• il y a 2 mois
Bruno Retailleau a réalisé son premier déplacement en tant que ministre de l'Intérieur au commissariat de la Courneuve (Seine-Saint-Denis) ce lundi soir.

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Transcription
00:00Il est chez vous là, c'est presque déplacement obligatoire d'aller en Seine-Saint-Denis, nouveau, on ne va pas dans la Drôme, on ne va pas dans Amiens, on va en Seine-Saint-Denis dès qu'on est.
00:08– Pourquoi c'est obligatoire ? – Je ne sais pas.
00:09– Pourquoi c'est obligatoire ? – On a l'impression que c'est une figure imposée.
00:13– Pourquoi c'est obligatoire ? Vous avez oublié qu'il y a quelques semaines, il y avait des Jeux Olympiques et Paralympiques,
00:17on a accueilli des milliers, des millions de spectateurs et tout s'est bien passé.
00:22Pourquoi ça s'est bien passé ? Il n'y a pas je ne sais quel ADN de la Seine-Saint-Denis pour la délinquance.
00:27Ça s'est bien passé parce qu'il y avait des forces de police, de gendarmes, de militaires nombreux.
00:32C'est exactement ce que nous réclamons pour que les choses se passent bien.
00:36– Pourquoi est-il allé dans votre département alors ?
00:39– D'abord j'aurais aimé qu'il y aille par exemple en prévenant les élus locaux, c'est la tradition républicaine.
00:43Le Premier ministre a dit il y a quelques heures, il y a quelques jours qu'il faudrait avoir avec les élus locaux
00:48des relations qui permettent une relation de confiance, de rétablir une relation de confiance.
00:53C'est non seulement mon département…
00:54– On ne vous a absolument pas indiqué qu'il se rendrait sur place.
00:57– Je cherche encore le message qui m'aurait été envoyé, comme c'est l'habitude,
01:00par le préfet de mon département pour me prévenir de ce déplacement.
01:03C'est non seulement mon département, mais c'est même la ville, ma ville d'élection et la ville où je vis.
01:09Donc ce commissariat, je le connais bien.
01:11Moi, je n'ai aucun problème pour que ce ministre de l'Intérieur, ce nouveau ministre de l'Intérieur,
01:15aille bien sûr rendre visite et apporter son soutien aux policiers qui ont été blessés
01:21dans un guet-apens absolument insupportable il y a je crois une dizaine de jours, une semaine,
01:26une dizaine de jours.
01:27– Avec lesquels il s'est entretenu, on les voit à l'image.
01:29– Mais peut-être que pour éviter l'esbrouf que recommandait le Premier ministre ce matin même,
01:34peut-être que le déplacement aurait pu se passer sans…
01:36– C'est de l'esbrouf ça ?
01:37– Bah écoutez, ça fait combien de temps que vous avez entendu le ministre de l'Intérieur s'exprimer ?
01:41Vous savez, à la Courneuve, on est un peu habitué à ce genre de situation.
01:44Je me souviens d'un autre ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy,
01:47qui était passé en 2004 ou 5, 7 peut-être, avant l'élection présidentielle,
01:53il était ministre de l'Intérieur, il nous avait promis de nettoyer la cité au Karcher.
01:58La conséquence de sa politique en 2012,
02:01c'était la suppression de 13 000 postes de policiers et de gendarmes.
02:05Et quels sont les quartiers qui ont le plus souffert de cette politique
02:09de suppression de postes de policiers et de gendarmes ?
02:12C'est d'abord les territoires populaires qui ont besoin effectivement
02:16d'une police nombreuse et qui assume ses missions en toute sécurité, en toute sérénité.
02:22Donc si ça commence comme ça, je ne suis pas sûr que ça va permettre
02:27à la fois d'apporter les résultats et de le faire en sérénité et en relation de confiance avec les élus.

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