Avec Emma Daumas, chanteuse et le supplément média avec Laura Tenoudji, marraine du Podcaston
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NewsTranscription
00:00 maladies rares. Voilà pour l'essentiel de l'actualité. Très bonne journée à notre écoute.
00:04 Le 10h midi Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Anzmann.
00:09 Bonjour Gilles. Bonjour Christine.
00:11 Allez on va bientôt clôturer ce mois de mars, le week-end de Pâques arrive.
00:15 Vous allez chercher les chocolats ?
00:17 Je vais chercher les cocos.
00:18 Les cocos dans le jardin.
00:19 Les cocos dans le jardin.
00:20 On vous disait aussi ça dans l'enfance, ce sont les cloches...
00:23 Moi j'ai une enfance compliquée donc on va pas là-dessus.
00:26 Bon, aujourd'hui on est ravis de recevoir, elle a été l'une du figure, elle l'est toujours d'ailleurs et pour toujours,
00:32 une des figures de la Starac 2, c'est Emma Domas. Bonjour Emma.
00:36 Bonjour à tous les deux.
00:37 Une chanteuse, on va vous découvrir dans un nouveau single, enfin une reprise d'un titre qu'on a bien connu avec vous,
00:44 et une actualité, on est ravis de vous recevoir. On va parler de musique, on va parler de ses émissions à la télévision
00:50 qui font révéler des talents, mais est-ce que vous êtes fière d'être celle qui incarne cette Starac 2
00:56 où il y avait quand même une, on va dire une pléiade de personnalités de la chanson aujourd'hui ?
01:02 Je ne suis pas la seule à l'incarner, effectivement il y a eu des figures marquantes dans cette saison 2 de la Starac.
01:08 Noël Leroy qui a gagné.
01:09 Bien sûr, Noël, Jérémy, Auxchatelain aussi, Noël Iconate, Georges Alain, Anne Lorcy-Bond,
01:17 enfin on est vraiment effectivement une équipe qui a marqué les gens parce que je pense que déjà on était un bon groupe,
01:24 on était des super potes et on est des amis pour la vie.
01:27 Et en plus il y avait eu la Starac 1, vous vous étiez déjà un peu, vous compreniez déjà la mécanique, mais tout en étant...
01:33 Je suis sûr qu'il y a eu la Starac 1, un peu avant la Starac 2.
01:36 Mais non mais bien sûr qu'il y a eu...
01:37 Vous êtes sûre ? Je vous taquine.
01:39 Il y a eu effectivement cette Starac 1 mais qui selon moi a peut-être essuyé les plâtres des débuts,
01:48 c'est-à-dire qu'il se cherchait encore, le programme se cherchait, les candidats aussi.
01:52 Donc moi je n'avais pas regardé tout ce qui était quotidien, etc. parce que je n'étais pas très télé-réalité,
01:57 mais c'est vrai que sur les primes en santé, même les artistes avaient du mal à venir,
02:01 avaient du mal à inviter des gens sur les plateaux.
02:04 Et nous on a eu la chance qu'en fait une fois essuyé ces plâtres et ce rodage,
02:10 l'émission s'est lancée et ça a été l'explosion et nous avons vécu cette ascension avec ça.
02:16 Qu'est-ce qui vous reste d'avoir chanté avec Johnny Hallyday ?
02:19 Eh bien c'est une expérience extraordinaire vraiment au sens propre.
02:27 C'était une personnalité, un caractère très très fort.
02:33 Mais à la fois aussi très simple en fait, très simple, très accessible, très humain, très généreux.
02:40 Mais avec une présence, une prestance en scène, une incarnation.
02:43 Vous vous souvenez d'une parole qui vous a dit ?
02:45 Non, pas d'une parole parce qu'il n'était pas très volubile,
02:53 mais par contre de nous avoir laissé totalement carte blanche dans la façon d'interpréter les choses
03:00 et de nous accompagner par le regard, moi je me souviens de son regard.
03:04 Et puis aussi de l'ambiance en loge parce qu'il nous avait reçu,
03:08 c'est un des rares artistes qui nous a reçu en loge avant de chanter.
03:11 Et là vous étiez comment tous ?
03:13 On était un peu impressionnés.
03:15 Et Laetitia nous avait fait des petits cadeaux à toutes les filles qui allaient chanter avec lui.
03:21 Il y avait quelque chose de très amical.
03:24 Vous l'avez toujours ce cadeau de Laetitia ?
03:25 En fait, c'est pas que j'ai honte, mais je me suis fait voler plein d'affaires de cette époque-là et ça en faisait partie.
03:32 C'était un petit bracelet très mignon.
03:35 C'est vrai ? Incroyable !
03:37 Alors on va passer au zapping de ce qui s'est passé ces dernières 24h à la télé.
03:43 Les collèges et les lycées sont sous pression avec les menaces d'attentats qui se multiplient.
03:52 Alors évidemment, rien ne peut faire enflammer un lycée comme hier,
03:57 je ne sais pas si vous avez suivi Christine,
03:59 un lycée de Castelnaudary où il y a eu une alerte à la bombe qui a créé un mouvement de panique.
04:05 C'était dans le 13h de France 2.
04:07 Une sirène retentit dans la cour de cet établissement.
04:11 Des gendarmes lourdement armés pénètrent dans ce lycée de Castelnaudary.
04:17 Le chef d'établissement vous demande d'appliquer du couteau.
04:20 Un homme vient d'appeler le commissariat pour signaler la présence d'une bombe.
04:24 50 gendarmes sécurisent la zone.
04:26 Ils ordonnent aux 1500 lycéens et à leurs enseignants de se confiner dans leur classe.
04:30 Certains élèves vont rester 3h barricadés sous leur bureau.
04:34 Assis par terre, au milieu de la salle, pas contre les fenêtres ni contre la porte.
04:39 Et les téléphones éteints.
04:41 Une fois qu'on a vu notre prof barricader les portes,
04:44 être vraiment dans le truc, on a eu un peu peur.
04:50 - Oui, on rappelle que c'est l'exercice classique que font les élèves dès qu'il y a la moindre intrusion.
04:53 Un jeune homme a été arrêté visiblement sur les histoires d'alerte à la bombe
04:57 et les alertes sur les réseaux numériques terrestres.
05:01 Donc c'est en cours, mais c'est vrai qu'il faut apprendre très au sérieux.
05:06 - Et puis l'angoisse des parents.
05:07 - L'angoisse des parents, mais surtout l'angoisse des élèves
05:10 qui ne savent pas très bien ce qui est en train de leur arriver avec leurs enseignants
05:12 et tout le personnel de l'éducation nationale. Ils n'ont pas besoin de ça en ce moment.
05:15 - Alors je ne sais pas si vous avez connu à une certaine époque l'uniforme à l'école,
05:23 mais à Puto ils ont découvert que leur uniforme, au lieu d'être fabriqué en Europe,
05:28 l'était au Bangladesh et au Pakistan en révolte des parents sur BFM.
05:32 C'était un moment que Johanna attendait depuis plusieurs semaines.
05:36 L'arrivée des uniformes que ces enfants âgés de 6 et 9 ans doivent désormais porter à l'école.
05:42 Une expérimentation lancée par la mairie de Puto dans trois établissements de la commune.
05:47 Mais le week-end dernier, au moment de retirer les uniformes en mairie,
05:50 de nombreux parents ont fait une découverte surprenante en regardant de plus près les étiquettes.
05:56 - Effectivement, ce n'est pas made in Europe, ni made in France, mais made in Bangladesh et Pakistan.
06:00 Je trouvais ça lamentable parce que ce qui avait été proposé,
06:04 en tout cas c'était que les vêtements soient made in Europe.
06:07 Car lors de la commande, les uniformes devaient être fabriqués au Portugal
06:11 et de manière éco-responsable.
06:13 Une situation qui divise les familles à la sortie de l'école.
06:16 - C'est un peu dommage, ça aurait été bien du made in Europe, mais bon...
06:18 Si la mairie s'est fait avoir...
06:21 - Vous imaginez, c'est des enfants qui travaillent pour d'autres enfants ?
06:24 - Hum hum.
06:25 - Parce qu'on peut imaginer qu'au Bangladesh et au Pakistan,
06:29 ce sont des enfants qui ont fabriqué les uniformes.
06:32 Ça vous laisse pensive ?
06:33 - Euh... J'ai envie de faire "pfff".
06:36 Mais comme beaucoup de ce genre de sujet en fait, cette mondialisation
06:41 amène à de la sauvagerie brute et ça me désole.
06:45 Si ce n'est, ça m'angoisse terriblement.
06:47 - Hier, Florence Forestier était l'invité de 7 à vous pour présenter son
06:51 spectacle qui va être diffusé sur Canal+.
06:55 "Garçons, garçons, garçons". Je sais que vous ne parlez pas forcément anglais.
06:58 - Anglais, non non.
06:59 - Je vous fais la traduction allemande.
07:02 Comment on dit "garçons" en allemand ?
07:04 - "Mädchen".
07:05 - "Mädchen, Mädchen, Mädchen".
07:07 Et justement, elle a voulu parler de ces hommes féministes qui existent.
07:12 Elle a pris la défense des hommes.
07:14 - Oui, j'avais envie d'apporter un peu de nuance et surtout d'en donner hommage
07:17 à une certaine partie de la population masculine que moi, je connais et je fréquente
07:21 et qui sont plutôt des hommes extraordinaires.
07:24 À commencer par mon père qui était mon premier modèle masculin,
07:26 qui était vraiment et qui est toujours un modèle de gentillesse et de loyauté.
07:30 Et puis, tous les hommes qui ont jalonné mon parcours, mon co-auteur, mes amoureux,
07:35 enfin les amoureux que j'ai pu avoir dans ma vie.
07:37 - Ils sont la contrainte.
07:38 - Oui, notamment, ils n'ont pas eu le choix, eux, mais moi en tout cas.
07:41 Donc j'avais un peu envie de mettre en lumière ces hommes-là qui sont de notre côté,
07:45 qui sont féministes et qui sont la grande majorité des hommes, faut pas déconner.
07:49 - Vous êtes quelle tendance ? Vous êtes une tendance woke ou pas ?
07:52 - Je suis une tendance nuance comme Florence Foresti en fait.
07:58 Je reconnais et je m'insurge contre ce qui pollue, on va dire,
08:04 toutes les inégalités qui peuvent polluer le lien entre les hommes et les femmes
08:08 et qui ont été instaurées par un système patriarcal, à mon avis, très injuste.
08:13 Et en même temps, je reconnais qu'en tout homme, il y a...
08:17 Moi, vous savez, j'essaye de trouver toujours ce qu'on appelle le féminin sacré,
08:23 c'est-à-dire l'essence du féminin.
08:25 Et je crois qu'il y a un masculin sacré aussi.
08:27 Et que la tendance, ce serait plutôt que chacun essaye de se connecter à cette essence-là,
08:32 homme et femme, pour trouver de l'apaisement dans nos liens, tout simplement.
08:36 - Juste du respect entre les uns et les autres ?
08:38 - Exactement, entre des humains en fait.
08:40 C'est vrai que je suis plus humaniste que féministe,
08:42 même si au sein de l'humanisme, on sait riche contre toutes les inégalités.
08:46 - Et le mouvement #MeToo qu'on voit un peu partout,
08:50 le cinéma, ce qu'a pu dire et révéler, par exemple, Judith Godrech ?
08:53 - Ça me touche beaucoup.
08:54 - Ça vous touche, ouais.
08:55 - Bien sûr, ça me touche beaucoup et je pense que c'est fondamental de le révéler,
09:00 c'est fondamental de le combattre, de changer ce système.
09:06 Et en même temps, je pense qu'il faut le faire avec pédagogie et douceur.
09:10 - Il y en a qui l'ont critiqué parce que, en disant,
09:15 à l'époque, elle aurait pu comprendre que c'était pas normal, etc.
09:19 - Je trouve ça très bête, je pense que les gens qui disent ça
09:21 ne savent pas ce que veut dire un choc post-traumatique.
09:24 Et comprendre l'emprise, et surtout l'emprise d'un adulte sur un enfant,
09:29 déjà l'emprise d'un pervers sur un être, c'est terrible.
09:33 Alors l'emprise d'un pervers sur un enfant,
09:35 je pense qu'il ne faut vraiment pas avoir beaucoup d'empathie
09:37 ou en tout cas de connaissance sur le sujet
09:39 pour critiquer Judith Godrech à cet endroit.
09:41 - Est-ce que le monde de la musique est tout aussi dangereux que le monde du cinéma ?
09:44 Ou vous a fait des mauvaises propositions ?
09:48 - Des mauvaises propositions, je dirais pas.
09:52 Je pense qu'effectivement, c'était dans la tendance
09:54 et ça allait toujours un peu, on va dire, d'essayer de manipuler les êtres
09:59 au service de quelque chose qui va aller dans le sens
10:03 peut-être du commercial, ou de ce qui se vend, ou de ce qui va marcher,
10:07 quitte à pas écouter les intuitions et les envies de la personne.
10:11 Et moi je me suis, c'est vrai, de temps en temps battue un peu contre ça
10:15 parce que je me suis sentie un petit peu trop contrainte
10:19 dans certains formats qui ne me convenaient pas.
10:21 Et comme j'étais une fille, une jeune fille qui en plus venait d'un télécrocher,
10:25 peut-être qu'on se l'est un petit peu plus permis avec moi.
10:27 - Bon, Christine et Emma, j'ai pris des risques pour vous deux.
10:32 Je reviens du front, je reviens de la guerre,
10:35 de Inès Reg et Natacha Saint-Pierre.
10:37 - Oh mon Dieu, sortez les casques.
10:39 - Et oui, sortez les casques.
10:41 Telle zadigue de Voltaire, la Natacha Saint-Pierre a demandé aux danseurs
10:45 et aux personnalités s'ils étaient plutôt peints au chocolat ou chocolatines.
10:50 Mais en fait, en filigrane, elle, elle était le peint au chocolat
10:55 et Inès la chocolatine.
10:57 - C'est du codage.
10:58 - Bah évidemment, écoutez.
11:00 - Alors écoutez tout le monde, je suis à table et ça suffit.
11:06 Il faut prendre la parole sur un sujet brûlant,
11:09 des questions que tout le monde se pose et je vais leur demander
11:12 vraiment, quelle est leur opinion, de quel côté ils sont ?
11:16 Romane ?
11:18 - Oui ?
11:19 - Peint au chocolat ou chocolatine ?
11:21 - Peint au chocolat depuis le début et je pense,
11:23 je n'arrive pas à voir comment d'autres personnes peuvent penser autrement.
11:25 Si je me mets des gens à dos, je suis désolé.
11:27 Vous me demandez mon avis, je vous le donne.
11:29 Il faut prendre des positions dans la vie, il ne faut pas se déguiner.
11:31 On dit peint au chocolat, pas chocolatine.
11:33 - Anna, t'es quoi toi ?
11:35 - Peint au chocolat.
11:37 - La question ne se pose même pas peint au chocolat, les amis.
11:39 - Chocolatine direct.
11:41 - Et puis il y avait...
11:43 - Je rappelle que le mot emblématique, c'est la chocolatine.
11:45 - Oui, vous avez bien compris que ce n'était pas le sujet.
11:47 - Moi je dirais, peu importe le mot, c'est bon.
11:49 - C'est bon.
11:51 - Et alors, ce qu'on n'a pas apprécié d'Inès Reg,
11:53 c'est que dans ce petit montage
11:55 qu'elle a fait pour son Instagram,
11:57 elle a interrogé Christophe Elikata,
11:59 qui est le danseur d'Inès Reg.
12:01 Alors tout ça enflamme...
12:03 - J'ai du mal à suivre, mais je vous fais confiance.
12:05 - Ah, il faut.
12:07 Et du coup, la vidéo,
12:09 à la demande d'Inès Reg et de TF1,
12:11 a disparu d'Instagram.
12:13 Est-ce qu'il y avait une autre vidéo ?
12:15 Est-ce qu'il y avait une guerre comme ça ?
12:17 - Il y avait des chipotages.
12:19 - Des chipotages, bien sûr qu'on en a eu.
12:21 Des chipotages, mais en même temps,
12:23 enfermer 18 personnes pendant 4 mois
12:25 dans un huis clos,
12:27 c'est fait pour.
12:29 Il y a des chipotages.
12:31 Maintenant, il n'y a jamais eu des choses,
12:33 je veux dire, suffisamment graves.
12:35 Enfin, on a été...
12:37 Bien sûr qu'on a passé l'éponge,
12:39 il fallait vivre cette expérience,
12:41 il fallait vivre cette aventure.
12:43 C'est dommage de se la polluer,
12:45 c'est une aventure quand même extraordinaire,
12:47 encore une fois, c'est dommage de se la polluer
12:49 avec ce genre de problématiques.
12:51 Puis nous, on avait une tournée à assurer
12:53 avec 97 dates derrière, il fallait qu'on se soutienne
12:55 et qu'on soit solidaires.
12:57 - Bon, alors,
12:59 il a tous les talents, c'est à la chanteuse
13:01 que je vais parler, alors il restera
13:03 secret, je vous propose
13:05 en fait, Emma, d'écouter
13:07 "En Accordé", où Nathalie Lévy
13:09 a fait découvrir
13:11 le talent d'un chanteur qui est un
13:13 immense comédien et je ne savais pas
13:15 qui chantait, alors écoutez sa voix
13:17 et après je vous révélerai qui c'est.
13:19 * Extrait de "En Accordé" *
13:21 * Extrait de "En Accordé" *
13:23 - Vous me faites chanter, c'est exceptionnel !
13:25 * Extrait de "En Accordé" *
13:27 * Extrait de "En Accordé" *
13:29 * Extrait de "En Accordé" *
13:31 * Extrait de "En Accordé" *
13:33 * Extrait de "En Accordé" *
13:35 * Extrait de "En Accordé" *
13:37 * Extrait de "En Accordé" *
13:39 * Extrait de "En Accordé" *
13:41 - Aussi chère, ça !
13:43 - Non mais j'ai son visage mais j'ai plus son nom.
13:45 * Extrait de "En Accordé" *
13:47 - Qui joue dans "La Vérité si je mens" ? - Non !
13:49 - Non ? - Je pense que c'est introuvable.
13:51 C'est François Syville.
13:53 - Non ! - C'est François Syville
13:55 qui chante et qui joue du piano. C'est lui qui est au piano
13:57 et c'est lui qui chante. Incroyable, non ?
13:59 - Exactement. - Ah bah oui !
14:01 Il a décidément tous les talents.
14:03 - Ah c'est ce que j'ai dit dans "Roulons, chants" !
14:05 - Allez, on continue avec vous.
14:07 Vous restez là, Emma Dommas,
14:09 on continue la conversation avec vous jusqu'à
14:11 10h30 sur Sud Radio.
14:13 A tout de suite !
14:15 - Le 10h30,
14:17 Sud Radio Média.
14:19 Christine Bouillaud, Gilles Gansman.
14:21 Sud Radio Média.
14:23 L'invité du jour.
14:25 * Extrait de "Tu seras mon futur présent" *
14:27 * Extrait de "Tu seras mon futur présent" *
14:29 * Extrait de "Tu seras mon futur présent" *
14:31 * Extrait de "Tu seras mon futur présent" *
14:33 * Extrait de "Tu seras mon futur présent" *
14:35 * Extrait de "Tu seras mon futur présent" *
14:37 * Extrait de "Tu seras mon futur présent" *
14:39 * Extrait de "Tu seras mon futur présent" *
14:41 * Extrait de "Tu seras mon futur présent" *
14:43 * Extrait de "Tu seras mon futur présent" *
14:45 * Extrait de "Tu seras mon futur présent" *
14:47 * Extrait de "Tu seras mon futur présent" *
14:49 * Extrait de "Tu seras mon futur présent" *
14:51 * Extrait de "Tu seras mon futur présent" *
14:53 - On écoute de la bonne musique sur Sud Radio, ce matin.
14:55 - Toujours, il y a le love,
14:57 régulièrement, avec tout ça.
14:59 - Et oui, tout à fait.
15:01 - Revenir 20 ans après ce titre
15:03 qui marque "Tu seras".
15:05 Pourquoi revenir aux origines,
15:07 l'orchestration,
15:09 tout ça, Emma Dommas ?
15:11 - Il y a eu deux éléments majeurs
15:13 dans ma vie l'année dernière.
15:15 Déjà, j'ai eu 40 ans,
15:17 ce qui est une étape dans la vie d'une femme.
15:19 Vous confirmez, Christine ?
15:21 - Vous savez qu'on a du mal à l'imaginer
15:23 quand on vous voit,
15:25 et qu'on vous en est parlé un peu
15:27 avant la prise de l'antenne.
15:29 C'est vrai que beaucoup de gens restent
15:31 d'adolescentes de la Starac.
15:33 Moi, j'ai du mal à vous voir comme une femme.
15:35 - Justement, il y a quelque chose qui a été très cristallisé.
15:37 Moi, je considère que la sortie de "Tu seras",
15:39 c'est vraiment mon début
15:41 de carrière solo, on va dire.
15:43 C'est ce qui a marqué les gens et qui m'a
15:45 permis de passer du statut d'Emma de la Starac
15:47 à Emma Dommas.
15:49 Et c'est une chanson
15:51 qui a beaucoup marqué parce que c'est une chanson
15:53 très forte. Mais moi, j'ai vécu beaucoup,
15:55 beaucoup de choses entre-temps,
15:57 en 20 ans, et c'est vrai que
15:59 j'avais envie de faire un petit clin d'œil,
16:01 un petit rituel de passage pour cet anniversaire
16:03 qui marque donc mes 20 ans de carrière, mais aussi
16:05 d'en profiter pour parler
16:07 de celle que je suis devenue. Et c'est pour ça
16:09 qu'on n'a pas fait juste un remix
16:11 ou un remaster de la version originale.
16:13 On a complètement reproduit le titre
16:15 que j'ai rechanté, que j'ai réinterprété.
16:17 - Avec Blancasse, c'est ça ? - Voilà, avec le groupe Blancasse
16:19 qui m'a offert cette chanson il y a 20 ans,
16:21 et avec Johan, le compositeur,
16:23 et son fils aussi.
16:25 C'est une histoire de transmission parce qu'il avait 2 ans
16:27 à l'époque de la sortie de "Tu seras",
16:29 maintenant il en a 22, et il a retravaillé
16:31 avec nous sur l'habillage du titre.
16:33 Donc voilà, on a essayé d'en faire quelque chose
16:35 à la fois qui puisse dans les origines de "Tu seras"
16:37 avec cette guitare rock très en avant,
16:39 très sensuelle
16:41 et très électrique, et à la fois
16:43 un peu plus dans l'ère de
16:45 ce temps où maintenant on écoute
16:47 beaucoup de musique urbaine, donc on a
16:49 une rythmique différente, on a des synthétises,
16:51 et voilà, on a...
16:53 Et puis je pense que ma façon aussi
16:55 de l'interpréter et d'aborder
16:57 ce texte aujourd'hui,
16:59 ce texte qui, pour moi à l'époque,
17:01 représentait quelque chose de l'ordre de l'adolescence,
17:03 et maintenant que je me permets de me
17:05 réapproprier comme une femme,
17:07 ben voilà, pour moi c'était intéressant.
17:09 - Vous auriez pu dire "Je suis"
17:11 après "Tu seras"
17:13 et réécrire les paroles...
17:15 - Je regarde toujours vers la lumière.
17:17 - Finalement je suis devenu ça ici.
17:19 Qu'est-ce que vous avez envie de chanter maintenant ?
17:21 La femme de 40 ans justement, puisqu'on parle de ça,
17:23 ça serait quoi l'album idéal ?
17:25 Quels seraient les thèmes que vous aimeriez aborder ?
17:27 - Ah ben en 20 ans,
17:29 j'ai énormément navigué, j'ai sorti
17:31 5 albums, je me suis
17:33 vraiment, on va dire,
17:35 de plus en plus illustrée en tant qu'autrice
17:37 compositrice, parce que c'est vrai que quand on sort d'un
17:39 télécroché, on est identifié pour être une interprète.
17:41 Moi j'ai beaucoup travaillé mon écriture,
17:43 ma composition,
17:45 et c'est vrai qu'aujourd'hui, dans mes chansons,
17:47 je parle beaucoup plus
17:49 évidemment de thèmes de société,
17:51 par le regard que je peux
17:53 en avoir. Moi je me sers toujours de moi
17:55 comme matière première, mais en me posant toujours la question
17:57 de la pertinence
17:59 par rapport à ce que
18:01 ça veut dire dans le monde,
18:03 à l'universalité en fait de ce que je vis,
18:05 de mes émotions, de mes sentiments,
18:07 de mes épreuves, de mes questions existentielles,
18:09 qu'est-ce que ça veut dire aujourd'hui
18:11 dans cette société-là,
18:13 parce que pour moi le rôle d'un artiste
18:15 c'est de faire le lien entre les gens,
18:17 et de parler des gens.
18:19 - Gilles, si c'était à refaire ?
18:21 - Ce parcours-là ?
18:23 Ah bah oui, bien sûr, évidemment !
18:25 - Même si on sent que c'est quand même
18:27 difficile de sortir,
18:29 ça prend plus de temps de sortir de cet étiquette du télé-crochet
18:31 pour être une actrice pleine et entière ?
18:33 - Oui, bien sûr, ça prend énormément de temps
18:35 pour s'affirmer,
18:37 pour sortir. Vous disiez, Gilles,
18:39 encore qu'on a du mal à m'imaginer
18:41 différemment, comme il y a 22 ans
18:43 et qu'on m'a cristallisée à une époque.
18:45 Mais moi je suis quelqu'un qui
18:47 est hors cadre, qui a toujours été hors cadre,
18:49 qui a toujours refusé. Donc j'ai toujours
18:51 bougé, j'ai toujours été en mouvement,
18:53 et je ne me suis jamais laissée prendre
18:55 par la projection que les gens ont de moi,
18:57 et ont fait de moi, et donc
18:59 j'ai toujours avancé. - Et à votre enfant, vous avez dit
19:01 "Maman a été très connue" ?
19:03 - C'est pas moi qui l'ai dit !
19:05 Mais ils s'en sont rendus compte.
19:07 - Ils ont voulu regarder
19:09 l'instagram de l'époque, ou pas ?
19:11 - De temps en temps, je leur montre
19:13 quelques images, surtout que depuis
19:15 ils ont commencé à recommencer,
19:17 et qu'ils voient ce que ça veut dire,
19:19 la Starac.
19:21 - Ça vous a fait quoi d'aller
19:23 voir la Starac cette année ?
19:25 - D'aller au château ?
19:27 - Je suis allée sur le praline.
19:29 C'était un très beau cadeau, surtout
19:31 qu'ils m'ont très bien servi.
19:33 J'ai chanté des chansons de Serge Lama,
19:35 et ça a été un moment très très fort,
19:37 très doux et très fort à la fois.
19:39 Et j'ai adoré cette nouvelle promo,
19:41 et c'était le bon moment, je crois.
19:43 - Vous avez dit,
19:45 je travaille un secret hors micro,
19:47 en disant, celle-là,
19:49 elle va rester la promo qu'il y a eu
19:51 cette année, elle bat presque
19:53 toutes les promos, même la mienne
19:55 et celle d'avant. Non mais c'est vrai ?
19:57 - Je pense qu'en termes de qualité artistique,
19:59 humaine,
20:01 ils ont coché beaucoup de cases,
20:03 et qu'effectivement,
20:05 il y a des ponts à faire entre ma promo et la leur,
20:07 parce qu'effectivement, ce sont
20:09 deux promos qui ont marqué.
20:11 La leur, en plus,
20:13 elle est très actuelle,
20:15 et je trouve qu'il y a
20:17 des très belles personnalités.
20:19 - Alors pourquoi ils vous ont fait appel à vous
20:21 pour Serge Lama ? Il faut dire que
20:23 à la deuxième Starac,
20:25 ce rendez-vous avec Serge Lama
20:27 est inoubliable.
20:29 * Extrait de Serge Lama *
20:55 - Après, c'est une chanson tellement...
20:57 - Ah, c'est un nostalgique !
20:59 - Un monument nostalgique,
21:01 j'aime, mais par contre très ému.
21:03 Oui, oui, c'est toujours un grand moment d'émotion,
21:05 ça me met toujours plein de petits frissons,
21:07 très agréable. - Puisqu'on parle justement
21:09 de fortes personnalités,
21:11 je ne peux pas m'empêcher de vous poser la question à vous,
21:13 la chanteuse, l'interprète, l'auteur,
21:15 de cette... Si on vous proposait
21:17 de chanter pour les JO ?
21:19 - Ah, je pense qu'on ne le fera pas,
21:21 mais oui, pourquoi pas, ce serait rigolo !
21:23 Vous me parlez d'Ayana Kamoura,
21:25 c'est ça que je dis là ? - Absolument !
21:27 Cette polémique, ça vous désole ?
21:29 - Les polémiques, en général,
21:31 me désolent, je pense que c'est quand même
21:33 fou, mais ce que j'en pense
21:35 très concrètement, c'est que je trouve ça
21:37 très normal,
21:39 logique, qu'on ait proposé à Ayana Kamoura,
21:41 qui est la chanteuse la plus
21:43 écoutée dans le monde, de chanter
21:45 pour cet événement que sont
21:47 les JO, et je suis contente
21:49 qu'on ne lui ait pas demandé de chanter une chanson à elle,
21:51 puisque personnellement, ça m'aurait fait du mal !
21:53 - Ah, mais vous n'hésitez pas à dire ça ?
21:55 - Bah si, je peux le dire,
21:57 enfin, je n'aime pas les chansons d'Ayana Kamoura,
21:59 et j'en ai tout à fait le droit,
22:01 et je suis ravie pour elle, que ça marche pour elle,
22:03 et c'est super pour elle, vas-y Aya,
22:05 défonce tout avec ta musique,
22:07 moi je ne l'écoute pas, et je trouve ça
22:09 très beau qu'on lui ait proposé de chanter une chanson
22:11 d'Edith Piaf, qui elle-même, en son temps,
22:13 était une chanteuse, la chanteuse française
22:15 la plus écoutée dans le monde,
22:17 et pour moi, ça fait sens, c'est une proposition
22:19 cohérente, qui fait sens, même si
22:21 je n'aime pas les chansons d'Ayana Kamoura.
22:23 - Alors, quand on est, même le matin,
22:25 il y a une chanson que vous avez chantée
22:27 d'Edith Piaf, qui est "Mon Dieu",
22:29 si les gens ont écouté vos albums et votre carrière,
22:31 donc moi j'ai un peu travaillé, je sais que vous avez chanté
22:33 "Mon Dieu", ça donnait quoi "Mon Dieu" par exemple ?
22:35 - Oh !
22:37 Waouh, ça fait très longtemps, c'est une chanson que je chantais
22:39 sur mes premiers bals,
22:41 à un concours de chant !
22:43 "Mon Dieu,
22:45 mon Dieu, mon Dieu,
22:47 laissez-le moi,
22:49 encore un peu,
22:51 mon amoureux,
22:53 un jour,
22:55 deux jours,
22:57 huit jours,
22:59 laissez-le moi,
23:01 encore un peu,
23:03 un mois,
23:05 un mois,
23:07 un mois,
23:09 un mois,
23:11 un mois,
23:13 - Bah bravo, parce que le matin,
23:15 sans chauffer, sans l'après-midi,
23:17 je vous promets à nos auditeurs
23:19 que je n'ai pas prévenu Emma Dommas.
23:21 - On arrive, c'est bientôt la fin,
23:23 mais je voulais savoir, là il y a la tournée qui démarre,
23:25 les dates, où est-ce qu'on peut vous retrouver ?
23:27 - On peut vous retrouver sur tous mes réseaux,
23:29 vous allez vous taper Emma Dommas officiel,
23:31 - Les festivals ?
23:33 - Oui, plein de showcases, des concerts,
23:35 des festivals jusqu'au mois d'août,
23:37 on a des dates, et puis on aura encore certainement
23:39 à la fin de l'année, on est vraiment concentré
23:41 sur l'opération 20 ans anniversaire,
23:43 donc on va retracer un peu tous mes 20 ans de carrière,
23:45 mon parcours en musique,
23:47 printemps-été.
23:49 - Super. - Et puis si jamais
23:51 Ayana Kamoura est à la grippe,
23:53 on vous propose Emma Dommas
23:55 qui chante, elle est ma jeune.
23:57 - C'est ça, apparemment,
23:59 écoutez, à tous les cas, on va vous suivre.
24:01 - Peut-être qu'elle va arriver d'être malade.
24:03 - Bien sûr. - Ah non, là, elle n'a pas le droit.
24:05 - Elle n'a pas le droit.
24:07 - Merci Emma, merci infiniment de se passer
24:09 nous voir ce matin, de parler de musique,
24:11 ça fait ô combien du bien, dans un instant,
24:13 on va voir Laura Ténoudi,
24:15 qui va nous parler du podcaston,
24:17 cette opération caritative
24:19 qui va se terminer avec la fin du mois
24:21 dans la lutte contre le cancer.
24:23 Allez, on y revient dans un instant. Bon vent, Emma.
24:25 - Merci à vous aussi. - Merci, à bientôt.
24:27 - Le 10h midi,
24:29 Sud Radio Média,
24:31 Christine Bouillaud, Gilles Gansman,
24:33 Sud Radio,
24:35 le Supplément Média. - En compagnie
24:37 de quelqu'un qui connaît bien la maison,
24:39 qui s'est juste trompé d'adresse,
24:41 on a déménagé dans Paris, donc voilà.
24:43 Mais ce qui est normal, puisqu'on est là depuis peu longtemps,
24:45 c'est Laura Ténoudi. Bonjour, Laura. - Bonjour,
24:47 je suis ravie d'être là. - Nous, on est ravis de vous recevoir
24:49 aussi, on vous connaît bien, sur Sud Radio
24:51 aussi, sur France Télévisions,
24:53 Laura du Web, je ne vais pas tout dire, mais on parle du...
24:55 - Nous aussi, on a une Laura du Web, en plus.
24:57 - C'est vrai. - Mais oui, on a une Laura du Web.
24:59 - C'est ma fille, vous avez recruté ma fille ?
25:01 - Non, mais on a Laura qui travaille pour le web,
25:03 sinon on l'appelle Laura du Web.
25:05 - Alors, on va faire un coup de projecteur avec vous,
25:07 sur le podcaston qui a démarré
25:09 le 25 et jusqu'à la fin du mois,
25:11 le 31 mars. - Exact, jusqu'à dimanche.
25:13 - Jusqu'à dimanche, voilà, pour soutenir le monde
25:15 associatif. Alors,
25:17 on va réexpliquer à nos auditeurs le podcaston,
25:19 mais le podcast en lui-même,
25:21 c'est tout ce qu'on peut retrouver
25:23 sur sudradio.fr, sur nos applications,
25:25 sur toutes les applications aujourd'hui,
25:27 de ce qui est contenu audio.
25:29 - Exactement, donc ça va de l'émission de télévision
25:31 à l'interview,
25:33 et même au récit, puisqu'il y a des podcasts
25:35 qui racontent des histoires
25:37 de crimes, d'amour, il y a tout.
25:39 En fait, on peut tout faire avec le podcast,
25:41 c'est ça qui est extraordinaire. - Il y a tous les sujets.
25:43 - Tous les sujets sont abordés. - C'est ça.
25:45 - Alors, on les retrouve évidemment sur les plateformes,
25:47 sur Deezer, sur Spotify,
25:49 sur Apple.
25:51 On les retrouve partout, il y en a vraiment...
25:53 - Il y en a partout. - Il y en a, et puis
25:55 là, il y a vraiment derrière
25:57 aussi l'idée d'aider le cancer,
25:59 et c'est vraiment ce à quoi va servir
26:01 le podcaston. - En fait, le podcaston
26:03 a pour objectif de soutenir des associations
26:05 à travers les podcasteurs,
26:07 ou en tout cas ceux qui animent des podcasts.
26:09 Donc c'est simple, vous avez un podcast
26:11 que vous avez l'habitude de faire, et là
26:13 vous vous dites "pour le podcaston, je vais le consacrer
26:15 à une association que
26:17 j'aime, dans laquelle je suis impliqué,
26:19 et je vais inviter le responsable
26:21 de l'association". Donc, en ce qui me
26:23 concerne, comme j'ai la chance d'être la marraine,
26:25 j'ai eu la chance d'interviewer
26:27 dans mon podcast Laura Mahdi,
26:29 Alain Toledano, qui est le cofondateur
26:31 de l'Institut Raphaël, et qui vient en aide
26:33 aux patients atteints de cancer,
26:35 en prenant la médecine intégrative,
26:37 qui est quelque chose que tout le monde devrait appliquer,
26:39 pas uniquement d'ailleurs lorsqu'on a un cancer.
26:41 - C'est quoi cette médecine intégrative ? - La médecine intégrative,
26:43 c'est qu'on décide de prendre le patient,
26:45 de le traiter dans sa globalité, comme un
26:47 être humain à part entière, et on ne traite plus la maladie.
26:49 On traite l'âme du patient,
26:51 donc on va chercher tout ce qui ne va pas
26:53 en dehors de la maladie, ça n'empêche pas
26:55 évidemment de recevoir les traitements médicamenteux
26:57 classiques, mais en plus
26:59 on va lui proposer plein de thérapies, donc ça peut être
27:01 de l'art-thérapie, il va chanter, dessiner,
27:03 des sports de combat,
27:05 de la danse, et à travers ses activités,
27:07 il va libérer d'autres choses, et peut-être
27:09 ça va l'aider, en tout cas
27:11 ça optimise, et ça c'est prouver
27:13 les chances de guérison. - Comment ça fonctionne
27:15 ce Podcaston ? Comment on aide
27:17 finalement toutes ces associations,
27:19 toutes ces opérations,
27:21 avec l'opération ? - Alors, on va sur le site
27:23 podcaston.org, il y a
27:25 450 podcasts, on regarde les podcasts
27:27 qui nous intéressent, vous allez voir, il y a des podcasts
27:29 comme celui de Mathieu Stéphanie qui est assez
27:31 connu, il y a tous les podcasters, - Oui, qui est une star !
27:33 - Qui est une star, Louise Obéry, enfin vous allez tous
27:35 les retrouver, vous allez écouter leurs podcasts,
27:37 déjà, l'idée c'est de communiquer
27:39 sur des associations qui ne sont pas assez
27:41 connues, et bien sûr de générer des dons,
27:43 donc après ils vont vous donner toutes les informations
27:45 pour que vous puissiez faire des dons. - Vous avez été quand même
27:47 la première un peu à aller surfer
27:49 sur le web, donc avec
27:51 William Lémergide, ou le surnom
27:53 de leur radio web, comment vous est venue l'idée,
27:55 et comment vous vous êtes retrouvée à Télématin
27:57 avec un écran, à l'époque
27:59 c'était très compliqué avec la souris
28:01 de retransmettre l'image, - Ah bah oui c'est ça, il fallait des gros
28:03 écrans ! - Et de retransmettre l'image,
28:05 comment vous êtes, c'est vous qui avez eu l'idée,
28:07 comment vous vous êtes retrouvée dans cette...
28:09 - J'étais à l'époque,
28:11 je suis arrivée en tant que stagiaire,
28:13 j'étais fan de Télématin, donc je voulais absolument,
28:15 en plus, j'étais fan, je regardais l'émission
28:17 tous les jours, je voulais absolument
28:19 faire mon stage dans cette émission,
28:21 je faisais des études d'histoire, et
28:23 je ne suis jamais repartie,
28:25 j'ai fait pendant deux ans tous les postes de la rédaction,
28:27 et j'étais en charge du site web,
28:29 c'était très rare à l'époque, je crois que Télématin
28:31 est la première émission, en tout cas de France Télévision,
28:33 à avoir son propre site internet,
28:35 et moi j'étais en charge de mettre
28:37 à jour les informations avec des logiciels,
28:39 j'avais été briefée comme ça, mais
28:41 j'avais pas de formation spécifique,
28:43 et j'avais aussi en charge les mails
28:45 qu'on nous envoyait, de les trier,
28:47 et le matin, William Lémergis dit "bah regardez,
28:49 on a un mail de telle personne
28:51 à Dunkerque qui nous dit que..."
28:53 Et puis un jour, moi je lui ai dit "mais pourquoi on ne ferait pas
28:55 une chronique internet ?" Je lui ai écrit,
28:57 sur un papier, là arrive le Morning Live
28:59 sur M6, et il dit "il faut que je donne
29:01 un coup de jeune à Télématin", et il me dit
29:03 "mais combien de temps tu mettrais
29:05 pour me trouver une réponse si je te pose
29:07 une question en direct ?" Et sincèrement,
29:09 j'y connaissais rien. C'est-à-dire que j'y connaissais
29:11 comme tout le monde, mais voilà, j'étais pas
29:13 native. Et j'ai dit "bah écoutez,
29:15 je lui ai sorti deux-trois mots savants,
29:17 avec un métamoteur, comme Copernic à mon avis,
29:19 en moins de dix secondes je trouve la réponse,
29:21 et là il m'a dit "tu commences demain,
29:23 et c'est là où j'ai plus dormi."
29:25 - Ah c'est incroyable,
29:27 comme histoire ! - Ah ouais, il faut avoir
29:29 du culot ! - En fait vous êtes à l'antenne grâce au Morning Live.
29:31 - Je suis... Ouais, on peut dire ça,
29:33 exactement ! - Incroyable ! - C'est fou, hein !
29:35 Mais c'est vrai que c'était
29:37 une chronique à l'époque, il faut se souvenir...
29:39 - Ah oui, moi je regardais ! - C'était en 2000, septembre 2000 !
29:41 - 2000 ! C'est-à-dire quand on demandait
29:43 internet, on attendait ! - Oui !
29:45 - Ah oui, on attendait ! - On attendait !
29:47 - Et puis surtout, il n'y avait pas de vidéos,
29:49 il n'y avait pas de photos...
29:51 - Le nombre de gens qui n'avaient pas internet à la maison,
29:53 alors que vous leur parliez de choses qui étaient...
29:55 - Le but c'était de démocratiser, ce que j'essaie de faire
29:57 maintenant avec l'IA, tout le monde a peur de l'IA,
29:59 on se dit "oh, mais l'IA..." - Mais vous, vous en avez pas peur ?
30:01 - Pas du tout ! Je pense que justement,
30:03 de toute façon on ne peut pas faire machine arrière, comme on n'a pas pu
30:05 faire machine arrière avec internet,
30:07 et qu'il faut savoir s'en servir
30:09 pour justement se réinventer. Et moi, j'utilise
30:11 même dans l'écriture de mes chroniques,
30:13 "Gemini qu'est l'IA de Google ?"
30:15 Je dis "bon, Gemini, tu peux m'écrire une chronique
30:17 journalistique à la façon de le Radio Web ?"
30:19 Je vous assure que c'est bluffant !
30:21 Après, je réécris cette chronique,
30:23 mais ça me fait gagner du temps,
30:25 je vais récupérer des informations que peut-être
30:27 je n'aurais pas trouvées toute seule, donc je trouve
30:29 qu'il faut s'en servir, parce qu'on aura
30:31 toujours besoin d'êtres humains. - Et justement,
30:33 dans les dangers qui poussent au profil aussi,
30:35 puisqu'on voit très bien la manipulation
30:37 qui peut y avoir, on voit très bien aussi
30:39 toutes les influences,
30:41 on va pas revenir sur l'actualité du moment, mais
30:43 comment on s'en prémunit,
30:45 comment on informe les gens,
30:47 comment ça se passe, comment on acculture finalement
30:49 au danger de la manipulation ?
30:51 - Non mais déjà, je pense qu'aujourd'hui,
30:53 on est conscient qu'on peut être manipulé,
30:55 même nous, journalistes, parfois on a du mal,
30:57 on voit des photos qui sont entièrement
30:59 trafiquées, et s'il n'y a pas un logiciel
31:01 qui vient nous aider
31:03 justement à savoir si la photo a été
31:05 modifiée, si elle est originale ou pas,
31:07 on a du mal, nous-mêmes,
31:09 à démêler le vrai du faux.
31:11 Donc évidemment, c'est une question, je pense qu'il y aura de plus en plus
31:13 d'outils, aussi avec l'IA, pour nous aider,
31:15 comme certains fabriquent
31:17 des faux, il y aura des outils
31:19 pour nous aider à traquer les faux.
31:21 - Alors Laurent, j'ai appris que vous alliez trahir
31:23 la ville de Nice, puisque vous allez
31:25 vous retrouver à Cannes pour
31:27 France 2, c'est ça ? - Mais il y a une spéciale
31:29 Cannes, effectivement, à Télématin,
31:31 non mais c'est pas une trahison !
31:33 - Ils sont voisins ! - Ils sont au côté
31:35 de Provoque !
31:37 - Non, non, et puis,
31:39 j'ai été ravie de délocaliser Télématin,
31:41 on l'a déjà fait l'année dernière, et c'est
31:43 toujours un plaisir d'être là-bas
31:45 et de couvrir le festival. - Est-ce que
31:47 Télématin, ça vous suffit ? Vous aimeriez
31:49 avoir d'autres émissions
31:51 à la télévision ?
31:53 D'avoir des primes, d'avoir des entretiens ?
31:55 - Alors,
31:57 non, ça ne me suffit pas, mais je fais
31:59 plein d'autres choses à côté, et j'anime
32:01 l'émission culturelle de TV5MONDE,
32:03 tous les samedis à 19h, qui s'appelle
32:05 400 millions de critiques, et ça c'est
32:07 extraordinaire, parce qu'on se
32:09 confronte à la culture francophone
32:11 au sens large, donc je suis
32:13 avec un journaliste belge, un journaliste suisse,
32:15 on a parfois
32:17 des collègues qui viennent d'Afrique...
32:19 - C'était Guillaume Durand qui avait commencé à présenter le programme.
32:21 - Oui, c'était Guillaume Durand qui, voilà,
32:23 lorsqu'il est tombé malade, on m'a demandé de le remplacer.
32:25 Ça a été très compliqué,
32:27 un vrai problème. - Pourquoi ? De légitimité ?
32:29 - Ah oui. Guillaume Durand, c'est un
32:31 puits de culture, il connaît tout sur tout,
32:33 vous pouvez le brancher sur un photographe, sur un
32:35 peintre, il connaît tout. Et puis après,
32:37 la première année, ça a été très compliqué pour moi,
32:39 même si j'avais
32:41 certaines connaissances, mais je ne pouvais pas rivaliser
32:43 avec le maître.
32:45 Et puis après, je me suis dit "mais écoute,
32:47 mets-toi dans la peau, justement, du téléspectateur
32:49 ou de la téléspectatrice, qui n'y connaît pas
32:51 grand-chose, et comme je suis entourée de cultureux,
32:53 je leur pose les questions... - Ils sont super !
32:55 - Voilà, ils sont super !
32:57 - C'est vraiment un super concept, c'est-à-dire que du coup,
32:59 vous avez une vision, un peu,
33:01 avec tous ces consultants des autres pays,
33:03 nous, on avait reçu Guillaume Durand pour cette émission,
33:05 et vous avez une vision,
33:07 enfin, ça vous ouvre l'esprit, parce que
33:09 évidemment, un Allemand
33:11 ou un Italien n'est pas
33:13 du tout, ne fonctionne pas de la même façon,
33:15 de la même culture. - Non mais surtout la culture,
33:17 la culture francophone, comment est
33:19 traitée l'actualité culturelle en
33:21 fonction des pays, ce qui nous marque, nous,
33:23 Français, ne va pas du tout marquer
33:25 les Belges, en tout cas. - Les Belges, ou un Canadien. - Les Belges
33:27 ont une ouverture d'esprit, enfin, moi, j'ai découvert
33:29 à travers cette émission, mais des choses
33:31 extraordinaires des artistes
33:33 qu'on ne pourrait pas voir chez nous.
33:35 - Et pour les... Comme quoi, par exemple ?
33:37 - Là, je pense à une série
33:39 qui a été diffusée en France, mais qui a eu
33:41 un gros succès en Belgique, qui
33:43 s'appelle "Baraki", et qui va très
33:45 loin, en fait, dans les clichés
33:47 qu'ils font, dans l'auto-dérision,
33:49 où nous, je pense que ça passerait
33:51 par "attention, c'est pas politiquement
33:53 correct", enfin, les Belges, ils sont
33:55 sans filtre, et ça fait vraiment du bien. - Et pourquoi il y a cette
33:57 différence-là ? Qu'est-ce qui... - C'est une différence
33:59 culturelle, je pense. - Culturelle. - Ouais.
34:01 - Comment on a appris, d'ailleurs, ce matin
34:03 que le Téléthon, je sais pas si vous avez
34:05 vu l'information... - Oui, bien sûr !
34:07 - Ah, on va la donner là, alors, cette émission. - On a
34:09 récolté plus de 92
34:11 millions d'euros. - Incroyable ! - Donc, plus
34:13 que l'année dernière, on se rapproche de notre record,
34:15 on avait atteint déjà les 100 millions.
34:17 Téléthon, pour lequel, effectivement,
34:19 j'ai une affection toute particulière,
34:21 et ça fait 12 ans que je
34:23 collabore à leur côté, et c'est magnifique,
34:25 surtout dans cette période-là ! Alors,
34:27 l'année prochaine, les dates sont un tout petit peu...
34:29 à cause de l'inauguration de Notre-Dame,
34:31 ça sera fin novembre, donc, Laurence, Kéno et
34:33 Herman sont en train de dire "J'espère qu'on va collecter
34:35 autant, mais en tout cas, on va mettre toute notre énergie
34:37 pour..." - Vous postulez, des fois,
34:39 pour être tiré au sort, avec
34:41 Laura ? Moi, je postule au restaurant,
34:43 je postule pour certains tableaux...
34:45 Non, mais c'est vrai !
34:47 - Vous participez à la Tombola, ton organisme !
34:49 - Non, mais ça permet aussi
34:51 de donner au Téléthon, et puis,
34:53 de se dire "Ah, peut-être..." - Non, on fait autre chose,
34:55 mais sur le terrain, on fait des courses...
34:57 - Moi, j'en prends trois, à chaque fois ! - Ah oui, c'est ce qui est bien,
34:59 c'est que le Téléthon, tout le monde peut trouver
35:01 une manière qui lui convient de partir ! - Laura Tenugy,
35:03 vous êtes... Comment vous vivez
35:05 aussi, d'un seul coup,
35:07 votre célébrité ? Parce qu'on
35:09 va pas le cacher, vous êtes la femme
35:11 de Christian Estrosi,
35:13 et souvent, la presse vous tombe
35:15 dessus, il y a plein de choses... Comment
35:17 vous vivez les attaques de la presse ?
35:19 - Vous voulez une réponse en langue de bois ?
35:21 - Ouais ! - Mal ! Mal ! - On parle en vrai !
35:23 - Mal, parce qu'en fait, d'être réduite
35:25 à être la femme de son mari,
35:27 parce que c'est encore comme ça que ça se passe
35:29 aujourd'hui, c'est compliqué d'être dans
35:31 le viseur, je pense,
35:33 à certains médias, comme Mediapart, parce que
35:35 vous voulez juste faire votre métier
35:37 et on va vous prêter des
35:39 intentions que vous n'avez absolument pas.
35:41 Je trouve ça très dur. Je trouve ça dur,
35:43 je trouve ça violent, et je trouve que
35:45 dans un monde où, justement, on parle de...
35:47 à la fois de sororité, à la fois...
35:49 il faut...
35:51 parler différemment et ne plus,
35:53 justement, en tant que femme, être cantonnée
35:55 à sa position de femme de...
35:57 On n'y est pas du tout. Il y a un autre travail à faire.
35:59 - Et c'est plus simple, j'imagine, de vous attaquer, vous,
36:01 que d'attaquer Christian Astrozy ?
36:03 - Pendant un temps, c'était... Ils se sont
36:05 cantonnés à mon mari, puis ils se sont dit "Qu'est-ce qui peut le toucher ?"
36:07 Bah, c'est peut-être de toucher sa famille.
36:09 Donc là, on est en plein dedans.
36:11 Après, je le vis mal, mais
36:13 voilà, j'ai l'énergie
36:15 pour combattre
36:17 tout ça, et puis je suis droite
36:19 dans mes bottes, donc je sais que j'aime faire mon métier
36:21 et que j'ai pas envie, justement,
36:23 d'arrêter de le faire. - Oui, et quand vous parlez de sororité,
36:25 ça veut dire que dans le camp des femmes, on n'a pas
36:27 de... Il n'y a pas plus de soutien
36:29 que ça ? - En fait, j'ai été surprise
36:31 quand, voilà, il y a eu...
36:33 Au départ, c'est les opposants
36:35 politiques qui ont dénoncé le fait que je
36:37 devais participer à un événement pour La Tribune
36:39 journal, pour lequel je travaillais depuis
36:41 plus de cinq ans, qui se trouvait à Nice,
36:43 mais comme je participe à leurs
36:45 événements partout en France.
36:47 J'ai annulé ma participation, j'ai senti
36:49 que ça crispait, et après on m'a dit
36:51 "Oui, mais vous vous rendez pas compte,
36:53 quand même, vous êtes retirée,
36:55 vous avez dit que ça fait cinq ans,
36:57 mais vous vous rendez pas compte du risque."
36:59 Donc il y a eu un article, après,
37:01 dans Mediapart, et
37:03 la première personne
37:05 qui a repris cet article pour faire
37:07 quelque chose vraiment d'abo-Milan, c'est une femme.
37:09 C'était, voilà, dans le quotidien
37:11 le parisien, et je me suis retrouvée
37:13 vraiment critiquée
37:15 sur ma façon de travailler, parce qu'ils ont en plus
37:17 rajouté le fait que j'avais participé à l'Eurovision,
37:19 que j'avais co-animé une émission,
37:21 la cérémonie d'ouverture pour France
37:23 Télévisions, parce que c'était à Nice.
37:25 - Et c'était un choix d'Alexandra Redamiel.
37:27 - C'était un choix d'Alexandra Redamiel, et en plus
37:29 je suis rémunérée, je suis en CDI à France
37:31 Télévisions, donc ça ne changeait rien.
37:33 Ils m'avaient délocalisée, en disant
37:35 que j'étais absolument pas apte à
37:37 co-animer cette émission. - En anglais,
37:39 en islétimité. - Oui, j'ai trouvé
37:41 que c'était très dur, et qu'on doit
37:43 être solidaires entre
37:45 nous, et les premières à avoir
37:47 attaqué, c'était des journalistes femmes,
37:49 donc ça m'a franchement touchée. - Et du coup
37:51 il vous dit quoi, cri-cri ?
37:53 - Il me dit rien, il me dit de continuer mon métier,
37:55 il a bien raison. - Mais oui.
37:57 En tous les cas, Laura Tenoudi, vous êtes la
37:59 marraine du podcaston, Laura du
38:01 web, et Laura au grand cœur aussi.
38:03 L'an dernier, 250 000 euros de
38:05 dons récoltés, on doit faire mieux cette
38:07 année ? - On va faire mieux cette année.
38:09 Parce qu'il y a plein de beaux partenaires,
38:11 RFI, l'AFP... - Il y a tous les
38:13 médias qui participent. - On vous
38:15 attend l'année prochaine. - Mais avec plaisir !
38:17 - C'est fait, c'est comme si c'était fait. - Et nous aussi,
38:19 on vous attend sur Sud Radio, revenez un peu dans les vraies
38:21 voies. - Avec grand plaisir ! Alors podcaston.org,
38:23 si vous voulez participer,
38:25 c'est jusqu'à dimanche 31 mars,
38:27 et on vous souhaite
38:29 plein de bonnes choses, Laura. - Merci, et on se
38:31 sent toujours aussi bien ici. - Ben...
38:33 c'est normal. - C'est normal. - On est
38:35 des gens normaux.
38:37 En tous les cas, bonne continuation, dans un instant
38:39 on va refaire l'actualité du jour
38:41 avec nos débatteurs jusqu'à midi,
38:43 et nous Gilles, on se retrouve demain. - Demain,
38:45 on recevra... - Anne Niva.
38:47 - Anne Niva pour parler de la Russie. - Grand reporter.
38:49 - Mais on parlera surtout de
38:51 qu'est-ce que voient les Russes, qu'est-ce que voient les Ukrainiens,
38:53 qu'est-ce qu'il y a à la télé russe, qu'est-ce qu'il y a
38:55 à la télé ukrainienne, qu'est-ce qu'il y a dans les journaux et dans
38:57 les radios, on va rester médias avec Anne.
38:59 - Dans un instant, donc les débatteurs, Laura,
39:01 à bientôt, et on va se retrouver
39:03 juste après ça pour parler de l'actualité
39:05 de ce 26 mars, à tout de suite.
39:07 28 mars, on vous le rassure.
39:09 - C'est Patrick Roger, nous avons franchi ensemble
39:11 la barre des 900 000 abonnés
39:13 de notre chaîne YouTube Sud Radio.
39:15 Un grand merci à vous tous,
39:17 c'est votre succès.
39:19 - Sud Radio, parlons vrai.