nous protéger.
14:46 Et je pense que le déclic vient de là.
14:49 - Mais vous n'aviez aucune formation militaire, quelle qu'elle soit, avant ?
14:53 - Du tout.
14:54 J'ai fait ma PMG, ma préparation militaire gendarmerie, quand j'avais 19 ans.
14:58 Et voilà, les grades, marcher au pas, interpeller une personne,
15:03 tirer à l'arme à feu, ça m'était parfaitement inconnu.
15:05 - Mais pour être réserviste opérationnel officier, il y a donc un mois de formation à Melun.
15:09 Mais pour être réserviste opérationnel sous-officier au militaire Durand, c'est comment ?
15:13 - Alors, en fait...
15:14 - Pardon, c'est pas militaire Durand, c'est gendarme.
15:16 Autant pour moi, j'ai dit une bêtise.
15:17 - Pour gendarme.
15:18 Par rapport à la réserve...
15:20 - À la formation.
15:21 - À la formation de la réserve.
15:22 Il y a cette PMG, en fait, qui est de deux semaines...
15:25 - Pour les officiers.
15:26 - Pour le réserviste sous-officier, pour le garde de sous-officier.
15:31 Et ensuite, après, il y a une formation, je sais plus combien de temps elle est, 3 semaines ?
15:35 - Qui est d'un mois.
15:36 La formation pour devenir réserviste opérationnel, c'est la PMG.
15:39 Ça, c'est tout le monde, tout le monde passe par là.
15:41 Et ensuite, éventuellement, si on vous trouve les capacités pour devenir officier de réserve,
15:45 il y aura une deuxième formation.
15:46 - Et on vous apprend quoi dans ces deux semaines ?
15:48 - En deux semaines, en fait, on apprend vraiment l'ensemble des connaissances pour,
15:53 après les deux semaines, être sur le terrain, auprès des gendarmes,
15:57 et, si besoin, intervenir sur des situations potentiellement dangereuses.
16:02 - Est-ce qu'il y a du droit ? Est-ce qu'il y a du prise en main de l'arme à feu, par exemple ?
16:07 - En deux semaines, on vous apprend d'abord les valeurs militaires.
16:09 On vous serait deux semaines en camp militaire, donc il faut savoir marcher au pas, voilà.
16:14 Et ensuite, vous avez tout ce qu'on appelle l'intervention professionnelle,
16:17 donc savoir interpeller une personne, savoir menotter une personne,
16:22 savoir tirer à l'arme à feu, et évidemment, le cadre légal,
16:24 qui est connu par cœur au bout des deux semaines.
16:27 - Vous avez le statut d'OPJ, officier de police judiciaire ?
16:29 - Non. Quand on est réserviste, on n'est pas OPJ.
16:33 C'est-à-dire que, par exemple, on ne mène pas d'enquête.
16:36 Moi, personnellement, je ne peux pas placer quelqu'un en garde à vue.
16:39 On n'a pas ce niveau. On assiste les gendarmes sur toute leur mission de police judiciaire.
16:45 On est vraiment là pour les assister.
16:47 - Sur le colonel, sur cette réserve opérationnelle,
16:51 on est vraiment dans l'engagement, on est vraiment dans la vocation.
16:55 Finalement, la vocation se déclenche.
16:57 - Oui, on est vraiment dans cette volonté de participer à la vie de la collectivité,
17:02 d'apporter une protection, une aide à la sécurisation et à la sécurité de tous.
17:07 C'est vraiment, je pense, ça qui donne envie de s'engager dans la réserve.
17:12 Et on a dans les profils des réservistes certains qui, à un moment donné,
17:17 avaient envie d'être gendarmes et ont décidé d'épouser une autre carrière
17:22 et qui ont toujours gardé ça en eux et qui, finalement,
17:25 donnent un certain nombre de jours.
17:27 Ça peut aller jusqu'à 120 jours, la réserve.
17:29 On peut quand même être très présent et avoir des missions extrêmement variées.
17:33 - C'est jusqu'à quel âge on peut être réserviste opérationnelle ?
17:37 De quel âge et jusqu'à quel âge ?
17:38 - De 7 à 77 ans. Non, c'est pas ça.
17:40 - On peut devenir réserviste entre 17 ans et 40 ans.
17:44 Mais ensuite, une fois qu'on est réserviste, on peut être réserviste jusqu'à 70 ans.
17:49 Donc, vous voyez, ça nous laisse un champ des possibles assez important.
17:52 - Quelle est la rémunération quand on va travailler ?
17:54 Parce que c'est quand même un travail, il faut se déplacer pour y aller,
17:56 ça coûte de l'essence ou un ticket de métro, etc.
17:59 Quelle est la rémunération d'un réserviste opérationnel ?
18:01 - C'est un travail et en même temps, pas vraiment.
18:03 C'est d'abord un engagement.
18:05 Que nos éditeurs ne se disent pas, c'est un travail.
18:09 - Faut pas faire ça pour l'argent.
18:11 - Non, c'est quelque chose qui est rappelé.
18:14 C'est pas un travail, c'est vraiment un engagement à côté d'une activité principale.
18:18 En effet, on reçoit une rémunération pour chaque jour travaillé.
18:23 - C'est plus un dénommagement qu'une rémunération ?
18:26 - Tout de même, on commence à partir d'à peu près 60 euros.
18:30 Ce qui, comme moi, quand on est étudiant, et qu'on travaille les week-ends,
18:35 c'est appréciable.
18:37 On peut monter en grade, et plus on monte de grade, plus la rémunération augmente.
18:42 - Est-ce que la première fois qu'on est sur le terrain, habillé en gendarme,
18:47 la première fois qu'on s'habille, forcément, il y a quelque chose qui vous traverse l'esprit ?
18:53 - La première fois qu'on rentre dans une caserne en gendarmerie,
18:57 parce que c'est quand même des lieux particuliers,
18:59 qu'on enfile l'uniforme, le gilet pare-balles,
19:02 qu'on s'arme, puisque nous sommes toujours armés,
19:05 au même titre que les gendarmes, d'un pistolet.
19:09 Oui, évidemment, il y a une part de fierté.
19:13 - Mais l'importance aussi du rôle, de tenir son rôle ?
19:17 - De la confiance que la gendarmerie nous donne.
19:19 Alors, on est très bien formés, vraiment.
19:21 Même si la formation peut paraître courte, on est très bien formés.
19:24 Mais c'est surtout la confiance que nous accorde l'institution, nous, citoyens,
19:29 citoyens qui venons de tous les horizons.
19:31 Moi, je me rappelle, dans ma PMG, dans ma chambre,
19:33 j'étais étudiant, on avait un infirmier, un maçon,
19:36 on a vraiment de toutes les couches sociales,
19:39 et c'est ça qui est d'ailleurs super.
19:41 - C'est ce qui fait le sel de la gendarmerie, justement.
19:43 Allez-vous rester avec nous ? On ira voir dans un instant un autre élève.
19:46 Gendarme Dylan Turcy, gendarme à la brigade de proximité de Bray-sur-Seine, dans le 77.
19:51 La gendarmerie départementale, il y a pas mal de choses aussi à voir, à dire,
19:57 et beaucoup d'expertise. On en parle dans un instant, tout de suite.
20:00 - C'est une vraie voie de l'emploi un peu particulière, puisqu'on parle gendarmerie,
20:05 avec énormément de postes ouverts.
20:07 Le colonel Marie-Laure Pézan est avec nous, porte-parole de la gendarmerie.
20:11 Tous ces postes qui s'ouvrent aujourd'hui, à peu près 10 000, combien ? 10 000 par an ?
20:17 - 12 000 postes pour cette année, oui.
20:19 - Et sur quel secteur ?
20:22 - On a tout type de postes. On a le poste de sous-officier de gendarmerie,
20:26 on a le corps technique et administratif, des postes d'officier, des postes de gendarme adjoint volontaire,
20:31 on a des postes aussi de gendarme adjoint volontaire,
20:35 puis on a aussi des postes de réserviste qui viennent s'ajouter à cela.
20:39 - Et des formations qui ont démarré, là, il y a...
20:42 - Alors hier, c'est ouvert le concours pour l'inscription.
20:45 Vous pouvez, enfin, depuis hier, les concours de sous-officier de gendarmerie
20:49 et de sous-officier du corps technique et administratif se sont ouverts.
20:53 Donc, vous pouvez d'ores et déjà candidater et vous avez jusqu'à l'été pour le faire.
20:58 - Avec nous, un élève gendarme d'Ilan Turcy,
21:00 gendarme à la brigade de proximité de Brest-sur-Seine, dans la Seine-et-Marne.
21:03 Bonsoir. - Bonsoir.
21:04 - Alors, comment êtes-vous devenu élève gendarme ?
21:06 Ça a été comme le lieutenant, vous avez votre lycée en face de la gendarmerie,
21:10 vous vous dites "Tiens, j'ai la vocation". Comment ça s'est fait ?
21:12 - Non, pas exactement. J'étais, comme mon lieutenant ici présent,
21:16 réserviste, comme il a décrit juste avant, en fait.
21:20 - Opérationnel ?
21:21 - C'est ça, exactement. Donc, pareil, PMG, deux semaines.
21:24 Et puis, à l'issue de ça, j'ai été réserviste pendant trois ans.
21:27 Et j'avais cet objectif en tête de pouvoir passer justement le concours
21:31 de sous-officier de gendarmerie, pardon,
21:34 que j'ai réussi en 2023. - Bravo.
21:37 - Merci. Et à l'issue de ça, j'ai effectué neuf mois à l'école de gendarmerie de Montluçon,
21:43 ce qui m'a permis de sortir là tout récemment, en janvier,
21:46 élève gendarme à la brigade de Brest-sur-Seine.
21:49 - L'avenir, c'est quoi, aujourd'hui ? Après, une fois qu'on est élève,
21:52 à quel moment on permute véritablement gendarme ?
21:55 - Alors, on a, comment dire, une période d'observation,
22:00 équivalente à un stage, en arrivant en brigade.
22:04 Donc là, pour ma part, ça va durer trois mois.
22:08 Donc, en fait, il faut que le cycle de formation soit égal à un an.
22:11 Il faut savoir qu'en école, les durées ne sont pas forcément égales.
22:14 On peut avoir sept mois, huit ou neuf.
22:17 Donc, à l'issue de ça, pour que ce soit un an de formation complète,
22:22 il y a une période d'observation en brigade,
22:26 donc il peut être modulé aussi.
22:28 - Et comment se passe globalement la formation d'élève gendarme ?
22:31 Est-ce que vous le faites tous les jours ?
22:33 - Visiblement, oui.
22:35 - Vous devez l'air en pleine forme.
22:37 - Oui, oui. Alors, on a une première partie,
22:40 c'est divisé en deux parties.
22:42 La première partie, on est sur une partie dite "verte",
22:44 donc là, on va être vraiment sur le côté militaire.
22:47 - Donc, vous êtes en treillis, comme le chef qui est à côté.
22:51 - Voilà, exactement. Treillis, etc.
22:53 L'idée, ça va être d'apprendre à être militaire,
22:56 tout simplement dans les compétences, dans la gestuelle, dans les actes.
23:02 Et il y a une deuxième partie, qui va être dite plutôt bleue,
23:05 où là, on va être orienté vraiment procédure et intervention professionnelle,
23:10 comme on en a parlé aussi tout à l'heure.
23:12 - Donc là, pour le coup, on rentre vraiment dans le dur du droit, par exemple ?
23:15 - Voilà, c'est ça, exactement. Le cadre légal, etc.
23:18 Et ce qui est intéressant là-dessus, c'est qu'on est issus de plusieurs milieux.
23:22 Moi, pour ma part, j'étais ancien réserviste,
23:25 mais il peut très bien y avoir des civils,
23:27 ou alors des anciens militaires d'autres armées,
23:29 qui ont des compétences un peu plus poussées sur la partie "verte",
23:33 qui peuvent nous tirer vers le haut.
23:35 Et à l'inverse, les anciens internes, comme les GAV ou les réservistes,
23:39 on peut apporter nos pierres à l'édifice sur la partie un petit peu plus "gendarmerie".
23:43 - Est-ce que ça vous a changé ?
23:45 - Changé ? Peut-être pas.
23:48 Ça m'a apporté beaucoup de compétences, en tout cas,
23:50 et puis un savoir-être aussi, parce que c'est pas anodin, mine de rien.
23:52 On a un statut, quand même, militaire, ce qu'il faut pouvoir l'assumer.
23:57 Et puis, de l'autre côté aussi, il y a cet aspect,
24:01 voilà, comme on disait tout à l'heure, c'est un métier,
24:04 mais ça peut être aussi plus qu'un métier, en fait, finalement.
24:07 - Vous êtes à la brigade de proximité de Brest-sur-Seine.
24:10 Comment ça se passe, la vie en brigade ?
24:12 - Encore une fois, ça se passe très bien.
24:14 - Vous êtes quelqu'un de positif, vous savez.
24:16 - Toujours, toujours.
24:18 - C'est pas trop dur, parce qu'on est avec nous.
24:20 - Vous pensez qu'il va vous balancer des dossiers, c'est ça ?
24:22 - Sur vous, j'espère, oui.
24:24 - Non.
24:25 - Un dépasse, une colombe. On les garde, on les garde.
24:28 - On a un panel de missions assez varié.
24:33 On peut très bien faire, par exemple, de la police route le matin.
24:36 Une patrouille l'après-midi.
24:39 Et puis, dans le même temps, le lendemain,
24:41 auditionner quelqu'un en tant que victime ou en tant que mise en cause.
24:44 C'est très, très varié.
24:46 Et on peut avoir également des astreintes,
24:48 être au pied du téléphone.
24:50 Si jamais on a besoin de nous, on intervient au besoin.
24:53 - Colonel, souvent, je rebondis sur ce qu'il dit sur le savoir-être,
24:57 souvent, ceux qui sortent de la gendarmerie
24:59 pour retrouver une vie civile dans un autre métier
25:03 disent que le fait d'avoir été gendarme sur son CV,
25:06 ça change tout, finalement, dans les recrutements,
25:09 même en réserve opérationnelle,
25:11 ou même en réserve civile, aussi, parfois.
25:13 - C'est vrai que la formation est très axée sur les savoir-être,
25:16 parce que les compétences, il faut avoir un socle minimum de compétences,
25:20 mais ensuite, comme on est dans une institution
25:22 où on est toujours, on fonctionne en binôme,
25:25 on est toujours au sein d'un groupe, d'une équipe, d'une unité,
25:28 et donc on a toujours les anciens qui vont aider,
25:30 qui vont former les plus jeunes.
25:32 - Oui, et ce qui est très important, surtout,
25:33 c'est d'acquérir des savoir-être,
25:34 et les savoir-être, ça va être le dépassement de soi.
25:37 Quand on est en école, on apprend beaucoup à se dépasser,
25:40 on essaye d'identifier nos limites
25:42 pour savoir de quoi on est capable, justement, dans la durée.
25:45 Quand on fait des missions, il faut beaucoup prendre sur soi,
25:48 ça dure pendant des heures,
25:50 on est dans des conditions parfois très difficiles, très extrêmes,
25:54 c'est important d'avoir le savoir-être nécessaire
25:56 pour pouvoir affronter ces missions-là.
25:59 On a aussi beaucoup d'empathie à avoir, à développer,
26:03 on a beaucoup de savoir-être comme ça qui sont précieux.
26:06 - La gestion de l'humain, très importante.
26:07 - La gestion de l'humain, exactement,
26:08 ça c'est quelque chose qui est très important,
26:10 je pense, la disponibilité, l'adaptabilité aussi,
26:13 parce que, comme on le disait, la gendarmerie,
26:15 on est tous très généralistes,
26:18 un peu à la différence de la police
26:20 qui va avoir une tendance à être très spécialisée,
26:23 avec des gens spécialisés dans un domaine,
26:25 nous, on est un peu généralistes.
26:26 Et donc, on a cette capacité de s'adapter
26:30 à différentes missions, différents sujets,
26:32 ça peut être aussi une force pour une entreprise, par exemple.
26:35 - Quand je vous posais la question tout à l'heure en disant
26:37 "qu'est-ce que vous avez appris de vous ?"
26:38 effectivement, quand on est face à quelqu'un,
26:41 c'est difficile parfois, dans des moments difficiles,
26:43 face à un gendarme ou l'autre,
26:45 on perd son sang-froid,
26:46 on apprend aussi à gérer cet humain
26:50 qui n'est pas toujours évident.
26:51 - Complètement, on a eu toute une partie,
26:53 intervention professionnelle,
26:55 qui est le socle du métier,
26:57 parce que mine de rien, on est très astreint
26:59 à intervenir sur ce genre de situation.
27:02 Et il y a une part d'humain aussi à côté,
27:05 et c'est vrai que c'est le facteur humain
27:07 qui est souvent le plus important,
27:09 parce qu'en ayant des compétences,
27:12 on peut gérer certaines choses,
27:14 mais le facteur humain, on ne pourra pas le remplacer.
27:17 Et c'est vrai que, comme on disait tout à l'heure,
27:20 le savoir-être et juste de l'allocution,
27:24 de l'empathie, ça peut désamorcer beaucoup de situations.
27:28 - Allez, on fait une petite pause,
27:30 on revient dans un instant.
27:32 On ira sur le côté, à Satori par exemple.
27:35 - Technique, on va parler technique
27:37 avec le chef, Maréchal des Logis,
27:38 chef Richard Barret, sous-officier du corps technique
27:40 et administratif, mécanicien
27:42 à la section nationale d'appui de la mobilité à Satori,
27:44 et au PGHM de Bourg-Saint-Maurice,
27:47 l'émission va tutoyer les sommets.
27:49 - Oh c'est beau !
27:50 - Les vraies voies de l'emploi, spéciale gendarmerie,
27:57 avec la colonnelle Marie-Laure Pesand,
27:59 porte-parole de la gendarmerie nationale.
28:01 Sur ces métiers aussi, on a beaucoup d'expertise,
28:04 on en a parlé, on parle aussi de ces métiers d'aujourd'hui,
28:07 qui font la société d'aujourd'hui,
28:08 sur la cybercriminalité par exemple,
28:10 sur toute la partie des réseaux sociaux,
28:13 sur toute cette communication,
28:15 c'est aussi au CIRPA,
28:17 la communication de la gendarmerie nationale,
28:20 il y a beaucoup de postes aussi à pourvoir.
28:22 - On est beaucoup en recherche de compétences scientifiques,
28:25 puisque maintenant notre métier se développe,
28:27 on avait déjà une grande part scientifique,
28:30 à l'époque on pensait plus à la biologie,
28:33 à la chimie, des compétences comme celle-là,
28:36 mais maintenant tout se passe dans le monde numérique aussi,
28:38 donc c'est important de pouvoir avoir des compétences
28:41 dans le monde numérique,
28:42 de pouvoir enquêter dans le monde cyber,
28:44 de développer aussi des logiciels pour la gendarmerie,
28:46 donc toutes les compétences scientifiques sont les bienvenues,
28:48 on en a besoin.
28:49 - Et là on va passer du bleu au kaki,
28:51 avec le maréchal des logis, chef Richard Barret,
28:53 sous-officier du corps technique administratif,
28:55 mécanicien à la section nationale d'appui
28:57 à la mobilité à Satori,
28:59 quels sont les métiers techniques de la gendarmerie ?
29:01 Ils doivent être très nombreux,
29:02 parce que vous entretenez des hélicoptères,
29:04 avec les PGHM, des camions, des voitures,
29:06 des fusils d'assaut, comment ça se passe ?
29:08 - Effectivement, au niveau de la gendarmerie,
29:10 c'est quand même très très varié,
29:12 moi dans ma spécialité justement,
29:15 on est principalement sur les véhicules terrestres,
29:19 donc roulants,
29:21 tout ce qui est voitures ou camions,
29:24 toute la gamme blindée,
29:26 les anciens, les VBRG, les VAB, etc.
29:29 et bien sûr le nouveau véhicule Centaure,
29:31 qui vient tout juste de sortir.
29:34 - Tout nouveau, tout nouveau.
29:35 - Donc voilà, on est amené à intervenir
29:37 sur toute cette gamme de véhicules,
29:39 les poids lourds, les camions.
29:42 - Mais est-ce que vous aviez cette expertise
29:45 avant de rentrer en gendarmerie,
29:47 ou c'est la gendarmerie qui vous a appris cette expertise ?
29:49 - Donc en fait, moi, j'étais pas du tout
29:51 dans le milieu automobile,
29:53 j'étais en industrie,
29:54 donc c'est la gendarmerie qui m'a totalement formé
29:57 dans le domaine.
29:59 - Vous faisiez quoi dans l'industrie ?
30:00 - J'étais technicien de méthode
30:02 en industrie agroalimentaire,
30:05 donc un choix de changer de métier
30:08 pour voir un peu autre chose,
30:10 mais par contre, tout en restant dans le technique,
30:12 effectivement, la gendarmerie m'a proposé,
30:15 nous a donné la possibilité de rentrer
30:18 et de continuer à m'épanouir dans le domaine.
30:21 - Colonel, est-ce qu'on peut se reformer
30:23 dans la gendarmerie,
30:24 quand on est dans un secteur,
30:25 de dire "ben voilà, moi je change",
30:26 une reconversion au sein de la gendarmerie,
30:28 est-ce qu'on peut se reformer dans sa carrière ?
30:31 - On peut, quand on est gendarme,
30:32 on est par définition généraliste,
30:34 donc on peut décider d'aller sur une spécialité.
30:37 Il y a des formations en interne
30:39 qui sont proposées en fonction des besoins,
30:41 bien sûr identifiés par l'institution,
30:43 et on a aussi parfois des appels à volontaire.
30:46 Vous voulez être pilote d'hélicoptère,
30:48 vous allez voir un appel passer,
30:49 vous allez y répondre,
30:50 et puis vous allez ensuite pouvoir bénéficier
30:52 d'une formation pour devenir pilote.
30:54 Quand vous voulez être en haute montagne,
30:56 vous allez avoir des concours ou des tests internes
30:59 qui vont nécessiter de se préparer,
31:01 donc là vous allez pouvoir vous préparer
31:03 avec l'aide aussi de vos camarades,
31:05 et passer de nouveaux tests.
31:07 C'est pareil pour les unités d'intervention.
31:09 Donc on a la possibilité,
31:11 au cours de sa carrière,
31:12 de changer d'orientation.
31:14 Alors parfois c'est plus complexe
31:16 de passer de maître-chien à pilote d'hélicoptère,
31:18 mais bon, on a des possibilités.
31:21 - Alors, chef Barré,
31:22 la formation est valable pour tous les matériels
31:24 dans la gendarmerie,
31:25 c'est uniquement à Satori qu'on fait l'entretien ?
31:27 Vous prenez par exemple des jeunes
31:28 qui ne connaissent rien à la mécanique,
31:30 vous en faites des mécaniciens voiture,
31:31 des mécaniciens poids lourds,
31:32 comment ça se passe ?
31:33 Vous les formez de A à Z
31:34 ou ils ont déjà un CAP de mécano ?
31:35 - Évidemment, sorti du concours,
31:37 on passe quand même quasiment
31:39 comme tous mes camarades,
31:41 quelques mois en formation.
31:43 Donc on a une première phase de formation militaire,
31:45 comme tout le monde.
31:46 Ensuite on a une formation spécifique
31:48 où là on va nous apprendre
31:49 toutes les bases de la mécanique.
31:51 Et ensuite, la continuité
31:53 se fait directement en unité.
31:55 Donc là on a différentes formations
31:56 suivant le secteur où on est affecté.
31:59 On a des formations soit sur les véhicules légers,
32:01 soit sur les véhicules lourds.
32:02 En l'occurrence pour Satori,
32:03 nous c'est tout ce qui est lourd
32:04 et blindé.
32:05 Donc là-dessus,
32:07 j'ai eu l'opportunité d'avoir les formations
32:09 sur toute la gamme de véhicules
32:11 qui est concernée.
32:12 - Mais ça veut dire qu'on est à l'école
32:14 ou on travaille en même temps ?
32:15 - Non, non.
32:16 Désolé.
32:17 On a eu une formation de base
32:19 et ensuite on travaille concrètement.
32:21 On fait des opérations,
32:23 évidemment au départ on est accompagné
32:25 pour ceux qui ne se sentent pas à l'aise,
32:27 suivant l'affinité de chacun,
32:30 avec les véhicules pour les entretiens,
32:32 sachant que derrière on a des contrôles
32:34 qui permettent justement
32:35 de faire sortir les véhicules convenablement.
32:37 Et par la suite,
32:38 travailler en tant que mécanicien par entière,
32:40 toute la journée.
32:42 - Voilà, c'est ça.
32:43 Colonel, ce qui est important de dire,
32:45 c'est que la gendarmerie
32:47 s'est largement ouverte aux femmes
32:50 qui sont de plus en plus nombreuses
32:52 dans la gendarmerie.
32:54 - Oui, on a un peu plus de 23% de femmes
32:57 au sein de la gendarmerie.
32:58 Après, c'est en fonction des métiers
33:01 de la gendarmerie.
33:03 On a dans les métiers de soutien
33:07 plus de femmes, effectivement,
33:08 plus de 50% de femmes,
33:10 60% pour certains métiers.
33:12 Donc c'est largement féminisé.
33:14 On a aussi, et on n'en a pas beaucoup parlé,
33:16 des recrutements civils au sein de la gendarmerie.
33:19 Donc là aussi, c'est un recrutement
33:21 qui est fortement féminisé.
33:22 - Sur le côté administratif plutôt.
33:24 - Sur le côté administratif, voilà.
33:26 Mais avec un statut qui n'est pas militaire.
33:28 On recrute des civils qui sont déjà
33:29 dans la fonction publique
33:30 et des contractuels qui peuvent agir
33:32 sur des missions spécifiques.
33:33 Ils peuvent être designers,
33:34 ils peuvent faire du RH, de la paie,
33:37 de la finance.
33:38 Voilà, c'est très varié.
33:39 Et on a aussi des femmes de plus en plus
33:42 dans les métiers opérationnels.
33:43 - Chef Richard Barret, dernière question,
33:45 parce qu'après on va partir
33:46 à direction pour Saint-Maurice.
33:47 Quand on sort de la gendarmerie,
33:49 la retraite par exemple,
33:50 on s'est très apprécié les formations de mécanos
33:52 par exemple, pour aller dans le civil ?
33:53 - C'est sûr que sorti de la gendarmerie,
33:56 on a quand même du travail en mécanique.
33:59 - Quand vous avez réparé un char,
34:00 vous savez réparer une couille d'eau !
34:02 - Effectivement, on a quand même
34:04 beaucoup de connaissances
34:05 durant notre carrière.
34:06 L'avantage aussi, c'est de pouvoir
34:08 bouger aussi, même en tant que mécanicien.
34:11 C'est ce qu'il faut aussi signaler,
34:12 nous, dans notre métier,
34:14 c'est pouvoir aller en mission,
34:15 être là sur toutes les manifestations
34:17 et intervenir auprès des gendarmes
34:19 d'actifs de terrain.
34:21 - En tout cas, ils sont bons à la radio !
34:23 - Ah oui, ils sont très bons !
34:24 Là, on va passer des véhicules blindés à roue
34:27 pour prendre la direction de Boursaint-Maurice.
34:29 Là, c'est plutôt l'hélicoptère,
34:31 le moyen de déplacement.
34:32 Bonsoir, Major Laurent Colliot,
34:34 du PGHM de Boursaint-Maurice.
34:36 - Bonsoir.
34:37 - Bonsoir à vous.
34:38 - Alors, les PGHM,
34:39 c'est les gendarmes de secours en Haute-Montagne.
34:41 Comment est-ce qu'on intègre un PGHM ?
34:43 - Eh bien, on fait comme mes camarades précédemment,
34:47 du coup, l'école de gendarmerie.
34:48 Et puis ensuite, en interne gendarmerie,
34:51 on suit les formations élémentaires,
34:54 les formations d'encadrement
34:55 qui nous permettent de nous présenter
34:57 au test de la spécialité montagne
35:00 pour devenir secouriste en montagne.
35:02 - Alors, ça veut dire qu'il faut
35:04 quelques aptitudes de base, quand même ?
35:06 - Maîtriser planter de bâton, par exemple, c'est vital !
35:08 - Oui, par exemple, Monsieur Duss !
35:10 (Rires)
35:12 - C'est effectivement plutôt bien de le maîtriser,
35:15 bien qu'on ait un recrutement qui soit assez large
35:18 et qui ne soit pas uniquement concentré
35:20 sur des gens issus de la montagne.
35:22 Voilà, on a des gens qui sont issus d'un petit peu
35:24 de tous les départements de France.
35:26 Et c'est en rentrant en gendarmerie,
35:28 quand on se retrouve dans les escadrons
35:30 de gendarmerie mobile ou en brigade,
35:32 que la passion peut survenir.
35:34 - Mais pas impératif d'être guide de haute montagne,
35:38 pardon, moniteur de ski ?
35:40 - Alors, en tout cas, c'est une finalité recherchée,
35:43 mais ce n'est pas un impératif au niveau du recrutement.
35:47 On a des gens qui sont recrutés directement
35:50 guides de haute montagne,
35:52 mais le recrutement initial,
35:55 on est gendarme de base et on va en montagne.
35:59 - C'est une gestion, comme sur la route,
36:04 ou en tout cas de situations d'urgence,
36:07 parfois dans des situations assez compliquées,
36:10 et quand on doit, avec un hélico,
36:13 venir au secours en haute montagne,
36:15 ça nécessite quand même des capacités
36:18 et des aptitudes particulières.
36:20 - On va avoir le vertige, a priori.
36:22 - Oui, ça je vous confirme.
36:24 - Pour le coup, effectivement, ça aide.
36:26 Et oui, c'est certain, il faut déjà avoir vraiment
36:29 l'envie chevillée au corps d'aider les personnes.
36:32 Et puis ensuite, les formations qu'on acquiert
36:36 au fur et à mesure de la carrière,
36:39 permettent d'aborder ces situations
36:42 qui sont parfois complexes, délicates,
36:45 de manière assez sereine.
36:47 - Quels sont les différents postes dans un PGHM
36:49 qui est quand même une unité très spécifique ?
36:51 - Eh bien, on est tous secouristes,
36:55 on est tous, du coup, gendarmes et officiers
36:58 de police judiciaire, ce qui nous permet
37:00 de conduire des enquêtes.
37:02 Et puis, en interne, on a des spécialisations
37:05 spécifiques, qui vont être maîtres chiens,
37:10 par exemple, on a des spéléologues.
37:12 - Ah oui, spéléologues, oui.
37:14 - Oui, voilà, on a également...
37:16 On se forme dans le civil à l'École nationale
37:19 de ski d'alpinisme, donc, vous précisez tout à l'heure,
37:22 on a des guides de haute montagne,
37:24 on a des moniteurs de ski, on a des spéléologues,
37:27 des déo canyon, etc.
37:30 C'est assez vaste.
37:32 - Mais il faut un âge minimum, quand même,
37:34 il faut un peu de bouteille, j'imagine,
37:37 pour ce type d'expertise ?
37:40 - Non, pas forcément.
37:42 On a des jeunes gens qui rentrent chez nous
37:46 pour faire un petit peu leurs armes,
37:48 donc, ils viennent nous aider,
37:50 des GAV qui se présentent en PJHM
37:52 et qui peuvent avoir déjà 18 ans.
37:54 Donc, c'est des jeunes qu'on va former en interne
37:57 et qu'on va aider pour pouvoir rentrer chez nous
38:01 plus tard, quand ils passeront sous officier.
38:04 Donc, ils vont faire leur expérience comme ça.
38:07 Et d'autres qui font leur expérience d'abord
38:09 dans le civil, qui vont avoir des métiers
38:12 liés au secours, qui vont être pisteurs secouristes,
38:15 qui vont être guides ou autres,
38:18 et puis, ils vont rentrer ensuite chez nous
38:21 une fois qu'ils auront une expérience
38:22 un petit peu plus affirmée.
38:24 - L'outil des PJHM, c'est souvent l'hélicoptère,
38:27 c'est des personnels techniques qui s'occupent
38:28 des hélicoptères ? Comment ça se passe, par exemple ?
38:31 Ils sont formés directement ou ils sont déjà
38:34 pilotes d'hélicos dans le civil ?
38:35 Comment ça se passe ?
38:37 - Je ne m'avancerais pas à leur place
38:39 parce que ce n'est pas quelque chose
38:41 qu'on maîtrise, nous, au PJHM.
38:43 Les unités, les moyens aériens
38:48 sont complètement indépendants du PJHM.
38:50 - Ah oui ? Ah d'accord.
38:51 Moi, je pensais qu'ils faisaient partie de...
38:53 - Non, non, pas du tout.
38:54 C'est une formation spécifique
38:56 et ce sont les moyens aériens de la gendarmerie,
38:58 donc les sections aériennes de la gendarmerie,
39:01 qui recrutent et forment leurs pilotes,
39:04 leurs mécaniciens et ces vecteurs aériens
39:09 de la gendarmerie sont mis à notre disposition
39:11 pour faire le secours en montagne.
39:13 Mais ils ne font pas que ça,
39:15 ce n'est pas l'unique mission
39:17 qu'ils auraient dévolue.
39:19 - La colonnelle Peuzon veut réagir, c'est ça ?
39:20 C'est deux unités totalement différentes.
39:22 - Oui, en fait, vous avez les forces aériennes
39:24 de la gendarmerie, qui en fait,
39:26 est constituée de tous les hélicoptères
39:28 de la gendarmerie, qui peuvent agir
39:30 sur le territoire national,
39:31 qui peuvent agir en outre-mer,
39:33 qui agissent en haute montagne, en montagne.
39:35 C'est un outil, c'est un moyen
39:37 qui nous permet d'avoir aussi une vision
39:39 en trois dimensions et aussi qui nous permet
39:41 de transporter des troupes
39:44 ou des gendarmes de haute montagne
39:47 pour aller faire du secours.
39:48 Donc c'est un outil qui est très polyvalent
39:50 et qu'on trouve sur l'ensemble du territoire.
39:52 Et donc ces forces aériennes de gendarmerie
39:54 viennent en appui du peloton de gendarmerie
39:57 de haute montagne et on a des mécaniciens
39:59 qui sont spécialisés pour l'entretien
40:01 de ces machines.
40:03 Comme le chef Barret, à part que là,
40:04 c'est les hélicos et ce n'est pas les véhicules à roues.
40:06 Exactement.
40:07 Merci.
40:08 Mais là, vous permutez pas par contre.
40:09 En tout cas, merci sincèrement à tous.
40:12 Merci à tous.
40:13 Merci, colonel Marie-Laure Pesan,
40:14 porte-parole de la gendarmerie.
40:16 Merci à vous.
40:17 Lucas Deblé-Dys, réserviste opérationnel.
40:20 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
40:22 Et puis vous pouvez faire le reste.
40:24 Merci beaucoup, Dylan Turcci, gendarme
40:26 à la brigade de proximité de Brest-sur-Seine
40:28 dans la Seine-et-Marne.
40:29 Merci beaucoup.
40:30 Maréchal des logis, chef Richard Barret,
40:32 sous-officier du corps technique et administratif,
40:34 mécanicien à la sélection nationale d'appui
40:36 à la mobilité de Satori.
40:37 Et on conclut avec.
40:38 Merci au majeur Laurent Colliot du PGHM
40:40 de Bourg-Saint-Maurice.
40:41 Merci à vous, Cécile.
40:42 Et merci, Philippe David, pour votre amitié.
40:45 Ah ben merci.
40:46 Sans bon mot.
40:47 Là, on va boire un vin chaud.
40:48 Merci beaucoup à la gendarmerie, bien entendu.
40:51 Vous pouvez aller voir sur leur site
40:53 internet gendarmerie.fr.
40:55 Ils recrutent un petit peu partout.
40:57 Vous pouvez envoyer vos CV,
40:59 et vous aurez des réponses, bien entendu.
41:01 Merci à notre équipe formidable.
41:02 On se retrouve demain à 17h.
41:04 On vous embrasse.
41:05 On vous embrasse tout de suite à 20h02,
41:06 après le flash Les Essentiels de Sud Radio.
41:08 Mais tout de suite, Sud Radio à votre service.
41:09 A demain.

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