Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Sébastien Ménard
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00:00:00 Les vraies voix sur le radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06 C'est jeudi, c'est le moment, enfin j'imagine que vous le savez déjà depuis ce matin,
00:00:12 mais c'est bien de le répéter, parce que le jeudi c'est un moment important pour les vraies voix.
00:00:16 Ça va Philippe David ?
00:00:17 Bonsoir Cécile de Ménibus, ça va très bien et vous savez que je tiens à dire aux habitants du Minervois,
00:00:24 notamment de Cône-Minervois, que hier soir vous avez eu la chance d'admirer du marbre rose de Cône
00:00:28 et que vous avez trouvé ça très beau, alors je tenais à saluer nos auditeurs de L'Aude et de L'Héros dans le Minervois
00:00:34 qui font un marbre magnifique et vous l'avez beaucoup admiré hier, et là-bas on nous écoute sur 104 scènes,
00:00:39 je tenais à les saluer et dire que vous leur avez rendu hommage pour un Popolo hier au soir.
00:00:45 Alors, pour tout vous dire, on est allé à une soirée avec Philippe David, il m'a fait une thèse sur le marbre à l'accueil,
00:00:53 et donc j'ai été interloqué pendant deux minutes, et quand je suis rentrée chez moi, allez regarder d'ailleurs sur internet.
00:00:59 Mais rassurez-moi Cécile, vous n'êtes pas en couple avec lui ?
00:01:02 Non, je n'ai pas du tout un couple.
00:01:03 Non, non, non, non, pas du tout.
00:01:05 Non, non, non, non.
00:01:06 T'es sûre que Sandry t'as le rêve mauvais goût ?
00:01:08 Non, absolument, bien sûr que j'ai le rêve mauvais goût.
00:01:12 Vous y ayez Philippe Vilger, Cécile de Ménibus, ça match, Sébastien Ménard, Cécile de Ménibus, ça match,
00:01:20 Philippe David, Cécile de Ménibus, ça ne marche pas.
00:01:22 Il est beaucoup trop intelligent pour moi.
00:01:25 Pourquoi est-ce que vous ne feriez pas un truc plutôt sur le marbre de Carard ?
00:01:28 Nous on défend le maigri de France.
00:01:30 Oui, mais vous m'impressionnerez vraiment si vous étiez capable de parler du marbre de Carard,
00:01:34 de ce qu'en a fait Michel-Ange Mélancon, les halls d'accueil en marbre du Minervois, je suis d'accord, c'est bien.
00:01:40 Du Minervois, pas du Minervois.
00:01:41 Du Minervois, bien sûr, mais il a une drôle de façon de draguer les filles, c'est juste ce que je veux dire.
00:01:46 Mais vous, vous êtes vraiment un Carard à vous tout seul.
00:01:48 Ah, j'adore.
00:01:49 Ce qui était intéressant, c'est de voir la jeune fille qui nous écoutait en disant "mais ils sont complètement fous".
00:01:54 En tout cas, ça crée un truc.
00:01:57 Du coup, je suis allée regarder, c'est très beau.
00:01:59 Merci Philippe David, au moins je me suis endormie moins idiote.
00:02:02 Merci beaucoup.
00:02:03 Allez, au sommaire de cette émission.
00:02:05 Tu sais qu'il fait pareil avec les pots d'échappement des bagnoles, les joints de culasse, etc.
00:02:08 C'est pour ça que je fais une soirée par an.
00:02:11 Vous emballez pas.
00:02:13 Allez, on y va. 0800 26 300 300.
00:02:15 Le sommaire de cette émission, c'est à 17h30, le grand débat du jour.
00:02:18 "Ma fille s'habillait à l'européenne, on la traitait de mécréante", raconte la maman de Samara,
00:02:23 cette collégienne lynchée devant son collège à Montpellier.
00:02:26 La jeune fille de 13 ans vient de sortir du coma, selon sa maman.
00:02:29 Ses harceleurs l'a traité de coufarde, qui lui reprochait de ne pas porter le voile.
00:02:33 Alors, parlons vrai, êtes-vous surpris par ces propos ou est-ce qu'ils ne vous étonnent absolument pas ?
00:02:39 Est-ce que l'éducation nationale a une part de responsabilité dans le lynchage de Samara ?
00:02:43 Croyez-vous que ce gouvernement serait capable d'avoir une réaction à la hauteur après le lynchage de Samara ?
00:02:49 Et à cette question, faut-il des mesures radicales pour empêcher l'islam politique de s'imposer dans les établissements scolaires ?
00:02:55 Vous dites oui à 95% sur Twitter.
00:02:58 Vous les réagir, ô datant vos appels, au 0800 26 300 300.
00:03:03 Et notre invité pour en parler, Bernard Ravet, principal de collège en retraite et auteur de "Principal de Collège" ou "Imam de la République",
00:03:09 aux éditions "Kéro" et puis le "Coup de projecteur des vraies voies" à 18h30.
00:03:13 Deux versions bien différentes d'un coup de fil.
00:03:16 Le ministre des armées Sébastien Lecornu et son homologue russe Sergeï Chegou ont échangé hier sur un sujet, sur l'antiterrorisme.
00:03:23 Selon le Kremlin, les deux pays seraient dits prêts à dialoguer sur le conflit en Ukraine.
00:03:28 Une version aussitôt démentie par la France.
00:03:30 Alors, parlons vrai, est-ce que cet échange, le premier depuis un an et demi, marque un tournant ?
00:03:35 Faut-il éviter tout contact avec la Russie pour éviter toute instrumentalisation, comme l'a dit François Hollande ce matin ?
00:03:41 Les échanges diplomatiques peuvent-ils mettre fin à la guerre en Ukraine et à cette question ?
00:03:45 Faut-il reprendre le dialogue avec la Russie ?
00:03:47 Vous dites oui à 98%, vous voulez réagir ?
00:03:50 C'est toujours autre qui prendra votre appel au 0800 26 300 300.
00:03:53 Et notre invité pour en parler, Jean de Gliasti, ancien ambassadeur de France en Russie, directeur de recherche à l'Iris,
00:03:59 et aussi du livre "France, une diplomatie" déboussolé aux éditions de l'Inventaire.
00:04:04 On vous souhaite la bienvenue, c'est jeudi, tout va bien, on s'occupe de tout jusqu'à 19h, les vraies voix.
00:04:09 C'est plutôt eux qui s'occupent de tout, Philippe Bilger qui va s'occuper.
00:04:14 Vous allez prendre le lead aujourd'hui, Philippe Bilger ?
00:04:17 Le lead, c'est-à-dire que vous allez faire les lancements, les désannonces ?
00:04:21 J'en ferai bien ma capa, ma chère Félicie, je ne sais pas pourquoi j'ai sommeil aujourd'hui.
00:04:26 Vous avez sommeil ?
00:04:27 Je vais essayer de me réveiller vers 6h moins quart.
00:04:31 Pour le "qui sait qui" qui l'a dit.
00:04:34 En attendant, on ne va pas parler trop fort pour parler d'un premier dé.
00:04:38 On a parfois des coups de pont.
00:04:40 Ça va, c'est ici.
00:04:42 Ça va bien, Philippe ?
00:04:44 Ça va très bien.
00:04:45 Laissez dormir, Bilger.
00:04:47 Très bien, super.
00:04:48 C'est jeudi, donc on va se battre.
00:04:51 C'est jeudi, mais il va se réveiller, Philippe Bilger.
00:04:53 Ça va se maintenir, il est très très très réveillé.
00:04:55 Entrepreneur dans la foodtech et président du comité éditorial du journal "Quotidien Presse Libre".
00:05:00 Ça va ?
00:05:01 Quand je vous vois, beaucoup mieux.
00:05:02 Vous avez une nouvelle coupe de cheveux en plus.
00:05:04 Qui donc, Sébastien, c'est juste un record.
00:05:07 Comment on peut parler de coupe de cheveux alors qu'il est à moitié chaud ?
00:05:10 C'est très joli parce qu'il y a trois petits duvets, ça fait un peu poussin.
00:05:14 C'est très mignon.
00:05:16 Je perds mal.
00:05:17 C'est une manière délicate de le souligner.
00:05:19 C'est quand même incroyable le bien-être, les températures.
00:05:21 C'est preuve d'intelligence.
00:05:22 25 degrés aujourd'hui.
00:05:23 Disons que c'est la nouvelle Californie.
00:05:25 On l'a dit, on l'a fait.
00:05:26 Et l'Egloi vient d'être voté.
00:05:28 Il est venu en col roulé, c'est ça qui est dingue, 25 degrés.
00:05:31 Je suis quand même arrivé à Paris sous la pluie.
00:05:34 Oh, écoutez, ça suffit.
00:05:35 Qu'est-ce qu'il est désormais ?
00:05:37 Allez, 0826 300 300, Nathalie est avec nous de l'Essonne.
00:05:41 Bonsoir Nathalie.
00:05:42 Bonsoir.
00:05:43 Bonsoir.
00:05:44 Vous allez nous parler de quoi, ma chère Nathalie, dans un instant ?
00:05:47 D'un coup de gueule sur le steak.
00:05:49 Un steak est un steak de viande.
00:05:51 Voilà, un steak est un steak de viande.
00:05:53 On en parle dans un instant, vous ne bougez pas en attendant.
00:05:55 Le répondeur, 0826 300 300.
00:05:58 Bonjour, je suis Jean-Louis de Celesta, en Alsace.
00:06:02 Je voudrais intervenir dans l'affaire de la gamine de Montpellier qui a été tabassée.
00:06:07 Car il est trop facile de dire que c'est un problème de violence qui concerne la jeunesse.
00:06:13 Il ne faut pas oublier, comme cela a été dit, qu'il s'agit d'une guerre de religion et que c'est un problème d'Islam.
00:06:20 Il ne faut pas protéger les musulmans en disant que c'est un problème de violence générale.
00:06:26 Voilà ce que je voulais dire.
00:06:29 Philippe Bilger.
00:06:30 Il y a évidemment une cause religieuse à cette terrible agression de cette jeune Samara.
00:06:37 Samara, oui.
00:06:38 Et comme on va en parler tout à l'heure, ma chère Cécile, m'étant déjà réveillée, je réserve mes observations pour tout à l'heure.
00:06:47 Au face de voix.
00:06:48 Oui, moi je suis assez sidérée. J'ai écouté ce matin le témoignage de la maman de Samara.
00:06:53 J'étais vraiment sidérée au sens premier. C'est glaçant.
00:06:56 Il y a eu la grand-mère aussi qui a témoigné.
00:06:58 Moi j'ai écouté la maman, c'est glaçant. Il y a rien d'autre à dire, à ajouter, on en parlera tout à l'heure.
00:07:02 Mais je comprends que ça jette l'émotion dans le pays.
00:07:05 A priori, on a tous révisé de la même manière ce matin.
00:07:09 Oui, moi aussi j'ai écouté la maman.
00:07:11 Oh là là !
00:07:12 C'est terrible.
00:07:14 C'est évidemment terrible pour la maman, c'est terrible pour cette jeune fille, mais c'est terrible pour la France et pour la République.
00:07:21 On va effectivement en discuter.
00:07:24 Mais c'est...
00:07:26 Moi je vais juste dire tout de suite, c'est une...
00:07:30 Évidemment, comme le disent nos auditeurs, il y a évidemment derrière tout ça un biais religieux.
00:07:36 Mais il y a surtout, au surtout, beaucoup de conneries générationnelles.
00:07:40 Allez, on en parle de toute façon dans notre grand débat du jour.
00:07:43 En attendant, Nathalie, cette appellation du steak végétal, l'association du végétal au steak, pour vous ça ne colle pas ?
00:07:51 Non, ça ne colle pas. D'ailleurs l'appellation a d'ailleurs été interdite.
00:07:55 C'est vrai que ça peut paraître trivial par rapport au sujet d'aujourd'hui, mais c'est important.
00:07:59 Déjà par rapport aux agriculteurs et la crise qui les concerne.
00:08:04 Et puis je trouve qu'un steak, c'est un steak de viande.
00:08:08 Le reste c'est une imposture.
00:08:10 Et je trouve dommage et même grave d'utiliser un imaginaire du steak de viande pour vendre autre chose.
00:08:18 Elle n'a pas tort, franchement.
00:08:22 C'est autre chose.
00:08:24 D'accord, oui, mais...
00:08:26 Excusez-moi, mais les gens ont le droit de manger ce qu'ils veulent, en vérité.
00:08:29 Voilà, l'appellation a été interdite, mais je pense que steak ne signifie pas viande.
00:08:35 Steak, ça signifie la façon dont c'est, comment dirais-je, représenté.
00:08:38 C'est snaké, donc moi je ne vois pas en quoi ça vous dérange.
00:08:43 Mais non, les gens ont le droit de manger des steaks végétaux, enfin.
00:08:47 Je vais faire mon sachant, parce que c'est quand même accessoirement un peu mon métier, l'alternative alimentaire.
00:08:54 Moi je suis complètement d'accord avec Françoise de Goyes.
00:08:56 Je défends et je défie quiconque ici de venir me tacler sur le fait que je ne défends pas l'agriculture française, je ne fais que ça.
00:09:02 Je suis désolé, mais on ne peut pas se planquer derrière, je dirais, une rhétorique linguistique pour...
00:09:11 Si on veut demain consommer mieux de viande, il va falloir consommer moins de viande,
00:09:16 et il va falloir encourager les nouvelles générations, effectivement, à s'alimenter autrement.
00:09:21 Donc un steak végétal, c'est un steak végétal.
00:09:24 Voilà.
00:09:25 Donc il faudrait qu'on dise un steak de viande et un steak végétal.
00:09:29 Mais honnêtement, on n'est pas obligé, je pense qu'il faut...
00:09:32 Je suis d'accord avec absolument Sébastien, je suis une dingue de la viande, j'adore,
00:09:35 rien ne fait plus plaisir qu'un porc noir de Bigorre, si tu veux, ou une entrecôte.
00:09:39 Mais la réalité, c'est qu'il faut en manger moins et en manger mieux.
00:09:43 C'est certainement ça qui aidera nos agriculteurs, c'est-à-dire être capable de mettre, comment dirais-je,
00:09:48 plus d'argent dans la viande, mais dans une viande de qualité.
00:09:51 Et pour le reste, il faut apprendre à manger autrement.
00:09:53 De toute façon, on n'a pas le choix, même si ce n'est pas nous, c'est les générations qui arrivent.
00:09:57 Si vous pensez qu'on va pouvoir en 2050...
00:09:59 - Mais ça n'a rien à voir. - C'est un autre sujet, ça, Françoise.
00:10:01 - C'est les deux, mon capitaine, je vous assure.
00:10:03 Non, excusez-moi, manger bien, manger la justice alimentaire, c'est-à-dire la bonne nourriture pour tous,
00:10:09 c'est quelque chose qui va nécessiter notre changement de comportement.
00:10:13 - Ça n'a rien à voir avec l'appellation du steak et du pastèque.
00:10:15 - Et on ne peut pas se cacher derrière une appellation contrôlée ?
00:10:17 - Il n'y a pas le choix d'appeler son vin mousseux champagne, par exemple.
00:10:19 - Et alors ? - Ça n'a rien à voir.
00:10:21 - Mais non, ce n'est pas la même chose, ça n'a rien à voir.
00:10:23 - C'est une méthode de vinification, qu'est-ce que vous racontez ?
00:10:27 - Françoise et Sébastien, partez du concept que vous avez tort.
00:10:31 - Ah ouais, c'est bien dit.
00:10:33 - C'est la raison.
00:10:35 - Philippe David, à bout d'arguments, il envoie ses idées.
00:10:37 - Non, non, non, je vous envoie l'argument et...
00:10:39 - Mais non, tes arguments ne tiennent pas debout, la méthode de CV.
00:10:43 - Arrêtez de faire votre autobiographie. - Et les vôtres non plus.
00:10:45 - Tu ne tiens pas debout. Mais si, vous parlez de la changemanisation, j'en ai marre de vous.
00:10:49 - Je pense qu'elle va être très sympa.
00:10:51 - En attendant, Nathalie, vous restez avec nous, vous êtes notre Vraie Voix,
00:10:55 et on est ravis de vous accueillir dans un instant.
00:10:57 Les trois mots dans l'actu, c'était avec Félix Mathieu,
00:10:59 et puis le réquisitoire du procureur.
00:11:01 - Pourquoi la droite de gouvernement est-elle apparemment dans les choux ?
00:11:04 - On en parle dans un instant. - Ah bah dis donc !
00:11:06 - On vous souhaite la bienvenue les amis. - C'est large comme ça.
00:11:08 - À bientôt de suite.
00:11:16 - Bienvenue dans les Vraies Voix du jeudi avec François Sdegoua, Philippe Bigère et Sébastien Ménard.
00:11:22 Une équipe qui fonctionne.
00:11:24 - Une équipe qui envoie le steak, comme on dit à Toulouse.
00:11:27 - Le steak végétal.
00:11:29 - Bravo Cécile.
00:11:31 - C'était pour me moquer de vous.
00:11:34 - Non mais nous on fait semblant de croire que c'était gentil en fait.
00:11:38 - Moi je suis une barre.
00:11:40 - Vous êtes une lame de Ménibus, bien sûr.
00:11:43 - La lame qui a épargné vos ancêtres à la révolution.
00:11:46 - Oui bien sûr. Je sais que vous aviez la main dessus, je vous remercie.
00:11:50 - Allez dans un instant les 3 mots de l'actu avec Félix Mathieu.
00:11:53 - Bonsoir Félix. - Bonsoir tout le monde.
00:11:55 - De quoi parle-t-on dans un instant ?
00:11:57 - De l'Assemblée qui exclut les poils de cuisine de la proposition de loi sur les polluants éternels
00:12:00 après une manif des salariés de la direction de Seb.
00:12:03 Du président Macron aussi qui défend Ayanna Kamoura
00:12:06 et qui tacle la désinformation russe tout en défendant l'hypothèse d'une cérémonie sur la Seine
00:12:10 lors de l'inauguration du centre aquatique olympique.
00:12:13 Et puis du scooter d'un ancien président vendu aux enchères.
00:12:17 Je ne sais pas si ça vous rappelle quelque chose Félix.
00:12:19 - Non pas du tout.
00:12:21 - En 3 mots ça donne « ustensile », « inauguration » et « scooter ».
00:12:24 - Et de suite le réquisitoire du procureur.
00:12:26 - Les vrais voix Sud Radio. Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:12:32 - Et monsieur le procureur, il va falloir expliquer brièvement pourquoi selon vous
00:12:35 la droite de gouvernement, comme vous le dites, est dans les choux à la mode de chez nous.
00:12:39 - J'ai entendu ce matin un sondage sur la notoriété des personnalités de droite et d'extrême droite.
00:12:48 Et il est vrai que j'ai eu quelques soucis, pour moi qui ne déteste pas les républicains,
00:12:55 en constatant à quel point Bélami avait du mal à se faire connaître d'une grande partie de la France
00:13:03 et par ailleurs il demeurait très inconnu, je dirais, sur le plan de sa notoriété,
00:13:10 à côté de Marion Maréchal, Marine Le Pen, Zemmour et Bardella.
00:13:14 Et là je ne parle même pas des projets et des programmes.
00:13:18 Mais je crains en effet que cette droite de gouvernement, sous l'égide d'Éric Ciotti
00:13:24 et avec Bélami, pourtant un homme parfaitement estimable,
00:13:28 mais dont je pense qu'il manque, dans le bon sens du terme, de vulgarité politique,
00:13:34 j'ai peur qu'elle reste dans les choux et malheureusement qu'elle stagne.
00:13:39 - Moi je suis très court, je pense que la droite de gouvernement, l'histoire repasse le plat.
00:13:45 Elle a raté le rendez-vous sur la réforme des retraites, la motion pouvait être votée,
00:13:51 elle n'a pas été votée à quelques voix près.
00:13:53 L'histoire repasse, la motion de censure est dans les tuyaux,
00:13:57 c'est le moment où jamais, vous savez très bien qu'accompagner Macron
00:14:00 ne leur permettra pas de récupérer l'électorat de Macron.
00:14:04 Il faut porter le fer, c'est maintenant ou jamais.
00:14:07 C'est pour ça que votre désespoir, je pense que s'ils votent la motion de censure, c'est bon.
00:14:10 - Très court.
00:14:11 - Quand on voit d'ailleurs les compensations proposées par l'actuel exécutif
00:14:14 pour compenser, je dirais, l'offensive sur l'assurance chômage,
00:14:19 notamment en matière d'IFI, l'impôt sur la fortune immobilière, etc.
00:14:22 La droite a encore, je dirais, une possibilité, quelque part,
00:14:26 de faire plaisir à son électorat.
00:14:28 - Et surtout d'exister.
00:14:29 - Allez, tout de suite les trois mots dans l'actu, c'était Félix Mathieu.
00:14:32 Les vrais voix Sud Radio.
00:14:34 Trois mots qui sont ustensiles, inauguration et scooter.
00:14:37 L'Assemblée nationale exclut les ustensiles de cuisine de la proposition de loi écologiste
00:14:41 sur les polluants éternels.
00:14:42 Les fabricants se mobilisaient contre l'interdiction de leur poils anti-adhésifs.
00:14:46 Une cérémonie d'ouverture sur la Seine reste le scénario privilégié,
00:14:50 dit qu'Emmanuel Macron à l'inauguration du centre aquatique olympique de Saint-Denis.
00:14:53 Il a aussi défendu la chanteuse Aya Nakamura.
00:14:56 Et puis un scooter vendu aux enchères, mais pas n'importe quel scooter.
00:15:00 Indice, il a appartenu à un ancien président de la République,
00:15:03 il a fait la une de closer en 2014.
00:15:05 Les vrais voix Sud Radio.
00:15:08 Bras de fer à l'Assemblée nationale autour des PFAS,
00:15:11 autrement dit des polluants éternels.
00:15:13 Les députés examinaient aujourd'hui un projet de loi écologiste
00:15:15 pour interdire ces substances au cycle de vie très long
00:15:18 et parfois néfastes pour la santé humaine.
00:15:20 Substances contenues notamment dans les poils anti-adhésifs
00:15:23 et justement n'en déplaisent aux groupes écologistes.
00:15:25 Un amendement vient d'être adopté pour exclure les ustensiles de cuisine
00:15:28 de cette interdiction.
00:15:30 Et ce au lendemain d'une manifestation de salariés, des syndicats
00:15:33 et de la direction du groupe électroménager SEB.
00:15:36 3000 postes menacés dont la moitié à l'usine de Rumi.
00:15:39 En Haute-Savoie avertissait, devant l'Assemblée nationale,
00:15:42 le directeur général de SEB, Stanislas de Gramont.
00:15:45 "Vous avez une usine qui produit 35 millions de poils par an.
00:15:48 Si demain vous perdez 70% de ces volumes
00:15:51 et qu'il vous reste 12 millions de poils,
00:15:53 vous aurez besoin de 3 fois à 4 fois moins de personnes
00:15:55 pour faire tourner votre usine.
00:15:57 Sans parler des emplois indirects, en amont, en aval."
00:15:59 Propos recueils par Quentin Gérard pour Sud Radio.
00:16:01 Cette exclusion des ustensiles de cuisine de la proposition de loi,
00:16:04 c'est une honte, a réagi le groupe écologiste
00:16:06 qui n'énonce une majorité alliée de LR et du RN
00:16:09 qui a cédé au lobbying du fabricant
00:16:11 au détriment, je cite, de la santé des Français.
00:16:13 En tout cas, le reste du texte vient d'être adopté
00:16:15 à l'Assemblée en première lecture.
00:16:16 Il concerne donc les vêtements, les cosmétiques
00:16:18 ou encore les revêtements de ski.
00:16:20 C'est lamentable, honnêtement.
00:16:22 Je comprends très bien la menace sur l'emploi,
00:16:24 mais il y a d'autres moyens de faire plier SEB.
00:16:26 C'est un poison général, tout le monde le sait.
00:16:28 C'est comme les eaux minérales.
00:16:30 Vous avez vu que l'Annecès remet un rapport aujourd'hui
00:16:32 nous expliquant qu'en réalité, il y a des poils
00:16:34 dans le groupe Nestlé.
00:16:36 Franchement, quand est-ce qu'on va s'occuper
00:16:38 véritablement de la vie des gens et du vivant ?
00:16:40 Le deuxième mot, l'inauguration
00:16:42 du Centre aquatique olympique de Saint-Denis.
00:16:44 L'occasion pour Emmanuel Macron de répondre
00:16:46 à quelques controverses. Malgré la menace terroriste,
00:16:48 l'organisation de la cérémonie d'ouverture
00:16:50 sur l'eau, sur la Seine, reste le scénario
00:16:52 privilégié selon le chef de l'État
00:16:54 qui se dit par ailleurs persuadé
00:16:56 que la Russie mène une offensive d'information
00:16:58 pour laisser entendre que la France ne serait pas prête.
00:17:00 Oui, je n'ai aucun doute, y compris en termes
00:17:02 informationnels. Elle alimente tous les jours
00:17:04 le fait que nous ne pourrions pas faire ceci ou cela.
00:17:06 Ce serait un risque. C'est pour ça aussi qu'il faut tenir.
00:17:08 Et la force d'âme,
00:17:10 la confiance en soi,
00:17:12 le rapport à la vérité
00:17:14 sont la force des démocraties et des grandes nations.
00:17:16 Et Emmanuel Macron qui a aussi défendu
00:17:18 la chanteuse Ayana Kamoura.
00:17:20 Moi je constate une chose, c'est une artiste
00:17:22 qui est, je crois pour parler en bon français,
00:17:24 la plus streamée parmi
00:17:26 les artistes francophones.
00:17:28 Elle est partagée, elle parle
00:17:30 à un bon nombre de nos compatriotes.
00:17:32 Si elle fait partie avec d'autres artistes de cette cérémonie,
00:17:34 je pense que c'est une bonne chose.
00:17:36 Parce que ces jeux et ces cérémonies
00:17:38 doivent nous ressembler.
00:17:40 Le chef de l'Etat ici interrogé par un confrère de TF1.
00:17:42 Troisième mot, le fameux scooter
00:17:44 de François Hollande va être vendu aux enchères.
00:17:46 L'annonce de la maison d'encherre le spécifie
00:17:48 en toutes lettres. Scooter utilisé
00:17:50 par le président François Hollande pour rejoindre
00:17:52 incognito l'actrice Julie Gaillet rue
00:17:54 du Cirque au jour de l'an 2014.
00:17:56 Mise à prix 10 000 euros.
00:17:58 Un soid du jet, 10 fois plus que sa cote car il s'agit
00:18:00 là d'un scooter historique, justifie
00:18:02 le commissaire Prizeur en Indre-et-Loire.
00:18:04 L'article avait heurté un tabou évidemment
00:18:06 sur la vie privée de nos dirigeants.
00:18:08 La réponse du président de la République,
00:18:10 François Hollande a pris l'initiative d'adresser un communiqué
00:18:12 à la suite de la publication dans un magazine
00:18:14 People d'un article faisant état
00:18:16 d'une relation qu'il entretiendrait
00:18:18 avec une comédienne. Il y déplore les
00:18:20 atteintes au respect de sa vie privée.
00:18:22 C'est un fait politique inédit en France.
00:18:24 Le président Hollande qui avait aussi fait
00:18:26 contre mauvaise fortune bon cœur quand Barack
00:18:28 Obama à l'époque l'avait taquiné sur l'affaire
00:18:30 du scooter à la une de closer.
00:18:32 Le véhicule qui était jusqu'à récemment
00:18:34 le mien, j'espère de ne pas avoir
00:18:36 à l'utiliser avant longtemps.
00:18:38 Le véhicule avait été vendu peu après.
00:18:40 Ses derniers propriétaires avaient même obtenu une dédicace
00:18:42 de l'ancien président. Dédicace qui sert
00:18:44 aujourd'hui à authentifier ce véhicule
00:18:46 présidentiel. Un mot signé de François Hollande
00:18:48 et sur lequel on peut lire
00:18:50 "à Patrick et Manola qui ont eu la chance d'enfourcher
00:18:52 mon scooter pour mieux partager leur
00:18:54 bonheur. Ce scooter est le bon".
00:18:56 C'est incroyable.
00:18:58 C'est dingue cette histoire.
00:19:00 Pour moi on en rigole maintenant.
00:19:02 10 ans après ça a été un cauchemar. J'étais à l'époque au gouvernement
00:19:04 on a su que le quinquennat s'effondrait
00:19:06 à ce moment précis. C'est évident.
00:19:08 Ce qui est dingue c'est que maintenant quand vous voyez
00:19:10 un scooter noir habillé en noir avec un casque
00:19:12 noir vous pensez tous que c'est François Hollande.
00:19:14 En disant qu'il est de nouveau sur son scooter.
00:19:16 C'est imaginatif.
00:19:18 Il a fait tellement la...
00:19:20 Ça a été un fait politique, une rupture.
00:19:22 Il y en a deux.
00:19:24 Il y a K. Usack et il y a ça.
00:19:26 Et en même temps ça a l'air d'être une belle histoire d'amour
00:19:28 parce que ça dure.
00:19:30 Il y a un romantique ici.
00:19:32 C'est bon.
00:19:34 Dans un instant le grand débat du jour avec
00:19:36 cette élève de 13 ans agressée
00:19:38 mardi devant son collège par 3 personnes
00:19:40 à Montpellier. 3 adolescents plongées
00:19:42 dans un coma artificiel. Elle s'est réveillée
00:19:44 hier soir.
00:19:46 Vous êtes surpris par ses propos.
00:19:48 Elle a été traitée de "couphard" c'est-à-dire de "mécréante"
00:19:50 et de "pute".
00:19:52 Est-ce qu'il ne vous étonne pas ?
00:19:54 Est-ce que l'éducation nationale a une part de responsabilité
00:19:56 dans le lâchage de Samara ?
00:19:58 Croyez-vous que le gouvernement sera capable d'avoir une réaction
00:20:00 à la hauteur ? Lâchage de Samara,
00:20:02 faut-il des mesures radicales pour empêcher l'islam politique
00:20:04 de s'imposer dans les établissements scolaires ?
00:20:06 Vous dites oui à 95%.
00:20:08 Vous voulez réagir le 0826 300 300 ?
00:20:10 Et notre invité pour en parler,
00:20:12 Bernard Ravet, avec nos principales de collège en retraite
00:20:14 et auteur de "Principal de Collège"
00:20:16 ou "Imam de la République" aux éditions Cairo.
00:20:18 Bonsoir, merci d'être avec nous.
00:20:20 Face à cette montée de l'islamisme,
00:20:22 peut-on parler de lâcheté de l'institution ?
00:20:24 Je pense qu'on est dans cette longue histoire
00:20:26 d'une institution qui doit gérer
00:20:28 quelque chose qui la dépasse totalement.
00:20:30 Je pense qu'on aura le temps d'en débattre.
00:20:32 Absolument. Dans un instant.
00:20:34 Ne bougez pas.
00:20:36 A tout de suite. 0826 300 300.
00:20:38 Les vraies voix sur le radio, 17h20,
00:20:40 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:20:42 Et le débat, ça débat, ça débat en rentaine.
00:20:44 Malheureusement, on ne peut pas parler du sujet,
00:20:46 mais en tout cas, ça débat.
00:20:48 Et c'est ça qui est intéressant.
00:20:50 En tout cas, 0826 300 300,
00:20:52 ce numéro de téléphone,
00:20:54 pour partager ces débats avec nous,
00:20:56 ça tombe bien, c'est le grand débat du jour.
00:20:58 Les vraies voix sur le radio,
00:21:00 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:21:02 Et le débat, ça débat, ça débat en rentaine.
00:21:04 On ne peut pas parler du sujet,
00:21:06 mais en tout cas, ça débat en rentaine.
00:21:08 Les vraies voix sur le radio,
00:21:10 le grand débat du jour.
00:21:12 Oui, c'était très très chaud.
00:21:14 Un mouvement de personnes qui n'étaient pas identifiées,
00:21:16 qui sont venues habillées de noir,
00:21:18 cagoulées.
00:21:20 Aujourd'hui, nous exerçons une profession à risque.
00:21:22 Ce n'est pas des incidents, bien sûr, quotidiens,
00:21:24 mais c'est des incidents extrêmement graves.
00:21:26 Il y a la première partie, puis la deuxième partie,
00:21:28 c'est ce qui se passe sur les réseaux sociaux.
00:21:30 J'ai vu des stories, une photo,
00:21:32 enfin, pas vraiment de la scène,
00:21:34 mais c'est un peu comme ça.
00:21:36 - La traitée de Mécréante, raconte la maman de Samara,
00:21:38 cette collégienne lynchée devant son collège à Montpellier,
00:21:40 la jeune fille de 13 ans,
00:21:42 vient donc de sortir du coma, selon sa mère,
00:21:44 ses harceleurs, la traitée de Kouffar,
00:21:46 et lui reprochait de ne pas porter le voile.
00:21:48 - Alors, parlons vrai.
00:21:50 Êtes-vous surpris par ces propos,
00:21:52 ou est-ce qu'ils ne vous étonnent pas ?
00:21:54 Est-ce que l'éducation nationale a une part de responsabilité
00:21:56 dans le lynchage de Samara ?
00:21:58 Croyez-vous que le gouvernement sera capable
00:22:00 d'avoir une réaction à la hauteur ?
00:22:02 Est-ce que vous avez l'intention politique de s'imposer
00:22:04 dans les établissements scolaires ?
00:22:06 Vous dites oui à 95%, vous voulez réagir
00:22:08 au datant de vos appels au 0826 300 300.
00:22:10 - Et puis Bernard Ravet, avec nous,
00:22:12 principal du collège en retraite,
00:22:14 et auteur du principal collège ou imam de la République
00:22:16 aux éditions Quéros.
00:22:18 On vous remercie d'avoir accepté notre invitation.
00:22:20 Petit tour de table avec les vrais voix, Philippe Bilger.
00:22:22 - Alors, depuis hier matin,
00:22:24 on parle beaucoup de cette agression
00:22:26 extrêmement grave contre ces jeunes
00:22:28 Samaras, qui, heureusement,
00:22:30 sont sortis d'affaires.
00:22:32 Moi, j'ai un point de vue dont je
00:22:34 conçois qu'ils puissent choquer.
00:22:36 D'abord, c'est une agression grave,
00:22:38 mais ça n'est pas la première
00:22:40 dans l'espace scolaire
00:22:42 et malheureusement, ce ne sera pas
00:22:44 la dernière, quels que soient
00:22:46 les motifs de cette agression.
00:22:48 Deuxième élément,
00:22:50 j'en ai par-dessus la tête,
00:22:52 lorsqu'il y a une agression
00:22:54 de cellules de soutien.
00:22:56 C'est parfaitement inutile.
00:22:58 Troisième élément,
00:23:00 je suis frappé de voir
00:23:02 à quel point on surestime
00:23:04 dans l'espace
00:23:06 de la République, une agression
00:23:08 gravissime, mais qui
00:23:10 accompagne d'autres agressions.
00:23:12 Et quand le rectorat,
00:23:14 quand le préfet, et qu'on
00:23:16 reproche à la ministre de ne pas venir,
00:23:18 je pense qu'on est en train
00:23:20 de perdre la tête. En revanche,
00:23:22 il faudrait,
00:23:24 au lieu de faire dans l'analyse,
00:23:26 au lieu de faire
00:23:28 en permanence un constat
00:23:30 qu'on a déjà fait mille fois
00:23:32 pour ce type d'agression,
00:23:34 peut-être aller plus vite,
00:23:36 plus efficacement. On a identifié
00:23:38 les agresseurs,
00:23:40 ils sont trois, il y a peut-être trois mineurs.
00:23:42 Eh bien, on les juge
00:23:44 très, très rapidement.
00:23:46 Après, on pourra faire
00:23:48 toute la sociologie qu'on veut
00:23:50 et notamment incriminer l'établissement
00:23:52 puisque, paraît-il,
00:23:54 la mère avait demandé qu'on ne laisse
00:23:56 pas sortir sa fille
00:23:58 et on l'a laissé sortir,
00:24:00 donc l'agression a suivi.
00:24:02 - Moi, je pense qu'il faut l'exemplarité des peines.
00:24:04 Ils sont mineurs, bien sûr.
00:24:06 Ils risquent très gros, très, très lourds
00:24:08 parce que c'est tentative de meurtre,
00:24:10 c'est tentative d'homicide. C'est comme ça
00:24:12 que c'est jugé parce qu'il y a quand même la volonté
00:24:14 de tuer cette petite fille.
00:24:16 Sur l'établissement,
00:24:18 on va y aller mollo aussi parce que
00:24:20 peut-être que le message n'est pas passé. C'est vrai que la mère a dit
00:24:22 ne les laissez pas sortir, l'ont laissé sortir.
00:24:24 On n'en sait rien. Vous savez très bien que
00:24:26 beaucoup d'établissements scolaires sont à l'os,
00:24:28 notamment avec les personnels qui ne sont pas enseignants.
00:24:30 Rattons donc.
00:24:32 Par contre,
00:24:34 bien sûr qu'il y a ce qui est
00:24:36 extrêmement choquant sur les propos
00:24:38 "tu es une mécréante", etc.
00:24:40 Mais je sais que je vais rejoindre Sébastien
00:24:42 là-dessus et je suis
00:24:44 bien sûr qu'il y a
00:24:46 une part probablement de religion
00:24:48 mais la folie dans cette histoire,
00:24:50 c'est de faire à nouveau les réseaux sociaux.
00:24:52 Je ne sais pas si vous vous rendez compte comment ça s'est passé.
00:24:54 Le calvaire de Samara
00:24:56 avant qu'elle se fasse tabasser,
00:24:58 c'est un calvaire
00:25:00 tous les jours, quotidien, sur les réseaux sociaux,
00:25:02 sur TikTok, les insultes, etc.
00:25:04 Donc quand est-ce
00:25:06 qu'on va se décider
00:25:08 à faire des sanctions
00:25:10 exemplaires et à
00:25:12 régler cette question des réseaux sociaux ?
00:25:14 Je ne sais pas comment on peut la régler mais il faut la régler.
00:25:16 Dernier point, moi je suis tout à fait
00:25:18 comme Ségolène Royal depuis toujours
00:25:20 sur cette question. Je pense que s'il faut envoyer
00:25:22 les policiers devant les collèges
00:25:24 et les établissements, eh bien oui, envoyons
00:25:26 les policiers et les collèges devant ces établissements.
00:25:28 Honnêtement, je ne connais rien de mieux que...
00:25:30 Peut-être, mais vous avez des
00:25:32 commissaires, vous avez des commissariats,
00:25:34 vous avez des policiers qui peuvent faire des rondes. Je pense
00:25:36 que la peur du gendarme, c'est toujours
00:25:38 quelque chose qui est très efficace quand même.
00:25:40 - C'est la semaine. - Complètement aligné avec
00:25:42 Françoise, c'est pas toujours
00:25:44 le cas mais là pour le coup,
00:25:46 oui, il y a évidemment un biais religieux
00:25:48 qui gangrène notre société
00:25:50 et qui gangrène
00:25:52 je dirais les jeunes générations.
00:25:54 Face à cela,
00:25:56 on est des missionnaires,
00:25:58 on est lâches
00:26:00 et on est
00:26:02 souvent très naïfs.
00:26:04 On est naïfs parce qu'on peut effectivement
00:26:06 reprendre nos gamins,
00:26:08 on peut reprendre les camarades de jeu
00:26:10 de nos propres gamins pour ne pas laisser
00:26:12 quelque part s'infuser,
00:26:14 se distiller
00:26:16 cette banalisation
00:26:18 qui peut conduire à des extrémités
00:26:20 parfois mortifères.
00:26:22 Premier élément. Deuxième élément,
00:26:24 je crois moi aussi à la force
00:26:26 de l'exemplarité de la peine, à la force
00:26:28 de l'exemplarité, je dirais,
00:26:30 et de la représentativité
00:26:32 policière. Parce qu'à un moment donné,
00:26:34 il faut quelque part
00:26:36 qu'on montre que, évidemment,
00:26:38 le collège, le lycée,
00:26:40 tous ces lieux de savoir
00:26:42 sont des enclaves.
00:26:44 Mais ce sont
00:26:46 des enclaves républicaines, ce ne sont pas
00:26:48 des enclaves de non-droit.
00:26:50 Et pour terminer sur
00:26:52 la responsabilité des réseaux sociaux
00:26:54 et des plateformes, moi j'ai
00:26:56 connu effectivement
00:26:58 des ministres du numérique,
00:27:00 un président de la République,
00:27:02 notamment Emmanuel Macron, beaucoup plus solide
00:27:04 et beaucoup plus costaud. Et j'ai le sentiment,
00:27:06 j'ai le sentiment, depuis
00:27:08 un an ou deux, qu'on a complètement
00:27:10 abandonné. - On a abandonné
00:27:12 un reste. - Je rappelle, quand il y avait la haine en ligne,
00:27:14 il y avait quand même, moi j'étais à la tête d'un réseau,
00:27:16 j'étais cadre dirigeant d'un moteur
00:27:18 de recherche, honnêtement, la vérité c'est
00:27:20 qu'on était convoqués. On était convoqués.
00:27:22 On était convoqués pour lutter contre
00:27:24 la haine en ligne. Voilà. Aujourd'hui, j'ai l'impression
00:27:26 que finalement la République a démissionné. - C'est quand même la chèvre.
00:27:28 - Bernard Ravet, quand on entend
00:27:30 ce que disent Françoise et Sébastien,
00:27:32 est-ce qu'on peut quand même exonérer
00:27:34 l'établissement scolaire ? Parce que le harcèlement,
00:27:36 il ne datait pas d'hier,
00:27:38 ça fait quand même des semaines que ça dure.
00:27:40 Est-ce qu'il n'y a pas un rôle
00:27:42 à jouer de l'école,
00:27:44 de dire
00:27:46 "cette gamine est harcelée,
00:27:48 ça va mal finir". Parce que tout le monde,
00:27:50 on a l'impression que tout le monde se dédouane. - Oui, tout le monde
00:27:52 se lave les mains, c'est un peu Ponce-Pilate.
00:27:54 - Je ne crois pas quand même. - Attendez,
00:27:56 Françoise. - Moi,
00:27:58 je m'en tiendrai aujourd'hui.
00:28:00 On ne peut pas porter comme ça
00:28:02 la natem sur l'établissement.
00:28:04 L'établissement, c'est le réceptacle
00:28:06 d'une situation.
00:28:08 Vous avez peut-être entendu dans l'après-midi
00:28:10 la ministre de l'Éducation
00:28:12 qui diligent
00:28:14 un rapport
00:28:16 de l'inspection générale.
00:28:18 On verra ce que va dire ce rapport.
00:28:20 On a vu ce qu'a dit
00:28:22 le rapport de l'inspection générale
00:28:24 sur l'exécution de Samuel Paty.
00:28:26 On a vu comment, deux ans après,
00:28:28 Emmanuel Paty,
00:28:30 j'allais dire, continue à se battre.
00:28:32 - Michael. - Michael Paty.
00:28:34 - Michael Paty continue
00:28:36 à se battre. Je crois qu'aujourd'hui,
00:28:38 on est vraiment...
00:28:40 Je pense
00:28:42 que ce qui s'est passé à Montpellier
00:28:44 doit être un point de rupture.
00:28:46 On a eu
00:28:48 le premier point de rupture,
00:28:50 j'allais dire, en 2004,
00:28:52 mis sous le tapis. C'était le rapport
00:28:54 Robin. Il y a eu
00:28:56 un... j'allais dire...
00:28:58 dans les années
00:29:00 15 après les attentats,
00:29:02 sur ce problème
00:29:04 de la pression du religieux à l'école
00:29:06 parce que la réalité,
00:29:08 j'allais dire, dans ce phénomène
00:29:10 de harcèlement, la justice le dira,
00:29:12 mais le problème
00:29:14 du religieux est apparu.
00:29:16 Et il est apparu quand même par la maman.
00:29:18 Et il est apparu de manière
00:29:20 beaucoup... j'allais dire,
00:29:22 moi je l'ai vécu dans les années...
00:29:24 J'étais chef d'établissement dans les années
00:29:26 2000 à 2015.
00:29:28 Il est apparu que
00:29:30 certains élèves voulaient
00:29:32 imposer une certaine vision
00:29:34 de l'islam à d'autres camarades
00:29:36 musulmans. Ce qui
00:29:38 ne pose pas le problème du religieux
00:29:40 mais le problème de l'intégrisme
00:29:42 religieux. Il ne faut pas
00:29:44 généraliser. J'allais dire, cette maman
00:29:46 revendique qu'elle est musulmane
00:29:48 et revendique que sa fille
00:29:50 s'habille de manière
00:29:52 tout à fait européenne, se teint
00:29:54 les cheveux. De notre côté, c'est
00:29:56 très violent. C'est très violent
00:29:58 parce qu'on a quand même
00:30:00 un Premier ministre qui a fait
00:30:02 un certain pas sur le harcèlement.
00:30:04 Et aujourd'hui,
00:30:06 moi je pense que c'est pas...
00:30:08 je ne sais plus lequel de vos intervenants
00:30:10 disait "il ne faut
00:30:12 pas se contenter de ce
00:30:14 qui se passe". Je crois qu'aujourd'hui
00:30:16 il faut réellement que
00:30:18 ce qui s'est passé à Montpellier
00:30:20 serve d'électrochoc.
00:30:22 Serve d'électrochoc et que
00:30:24 j'allais dire, un peu comme sur les problèmes climatiques.
00:30:26 J'allais dire, tout à l'heure,
00:30:28 vous citiez vos auditeurs...
00:30:30 - On disait déjà pour Samuel Paty
00:30:32 que c'était un électrochoc.
00:30:34 - Samuel Paty, Samuel Paty.
00:30:36 - Tous les deux jours,
00:30:38 il y a des couteaux, il y a des
00:30:40 agressions. A chaque fois on dit "c'est un électrochoc"
00:30:42 et il ne se passe rien.
00:30:44 En matière de harcèlement...
00:30:46 - Je pense qu'il ne se passe rien
00:30:48 parce qu'il y a des coupables
00:30:50 pour lesquels il ne se passe rien.
00:30:52 - Moi j'ai le courage de dire un certain
00:30:54 nombre de choses qui vont peut-être déranger.
00:30:56 Certains
00:30:58 de nos hommes politiques
00:31:00 ont intérêt à ce qui ne se passe
00:31:02 rien et
00:31:04 la situation rapporte
00:31:06 à qui aujourd'hui ?
00:31:08 En matière électorale,
00:31:10 c'est quand même l'ERN
00:31:12 qui est bénéficiaire indirectement
00:31:14 et de l'autre côté...
00:31:16 - Ce n'est pas eux qui font les jugements.
00:31:18 - Ce n'est pas eux qui font les jugements.
00:31:20 - Laissez-moi terminer.
00:31:22 - Mais ni la France...
00:31:24 - Laissez-moi terminer.
00:31:26 Les propos...
00:31:28 j'allais dire...
00:31:30 Je me suis encore attrapé
00:31:32 avec un élu LFI
00:31:34 il n'y a pas très longtemps
00:31:36 sur priorité à l'éducatif
00:31:38 sur la sanction.
00:31:40 - Alors attendez.
00:31:42 Je vais revenir là-dessus. Je suis d'accord avec vous
00:31:44 qu'il y a peut-être une part d'instrumentalisation
00:31:46 mais la réalité c'est que ce n'est ni la France insoumise
00:31:48 ni le RN
00:31:50 qui sont à la manoeuvre.
00:31:52 Donc il n'y a pas
00:31:54 une volonté pour eux de faire
00:31:56 perdurer.
00:31:58 Attaquer directement qui est en responsabilité
00:32:00 aujourd'hui c'est Macron.
00:32:02 - Non mais attendez.
00:32:04 Ce que je voudrais attaquer en responsabilité
00:32:06 c'est qu'aujourd'hui
00:32:08 ces problématiques
00:32:10 qui sont, j'allais dire,
00:32:12 la haine
00:32:14 à l'école. Je parle de l'école.
00:32:16 Je parlerai des réseaux sociaux après.
00:32:18 La haine à l'école. Ce phénomène
00:32:20 de violence récurrente.
00:32:22 Ce phénomène d'ingérence des familles.
00:32:24 On est passé du
00:32:26 pas de vague à aujourd'hui on n'en parle.
00:32:28 Mais il ne suffit pas d'en parler.
00:32:30 Je pense qu'aujourd'hui on a
00:32:32 des hommes et des femmes politiques
00:32:34 qui ont des responsabilités et qui sont nos élus.
00:32:36 - Oui. Bernard Arader.
00:32:38 - Je pense que...
00:32:40 - Philippe Bilger voulait vous poser une question.
00:32:42 - On vous a posé une question tout à l'heure en vous rappelant
00:32:44 qu'il y a bien sûr
00:32:46 l'affaire de Montpellier.
00:32:48 Avant il y avait l'établissement Ravel.
00:32:50 Il y a une multitude d'événements.
00:32:52 Quelles seraient les solutions
00:32:54 efficaces en peu de mots
00:32:56 que vous mettriez en œuvre ?
00:32:58 - Alors, solutions efficaces
00:33:00 en peu de mots. D'un côté
00:33:02 une énorme mobilisation
00:33:04 sous forme d'un plan
00:33:06 marchal de prévention
00:33:08 et pas des mesurettes.
00:33:10 Un vrai plan
00:33:12 qui coûtera de l'argent
00:33:14 c'est sûr. Et en particulier
00:33:16 la présence d'adultes
00:33:18 on l'a bien vu
00:33:20 dans certains quartiers
00:33:22 difficiles où la présence de médiateurs
00:33:24 par exemple devant les établissements
00:33:26 sans avoir forcément des policiers
00:33:28 règle des problèmes.
00:33:30 Ce qui me paraît important
00:33:32 c'est aussi de se poser la question
00:33:34 comment aujourd'hui
00:33:36 il faut avoir
00:33:38 des mesures extrêmement efficaces
00:33:40 pour que
00:33:42 le système éducatif
00:33:44 soit capable
00:33:46 d'éloigner
00:33:48 les élèves harceleurs
00:33:50 des élèves harcelés.
00:33:52 - Et pas les éloigner.
00:33:54 - Oui, mais aujourd'hui...
00:33:56 - Beaucoup d'appels.
00:33:58 - Désolée, 0826-300-300
00:34:00 et on part à Toulouse
00:34:02 avec David qui est formateur
00:34:04 sécurité. Bonsoir David.
00:34:06 - Bonsoir Cécile, bonsoir
00:34:08 Philippe et bonsoir à tous vos invités.
00:34:10 Déjà je voulais
00:34:12 répondre sur ce qui a été dit et reprendre
00:34:14 un exemple avec Samuel Paty.
00:34:16 Est-ce qu'on attend qu'un élève ou une élève
00:34:18 subisse le même sort de Samuel Paty pour avoir
00:34:20 l'électrochoc ? Parce que l'électrochoc
00:34:22 en fait il n'y en a pas, ça c'est la première chose.
00:34:24 Et la deuxième chose, de renvoyer
00:34:26 la balle au RN, à LFI, etc.
00:34:28 il faut renvoyer la balle à tous les politiques
00:34:30 qui n'ont pas compris le danger de l'islam
00:34:32 politique et lorsque l'on déroule le tapis rouge
00:34:34 au Qatar pour glaner 10 milliards
00:34:36 d'euros, lorsqu'on sait que le pays
00:34:38 sponsorise les frères musulmans, ça pose
00:34:40 un problème, lorsqu'on laisse la parole
00:34:42 à des gens comme Tarek Oumrou qui soi-disant
00:34:44 a changé, mais Tarek Oumrou est un frère musulman
00:34:46 et il est dans les instances de l'islam de France,
00:34:48 je pense que c'est là qu'il faut taper
00:34:50 et qu'il faut oser à un moment donné
00:34:52 dire qu'on est en guerre contre l'islam politique
00:34:54 et classer les frères musulmans
00:34:56 comme entités terroristes, etc.
00:34:58 Il faut à un moment donné vraiment taper du poing
00:35:00 sur la table. Bon et je sais que le Qatar
00:35:02 ça va un peu embêter Philippe parce qu'il sponsorise le PSG
00:35:04 mais on s'en fout du PSG
00:35:06 face à l'islam politique.
00:35:08 - Vous avez raison.
00:35:10 - Ne bougez pas David, Nathalie
00:35:12 voulait réagir.
00:35:14 - Oui, bonjour.
00:35:16 Oui, en tant qu'enseignante j'ai été
00:35:18 sidérée, mais ça ne m'étonne pas,
00:35:20 c'est une réalité que nous vivons.
00:35:22 La semaine dernière j'ai des parents qui sont
00:35:24 venus me voir pour des problèmes de
00:35:26 prosélytisme pendant le ramadan
00:35:28 donc ils m'ont alertée
00:35:30 de ce prosélytisme
00:35:32 et puis je ne connais pas
00:35:34 la confession des parents, ils m'ont dit que j'étais musulman
00:35:36 et que à ce titre
00:35:38 encore plus, ils ne désiraient pas
00:35:40 d'aucun prosélytisme et que
00:35:42 voilà, ils vivaient tout ça en privé
00:35:44 donc j'ai fait une note à ma directrice
00:35:46 et puis pire encore
00:35:48 et c'est pour ça que vous demandiez s'il faut
00:35:50 quelque chose de radical ou de brutal, oui
00:35:52 j'ai des enseignants qui sont venus me voir
00:35:54 des collègues qui m'ont dit "voilà on s'est fait traiter de
00:35:56 mécréante
00:35:58 parce que nous ne faisions pas le ramadan
00:36:00 donc en fait on est parti
00:36:02 tellement loin que je ne sais
00:36:04 même pas comment on va revenir à quelque chose
00:36:06 de vivable
00:36:08 - C'est un vrai
00:36:10 sujet
00:36:12 merci beaucoup
00:36:14 Bernard Ravel d'avoir été avec nous
00:36:16 ça mériterait forcément encore une fois
00:36:18 un débat à beaucoup plus long
00:36:20 vous êtes ancien
00:36:22 principal de collège à la retraite
00:36:24 aujourd'hui et auteur de "Principal de collège"
00:36:26 ou "Imam de la République" aux éditions
00:36:28 du bureau et j'imagine que même
00:36:30 des années après ce livre a toute son
00:36:32 importance. Merci d'avoir été avec nous
00:36:34 dans un instant un peu plus de légèreté
00:36:36 avec le "Qui c'est qui qui l'a dit"
00:36:38 le quiz de l'actu. Soyez les bienvenus
00:36:40 Sud Radio jusqu'à 19h. Merci beaucoup Rémi André
00:36:42 Les vraies voix
00:36:44 Sud Radio 17h20
00:36:46 Philippe David, Cécile de Ménibus
00:36:48 Le chat hue
00:36:50 de la classe du jeudi
00:36:52 toujours François Zegoua, Sébastien Ménard
00:36:54 - Non mais c'est Philippe Bilger, c'est une racaille
00:36:56 - Non mais c'est une racaille
00:36:58 - Alors, il est râpé
00:37:00 dans sa légende de l'avocat général mythique
00:37:02 qu'il a été
00:37:04 et là, d'un seul coup, il se permet tout
00:37:06 - Il y a des tricheries mythiques
00:37:08 - Je le répète ici
00:37:10 et douteux en ce qui me confère
00:37:12 - C'est un programme
00:37:14 - La seule qui sauvait l'honneur
00:37:16 c'est Cécile
00:37:18 - Elle ne peut pas tricher tout le temps
00:37:20 - Elle ne peut pas tricher tout le temps
00:37:22 - Non mais, acceptez
00:37:24 Sainte Cécile, Sainte Cécile
00:37:26 - Je vous en prie, l'hélibus
00:37:28 - L'hélibus de Sainte Cécile, Sainte Cécile
00:37:30 - L'hélibus de Sainte Cécile, Sainte Cécile
00:37:32 - Allez, dans un instant
00:37:34 Philippe David
00:37:36 en attendant, direction
00:37:38 l'unité, l'ancien
00:37:40 syndicat, unité
00:37:42 SGP Police, Félix Mathieu
00:37:44 - Qui change de nom et de logo
00:37:46 appelé le juste "Unité"
00:37:48 - Unité
00:37:50 - Quand j'ai vu l'info tomber, j'ai cru que c'était
00:37:52 une réminiscence des tuites du 1er avril
00:37:54 tant cela paraissait être une blague
00:37:56 mais après contrôle des articles de presse
00:37:58 ils étaient tous datés d'hier soir
00:38:00 et ce n'était donc pas une blague ni une fake news
00:38:02 comme on dit désormais en beau français
00:38:04 cette info, il faut le dire, paraissait tellement
00:38:06 incroyable que je me suis demandé
00:38:08 si je vivais dans un monde parallèle
00:38:10 ou dans la 45ème dimension
00:38:12 de quelle info s'agit-il alors ?
00:38:14 Alors auditeurs de Sud Radio, si vous êtes au volant
00:38:16 ralentissez, si vous êtes à la cuisine
00:38:18 baissez le feu sous la casserole et si vous êtes
00:38:20 au travail, faites-en profiter vos collègues
00:38:22 l'Arabie Saoudite a été élue à la présidence
00:38:24 de la 69ème commission
00:38:26 de la condition de la femme
00:38:28 aux Nations Unies
00:38:30 alors c'est vrai, la condition de la femme est moins
00:38:32 pire qu'avant en Arabie Saoudite
00:38:34 elles ont par exemple obtenu le droit de conduire une voiture
00:38:36 elles pouvaient cependant piloter un avion
00:38:38 expliquez-moi la cohérence
00:38:40 mais les femmes saoudiennes doivent encore aujourd'hui
00:38:42 obtenir l'accord de leur tuteur masculin
00:38:44 pour se marier. Bref, si ça va moins mal
00:38:46 il y a encore du pain sur la planche
00:38:48 pour que les femmes saoudiennes aient des conditions
00:38:50 de vie qui se rapprochent de celles que les femmes ont
00:38:52 ailleurs dans le monde. Vu le vote de l'ONU
00:38:54 on peut supputer que l'Afghanistan
00:38:56 des talibans pourrait bien supplanter l'Arabie
00:38:58 Saoudite lors de la prochaine élection
00:39:00 le ridicule ne tue pas, heureusement pour l'ONU
00:39:02 Philippe Bilger.
00:39:04 C'est tout de même invraisemblable, je me demande
00:39:06 ils sont évidemment conscients
00:39:08 de l'absurdité
00:39:10 de cette désignation
00:39:12 alors qu'est-ce qu'ils cherchent
00:39:14 à créer une sorte d'égalité
00:39:16 superficielle alors qu'il y a
00:39:18 des pays qui mériteraient
00:39:20 la présidence et d'autres ne la méritent pas
00:39:22 ou font-ils une sorte de relativisme
00:39:24 qui
00:39:26 comme vous l'avez très bien
00:39:28 ferait de l'Arabie Saoudite
00:39:30 un pays un peu moins pire
00:39:32 que d'autres ?
00:39:34 Non, c'est l'ONU
00:39:36 l'ONU, comment dirais-je
00:39:38 travaille
00:39:40 essentiellement à relever
00:39:42 le niveau partout dans le monde
00:39:44 donc la règle de l'ONU
00:39:46 c'est qu'on ne peut exclure personne
00:39:48 donc comme on ne peut exclure personne
00:39:50 on essaie de mettre les pays durs
00:39:52 en situation pour ouvrir les droits
00:39:54 On est en retard, Sébastien Ménard, vite fait
00:39:56 Pour le coup je suis un peu partagé
00:39:58 parce qu'effectivement, vous avez raison
00:40:00 le ridicule ne tue plus
00:40:02 mais en même temps, comme le dit Françoise
00:40:04 il faut aussi quelque part, à marche forcée
00:40:06 mettre en situation ces pays
00:40:08 pour du mieux, pour du progrès
00:40:10 pour une espèce de uniformité
00:40:12 vers le haut en matière
00:40:14 de droit des femmes et de discrimination
00:40:16 Mathieu, vous avez la parole
00:40:18 Avec ce changement de nom et de logo
00:40:20 du syndicat Unité SGP
00:40:22 Police FO, et oui, comme beaucoup de syndicats
00:40:24 cette organisation policière avait un nom
00:40:26 un peu à tiroir, tiré de sa longue histoire
00:40:28 faudra désormais dire Unité
00:40:30 juste Unité, avec pour le logo
00:40:32 le chiffre 1 à la place du i
00:40:34 et puis un petit drapeau tricolore aussi
00:40:36 on décrypte ça avec le secrétaire général d'Unité
00:40:38 Bonsoir Grégory Joron
00:40:40 Bonsoir
00:40:42 Merci d'être avec nous dans les vraies voix Sud Radio
00:40:44 Petite précision d'emblée avant d'en venir au sens profond
00:40:46 de ces changements, Unité est toujours affiliée
00:40:48 à la centrale FO, force ouvrière
00:40:50 même si ça n'apparaîtra plus dans l'identité visuelle
00:40:52 Oui bien sûr
00:40:54 plus que jamais, j'ai envie de dire
00:40:56 on est très bien force ouvrière qui, je rappelle
00:40:58 a des valeurs qui nous parlent forcément
00:41:00 qui sont celles de la liberté, l'indépendance
00:41:02 et surtout l'indépendance politique
00:41:04 c'est un des piliers justement
00:41:06 d'Unité, très clairement
00:41:08 Un syndicat Unité magistre au sein de FO
00:41:10 faudra quand même préciser Unité Police
00:41:12 pour ne pas se tromper
00:41:14 Vous pouvez très simplement dire le syndicat de police Unité
00:41:16 ça voudra le dire
00:41:18 Alors pourquoi ce 1 à la place du i
00:41:20 sur votre nouveau logo ?
00:41:22 Tout simplement parce que
00:41:24 c'est Unité
00:41:26 et ici comme vous l'avez dit, Unité GP Police
00:41:28 et dans Unité GP il y a
00:41:30 le SGP, c'est le premier syndicat de police
00:41:32 dans l'histoire de la police nationale
00:41:34 qui a été créé en 1924, donc ça faisait 100 ans
00:41:36 ça fait 100 ans cette année
00:41:38 qu'on existe
00:41:40 alors vous connaissez l'histoire tumultueuse des syndicats de police
00:41:42 je ne vais pas la rappeler, ça serait extrêmement long, il faudrait 3 heures
00:41:44 et ça ne serait pas toujours intéressant
00:41:46 mais ça rappelle
00:41:48 qu'on est issu de cette histoire là
00:41:50 qu'on est aussi le premier
00:41:52 syndicat de police en termes de représentativité
00:41:54 dans la police nationale
00:41:56 et que vous l'avez dit aussi
00:41:58 on a rappelé des valeurs républicaines
00:42:00 avec ces couleurs bleu, blanc, rouge
00:42:02 et cette griffe qu'on a insérée
00:42:04 dans ce 1
00:42:06 c'est extrêmement important aussi
00:42:08 c'est une nouveauté, vous y teniez, le bleu, blanc, rouge
00:42:10 désormais sur le logo du syndicat Unité
00:42:12 Grégory Joron, est-ce que ça veut dire
00:42:14 qu'il faut remettre un peu
00:42:16 de syndicalisme au sein de la police ?
00:42:18 Il y en a déjà énormément
00:42:20 renforcer
00:42:22 renforcer les valeurs
00:42:24 je pense surtout, il faut les rappeler
00:42:26 on est des policiers républicains
00:42:28 je pense que c'est pas galvaudé de le dire
00:42:30 je pense que l'attribution
00:42:32 souvent des couleurs du drapeau
00:42:34 national
00:42:36 font l'objet
00:42:38 de raccourcis, on est tout de suite
00:42:40 traités d'extrémistes
00:42:42 je vous laisse
00:42:44 imaginer ce que ça peut engendrer
00:42:46 nous on assume pleinement justement
00:42:48 puisque c'est des couleurs qu'on porte tous les jours sur nos
00:42:50 uniformes, donc il faut remettre je pense
00:42:52 déjà ces valeurs là au centre
00:42:54 des logos, c'est ce qu'on a fait
00:42:56 au centre de nos attentions parce que c'est ce qu'on est
00:42:58 et cette évolution là
00:43:00 nous a permis justement de réaliser ça
00:43:02 Françoise de Gouin
00:43:04 Est-ce qu'il y a une guerre des syndicats dans la police ?
00:43:06 parce qu'il y a une guerre des syndicats partout, donc je vois pas pourquoi
00:43:08 vous échapperiez, est-ce que vous diriez
00:43:10 que vous êtes moins à droite et à l'extrême droite
00:43:12 que vos camarades d'Alliance ?
00:43:14 Je dirais que je suis pas sûr que
00:43:16 aujourd'hui le syndicalisme soit
00:43:18 complètement politisé comme on avait pu le connaître
00:43:20 il y a 15 ou 20 ans
00:43:22 Alliance, si quand même
00:43:24 Oui, ils ont une construction qui est
00:43:26 plus politique que nous, c'est une réalité
00:43:28 nous comme je l'ai dit
00:43:30 j'ai par exemple un bureau national permanent
00:43:32 où aucun de mes militants n'est
00:43:34 engagé politiquement, que ce soit sur un mandat
00:43:36 élu ou ailleurs
00:43:38 ça fait partie justement des valeurs qu'on défend, je respecte
00:43:40 évidemment l'engagement politique
00:43:42 c'est très honorable, notamment
00:43:44 sur des mandats locaux
00:43:46 mais pour autant, au sein de mon organisation
00:43:48 particulièrement dans mon
00:43:50 bureau directeur, je n'ai aucun
00:43:52 militant politique et je m'en félicite puisque
00:43:54 je crois que le mélange des genres est parfois un peu
00:43:56 délicat. Grégory
00:43:58 Jerome, vous avez des contacts
00:44:00 privilégiés avec le syndicat
00:44:02 enfin
00:44:04 FO Magistrat
00:44:06 Oui, on travaille
00:44:08 régulièrement ensemble
00:44:10 on travaille très régulièrement ensemble
00:44:12 on fait des colloques beaucoup ensemble
00:44:14 on en a fait un, je le rappelle
00:44:16 l'été 2022 je crois
00:44:18 sur l'usage des armes et les policiers
00:44:20 face aux institutions
00:44:22 qui était d'ailleurs brillamment animé il me semble
00:44:24 par Cécile de Ménibus et on a fait
00:44:26 un petit fascicule là-dessus
00:44:28 je ne savais pas hein, pour le temps
00:44:30 et bien voilà, maintenant vous le savez
00:44:32 et je me permettrai la prochaine fois
00:44:34 de vous donner le fascicule
00:44:36 qu'on en avait sorti avec justement
00:44:38 des projections
00:44:40 des revendications
00:44:42 des idées de pistes pour améliorer
00:44:44 justement la condition des policiers lors des usages
00:44:46 d'armes et c'est justement avec
00:44:48 les magistrats qu'on a travaillé ces sujets là, c'est extrêmement
00:44:50 est-ce que je peux rendre un hommage à la police nationale
00:44:52 vous savez j'habite dans le centre de Paris
00:44:54 la Seine est en train de monter
00:44:56 et hier soir à 23h
00:44:58 je rentrais d'un dîner
00:45:00 d'une dîner de travail
00:45:02 et il y avait des policiers
00:45:04 et c'était une image extraordinaire
00:45:06 parce que ça m'a beaucoup ému
00:45:08 qui étaient en train d'aider des migrants
00:45:10 tous les migrants qui sont installés au ras de l'eau
00:45:12 si vous voulez
00:45:14 pour qu'ils ne se noient pas à cause de la montée
00:45:16 ils étaient en train de les aider, ça m'a beaucoup ému
00:45:18 ils les aidaient avec leur tente
00:45:20 à réinstaller leur tente un peu plus haut
00:45:22 à les mettre en petit groupe
00:45:24 et je suis arrivé, je leur ai dit
00:45:26 je vous félicite
00:45:28 le monsieur qui était là m'a dit "vous savez on est la police républicaine
00:45:30 madame et on est la France"
00:45:32 et ça m'a touché et ce que j'entends
00:45:34 de vos propos mon cher Grégory me fait penser
00:45:36 à ce policier que j'ai croisé hier
00:45:38 ça m'a vraiment touché sur le rôle
00:45:40 de ces policiers
00:45:42 - Moi j'attends simplement qu'il demande à FO Magistrat de créer
00:45:44 un délit de torpillage du "qui c'est qui"
00:45:46 qu'il a dit par des vrais voix
00:45:48 certains on l'appellerait le 17 tous les soirs
00:45:50 aux alentours de 17h53
00:45:52 - Merci beaucoup Grégory Joron
00:45:54 secrétaire général
00:45:56 de syndicat police
00:45:58 Unité
00:46:00 - Et même s'il est syndiqué il est formidable
00:46:02 moi je l'aime beaucoup il est toujours très modéré
00:46:04 très subtil dans ses analyses
00:46:06 Grégory
00:46:08 - En tout cas on l'a vu hier
00:46:10 dans un costume
00:46:12 ça je peux vous dire que c'est pas le même Grégory Joron
00:46:14 merci beaucoup Grégory
00:46:16 - Allez allez
00:46:18 - Non mais c'est beau cette image des policiers qui sauvent des vies
00:46:20 je trouve ça magnifique
00:46:22 - Mais vous m'avez du coeur ma chère France
00:46:24 - Vous restez avec nous
00:46:26 dans un instant
00:46:28 on va y aller tout de suite
00:46:30 parce qu'on a notre réalisateur il est au bout du rouleau
00:46:32 allez à tout de suite
00:46:34 - Les vraies voix Sud Radio 17h20
00:46:36 Philippe David, Cécile de Ménibus
00:46:38 - Ça va Philippe David ?
00:46:40 - Ça va très bien et vous ?
00:46:42 - On se remet du "qui c'est qui" qu'il a dit
00:46:44 - Aujourd'hui il a laissé des traces
00:46:46 - Pas vous c'est sûr Fanny
00:46:48 - Non mais vous dites on se remet
00:46:50 parler pour vous
00:46:52 - Il est marqué au fer rouge
00:46:54 - Aujourd'hui ça laisse des traces
00:46:56 - Sébastien Ménard est profité parce qu'il est failli
00:46:58 - Ça fait quasiment 3/4 d'heure qu'il est encore dans le truc
00:47:00 - C'est le prif que vous lue à Françoise
00:47:02 - Françoise elle a eu 3 points
00:47:04 si on lui enlève les 3 points qu'elle a malheureusement gagné
00:47:06 elle est à 0, Philippe Bilger est à 0, Sébastien Ménard est à 0
00:47:08 - Ah oui d'accord si ma grand-mère avait des rouleaux
00:47:10 ça serait la notoriété
00:47:12 - Non mais excusez-moi
00:47:14 c'est plus moi de cette émission, vous êtes fous, j'ai peur que ça s'attrape
00:47:16 moi sérieusement vous êtes plus normaux du tout
00:47:18 - Non mais excusez-moi
00:47:20 ça fait quand même 2 ans que je fais cette émission
00:47:22 avec Philippe David où on vend
00:47:24 l'amitié, la solidarité
00:47:26 la cohésion
00:47:28 de l'équipe, en fait de rien du tout
00:47:30 - Tout le temps sauf pour le "qui c'est qui"
00:47:32 qu'il a dit
00:47:34 - Qui est le "qui c'est qui"
00:47:36 - Voilà qui est le "qui c'est qui" qu'il a dit
00:47:38 de toute façon c'est terminé, il n'y a plus d'amitié
00:47:40 - En fait je suis une mauvaise
00:47:42 commerciale, je vends n'importe quoi
00:47:44 - On a Jackie Borda, jeune auditeur fidèle
00:47:46 qui a tweeté "ce jeu rend fou, la présence d'un médecin
00:47:48 s'impose, j'ai demandé à Jean Dorido
00:47:50 tu es partout, leurs cas sont désespérés
00:47:52 il a répondu manifestement il y a du boulot"
00:47:54 - Oui oui
00:47:56 - Venant de Jean Dorido
00:47:58 - Quand il vient
00:48:00 - Oui oui
00:48:02 - Il est complètement barjot
00:48:04 - Non mais Dorido est complètement barjot
00:48:06 - Le psychiatre devient fou
00:48:08 - Comment acquis et grâce à vos yeux Françoise ?
00:48:10 - Tout le monde est grâce à mes yeux
00:48:12 - Non mais moi j'adore tout le monde
00:48:14 - Allez on y va, on y va parce que là le temps court
00:48:16 et qu'on a pas que ça à faire, on a un métier
00:48:18 - On peut pas refaire un jeu ?
00:48:20 - Le tour de top de l'actu des vrais voix
00:48:22 - Non, bah non, bah non
00:48:24 - Que la partie commence !
00:48:26 - Non non moi j'aime pas vous règle la géométrie variable
00:48:28 à chaque fois je me fais entuber par Philippe David
00:48:30 qui est une racaille - Quand on parle du loup on envoie la queue
00:48:32 - En général les poils pubiens ne m'intéressent pas du tout
00:48:34 - Ah bon ?
00:48:36 - Le tour de top de l'actualité
00:48:38 - Ah c'est vieux ça
00:48:42 - Ça a au moins 3 ou 4 ans c'est génial
00:48:44 - Je vais pas changer d'avis
00:48:46 - Non et moi non plus sur Philippe David
00:48:48 - Ah je vous avais fait m'en faire une remarque au poil
00:48:52 - Et moi non plus sur Philippe David, déjà il y a 4 ans
00:48:56 j'étais déjà prémonitoire, une racaille de base
00:48:58 - Le problème des réalisateurs
00:49:00 c'est qu'ils gardent tout
00:49:02 c'est qu'ils ont de la mémoire, c'est ça notre souci
00:49:04 Allez le tour de top de l'actu de nos vrais voix
00:49:06 Philippe Bilger
00:49:08 puisque vous êtes là
00:49:10 sur un sujet très important, sur l'acteur Harry Habitant
00:49:12 - Un jour j'attendais le bus
00:49:14 pas loin de chez moi et je rencontre
00:49:16 Harry Habitant, on se regarde
00:49:18 on se reconnait et il commence
00:49:20 à me parler de l'affaire dans laquelle
00:49:22 il a été mis en examen
00:49:24 et il est très très convaincant
00:49:26 il me dit
00:49:28 je ne vais pas rentrer dans les détails
00:49:30 vous en avez peut-être entendu parler
00:49:32 au cours d'un même
00:49:34 rapport sexuel, en réalité
00:49:36 à un moment donné
00:49:38 il a changé de pratique
00:49:40 et après mille variations
00:49:42 on a déposé plainte contre lui
00:49:44 et il était vraiment
00:49:46 désespéré et j'apprends
00:49:48 au bout de quelques temps
00:49:50 qu'on a substitué à sa mise en examen
00:49:52 témoin assisté
00:49:54 donc déjà un progrès
00:49:56 qui va dans le sens de sa dénégation
00:49:58 et récemment j'ai appris
00:50:00 qu'il avait bénéfié d'un long lieu
00:50:02 parce que les juges
00:50:04 d'instruction constatent
00:50:06 que les témoignages en sa faveur
00:50:08 sont déterminants et que
00:50:10 d'autre part la plaignante
00:50:12 a beaucoup fluctué
00:50:14 ce qui me fait plaisir
00:50:16 c'est pas parce que c'est Harry Habitant
00:50:18 c'est parce que je constate
00:50:20 heureusement que lorsqu'il y a une
00:50:22 plainte, eh bien l'administration
00:50:24 de la justice ne la prend pas
00:50:26 forcément comme argent comptant
00:50:28 et que quelqu'un
00:50:30 peut bénéficier d'un long lieu
00:50:32 comme demain, être renvoyé devant le
00:50:34 tribunal correctionnel. C'est un progrès.
00:50:36 - Le mal est fait, hein, parce que
00:50:38 pour sa carrière c'était réglé.
00:50:40 - Le mal est fait mais en tout cas en plus de ça
00:50:42 la femme a fait appel à la décision
00:50:44 donc j'ai pas du tout un jugement définitif
00:50:46 - Vous avez raison. - J'ai entendu, comme vous
00:50:48 moi je sais pas, je suis à un certain niveau
00:50:50 je suis gêné d'assister
00:50:52 aux ébats sexuels d'Harry Habitant
00:50:54 ou de qui que ce soit, j'ai bien compris ce qui s'est passé
00:50:56 dans cette affaire, attendons
00:50:58 la décision de l'appel. Parce qu'en tout cas
00:51:00 la plainte à 10, non lue,
00:51:02 est lamentable, donc je fais appel
00:51:04 je me pourvois en appel.
00:51:06 - Je me pourvois en bancaire. - Je me pourvois en appel.
00:51:08 - Merci Aménard. - Moi je suis toujours
00:51:10 excessivement partagé sur ce
00:51:12 à commenter ce type d'affaires
00:51:14 je vais quand même le faire puisque c'est le principe des vraies voix
00:51:16 - Merci. - Evidemment
00:51:18 il est nécessaire que la
00:51:20 parole des victimes
00:51:22 ou des potentielles victimes
00:51:24 soient entendues
00:51:26 et que
00:51:28 la justice permette
00:51:30 de faire toute la lumière sur ces
00:51:32 affaires sordides.
00:51:34 Il n'en demeure pas moins que ça fait effectivement
00:51:36 énormément, énormément
00:51:38 comme vous l'avez dit Cécile, de dégâts.
00:51:40 - Dans les deux côtés d'ailleurs. - Et des deux côtés
00:51:42 ça fait des dégâts, même si
00:51:44 le mal
00:51:46 hétérosexuel
00:51:48 blanc que je suis, constate
00:51:50 aussi que ça fait plus de dégâts
00:51:52 côté jante masculine
00:51:54 que du côté de la jante féminine
00:51:56 dans le cadre
00:51:58 d'une dénonciation, puisque c'est de ça
00:52:00 dont il s'agit. - Et d'ailleurs
00:52:02 pardon, très vite
00:52:04 - Oui c'est bon. - Ce qui me
00:52:06 passionnait c'était l'idée, mais on
00:52:08 ne pourra jamais en parler durant une heure
00:52:10 aux vraies voix, mais là je suis sérieux
00:52:12 c'était très
00:52:14 intéressant dans le cas d'une même relation
00:52:16 est-ce qu'on peut parler
00:52:18 d'une absence de consentement lorsque
00:52:20 à un moment donné, il y a un changement
00:52:22 de pratique ?
00:52:24 - C'est ça le message des barges.
00:52:26 - C'est à peu près l'affaire
00:52:28 similaire qui touche actuellement Frédéric Beigbeder
00:52:30 c'est la même chose.
00:52:32 - Allez, on fait une petite pause, on aura un peu moins
00:52:34 de temps pour la suite du tour de table de l'actu
00:52:36 mais on fera avec, hein ?
00:52:38 Maxime, notre réalisateur qui est
00:52:40 au bord du gaz. Il n'en peut plus, à tout de suite.
00:52:42 Françoise Devoye est avec nous,
00:52:46 Philippe Bilger, Sébastien Ménard, et on est ravis de vous
00:52:48 accueillir au tour de la table, vous au 0823
00:52:50 6300 300.
00:52:52 Merci en tout cas d'être de plus en plus
00:52:54 nombreux. Le tour de table de l'actu des
00:52:56 vrais voix, puisqu'on a déjà parlé
00:52:58 beaucoup de Quentin Bataillon, François, si vous permettez
00:53:00 parce qu'il nous reste très beaucoup de temps. - Très vite.
00:53:02 - Allez-y, très vite. - Juste en disant qu'il a persisté
00:53:04 et signé ce matin dans l'opinion, où il comprend absolument
00:53:06 pas ce qu'on lui reproche, pourquoi en tant que président
00:53:08 de la commission d'enquête de la TNT
00:53:10 il est allé chez Cyril Hanouna
00:53:12 s'exprimer et donner le sentiment
00:53:14 c'est pas le problème qu'il aille chez Cyril Hanouna
00:53:16 c'est le problème qu'il aille quelque part
00:53:18 avant que le rapport soit rendu. C'est vraiment
00:53:20 comment dirais-je, c'est dur ce que je vais dire
00:53:22 mais c'est vraiment un âne bâté, c'est-à-dire que
00:53:24 vous lisez "J'irai partout et pourquoi je serai
00:53:26 le seul citoyen qui n'aurait pas le droit de parler"
00:53:28 c'est incroyable. Vous lisez sa réaction ce matin
00:53:30 dans l'opinion, vous dites "Mais quel est ce
00:53:32 degré d'immaturité et qu'est-ce que le parti
00:53:34 d'Emmanuel Macron a fabriqué vraiment
00:53:36 comme député ?" - Et qu'elle est dommage surtout
00:53:38 parce que c'était bien, il y avait plutôt une bonne image.
00:53:40 - Elle était super bien, en plus cette commission était très bien.
00:53:42 - C'est parfait, mais d'une bêtise absolue.
00:53:44 - Voilà, elle était très bien
00:53:46 cette commission, elle était bien partie, je pense
00:53:48 qu'il a tout foutu en l'air en...
00:53:50 - Sébastien Ménard. - Joker.
00:53:52 - Parce que c'est un comparatif, un bataillon.
00:53:54 - Sébastien Ménard
00:53:56 a la photo d'Emmanuel
00:53:58 Macron en boxeur. - Bah ouais
00:54:00 parce qu'en fait je me suis posé et reposé la question
00:54:02 avec... - Vous entendez la musique ?
00:54:04 - Oui. - Ah oui, Rocky !
00:54:06 - Ah il est fort ce réel, il est fort !
00:54:08 - C'est notre Maxime ça.
00:54:10 - Allez-y, vous pouvez y aller quand même.
00:54:12 - Donc en fait je me suis reposé la question
00:54:14 parce que je n'avais pas voulu m'exprimer au moment
00:54:16 où il y a un peu plus d'une quinzaine de jours
00:54:18 on a eu cette photo effectivement
00:54:20 d'Emmanuel Macron, président de la République
00:54:22 qui dans les coulisses,
00:54:24 dans les sous-sols de l'Elysée
00:54:26 s'entraîne à la boxe
00:54:28 et effectivement on a une photo
00:54:30 qui a été
00:54:32 diffusée, deux photos en l'occurrence, qui ont été diffusées
00:54:34 par sa photographe officielle
00:54:36 donc la photographe officielle
00:54:38 - De la Moissonnière ? - Exactement, pour la cité
00:54:40 de la présidence de la République et je me suis dit
00:54:42 mais on est quand même dans un pays
00:54:44 de dingue, c'est-à-dire
00:54:46 tout le monde en vient à commenter
00:54:48 les biceps
00:54:50 ou les présumés biceps retouchés par Photoshop
00:54:52 du président de la République. On ne s'est pas posé
00:54:54 la question si finalement
00:54:56 on ne pouvait pas être, indépendamment
00:54:58 de ce qu'on pense sur Emmanuel Macron,
00:55:00 si on ne pouvait pas avoir un peu
00:55:02 de fierté, de considération
00:55:04 pour finalement un type qui est à la tâche
00:55:06 seulement 18 à 20 heures par jour
00:55:08 qui trouve encore le temps
00:55:10 quelque part de se
00:55:12 maintenir physiquement
00:55:14 moi je peux juste vous dire un truc, c'est que
00:55:16 la photo n'est pas retouchée, je vais vous le dire
00:55:18 vraiment, la photo n'est pas retouchée
00:55:20 et indépendamment
00:55:22 peut-être du timing dans un contexte
00:55:24 belliqueux entre
00:55:26 la France et la
00:55:28 Russie, la Russie et la France effectivement
00:55:30 peut-être que le timing était probablement mal choisi
00:55:32 - Il était fait pour ça ?
00:55:34 - Non mais je dis qu'il est mal choisi
00:55:36 - C'est mal fait, mais il était fait pour ça
00:55:38 - Mais il n'en demeure pas moins que je me dis dans quel pays
00:55:40 dans quelle sphère médiatique nous vivons
00:55:42 pour finalement à venir douter
00:55:44 des photos pseudo-photoshopées
00:55:46 du président de la République
00:55:48 - Alors mon cher Sébastien, pour une fois je suis en total
00:55:50 désaccord avec vous, mais je ne vais pas
00:55:52 être rapide là-dessus, je trouve
00:55:54 qu'au contraire, on ne peut pas
00:55:56 être fier d'un président
00:55:58 comme ça - Non, bien sûr
00:56:00 et puis sur les photoshopées, vous savez, on a le précédent
00:56:02 de Sarkozy sur sa petite robe à Cayenne
00:56:04 - Avec les tablettes de chocolat - Oui, les tablettes de chocolat
00:56:06 - Où sont-elles ? - Non, non, non, sur les photos
00:56:08 retouchées, oui, on peut douter
00:56:10 - C'était pas à Cayenne, c'était aux Etats-Unis pendant ses vacances
00:56:12 - Aux Etats-Unis pendant ses vacances
00:56:14 avec son gros bidouf qui était retouché
00:56:16 bon, alors que c'est charmant
00:56:18 finalement, il a le corps qu'il a
00:56:20 - Est-ce qu'on a envie de voir ça d'un président ?
00:56:22 - Je n'ai pas envie moi de voir Emmanuel Macron
00:56:24 mise en scène, pas rasé
00:56:26 avec des sweatshirts à capuche
00:56:28 quand il fait des nuits entières sur Zelinsky
00:56:30 je n'ai pas envie de le voir comme ça avec ses poils
00:56:32 ouverts et sa chemise après un meeting
00:56:34 de Marseille, j'en ai rien à foutre
00:56:36 les gens pensent, je le dis sérieusement
00:56:38 Emmanuel Macron pense qu'il est très beau
00:56:40 certainement, moi je trouve qu'il est tout petit et qu'il ressemble pas
00:56:42 à grand chose, mais non
00:56:44 - Vous êtes dur - Mais non, mais c'est pas vrai
00:56:46 cette mise en scène - Du roi amoureux
00:56:48 - Mais non, mais cette mise en scène
00:56:50 du corps du roi supposément
00:56:52 parce qu'on va faire des théories là-dessus sociologiques
00:56:54 je trouve ça grotesque, voilà
00:56:56 c'est pas que ça me gêne, c'est que c'est grotesque
00:56:58 - Vous avez eu la chance de voir Philippe Billiger torse vu, je peux vous dire
00:57:00 c'est un autre niveau - Non, mais ça m'agacait
00:57:02 terriblement de Sarkozy qui se mettait en scène
00:57:04 en vélo, ça m'agacait de Dominique
00:57:06 de Villepin qui se croyait obligé à la bolle
00:57:08 pour faire suer Sarkozy
00:57:10 de sortir de l'eau
00:57:12 parce qu'il était magnifique
00:57:14 - Et encore ça avait un effet politique - C'est un bel homme, il est pas
00:57:16 - Lui Villepin c'était vraiment un bel homme
00:57:18 et franchement, est-ce qu'on avait besoin de ça
00:57:20 pour faire râler le petit Rastaquaire Sarkozy
00:57:22 parce que c'était comme ça qu'il l'appelait
00:57:24 - C'est pour ça qu'il le faisait
00:57:26 c'est uniquement pour ça qu'il le faisait
00:57:28 - Il y avait au moins un objectif
00:57:30 - Obama qui sort des flots à Hawaï
00:57:32 et qui commence à remonter dans la primaire
00:57:34 des démocrates, franchement
00:57:36 zut à la fin - En tout cas ça nous fait un point commun
00:57:38 avec le président Macron
00:57:40 - Quoi qu'il arrive, ce que font les
00:57:42 américains n'est pas la France en fait
00:57:44 - Voilà, ça m'ennuie vraiment
00:57:46 - Nous sommes
00:57:48 visiblement à... - Mais bon, il est pas le premier
00:57:50 Valéry Giscard d'Estaing nous emmerder
00:57:52 avec ses jeux de foot, il se mettait en scène
00:57:54 quand il a esquillé à Courchevel, enfin on connait ça par cœur
00:57:56 - Mais il était pas président quand il jouait au foot
00:57:58 - Non mais à Courchevel il était président, je suis désolé
00:58:00 - Vous trouvez pas...
00:58:02 On a le temps là ? - Oui, on a 57 secondes
00:58:04 - Si c'est pas injuste tout de même
00:58:06 cette discrimination par la grâce
00:58:08 on peut trouver ridicule
00:58:10 comme moi, le boxeur
00:58:12 mais on ne peut pas dire que
00:58:14 évidemment, on montrerait
00:58:16 un président
00:58:18 très disgracieux
00:58:20 ce serait très
00:58:22 désagréable
00:58:24 - Bien sûr, bien sûr - Il y a une discrimination par la grâce
00:58:26 - C'est normal, bien sûr
00:58:28 - C'est assez chaud - Regardez le type
00:58:30 qui était Pompidou, il était quand même d'une laideur
00:58:32 absolue, mais cet homme avait une classe
00:58:34 extraordinaire - Regardez le remarquable
00:58:36 Nixon qui est battu parce qu'il n'est pas
00:58:38 ravé contre Kennedy - Ouais, mais regardez
00:58:40 Kennedy c'était vraiment la classe absolue
00:58:42 - Le truc raciste - Mais regardez
00:58:44 Pompidou qui est quand même d'une laideur
00:58:46 - Le comportement avec les femmes - Non, Pompidou
00:58:48 était affreux, affreux bien sûr
00:58:50 Pompidou était vraiment disgracieux
00:58:52 - Oui, mais beaucoup plus - C'est la classe
00:58:54 totale de cet homme
00:58:56 avec son cul
00:58:58 à côte maille
00:59:00 - Chers amis
00:59:02 après avoir habillé la terre entière
00:59:04 nous vous remercions
00:59:06 pour tant d'élégance et de grâce
00:59:08 à l'intention de nos chefs d'Etat
00:59:10 voilà, ils sont habillés pour l'hiver
00:59:12 allez-vous rester avec nous dans un instant
00:59:14 le coup de projecteur des vrais bois
00:59:16 - Le ministre de la Défense russe et français ont échangé
00:59:18 au téléphone mercredi pour la première fois depuis
00:59:20 octobre 2022, Philippe
00:59:22 - Oui, alors est-ce que cet échange, le premier depuis
00:59:24 un an et demi, marque un tournant ?
00:59:26 Est-ce qu'il faut éviter tout contact avec la Russie ?
00:59:28 Comme l'a dit François Hollande ce matin
00:59:30 Est-ce que les échanges diplomatiques pourraient mettre fin à la guerre
00:59:32 en Ukraine ? Et à cette question
00:59:34 faut-il reprendre le dialogue avec la Russie ?
00:59:36 Vous dites oui à 97%
00:59:38 Vous voulez réagir le 0826 300 300
00:59:40 - Et Jean de Gliniastis est avec nous, ancien ambassadeur
00:59:42 de France en Russie, directeur de recherche
00:59:44 de l'Iris, vous avez publié "France
00:59:46 une diplomatie déboussolée" aux éditions
00:59:48 de l'Inventaire, petite question avant
00:59:50 ce moment de pub, est-ce que la diplomatie
00:59:52 française a encore du poids
00:59:54 face à la Russie ?
00:59:56 - Oui, je crois
00:59:58 Oui, je crois, d'ailleurs
01:00:00 la vigueur des réactions
01:00:02 russes à notre égard quand on a parlé
01:00:04 d'envoi de troupes
01:00:06 le manifestent très clairement
01:00:08 bien sûr l'interlocuteur
01:00:10 principal pour eux c'est les Américains
01:00:12 mais en Europe
01:00:14 la France joue son rôle, siège au
01:00:16 conseil de sécurité, force nucléaire
01:00:18 armée relativement performante
01:00:20 donc tout ça fait que nous restons
01:00:22 un interlocuteur. - On en parle dans un instant
01:00:24 0826 300 300 vous pouvez
01:00:26 partager bien entendu et commenter cette interview
01:00:28 Les vraies voix sud radio
01:00:30 17h20 Philippe David
01:00:32 Cécile de Ménibus
01:00:34 - Et très bien entouré
01:00:36 bruyamment mais bien entouré
01:00:38 Françoise Degault est avec nous
01:00:40 Sébastien Ménard et Philippe Bilger
01:00:42 bien entendu et vous au 0826 300 300
01:00:44 allez tout de suite
01:00:46 le coup de projecteur des vraies voix
01:00:48 Les vraies voix sud radio
01:00:50 le coup de projecteur des vraies voix
01:00:52 - Une première depuis octobre 2022
01:00:54 le ministre des armées
01:00:56 Sébastien Lecornu a échangé
01:00:58 par téléphone hier avec son homologue russe
01:01:00 Sergeï Choygou - Mais les communiqués publiés
01:01:02 hier à l'issue de l'échange entre
01:01:04 les deux ministres exposent en grand
01:01:06 les divergences entre Paris et Moscou
01:01:08 - Le régime de Kiev ne fait rien sans
01:01:10 l'aval de ses superviseurs occidentaux
01:01:12 nous espérons que dans ce cas les services
01:01:14 secrets français ne sont pas derrière cela
01:01:16 - C'est ridicule, si vous voulez le dire autrement
01:01:18 dire que la France pourrait être derrière, que les ukrainiens sont derrière
01:01:20 tout ça n'a aucun sens, ça ne correspond pas
01:01:22 à la réalité, c'est un accroissement
01:01:24 de la posture agressive de la Russie
01:01:26 - Et donc deux versions
01:01:28 bien différentes d'un même coup de fil
01:01:30 le ministre des armées Sébastien Lecornu et son homologue
01:01:32 russe Sergeï Choygou
01:01:34 ont échangé hier au sujet de
01:01:36 l'anti-terrorisme selon le Kremlin
01:01:38 les deux pays se seraient dit prêts à
01:01:40 dialoguer sur le conflit en Ukraine
01:01:42 version aussitôt démentie par la France
01:01:44 - Alors est-ce que cet échange, le premier depuis
01:01:46 un an et demi, marque un tournant ? Est-ce qu'il faut
01:01:48 éviter tout contact avec la Russie comme l'a dit
01:01:50 François Hollande ce matin ? Les échanges
01:01:52 diplomatiques peuvent-ils mettre fin à la
01:01:54 guerre en Ukraine ? Faut-il reprendre le
01:01:56 dialogue avec la Russie ? Vous détruisez à 97%
01:01:58 vous voulez réagir le 0826
01:02:00 300 300 ? - Et pour en parler Jean
01:02:02 de Gliesti qui est avec nous aussi
01:02:04 l'ambassadeur de France en Russie, directeur
01:02:06 de recherche à l'IRIS et ce livre
01:02:08 "France, une diplomatie déboussolée" aux éditions
01:02:10 de l'Inventaire. Monsieur l'ambassadeur
01:02:12 rebonsoir, on revient à vous dans un instant
01:02:14 le temps de faire un tour de table.
01:02:16 - Alors très vite Cécile et Philippe
01:02:18 une observation en trois temps
01:02:20 d'abord quand j'ai appris ces
01:02:22 communications téléphoniques
01:02:24 voulues, inspirées bien sûr par
01:02:26 le président Macron, je me suis
01:02:28 dit un petit espoir
01:02:30 il y a quelque chose qui se passe
01:02:32 ensuite bien sûr, les pressions
01:02:34 ont été faites et j'ai cru
01:02:36 comprendre que la communication
01:02:38 tournait apparemment surtout
01:02:40 au sujet de l'attentat à Moscou
01:02:42 et du fait que
01:02:44 on reprochait à la France peut-être d'y avoir
01:02:46 été impliquée. Mais en définitive
01:02:48 tentant une synthèse
01:02:50 peut-être discutable
01:02:52 je me dis que ça n'est pas
01:02:54 rien tout de même qu'il y ait
01:02:56 eu cette petite communication
01:02:58 téléphonique dans le désert
01:03:00 depuis deux ans, ça représente
01:03:02 peut-être une très légère
01:03:04 oasis. - Françoise de Goyes.
01:03:06 - Moi je suis toujours
01:03:08 pour rechercher la paix et la diplomatie
01:03:10 la réalité c'est que la vraie question
01:03:12 qui se peut se poser est-ce que le ministre
01:03:14 des armées doit téléphoner à son
01:03:16 homologue dans la situation actuelle
01:03:18 et dans la relation de la Russie
01:03:20 et dans l'agressivité
01:03:22 qu'en voit la Russie à l'égard de la
01:03:24 France et à l'égard bien sûr de l'Ukraine
01:03:26 mais de la France et de ses alliés
01:03:28 moi je pense que l'idée est bonne
01:03:30 mais ce n'est pas le moment
01:03:32 ce n'est pas le moment
01:03:34 comment imaginer que
01:03:36 Vladimir Poutine ne va pas utiliser
01:03:38 ce coup de fil
01:03:40 à son avantage
01:03:42 à lui. Enfin nous savons qui nous avons
01:03:44 en face, nous avons un tyran
01:03:46 un menteur
01:03:48 quelqu'un d'extrêmement violent
01:03:50 donc je ne dis pas qu'il ne faut pas
01:03:52 chercher la piste diplomatique
01:03:54 et j'en voudrais jamais à Emmanuel Macron
01:03:56 de le faire mais Emmanuel Macron il doit être
01:03:58 cadré. Il ne peut pas d'un côté nous dire
01:04:00 on envoie des troupes au sol, voir qu'il perd
01:04:02 20 points dans les sondages à cause de ça
01:04:04 et après envoyer son ministre
01:04:06 de la Défense envoyer un signal
01:04:08 et tout ça c'est aussi le président
01:04:10 qui embrouille tout. Je pense que
01:04:12 l'offensive diplomatique
01:04:14 oui mais ce n'est pas le moment, ce n'est pas
01:04:16 à nous de faire ça. Honnêtement
01:04:18 nous avons un mur face à nous
01:04:20 donc pour le moment on ne bouge pas.
01:04:22 J'ai entendu l'ancien président de la République
01:04:24 Roland dire qu'il ne fallait pas parler
01:04:26 aux Russes. J'ai entendu
01:04:28 Jean-Yves Le Drian dire la même chose
01:04:30 je pense que c'est
01:04:32 une erreur puisque
01:04:34 la France doit être
01:04:36 dans son rôle de trait d'union
01:04:38 entre les différents blocs, entre les différents
01:04:40 belligérants, ça c'est une première
01:04:42 chose et deuxième élément
01:04:44 dire que la France ne parle
01:04:46 pas à la Russie c'est ce que
01:04:48 je veux dire n'engage évidemment que moi
01:04:50 mais c'est mentir, c'est mentir à l'opinion publique
01:04:52 et c'est mentir
01:04:54 à nos auditeurs. Évidemment que les services
01:04:56 se parlent, évidemment
01:04:58 qu'on a des gens qui
01:05:00 en off parlent
01:05:02 aux autorités russes et réciproquement
01:05:04 évidemment, je le dis
01:05:06 et que on est aujourd'hui
01:05:08 parce qu'évidemment tout ça c'est pas
01:05:10 Sébastien Lecornu qui décide à un moment
01:05:12 donné d'appeler son homologue
01:05:14 son homologue russe, tout ça
01:05:16 est autorisé
01:05:18 et programmé, est organisé
01:05:20 et je trouve que effectivement
01:05:22 la première chose que fait Sébastien Lecornu
01:05:24 ministre des armées est de présenter
01:05:26 ses condoléances que la France n'avait pas fait
01:05:28 jusqu'alors suite au massacre
01:05:30 de masse, à l'attentat
01:05:32 terroriste
01:05:34 - Si, on l'a fait, il y avait fait la voix officielle
01:05:36 - Là ça a été fait et ça a été
01:05:38 refait et ça a été bien fait
01:05:40 et qu'en même temps effectivement ça permette
01:05:42 de discuter
01:05:44 du contexte international extrêmement
01:05:46 tendu, oui ça a été fait.
01:05:48 - Jean de Glignasti, vous êtes ancien
01:05:50 ambassadeur de France à Moscou, directeur
01:05:52 de recherche à l'IRIS, est-ce que c'est pas surprenant
01:05:54 que ce soit un appel entre les deux ministres
01:05:56 de la défense et pas des affaires étrangères ?
01:05:58 - Non
01:06:00 - Ah non ?
01:06:02 - C'était un tout premier stade
01:06:04 la France essaye de se positionner très clairement
01:06:06 comme le leader
01:06:08 si j'ose dire, la tête
01:06:10 de la gestion
01:06:12 européenne de la question
01:06:14 ukrainienne, donc elle l'a manifesté
01:06:16 avec cette
01:06:18 proposition discutable
01:06:20 en disant que rien n'est exclu et qui a
01:06:22 suscité des réactions, mais il n'en reste pas
01:06:24 moins qu'en faisant ça elle a pris la tête
01:06:26 de la coalition si je puis dire
01:06:28 militaire, mais
01:06:30 il faut marcher sur deux jambes, si vous
01:06:32 voulez être le
01:06:34 patron ou en tout cas
01:06:36 l'animateur principal de la politique européenne
01:06:38 vis-à-vis de l'Ukraine
01:06:40 et de la Russie, à un moment où
01:06:42 l'Amérique et les Etats-Unis
01:06:44 sont sur le reculoir
01:06:46 on voit bien qu'ils sont
01:06:48 moins allants, on l'a vu quand
01:06:50 Becquen est passé à Paris, si vous voulez faire ça
01:06:52 vous devez marcher sur deux jambes et il faut avoir
01:06:54 des contacts, sans ça
01:06:56 vous ne restez que sur un
01:06:58 positionnement militaire qui peut être d'ailleurs
01:07:00 critiqué, donc c'est la
01:07:02 deuxième jambe si j'ose dire qui se met en place
01:07:04 et elle se met en place avec
01:07:06 une raison qui est absolument
01:07:08 indiscutable et incritiquable
01:07:10 c'est la solidarité
01:07:12 sur les questions de terrorisme
01:07:14 alors maintenant, les communiqués
01:07:16 chacun a fait son communiqué et a tiré
01:07:18 la couverture à lui, mais il n'en reste pas
01:07:20 moins que c'est un pied
01:07:22 dans la porte si j'ose dire
01:07:24 et que à ce stade il est
01:07:26 totalement prématuré de parler de l'Ukraine
01:07:28 surtout sans l'Ukraine, ça sera
01:07:30 le boulot plus tard, espérons-le
01:07:32 du ministre des Affaires étrangères.
01:07:34 Monsieur l'ambassadeur, je suis d'accord avec ce que
01:07:36 vous dites, sauf que vous vous dites comme une
01:07:38 vérité que la France a perdu la tête de la collection
01:07:40 non, absolument pas
01:07:42 ça n'est pas encore le cas
01:07:44 et c'est bien ça le problème si vous voulez
01:07:46 c'est que, il y a aussi la volonté permanente
01:07:48 d'Emmanuel Macron d'être toujours dans le
01:07:50 coup d'avance, s'il a une
01:07:52 conférence de la paix, et bien il voudra en être
01:07:54 le leader, etc. Mais pour le moment
01:07:56 il n'a rien imposé de tel au reste des
01:07:58 pays de l'Union Européenne
01:08:00 moi j'entendrais votre discours
01:08:02 si nous étions dans ce cas-là
01:08:04 mais nous ne sommes pas du tout dans ce cas-là
01:08:06 nous sommes dans un président qui
01:08:08 tente de le faire mais qui n'y arrive pas
01:08:10 malgré le fait que nous sommes le seul pays
01:08:12 à avoir la puissance nucléaire, je mets la Grande-Bretagne
01:08:14 à part, et un siège au Conseil de Sécurité
01:08:16 il n'a pas du tout réussi
01:08:18 à gagner le leadership, donc je pense que
01:08:20 c'est absolument mal venu ce qui s'est passé
01:08:22 entre Lecornu et Choybou. Monsieur l'ambassadeur
01:08:24 Vous êtes d'accord là-dessus ?
01:08:26 Je n'ai pas dit d'ailleurs
01:08:28 que
01:08:30 il avait réussi, mais je dis qu'il y a
01:08:32 une cohérence dans cette attitude
01:08:34 il y a le volet militaire et le volet
01:08:36 diplomatique. Alors
01:08:38 effectivement, le fait
01:08:40 d'avoir dit que rien n'est exclu
01:08:42 et notamment les soldats
01:08:44 sur la terre ukrainienne
01:08:46 ça entraînait plutôt des réactions
01:08:48 dans un sens
01:08:50 des aveux
01:08:52 de faits au cours des presses
01:08:54 à la fois aux Etats-Unis, en Allemagne
01:08:56 et partout sauf
01:08:58 la Pologne et les Stabalds, mais il n'en reste
01:09:00 pas moins qu'il y a un positionnement
01:09:02 français qui est en pointe et
01:09:04 qui existe de facto, personne ne peut le contester
01:09:06 et si il se double d'une approche
01:09:08 diplomatique, il devient
01:09:10 plus cohérent et plus fort.
01:09:12 A votre avis, monsieur l'ambassadeur
01:09:14 cette péripétie téléphonique
01:09:16 peut-elle être perçue
01:09:18 de la part du président
01:09:20 Poutine comme un signe de faiblesse ?
01:09:22 Je ne crois pas.
01:09:28 De toute façon, pour les américains
01:09:30 pardon, pour les russes
01:09:32 le seul véritable interlocuteur valable
01:09:34 c'est les américains.
01:09:36 Donc, ils n'accordent pas
01:09:38 beaucoup, beaucoup
01:09:40 de crédits à l'Europe
01:09:42 mais à l'intérieur de ce discrédit général
01:09:44 puisqu'ils considèrent l'Europe en fait
01:09:46 comme un valet des Etats-Unis
01:09:48 ou dépendant des Etats-Unis
01:09:50 mais à l'intérieur de ce discrédit
01:09:52 général, la France
01:09:54 quand même jouit pour de multiples
01:09:56 raisons, historiques et autres
01:09:58 d'un statut particulier
01:10:00 au jeu de Poutine.
01:10:02 Merci beaucoup, monsieur l'ambassadeur
01:10:04 d'avoir été avec nous.
01:10:06 Merci à vous.
01:10:08 Et monsieur Jean de Glignasti, ancien ambassadeur de France
01:10:10 en Russie, directeur de la recherche à l'IRIS
01:10:12 et vous avez d'ailleurs publié, France, une diplomatie
01:10:14 déboussolée publiée aux éditions L'Inventaire.
01:10:16 Merci beaucoup, à très bientôt.
01:10:18 Merci Philippe Bidjerre. Merci à vous.
01:10:20 Merci François Seboit. Merci les amis, c'est un plaisir.
01:10:22 Merci Sébastien Ménard
01:10:24 et j'ai un truc à vous dire, arrêtez de tricher au jeu.
01:10:26 Oh, ça commence !
01:10:28 Oh non, mais non, mais non, mais ça recommence.
01:10:30 C'est terminé.
01:10:32 Je ne vous laisserai plus jamais tricher au jeu.
01:10:34 Je ne tricherai pour Philippe Bidjerre,
01:10:36 on connaît parfaitement votre opisme, monsieur Scamini.
01:10:38 On sait les connivences qu'ils ont.
01:10:40 Alors que moi, je suis la neutralité.
01:10:42 De toute façon, je vous le dis,
01:10:44 à partir de maintenant, ce sera comme d'habitude.
01:10:46 Comme ça, les choses seront ailleurs.
01:10:48 Allez, restez avec nous dans un instant,
01:10:50 les vraies voix qui font rouler la France avec nos amis
01:10:52 d'Epanneur dans quelques instants
01:10:54 et on va vous parler sécurité routière jusqu'à 20h.
01:10:56 à 20h, on n'en a pas fini !