• l’année dernière
Avec Frank Mouthon, président France Biotech, Christian Allouche, président et cofondateur GLEAMER, et Arnaud Wilmet, directeur médical NUANCE.

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##LE_NUMERIQUE_POUR_TOUS-2024-02-18##

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News
Transcription
00:00 Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:03 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06 Vérissure présente...
00:08 Sud Radio, le numérique pour tous. Vanessa Pérez.
00:12 Bonjour et bienvenue dans le numérique pour tous.
00:14 Aujourd'hui, une émission spéciale santé du futur et docteur augmentée.
00:18 En effet, dans cette émission, grâce à nos invités,
00:20 nous allons vous faire découvrir comment dès demain,
00:23 votre médecin va pouvoir passer davantage de temps avec vous
00:26 en consultation grâce aux nouvelles technologies,
00:28 comment l'intelligence artificielle va permettre des diagnostics encore plus précis
00:32 et surtout, comment notre système de soins va pouvoir financer toutes ces innovations.
00:36 Le numérique pour tous spécial docteur augmenté médecine du futur,
00:40 c'est tout de suite et c'est sur Sud Radio.
00:42 Sud Radio, le numérique pour tous. Vanessa Pérez.
00:45 Et pour commencer cette émission, j'ai le plaisir de recevoir le président d'une association
00:49 qui aide des start-up et les PME de la filière santé
00:51 à concevoir et développer rapidement de nouvelles innovations
00:55 et surtout les rendre accessibles aux patients
00:57 parce que c'est ça l'essentiel.
00:59 Franck Mouton, bonjour. On est ravis de vous avoir aujourd'hui en plateau.
01:02 Donc vous êtes le président de France Biotech.
01:04 Avant de commencer, expliquez-nous quelle est la mission de France Biotech.
01:07 Alors la mission de France Biotech est double.
01:09 Une première qui est de pouvoir fournir aux entrepreneurs de ce secteur
01:14 toutes les informations qui leur sont nécessaires pour pouvoir développer leurs projets,
01:19 que ce soit sur le financement, la fiscalité, les enjeux réglementaires,
01:24 les enjeux d'accès justement aux patients,
01:27 les enjeux également de prise en charge et de modèles d'affaires.
01:33 Et l'autre mission qui est une mission de favoriser les conditions de ces entreprises
01:40 pour qu'elles continuent à se développer, à se déployer sur le territoire français.
01:45 Et donc c'est une mission d'affaires publiques que nous faisons auprès des pouvoirs publics
01:48 et notamment des trois ministères qui nous concernent,
01:52 que sont l'industrie, la recherche et la santé.
01:55 Alors pour être très concret et par rapport à nos auditeurs qui sont tous des patients en potentiel,
01:59 expliquez-nous concrètement quel type de produits justement
02:02 et quel type de services chez France Biotech vous accompagnez.
02:06 Alors les entreprises qui sont adhérentes de France Biotech
02:10 sont aujourd'hui au nombre de 650 sur l'ensemble du territoire français
02:14 et elles concernent en fait les trois grandes familles technologiques
02:18 dans le domaine de l'innovation en santé.
02:20 D'abord les biotechs, donc ce sont des entreprises qui développent des médicaments
02:27 et notamment des médicaments très innovants
02:30 comme vous avez pu l'entendre sur les thérapies géniques,
02:33 les thérapies cellulaires, des nouvelles modalités aussi de vaccination.
02:38 On l'a vu effectivement pendant la crise sanitaire
02:42 et donc toutes ces entreprises-là innovent pour essayer de trouver des solutions
02:45 qui sont beaucoup plus personnalisées,
02:47 beaucoup plus en lien avec le mécanisme d'action de ces maladies
02:50 pour pouvoir les traiter, ralentir l'évolution,
02:55 parfois même les guérir.
02:57 Donc ça c'est un gros enjeu de santé publique
03:00 et la France est très bien placée en termes d'innovation thérapeutique.
03:04 Avec des espoirs concrets.
03:05 Avec des espoirs concrets, on a vu effectivement des résultats cliniques très récents
03:09 par exemple avec ActiCore dans le domaine de l'accident vasculaire cérébral
03:13 parce que c'est un domaine qui était très peu adressé par l'innovation
03:17 et c'est une innovation française qui conduit justement
03:21 à pouvoir améliorer la prise en charge
03:23 et réduire le fardeau d'un accident vasculaire cérébral.
03:27 Dans votre périmètre vous avez aussi ce qu'on appelle les Medtech.
03:30 Les dispositifs médicaux.
03:32 Donc effectivement ce sont des entreprises qui développent des dispositifs médicaux
03:36 qui peuvent être de nature extrêmement différente
03:39 des dispositifs médicaux de diagnostic.
03:43 Typiquement des sondes d'échographie, des nouvelles modalités d'imagerie.
03:48 Mais c'est également des dispositifs médicaux implantables.
03:51 Par exemple vous avez une entreprise qui s'appelle CoreWave
03:55 qui vient de monter une usine à Clichy
04:00 et qui développe en fait une valve, un système qui permet
04:06 en cas d'insuffisance cardiaque de pouvoir permettre aux gens de survivre.
04:11 Donc des innovations vraiment qui sont très positives pour nos patients.
04:15 Et en plus avec un impact industriel sur notre territoire.
04:20 Et dernier point, vous intervenez sur ce qu'on appelle la e-santé.
04:23 Concrètement quelques exemples qui parlent dans le quotidien.
04:27 Tout à fait. La e-santé est quelque chose d'extrêmement large.
04:30 Le numérique en santé est extrêmement foisonnant
04:33 avec deux transformations.
04:37 La transformation liée aux données de santé et la transformation liée aux IA
04:42 et à toute forme d'intelligence artificielle.
04:45 Là je pourrais mentionner par exemple pour la découverte de médicaments
04:48 une société comme Akemia qui vient de passer un jalon très important
04:52 en termes d'attractivité investisseur.
04:54 Qui fabrique des molécules, il faut le dire à nos auditeurs.
04:56 C'est une société qui accélère la découverte de nouveaux médicaments
05:02 à travers justement les outils d'intelligence artificielle et de données.
05:06 Vous avez des solutions de télésurveillance,
05:09 vous avez des solutions de thérapie digitale là aussi.
05:13 Donc c'est des solutions qui sont directement adressées aux patients
05:16 qui mettent en relation le patient avec le système de soins.
05:19 Je pense par exemple à une société comme Oviva.
05:22 France Biotech a développé d'ailleurs une task force dédiée
05:25 à l'émergence de ces thérapies digitales.
05:27 Qui vont aider aussi à la prévention et à la prise en charge.
05:30 Vous avez aussi tout ce qui est développement clinique
05:32 avec les outils de numérisation, les outils de décentralisation.
05:37 Et là c'est encore du numérique, c'est des outils vraiment numériques
05:40 qui permettent de favoriser les essais cliniques sur notre territoire.
05:43 Alors Franck, pour donner vraiment un désespoir concret à nos auditeurs,
05:46 quelles sont les innovations que vous avez accompagnées
05:49 et dont on peut être fier qu'ils vont vraiment dans quelques mois
05:52 ou quelques années changer la vie des patients de manière très opérationnelle ?
05:55 Alors accompagnées, je dirais que ce n'est pas forcément le terme que j'employerais.
06:01 Mais c'est plutôt effectivement comment ces entreprises-là
06:04 bénéficient de l'environnement de France Biotech.
06:07 On l'a mentionné sur la découverte de médicaments avec Akemia.
06:13 On peut aussi mentionner comme figure emblématique White Lab Genomic
06:18 qui pareil utilise des données qui permettent d'accélérer la découverte de médicaments.
06:24 On a aussi sur le diagnostic et le suivi des patients,
06:29 notamment dans la grève de Reims, une société comme Predict4Health
06:33 qui permet d'améliorer considérablement la survie en cas de grève de Reims des patients.
06:39 Sur la télémédecine et tout ce qui est télésurveillance,
06:45 je pourrais mentionner Resilience Care aussi,
06:47 qui est aujourd'hui en train de se déployer massivement sur le territoire français
06:50 qui permet d'améliorer la prise en charge des déserts médicaux,
06:56 dans le cadre de la capacité des soignants à pouvoir suivre leurs patients à distance.
07:03 C'est un énorme atout qu'on a.
07:04 La France est le premier pays européen à avoir accepté dans le droit commun,
07:09 c'est-à-dire notre sécurité sociale,
07:11 rembourse l'utilisation de la télésurveillance.
07:13 C'est le premier pays européen à avoir mis ça en place.
07:16 Vous touchez à un sujet sensible, j'ai envie de vous demander.
07:18 On génère de plus en plus d'innovations,
07:20 donc ces innovations ont un prix.
07:22 Les investisseurs veulent que les innovations soient rentables.
07:24 Et paradoxalement, on a un système de soins qui est un peu en train d'imploser.
07:27 La caisse d'assurance maladie ne va peut-être pas pouvoir financer tout ça.
07:30 Expliquez-nous concrètement.
07:32 Vous encouragez l'innovation, ce qui est très bien, on est tous en faveur.
07:35 Qui va payer ?
07:36 Ça reste un vrai sujet, c'est la bonne description.
07:40 On a en France une capacité de recherche,
07:44 une recherche fondamentale de très haut rang,
07:49 une recherche médicale, biomédicale, au sein des centres hospitaliers,
07:53 qui est d'excellente réputation.
07:56 On est capable de faire émerger, de faire naître.
07:59 On est extrêmement foisonnant sur la naissance.
08:02 En revanche, il y a comment on finance jusqu'au bout,
08:05 y compris dans la prise en charge.
08:07 Ça c'est une vraie question.
08:09 On a des débuts de réponse ?
08:12 Le Premier ministre avait mis en place une mission
08:14 qui s'appelait la mission Born,
08:16 qui est une mission régulation et prise en charge des produits de santé.
08:19 Il y a un certain nombre de mesures,
08:21 des mesures de rationalisation des dépenses par rapport à ce qui existe,
08:26 et puis comment faire de la place pour l'innovation.
08:29 Là-dessus, il y a beaucoup de leviers,
08:31 c'est-à-dire par exemple une prise en charge maîtrisée,
08:35 c'est-à-dire le bon usage au bon patient, au bon moment,
08:38 pendant la bonne durée.
08:39 Ça aussi, c'est des choses qu'on peut optimiser pour ces solutions-là.
08:42 Ça, ça veut dire de l'éducation ?
08:44 À quel moment on fait cette éducation ?
08:46 C'est en cours.
08:47 On est tous en train de travailler collectivement
08:50 entre les patients, les entrepreneurs qui innovent,
08:53 le système de santé.
08:55 On est à un tournant, vous l'avez indiqué,
08:57 c'est-à-dire qu'on a des solutions thérapeutiques
08:59 qui peuvent guérir les patients,
09:01 mais qui aujourd'hui peuvent être extrêmement chères
09:04 à produire et à développer.
09:06 Et donc, comment on arrive à résoudre ça ?
09:08 C'est une vraie question.
09:10 Il va falloir en tout cas qu'on arrive à libérer de l'espace.
09:13 Est-ce que la prévention va être un levier, par exemple ?
09:15 Et là aussi, il y a beaucoup d'innovations
09:17 qui sont en train d'être envisagées
09:19 sur les mécanismes de prévention.
09:21 Mais vous l'avez indiqué, je pense qu'on a un vrai besoin
09:25 de transformation culturelle de cet écosystème
09:29 compte tenu de l'arrivée justement de toutes ces innovations.
09:32 C'est ça, parce qu'on consomme quand même beaucoup plus de médicaments
09:34 en France que dans n'importe quel pays d'Europe.
09:35 Et on l'a vu dans la dernière allocution du président de la République
09:38 sur le reste à charge.
09:39 Maintenant, on va essayer de laisser une petite partie,
09:42 une cote part aux patients
09:44 pour éviter qu'ils ne stockent des boîtes, etc.
09:46 Ça contribue également ?
09:47 Ça contribue parce que ça fait partie,
09:49 il y a soit l'incitativité, soit effectivement le correctif.
09:53 Et on travaille évidemment sur les deux.
09:55 C'est-à-dire de responsabiliser le patient, l'usager
09:59 par rapport à la consommation des produits
10:01 et notamment des produits les plus innovants.
10:03 Et également d'accompagner.
10:05 Et je pense que ça aussi,
10:06 l'accompagnement du système de santé en France
10:09 est très particulier.
10:10 Parce qu'on est un des rares pays dans le monde
10:12 à pouvoir permettre des accès précoces.
10:15 C'est-à-dire la capacité de notre système de santé
10:17 à commencer à prendre en charge
10:19 alors même que le médicament n'a pas,
10:21 ou la solution innovante n'a pas encore son autorisation
10:24 de mise sur le marché.
10:26 Et ça, ça peut permettre aussi, au fur et à mesure,
10:28 de démontrer la valeur, d'avoir des contrats de performance.
10:31 C'est-à-dire que si la solution a un réel apport
10:35 chez le patient, de pouvoir la rémunérer
10:38 à sa juste valeur.
10:40 Et si ça ne tient pas ses promesses,
10:41 à ce moment-là, de pouvoir revoir effectivement
10:43 les conditions économiques qui sont associées.
10:45 Une question pour nos auditeurs
10:47 qui ont besoin de voir des résultats très concrets
10:49 et très rapidement.
10:50 On parle beaucoup aujourd'hui des déserts médicaux
10:52 et du manque de personnel à l'hôpital.
10:54 Dans les innovations que vous générez,
10:56 il y a des réponses justement à ces fameux déserts médicaux.
10:58 Est-ce que les nouvelles technologies vont être
11:00 des mèdes presque définitifs et pérennes ?
11:02 Et pareil pour le système de soins
11:04 qui est un petit peu embolisé ?
11:06 Alors, dire que ça va résoudre tous les problèmes,
11:10 évidemment non.
11:12 En revanche, effectivement, on a beaucoup de solutions
11:16 qui améliorent les parcours de soins,
11:20 réduisent l'errance diagnostique,
11:22 c'est-à-dire que les gens restent moins longtemps
11:24 sans savoir quelle maladie ils ont.
11:26 On a la capacité, comme on l'a dit,
11:28 de prendre en charge à distance.
11:30 Mais je pense qu'on devra de toute façon
11:32 permettre aux patients d'avoir une relation étroite
11:36 avec son soignant et ça, ça doit rester.
11:38 Le numérique ne doit pas remplacer.
11:40 C'est un outil qui doit libérer du temps médical
11:44 ou du temps paramédical
11:46 pour que justement les patients se sentent pris en charge.
11:48 Ça, c'est extrêmement important
11:50 qu'on soit dans la prévention
11:52 comme dans la prise en charge des maladies.
11:54 Franck, pour conclure,
11:56 la Covid a mis à mal quand même notre souveraineté,
11:58 puisque le vaccin de l'ARN messager
12:00 était un vaccin qui venait d'Allemagne.
12:02 Est-ce qu'on est condamné à être dépendant
12:04 ou est-ce qu'on peut recouvrir une forme de souveraineté ?
12:06 Non, je crois que là-dessus,
12:08 on a d'énormes atouts.
12:10 Je l'ai dit au départ,
12:12 dans la capacité d'innovation
12:14 basée sur une recherche d'excellence,
12:16 c'est vraiment quelque chose
12:18 qui est reconnu internationalement.
12:20 Je pense qu'on a aussi des choix
12:22 qui ont été faits par le gouvernement
12:24 notamment à travers France 2030
12:26 avec les 7,5 milliards,
12:28 c'est sans précédent,
12:30 l'investissement qui est réalisé
12:32 sur l'ensemble de la chaîne de valeur,
12:34 de la recherche jusqu'aux patients
12:36 sur notre territoire français.
12:38 7,5 milliards
12:40 destinés à l'innovation en santé.
12:42 On a aussi
12:44 des dispositifs de financement
12:46 dans les technologies,
12:48 avec notamment le dispositif T-Bi
12:50 et la capacité à mobiliser l'épargne des Français
12:52 pour pouvoir investir dans ce secteur-là.
12:54 Donc on a énormément d'atouts.
12:56 Après, le sujet du vaccin,
12:58 il ne faut pas oublier qu'en mars 2020,
13:00 personne n'était en capacité
13:02 de dire quelle allait être
13:04 la modalité technologique qui allait vraiment
13:06 être la plus efficace.
13:08 Merci beaucoup Franck Bouton,
13:10 je rappelle que vous êtes président
13:12 de France Biotech.
13:14 Restez avec nous, dans quelques instants,
13:16 nous vous ferons découvrir comment l'intelligence artificielle
13:18 va permettre à votre médecin
13:20 d'investir davantage de temps avec vous
13:22 en consultation. Le numérique pour tous,
13:24 ça continue dans quelques instants, et c'est sur Sud Radio.
13:26 Sud Radio, le numérique pour tous,
13:28 Vanessa Pérez.
13:30 Et aujourd'hui, dans ce numérique pour tous spécial
13:32 santé et docteur augmenté,
13:34 j'ai le plaisir d'accueillir un médecin
13:36 qui s'est laissé séduire par les nouvelles technologies.
13:38 Arnaud Villemet, bonjour.
13:40 Vous êtes directeur médical de la solution
13:42 Nuance, qui est une entreprise du groupe
13:44 Microsoft.
13:46 Vous vous permettez, grâce à cette solution,
13:48 d'aider définitivement les docteurs pour qu'ils aient
13:50 une meilleure relation avec leurs patients. Expliquez-nous
13:52 en quoi ça consiste. Déjà, Nuance,
13:54 aujourd'hui, on est les leaders mondiaux
13:56 en reconnaissance vocale. Vous avez déjà été en consultation
13:58 avec votre médecin et vous avez probablement vu
14:00 votre médecin, pendant la consultation, utiliser
14:02 un microphone et dicter directement dans le dossier
14:04 patient informatisé, ou à la fin
14:06 de la consultation, faire le compte rendu devant vous
14:08 afin que vous puissiez partir directement
14:10 avec votre compte rendu. Ça, c'est vraiment
14:12 notre solution phare, portée par l'intelligence artificielle,
14:14 ce qui permet aux médecins de gagner
14:16 plus de temps. Et aujourd'hui,
14:18 on a développé des solutions avec toute l'émergence
14:20 des technologies d'intelligence
14:22 artificielle générative, une solution qui va
14:24 permettre, pendant la consultation,
14:26 donc on enlève la table, je m'assois,
14:28 je suis votre médecin, voilà,
14:30 vous asseyez en face de moi, il n'y a plus de table,
14:32 il n'y a plus d'ordinateur, et avec
14:34 votre raccord, je vais vous demander de savoir si vous êtes
14:36 OK d'être enregistré pendant la consultation.
14:38 Vous allez me dire oui. Et on va lancer
14:40 l'enregistrement. On va faire une
14:42 consultation normale, je vais vous demander pourquoi vous êtes là,
14:44 qu'est-ce qui se passe, je vais faire un examen clinique,
14:46 pendant l'examen clinique, je vais aussi dire ce que je suis
14:48 en train de trouver. Ce n'est pas notre for en général,
14:50 les médecins en général, on fait notre examen clinique, on ne dit pas ce qui se passe.
14:52 Une fois que la consultation est terminée,
14:54 je vais vous faire une prescription et vous dire ce qu'il en est.
14:56 À la fin de la consultation, grâce à la
14:58 technologie, le compte rendu va être généré automatiquement
15:00 du fait de retranscription
15:02 en temps réel de notre
15:04 conversation. Et ça, c'est vraiment
15:06 un gain de temps indéniable
15:08 pour nous les médecins et pour vous les patients,
15:10 parce que vous allez, à la fin de la consultation,
15:12 avoir votre compte rendu et pouvoir
15:14 bien évidemment faire la suite de votre prise en charge.
15:16 - Alors, il paraît que vous ne vous arrêtez pas là
15:18 et que ce petit compagnon, on va l'appeler un
15:20 compagnon, copilote,
15:22 on va l'appeler comme ça, accompagne
15:24 le médecin, même pour le défier
15:26 un petit peu à la fin de la consultation, en lui disant
15:28 "est-ce que tu as pensé à poser telle question et telle question ?"
15:30 Donc, va augmenter encore plus le périmètre
15:32 de la recherche. - Alors, c'est vraiment
15:34 tout l'enjeu de l'IA génératif. Alors, aujourd'hui, les solutions
15:36 ne sont pas encore disponibles, je vais rappeler, en France,
15:38 on a des tests aux Etats-Unis avec
15:40 cette solution-là, donc c'est un copilote, on parle
15:42 beaucoup de copilote aujourd'hui grâce à la technologie.
15:44 Moi, ça va me permettre, en tant que médecin,
15:46 de pouvoir, à la fin de la consultation,
15:48 pendant la consultation, me demander
15:50 à mon assistant virtuel,
15:52 ce copilote, quelles seraient les
15:54 diagnostics possibles. Il y a peut-être des choses que j'ai ratées
15:56 pendant la consultation, alors c'est vrai qu'en tant que médecin,
15:58 en général, on en a notre diagnostic, mais on pense toujours
16:00 à d'autres diagnostics, et notre
16:02 petit chatbox va nous répondre en disant
16:04 "tu aurais peut-être dû poser cette question
16:06 à ton patient et il t'aurait répondu
16:08 et il aurait trouvé un autre diagnostic".
16:10 Donc ça va être comme un guide
16:12 pendant la consultation. - Donc ça c'est disponible en France,
16:14 la première solution de dictée de la
16:16 consultation est disponible en France. Comment
16:18 les médecins peuvent se la procurer ?
16:20 Vous allez visiter, c'est à l'hôpital,
16:22 c'est en village ? - Alors aujourd'hui, c'est tous les médecins
16:24 en France, on a plus de 20% des médecins
16:26 français qui utilisent notre solution
16:28 Dragon au quotidien de reconnaissance vocale,
16:30 parce que c'est une solution qui est
16:32 très vite adoptée, il n'y a pas besoin de formation,
16:34 globalement, vous dictez avec un
16:36 vocabulaire médical
16:38 qui est très bien reconnu et toutes les informations
16:40 vont être mises dans le dossier patient et donc
16:42 vous allez pouvoir partir avec votre compte rendu.
16:44 Médecins généralistes, hôpitaux,
16:46 n'importe quel type de médecin. - Mais c'est un peu
16:48 une nouvelle manière d'imaginer
16:50 la relation avec le patient, le médecin
16:52 se sent diminué ou augmenté paradoxalement ?
16:54 - Alors augmenté bien évidemment,
16:56 parce que... - Il apprécie ?
16:58 - Bien sûr, il apprécie si 20% des médecins
17:00 utilisent la solution au quotidien, c'est qu'il y a un vrai gain,
17:02 il y a surtout un gain de temps, aujourd'hui on parle de redonner
17:04 du temps médical, je pense que
17:06 c'est ce qui manque,
17:08 seulement la technologie va
17:10 permettre de redonner ce temps médical, donc on gagne du temps
17:12 et surtout on revient à nos fondamentaux
17:14 nous en tant que médecin, c'est-à-dire
17:16 la conversation avec le patient, c'est ça
17:18 pourquoi vous venez voir un médecin, vous venez voir un médecin pour
17:20 discuter, donc on remet en gros
17:22 les fondamentaux de la médecine qui est de converser
17:24 avec le patient pour l'aider dans sa
17:26 prise en charge. - Et là le patient, comment se
17:28 comporte-t-il ? Parce qu'on l'entend souvent avoir peur
17:30 de livrer ses données et paradoxalement
17:32 quand il s'agit du soin, là il va être en
17:34 confiance et il va se livrer naturellement
17:36 c'est un petit peu paradoxal la relation qu'on a
17:38 aux données en France,
17:40 expliquez-nous votre constat.
17:42 - C'est la confiance que vous avez avec votre médecin
17:44 si votre médecin est capable de vous accompagner
17:46 sur le fait d'utiliser de nouvelles technologies
17:48 parce que c'est une vraie valeur
17:50 ajoutée pour vous et dans votre prise en charge
17:52 et puis il ne faut pas oublier
17:54 le futur, c'est que
17:56 toutes ces informations médicales, aujourd'hui vous les patients
17:58 vous avez du mal, on a du mal à accéder à ces
18:00 informations médicales parce qu'on ne sait pas comment les utiliser.
18:02 Grâce avec l'IA Générative, vous allez pouvoir
18:04 parler naturellement, poser des questions.
18:06 J'ai un exemple par exemple concret
18:08 où une consultation de diabéto, on annonce
18:10 un diabète à un patient, il y a beaucoup d'informations qui sont partagées
18:12 pendant cette consultation, le patient il rentre chez lui, il se dit
18:14 "Ah, je ne sais pas ce qu'il m'a dit le médecin, je ne sais pas quoi faire."
18:16 L'objectif après c'est d'utiliser ces technologies-là
18:18 pour quand vous rentrez chez vous, avec un
18:20 assistant, votre assistant en tant que patient
18:22 d'être capable de poser des questions, de dire "Qu'est-ce qu'a dit
18:24 le médecin-là, qu'est-ce que je dois faire, faire un résumé de la consultation."
18:26 Donc il y a le versant pour le médecin
18:28 qui va lui redonner du temps dans la consultation
18:30 mais il y a aussi le versant pour le patient qui va permettre
18:32 d'interroger ces données
18:34 avec sa propre façon de
18:36 de compréhension. Et ça c'est
18:38 un vrai changement.
18:40 Alors pour qu'on comprenne bien toutes ces données,
18:42 elles vont aller dans un espace
18:44 qu'on appelle le cloud, vous savez que c'est
18:46 cet espace dématérialisé qui stocke les données.
18:48 Est-ce que là on peut être rassuré,
18:50 où est-ce qu'elles sont nos données ? Elles sont
18:52 dans une juridiction où on est totalement
18:54 protégé ? Dites-nous un petit peu plus.
18:56 Aujourd'hui les données, elles sont stockées dans
18:58 un cloud hébergeur de données de santé,
19:00 qui est la réglementation en France. Donc on suit
19:02 la réglementation en France et on est
19:04 bien évidemment dans d'autres pays et on suit la
19:06 recommandation de notre pays. Nous en
19:08 nuance et micro-sans en tant que société,
19:10 on ne va pas prendre le risque que les données
19:12 soient mal gérées. Donc voilà,
19:14 aujourd'hui vous pouvez être sécurisé sur
19:16 le fait que les données sont sécurisées.
19:18 Et alors là aussi, l'intelligence
19:20 artificielle générative que vous utilisez, elle a
19:22 besoin d'être entraînée. Donc ça veut dire que plus
19:24 on va avoir de médecins qui entraînent
19:26 ces intelligences sur certaines pathologies,
19:28 le diabète, les maladies cardiovasculaires,
19:30 plus elles vont être performantes et elles vont
19:32 donner des réponses précises et elles vont permettre
19:34 d'accompagner plus amplement, si je
19:36 comprends bien un petit peu la mécanique sur l'extrapol.
19:38 C'est tout à fait ça.
19:40 Et c'est vrai qu'on est en train d'adapter
19:42 ce qu'on appelle les large language model
19:44 au cœur
19:46 de notre métier qui est la santé.
19:48 Et plus on va les utiliser dans le monde de la santé,
19:50 plus on va les adapter pour que les réponses
19:52 soient les plus pertinentes. On est vraiment au
19:54 début de l'histoire de comment
19:56 l'IA générative va vraiment bouleverser notre façon
19:58 de travailler, nous médecins, et aussi la façon
20:00 dont les patients vont recevoir la formation.
20:02 Et si je vous demande à deux ou trois ans
20:04 comment vous envisagez une
20:06 consultation ? Quelles sont les perspectives ?
20:08 Une consultation, c'est revenir
20:10 à l'essentiel, l'examen clinique,
20:12 l'échange et puis
20:14 surtout la sécurisation
20:16 de la consultation grâce aux technologies
20:18 qui va pouvoir peut-être m'alerter un temps
20:20 pendant la consultation. Il faut
20:22 que tu penses à ce diagnostic-là,
20:24 il faut que tu poses cette question-là. Ce sera
20:26 vraiment un guide avec nous.
20:28 Donc ça veut dire que dans le même temps imparti
20:30 que celui que le médecin avait avant, plus de temps qualitatif.
20:32 Plus de temps qualitatif avec
20:34 le patient. Les premiers retours sont excellents
20:36 si vous allez le dire. Oui, après
20:38 il y aura toujours des médecins récalcitrants,
20:40 ça fait partie de la population médicale.
20:42 Mais clairement, oui, il y a une vraie appétence.
20:44 Il faut savoir qu'aujourd'hui, un médecin passe
20:46 un tiers de son temps dans les tâches administratives.
20:48 Donc quand vous enlevez un tiers de votre temps
20:50 et que vous le récupérez un, plus pour le patient
20:52 en même temps pour pouvoir vous rentrer chez vous
20:54 plus tôt le soir, tout le monde est gagnant.
20:56 Et pour conclure, ce sont plutôt des médecins
20:58 jeunes qui sont ce qu'on appelle
21:00 les digitales natifs ou alors ce sont
21:02 des médecins toute génération qui a de la solution ?
21:04 Pas du tout. Il n'y a pas de profil.
21:06 Ce qui est assez étonnant, c'est que c'est même
21:08 les anciens médecins de l'ancienne génération,
21:10 ceux qui arrivent proche de la retraite,
21:12 en gros, comme ils sont habitués à écrire
21:14 beaucoup de choses dans les dossiers et perdent beaucoup de temps,
21:16 ils appréhendent, ils prennent la technologie
21:18 vraiment facilement. Les jeunes médecins, c'est normal,
21:20 mais ce n'est pas une question d'âge.
21:22 Franck, pour conclure, des innovations
21:24 comme celle-là, vous en avez beaucoup en portefeuille
21:26 puisque c'est un petit peu la mission
21:28 de France Biotech.
21:30 Si vous deviez nous partager le top 3
21:32 des innovations qui va révolutionner
21:34 notre avenir à court terme.
21:36 Quand vous avez 650 entrepreneurs,
21:38 de pouvoir en citer que 3,
21:40 vous imaginez bien que ça sera...
21:42 Je pense que ça a été présenté,
21:46 ces innovations qui soulagent
21:48 le corps médical
21:50 pour pouvoir lui apporter
21:52 plus de temps et de qualité du soin.
21:54 Je pense que ça, effectivement,
21:56 beaucoup de travail sur ces sujets.
21:58 La capacité à identifier
22:00 précocement les pathologies, je pense que là aussi
22:02 les outils sont en place.
22:04 Les pratiques médicales aussi, c'est-à-dire que
22:06 quand vous voyez en chirurgie,
22:08 aujourd'hui on voit bien qu'on assiste
22:10 à une révolution de la prise en charge
22:12 dans la chirurgie avec les jumeaux numériques.
22:14 C'est-à-dire que ça revient à...
22:16 On a une image
22:18 du terrain de jeu
22:20 entre guillemets du chirurgien.
22:22 Ça lui permet de prévoir
22:24 la façon dont il va engager
22:26 l'opération chirurgicale.
22:28 Ça va lui permettre
22:30 également
22:32 d'aller beaucoup plus
22:34 efficacement au moment
22:36 où il va opérer, donc de réduire
22:38 le temps opératoire.
22:40 On sait que si on réduit le temps opératoire,
22:42 on réduit les conséquences post-opératoires.
22:44 On peut sortir plus tôt,
22:46 on a moins d'effets indésirables, etc.
22:48 Typiquement, vous voyez là-dessus,
22:50 le changement complet
22:52 d'une pratique médicale est en train d'être mis en œuvre.
22:54 Sur le diagnostic,
22:56 on a aussi
22:58 des outils d'IA
23:00 qui permettent d'aller beaucoup plus vite
23:02 sur des diagnostics, notamment
23:04 en oncologie avec
23:06 une discipline qui s'appelle
23:08 l'anatomopathologie, qui revient à prendre
23:10 des échantillons
23:12 d'un tissu,
23:14 de les regarder au microscope. Ça se faisait
23:16 de façon très historique,
23:18 on va dire, sous un microscope
23:20 avec un spécialiste
23:22 qui avait une connaissance
23:24 encyclopédique des différentes
23:26 variations qu'on pouvait obtenir en termes
23:28 d'anatomie tissulaire.
23:30 Et là, en l'occurrence, des outils d'IA qui permettent
23:32 d'aller extrêmement vite,
23:34 qui permettent de former aussi, il y a aussi tous ces aspects-là,
23:36 c'est-à-dire que ces outils-là permettent
23:38 d'accélérer la formation des médecins
23:40 dans l'appropriation
23:42 d'un certain nombre de connaissances.
23:44 Et là, on l'a vu, c'est-à-dire que ça
23:46 permet aussi d'éviter un certain nombre d'erreurs,
23:48 ça permet aussi de pouvoir
23:50 se confronter. Le fait aussi
23:52 de pouvoir disposer
23:54 à travers la numérisation
23:56 de réseaux de médecins
23:58 qui se parlent dans
24:00 des cas qui peuvent être complexes,
24:02 et notamment on le voit dans la chirurgie, là aussi, ça fait partie
24:04 des choses, c'est-à-dire que vous pouvez avoir un chirurgien
24:06 de l'autre côté de la planète qui est le spécialiste
24:08 de cette opération-là, qui va
24:10 aider les chirurgiens
24:12 à différents endroits
24:14 dans le monde pour maîtriser
24:16 la technique, avoir
24:18 la meilleure chance de succès.
24:20 Voilà, tout ça, aujourd'hui, ça fait partie des
24:22 innovations que porte France Biotech.
24:24 Donc on a bon espoir d'être
24:26 du moins bien soigné,
24:28 voire guéri,
24:30 être dans un système de prévention aussi
24:32 qui... Non, ma conclusion
24:34 est très mauvaise. On peut couper, là.
24:36 Voilà.
24:38 Je l'ai...
24:40 - On refait.
24:42 - Je vais répondre après avec ta phrase de conclusion.
24:44 - Ouais.
24:46 Attends, je trouve un truc...
24:48 Hein ?
24:50 La conclusion, c'est...
24:52 Bon, grâce à toutes ces
24:54 innovations, on a peut-être l'espoir de voir
24:56 un champion numérique et
24:58 de très belles perspectives pour notre système
25:00 de santé. - Tout à fait.
25:02 Et je pense que la
25:04 suite, ça va être effectivement dans la prévention.
25:06 Le gros enjeu de demain,
25:08 c'est la prévention, c'est-à-dire de pouvoir
25:10 à la fois disposer de solutions
25:12 pérennes et qui sont
25:14 implémentées. Et ça, ça veut dire
25:16 un changement de comportement, ça veut dire
25:18 une éducation de la population
25:20 sur l'usage de la prévention. - Merci
25:22 beaucoup, Franck Mouton, je rappelle France Biotech
25:24 et Arnaud Villemette, nuance pour Microsoft.
25:26 Le numérique pour tous, c'est fini pour aujourd'hui.
25:28 Et pour prolonger la discussion, on se retrouve sur
25:30 vos réseaux sociaux préférés et en podcast.
25:32 Merci à tous d'être
25:34 chaque semaine de plus en plus nombreux
25:36 à nous écouter et à nous suivre. Je vous souhaite
25:38 une excellente fin de week-end et je vous dis à la
25:40 semaine prochaine.
25:42 Radio le numérique pour tous, Vanessa Pérez.
25:44 - Avec Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
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