Bruno Retailleau réalise son premier déplacement en tant que ministre de l'Intérieur au commissariat de la Courneuve (Seine-Saint-Denis).
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00:00— Pour établir l'ordre, ça veut dire que sous votre prédécesseur, Gérald Darmanin, il n'y avait plus d'ordre tenu ?
00:04— Ha ha ha ! Il a dit lui-même, Gérald Darmanin, qu'on peut pas tout bien faire. Ce que je constate, moi,
00:12c'est qu'il y a quand même une ultra-violence. Je le disais aussi. On a parlé tout à l'heure avec le préfet de police
00:19et le préfet des refus d'obtempérer. Un tout, les 20 minutes. Chaque jour qui passe, c'est mis l'agression.
00:28L'agression. Et je parle de celles qui sont déclarées. Chaque heure qui passe, c'est une attaque avec arme.
00:35On peut pas s'en satisfaire. Quand on parle avec les policiers tout à l'heure, on voit bien qu'il y a une délinquance
00:41qui sont d'origine mineure. Pourquoi, d'ailleurs, les trafiquants de drogue utilisent – entre guillemets –
00:47beaucoup de mineurs ? C'est parce qu'ils savent qu'on a des textes qui sont totalement décalés avec ces violences des mineurs.
00:55J'entendais tout à l'heure qu'un de ceux qui est à l'origine des dégâts causés à la main d'un de nos policiers
01:02avait plusieurs dizaines d'antécédents, dont un où cet individu avait volé avec acte de torture. Pas un jour de prison.