Bruno Retailleau réalise son premier déplacement en tant que ministre de l'Intérieur au commissariat de la Courneuve (Seine-Saint-Denis).
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00:00— Tout simplement pour être au milieu des troupes. Je pense qu'elles ont besoin de sentir que leur patron, comment dirais-je, prend soin d'eux.
00:08On a eu dans la soirée de jeudi une interpellation qui s'est mal passée, puisque un des fonctionnaires de police a été grèvement blessé,
00:1942 jours d'ITT, une main qui était cassée, avec une intervention quand même qui a été un petit peu lourde. Et ils ont réussi quand même
00:29à interpeller 4 individus, c'est le privé de police. Donc voilà, je suis venu à la fois leur dire que je suis avec eux, les féliciter quand même,
00:37et puis leur dire... Parce qu'on me posait tout à l'heure la question, là, sur un plateau, pour me dire « Mais quelles sont les premières mesures
00:45qu'il faudrait prendre ? Dans quelle direction vous voulez aller ? » La première direction pour rétablir l'ordre, c'est d'être aux côtés et,
00:53comment dirais-je, de conforter les forces de l'ordre. Voilà. Parce qu'elles font un boulot incroyable dans des conditions qui sont de plus en plus difficiles,
01:01parce qu'il y a une ultra-violence. Et il faut qu'on soit vraiment à leurs côtés. Moi, je ne tolérerai de ce point de vue aucune offense, rien.
01:10Et ceux qui mettent des cibles dans le dos de nos policiers et de nos gendarmes, je me mettrai en travers de leur route.
01:18— Vous dites que vous allez défendre les forces de l'ordre. Une de leurs inquiétudes, c'est aussi des questions budgétaires.
01:21Qu'est-ce que vous avez à leur répondre ? — Eh bien ce sera aussi un autre front. Voilà. C'est un front moins dangereux sur le plan, j'ose dire,
01:28physique et autre. Mais ce sera un front important. Il y a eu les JO. Il y a eu des engagements qui ont été pris. Ils ont été très sollicités.
01:34Et je veux dire d'ailleurs, en remerciant le préfet de police et toutes les équipes qui ont œuvré, la sécurisation des JO et paralympiques,
01:43ça a été un immense succès. Et on a beaucoup demandé à nos forces de l'ordre. Et c'est pas – vous le savez bien – la première fois
01:50qu'on leur demande beaucoup. Ça fait quand même plusieurs années qu'ils sont sur la brèche. Il y a des engagements.
01:55Il faut que l'État, la République tiennent ces engagements-là. — Vous leur dites aujourd'hui... Les budgets sont maintenus.
02:01— Je dis... Attendez. La passation de pouvoir est à 10h30. Donc j'ai essayé de voir exactement où on en est sur le plan budgétaire.
02:12Mais je les défendrai, bien sûr, bien sûr.