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00:00 (Générique)
00:09 Bonjour, bienvenue sur InvestirTV, dans notre émission Levé de fonds,
00:12 où les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous proposer leurs projets.
00:16 Aujourd'hui en visio, c'est Jean-Marc Twil, le fondateur d'Agriflu, une solution innovante de transport
00:23 pour les acteurs de l'alimentation de proximité, qui va nous expliquer tout ça.
00:29 Jean-Marc, bonjour. - Bonjour.
00:31 - Avant de parler d'Agriflu, peut-être deux mots sur votre parcours.
00:34 Qu'est-ce qui vous a conduit à créer cette entreprise ?
00:37 - Alors moi, je suis ingénieur agronome de formation.
00:41 J'ai travaillé toute ma vie du côté agricole.
00:44 Et j'ai été aussi artisan et transformateur en jus de fruits que je vendais directement.
00:51 Et donc, à travers mon expérience, et celle aussi de collègues et tout ça,
00:56 j'ai côtoyé la question de la logistique agricole et de la logistique de ce qu'on appelle des circuits courts.
01:02 Et c'est ce qui m'a amené, avec un autre associé spécialiste de la logistique,
01:06 à créer Agriflu pour amener une réponse à ce problème.
01:11 - D'accord. Alors comment ça fonctionne exactement, Agriflu,
01:14 et en quoi c'est innovant par rapport aux solutions traditionnelles déjà existantes ?
01:19 - Alors, si vous voulez, Agriflu, ça s'adresse à la partie de l'alimentation,
01:23 on va dire les 15 à 20 % de l'alimentation,
01:26 qui ne rentrent pas dans ce qu'on appelle les circulos, les grands canons de distribution,
01:29 où là, il y a des transporteurs qui font très bien leur boulot à très grande échelle.
01:32 Après, il y a tous les petits acteurs qui sont des producteurs, des artisans, des transformateurs,
01:37 qui aujourd'hui sont contraints de livrer eux-mêmes leurs produits quand ils vendent en direct,
01:42 en B2B, alors à des magasins, à des cantines.
01:44 Ils n'ont pas d'autre choix, dans 90 % des cas, de livrer eux-mêmes avec leur camion,
01:49 leur petite flotte, un ou deux véhicules.
01:51 - D'accord, il n'y a pas de système de ramassage, on va dire.
01:54 - Il n'y a pas de système organisé pour mutualiser l'ensemble de ces flux.
01:58 Et donc, Agriflu, en fait, la solution Agriflu, c'est quoi ?
02:01 C'est un réseau logistique qui a la capacité d'agréger l'ensemble de ces flux,
02:06 d'aller chercher, j'allais dire, tous ces petits volumes,
02:09 et de les massifier, de les organiser, et de pouvoir les transporter vers leur destinataire,
02:16 tout ça en utilisant des acteurs qui existent déjà.
02:18 C'est-à-dire, nous, on va faire travailler des transporteurs, des logisticiens.
02:21 - D'accord.
02:22 - Et on va...
02:23 - Ce n'est pas votre propre flotte de véhicules, ni vos propres salariés, on va dire.
02:26 - Non.
02:27 - D'accord.
02:28 - Enfin, on a quelques salariés quand même, bien sûr.
02:29 - Oui, oui, non mais sûr, non, mais qui conduisent les véhicules, c'est ça.
02:32 - En fait, il faut retenir qu'un camion qui transporte de l'aliment, terre,
02:36 la moitié du temps, il est vide.
02:37 Ou quand il roule, il est à moitié vide.
02:39 Et donc, en fait, notre idée, nous, c'est d'amener une solution
02:41 qui permet de mener de la massification à l'ensemble des acteurs.
02:45 - D'accord.
02:46 - Voilà, donc on n'a pas notre flotte nous-mêmes.
02:48 Et le tout est piloté par un outil tech, un TMS, on appelle,
02:53 piloté par un outil informatique qui permet de vraiment...
02:56 - D'optimiser la tournée, le ramassage...
02:59 - Et ce qu'on appelle les flux.
03:00 C'est plus que de l'optimisation de tournée, c'est les flux.
03:02 C'est-à-dire, il y a une question de quantité, de collisage,
03:05 du fait que les colis sont empilables ou pas.
03:08 On ne met pas un carton de vin sur un cajou de fraises, pour imaginer.
03:11 - D'accord, oui.
03:12 - Et donc, cet outil demande...
03:14 Une gestion d'information très riche,
03:17 ce que n'ont pas aujourd'hui tous les transporteurs,
03:20 et tout ça en termes d'outils.
03:21 Donc nous, on a créé cet outil-là pour pouvoir générer ce transport-là.
03:24 - D'accord.
03:25 Alors, c'est quand même une niche, justement, puisque vous précisez
03:27 que ce sont les acteurs d'alimentation de proximité,
03:30 c'est-à-dire que c'est dans un rayon de combien de kilomètres qu'Athergéne...
03:35 - Alors nous, on fait notre démonstrateur sur la région Occitanie.
03:38 - D'accord.
03:39 - Et pour imager, on est basé à Toulouse, donc au marché d'intérêt national.
03:43 Et en gros, on travaille sur les 10-12 départements
03:46 qui font partie de la zone alimentaire du très grand Toulouse.
03:49 - D'accord.
03:50 - Donc ça, c'est à peu près...
03:51 Ça, une échelle de territoire, c'est à peu près ce que ça peut représenter.
03:54 Alors évidemment, plus tard, quand on sera sur Paris,
03:56 la zone sera bien sûr plus étendue, à cause de la taille de la ville.
04:00 Mais en gros, le principe, c'est ça.
04:02 Alors, vous avez raison de préciser que c'est un marché de niche.
04:05 Donc une niche, ça veut dire qu'en fait,
04:08 quand il y a un acteur qui est en place,
04:10 il n'y a pas forcément la place pour d'autres.
04:12 Donc nous, à Kikoo, on est les seuls aujourd'hui à faire ça
04:14 et on a pour vocation à être les leaders et les premiers sur ce marché.
04:19 Mais c'est quand même une niche qui est estimée à 1,2 milliard d'euros.
04:22 - Oui, d'accord. C'est quand même une grande niche.
04:25 - Voilà, c'est pas une niche ou nette
04:27 et ça permet quand même d'envisager une belle croissance derrière.
04:31 - Alors justement, vous êtes à quel stade d'avancement sur 2023,
04:35 les perspectives sur 2024, l'ambition sur 2025, 2026 ?
04:39 - Voilà, alors nous aujourd'hui sur 2023,
04:42 pour donner un ordre d'idée, on a fait 200 000 euros de chiffre d'affaires.
04:45 On a livré, on a fait à peu près 10 000 livraisons.
04:48 Donc on a déjà largement franchi le stade de l'opérationnel.
04:52 La levée de fonds qu'on fait va nous amener sur 2024
04:56 à vraiment passer à l'échelle complète sur le territoire midi-pyrénée.
05:00 Donc avoir une démonstration de A à Z.
05:04 Pour envisager très vite 2025,
05:06 premier déploiement très certainement sur Paris.
05:09 Je tiens à préciser qu'on a reçu le prix de l'innovation de Rungis au mois de décembre.
05:14 Donc premier territoire sera certainement la région parisienne.
05:18 Et après, la logique, c'est d'accélérer le déploiement
05:21 parce que notre modèle est complètement scalable
05:23 et d'aller se positionner à terme sur 30 ou 40 plateformes en France
05:29 et à l'étranger parce que notre modèle est tout à fait applicable au niveau européen.
05:34 Vous cherchez combien exactement et à quel usage ces fonds vont-ils vous servir ?
05:39 L'objectif de la levée aujourd'hui est de 1,1 million.
05:43 Sachant qu'on a déjà sécurisé 800 000 euros auprès de BA, de Business Angel.
05:50 Donc là on est sur la partie bouclage, donc il ne faut pas trop tarder si on est intéressé.
05:54 Sachant que ça, ça sera complété par 1 600 000 euros de levier bancaire
05:58 qui est à peu près calé aussi.
06:00 Et l'objectif de tout ça, en fait, ça va être d'utiliser un tiers en développement tech
06:06 pour avoir vraiment l'outil qui nous permet de scaler sur tous les territoires,
06:10 un tiers en développement commercial
06:12 et un autre tiers à ce qu'on appelle l'amorçage de transport.
06:15 C'est-à-dire que tant qu'on n'est pas à une échelle suffisante,
06:18 on est obligé d'acheter du transport en ne faisant pas suffisamment de marge
06:22 et même parfois un peu de marge négative.
06:24 On est obligé de faire au départ pour vendre au bon prix au client.
06:27 Oui, bien sûr.
06:30 Et là aussi, je tiens à préciser quelque chose,
06:31 c'est qu'on est sur un modèle économique de commissionnaire de transport
06:34 qui est quand même un modèle à marge,
06:37 et à marge gérable et sécurisé dans le milieu du transport.
06:41 C'est-à-dire qu'on n'est pas un transporteur des camions, tout ça.
06:44 Donc notre modèle économique est beaucoup plus gérable que le modèle de commissionnaire.
06:48 Oui, c'est une variable alors qu'on achète un camion, il faut le remplir
06:51 et sinon on perd de l'argent, il faut rembourser le cali.
06:55 On est sur une valo de quel ordre ?
06:57 Alors on est sur une valo à 2,2 millions.
07:00 En tant que ce qu'on fait, c'est une estimation entre ce qu'on a réussi à faire
07:05 et le potentiel qu'il y a derrière.
07:07 C'est une valo qui n'a pas posé problème au BA en cours.
07:11 Et après, l'objectif, c'est de passer en série A assez rapidement
07:16 pour être capable de se déployer sur l'ensemble du pays, au minimum.
07:20 Très bien.
07:21 Pour conclure, avez-vous un message particulier
07:23 à l'adresse de tous les investisseurs qui nous regardent et qui nous écoutent ?
07:27 Alors, moi mon message c'est que si vous cherchez un projet qui a de l'impact,
07:32 c'est-à-dire qui va participer au changement et notamment à la transition alimentaire qui est en cours,
07:38 je vous encourage à vous intéresser à Agriflux,
07:41 parce que Agriflux va pouvoir révolutionner le modèle alimentaire,
07:44 en France et peut-être en Europe,
07:46 en déverrouillant cette question de la logistique
07:49 qui aujourd'hui est identifiée par tous les acteurs comme un frein.
07:52 Donc c'est à la fois un projet qui est à terme très rentable
07:55 avec un horizon de sortie pour les investisseurs à assez court terme,
07:58 cinq ans très certainement,
08:01 et qui a vraiment un vrai impact et qui va servir à quelque chose.
08:04 Ce n'est pas du greenwashing.
08:05 Et bien Jean-Marc, bravo et merci d'être venu nous présenter ce beau projet
08:09 auquel je souhaite un grand succès pour Agriflux.
08:12 Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement Jean-Marc
08:16 ou bien cliquer sur le bouton en bas de la vidéo pour recevoir le dossier de présentation.
08:21 Vous pouvez également me donner votre avis en cliquant sur "donner votre avis",
08:26 me dire ce que vous pensez de ce projet.
08:29 Merci à tous de nous avoir suivis.
08:31 Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV pour une nouvelle levée de fonds.
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