"Il y a un vrai climat de peur", réagit Yvenn Le Coz, délégué national de l'UNI et étudiant à Sciences Po Grenoble, à propos de la crainte du violeur à la trottinette dans la ville
Un jeune homme soupçonné de 7 viols et agressions sexuelles est recherché par la police à Grenoble. Ces faits ont été commis en seulement un mois et demi. Dans la ville, un climat de peur s'est installé et s'organisent pour ne pas rentrer seules la nuit.
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00:00 Déjà, être une étudiante à Grenoble, ce n'est pas forcément simple.
00:03 On ne peut pas rentrer seul le soir, on doit forcément être accompagné pour des questions de sécurité.
00:07 Mais effectivement, avec maintenant cette problématique-là,
00:12 qui est la problématique du vieux à la trottinette qui est en train de s'instaurer à Grenoble,
00:17 il y a un vrai climat de peur.
00:18 Et les étudiants, les jeunes qui ne se sentaient pas forcément en sécurité,
00:22 sont maintenant dans un climat, je dirais, de psychose.
00:25 Je pense que votre titre sur la psychose est très bien choisi.
00:28 D'autant plus que, comme vient de le dire M. Horand,
00:32 on n'a pas de très peu de vidéoprotection à Grenoble.
00:35 Et avec ce manque de vidéoprotection,
00:37 on se retrouve à tout simplement ne pas pouvoir retrouver l'auteur de ces viols et de ces agressions.
00:42 Et ça, c'est vraiment quelque chose sur lequel on devrait travailler
00:45 et sur lequel on travaille beaucoup avec le IOC
00:47 pour pousser M. Violl à mettre davantage de vidéoprotection dans la ville.