La direction de l’OFB fait part du "sentiment d’humiliation profonde" de ses agents

  • il y a 6 mois
Depuis le début de la crise qu’ils traversent, les agriculteurs pointent fréquemment du doigt les relations tendues qu’ils entretiennent avec la police de l’environnement. Point central de leurs revendications : le désarmement des agents. Une « ligne rouge » pour la direction de l’OFB, auditionnée ce 20 mars au Sénat.

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Transcript
00:00 Comme la Présidente l'a très bien dit tout à l'heure, on vient de vivre avec la crise agricole des moments difficiles pour nos agents.
00:05 Des agents qui se sont sentis attaqués, humiliés, remis en cause sur leurs fondements et qu'il faut accompagner.
00:13 Moi ce que j'ai envie de dire c'est, la sortie de crise, on doit l'organiser et travailler ensemble avec l'ensemble des acteurs.
00:22 Entre pentes, ce n'est pas qu'un sujet au FB agriculteur, c'est un sujet des territoires dont on parle et dans lesquels,
00:30 moi je suis persuadé que le préfet a un rôle majeur pour coordonner l'action des services de l'État dans les territoires,
00:36 identifier les enjeux des territoires, apporter des solutions et en tant qu'établissement public de l'État, évidemment on travaillera dans ce sens-là.
00:43 La sortie de crise, elle ne se fait pas en humiliant ou en cherchant à humilier une des parties.
00:48 Et d'ailleurs dans le travail qu'on fait aujourd'hui avec la profession agricole, enfin je crois que vous l'avez dit, se connaître, se parler, se respecter, ça commence comme ça.
00:55 Et donc on voit bien que ce dont on a besoin d'abord, c'est d'être capable d'identifier les problèmes qu'on a, les problèmes ressentis des deux côtés et les sujets sur lesquels on veut travailler.
01:06 Moi je voudrais dire, et encore une fois vous êtes plein à le savoir, ça va mieux en le disant,
01:11 quand on fait des contrôles ou qu'on regarde un certain nombre d'actions de chacune des parties prenantes,
01:17 ce n'est pas juste pour le plaisir d'appliquer le code de l'environnement, le code rural ou le code, c'est parce qu'on a des politiques publiques qui sont derrière.
01:23 Quand on regarde l'histoire des phytosanitaires, des pesticides, notamment dans les périmètres de captage,
01:29 vous avez tous en tête qu'aujourd'hui on a 16% de la population française qui boit de l'eau régulièrement, non conforme à cause notamment de sujets comme les pesticides.
01:38 Il n'y a pas que les pesticides, il y a d'autres choses, on a l'épiphase, mais 16% de la population française, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas de problème.
01:45 Et ces chiffres, ils augmentent. Donc aujourd'hui, nous devons concilier un certain nombre de politiques publiques et il faut travailler dessus.
01:53 Ce n'est pas en disant que l'un est au-dessus des autres qu'on va résoudre le problème, c'est en regardant comment on doit travailler.
01:58 Et oui, aujourd'hui, si on veut aider nos agriculteurs à produire et dans le temps transmettre à leurs enfants des territoires où ils pourront eux aussi produire,
02:10 il faut qu'on arrive à concilier ces politiques publiques. Et l'agriculture et l'eau potable sont des sujets majeurs et on ne peut pas dire qu'on ne veut pas se nourrir,
02:18 mais on ne peut pas dire non plus qu'on ne veut pas boire. Et donc trouver des conciliations, mettre et réinstaller des agriculteurs différents dans certains domaines,
02:25 notamment en hyper-écologie, c'est un peu du bon sens, mais c'est quelque chose qu'il faut accompagner.
02:31 [Musique]

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