• il y a 10 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il reçoit la présentatrice de télévision Alessandra Martines pour parler de son émission "Bienvenue au Monastère" diffusée sur C8.

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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 - Europ1 - Pascal Prohevo - De 11h à 13h sur Europ1 et avec notre invité qui nous a réunis, Pascal, Alessandra Martinez.
00:06 - Et je remercie grandement Alessandra Martinez d'être avec nous, bonjour.
00:10 - Bonjour Pascal, bonjour Géraldine, bonjour à tous.
00:13 - Six personnalités ont donc passé une semaine au couvent de Saint Dominique de Corbara en Haute-Corse pour une retraite spirituelle.
00:20 Pas d'internet, pas de téléphone, aucun contact avec le monde extérieur, des messes, des prières.
00:27 C'est vrai que c'est une question qu'on a posée tout à l'heure, est-ce qu'on serait prêt soi-même à faire ce type d'expérience,
00:33 une expérience que vous avez faite Alessandra Martinez ?
00:36 - Écoutez, en tout cas, vous venez de me dire que vous en rêveriez, cher Pascal.
00:42 - Je ne dirais pas, je me suis interrogé, comme tout le monde d'ailleurs, je me dis est-ce que j'en serais capable ?
00:47 Alors, huit jours, oui, huit jours, oui, je pense.
00:50 - Je pense. Mais vous savez, on dit que c'est le cinquième jour en fait le plus difficile.
00:56 Et voilà, donc parce qu'on commence à rentrer vraiment dans une introspection et être face à soi-même,
01:07 ce n'est pas toujours facile. On a l'habitude, vous savez, exactement de se fuir,
01:14 avec beaucoup de bruit, avec beaucoup de distraction, avec beaucoup d'images,
01:21 et finalement le fait de se poser finalement nous oblige à se poser les bonnes questions, les vraies questions.
01:28 - Mais peut-être que c'est pas mal aussi de se fuir parce qu'on n'a peut-être pas envie d'être avec soi-même,
01:32 donc on rencontre les autres, on travaille, on crée.
01:35 - Oui, mais combien de temps on peut tricher ?
01:37 - Mais c'est fuir quelque chose en fait.
01:38 - Est-ce que fuir c'est tricher ?
01:40 - Oui, je pense. Je pense absolument.
01:43 Parce qu'en fait, effectivement, faire face à qui on est, au parcours qu'on a, aux envies qu'on a,
01:51 et puis se rendre compte que finalement le temps qu'on a ici bas est compté.
02:00 - Et on devrait sortir de là différent j'imagine.
02:03 - Oui, et alors c'est ça qui est beau justement, c'est que tous les retraitants sont sortis de toute façon bouleversés par cette retraite.
02:11 Et alors, je tiens à préciser, parce que j'ai vu un article qui est sorti hier sur La Croix,
02:18 qui m'a franchement étonnée, d'autant plus qu'il est écrit par une sœur,
02:26 en fait, où on dit que, entre autres, que tout était scénarisé.
02:32 Or je peux vous assurer que tout ce que les retraitants ont vécu, c'est vraiment pas écrit.
02:39 Et pourtant je suis bien placée pour le savoir, puisque non seulement je présente le programme,
02:42 mais étant actrice, je sais ce que c'est les scénarios, et je peux vous assurer que là c'est vraiment pas le cas.
02:49 Et d'ailleurs c'est ça qui touche, je crois, vraiment les téléspectateurs,
02:54 c'est de voir qu'ils rencontrent pour la première fois finalement ces célébrités,
03:01 et ils les voient comme ils ne les ont jamais vues auparavant, justement parce qu'elles se livrent sans filtre.
03:07 Et puis vous savez, les caméras, au bout d'un moment, vous arrivez à les oublier.
03:11 Donc c'est ça qui est intéressant. Mais vraiment, je vous assure, c'est absolument pas scénarisé,
03:16 c'est eux qui ont parlé avec leur cœur.
03:20 - Le dernier épisode, c'est ce vendredi sur C8, donc il y a la comédienne Fabienne Cara,
03:25 il y a Simon Castaldi, il y a l'ancienne Miss France Delphine Gwespizer,
03:29 il y a Clara Morgan, il y a l'ex-jurée de danse avec les stars Jean-Marc Généreux,
03:34 il y a le champion des douze coups de midi Paul Edgar, un personnage tout à fait singulier,
03:40 d'une intelligence rare et d'une poésie aussi, puisqu'il paraît hors du temps.
03:48 - Absolument, et puis vous savez, justement quand on a cette particularité comme Paul,
03:54 c'est-à-dire d'être aspergère, en fait il a une hypersensibilité qui va avec, justement.
04:02 Et donc c'est ça qui est très beau, et puis voilà, comme il dit dans une des interviews au monastère,
04:11 avec un papa qui est musulman, etc., c'est ça qui est génial, c'est qu'en fait,
04:15 chaque personne est arrivée là, sans a priori, simplement pour vivre cette expérience, en fait.
04:24 - L'époque est paradoxale, parce qu'en même temps que nous sommes tous avec nos portables,
04:30 et que nous sommes tous dans la vie telle qu'elle est aujourd'hui,
04:33 il y a une très grande demande de spiritualité, une très grande demande de faire autre chose,
04:39 une très grande demande de réfléchir sur soi, qui est d'ailleurs souvent des demandes individualistes,
04:44 alors qu'avant les réponses étaient davantage collectives dans les sociétés.
04:48 Mais il y a cette démarche individualiste qui fait que livres, séminaires, retraites, etc.,
04:56 c'est paradoxal effectivement, dans notre époque.
04:59 - Oui, absolument, mais après, je pense qu'il faut faire attention à tout ce qui est le "new age",
05:05 ce qui est politiquement correct de faire ou pas faire,
05:08 et par ailleurs, je pense que si cette retraite, au lieu d'avoir lieu dans un monastère,
05:15 donc dans un endroit catholique, on avait proposé une retraite spirituelle dans un temple bouddhiste,
05:25 tout le monde aurait applaudi et trouvé ça absolument génial.
05:28 Donc voilà, il ne faut pas se tromper de cible, j'ai envie de dire.
05:34 - C'est vrai qu'aujourd'hui, l'Église de Rome est souvent critiquée, souvent stigmatisée,
05:42 et elle permet aussi d'avoir cette recherche spirituelle,
05:48 et d'acquérir forcément ce que les uns et les autres peuvent chercher à travers tout simplement la foi,
05:53 ce qui semblait être votre cas.
05:56 - Oui, oui.
05:58 - Depuis toujours ?
05:59 - Non, pas du tout, je suis convertie depuis très peu, depuis trois ans maintenant,
06:05 et en fait, ce qui s'est passé, c'est que, voilà, les expériences de la vie ont fait que,
06:11 à un moment donné, vous vous posez certaines questions,
06:14 et vous vous rendez compte que vous avez eu plusieurs signaux que vous n'avez peut-être pas su décoder,
06:22 et finalement, quand vous les décodez, je peux vous dire que c'est que du bonheur,
06:26 parce qu'il y a un tel amour, vraiment, avec un A majuscule dans l'Église,
06:33 et dans le fait de se positionner par rapport aux autres, qui est beau, je trouve.
06:44 - Sœur Catherine est avec nous parce qu'elle est dans le programme.
06:49 - Absolument, et frère Baudouin également.
06:51 - Exactement, et bonjour ma sœur, et merci d'être avec nous.
06:57 - Merci de m'accueillir sur le plateau, avec vous.
07:01 - L'Église est toujours parfois réticente à la mise en scène,
07:07 et peut-être réticente également devant la télévision.
07:12 Est-ce que ça a été votre cas lorsque les équipes de C8 sont venues vers vous ?
07:19 - Je crois que quand Marielle Deveyra m'a contactée,
07:27 je me suis dit que c'était ma place d'être au milieu de cette retraite.
07:33 Ce qui m'a fait dire oui aussi, c'est que j'ai compris à travers ce qu'on m'en expliquait,
07:38 que c'était une vraie retraite, que ces six personnalités, c'était six retraitants.
07:44 Et que pour moi, ça ne changeait pas de mon quotidien, et que l'amour de Dieu est pour tous.
07:50 Donc c'est bien sûr ce qui m'a fait dire oui, et qui m'a fait dire oui très rapidement.
07:54 - Vous avez pu échanger bien sûr avec ces comédiens, avec ces personnalités.
07:58 Qu'est-ce que vous retenez de ces échanges ?
08:01 - Je retiens une grande ouverture chez chacun.
08:04 Je retiens que l'amour de Dieu est pour tous, qu'ils avaient soif d'infini.
08:10 Et autant ils ont beaucoup reçu et nous l'ont beaucoup dit,
08:15 autant pour nous aussi qu'ils nous avons accompagnés, ça nous a beaucoup apporté.
08:19 - Alors messe, prières durant la vie quotidienne, et silence également.
08:24 - Tout à fait.
08:26 - Silence total ?
08:28 - Tout à fait. Ils avaient 20 minutes par jour pour parler avec nous.
08:31 Donc ce qu'on appelle des dialogues,
08:34 où ils pouvaient échanger sur ce qu'ils avaient vécu pendant la journée.
08:37 Et ils avaient aussi dans leur chambre des petites caméras
08:40 où ils pouvaient dire un peu ce qu'ils étaient en train de vivre.
08:44 Mais sinon, oui, silence total.
08:46 - Bienvenue au Monastère, c'est l'émission de C8.
08:49 Les retraitants, Alessandra disait, ils arrivent et ils sont dans un certain état d'esprit,
08:55 et ils repartent dans un autre état d'esprit. Est-ce que c'est toujours vrai ?
08:59 - Oui, tout à fait.
09:01 Et là c'est assez impressionnant, ce qui nous a marqué,
09:04 c'est qu'ils sont tout de suite rentrés dans ce qu'on leur proposait au niveau de la retraite.
09:09 Et en fait, les caméras, etc., on ne les voyait plus.
09:13 On a vraiment vécu une vraie retraite ensemble.
09:16 - Et qu'est-ce que vous leur proposiez ?
09:18 Si par exemple, demain matin, je viens frapper à la porte de votre monastère,
09:23 je vais arriver avec mon costume, avec ma cravate, mon portable...
09:26 - Pascal a très envie !
09:29 - D'abord, est-ce que vous allez jauger si ma demande est possible ?
09:35 Et je pense que vous y répondrez après la pause,
09:38 parce que nous, nous avons une retraite qui est la retraite de l'information qui arrive à midi,
09:42 et on est obligés de rien, bien sûr.
09:46 Mais on va marquer une page en couleur, et vous revenez avec nous,
09:51 vous restez avec nous, ma sœur. Merci beaucoup d'être là.
09:54 - Et avant la pause sur Europe 1, je vous rappelle que demain,
09:58 nos camarades de Culture Média, Thomas Hill et ses chroniqueurs,
10:01 recevront à Mandalire pour la pièce "L'argent de la vieille",
10:04 actuellement au Théâtre Libre à Paris.
10:06 Culture Média, votre émission de référence sur les médias,
10:09 du lundi au vendredi, de 9h30 à 11h, et sur Europe 1.
10:13 - Europe 1, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
10:20 - Pascal Praud et vous, la suite sur Europe 1,
10:22 notre invité Alessandra Martinez, Pascal.
10:24 - Alessandra Martinez pour l'émission sur C8,
10:27 bienvenue au monastère qu'elle présente,
10:29 six personnalités qui passent une semaine au couvent de Saint-Dominique de Corbeau,
10:34 de Corbara pardonnez-moi, en Haute-Corse, pour une retraite spirituelle.
10:38 Alors est-ce que ces six jours d'ailleurs, est-ce que ça suffit ou pas ?
10:41 On était avec Sœur Catherine, est-ce que le timing est le plus efficace ?
10:47 Je vous disais, je frappe à votre porte demain matin,
10:50 j'ai envie d'élever mon âme et il y a du boulot,
10:54 j'ai envie pourquoi pas de me rencontrer,
10:58 et je ne suis pas sûr que je sois content à la fin de la rencontre,
11:02 et qu'est-ce que vous me dites ?
11:04 Vous me dites six jours, huit jours, quinze jours,
11:07 est-ce que vous me faites un programme avant de m'accueillir ?
11:09 - À mon avis, je vous dirais une année peut-être ?
11:11 - Ah oui, mais je suis au purgatoire !
11:15 - On peut travailler de ça quoi !
11:17 - Non mais vous avez dit ce qu'on leur propose,
11:19 ça m'intéresse vraiment beaucoup de savoir qu'est-ce que vous leur proposez,
11:22 et puis comment vous jaugez si l'homme est capable, ou la femme d'ailleurs,
11:25 il y a plus d'hommes ou de femmes, ou c'est...
11:29 il y a autant de demandes des deux côtés ?
11:31 - Il y a autant de demandes des deux côtés à peu près,
11:34 peut-être un peu plus féminin, mais...
11:38 - Est-ce qu'il y a un âge d'ailleurs, qu'on retrouve régulièrement ?
11:44 J'ai l'impression que c'est peut-être des choses qu'on ne fait pas forcément à vingt ans,
11:47 mais qu'on fait avec le temps qui arrive ?
11:50 Avec l'âge qui arrive ?
11:52 - Alors en fait, nous on le propose un peu à tous les âges de la vie,
11:56 et notamment il y a des retraites qu'on propose qui s'appellent choix de vie,
12:00 et donc ils se feront plutôt quand on est jeune,
12:05 pour un peu orienter, savoir si on fait le bon choix de notre vie, etc.
12:10 Et c'est vrai qu'en général ces retraites-là durent à peu près cinq jours.
12:14 Ce qu'on propose aux retraitants, c'est qu'on dit que les trois provisions en général sont un petit peu difficiles, etc.
12:20 et qu'après on plonge en intériorité,
12:23 donc cinq jours c'est vraiment bien pour descendre au fond de notre cœur,
12:26 descendre dans l'intériorité et comprendre quelle est la profondeur de notre être,
12:31 qu'est-ce qui est bon pour nous, qu'est-ce qui nous fera aller plus loin en fait.
12:37 - Alessandra Martinez.
12:39 - Oui, vous savez Pascal, bonjour ma sœur !
12:41 - Bonjour Alexandra !
12:43 - Vous savez que depuis justement cette émission,
12:47 donc bravo Sœur Catherine, bravo Frère Baudouin, bravo Chantal Barry qui est la productrice du programme,
12:53 bravo C8 qui a eu le courage de proposer une telle émission,
12:58 parce que depuis cette émission, il y a beaucoup, beaucoup plus de demandes
13:03 de personnes qui ont envie de justement faire une retraite spirituelle.
13:09 Donc rien que pour ça, je trouve ça magnifique et c'est un grand succès !
13:15 Je veux dire, réussir à emmener des gens,
13:18 alors pas forcément pour qu'ils deviennent catholiques, je veux dire,
13:21 mais juste pour qu'ils se posent des vraies questions, je trouve ça extraordinaire !
13:27 - Ma sœur, est-ce que vous pouvez nous donner la journée type ?
13:30 Est-ce qu'il y a une discipline ? Est-ce qu'on est contraint de se lever à une certaine heure
13:35 et on ne fait pas ce qu'on veut dans un monastère ?
13:38 - Alors on est toujours... En fait la liberté de l'homme, elle est très grande.
13:41 Et donc par exemple, là quand on était avec les retraitants à Corbara,
13:45 nous leur avons proposé des temps, les offices,
13:49 c'est-à-dire une petite prière le matin, une petite prière le soir...
13:52 - À quelle heure le matin ?
13:54 - Donc on leur proposait de nous rejoindre à la chapelle à 7h,
13:58 pour un temps de prière en silence,
14:01 et puis après à 7h30, on avait le premier office de prière qui s'appelle les laudes,
14:06 et après petit déjeuner, etc. La messe à 11h15, le déjeuner à 12h30,
14:12 et des temps où ils ont aussi travaillé la terre,
14:18 ils ont aussi rendu des services qui leur permettaient aussi de descendre en intériorité,
14:21 de ne pas être dans l'oisiveté toute la journée,
14:24 ce qui peut un peu nous faire, au niveau de la tête, nous faire trop cogiter.
14:29 Et puis le soir encore un petit temps d'adoration,
14:32 c'est-à-dire un temps de prière en solitude,
14:36 et l'office du soir à 18h30 et le repas en silence.
14:40 Donc ça fait quand même pas mal de temps de prière,
14:42 mais tout ça, bien sûr quand on va faire une retraite,
14:45 tout ça est proposé par la communauté qui vous accueille,
14:48 mais rien n'est imposé, bien sûr.
14:50 - Tout ça en silence, c'est important de le dire, le travail de la terre,
14:54 et lorsque vous entrez dans votre... On dit cellule d'ailleurs, pour un monastère.
14:59 Je ne sais pas à quelle heure d'ailleurs ils entraient dans leur cellule le soir, Alessandra ?
15:04 - Alors, je ne vous cache pas que moi j'étais à l'extérieur,
15:07 je n'avais malheureusement pas le droit de rentrer dans le monastère,
15:12 en tout cas dans celui-là, le temps du tournage.
15:17 - Je crois, à quelle heure c'était Sœur Catherine ? C'était 7h du soir ?
15:22 - Non, plutôt vers 20h.
15:25 - 20h, 20h, voilà.
15:27 - Et non, ce qu'on leur a proposé, on leur a proposé aussi des petites veillées,
15:30 c'est-à-dire pour ceux qui le désiraient, des petites heures de prière le soir après le repas.
15:35 - Mais veillées en silence, hein ?
15:37 - Ouais, tout à fait, ouais.
15:39 Et il y a un office qui s'appelle l'office des complis,
15:41 où on remet la nuit en fait, entre les mains de Dieu.
15:44 - Pardonnez-moi de poser des questions très prosaïques qui vont peut-être vous étonner,
15:48 mais je pense aux auditeurs, la nourriture est évidemment légère, j'imagine,
15:53 on n'est pas là pour...
15:55 - C'était bon, c'était bon !
15:57 - Bon, c'était bon.
15:58 - C'était très très bon.
16:00 - Je ne suis pas sûr qu'on ait le droit de fumer, par exemple,
16:02 je ne suis pas sûr qu'on ait le droit de boire de l'alcool ou du vin rouge ?
16:06 - Alors, les retraitants, c'est-à-dire qu'ils avaient un petit espace
16:12 pour ceux qui ont besoin de fumer, aller fumer leur cigarette, etc.
16:16 Je crois qu'on a eu du vin à table de temps en temps,
16:19 parce que le repas était très bon, c'était des mamans corses
16:22 qui nous faisaient des repas corse, etc.
16:24 Donc c'était très bon.
16:26 En retraite, si c'est possible qu'il y ait du vin à table,
16:29 ça dépend en fait, ça dépend des communautés religieuses.
16:32 - Et vous, alors évidemment, vous êtes dans une communauté religieuse
16:36 toute l'année, ma sœur.
16:38 - Oui, oui.
16:39 - Est-ce qu'il y a des gens qui sont arrivés en retraite
16:42 et qui ne sont jamais repartis ?
16:44 - Non.
16:47 C'est-à-dire que quand on vient pour une retraite,
16:51 c'est pour un temps donné, on vient pour une retraite de 5 jours.
16:54 Donc si, pendant ces 5 jours...
16:56 - Non mais vous comprenez le sens de ma question,
16:57 est-ce qu'il y a des gens qui sont allés plus loin que la retraite
17:00 et qui ont rencontré Dieu et qui ont voulu le servir ?
17:02 - Alors ça, c'est arrivé, mais du coup, ils sont venus à la retraite,
17:07 ils ont, comme vous dites, rencontré Dieu et voulu le servir,
17:10 et sont repartis dans leur vie quotidienne.
17:13 Et après, il y a tout un travail d'accompagnement de la personne,
17:16 où on rencontre la personne, elle revient régulièrement à la communauté, etc.
17:20 Et après, elle fait un choix.
17:22 Mais c'est un choix de vie qui...
17:24 - C'est comme quand vous rencontrez quelqu'un avant de vous marier,
17:27 vous allez quand même apprendre à le connaître, quoi.
17:29 - Ce qui est beau, en fait, c'est que le Seigneur nous laisse toujours libres.
17:32 Donc il n'y a rien qui est imposé,
17:34 mais c'est vrai que la plupart du temps, quand on goûte à une retraite comme ça,
17:38 on a envie vraiment de revenir et on en redemande.
17:43 - Et c'est ce qui vous est arrivé peut-être, Alessandra ?
17:46 - Disons que j'ai eu vraiment la chance de rencontrer
17:51 des êtres qui reflétaient la lumière vraiment du ciel,
17:56 dont justement Sœur Catherine et Frère Baudouin.
17:59 Et c'est sûr que quand on a ce bonheur-là, on a envie de recommencer.
18:05 - Merci beaucoup, ma sœur !
18:08 - Merci à toi !
18:09 - Merci beaucoup et merci de cette bienveillance et de cette énergie
18:13 et de cette couleur qu'on sent dans votre voix.
18:17 Monsieur Olivier Guenec ?
18:19 - Oui, Pascal, je suis là !
18:20 - Qui se pose des questions sur le sens qu'il doit donner à sa vie.
18:25 - Ah, je me pose des questions sur le sens de ma vie, moi ? Maintenant ?
18:27 - J'espère, comme tout à chacun !
18:29 - Bien sûr, surtout quand on est jeune !
18:31 Qu'est-ce que vous vouliez me dire ?
18:34 - Pas forcément !
18:35 - Mais même vous, à votre âge pourtant très avancé,
18:37 vous vous remettez également en question, non ?
18:39 - C'est agréable, vraiment, vous voyez, c'est un canonique, vraiment.
18:43 - Déjà, ce que je vois, c'est que vous êtes accro à votre téléphone.
18:47 - Mais je suis obligée !
18:48 - Là, il travaille !
18:50 - Ça m'arrive, ça m'arrive !
18:51 - Je m'occupe de la page Facebook.
18:53 - Bon, alors, en fait, Olivier Guenec, Alessandra Martinez,
18:57 Alessandra Martinez-Junier-Guenec,
18:59 et Olivier s'occupent de la page Facebook de l'admission.
19:03 - Oui, c'est ça, je sais, je sais, je le taquine !
19:05 - Nous l'avons baptisé "Monsieur Boubouc".
19:08 Il est un peu intimidé, là, j'ai l'impression.
19:10 - Ah non, non, ça va, ça va !
19:12 - Il est un petit peu intimidé.
19:14 Et par le sujet, et par vous.
19:17 Donc, il va pouvoir nous donner les messages.
19:19 - Alors, non, pas encore, j'étais en train d'y repérer !
19:21 - On ne sait pas pourquoi il est venu !
19:23 - En tout cas, là, on n'est pas en silence, donc on peut y aller.
19:26 - Non, mais c'est... je ne sais pas le...
19:29 Qu'est-ce qui est le plus dur, selon vous,
19:31 dans ces retraites, et pour les retraitants ?
19:35 Eh bien, vous allez nous le dire juste après la pause.
19:37 Il est 12h12.
19:38 - Et si vous voulez réagir avec Pascal Praud sur Europe 1,
19:40 vous composez ce numéro.
19:42 - Appelez Pascal Praud au 01 80 20 39 20.
19:45 Europe 1.
19:47 - Pascal Praud et vous.
19:48 - De 11h à 13h et vous, et vos réactions.
19:50 - 01 80 20 39 21 et notre invitée, Alessandra Martinez.
19:53 - Exactement, mais aussi Delphine Vespizeur.
19:56 Bonjour Delphine !
19:57 - Bonjour, bonjour !
19:58 - Et merci d'être avec nous.
20:00 Vous êtes donc participante à cette émission.
20:02 Bienvenue au Monastère.
20:04 - Oui.
20:05 - Est-ce que ça vous a changé ?
20:07 - Oui, ça m'a changé.
20:11 Je dis souvent que ça m'a fait comme un voyage dans le temps.
20:15 Il y a quelques années, on n'avait pas le téléphone graffé à la main.
20:19 Il y a quelques années, on était vraiment dans le moment présent.
20:21 Ça m'a aussi rappelé mes années où j'allais tous les dimanches à l'église,
20:25 où je chantais, où je priais beaucoup plus.
20:27 Et puis ensuite, avec l'adolescence et puis l'âge adulte,
20:31 on oublie un peu ça.
20:32 Et donc ça m'a fait un retour aux sources, même presque familial,
20:35 quelque chose de très intéressant.
20:36 C'est du bien.
20:37 - Mais au-delà de la question, est-ce que vous pourriez dire précisément
20:41 si dans votre rapport aux autres, dans votre famille,
20:46 dans votre vie intime, est-ce que des choses ont évolué ?
20:52 - Rien que par rapport à mon intime.
20:56 On parlait de cet amour vraiment de Dieu, de quelque chose de très enrobant,
21:00 de quoi qu'il arrive, où que vous soyez,
21:02 même si vous êtes seul quelque part, même dans une situation compliquée,
21:05 même dans un train, un avion, si vous êtes seul dans une chambre d'hôtel,
21:08 quoi qu'il en soit, vous avez l'amour de Dieu.
21:10 Et c'est vrai qu'on l'a tous ressenti, ça.
21:12 Et aujourd'hui, je ne me sens plus seul, par exemple, même quand je suis seule.
21:15 C'est vrai qu'il y a quelque chose de très maternant.
21:17 Et aussi, on a appris à voir le pardon d'une manière différente.
21:21 Et j'ai eu un beau moment d'échange avec Frère Baudouin,
21:25 où effectivement, je lui demandais si on peut pardonner quelqu'un
21:28 qui ne nous a pas demandé pardon.
21:30 Et il m'a dit "bien sûr, parce que le pardon est une délivrance".
21:33 Donc quoi qu'il arrive, il faut toujours donner le pardon à la personne
21:35 même qui nous a fait du mal.
21:37 Et ainsi, on arrive vraiment mieux à avancer.
21:40 - Et dans votre vie personnelle, il y a peut-être des gens qui vous ont fait du mal,
21:45 ce qui n'est pas le cas de toutes les vies.
21:47 On peut traverser la vie avec des gens qui ne vous ont pas fait de mal
21:51 parce qu'ils n'avaient pas assez d'intimité avec vous pour vous faire du mal.
21:54 Dans la vie professionnelle, il y a peut-être des gens qui nous font du mal,
21:57 mais au fond, ça passe.
21:59 Parce qu'effectivement, ils n'ont pas une intimité forte avec nous.
22:04 Mais ceux qui nous font du mal, ça peut être nos parents, un amour, un enfant,
22:09 quelqu'un avec qui on a créé un lien très puissant.
22:13 C'était votre cas Delphine ?
22:15 - Oui, bien sûr, c'était mon cas.
22:18 Et il y a un moment où je dis "j'étais arrivée à un genre de point d'équilibre
22:21 où j'ai fait du mal à une personne et une autre personne m'a fait du mal".
22:25 Il faut d'une part se pardonner à soi de ce qu'on a pu faire,
22:29 et puis pardonner l'autre même s'il ne nous demande pas pardon.
22:32 Ce pardon qu'on se donne à soi et qu'on donne à l'autre,
22:35 s'il en soit, c'est vraiment un point de renouveau pour pouvoir avancer
22:39 et pour ne pas rester emprisonnée dans ce mal-là.
22:43 Et je trouve qu'on est tous un jour acteurs, passifs ou actifs,
22:49 du mal qu'on peut faire, parce qu'on reste que des humains,
22:53 et même en amitié ou autre chose.
22:55 Donc je trouve que le pardon, c'est vraiment très très beau,
22:58 et c'est ce que j'ai appris au monastère.
22:59 - Ça c'est très beau ce que vous dites Alessandra,
23:01 et puis il y a quelque chose de nouveau qu'apporte effectivement Delphine
23:04 dans la discussion, c'est se pardonner à soi.
23:07 - Oui, absolument.
23:09 C'est ça qu'en fait, si vous voulez, on travaille ça en général aussi
23:14 en psychanalyse, pour penser les blessures,
23:19 mais je trouve que, comment dire, ce n'est pas du tout la même chose
23:24 quand vous faites une démarche spirituelle comme ça,
23:27 c'est pour vraiment...
23:32 La psychanalyse vous ramène à ce que vous êtes dans le passé en fait,
23:36 alors que là, avec la foi, vous allez aussi au-delà de ça,
23:41 vers ce qui va vous arriver après, et vraiment beaucoup de temps après,
23:46 puisqu'on parle aussi, bien sûr, d'après la mort.
23:49 Et là, du coup, c'est pour l'éternité.
23:53 - Et vous imaginez comment cette vie après la mort Alessandra ?
23:56 - Ça dépend !
23:58 Ça dépend de comment ça s'est passé ici-bas.
24:01 Donc oui, je crois vraiment à ça, bien sûr,
24:06 mais je crois aussi à la résurrection.
24:08 Donc ça, c'est magnifique.
24:12 - Alors j'ai... - Delphine Gespizer.
24:15 - Oui, j'ai fait une émission hier, qui sera bientôt diffusée,
24:19 je ne peux pas encore vous donner le titre et qui est le présentateur,
24:22 mais sur, effectivement, la vie après la mort,
24:24 et on a eu des intervenants, et je peux vous confirmer,
24:27 et même moi, par mes expériences, qu'il y a une vie après la mort,
24:30 et que l'âme reste là.
24:32 Et effectivement, si l'âme de la personne,
24:34 c'est-à-dire si nous avons fait du mal ou du tort à des gens,
24:37 on peut avoir une âme tourmentée.
24:39 C'est pour ça que c'est très important, avant de partir,
24:42 et puis on ne sait pas quand on part, ça peut être accidentel aussi,
24:45 de toujours faire le bien, ou du moins, pardonner,
24:49 laver à l'eau claire,
24:52 tous les choses un peu négatives qu'on a pu faire,
24:55 et surtout, moi je dis toujours, ne jamais s'endormir fâchée.
24:58 - Et c'est pour ça que, justement,
25:01 coucou Delphine au passage,
25:03 c'est vrai que pour ça,
25:06 nous avons un moyen qui est extraordinaire,
25:10 qui est le pardon du Seigneur à travers aussi l'Eucharistie.
25:13 Donc pourquoi s'en priver ?
25:15 - Alors en même temps, et l'actualité, on a entendu
25:18 ces dernières heures où Benoît Jacot
25:21 prendre la parole dans l'affaire Judith Godrech,
25:24 ou également Gérard Miller,
25:27 moi ce qui me frappe toujours chez ceux qui...
25:30 Alors je suis prudent bien sûr, parce que ces affaires sont en cours,
25:33 et puis c'est le témoignage de Judith Godrech,
25:36 et je n'ai pas forcément entendu
25:39 toute la défense de ce que dira M. Jacot,
25:42 mais j'ai souvent le sentiment que chez Miller,
25:45 chez Jacot et chez d'autres, la culpabilité n'existe pas.
25:48 C'est-à-dire qu'il y a une forme de négation
25:51 de la parole de l'autre, qu'il y a quelque chose
25:54 d'une sorte de forteresse
25:57 qui s'est mise en place, et des comportements
26:00 qui ont pu être destructeurs,
26:05 mais dont ils n'ont pas conscience.
26:07 Et je me dis comment est-il possible
26:10 que leur conscience s'ouvre dans ces cas-là,
26:13 parce qu'ils ne se sont même pas rendus compte manifestement,
26:16 ou pas d'ailleurs, du mal qu'ils faisaient, ou c'était des grands pervers,
26:19 là aussi je suis très prudent bien sûr sur ces choses-là.
26:22 Ce que je ne sais pas au fond, c'est comment ces gens-là
26:25 s'endorment le soir et se disent
26:28 "voilà, ce que j'ai fait n'est pas convenable",
26:31 et c'est le rapport de la culpabilité.
26:34 - Il y a des personnes qui... oui, pardon.
26:37 - Non, non, je vous en prie. - Non, mais simplement,
26:40 je réponds à ça, bien sûr c'est gravissime,
26:43 il ne faut surtout pas ignorer
26:46 ce genre de situation qui est
26:49 inacceptable, qui est terrible.
26:52 Après, j'ai envie de dire, ça les regarde,
26:55 dans le sens que c'est entre eux et le Seigneur.
26:58 Et comment ils s'endorment le soir, ça les regarde aussi, c'est entre eux
27:01 et le Seigneur. C'est tout.
27:04 - Je vous remercie beaucoup Delphine, je vais rappeler
27:07 également "Destin sacré", parce que c'est une série de reportages
27:10 présentée par Alessandra Martinez, qui est produite par
27:13 On The Screen, c'est bien cela ? - Oui, avec Marielle
27:16 Devera, qui est la productrice, et le C8.
27:19 - Exactement, et cette série nous raconte les histoires de vie
27:22 de personnages entrés dans l'histoire, ou en devenir, parce que
27:25 c'est très large le spectre. Vous avez Saint-François d'Assise
27:28 dans "Les Lépreux", proche des animaux, nourrissant les pauvres, mais vous avez
27:31 également un gig fou, que je ne connaissais pas, qui s'appelle
27:34 Carlo Acutis. - Oui, alors c'est un jeune homme
27:37 - C'est un geek ? - Oui, c'est un geek, c'est un jeune homme, un italien
27:40 qui est décédé
27:43 à cause d'une maladie foudroyante en 4 jours
27:46 à l'âge de 15 ans, et ce qui est extraordinaire
27:49 c'est que nous avons pu interviewer
27:52 la maman de Carlo, qui s'appelle Antonia
27:55 qui par ailleurs parle très bien français
27:58 et c'est...
28:01 Carlo est bien heureux, il n'est pas encore saint
28:04 mais si vous voulez rencontrer
28:07 la maman d'un futur saint, je pense
28:10 c'est vraiment quelque chose d'extraordinaire
28:13 qu'elle soit là, présente, vivante
28:16 donc c'est un moment de... vraiment de grâce
28:19 c'est un grand privilège. - Et on sait la diffusion déjà
28:22 de ces reportages de "Destin Sacré" ? - Courant 2024
28:25 - Et c'est important évidemment, "Destin Sacré"
28:28 - Mais ce qui est intéressant aussi, Pascal
28:31 c'est de comprendre qu'on est tous, en fait, amenés
28:34 à devenir saint, et oui c'est possible
28:37 - Ca va être difficile pour certains - Non, non, je vous assure
28:40 - J'ai une liste à vous donner, ça va - Non, non, mais vous pouvez y arriver
28:43 et il n'y a pas de limites d'âge
28:46 - Je ne sais pas si j'ai envie d'être un saint, mais c'est vrai que être simplement
28:49 dans son univers professionnel, dans son univers personnel
28:52 simplement gentil, bienveillant, et à l'écoute déjà
28:55 si les uns et les autres faisaient cela
28:58 n'étaient pas parfois dans un rapport d'humiliation
29:01 dans la vie professionnelle, je parle, dans la vie personnelle
29:04 aussi d'ailleurs, donc déjà si on accédait à ça
29:07 être simplement gentil - Mais je pense que
29:10 - On n'est pas sain quand on est gentil - Quand il y a
29:13 ce genre de problème, je pense que c'est des personnes qui au départ
29:16 ont été à leur tour extrêmement blessées
29:19 donc même là, il faut qu'on arrive
29:22 et ce n'est pas facile bien sûr, à avoir ce regard
29:25 bienveillant envers l'autre et puis justement
29:28 pour, comme on disait tout à l'heure, aussi pour soi-même
29:31 en fait - Je suis assez d'accord
29:34 avec vous, qu'est-ce que nous faisons, nous disons au revoir à Alessandra
29:37 ou à Alessandra, mais ça c'est dommage - Bah oui
29:40 - Bah oui, mais alors vous allez revenir - Avec joie
29:43 - Mais moi je trouve que ça serait bien que vous veniez régulièrement
29:46 nous parler, pourquoi pas, de choses essentielles
29:49 - Je ne sais pas si
29:52 je suis à la hauteur de faire ça, mais en tout cas avec joie
29:55 si vous voulez bien - Il est 12h27, on marque
29:58 une pause, le journal permanent, alors évidemment
30:01 les enchaînements sont difficiles parce qu'après nous allons parler
30:04 de toute autre chose et nous allons précisément même
30:07 parler, vous savez de quoi on va parler après ? - De retraite !
30:10 - Oui, mais pardon, elle ne sera pas spirituelle
30:13 - Non, c'est pas la même - Vous croyez-moi, le guide pour
30:16 vous, votre retraite, quel que soit votre âge, des solutions
30:19 existent - C'est pour bientôt vous, eh oui
30:22 - Ça va en vannes
30:25 - Vous devenez susceptible - Moi je suis de 64
30:28 et à mon âge
30:31 mon grand-père était déjà en retraite depuis 5 ans
30:34 et il était en retraite depuis 5 ans parce qu'il avait été
30:37 à l'EDF et il était en retraite en 1963
30:40 moi je suis né en 64, je ne l'ai jamais connu
30:43 en train de travailler, il était de 1908
30:46 55 ans, boum ! - Vous ne serez jamais à la retraite vous, je pense
30:49 - Et comme il est mort en 1998, il a vécu
30:52 à ses vieux, il a été en retraite, donc
30:55 - 40 ans - Ah oui - Ah bah comme les danseurs alors, 40 ans
30:58 - Oui mais les danseurs, ça s'arrête à quel âge les danseurs ?
31:01 - 40 ans - Ah oui on peut danser jusqu'à 40 ans ?
31:04 - C'est-à-dire que c'est tellement difficile, c'est un métier
31:07 ce sont des athlètes de très haut niveau - Exceptionnel
31:10 - Vous-même avez dansé - Oui
31:13 - Et même dans les films - Oui
31:16 donc voilà, c'est vrai que c'est quelque chose
31:19 de très très dur, et psychologiquement et physiquement
31:22 - Et dans quel film on vous voit faire des exercices ?
31:25 Il y a 3 films avec Lelouch que vous avez tournés
31:28 et on vous voit dans un duplex, je crois, de mémoire
31:31 en train de faire des exercices de danse
31:34 - Oui, j'essaye de me rappeler - C'est dans "Amour ou Coïncidence" ?
31:37 - Ah peut-être c'était ça, je sais plus - C'est dans "Homme-Femme, Mode d'Emploi" ?
31:40 - Enfin, en tout cas, voilà, il faut tous les voir pour être sûrs
31:43 - Exactement, alors il me fait des grands signes de ces mafois
31:46 - Bien sûr, on peut parler de ça - Mais où est-ce qu'on peut parler tranquillement
31:49 avec Alessandra Martinez ? - Déjà c'est l'heure
31:52 et surtout gardez-moi le livre pour la retraite, ça va bientôt me servir
31:55 - Allez au monastère avant - Exactement
31:58 - Allez, la pause, à tout de suite

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