Avec Audrey Derveloy, présidente SANOFI France, et Cécilia Creuzet, cofondatrice et CEO May app.
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00:00 Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:03 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:07 Vérissure présente...
00:08 Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Pérez.
00:12 Bonjour et bienvenue dans le numérique pour tous.
00:14 C'est aujourd'hui une émission dédiée à la santé du futur.
00:18 Oui, une émission où nous vous ferons découvrir pourquoi le digital, la data et l'intelligence
00:23 artificielle deviennent incontournables pour soigner, guérir et nous accompagner au quotidien.
00:28 Avec nos invités, nous allons découvrir comment le numérique permet de créer de
00:31 nouvelles molécules pour créer de nouveaux médicaments, comment l'utilisation de l'intelligence
00:36 artificielle va rendre les diagnostics encore plus précis et vous verrez même comment
00:40 le numérique va devenir le meilleur compagnon des parents pour prendre soin de leur bébé
00:44 au quotidien et ce sans même avoir à se déplacer.
00:47 Le numérique pour tous spécial innovation santé, c'est tout de suite et c'est sur Sud
00:51 Radio.
00:52 Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Pérez.
00:54 Et pour commencer cette émission spéciale santé, j'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui
00:59 Audrey Dervelois.
01:00 Audrey, bonjour.
01:01 Vous êtes présidente du laboratoire pharmaceutique Sanofi France.
01:05 Alors Sanofi, on le rappelle, c'est 430 médicaments, vaccins et produits de santé dans de nombreux
01:10 domaines thérapeutiques comme le diabète, les maladies cardiovasculaires ou encore l'asthme.
01:14 Et j'en passe.
01:15 Audrey, on le disait en introduction, le digital, la data et l'intelligence artificielle sont
01:19 incontournables dans le domaine de la santé et notamment à chaque étape de la vie du
01:23 médicament.
01:24 De la recherche à la molécule.
01:26 Expliquez-nous pourquoi c'est si important aujourd'hui et c'est même incontournable.
01:29 Bonjour, merci pour l'invitation.
01:32 Non seulement c'est incontournable, mais c'est important d'accélérer.
01:35 Puisqu'en fait, sur chaque maillon, on l'a bien dit, de la recherche au développement,
01:40 mais jusqu'à ce que le patient puisse accéder finalement à son médicament, le digital
01:44 est partout et peut nous aider à accélérer.
01:46 C'est ce qu'on fait au quotidien.
01:47 Et on s'est donné chez Sanofi l'ambition d'être leader dans le digital et l'intelligence
01:53 artificielle.
01:54 Alors justement, je rebondis sur l'intelligence artificielle.
01:56 On en parle beaucoup en ce moment.
01:57 Pourquoi c'est devenu une ambition fondamentale ? Expliquez-nous un petit peu quand on conçoit
02:01 un médicament, c'est à peu près une dizaine d'années.
02:03 Et pourquoi justement cette technologie va permettre d'accélérer le processus ?
02:06 Alors exactement, en fait, ce qui est très spécifique au médicament, c'est une recherche
02:10 qui est compliquée, qui est longue, qui est très onéreuse.
02:12 Donc il y a à peu près une molécule sur dix dans les dernières phases qui sortent,
02:16 à peu près deux milliards et demi.
02:18 Donc on comprend bien qu'on a un enjeu d'aller plus vite.
02:20 Et en fait, si je prends par exemple la partie screening, donc la recherche des cibles, on
02:26 a aujourd'hui des solutions qui permettent d'aller jusqu'à dix mille fois plus vite.
02:29 Donc c'est une course contre la montre pour aller plus vite.
02:32 Donc on l'utilise à toutes les étapes et c'est ce que font notamment nos chercheurs
02:35 aujourd'hui.
02:36 Donc là où on mettait par exemple une vingtaine d'années, dix ans pour trouver une molécule,
02:40 aujourd'hui vous allez pouvoir aller beaucoup plus vite entre les tests, enfin même la
02:43 création de la molécule, le test et le test à grande échelle.
02:46 C'est notre ambition en tout cas.
02:48 Aujourd'hui, on est encore en dizaines d'années, mais notre espoir, et on y croit, on est très
02:52 optimiste, on va pouvoir raccourcir ce temps, mais aussi aller plus loin en termes de qualité
02:57 et d'impact pour le patient, puisqu'on pourra aussi finalement sélectionner les patients,
03:02 donc être sûr qu'on a des molécules qui sont non seulement plus efficaces en termes
03:05 de sécurité aussi, donc de tolérance, mais également finalement aller plus loin, plus
03:10 personnalisé.
03:11 Donc c'est là où l'intelligence artificielle nous permet et nous permettra dans le futur
03:16 d'aller beaucoup plus vite.
03:17 Alors si on prend le cas par exemple des maladies rares, vous êtes très impliquée
03:21 dans l'apport de solutions, concrètement expliquez-nous quels sont les types d'interventions
03:25 que vous proposez ?
03:26 Alors maladies rares, déjà il faut savoir que ce n'est pas si rare, c'est à peu près
03:30 7000 maladies, en France ça touche 3 millions de patients, donc c'est colossal, et notamment
03:37 les enfants de moins de 5 ans, donc c'est plus d'un million et demi d'enfants qui souffrent
03:42 de ces maladies, et donc on a travaillé notamment sur la partie diagnostique.
03:47 Alors que sur les maladies rares, justement le digital et l'intelligence artificielle
03:51 peut aider à faire ce diagnostic plus vite.
03:54 Et donc on a développé une plateforme qui s'appelle Accès le Rare, qui va permettre
04:00 en fait aux médecins de ville d'identifier, grâce aux symptômes, des pathologies qui
04:05 sont difficiles aujourd'hui à diagnostiquer, et non seulement on les diagnostiquera plus
04:10 vite, mais cette plateforme permettra aussi de les mettre en contact avec les centres
04:14 experts autour de chez eux.
04:16 Donc on est vraiment sur un outil pratique à disposition des médecins pour les aider
04:21 à faire cette prise en charge des maladies rares qui est très compliquée aujourd'hui
04:24 en France.
04:25 Donc ça aujourd'hui les professionnels de santé ont accès à cette plateforme ?
04:27 Dans les jours qui viennent, c'est gratuit.
04:30 Alors on va revenir sur la recherche, Audrey, vous avez signé récemment un partenariat
04:35 avec une start-up française qui mélange quantique et intelligence artificielle, donc il s'agit
04:41 d'Akemia, on peut le citer, et donc grâce à cette plateforme vous pouvez concevoir
04:46 ce qu'on appelle des candidats médicaments.
04:48 Est-ce que vous pourriez nous en dire un peu plus ?
04:49 Oui, alors c'est ce que je disais juste avant, en fait c'est très difficile d'identifier
04:53 les cibles et donc on souhaite, Sanofi, travailler avec tout l'écosystème français, donc il
04:57 y a notamment cette start-up Akemia avec qui on est en collaboration à peu près depuis
05:01 2020, mais on a annoncé en décembre un investissement de 140 millions, donc c'est très conséquent,
05:07 pour travailler avec eux, pour aller plus vite justement, pour identifier ces cibles
05:12 thérapeutiques qui nous permettent après, nous dans nos sites, typiquement nos sites
05:15 par exemple de vitrier, de développer la molécule et puis après de la produire, par
05:19 exemple ces nouvelles molécules chimiques dans le sud de la France.
05:22 Donc on est vraiment sur identifier plus vite et ça, ça peut être jusqu'à par exemple
05:26 10 000 fois, grâce à ces super calculs, on peut aller jusqu'à 10 000 fois plus vite
05:29 par rapport aux solutions existantes, donc c'est une vraie révolution technologique.
05:32 Alors vous êtes également présente évidemment dans le développement clinique, et là le
05:36 numérique va permettre d'utiliser des données de la vie réelle à très grande échelle
05:39 pour réduire le nombre de patients à recruter dans vos essais.
05:42 Alors pour nos auditeurs, pour expliquer un petit peu toute cette mécanique quand on
05:45 lance un médicament, expliquez-nous comment ça fonctionne et comment le numérique peut
05:49 faciliter et accélérer les choses.
05:50 Oui, alors pour faire très succinct, il y a la recherche et puis après il y a les
05:54 essais cliniques, donc il faut finalement les évaluer en vie, on va dire en vie réelle,
05:59 sur le médecin, entre guillemets, voilà.
06:01 Et donc en fait tout le digital qui peut nous aider à capturer en fait ces données, et
06:06 autrefois et encore aujourd'hui on va beaucoup à l'hôpital pour relever ces données,
06:10 faire finalement des dossiers qui sont très robustes, mais en fait on se pose la question
06:14 pourquoi on ne peut pas avoir ces données au domicile du patient pour éviter en fait
06:18 que le patient ait à se déplacer à l'hôpital dans ses essais cliniques.
06:22 Et donc on développe avec le MIT une solution qui aujourd'hui permettra de relever par
06:27 exemple les mouvements du patient à son domicile, d'avoir une analyse des données plus rapide,
06:33 et donc encore une fois en termes de qualité de vie pour le patient, ce sera une nouvelle
06:36 façon de faire des essais cliniques demain.
06:38 Alors là aussi le patient, j'aimerais vous en dire sur le patient, puisque le but ultime
06:42 en fait est de le soigner, voire de le guérir, et vous l'accompagnez dans la prise en charge
06:47 de son médicament, parce que c'est essentiel quand on a un traitement de respecter que
06:51 ce soit des pausologies, que ce soit des horaires, et là aussi vous l'accompagnez au quotidien
06:55 comme un compagnon on va dire, grâce à vos solutions.
06:58 Tout à fait, alors en fait c'est clé l'observance du traitement et de prendre le bon médicament
07:02 au bon moment, et malheureusement les patients sont parfois vulnérables, et donc comment
07:07 le digital peut encore une fois les aider au quotidien, dans la bonne prise de leur
07:11 médicament, et il y a un exemple assez concret, c'est tous les patients qui sont en déficience
07:15 visuelle, et la cécité ça touche des millions de personnes en France, donc c'est comment
07:20 nous, Sanofi, on peut les aider au quotidien.
07:22 Et donc on a travaillé sur une solution digitale qui s'appelle TEIA, et qui permet en fait
07:28 à ces patients là, grâce au QR code qui sont sur les boîtes de la médicamenteuse,
07:33 d'avoir finalement ces informations alors qu'ils ont cette vulnérabilité visuelle.
07:37 Donc encore une solution très pratique pour se dire, bah voilà, tout le monde doit avoir
07:41 accès au bon usage, et donc le digital peut les aider grâce à notamment cette application.
07:47 Donc concrètement je mets mon téléphone par exemple sur le QR code de la boîte,
07:50 et là la boîte va me, enfin mon téléphone va me dicter tout ce qui est écrit.
07:53 Va guider, va donner en fait toutes les informations, que ça soit la date d'expiration, la posologie, etc.
07:59 Audrey, il y a des multiples innovations, on le voit tous les jours, elles fleurissent,
08:04 et d'ailleurs un consortium s'est monté avec des grandes entreprises industrielles
08:08 pour encore plus accélérer et soutenir le développement de ces innovations, donc c'est
08:13 un accélérateur européen en santé.
08:15 C'est quoi l'ambition ? D'avoir une souveraineté européenne ? Quel est le but ultime en fait ?
08:20 Alors là, c'est vrai que à Sanofi on est toujours très ancré sur les territoires
08:23 en France, et on a une volonté de toujours travailler avec cet écosystème français
08:27 et européen.
08:28 Et donc on sait que dans la e-santé, on ne va pas réussir tout seul.
08:31 Donc c'est de pouvoir en fait créer sur une unité de lieu, donc ce lieu s'appelle
08:36 Futur4Care, il est basé à Paris, et on peut en fait soutenir les startups en santé
08:41 pour les aider à développer plus vite leurs solutions.
08:44 Donc il y a notamment, je vous le citais tout à l'heure, cette solution accélérateur
08:49 pour faciliter le diagnostic des maladies rares, ça vient de Futur4Care.
08:52 Il y a un autre exemple assez concret qui s'appelle Widget, où on a l'ambition au
08:57 niveau européen de faire vraiment de la France un leader dans les thérapies géniques,
09:02 ça aussi c'est fait à Futur4Care.
09:03 Mais c'est très important d'avoir une unité de lieu, parce qu'en fait on crée
09:06 une émulsion intellectuelle autour de ces sujets de l'IA et du digital, donc pour
09:11 accélérer en e-santé, cette unité de lieu à Futur4Care, c'est clé, et d'avoir
09:15 des grandes entreprises qui aident, c'est très important.
09:18 Donc là ça veut dire que des jeunes peuvent postuler justement, ou des entrepreneurs ?
09:22 Oui, il y a déjà plus d'une quarantaine de startups qui sont présentes, il y a plusieurs
09:26 vagues, donc il y a des soumissions, et l'idée c'est évidemment d'avoir des startups
09:30 qui feront rayonner la France dans le digital de la santé de demain.
09:35 Audrey, si on revient un peu sur l'actualité, lors de la récente intervention du chef
09:40 de l'État sur les écrans, il s'est dit favorable à l'augmentation du reste à
09:45 charge sur les médicaments remboursés pour responsabiliser les Français qui prennent
09:49 trop de médicaments.
09:50 Pour vous qui êtes justement une entreprise du médicament, c'est une bonne ou une mauvaise
09:55 nouvelle pour votre laboratoire de vendre peut-être moins de boîtes de médicaments
09:58 parce que les gens vont être plus réservés à l'achat et au stockage de boîtes ?
10:02 Moi je suis très claire sur, on veut du bon usage, donc on ne pousse pas à la surconsommation,
10:07 on ne pousse pas du surstockage, ça doit être le bon médicament au bon patient, au
10:11 bon moment, donc ça le message il est clair.
10:13 Après on veut aussi aider les patients à comprendre qu'on doit tous être responsables.
10:19 Donc l'exemple que je prends très souvent c'est la vaccination, c'est vrai que si
10:23 on se vaccine mieux, les bons patients qui sont vaccinés, ça évite notamment des passages
10:29 aux urgences inutiles, etc.
10:31 Donc je pense que le message de responsabilité citoyenne il est important, sans remettre
10:36 une culpabilité pour le patient, parce que c'est déjà pas facile d'être malade,
10:40 mais en revanche d'être tous responsables je pense que c'est un message qu'on peut
10:43 tous entendre.
10:44 Alors malgré cette responsabilité, on a quand même une population qui est de plus
10:47 en plus vieillissante, on a des maladies qui atteignent des populations de plus en plus
10:51 jeunes, donc ça veut dire de plus en plus de consommation de médicaments, là aussi
10:54 c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle pour l'industrie du médicament ?
10:57 Je pense que nous on est très axés sur rester en bonne santé.
11:02 Je citais la prévention, je pense que c'est un exemple où en tant qu'industriel bien
11:06 évidemment nos médicaments aident les patients à aller mieux, à rester en bonne santé,
11:12 à rester actifs dans le monde du travail, etc.
11:14 Donc en fait on ne regarde pas volume, on regarde bien-être et impact en termes d'enjeux
11:20 de santé publique, et la prévention c'est clé quand on parle notamment du vaccin.
11:25 J'en profite, mais c'est vrai que je suis triste de voir que cette année on est à
11:32 moins de 50% de la population française des plus de 65 ans qui s'est vaccinée.
11:36 Ce vaccin chez plus de 65 ans c'est gratuit, chez votre pharmacien c'est en bas, c'est
11:41 à peu près 1200 hospitalisations qui sont arrivées alors qu'on aurait pu les éviter.
11:46 Donc vous citiez la responsabilité citoyenne, donc oui on se protège soi-même mais aussi
11:50 on facilite le système de santé.
11:52 Donc je pense qu'il faudra penser dans le futur, si on veut notamment traiter ce sujet
11:57 de l'âge, du vieillissement de la population, de penser comment on agit plus sur la prévention,
12:04 c'est indispensable pour le système de santé.
12:05 Alors justement vous qui avez travaillé à l'international et notamment en Irlande,
12:08 les systèmes de santé voire de prévention sont différents, il y a des exemples et des
12:13 rôles modèles dont on pourrait s'inspirer ici en France ?
12:16 Alors l'exemple de l'Irlande je pense qu'il est beaucoup au niveau de l'outil industriel.
12:21 Si on voit l'Irlande dans les 20 dernières années, ils ont réussi finalement sur la
12:24 bioproduction dont on parle beaucoup en France, d'avoir sur Terre et Toit, c'est d'avoir
12:29 par exemple la production d'anticorps.
12:30 Donc c'est pas de la petite chimie, des petites molécules, mais c'est d'avoir les molécules
12:34 qui traitent les grandes maladies immunologiques, de dermatologie, respiratoire, rhumatologique,
12:40 etc.
12:41 Et de se dire finalement dans un pays comme l'Irlande qui est un pays qui fait 5 millions
12:44 d'habitants, ils ont réussi avec une politique industrielle très forte, très attractive
12:49 finalement à attirer tous ces investissements et donc en termes de souveraineté, oui je
12:54 pense qu'on peut regarder ce qui se passe ailleurs.
12:56 Oui, pour conclure Audrey, Sanofi c'est une société scientifique ou une tech-compagnie,
13:01 on voit beaucoup de modèles industriels du passé qui sont en train de devenir des tech-compagnies,
13:05 c'est le cas chez Sanofi ?
13:06 En fait c'est les deux, on est dans un virage historique pour le groupe parce que fondation
13:11 très scientifique, on n'a jamais eu autant d'essais cliniques en phase 3, donc c'est
13:15 vraiment un virage qui est super, on va dire enthousiasmant et très optimiste pour le
13:21 futur.
13:22 Donc la science mais aussi la technologie, je vous le disais, on a une ambition d'être
13:25 aussi fort sur la science que sur le digital et l'IA, donc les deux.
13:29 Merci beaucoup Audrey Deverloy, restez avec nous, dans quelques instants on vous fera
13:32 découvrir une application qui va devenir le meilleur compagnon des parents pour prendre
13:36 soin de leur bébé au quotidien et ce sans avoir à se déplacer chez le médecin.
13:41 Le numérique pour tous spécial Innovation Santé, ça continue dans quelques instants
13:44 et c'est sur Sud Radio.
13:45 Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Perez.
13:49 Et tout de suite dans ce numérique pour tous spécial Innovation Santé, une application
13:53 qui va changer la vie de tous les parents et futurs parents et pour en parler j'ai
13:57 le plaisir d'accueillir Cécilia Creuset, cofondatrice de l'application MayUp.
14:02 Cécilia bonjour, merci d'être parmi nous.
14:05 Alors quand on est parent, il ne se passe pas un jour ou une semaine où l'on ne s'inquiète
14:09 pas pour sa progéniture et grâce à vous, les parents vont pouvoir avoir accès à un
14:13 grand frère pédiatre, on va l'appeler comme ça, ou une meilleure amie sage-femme de 8h
14:16 à 22h.
14:17 Cécilia, vous pourriez nous expliquer comment l'idée de créer cette application pour
14:20 aider les jeunes parents est née ?
14:21 Oui, bonjour.
14:22 Alors l'idée elle est venue exactement du constat que vous venez de formuler, que quand
14:27 on devient parent ou quand on est parent de jeunes enfants, il n'y a pas un jour qui
14:31 se passe sans qu'on se pose des questions parce que la parentalité c'est source de
14:35 questionnements, c'est source de stress au quotidien et que le nombre de ces questions,
14:38 il a plutôt tendance à augmenter pour tout un tas de raisons sociologiques sur la place
14:42 de l'enfant dans la société notamment.
14:43 Mais qu'en face de ces questions croissantes, ce qu'on constate c'est que finalement les
14:48 réponses elles, elles ont plutôt tendance à s'amoindrir.
14:51 La médecine de ville, elle est plutôt en réduction, il est un peu fini le temps où
14:55 il y a ce médecin de famille qu'on peut contacter, avec qui on peut partager nos doutes, etc.
14:59 Les familles, elles ont plutôt tendance à être de plus en plus éclatées, on est plutôt
15:03 plus loin de nos proches.
15:05 Et puis le premier réflexe des parents aujourd'hui, ça reste internet.
15:08 On google-lise finalement nos questionnements et là les parents, ils sont confrontés au
15:12 fait d'avoir énormément de questions, enfin énormément de réponses, plutôt énormément
15:15 d'informations, mais des informations qui ne sont pas toujours très qualitatives ni
15:20 rassurantes.
15:21 Et donc le constat c'est que finalement aujourd'hui ils se sentent assez seuls dans leurs questionnements
15:26 et l'idée qu'on a eu, vous l'avez dit, c'est de pouvoir les accompagner comme le ferait
15:29 une copine pédiatre ou sage-femme au quotidien.
15:33 Alors très concrètement, vous pourriez nous partager des exemples de situations où votre
15:36 application est particulièrement utile pour les vitalisateurs, les problèmes du quotidien
15:39 que l'on peut "résoudre" ?
15:40 Bien sûr, alors si on est parent, deux exemples assez classiques, ça va être les boutons
15:47 ou la fièvre du dimanche soir qui apparaissent et où on se dit "oh mon dieu, est-ce que
15:50 c'est grave, pas grave ?" et où là, mais il y a clairement une solution.
15:53 Et le deuxième sujet sur lequel on est le plus interrogé, c'est le sommeil.
15:57 Tous les parents veulent dormir, donc la question classique c'est "mon enfant a un an, un
16:02 an et demi et il continue à se réveiller la nuit, qu'est-ce que je peux faire ?" La
16:05 bonne nouvelle c'est qu'il y a plein de choses à faire.
16:07 Et là aussi, notre équipe va pouvoir proposer des conseils pour accompagner ça.
16:11 Et ensuite, vous l'avez dit, on accompagne les parents, mais on accompagne aussi les
16:14 femmes et notamment dans la partie grossesse, où il y a énormément de questions sur des
16:19 symptômes de grossesse ou des choses comme ça.
16:21 Et typiquement, on a un outil dans l'application qui est aussi très utilisé qui s'appelle
16:25 "Est-ce que je peux ?" C'est une des questions qu'on se pose le plus quand on est enceinte.
16:28 Donc on peut taper dans cet outil "sushi, épilation définitive, sextoy", c'est le
16:34 mot le plus tapé dans ce petit outil, et voir si on peut ou pas faire ça quand on
16:39 est enceinte.
16:40 Et un autre exemple peut-être que j'aimerais citer parce qu'il me semble important, c'est
16:45 pour les femmes, c'est venir confier leurs difficultés maternelles sur Mai.
16:48 C'est un vrai sujet, les difficultés de santé mentale qu'on peut rencontrer en postpartum.
16:52 Il faut savoir que beaucoup de femmes sont touchées notamment par la dépression postpartum.
16:55 Et Mai est un endroit privilégié pour venir confier ça parce que, on va en reparler quand
17:00 on va décrire ce qu'il y a dans l'application, mais finalement, le fait d'être à distance,
17:04 de ne pas avoir de prendre de rendez-vous, que ce soit par écrit, ça permet de venir
17:07 plus facilement peut-être confier un certain nombre de problématiques.
17:10 Alors justement, Cécilia, on est très curieux de savoir comment ça fonctionne.
17:12 Donc on va sur son portail internet ou on va sur l'application de son téléphone ?
17:15 Alors vous allez sur l'App Store ou sur Google Play selon la marque de votre téléphone.
17:20 Là, vous allez télécharger vos applications, vous tapez "Mai", et vous téléchargez l'application.
17:26 On va vous demander de créer un compte, vous allez rentrer quelques informations, notamment
17:31 l'avancement de votre grossesse ou l'âge de votre enfant, et là, vous allez accéder
17:34 à tout un environnement d'informations personnalisées et vous allez pouvoir commencer à utiliser Mai.
17:39 D'accord, mais il y a des professionnels de santé qui vont me répondre personnellement,
17:42 c'est ça que j'aimerais savoir et comprendre.
17:44 Alors en fait, il y a trois grandes fonctionnalités dans l'application.
17:46 La première, c'est celle que vous venez de décrire, c'est effectivement un chat avec
17:49 des professionnels de santé.
17:50 Donc ils me répondent par écrit ?
17:51 Par écrit, vous posez toutes vos questions et on est limité.
17:55 Et là, c'est une équipe de 80 pédiatres, sages-femmes et infirmières-puricultrices
17:59 qui se relaient au cours de vacations et qui vont vous répondre dans les 10-15 minutes
18:04 à vos questionnements.
18:05 Et là, l'idée, c'est vraiment de pouvoir réduire le stress qu'on peut avoir en tant
18:09 que parent.
18:10 Et ensuite, sur Mai, vous pouvez trouver d'autres choses en fonction de l'avancement de votre
18:13 grossesse, de l'âge de votre enfant.
18:14 Vous allez accéder à tout un tas de contenus personnalisés.
18:17 Donc c'est des articles, des fiches, des podcasts qui sont faits là aussi exclusivement
18:21 par des professionnels de santé, justement dans un souci de fiabilité et de savoir qu'on
18:25 va trouver des bonnes informations.
18:26 Et vous avez aussi accès à pas mal d'outils, le petit « Est-ce que je peux ? » que je
18:30 viens de mentionner, mais plein d'autres outils de suivi de sommeil, de poids.
18:33 Et ça, c'est toute la journée, la nuit aussi ? Ou jusqu'à quelle heure je peux
18:36 contacter ?
18:37 La nuit, on ferme.
18:38 Le chat, il est ouvert de 8h à 22h.
18:39 Et effectivement, quand les professionnels se connectent sur le chat le matin, il y a
18:42 un gros flux de questions qui est arrivé pendant la nuit.
18:45 Qui sont restées en suspens.
18:46 Exactement, que l'on traite.
18:47 Mais pour l'instant, c'est 8h à 22h.
18:48 Et c'est un coût tout ça ?
18:50 Alors, il y a toute une partie qui est en accès gratuit.
18:53 D'ailleurs, il y a deux tiers de nos utilisateurs qui utilisent l'application en accès gratuit.
18:57 Donc, ça va être un certain nombre de contenus, de conseils quotidiens, les outils.
19:00 Et ensuite, ça fonctionne par abonnement.
19:01 Et il y a différents abonnements.
19:04 Vous pouvez vous abonner pour avoir accès à tous les contenus de l'application à partir
19:08 de 5 euros par mois.
19:09 Et si vous voulez chatter en illimité avec nos professionnels de santé, c'est à partir
19:13 de 10 euros par mois.
19:14 Quand je vous écoute, le problème le plus profond, c'est le manque de professionnels
19:18 de santé et le temps alloué par le professionnel de santé.
19:21 Que ce soit un enfant, une femme ou un adulte.
19:24 Selon vous, on va vers cette généralisation de services qui sont un peu dématérialisés
19:30 où on a un écran justement pour répondre en première intention à une problématique ?
19:34 Alors, effectivement, il y a une problématique massive d'accès à des professionnels de santé.
19:38 Il y a encore une tribune qui a été publiée dans Le Monde hier, je ne sais pas si vous
19:41 avez vu, où à nouveau des professionnels de la pédiatrie tirent la sonnette d'alarme
19:46 sur le fait que la médecine de ville ne fait plus rempart, que les urgences pédiatriques
19:51 sont complètement débordées.
19:52 Alors, je pense que les outils numériques ne remplacent pas évidemment la médecine
19:58 physique, mais néanmoins, c'est un bon complément.
20:00 Et je pense qu'un des bons signaux de ça, nous, on travaille aujourd'hui avec 1500 professionnels
20:04 de santé libéraux qui recommandent mais à leurs patients.
20:06 Pourquoi ? En fait, leur volonté, pourquoi est-ce qu'ils recommandent mais ? C'est parce
20:09 que par rapport au volume de patients qu'ils ont, ils ont trop de questions et de petites
20:14 questions que globalement, ils vont être amenés à traiter le soir en plus, gratuitement
20:18 aussi, il faut le dire.
20:19 Et puis, leurs patients vont beaucoup googliser finalement leurs symptômes, leurs questions.
20:25 Et ça, les médecins, ils détestent ça parce qu'en général, les réponses que trouvent
20:27 les patients, c'est qu'on a une maladie extrêmement grave ou quelque chose...
20:32 Oui, faites attention à ce que vous lisez sur Internet en première intention.
20:34 Généralement, vous êtes malade alors que ce n'est pas forcément le cas.
20:35 En général, les professionnels de santé, ils détestent quand des gens arrivent en
20:38 disant "j'ai lu sur Internet que j'avais ceci ou cela".
20:41 Et donc, effectivement, c'est un très bon complément parce que le numérique, ça va
20:45 permettre de prendre en charge des petites questions, ça va permettre de faire de la
20:48 prévention, ça va permettre de faire de la réassurance, ça va permettre de faire
20:51 du soutien, de l'orientation aussi, aider des gens à se saisir du bon professionnel
20:56 de santé au bon moment parce que ce n'est pas si simple.
20:58 Et donc, en ce sens, effectivement, je pense que le digital dans la santé est vraiment
21:02 amené à se développer en complément du système physique et va aider à désengorger
21:06 le système de santé.
21:07 Nous, c'est quelque chose qu'on suit, notre impact.
21:09 On est une société à mission qui suit pas mal d'indicateurs d'impact.
21:13 Et typiquement, l'année dernière, on a évité 500 000 euros de coûts à l'assurance
21:17 de santé en évitant un certain nombre de consultations physiques, que ce soit en ville
21:21 ou à l'hôpital.
21:22 Et justement, par rapport aux professionnels de santé, est-ce que c'est un peu un changement
21:25 de paradigme ou c'est un complément de revenu, mais qui est presque plus qualitatif parce
21:29 qu'ils ne font pas de l'administratif, mais ils font plutôt l'essence de leur métier,
21:32 c'est-à-dire qu'ils soignent, ils accompagnent.
21:33 Est-ce que dans l'impact, vous l'avez ressenti, ça ?
21:36 Oui, alors en tout cas, je vous disais, il y a 80 professionnels de santé dans l'équipe.
21:39 Une de mes surprises en montant ce projet, je ne suis moi-même pas professionnelle de
21:44 santé, c'est qu'on n'a effectivement aucun problème à recruter des professionnels de
21:47 santé.
21:48 Là, au moment où je vous parle, on a 300 CV en attente.
21:50 Tous les jours, on a des candidatures de professionnels de santé.
21:53 Et quand je discute avec eux, ce que je perçois effectivement, ce qui remonte, c'est qu'il
21:58 y a aujourd'hui peu, malheureusement, peu de lieux dans lesquels ils peuvent faire leur
22:01 métier de la façon qui correspond à leur vocation initiale, en fait, qui consiste à
22:05 avoir le temps de prendre le soin des patients, de pouvoir réfléchir aux projets de soins,
22:10 de pouvoir avoir du sens, finalement, une réflexion autour de comment on accompagne
22:13 chez nous, en l'occurrence, les femmes enceintes, les parents de jeunes enfants, etc.
22:16 Donc, il y a vraiment cette question de sens.
22:18 Et je pense qu'il y a aussi une notion de collectif.
22:21 Ce que viennent beaucoup chercher les professionnels de santé chez nous, c'est un collectif qui
22:26 réfléchit à tout ça.
22:27 Et peut-être une dernière chose aussi, c'est d'avoir un environnement qui fait en sorte
22:34 le plus possible de faciliter leur travail au quotidien.
22:36 Ça peut paraître bête, mais nous, l'équipe Tech, elle pense à une seule chose, c'est
22:39 comment est-ce que le back-office, les logiciels médicaux qu'utilisent nos professionnels
22:43 de santé soient le plus facile, le plus agréable pour eux.
22:46 Ça change vite, etc.
22:47 Merci.
22:48 C'est ce qu'il y a à chercher.
22:49 Je rappelle, Maï, l'application est chargée sur toutes les plateformes pour votre téléphone.
22:55 Une minute pour conclure.
22:56 Audrey, vous parliez de la prévention.
22:58 C'est encore, on va le rappeler, c'est très important d'anticiper et ça coûte beaucoup
23:04 moins cher à tout le monde.
23:06 Oui, ça sera le message que je souhaite passer aux auditeurs.
23:08 Je pense qu'on peut tous agir, les Françaises, les Français, les enfants aussi en tant que
23:12 parents, de comment on peut vacciner nos enfants.
23:14 Je pense qu'effectivement, le digital, ça a été très bien dit, aidera à désengorger.
23:20 Mais il faut aussi agir à chaque fois qu'on a un outil thérapeutique.
23:23 La vaccination en France, malheureusement, est encore en dessous des recommandations
23:27 de l'OMS.
23:28 C'est triste parce qu'on a encore une fois le moyen d'agir et je pense qu'il faut qu'on
23:32 se réveille tous collectivement.
23:33 Ça a été dit, on réussira en le faisant de façon collective.
23:36 Protégeons-nous.
23:37 Merci beaucoup Audrey.
23:38 Merci Cecilia.
23:39 Le numérique pour tous, c'est fini pour aujourd'hui.
23:41 Et pour prolonger la discussion, on se retrouve sur vos réseaux sociaux préférés.
23:45 Je vous souhaite une excellente fin de week-end et je vous dis à la semaine prochaine.
23:49 Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Perez.
23:53 Avec Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
23:56 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de devis gratuits.