• il y a 8 mois
Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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00:00 -Bonsoir à tous. Merci d'être avec nous pour "Le Meilleur de l'info".
00:03 Un thème aujourd'hui à traverser l'actualité,
00:06 l'ultraviolence chez les plus jeunes,
00:09 l'ultraviolence qui touche la jeunesse française,
00:12 des bagarres à la sortie des collèges,
00:14 des armes cachées dans des sacs,
00:16 des enfants qui terminent dans le coma, parfois à la morgue.
00:19 A Nice, ces dernières heures, un ado avait peur d'être raquetté
00:23 dans le sac duquel on a retrouvé un couteau.
00:25 (Bruit de tirs)
00:27 Jeudi dernier, une rigue s'éclate entre deux élèves.
00:30 L'un d'entre eux est en possession d'une arme blanche
00:33 et la brandit en guise d'intimidation.
00:35 Pour certains camarades du lycée,
00:37 l'altercation serait partie d'un simple échange de regards.
00:41 -C'était juste un jeu de regards.
00:42 -On a pas vu. -Un jeu de regards.
00:44 "Tu me regardes mal."
00:46 -C'est à cause des regards.
00:47 Après, c'est un fou, il a sauté un peu.
00:50 -Pour son avocate, si son client était en possession d'un tel couteau,
00:54 c'était parce qu'il craignait pour sa propre sécurité.
00:57 -La semaine précédente, il a été raquetté lui-même
01:01 pour un téléphone devant son propre lycée.
01:05 Donc, il avait peur.
01:07 -Quand on a 18 ans et qu'on transporte un couteau,
01:10 qu'on aille faire un tour en prison, ça pourrait remettre les idées.
01:13 On ne doit pas, dans l'école de la République,
01:16 se promener avec des armes.
01:17 -On a pensé à la mémoire du jeune Sam Zedine,
01:21 15 ans décédé après avoir été roué de coups à Avier-Richatillon.
01:24 Plusieurs des auteurs sont des mineurs.
01:27 -Leur compte au créneau contre cette excuse de minorité
01:30 pour des ados qui deviennent chaque semaine des assassins
01:33 Saint-Mathieu-Vallée, ex-commissaire et nouveau candidat
01:36 aux européennes était pour sa première interview
01:38 dans "La grande interview".
01:40 -Vous avez vu ce garçon de 15 ans, Sam Zedine,
01:43 qui a été littéralement massacré par des sauvages
01:46 en partant de l'école et en rentrant chez lui.
01:48 Quand on voit que ce n'est plus l'ultraviolence,
01:51 mais l'ensauvagement qui décime les parents de notre société,
01:54 c'est notre jeunesse.
01:55 Au Rassemblement national, on a des mesures.
01:58 On propose d'abaisser la majorité pénale à 16 ans,
02:01 de supprimer les allocations familiales liées aux enfants
02:04 aux parents démissionnaires.
02:05 -La question de l'excuse de minorité semble être au centre des débats.
02:09 On en parlera sans doute dans un instant.
02:12 Est-ce un obstacle à la justice ? On verra ça tout à l'heure.
02:15 Dans les infos importantes de la journée,
02:18 il y a le super dispositif pour sécuriser les JO en 3D,
02:21 sous-sol, air, terre.
02:22 Même les catacombes seront super surveillées.
02:25 Gérald Darmanin.
02:26 -Il y a un dispositif très important en 3 dimensions.
02:29 Il y a un dispositif sur terre,
02:31 on l'a détaillé avec 45 000 policiers et gendarmes
02:34 qui vont sécuriser ces 600 000 spectateurs.
02:36 Il y a un dispositif sous terre,
02:38 parce que Paris, c'est aussi des catacombes,
02:41 des réseaux, des caves, des métros, des RER.
02:43 Et le périmètre antiterroriste s'applique évidemment au sous-sol.
02:47 Et puis, il y a un périmètre qui est en l'air,
02:50 puisque tous les points hauts seront gardés
02:52 notamment par les forces spécialisées.
02:54 Il y aura 650 membres du GIGN, du RAID et de l'ABR qui seront mobilisés.
02:58 C'est la 1re fois qu'il y aura autant de forces spécialisées mobilisées.
03:02 2 hélicoptères avec des tireurs d'élite
03:04 et des drones qui vont surveiller l'intégralité des immeubles.
03:07 -On a parlé du temps de lecture chez les jeunes.
03:10 C'est assez sidérant.
03:12 Les 7-19 ans, ils passent 1h25 par semaine
03:15 à lire 1h25 par semaine
03:17 contre plus de 5h par jour sur les écrans.
03:20 C'est pas un changement anthropologique ?
03:23 -La France est la nation littéraire par excellence,
03:27 en train de devenir une société post-littéraire.
03:30 C'est une révolution anthropologique.
03:32 Quelqu'un comme Régis Debray a bien étudié
03:34 le passage de la graphosphère à la vidéosphère.
03:37 Mais c'est aussi la conséquence de politiques publiques
03:40 en matière éducative qui ont été désastreuses.
03:43 -Absolument.
03:44 On pourra également en parler avec Yohann Usaï.
03:47 Emmanuel Valls, ancien Premier ministre,
03:50 qui nous fait la métier de venir.
03:52 On va commencer par la lecture.
03:54 Je trouve ça affolant.
03:55 J'essaie, comme tout le monde,
03:57 de m'éloigner des écrans avant de me coucher,
03:59 de lire quelques pages.
04:01 C'est une habitude qu'on a prise très tôt.
04:03 Que ce soit du roman, de la poésie, peu importe ce qu'on lit.
04:06 Mais là, 1h25 par semaine contre 5h par jour face aux écrans,
04:11 c'est la partie perdue.
04:13 -Je crois pas.
04:15 -C'est une évolution, si ça vient d'être dit,
04:17 anthropologique, sociologique, sociétale,
04:20 qui est une réalité, pas uniquement en France.
04:23 On est face à un phénomène global, mondial.
04:27 Moi, j'ai été élevé, comme beaucoup, à travers l'amour du livre.
04:30 Et je remarque, c'était dit sur un plateau précédent,
04:33 que le livre, la vente du livre, la lecture,
04:36 nos bibliothèques, nos petites librairies, partout,
04:40 pour moi, c'est toujours un moment d'émotion
04:43 pour une jeune Française, aller signer un livre que j'ai publié,
04:46 et surtout aller acheter, rencontrer des libraires ou des auteurs.
04:50 C'est une réalité qui existe dans notre pays.
04:52 Donc c'est une force.
04:54 Mais l'évolution frappante, ce que vous évoquiez,
04:57 ça concerne les jeunes.
04:58 Donc il faut une réaction.
05:00 Les mesures avaient déjà été mises en oeuvre
05:02 par Jean-Michel Blanquer
05:03 quand il était ministre de l'Éducation nationale.
05:06 Il faut continuer.
05:07 Il y a à la fois l'apprentissage de la lecture, le goût de la lecture,
05:10 le rapport au livre,
05:12 ce phénomène qui est le nombre d'heures passées devant l'écran,
05:16 qui, pour d'autres raisons qu'on évoquera tout à l'heure,
05:19 pose un vrai sujet.
05:20 - On ne va pas faire le procès non plus des tablettes,
05:22 on ne va pas se déconcrter non plus, on les regarde,
05:24 on regarde les écrans, on regarde les téléphones.
05:27 - La grande différence, c'est que nous, nous sommes attachés trop à ça,
05:30 aux tablettes,
05:31 que c'est un instrument, par ailleurs, d'information et de travail.
05:35 Mais les plus jeunes, les très jeunes, les gamins,
05:37 pour eux, c'est quelque chose qui est pratiquement intégré,
05:41 directement au cerveau.
05:43 Donc, c'est là où l'évolution, pas seulement anthropologique,
05:46 mais presque physique, va devenir un problème.
05:49 Donc, il faut savoir le contrôler.
05:50 - Il y a une chose intéressante que disait tout à l'heure
05:52 Alexandre Jardin, romancier.
05:54 - Un grand avocat de la lecture, un merveilleux combattant du livre.
05:58 - Si vous ne lisez pas, vous n'avez pas les mots,
06:00 si vous n'avez pas les mots, vous pouvez tomber dans la violence.
06:03 Je vous propose de l'écouter.
06:04 - Toutes les études le montrent.
06:08 Il y a une corrélation très étroite entre le niveau du lexique
06:11 et la violence physique.
06:12 Donc, qu'est-ce qu'on fait ?
06:16 Si on accompagne les enfants, des petites sections de maternelle,
06:20 jusqu'à l'entrée au collège, toutes les semaines,
06:22 avec des retraités qui les font lire,
06:24 nous n'aurons pas les mêmes résultats.
06:26 Et ces chiffres pourris, on va les faire reculer.
06:29 Les écrans ne sont en rien un problème
06:31 à partir du moment où vous avez un cerveau qui fonctionne,
06:33 à partir du moment où vous pouvez relativiser,
06:35 à partir du moment où vous pouvez penser,
06:37 à partir du moment où vous avez des mots.
06:38 Donc, la question, c'est de remplir les cerveaux de tous,
06:44 je dis bien tous, il faut qu'on arrive à refaire
06:47 des êtres humains cérébrés ayant des mots,
06:50 ayant du vocabulaire, ayant une capacité à conceptualiser.
06:54 Alors, soit on gueule tous et on dit "ah, ma bonne dame",
06:58 ou on se bouge les fesses.
07:01 - Ou on se bouge les fesses.
07:03 - Oui, ça, c'est de la belle littérature.
07:06 Mais au fond, c'est pour ça que moi, je reste optimiste,
07:09 en tout cas volontariste.
07:11 Il y a ce qui se passe à l'école,
07:12 faisant en sorte que les enseignants puissent faire
07:15 dans les meilleures conditions le plus beau métier du monde,
07:17 qui est transmettre des valeurs, mais surtout des savoirs,
07:19 apprendre à lire, à écrire, à compter,
07:22 dont la lecture est essentielle.
07:23 Mais il y a tout ce qui se passe en dehors du temps scolaire,
07:26 le temps périscolaire,
07:28 la proposition d'Alexandre Jardin qui n'est pas nouvelle,
07:30 il l'a fait depuis des années, me paraît importante.
07:32 Et puis à l'école, et au fond, on met le doigt sur autre chose.
07:35 Tous les gamins, quelles que soient les générations,
07:37 les couches sociales, pardon, ont les mêmes comportements.
07:40 Mais quand vous avez des parents derrière,
07:43 quand vous avez une forme d'éducation,
07:45 quand vous avez un rapport à la tablette
07:47 qui change, une forme d'interdiction aussi,
07:49 on l'utilise que pour un certain temps dans la journée,
07:52 on contrôle ça.
07:53 Quand vous êtes tout seul à la maison,
07:54 quand, d'une certaine manière, la seule activité, c'est l'écran,
07:57 et on verra pour les plus adultes, pour les plus grands,
07:59 ça peut poser des problèmes,
08:01 là, il y a une forme d'inégalité qui se pose.
08:04 Parce qu'on ne va pas éliminer la tablette,
08:06 on ne va pas éliminer les évolutions de notre société,
08:08 parce qu'elle peut apporter des accès à l'information,
08:14 la communication, au savoir, à la culture, qui sont extraordinaires.
08:17 Mais comme toute chose, il faut qu'il y ait, évidemment,
08:20 le contrôle nécessaire.
08:21 - Il y a le côté sombre, il y a le côté noir,
08:23 et on n'a pas encore parlé des réseaux sociaux,
08:25 mais aujourd'hui, il en était beaucoup question
08:26 à l'Assemblée, un peu partout, parce que les réseaux sociaux,
08:28 c'est une catastrophe, c'est un cataclysme, en fait,
08:32 pour cette jeunesse, parce que pour lire, en réalité,
08:34 elle lit, elle lit des trucs.
08:36 - Pour lire, pour s'informer, ou se conditionner.
08:39 - Parce que nous n'avons aucun moyen, en réalité,
08:41 de contrôler les réseaux sociaux, c'est ça qui pose un problème.
08:43 - Il me semble que le président de la République,
08:44 lors de sa conférence de presse, avait dit,
08:45 "On va faire quelque chose, interdire..."
08:47 - Si vous voulez, ce n'est pas seuls nous, franco-français,
08:50 qui allons régler ce problème-là.
08:51 Vous vous rendez bien compte que d'abord,
08:53 toutes ces grandes entreprises, elles sont basées
08:56 soit aux Etats-Unis, soit en Chine.
08:59 Les hébergeurs de ces plateformes, les Facebook, les Instagram,
09:03 les Twitter, refusent généralement de communiquer les données,
09:06 ou alors ça prend énormément de temps,
09:08 il y a très peu de contrôle dessus.
09:09 Les parents ne savent pas du tout ce que font leurs enfants
09:11 sur ces réseaux sociaux, ils le contrôlent extrêmement peu.
09:14 Et effectivement, c'est le harcèlement,
09:16 c'est là qu'on est évidemment embrigadés.
09:19 Les islamistes ont beaucoup d'emprise sur les réseaux sociaux,
09:23 ils sont très influents auprès de la jeunesse,
09:26 et c'est comme ça qu'ils recrutent aussi des jeunes
09:28 qui vont faire de l'entriste dans les écoles, etc.
09:30 Il y a beaucoup d'exemples comme ça,
09:31 mais les réseaux sociaux, évidemment,
09:33 ont un rôle très néfaste pour nos démocraties.
09:36 - Mais serions-les choses ?
09:37 Parce que à la fois...
09:39 - Parce que dans le temps d'écran qu'on a compté,
09:40 il y a 5 heures, je ne sais pas si c'est de la lecture,
09:42 si c'est des réseaux sociaux, si c'est du scrolling.
09:44 - Il y a les questions liées au harcèlement.
09:46 Honnêtement, aujourd'hui, tout le monde se bouge.
09:50 Là-dessus, il y a une vraie volonté d'agir,
09:53 car on a vu encore malheureusement les dégâts considérables,
09:58 que cela peut poser.
09:59 Il y a ce que vous disiez qui est très juste,
10:00 qui est la pauvreté du langage,
10:02 mais qui est lié aussi à la pauvreté de l'amour,
10:07 de l'affection, du rapport au sexe.
10:10 Les images pornographiques qui sont, pour des très jeunes,
10:12 souvent le seul, le premier accès,
10:16 la seule relation à ce qu'est un acte sexuel,
10:19 le porno, le pornographique.
10:21 Donc c'est évidemment, c'est un vieux phénomène qui existe déjà,
10:24 qui expliquait les phénomènes de tournante,
10:26 c'est-à-dire de viol collectif.
10:28 Ces sujets, moi, je les ai vus vraiment apparaître
10:31 à la fin des années 90, début des années 2000,
10:33 quand j'étais maire d'Evry,
10:35 ce qui expliquait déjà une très grande violence.
10:38 Puis, il y a le rôle fondamental des réseaux sociaux
10:42 dans la formation des consciences.
10:45 Alors là, je sais que ce n'est pas facile.
10:46 Avec Bernard Cazeneuve, nous avions rencontré à plusieurs reprises
10:49 les GAFA ou les GAFAM,
10:51 les grands donneurs d'ordre dans ce domaine-là,
10:53 qui laissaient passer les messages islamistes, antisémites,
10:56 sans profusion.
10:57 - Ça n'a pas changé.
10:58 - C'est très peu joué, c'est pire.
11:00 - Ils ont été convoqués, Emmanuel Macron les a vus.
11:03 - J'ai entendu, dans une conférence,
11:05 il n'y a pas longtemps, à Krakow, Elon Musk,
11:08 se réjouir que son réseau X
11:11 était celui qui chariait le moins de messages antisémites.
11:14 C'est pas, vous voyez, le moins.
11:16 - Mais c'est celui qui a le moins de modérateurs aussi.
11:17 - Alors, en revanche,
11:19 le document, à travers les algorithmes,
11:22 pose un problème fondamental,
11:24 au-delà du rôle de la Chine,
11:27 mais notamment organise au fond les consciences
11:30 à travers l'islamisme,
11:32 ce qui se passe au Proche-Orient.
11:33 Et donc, c'est la seule information
11:36 que beaucoup de jeunes ont aujourd'hui.
11:38 Là, le débat a lieu aux États-Unis.
11:40 La question de l'interdiction est fondamentalement posée.
11:43 - Alors, aujourd'hui, il y avait les obsèques de Shams Eddin,
11:47 et ça s'est passé dans l'intimité.
11:49 15 ans, roués de cou, retrouvés morts sur un trottoir.
11:52 Les réseaux sociaux ont leur part de responsabilité.
11:54 Je suis aussi à travers ces réseaux sociaux
11:56 que ces jeunes gens se retrouvent.
11:59 Il était question d'un différent pour une jeune fille.
12:01 On ne devrait pas mourir à 15 ans
12:04 à la sortie d'un collège ou dans la rue.
12:07 Ce sont les mots du député de l'Essen, Robin Reda,
12:11 qui a pris la parole à l'Assemblée.
12:13 Il y a eu beaucoup de prises de parole.
12:15 On a fait un petit concentré.
12:16 - On ne meurt pas quand on a 15 ans.
12:21 On se blesse en jouant au foot.
12:23 On ne se fait pas massacrer au bas de son immeuble.
12:25 On ne meurt pas quand on a 15 ans.
12:28 (Applaudissements)
12:30 (...)
12:40 - D'une pseudo-réputation dans la rue,
12:43 au collège ou sur les réseaux sociaux,
12:44 il faudra savoir pourquoi certains considèrent encore
12:47 qu'une fille puisse être la propriété des garçons de sa famille.
12:51 - Une enfant de 13 ans violée à mort,
12:52 un jeune garçon lynché pour des raisons abjectes,
12:56 une pharmacienne assassinée en Guyane.
12:58 Les drames auxquels nous assistons partout et tous les jours
13:00 ne sont plus des faits divers, mais des faits de société.
13:03 Ce droit au tabassage, ce droit de vie ou de mort,
13:06 ces agressions impulsives, souvent gratuites,
13:08 interviennent sur fond de sexisme, d'intégrisme religieux,
13:12 de racisme, de partage mafieux de territoire,
13:14 de volonté de semer la terreur.
13:17 La République ne peut tolérer cela.
13:19 - Il n'y aura jamais, dans notre pays,
13:22 de droit à tabasser, de droit à frapper,
13:25 de droit de s'en prendre à un garçon
13:27 parce qu'il aime une jeune fille,
13:28 face à une violence qui commence beaucoup plus jeune,
13:31 et des mineurs qui, de plus en plus tôt,
13:33 se livrent à un certain nombre d'actes
13:35 qui sont totalement inacceptables.
13:37 J'ai dit ici, à cette tribune,
13:39 que nous devons arriver à avoir partout et en tout lieu
13:41 un principe clair.
13:43 Tu casses, tu répares, tu salies, tu nettoies,
13:45 tu défies l'autorité, on t'apprend à la respecter.
13:48 Je le redis ici, c'est ce principe
13:50 qui sera suivi par mon gouvernement
13:52 dans les annonces que nous ferons dans les prochaines semaines.
13:56 - On a compris qu'il y avait des annonces
13:58 qui allaient être faites,
13:59 mais qui concernent l'école, en réalité.
14:02 Et là, à chaque fois qu'on a parlé des drames,
14:04 ces dernières heures, c'était...
14:06 Les derniers jours, c'était à l'extérieur de l'école,
14:08 même à la grille de l'école.
14:09 Et parfois, personne ne réagissait
14:12 parce que, justement, c'était à l'extérieur de l'école.
14:14 Alors, ce que dit le Premier ministre,
14:15 c'est qu'il y aura des annonces concernant l'école,
14:18 mais concernant ce qui se passe aussi dans la rue
14:19 et ce qui se passe dans les familles.
14:21 Alors là, on a hâte de voir quand même
14:22 quelles sont les mesures qui sont annoncées,
14:24 parce qu'on ne voit pas très bien comment est-ce qu'il va pouvoir aller
14:27 faire en sorte que la violence diminue,
14:30 non pas au sein des familles, mais en tout cas,
14:31 que les parents éduquent mieux leurs enfants.
14:33 C'est ça, en réalité, qu'il veut dire.
14:34 Est-ce que ça relève du politique ?
14:36 Je n'en sais rien, vous avez certainement un avis là-dessus,
14:38 mais ça semble quand même plus compliqué
14:39 d'aller faire en sorte que les parents
14:41 éduquent mieux leurs enfants, les surveillent davantage.
14:43 On verra bien ce qu'il va proposer.
14:45 Il doit faire des annonces dans les prochaines semaines.
14:47 Néanmoins, le Premier ministre a un discours très volontariste.
14:50 Effectivement, on sent qu'il a envie de faire bouger les choses.
14:53 Ce n'est pas le sujet, mais est-ce qu'on peut faire confiance
14:55 à un gouvernement, à un président de la République
14:58 pour qui la sécurité est quand même l'angle mort de sa politique ?
15:01 En réalité, si vous prenez les chiffres du ministère de l'Intérieur
15:04 concernant les violences, elles ont augmenté,
15:06 très fortement augmenté sous la présidence du président Macron.
15:10 Donc, si vous voulez, ce discours, c'est bien,
15:12 mais encore faut-il qu'il soit en capacité de mener cette action.
15:15 Il a prouvé le contraire durant les sept dernières années.
15:18 Et surtout, il a parlé, à des moments où on avait l'air,
15:21 on était encore une fois sidérés de la sauvagerie de certaines bandes
15:25 qui s'en prenaient aux vitrines, aux magasins, aux policiers, surtout.
15:28 Il a parlé de quoi ?
15:29 Il a parlé de...
15:31 De jeunes qui s'ennuyaient.
15:34 Est-ce que le mot "enchauvagement" est un gros mot ?
15:37 Non, du tout.
15:39 Rappelez-vous, il y avait déjà eu un débat, il y a très longtemps,
15:41 sur les sauvageons, quand Jean-Pierre Chevènement l'avait utilisé.
15:45 Et encore une fois, pour l'ancien maire d'Évry que je suis,
15:48 ou député d'Évry-Corbeil, ces violences...
15:51 Ma ville, ce n'est plus le cas aujourd'hui,
15:54 grâce au travail que nous avons fait avec Francis Choua
15:56 et aujourd'hui Stéphane Baudet, était à l'époque,
15:58 il y a un peu plus de 20 ans, synonyme d'affrontement
16:00 entre bandes de quartiers avec des morts.
16:03 Juste avant de devenir maire, il y avait un gamin de 11 ans, 12 ans,
16:06 qui s'était pris une balle perdue dans un quartier.
16:08 Il ne demandait rien.
16:09 - Vous voulez dire que ce n'est pas nouveau ?
16:10 Les 14 ans, 15 ans...
16:11 - Non, je ne dis pas que ce n'est pas nouveau, mais je ne minimise pas.
16:13 C'est-à-dire qu'il y a une montée de la violence,
16:15 que mon ami Alain Boer explique souvent sur vos plateaux.
16:18 C'est-à-dire que le passage à l'acte, l'intention de tuer,
16:21 l'intention de frapper, l'intention de faire mal,
16:23 donc l'augmentation des homicides et des tentatives d'homicides,
16:26 c'est ce que vous dites, au cours de ces cinq dernières années,
16:29 il n'a cessé d'augmenter.
16:30 - Comment on l'explique ?
16:32 C'est pour ça que les polémiques, le volontarisme affiché du gouvernement
16:36 ou les jacafons de l'opposition ont évidemment leurs limites,
16:39 parce qu'on est face à un vrai problème.
16:41 Je ne dis pas qu'il est particulier à la France,
16:42 mais en Europe, j'ai le sentiment qu'il y a une espèce de passage à l'acte,
16:47 une violence qu'on ressent à l'école et autour de l'école,
16:50 notamment chez les plus jeunes.
16:52 Il faut expliquer à travers le fait que les familles sont explosées,
16:57 mais ce n'est pas avec beaucoup de familles monoparentales,
17:00 on a pas la difficulté, quand on est une maman seule, d'élever ses enfants.
17:03 Une partie du phénomène, lié aussi à des évolutions de l'immigration...
17:08 - Revendications religieuses, revendications communautaires...
17:10 - Ça dépend de quel type d'acte on parle.
17:13 La concentration...
17:14 - On a vu ces dernières heures que les revendications communautaires
17:17 sont plus fortes dans certains quartiers,
17:19 elles font peser une pression terrible sur les familles, sur les jeunes femmes.
17:23 - Les concentrations de population dans certains quartiers,
17:26 ça veut dire que chacun doit faire son métier.
17:29 - La police, je pense que la police est faite pour l'ordre, pour la sécurité.
17:35 L'éducation, le travail de la justice, évidemment,
17:38 mais qui tape fort, contrairement à ce que parfois on dit,
17:41 qui tape fort sur les condamnations, et le travail des éducateurs.
17:45 Je veux enfoncer une porte ouverte, mais c'est une réalité.
17:48 L'encadrement en dehors de l'école est extrêmement faible.
17:53 Et puis, il y a évidemment l'augmentation du communautarisme,
17:57 qu'il faut combattre.
17:59 Je ne veux pas tout mélanger, mais l'islamisme,
18:03 qui impose...
18:04 L'islamisme, ce ne sont pas uniquement des attentats,
18:07 c'est une manière d'être,
18:09 c'est une manière de pénétrer dans la société.
18:12 - On a parlé des réseaux sociaux.
18:13 - Oui, et qui joue son cadre dans les réseaux sociaux.
18:16 Ces crimes d'honneur,
18:18 le fait qu'une fille ne peut plus s'habiller de telle manière.
18:21 Au fond, essayer d'imposer un ordre politique, moral, sexuel,
18:27 qui évidemment écartent toujours les filles de l'espace public,
18:31 c'est un objectif.
18:33 Donc, il faut savoir quels sont les adversaires que nous avons face.
18:37 Les solutions, je l'admets, elles sont difficiles et longues à mettre en oeuvre.
18:40 Mais il faut agir.
18:42 Le besoin d'autorité du maître, des parents,
18:46 de tous les acteurs sous le terrain, est essentiel.
18:49 - Je voulais vous poser une question très simple dans un instant,
18:51 l'excuse de minorité, mais d'abord, on écoute Eric Dupond-Beretti,
18:54 parce que ces dernières heures, on a parlé de crimes d'honneur.
18:57 Pour ce qui s'était passé autour de Shamsuddin,
19:01 crimes d'honneur, Eric Dupond-Beretti a piétiné cette expression,
19:05 ce terme, cet après-midi à l'Assemblée.
19:07 - Que les choses soient très claires, il n'y a pas de crimes d'honneur,
19:13 il n'y a que des crimes d'horreur, et en l'occurrence d'horreur absolue.
19:17 [Applaudissements]
19:23 Bien sûr, il m'est interdit de commenter l'enquête en cours,
19:28 je veux rappeler que si les auteurs sont majeurs,
19:31 ils ont cours la peine de la réclusion criminelle à perpétuité.
19:35 S'ils sont mineurs, ils ont cours 20 ans,
19:39 mais la juridiction a toujours la possibilité d'écarter l'excuse de minorité.
19:43 - Là, ce qu'il dit cet après-midi, c'est qu'on n'a pas besoin de transformer les choses,
19:48 l'excuse de minorité, s'en débarrasser si on veut, on peut.
19:52 - Oui, c'est déjà quelque chose qui est possible, qui est assez rare quand même,
19:55 la levée de l'excuse de minorité, ce n'est pas quelque chose qui est majoritaire,
19:59 pas du tout, c'est quand même quelque chose d'assez rare,
20:01 mais effectivement, les juges ont la possibilité de le faire
20:04 dans des cas extrêmement graves, on verra bien ce qui sera décidé là.
20:07 - On peut penser le contraire, parce qu'on peut dire
20:09 il n'y a pas d'excuse de minorité, et dans certains cas, au contraire,
20:11 on peut l'employer, ce qu'il ne faut pas commencer à raisonner comme ça.
20:14 - Laissons les juges agir, ne changeons pas la loi en permanence.
20:18 - Vous pensez qu'il ne faut pas changer la loi ?
20:20 - Je ne suis jamais contre la faire évoluer, mais je pense qu'attendons par ailleurs.
20:25 - Non mais face à la série de faits qui sont des faits de société.
20:28 - Oui, mais je pense que l'arsenal, c'est ce que dit le garde des Sceaux,
20:30 l'arsenal juridique est fort pour écarter toute excuse,
20:34 quelle qu'elle soit, toute excuse de minorité, bien évidemment,
20:38 et pour taper fort, parce que là, on sent bien qu'il y a, au fond,
20:41 je crois que c'est le maire de Vérichâtillon, monsieur Villain, que je connais,
20:45 ça s'est passé dans le département de l'Essonne, qu'il disait,
20:49 avec beaucoup d'émotion et de larmes.
20:50 - Il était élu, il était en larmes.
20:51 - Oui, mais vous êtes maire et que vous avez ça et que vous apprenez.
20:55 J'étais dans l'Essonne, j'étais à Évry, deux heures après,
20:58 que la préfète avec qui j'étais nous racontait qu'elle avait, en direct,
21:03 d'une certaine manière, auprès des profs et des camarades de ce garçon,
21:08 de la communauté scolaire, avec le maire, ils avaient appris la mort de ce gamin.
21:13 Donc, au fond, quelle est, comment faire la différence
21:18 entre le bien et le mal ?
21:19 C'est quoi, tabasser à mort un gamin parce qu'il n'aurait pas accepté
21:25 un code vis-à-vis d'une fille ?
21:27 On voit bien qu'il y a une inversion des valeurs.
21:29 Donc, derrière, évidemment, la justice doit passer avec la plus grande sévérité.
21:34 - On va dire un mot des yeux.
21:35 - Je crois que ça va au-delà d'une inversion des valeurs.
21:38 - C'est pas mal, déjà, une inversion des valeurs.
21:40 - Oui, mais c'est même une forme de conflit de civilisation, si vous voulez,
21:43 parce que ceux qui ont tabassé ce gamin à mort,
21:47 ils l'ont fait pour quoi ?
21:48 Pour laver l'honneur de leur famille, en réalité,
21:50 parce que la manière dont ils pratiquent leur religion,
21:53 c'est-à-dire leur radicalité dans leur pratique de leur religion,
21:56 leur impose ça.
21:57 Ils le croient, c'est ce qu'ils croient, en tout cas.
21:59 Donc, on voit bien que c'est un conflit de civilisation.
22:01 Même au-delà, oui, vraiment, de l'inversion des valeurs.
22:03 - Conflit de civilisation.
22:05 On est dans un conflit de civilisation.
22:06 - Aucun mot ne fait peur.
22:09 Ça pose un vrai problème.
22:10 - C'est pas des mots qu'on a entendus cet après-midi à l'Assemblée.
22:13 - Non, mais c'est quoi la civilisation ?
22:14 C'est vivre avec un certain nombre de règles de valeurs.
22:17 À partir du moment où il y a des gens qui, pour des raisons X ou Y,
22:20 les mettent en cause, ça nous pose un vrai problème.
22:22 Donc, il faut réagir.
22:23 - 21h presque 30, Simon Guillin, salut.
22:25 Le rappel des titres.
22:26 - Bonsoir, Olivier, et bonsoir à tous.
22:27 L'enquête avance, deux jours après l'incendie rue de Charonne à Paris.
22:30 L'une des trois victimes présente une plaie à la tête
22:33 compatible avec un tir d'arme,
22:34 indique aujourd'hui une source proche du dossier.
22:36 Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte.
22:39 Et l'origine de cet incendie qui a fait trois morts
22:41 reste pour le moment inconnue.
22:43 C'est une décision historique.
22:44 La Cour européenne des droits de l'homme a condamné la Suisse
22:47 pour son manque d'action face aux changements climatiques.
22:49 Alors que le mois de mars a battu un nouveau record mondial de chaleur,
22:53 cette décision était très attendue.
22:54 La Cour européenne des droits de l'homme ne s'était encore jamais prononcée
22:57 sur la responsabilité des Etats en matière de changements climatiques.
23:01 Et puis, George Lucas, père de la saga de Star Wars,
23:04 recevra la Palme d'or d'honneur le 25 mai prochain.
23:07 Ça sera lors de la cérémonie de clôture du Festival de Cannes.
23:11 Âgé de 79 ans, George Lucas a bâti un empire hollywoodien,
23:15 selon les organisateurs.
23:16 La sélection officielle de Cannes sera dévoilée ce jeudi, cher Olivier.
23:20 - Absolument, dans la matinée.
23:21 Je crois qu'il est venu pour la première fois en 1971 sur la croisette
23:24 pour un film de science-fiction.
23:26 Non, vous n'étiez pas né, je sais.
23:27 - Je n'étais pas encore né.
23:28 - Je sais.
23:30 - C'était pas moi, mais pas encore là.
23:31 - Vous avez vu le défi réalisé par George Lucas,
23:32 qu'il y en a tellement dans la série de Star Wars.
23:34 OK. Merci beaucoup, Simon Jollet.
23:36 Qu'on dise un mot de la menace terroriste, jusque dans les catacombes.
23:39 Vous avez entendu tout à l'heure le ministre de l'Intérieur,
23:41 qui passe, parait-il, au moins une demi-journée,
23:44 la moitié de sa journée, aujourd'hui, sur la question des sécurités des JO.
23:49 Est-ce qu'il doit le rendre...
23:51 - Oui, depuis longtemps maintenant.
23:53 On comprend bien que, évidemment, c'est sa préoccupation principale
23:55 depuis de nombreux mois, ça c'était de nombreuses années.
23:56 - Bon, ce soir, il y a une réunion à Beauvau,
23:58 sécurité, autour du match PSG...
24:01 - Des matchs.
24:02 - Des matchs, ce soir.
24:03 Demain, il y a PSG-Barca.
24:05 Plusieurs matchs qui sont visés par l'État islamique.
24:09 Clairement, quatre matchs de la Ligue des Champions,
24:12 d'où un match qui se déroule au moment où nous parlons,
24:14 et les matchs de demain.
24:15 - Demain, vous allez ?
24:16 - Celui de...
24:17 - Je vous dis...
24:19 - Oui, mais après...
24:20 - Pour le Barça ?
24:21 - Oui, pareil.
24:22 - Vous souhaitez toujours le Barça ?
24:23 - Ce sera un très beau match entre Paris Saint-Germain et le Barça.
24:26 - Je voulais...
24:27 Bon, on écoute Gérald Darmanin.
24:32 - La France entière, les lieux d'église, les synagogues,
24:36 les endroits LGBT, les lieux où il y a beaucoup de monde touristiquement parlant,
24:42 le sport, ça a été dit, effectivement, par des revendications de l'État islamique,
24:46 les lieux de culture, les concerts, sont tous des cibles terroristes.
24:50 Pour ce qui concerne le match qui aura lieu en région parisienne,
24:52 le préfet de police avec lequel je me suis entretenu très tôt ce matin
24:55 a renforcé considérablement les moyens de sécurité,
24:59 et la DGSI est particulièrement à pied d'oeuvre.
25:02 Je ne vais pas rentrer dans le détail,
25:03 pour évidemment être au rendez-vous d'un renseignement préventif,
25:08 ou s'il le faudrait, curatif.
25:10 - On est sous la menace constante, tout le temps, tous les jours,
25:14 quel que soit l'événement, plus les lieux de culte, plus ce qui se passe.
25:19 Alors, on a appris ça dans les catacombes, mais...
25:22 Jusqu'en juillet, on va y aller en apnée.
25:26 - Oui, mais c'est une...
25:27 Nous allons vivre avec cette menace, avec cette guerre
25:31 que nous mène l'islamisme pendant des années.
25:34 En 2015, je m'étais exprimé devant des lycéens,
25:36 je le rappelle souvent, en leur disant,
25:38 "Votre génération va vivre avec cette menace."
25:40 Quelles sont les deux attitudes que nous devons avoir ?
25:43 Évidemment, la première, c'est de tout faire
25:45 pour protéger les Français en matière de sécurité.
25:48 Tous les événements, nous avons vu la Rave Party attaquée en Israël,
25:52 l'attentat dans la banlieue de Moscou, ce que nous avons nous connu,
25:56 ce que d'autres pays ont connu, des salles de sport, de spectacles attaqués,
26:00 des grandes manifestations, c'est le cas aussi le 14 juillet 2016 à Nice.
26:04 Donc, c'est protéger, tout faire le maximum.
26:06 Et de l'autre côté, c'est de tenir bon, c'est ne rien lâcher,
26:10 c'est organiser des Jeux olympiques qui vont être magnifiques.
26:15 L'Allemagne, quelques semaines avant, organise l'Euro de foot.
26:18 Quand nous avons accueilli l'Euro de foot en 2016,
26:21 avec François Hollande et avec Bernard Cazeneuve,
26:23 évidemment, nous avons vécu ce mois de foot,
26:28 et je suis encore très heureux, presque jusqu'à la fin du parcours
26:33 de l'équipe de France qui malheureusement a perdu la finale.
26:35 Mais ce n'est pas l'essentiel de mon propos là,
26:37 c'est parce que nous craignions déjà cette menace,
26:39 et nous étions à ce moment-là au pic maximum.
26:43 Mais il faut tenir bon, quand il y a eu les attentats...
26:46 - Il faut tenir bon aussi pour cette cérémonie.
26:49 - Nous n'avons pas le choix, je peux vous dire un petit cri du cœur.
26:52 Ecoutez, franchement, ça c'est très français, c'est même presque très parisien.
26:56 Tous les jours, la critique sur les Jeux olympiques,
27:00 les problèmes de sécurité, les problèmes de propreté,
27:03 la grève, on ne voit pas arriver, les salaires des uns et des autres.
27:06 Moi je suis un patriote, ça fait 100 ans qu'on attend les Jeux olympiques,
27:09 enfin pas moi personnellement, ni aucun d'entre nous sur le plateau.
27:12 On a perdu des candidatures, on les a, c'est la plus belle ville du monde.
27:16 Donc il faut que ça soit une réussite,
27:19 il faut que nous soyons fiers de ces Jeux olympiques.
27:21 Et pour cela, évidemment, il faut les conditions de la plus grande sécurité.
27:25 Mais ne faisons pas peur à tous les touristes qui veulent venir pendant cette période-là, ici à Paris.
27:30 Nous sommes capables, malgré la menace, de tenir bon,
27:33 même si je sais que l'islamisme, les terroristes, d'autres veulent perturber ces Jeux olympiques.
27:38 - Il y a beaucoup de Parisiens qui vont quand même partir.
27:40 - Vous savez, au mois de juillet, au mois d'août, ce n'est pas le pic maximum des Parisiens.
27:44 Il y aura beaucoup de monde aussi.
27:45 - Israël, vous l'avez évoqué, en guerre, 186ème jour de guerre,
27:49 toujours trois otages franco-israéliens entre les mains des terroristes,
27:52 - Oui, Orion dont nous demandons la libération sans condition, tous les jours, vous le savez,
27:57 et on est toujours les seuls à le faire, malheureusement.
27:59 En revanche, Emmanuel Macron et deux autres chefs d'État mettent la pression sur Israël.
28:04 C'est une tribune que signé aujourd'hui avec le président égyptien Al-Sisi
28:08 et le roi de Jordanie, Abdallah II.
28:09 Ils mettent en garde Israël contre les conséquences dangereuses d'une offensive à Rafah,
28:13 offensive que prépare toujours Benyamin Netanyahou.
28:15 Et les trois chefs d'État réclament un cessez-le-feu immédiat,
28:18 une libération de tous les otages à Gaza.
28:21 Des propos qui ont été repris par Stéphane Séjourné dans un entretien
28:23 qui a été diffusé sur France 24 et RFI.
28:26 Et Stéphane Séjourné qui brandit pour la première fois la menace de sanctions contre Israël.
28:30 On va l'écouter.
28:31 - Nous revendiquons et nous demandons encore l'ouverture dans le nord et dans le sud à Rafah
28:38 et dans le nord, notamment de Gaza, l'ouverture de points de passage
28:42 pour que 300 camions minimum puissent passer.
28:45 - Mais est-ce que vous pensez à conditionner votre soutien ?
28:48 - Il faudra des leviers et des leviers d'influence.
28:51 Ces leviers d'influence sont multiples, ils passent au maximum des sanctions.
28:57 La France a été le premier pays à proposer au niveau européen
29:00 des sanctions contre les colons violents en Cisjordanie.
29:03 On continuera ainsi, il le faut, pour pouvoir obtenir l'ouverture humanitaire
29:09 et la contrepartie aussi du Hamas, qu'il ne faut pas oublier.
29:12 Trois de nos compatriotes sont toujours otages à Gaza
29:15 et cette libération est sans condition.
29:19 - Des sanctions, c'est la première fois que la France demande des sanctions.
29:22 - Ces propos sont gravissimes, irresponsables.
29:26 J'ai honte aujourd'hui des propos du chef de la diplomatie française.
29:30 Je parle toujours avec modération, j'exerce le pouvoir, je sais que c'est difficile.
29:35 Enfin, la contrepartie, je n'avais pas vu tout l'entretien.
29:40 Demander au Hamas, Israël et le Hamas...
29:42 - Sur le même niveau, au même plan.
29:44 - Si le Hamas délivrait et rendait tous les otages, tout cela s'arrêterait immédiatement.
29:53 Si le Hamas rendait les otages, déposait les armes
29:56 et que ses chefs se livraient ou partaient, la guerre s'arrêterait.
30:00 C'est le Hamas qui est responsable à la fois de cette guerre,
30:03 de l'attaque contre les Israéliens le 7 octobre dernier
30:07 et qui utilise les Palestiniens comme un bouclier humain.
30:11 Quant aux sanctions, Israël est un pays ami ou pas ?
30:14 Nous sommes très loin des déclarations du président Macron
30:18 qui avaient été très justes au lendemain du 7 octobre.
30:23 - Il a changé de position.
30:24 - C'est insupportable, c'est faire preuve d'une très grande lâcheté.
30:29 Il faut faire attention parce qu'Israël, où il y a un débat en Israël,
30:34 où il y a des manifestations contre Benjamin Netanyahou,
30:37 c'est un pays démocratique.
30:39 Israël est uni sur un objectif, à la fois sauver les otages
30:44 et évidemment en finir avec la menace au sud contre Israël.
30:50 Mais là, menacer de sanctions un pays qui est en première ligne
30:56 contre l'islamisme, cet islamisme qui nous mène aussi la guerre,
31:00 c'est d'une très grande irresponsabilité.
31:02 Je suis indigné.
31:03 - Juste un mot, ensuite on marque une pause.
31:06 - En un mot, je partage tout ce qui vient d'être dit sur Stéphane Séjourné.
31:09 Un certain nombre de responsables politiques, ces dernières semaines,
31:13 ces derniers mois, ont perdu la raison ou sont en train de la perdre.
31:15 On a entendu Stéphane Séjourné, cette ahurissance qu'il dit.
31:18 - La tribune, la tribune que signale Benjamin Macron.
31:21 - Mais il y a un communiqué du Parti socialiste aussi aujourd'hui
31:23 qui demande à la France un embargo sur la livraison d'armes
31:26 et de munitions à Israël.
31:27 - Ça, c'était dimanche, je peux vous dire, et qu'à cause de ça,
31:30 député Guedj s'est fait huer, on l'entendra tout à l'heure.
31:34 Vous vous rendez compte de ce que ça signifierait ?
31:36 Il faut que tout le monde revienne à la raison et se remémore le 7 octobre.
31:39 - On marque une pause, on va continuer à en parler dans un instant.
31:42 Vous restez avec nous pour la suite du Meilleur de l'Info
31:44 avec Manuel Valls, invité exceptionnel ce soir.
31:46 On l'évoquait il y a un instant avec Manuel Valls et Yoann Zahy,
31:53 les menaces de sanctions, d'ailleurs on ne sait pas ce qu'il y a
31:56 dans ces sanctions économiques, quoi, ce que ça veut dire exactement.
32:00 On ne sait pas contre Israël, ce sujet journée a été très vague.
32:05 Mais il a dit "sanctions" et ça c'est important de le dire.
32:08 - Moi j'aimerais savoir si c'est la position du président de la République.
32:11 - Vous pensez qu'il parle en dehors des clous du président de la République ?
32:14 - Je ne crois pas en général, mais là c'est suffisamment grave
32:17 parce que c'est toute la relation entre la France et Israël qui est remise en cause.
32:21 - La France qui aujourd'hui ne parle plus que humanitaire, de toute façon,
32:24 qui sans penser qu'on a affaire à une guerre comme les autres,
32:27 avec une armée comme les autres.
32:29 Ça fait 15 ans en réalité que l'armée du Hamas,
32:33 les terroristes du Hamas sont imbriqués comme ça avec la population.
32:36 Ce n'est pas une armée comme les autres.
32:38 - Et les tunnels. - Ce n'est pas une guerre comme les autres.
32:40 - Et les tunnels, et les roquettes, et les actes terroristes,
32:43 et les otages, et les viols, et une partie des otages,
32:46 on ne sait pas ce qu'ils sont devenus.
32:48 C'est quoi tout ça ?
32:49 Je veux dire, personne ne demande clairement,
32:53 sinon dans une espèce de communiqué on le fait comme ça en passant,
32:56 c'est-à-dire exige, auprès de l'Égypte, de la Jordanie, du Qatar,
33:00 qui joue un rôle quand même très particulier dans cette affaire,
33:03 une exigence totale.
33:05 Israël est à la table des discussions au niveau du Mossad
33:08 et de ses services extérieurs et intérieurs,
33:12 avec le directeur de la CIA, négocie pour trouver une solution pour les otages.
33:19 L'armée israélienne agit dans des conditions extrêmement difficiles.
33:23 C'est une guérilla de tous les jours,
33:26 avec des résultats, contrairement à ce qu'on dit,
33:28 il n'y a plus de roquettes qui partent,
33:29 il ne reste plus que le réduit de Rafah,
33:31 une grande partie des divisions du Hamas a été réduite,
33:36 mais c'est difficile, c'est long.
33:37 Ces gens-là voudraient une guerre en deux jours
33:40 et qu'on en finisse avec le Hamas proprement.
33:43 Mais dans quel monde ils vivent ?
33:45 - Vous connaissez Mme Francesca Albanès ?
33:46 Elle a remis un rapport.
33:48 - C'est une antisémite pas très belle.
33:51 - Elle appelle les États à mettre en œuvre un embargo sur les armes,
33:54 adopter des sanctions contre Israël afin d'imposer un cessez-le-feu,
33:56 et surtout, elle parle de génocide.
33:58 - Elle est rapporteure spéciale des Nations unies,
34:02 c'est une italienne connue pour ses prises de déclarations,
34:06 ses ouvrages qui sont...
34:08 Mais il n'y a pas d'autre mot.
34:09 Vous savez, je ne parle plus, moi, aujourd'hui,
34:11 parce que le mot antisémite ne veut plus rien dire,
34:13 de haine des Juifs et de haine d'Israël.
34:15 Elle est dangereuse, sauf qu'elle parle au nom des Nations unies,
34:18 elle décrédibilise et désqualifie totalement l'organisation des Nations unies.
34:22 - Elle a donné un rapport au Conseil des droits de l'homme de l'ONU,
34:26 mettant en évidence la dimension génocidaire
34:30 de l'offensive israélienne sur Gaza,
34:31 et elle veut que tout le monde le signe.
34:33 - Tous les mots, tous les mots.
34:34 - Et vous allez voir que le mot génocide va être petit à petit...
34:36 - Le mot colonisation, le mot apartheid, le mot génocide,
34:40 tous ces mots qui sont nés pour beaucoup,
34:42 en tout cas les deux premiers,
34:43 lors de la grande conférence d'Urban en Afrique du Sud en 2001,
34:47 sont là pour imposer la nazification d'Israël.
34:51 Au fond, ceux qui ont été attaqués, les victimes,
34:56 se transforment progressivement,
34:57 ça a duré quelques heures après le 7 octobre,
34:59 nous l'avions tous décrit ce phénomène.
35:02 Donc moi je suis fier qu'une grande majorité des Français aujourd'hui
35:06 tiennent bon face à cette avalanche de n'importe quoi
35:10 et de propos extrêmement dangereux,
35:12 une grande majorité d'entre eux soutiennent Israël,
35:16 mais évidemment...
35:18 - Mais vous trouvez que les Français soutiennent Israël ?
35:21 - Oui, parce qu'une enquête d'opinion le démontrait encore,
35:24 parce qu'eux ils ont compris,
35:25 eux ils ont compris beaucoup plus que les responsables politiques
35:28 ou le ministre des Affaires étrangères,
35:30 que ce qui se joue là-bas,
35:31 c'est la ligne de front que nous connaissons nous aussi.
35:35 Le problème, c'est pourquoi il y a l'antisémitisme aujourd'hui,
35:38 pourquoi il y a la haine des Juifs et d'Israël ?
35:39 Parce qu'il y a tous ceux qui veulent en finir avec l'État d'Israël.
35:42 Il est là, le lien,
35:44 c'est-à-dire la meilleure manière de lutter contre l'antisémitisme
35:47 et la haine des Juifs,
35:48 c'est de soutenir évidemment de manière exigeante,
35:51 mais de soutenir Israël.
35:53 Et Israël réglera ses problèmes intérieurs, internes,
35:56 ils le feront au bon moment.
35:57 Je rappelle toujours qu'il y a une majorité d'Israéliens
35:59 qui veulent le départ de Benjamin Netanyahou,
36:02 mais ça c'est leur problème,
36:03 mais une majorité d'Israéliens
36:04 qui veulent que cette guerre finisse avec le Hamas.
36:06 - Vous avez raison, mais enfin quand on voit les facs
36:08 avec les drapeaux palestiniens,
36:10 les drapeaux yamarkais sionistes...
36:12 - D'or ! - ...en dehors...
36:14 - Ça veut dire quoi ? Ça veut dire Juifs dehors ?
36:15 À Toulouse, à Toulouse, à Toulouse...
36:17 - Ça sort bon !
36:18 - Mais à Toulouse, les étudiants en Juifs
36:20 ne peuvent plus mettre les pieds sur le campus,
36:23 mais c'est insupportable.
36:25 Et une autre diplomatie continue à anonner ces âneries
36:29 et à nous mettre en difficulté et à casser la relation avec Israël.
36:32 - Une réaction, Yoann, j'ai deux séquences à vous montrer.
36:34 - Oui, il y aura beaucoup de leçons à tirer
36:36 de tout ce qui s'est passé depuis six mois en réalité.
36:38 Il y a des responsables politiques, des partis,
36:41 qui se sont comportés de manière scandaleuse,
36:43 qui ont fait honte à notre pays.
36:44 Il se peut qu'ils soient sanctionnés aux élections européennes,
36:47 d'ailleurs d'après les sondages,
36:48 ce qui est plutôt rassurant et ce qui montrerait effectivement
36:50 que les Français ont quand même plutôt bien analysé les choses.
36:53 On parlait de l'ONU, mais l'ONU, pardon,
36:55 mais dès les jours, les semaines, si vous voulez,
36:58 qui ont suivi le 7 octobre,
36:59 l'ONU s'est complètement décrédibilisée aussi.
37:02 L'ONU a montré que c'était devenu finalement une sorte de...
37:06 J'allais dire une coquille vide, mais c'est au-delà de ça.
37:10 Les propos, les communiqués de M. Guterres
37:13 dans les jours qui ont suivi le 7 octobre
37:14 étaient absolument scandaleux.
37:16 C'était des leçons à tirer de ça.
37:17 -Que vous inspire cette séquence ?
37:19 Dimanche, c'était donc le député PS Jérôme Guedj
37:24 sur le trocadéro pour commémorer les 6 mois de guerre.
37:28 Regardez.
37:29 -Dans les rues d'Israël,
37:32 il y a des gens qui ne pensent pas la même chose sur tout.
37:34 Et ce qui fait...
37:36 Ce qui fait notre honneur...
37:38 -C'est une mission de la nuit, c'est un fait.
37:39 -Ce qui fait notre honneur...
37:42 -C'est une mission de la nuit.
37:44 -Ce qui fait notre honneur,
37:46 c'est que nous, nous respectons la démocratie,
37:50 c'est que nous, nous respectons les positions divergentes
37:54 et nous nous rassemblons sur un mot d'ordre.
37:57 Et si vous n'êtes pas...
37:59 -Libérés ! Libérés ! Libérés !
38:02 -On parle.
38:03 Si vous n'êtes pas capables de vous rassembler sur ce mot d'ordre,
38:08 celui de la demande de la libération des otages,
38:11 que je porte depuis le premier jour,
38:14 que tous ceux qui sont de la gauche portent depuis le premier jour.
38:18 -Difficile.
38:21 Il n'y a plus un juif en France qui veut voter pour la gauche.
38:23 -Oui, ça, je ne sais pas,
38:25 mais moi, je n'aime pas ce genre d'ambiance.
38:27 Ils ne m'auraient pas sifflé, je n'aurais pas pu y aller.
38:30 Je suis un républicain de gauche.
38:31 Chacun connaît mes positions, je viens de le rappeler.
38:33 -Il n'était pas obligé de prendre la parole.
38:34 -Et depuis 20 ans.
38:35 Mais je n'aime pas l'ambiance.
38:37 C'est 6 mois après qu'on organise...
38:40 -C'est le jour où il y a le communiqué.
38:42 Deux heures avant, il y a le communiqué qui est publié.
38:44 -Bien sûr, c'est totalement irresponsable.
38:45 Jérôme est un garçon courageux, dont on connaît les positions.
38:49 Il prend pour l'œuvre, c'est-à-dire ce communiqué du Parti socialiste.
38:54 Moi, j'étais l'un des premiers, il y a plus de 20 ans,
38:57 à faire le lien entre l'antisémitisme et la montée de l'islamisme,
39:02 à dénoncer l'islamo-gauchisme
39:04 et à considérer que les gauchers étaient réconciliables
39:08 à cause des positions, notamment, pas seulement la France insoumise.
39:12 On a besoin d'unité pour soutenir nos compatriotes.
39:17 -Dimanche, j'étais au Trocadéro, j'ai posé la question,
39:19 est-ce que vous avez encore confiance en un élu de gauche ?
39:22 La réponse, eh non.
39:23 Est-ce que vous êtes capable de voter pour quelqu'un à gauche ?
39:25 La réponse, eh non.
39:27 -Vous n'avez pas donné mon nom, alors, Olivier.
39:28 -Non, je n'ai pas donné.
39:29 Mais le vote des Juifs de gauche, de France, vraiment,
39:35 sera peut-être pour l'ORN en réalité.
39:38 On verra.
39:39 Mais d'une certaine manière, moi, je vais vous dire,
39:43 dans le moment que nous vivons, ce n'est pas pour moi l'essentiel.
39:46 L'essentiel, c'est que non seulement nous protégions
39:49 nos compatriotes français-juifs,
39:51 c'est que nous ramenions, si c'est possible, les trois otages,
39:55 c'est que tous les otages puissent revenir,
39:58 mais surtout, nous affirmions notre soutien à Israël.
40:01 C'est ça qui me paraît aujourd'hui essentiel.
40:04 Les considérations électorales, ce n'est pas l'essentiel.
40:07 -D'accord, mais ça représente quelque chose
40:09 pour les Juifs de France aujourd'hui, de se dire,
40:11 "Je vais peut-être mettre mon bulletin pour l'ORN."
40:14 -Oui, mais les mêmes me prennent le bras
40:16 et beaucoup me remercient et me disent "Revenez."
40:19 -Et vous leur répondez quoi ?
40:21 -Que je les écoute attentivement.
40:23 -Vous allez revenir, c'est ça ?
40:25 -Je suis présent.
40:26 -Vous êtes présent.
40:27 -De toute façon, je suis présent, parce que tous les sujets
40:30 que nous avons évoqués obligent à une réponse aussi
40:34 de la gauche républicaine.
40:36 -Mais quel sacré travail !
40:37 -C'est dommage, j'avais une séquence avec Louis Boyard,
40:39 je voulais vous le montrer, parce que si la gauche sait ça,
40:42 on a le temps de parler.
40:43 -Non, mais qui a parlé des gauches irréconciliables
40:46 au Libéral-Commun ?
40:47 Qui a dit que ce n'était pas possible de construire avec eux ?
40:50 Et si Jérôme Guedj se fait siffler, c'est pour le moment
40:52 la relation entre le PS et la NUPES, c'est un moratoire.
40:55 Il faudrait que ce soit une rupture nette et claire.
40:58 -Vous faites peut-être le trait d'union, on verra.
41:01 Merci beaucoup, Emmanuel Véz, d'avoir été avec nous.
41:03 Merci beaucoup, dans un instant, Maureen Vidal pour le 22h.
41:06 22h30, vous retrouvez Julien Pasquet, comme tous les soirs.
41:09 Je remercie Valérie Acnan, comme tous les soirs.
41:11 Bye-bye, à demain.
41:13 ...

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