Invité : Réda Bennani Dakhama, DG Home Syndic
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00:00:00 et il faut bien le dire, courage professionnel, et souvent dévoués.
00:00:04 Ils sont les exécutants des décisions qui sont prises dans nos petites collectivités,
00:00:09 que sont ces fameuses copropriétés.
00:00:11 Dans ce voisinage immédiat, il en faut dans ces résidences de compétents,
00:00:16 de polyvalents et surtout de disponibles de syndic.
00:00:19 Parce que dans une longue vie de copropriétés, il y a des embûches et souvent des crevasses,
00:00:25 des routes et des dégâts, des eaux à réparer.
00:00:28 Et des voisins parfois, qu'il s'agit de réconcilier et de rabibocher.
00:00:32 C'est un spécial copropriété, nous en parlons ce matin, tout au long de cette émission que vous connaissez.
00:00:37 Vous pouvez intervenir, poser vos questions, c'est au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:00:44 Je vous présente tout d'abord cette première intervention de notre invité,
00:00:52 Redabneh Dakhama, qui nous fait le plaisir de commencer avec nous cette année.
00:00:56 Bonjour. Bonjour, merci pour l'invitation.
00:00:58 C'est toujours un plaisir d'être avec vous en début d'année, en milieu d'année et en fin d'année également.
00:01:02 C'est de vous dont je parlais dans cette introduction.
00:01:05 Les syndics. Je ne sais pas.
00:01:08 Syndic professionnel.
00:01:10 Oui, professionnel. Parce qu'on n'est pas bénévole, on ne fait pas partie des copropriétaires.
00:01:16 On est une société, le nom de professionnel veut juste dire que c'est une activité,
00:01:19 est un métier exercé dans le cadre d'une profession et d'un bon profession.
00:01:25 C'est un grand mot, mais dans le cadre d'une activité, d'une société.
00:01:29 Votre abnégation, votre politesse est moins désintéressée.
00:01:33 Mais ça fait partie des critères du professionnalisme.
00:01:37 J'évoquais quelques qualités de syndic et j'évoquais aussi parfois ce qu'on a du mal à cerner.
00:01:44 Les missions qui sont, il faut bien le dire, souvent assez larges qu'on leur attribue.
00:01:49 C'est vrai que même entre conflits, entre voisins, le syndic parfois réconcilie.
00:01:54 Il amène un peu de raison dans les passions qui peuvent effectivement se faire entendre
00:02:00 lorsqu'il y a des conflits pour de petites choses et des questions d'ego.
00:02:04 Tu as souvent l'occasion de pointer du doigt ce défaut là qui est à l'origine de beaucoup des problèmes de copropriétaires.
00:02:11 Je rejoins les deux termes.
00:02:15 Le premier, c'est la passion, parce qu'on le remarque dans les assemblées générales,
00:02:20 surtout de copropriétés de taille relativement grande.
00:02:24 Quand on dépasse les 60-70 copropriétaires et quand on monte jusqu'à 100-500-1000-2000,
00:02:30 on sent qu'il y a réellement un discours passionné de la part des résidents.
00:02:35 Certains copropriétaires ont un besoin de maîtriser les choses et de prendre les choses en main.
00:02:44 Donc quand vous êtes syndic et a fortiori nommé en première assemblée générale
00:02:48 par un promoteur qui vient et qui vous demande de tenir la résidence dans de bonnes conditions,
00:02:54 quelles que soient les conditions dans lesquelles vous tenez la résidence et qu'il n'y ait pas de problème,
00:03:00 que les petits bobos de la première année aient été réparés, que ce soit des bobos électriques ou de fluides,
00:03:08 parce que vous savez, même quand il y a des constructions, même si vous construisez vous-même votre bien,
00:03:13 à un moment ou à un autre, quand vous lancez les fluides, entre guillemets,
00:03:17 quand on parle de fluides c'est l'électricité et l'eau,
00:03:19 quand vous lancez les fluides, il risque d'y avoir des petites problématiques,
00:03:22 que ce soit des coupures électriques ou des problèmes d'installation ou des problèmes de fluides d'eau, etc.
00:03:28 Même quand vous prenez tout cela en charge et qu'il n'y a pas de quoi que sur l'année,
00:03:33 que les quoi qu'ont été réparés, les gens ne voient pas ce qui a été fait.
00:03:38 Ils voient juste les choses qui eux les ont dérangées.
00:03:42 Et les choses qui eux les ont dérangées sont des montagnes par rapport à ce qui a été fait,
00:03:46 d'où la problématique de la passion.
00:03:50 Et la deuxième problématique, c'est les gens qui veulent tout contrôler et tout avoir entre les mains,
00:03:54 c'est la problématique entre guillemets d'ego et qu'on a toujours l'impression qu'on va savoir mieux faire qu'un syndic.
00:04:00 Donc si un syndic est une société, ce qu'on appelle un syndic professionnel,
00:04:04 il a un petit peu un historique et il a un petit peu une profondeur dans le métier,
00:04:08 donc on sait un petit peu de quoi l'avenir est fait dans une résidence,
00:04:12 mais les gens ont l'impression que c'est plus de l'associatif qu'un métier professionnel.
00:04:18 Donc aujourd'hui la problématique se situe surtout à ce niveau là,
00:04:22 c'est qu'on n'arrive pas à faire la scission entre l'environnement associatif
00:04:26 et un environnement professionnel de gestion de résidence.
00:04:30 Deuxième point, vous avez parlé de voisinage, effectivement il y a toujours des petits malentendus entre voisins,
00:04:40 ou un dérangement aussi petit soit-il,
00:04:44 ou vous avez un voisin qui un soir a fait une fête sans avertir les gens,
00:04:48 ou les gens réclament beaucoup de communication, quoi que vous communiquiez aux gens c'est jamais suffisant.
00:04:54 Donc toutes ces petites choses là font que les gens demandent le minimum,
00:04:58 alors qu'ils ont un grand maximum en face qu'ils ne s'imaginent pas avoir,
00:05:02 et ils demandent la petite chose qui leur manque, qui pour eux est une montagne.
00:05:06 Donc il faut savoir trouver et raison garder avec les gens pour les ramener un petit peu vers le champ d'action du syndic,
00:05:12 ils ne le connaissent pas majoritairement, les gens ne savent pas,
00:05:18 juste par méconnaissance et par manque de savoir,
00:05:24 quel est le champ d'action du syndic, quelles sont ses limites d'action.
00:05:28 Quand vous comparez un comparatif très simple, ne serait-ce que la comparaison avec notre voisin français,
00:05:38 quand vous voyez, parce qu'il y a un comparatif réel sur la loi en l'occurrence et l'activité,
00:05:46 quand vous comparez les deux, vous vous rendez compte que le syndic,
00:05:52 donc toutes les actions effectuées au quotidien, quelle que soit l'intervention qu'il va faire,
00:05:56 il facture une prestation supplémentaire d'intervention à la copropriété.
00:06:02 Aujourd'hui nous avons des syndics forfaitaires, c'est-à-dire que vous faites une prestation au forfait,
00:06:06 vous prestez la problématique au forfait, même sur les investissements où vous n'êtes pas concerné,
00:06:11 et vous devez les faire, alors que c'est une opération exceptionnelle.
00:06:15 Donc le récurrent exceptionnel devient obligatoirement un acquis par rapport aux copropriétaires,
00:06:23 ce qui n'est pas toujours le cas.
00:06:26 Je disais que les dossiers sur lesquels on sollicite un syndic,
00:06:30 qu'il soit bénévole ou professionnel, sont assez larges.
00:06:33 Donc quand on met sa main à la poche, on a tendance à estimer que tout nous est dû,
00:06:39 en tout cas que plus de choses nous sont dues,
00:06:42 mais vis-à-vis d'un syndic bénévole tout autant par rapport aux obligations légales.
00:06:47 Après, vous savez, une relation, même s'il y a un cadre légal, des fois il y a un aspect humain.
00:06:57 Il y a la personnalité de celui qui va rassurer les uns et les autres lorsqu'il y a une assemblée générale,
00:07:02 celui qui va trouver les bons mots, celui qui va bien expliquer,
00:07:05 celui qui va trouver les mots pour mettre de la raison dans les conflits naissants qui peuvent exister entre voisins.
00:07:13 Parce qu'on ne peut pas être d'accord, par exemple, sur les priorités.
00:07:16 On a un budget, on a, par exemple, dans une copropriété des jardins, des piscines, une façade.
00:07:21 On peut décider que la façade est prioritaire parce qu'on se sent concerné
00:07:25 ou qu'on estime que c'est humiliant que d'inviter des gens chez soi
00:07:29 et d'avoir en effet, disons, une façade désastreuse ou que sais-je encore.
00:07:34 On peut ne pas être d'accord sur les priorités, mais en l'occurrence, il y a des décisions qui sont prises.
00:07:39 Et il faut bien que ceux qui n'ont pas pu faire entendre les choix qui sont les leurs
00:07:47 ne ressentent pas la déception, l'amertume et créent ces fameux groupes et qui créent parfois la discorde à long terme.
00:07:55 Et donc, je dis à l'aspect personnel aussi, souvent, lorsqu'il y a un conflit,
00:08:00 on va demander, disons, que le syndic tranche pas physiquement, mais moralement parfois,
00:08:06 tout simplement une situation, qu'il donne son avis.
00:08:10 On va s'en remettre à cet avis-là.
00:08:12 Et c'est vrai que tout un chacun n'a pas cette faculté que de pouvoir, disons, s'élever au-dessus de la mêlée.
00:08:19 En ce sens, le député Abdelhamed, je voudrais que tu nous dises un peu comment ça se passe au niveau des copropriétés,
00:08:26 des exemples, par exemple, de ce type-là et quelles sont les réactions lorsque l'on demande l'intervention du syndic,
00:08:34 y compris lorsque légalement, ce n'est pas tout à fait ce qu'il lui est demandé.
00:08:38 Alors, vous avez parlé de beaucoup de choses.
00:08:40 Vous avez parlé de la frustration des copropriétaires quand il s'agit de quelque chose qui les dérange.
00:08:47 Vous savez, même quand ce n'est pas voté en budget, les gens vous disent "mais c'est un minimum à avoir".
00:08:51 Même s'ils ne sont pas venus à l'Assemblée Générale, c'est des gens qui vont vous dire "ce n'est pas normal, on doit avoir ça, c'est un minimum à avoir".
00:08:57 Ensuite, la frustration, elle va naître et ces gens-là vont venir à l'Assemblée Générale,
00:09:01 ils vont parler dans les groupes et les groupes vont partir dans tous les sens, juste par envie de dire que ça ne va pas.
00:09:08 Ça, c'est le premier point.
00:09:09 Deuxième point, vous avez parlé de l'intervention du syndic et la prise de position.
00:09:14 Vous savez, quand il y a un conflit entre voisins, il est très difficile pour le syndic d'intervenir.
00:09:19 Nous pouvons arriver à essayer d'expliquer une situation pour tempérer l'incompréhension, on va dire,
00:09:27 mais on ne peut pas, nous, en tant que syndic, prendre position, même si l'un ou l'autre a raison.
00:09:32 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:09:33 Donc, si je trouve que vous êtes placé dans le parking sur la place d'un de vos voisins,
00:09:38 on va vous demander gentiment de retirer de votre voiture.
00:09:41 Si vous ne voulez pas le faire, in fine, mais on va essayer de vous raisonner.
00:09:44 Mais si vous ne voulez pas le faire, il est très difficile de dire non, non, vous avez totalement tort, il faut sortir.
00:09:49 On va devenir l'ennemi de cette personne.
00:09:51 Systématiquement, déjà qu'on est l'ennemi de beaucoup de monde, juste gratuitement,
00:09:55 parce que les gens payent, ils ont l'impression de payer toujours pour quelque chose qu'ils ne doivent pas payer.
00:09:58 Et on devient donc l'ennemi de cette personne.
00:10:00 Et c'est parti, encore une fois, on crée un groupe et c'est parti.
00:10:03 On tape, dès qu'il y a une ampoule qui grille, le syndic ne fout rien, etc.
00:10:07 Oui, je suis d'accord qu'il y a des choses et des actions qu'il faut faire au quotidien.
00:10:12 Il y a des positions qu'il faut essayer d'expliquer.
00:10:14 Mais vous ne pouvez pas, aujourd'hui, aller dans des conflits avec des copropriétaires
00:10:20 et s'insurger dedans en étant donneur de leçons et leur dire non, vous n'avez pas le droit, oui, vous avez le droit.
00:10:26 On peut juste expliquer la loi ce qu'elle dit et ne certainement pas prendre position.
00:10:30 Parce que prendre position voudrait dire que vous allez avoir quelqu'un que vous allez frustrer dans le terme
00:10:35 et vous allez déranger par rapport à ce qu'il a fait.
00:10:38 Même s'il sent qu'il est dans le tort par rapport au respect qu'il doit à ses voisins.
00:10:43 Alors s'il sent qu'il est dans le tort, il ne devrait pas le faire a priori et non pas a poste.
00:10:49 Si on se dit que nous, entre nos voisins, on ne veut pas les déranger
00:10:53 et qu'on ne devrait pas prendre la place de notre voisin, je n'ai pas besoin même de lui en parler.
00:10:57 Il faut que de lui-même, il ne le fasse pas.
00:11:00 Et à ce moment-là, on vivrait dans un monde merveilleux où il n'y aurait de conflits entre personnes.
00:11:06 Et en l'occurrence, on ne présenterait même pas les informations puisque c'est l'heure.
00:11:10 Il n'y aurait pas de conflits ni de guerres.
00:11:12 Mais malheureusement, la nature humaine n'est pas ainsi faite.
00:11:17 Alors, je me dois quelques rappels avant de rendre l'antenne pour le flash d'information.
00:11:23 Nous restons disponibles, en tout cas joignables pour ceux qui ont des questions sur la copropriété.
00:11:28 Il y a une loi, il y a un cadre, il y a parfois aussi une expérience professionnelle
00:11:31 qui s'agit d'éclairer et qui peut nous permettre d'être conseillé.
00:11:36 Eh bien, si vous nous sollicitez, nous restons joignables au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:11:42 Et bien sûr, vous pouvez nous contacter également par écrit.
00:11:45 On lit les messages que nous recevons en message privé sur la page Facebook des experts atlantiques.
00:11:51 A dans quelques instants.
00:11:52 Et nous entamons cette deuxième partie d'émission.
00:11:55 Nous présentons à nouveau notre invité, le dame Neda Hamad, déjà dg de Home.
00:11:59 Syndic, nous parlions des prérogatives du syndic et c'est sur ce point que nous sommes interrogés.
00:12:05 Nous restons d'ailleurs ouverts pour entendre vos questions et parfois pour y répondre.
00:12:10 Essentiellement, chers auditeurs, c'est toujours au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:12:16 Alors, cette question de Simon Hobb qui nous dit comment fait le syndic pour obliger un colocataire,
00:12:23 un voisin à vider un espace commun? Est-ce que c'est le syndic qui peut faire appel à la police ou l'autorité locale?
00:12:29 Si oui, pour quel cas de figure? Merci.
00:12:33 Alors il y a un espace commun. Peut-être quelqu'un a-t-il utilisé cet espace commun comme un dépotoir pour ses objets personnels?
00:12:44 Et ça dispose, me semble-t-il, si on demande à un syndic comment réagir, qu'est-ce qu'il nous dirait?
00:12:52 C'est compliqué. Honnêtement, cette réponse est un petit peu compliquée, mais je veux vous dire le retour d'expérience.
00:13:01 Le retour d'expérience, c'est que nous avons eu à diverses reprises cette situation là où il y a des gens qui entreposent des vieux meubles dans les parties communes.
00:13:13 Ça peut arriver même dans les garages. Ça peut arriver dans les issues de secours. Parfois, les issues de secours sont obstruées par des escaliers de secours, par des choses qui sont entreposées.
00:13:26 Parfois des canapés, des choses étranges.
00:13:29 Oui, des canapés, des vieux meubles. Bon bref, je passe les détails. Il suffit dans un premier temps d'entamer la discussion avec ce copropriétaire, avec le copropriétaire concerné.
00:13:40 On envoie le gestionnaire de site ou bien les gens qui sont sur site pour aller discuter avec ce copropriétaire et lui demander de l'enlever.
00:13:48 S'il y a un répondant, on en remercie. C'est extraordinaire. Limite, on est en train de remercier quelqu'un de débarrasser les parties communes.
00:13:57 Ensuite, si vraiment il n'y a pas de retour, on envoie un écrit sympathique.
00:14:01 S'il n'y a toujours pas de retour, on envoie une nuisse de justice pour l'informer que ce matériel là ne devrait pas être ici et pour des raisons de sécurité, parce que c'est réellement pour des raisons de sécurité.
00:14:13 La sécurité, quand ça concerne les parties de secours en termes d'escalier de secours, l'escalier de secours, il a une fonction.
00:14:25 Si il y a un feu dans l'immeuble, l'escalier de secours est un escalier qui est utilisé pour des raisons de secourir les gens et de les faire sortir par ailleurs que là où il y a le feu.
00:14:35 D'accord ? Donc s'il est obstrué par les biens d'un copropriétaire et qu'il y a un grand problème qui se passe, il faut savoir que ce copropriétaire là, il est concerné par cette problématique.
00:14:48 Nous le sommes également. Donc nous devons obligatoirement intervenir dans une telle situation.
00:14:53 A ce moment là, s'il n'enlève pas, on lui envoie une nuisse de justice pour le notifier et on lui dit que sous quinzaine ou sous huitaine, ces éléments là seront retirés et jetés.
00:15:03 En règle générale, les gens réagissent quand on va jusqu'au bout mais ils sont fâchés. Encore une fois, ils sont fâchés, ils les grobent, etc.
00:15:09 C'est un autre débat.
00:15:14 Ensuite, vous avez la problématique des garages. Parfois, des gens ont du... Je parle des immeubles où il y a des cheminées. Ils entreposent du bois de chauffe dans le garage.
00:15:28 Vous savez, le garage est une partie un petit peu spécifique de la résidence et il peut y avoir une voiture, un problème, une étincelle, un incendie.
00:15:37 Ça peut créer vraiment un gros problème. Donc on intervient auprès des copropriétaires, encore une fois, pour leur expliquer le danger et le risque par cet entreposage.
00:15:47 Et il est clairement dit dans l'intégralité des règlements de copropriété au Maroc que le garage est un endroit strictement réservé à l'entreposage de véhicules roulants.
00:15:59 Claire.
00:16:01 Il n'y a pas d'ambiguïté.
00:16:03 C'est clair. On ne peut pas entreposer autre chose.
00:16:05 En tout cas, il y a d'autres aspects qui ne concernent pas la sécurité. On pourra y revenir très rapidement. Il y a un auditeur qui souhaite prendre la parole et on le remercie pour sa patience.
00:16:13 Il fallait compléter la réponse à Simon Hub. Nous sommes avec Siyassine qui nous appelle et c'est ce qu'on m'indique à la régie de Mohamedia. Bonjour à vous, cher auditeur.
00:16:22 Bonjour, c'est Badr et bonjour à votre expert Siddar Hamad.
00:16:27 On est à votre écoute, Siyassine, si vous avez des questions. Merci.
00:16:31 Merci beaucoup. En fait, c'est deux ou trois questions selon la chronologie que je vais vous expliquer.
00:16:38 Ça concerne un nouveau projet sur la ville de Mohamedia qui a démarré.
00:16:44 Donc, le promoteur a fait appel à une société de gestion qui a pris le projet dès le départ. Dans les signatures au départ, dans le PV initial, il y avait une représentante de nouveau
00:16:59 de la terreur qui était présente pour déviner l'entreprise. Ça a été en début 2020. Là, actuellement, on est à la troisième année d'exercice de cette résidence.
00:17:11 Dans la chronologie, la première entreprise qui a été dévinée par le promoteur et cette représentante, elle a pris le projet pendant deux ans.
00:17:25 Et là, on est à la troisième année. Donc, la première année, ils ont évoqué l'assemblée après une année d'exercice, sauf que dans le rapport financier, ce n'était pas très clair.
00:17:38 Et malheureusement, le projet n'avait pas beaucoup d'habitants. Les gens qui ont participé n'ont pas creusé, n'ont pas vérifié, ils ne sont pas rentrés dans le détail.
00:17:49 Donc, ça a été signé, ça a été validé. On est passé à la deuxième année d'exercice. La deuxième année, il y avait un problème de retard pour évoquer l'assemblée ordinaire.
00:18:02 Et là, les habitants, le projet a commencé à avoir plus de gens et les gens ont commencé à poser beaucoup de questions. Et donc, les gens se sont mis d'accord pour envoyer des courriers officiels
00:18:14 pour aviser l'entreprise, pour leur dire qu'il faut avoir une date pour l'assemblée ordinaire alors que la date est n'est pas respectée.
00:18:24 Et là, à force de relancer, rien n'a été fait. Et finalement, c'est les habitants qui ont évoqué, via des wikis et via des communiqués pour tous les habitants,
00:18:36 qui ont évoqué cette assemblée. C'était difficile en fait de changer l'entreprise. Il y avait une proposition de trois entreprises pour continuer après.
00:18:45 C'était très difficile avec le promoteur. Et pour vos réponses, je sais que c'est Marlène qui va me poser la question après.
00:18:50 Le promoteur, il est toujours majoritaire jusqu'à même aujourd'hui, même à la troisième année d'exercice.
00:18:56 C'était un peu difficile de convaincre le promoteur pour changer. Mais finalement, il a fait l'air que la contrite, c'est pour son intérêt aussi,
00:19:04 que les habitants soient aussi rassurés. Et donc, on a fait venir une troisième entreprise. Donc là, c'est la troisième année.
00:19:16 Donc ils sont en train de gérer l'entreprise. Maintenant, dans cette chronologie, c'est la question que le promoteur, M. Bekhama,
00:19:24 c'est déjà pour la première année avec ce rapport financier qui n'était pas détaillé. Est-ce qu'il y a toujours possibilité de revenir vérifier les comptes
00:19:34 et redemander à l'entreprise qui était là de donner plus de détails ? Est-ce que c'est toujours rétrospectif ? Est-ce qu'on peut revenir vérifier tout cela ?
00:19:44 Et pour la deuxième année, parce que jusqu'à date d'aujourd'hui, il n'a pas présenté son rapport financier. Parce que finalement, c'est les habitants
00:19:50 qui ont évoqué l'Assemblée. Il n'était pas là. Il n'a rien présenté. Donc on lui a avisé avant 15 jours aussi de déposer son rapport moral et financier.
00:20:00 Donc rien n'était fait. Donc pour cette deuxième année, c'est quoi la démarche aussi pour demander encore une fois ses rapports financiers ?
00:20:08 Et la troisième question, il y a toujours une ambiguïté entre voisins par rapport à la part que paie le promoteur par rapport à ses cotisations.
00:20:21 Oui. J'allais vous poser la question, si Yassine, sur ce point. Est-ce que le promoteur paie sa cotisation ?
00:20:28 Il ne paie pas de fin d'année chaque fin d'exercice. Donc c'est difficile de gérer le changement par rapport aux ventes qui va.
00:20:37 C'est-à-dire qu'il préfère à la fin de l'exercice voir ce qu'il a vendu, ce qu'il en reste et faire le calcul pour payer sa part en fin d'année.
00:20:46 Il ne paie pas d'avance. Il paie à la fin de l'exercice. C'est ce qu'il a fait pour la première année. C'est-à-dire que nous, les acheteurs,
00:20:53 ils ne paient pas d'obligation deux ans à l'achat. Ça veut dire que les deux premières années, il y avait assez d'argent pour gérer tout ce qui est opérationnel
00:21:03 sans rentrer dans les investissements, bien sûr. Mais il payait à chaque fin d'exercice. Et pendant le dernier assemblée, on lui a demandé pourquoi il n'avance pas.
00:21:12 Il ne paie pas mensuellement. Et là, expliqué par le fait que c'est difficile de savoir et faire le compte chaque mois.
00:21:19 Il préfère qu'il paye chaque fin d'année par rapport à ce qui a été vendu et à ce qui lui reste.
00:21:24 Donc de ce point de vue, il n'y a pas de souci puisqu'il paye sa part, si je comprends bien.
00:21:29 C'est ce qu'il paye, en fait. C'est ça ma question, M. Dachama, aussi. Parce qu'on est entre deux avis.
00:21:34 Est-ce que le promoteur est considéré comme un copropriétaire, donc il doit payer la même chose que les habitants ?
00:21:40 Il y a des avis d'autres gens. C'est la question aussi que le promoteur, il ne doit payer que 50% par rapport à ce qui lui reste comme appartement.
00:21:48 Donc c'est la question que j'aimerais bien avoir la réponse, M. Dachama, aussi.
00:21:53 Donc c'est trois questions, en fait. C'est pas par la première année. Donc il y avait un rapport financier de dépôt, mais il n'est pas validé pendant la seconde année.
00:22:00 Oui, les deux dernières années, il n'y avait pas de rapport financier. Vous demandez si vous pouvez récupérer ce document.
00:22:05 Voilà, on n'a rien récupéré. La troisième, c'est par rapport à la part du promoteur.
00:22:10 Est-ce qu'il est considéré comme propriétaire comme les autres, donc il doit payer les 100% comme les autres par rapport à la superficie ?
00:22:18 Bien sûr, parce qu'on est sur un paiement sur départ par rapport aux superficies. Ou c'est que 50% comme disent quelques habitants ?
00:22:28 Eh bien, restez avec nous, Siyasine. Il y a toujours le privilège du premier auditeur. On prend plus de temps.
00:22:33 Alors s'il y a besoin de revenir sur tel ou tel aspect, restez avec nous à l'antenne, M. Dachama.
00:22:38 Bonjour Siyasine et bonne année, M. Heureux. Je voudrais vous poser une petite question rapidement et un retour de vous sincère.
00:22:49 Les deux premières années, quand vous aviez la société qui a été mise en place par le promoteur, comment se tenait la résidence ?
00:22:56 Pas très bien. Pas très bien. Surtout la deuxième année. Surtout la deuxième. Pas vraiment de réactivité, pas clair.
00:23:06 Il y avait même des gens qui ont demandé les comptes par rapport à ce qu'on a sur le compte.
00:23:10 D'accord. Donc j'ai bien compris. Quand vous dites pas très bien, vous parlez surtout des comptes, si j'ai bien compris,
00:23:17 et vous parlez aussi de la réactivité de cette entreprise quand vous avez des réclamations à faire.
00:23:23 Donc globalement parlant, la résidence était plutôt bien tenue, mais ce n'était pas très clair. Il n'y a pas de problème.
00:23:29 Aujourd'hui, quand c'est opérationnel, ce n'était pas l'idéal aussi.
00:23:34 D'abord, tout se passe bien. Vous avez enlevé celle qui a été ramenée par le promoteur. Vous avez votre propre société de syndic.
00:23:40 Avec le consentement du promoteur puisqu'il y en avait encore majoritaire, si je comprends.
00:23:45 Il y avait le choix entre trois entreprises. C'est bien cela, Siyasine ?
00:23:49 C'est les habitants qui ont fait l'effort de consulter trois entreprises et de prendre la responsabilité de dire que c'est cela.
00:23:57 On a présenté cela aux habitants. On a dit que voilà les avantages, les inconvénients, ce qu'on a pu voir, les références qu'ont chacun de ces entreprises.
00:24:06 Et c'était à eux de voter entre les trois pour rester dans une démarche plus claire.
00:24:13 J'ai bien compris que le promoteur s'est rangé du côté du copropriétaire parce qu'il n'est plus promoteur, il est copropriétaire.
00:24:23 Et si vous vous estimez que cette société-là va faire du bon travail, que vous savez que cela va très bien se passer avec elle et que vous êtes plutôt tranquille,
00:24:30 c'est une très bonne chose. Par rapport à votre première question, cela va toujours être difficile.
00:24:40 Malheureusement, la copropriété est quelque chose, quand vous êtes nombreux, qui devient très difficile et qui va être difficile à vitam et terme.
00:24:48 Il faut juste apprendre à s'accoutumer, à vivre avec. Donc aujourd'hui, par rapport à vos questions sur la première année, je pense que vous avez reçu un certain nombre d'éléments.
00:24:57 La deuxième année, il vous manque des éléments. Il suffit de demander à cette société de syndic de vous faire votre passation pour pouvoir récupérer les éléments qui vous concernent
00:25:06 et faire le suivi avec le nouveau syndic pour lui dire voilà l'état de l'historique de ce que nous avons vécu.
00:25:14 M. Alatania, vous avez parlé du promoteur en termes de paiement des charges de copropriétaires.
00:25:22 Est-ce que c'est un copropriétaire comme les autres ?
00:25:24 Le promoteur est un copropriétaire comme les autres, mais j'ai bien apprécié l'état d'esprit de notre cher auditeur qui nous a contactés
00:25:33 parce qu'il a dit que le promoteur, étant donné qu'il ne connaît pas ses ventes, il préfère à la fin de l'année faire un état des lieux des ventes qu'il a effectué
00:25:43 et sous-jacente, de manière sous-jacente, il ne va pas payer un budget, mais il va payer un réalisé.
00:25:49 C'est-à-dire que si vous avez budgété, je dis une bêtise, 500 000 dirhams, et que vous n'avez dépensé que 400 000, le promoteur, à ce moment-là, va payer sur le budget des 400 000
00:25:58 qui a été réalisé, réellement dépensé, pour ne pas être en permanence créditeur dans la copropriété.
00:26:04 Parce que le promoteur n'a pas vocation à rester créditeur à Divitam-Éternam dans la copropriété.
00:26:09 Donc il va payer chaque année sur un réalisé, c'est déjà très bien.
00:26:13 Et si vous arrivez à faire le recouvrement auprès des copropriétaires pour tenir toute l'année, parce que j'ai bien compris que le promoteur est toujours majoritaire,
00:26:20 et du fait d'être majoritaire, il a 50 % des biens.
00:26:23 50 % des biens, ça veut dire que 50 % du budget n'est pas appelé.
00:26:28 Et ça risque de créer une petite problématique en termes de trésorerie.
00:26:33 Et par rapport au budget réalisé, est-ce qu'il paye sur la moitié ou sur la part que devrait payer n'importe quel copropriétaire dans cette résidence ?
00:26:44 Cette question de moitié, c'est une question historique, où les promoteurs ont dit "nous on va payer la moitié des charges de la copropriété,
00:26:53 étant donné qu'on n'a pas encore vendu, on n'habite pas, on n'utilise pas, etc."
00:26:56 Mais la copropriété, elle a un budget qui fixe.
00:26:59 Vous avez du gardiennage, du nettoyage, vous avez l'entretien d'ascenseur, vous avez un certain nombre de choses.
00:27:05 Donc vous ne pouvez pas dire que sur cet immeuble-là, le promoteur qui a 50 % des biens ne va payer que 50 % de sa part.
00:27:12 Ça veut dire qu'un quart du budget ne va pas être appelé.
00:27:15 Donc ça n'est pas possible de tenir 12 mois en ayant recouvré 9.
00:27:20 En réalité, si tout le monde a payé, y compris le promoteur.
00:27:24 Donc ce n'est pas possible.
00:27:25 Donc aujourd'hui, un budget appelé est un budget appelé pour l'ensemble des copropriétaires.
00:27:31 Et aujourd'hui, le promoteur n'est plus promoteur, mais il est copropriétaire.
00:27:35 Et il est assujetti à payer ses charges.
00:27:37 Et comme vous vous avez convenu avec ce promoteur de payer à la fin de l'année, il va payer à la fin de l'année sur les charges réalisées.
00:27:44 Si c'est par rapport au dernier point, est-ce qu'il y a besoin de précision supplémentaire par rapport aux deux précédents ?
00:27:52 Oui. Merci beaucoup Seb.
00:27:54 Pour les deux précédents, la démarche a été faite.
00:27:58 On a envoyé des courriers officiels pour demander le détail des comptes de la première année avec l'entreprise du départ.
00:28:05 Et on a envoyé aussi un Wisset Justice, donc avec un courrier officiel, pour demander le rapport financier.
00:28:12 Sauf que l'entreprise ne répond pas.
00:28:14 Maintenant, quoi faire si l'entreprise ne répond pas à nos demandes ?
00:28:21 Je pense que la solution amiable est, à mon sens, la meilleure.
00:28:27 Il faut trouver une manière de discuter avec ces gens-là.
00:28:32 C'est le mieux pour votre résidence.
00:28:34 Après, vous allez dire que si l'amiable ne fonctionne pas, vous pouvez aller au tribunal.
00:28:39 Et les tribunaux, comme vous le savez, prennent le temps nécessaire à prendre des décisions que vous n'allez pas aboutir et ça va vous coûter de l'argent.
00:28:45 Donc, moi, mon sens, c'est de préconiser la solution amiable.
00:28:50 Étant donné que vous avez de bons rapports avec le promoteur aujourd'hui,
00:28:53 et que c'est le promoteur qui a proposé le premier jour cette société de syndic au niveau de l'Assemblée générale,
00:29:02 vous pouvez lui demander de vous donner un coup de main pour discuter avec eux.
00:29:07 À moins, et je pèse mes mots, que les débats soient totalement rompus avec cette société-là pour d'autres raisons.
00:29:18 Que vous pouvez bien imaginer.
00:29:20 Parce que parfois, on a un fond dans le discours qui est bon, mais en face, la forme n'y est pas toujours.
00:29:27 Donc, effectivement, si la forme n'y est pas, je peux comprendre que ces sociétés ne répondent pas.
00:29:33 Parce que peut-être on a dit des choses qui ont dépassé la réalité.
00:29:38 Donc, moi, ce que je vous dis, c'est d'avoir des gens qui soient des gens, vous allez dire, constructifs,
00:29:45 qui vont aller discuter avec ces gens-là de manière constructive pour pouvoir récupérer vos éléments.
00:29:50 Parce que l'intérêt dans tout cela, c'est de récupérer vos éléments.
00:29:54 Ce n'est pas de rester à dire "adam zien oula adam am ziench".
00:29:57 D'abord, alhamdoulilah, vous n'êtes pas assez autre chose.
00:29:59 Vous avez un excellent syndic.
00:30:00 Vous avez un promoteur qui paye ses charges à la fin de l'année.
00:30:03 Vous avez de la trésorerie pour tenir la résidence.
00:30:06 Tout se passe mieux qu'avant.
00:30:07 Alhamdoulilah, tout est bon dans le meilleur des mondes.
00:30:09 Vous avez fait un investissement qui est en train de prendre de la valeur parce que la copropriété est en train d'évoluer positivement,
00:30:16 comme vous, vous le souhaitez.
00:30:18 On est très heureux pour la résidence.
00:30:20 Sur l'historique, il faut prendre un petit peu de recul et un peu de raison gardée pour aller discuter avec une entreprise,
00:30:27 pour aller sur des bases saines et propres pour récupérer vos éléments.
00:30:32 Vous avez un huissier de justice, c'est facile à envoyer, ça coûte de l'argent, vous envoyez un huissier de justice,
00:30:35 mais vous créez déjà une rupture de discussion parce qu'il y a des ponts qui sont rompus.
00:30:41 Quand vous envoyez un huissier de justice, ça veut dire que vous allez au tribunal.
00:30:43 Moi, je vous dis, et je vous parle très sincèrement, je ne vous souhaite pas d'aller devant un tribunal.
00:30:49 Je vous dis, essayez de récupérer l'intégralité des éléments dans les meilleures conditions,
00:30:56 avec un discours qui se tient et avec un échange positif.
00:31:00 Vous savez, on est des sociétés et on aime bien travailler avec des gens qui,
00:31:06 malgré la qualité piètre et médiocre que vous avez ressenti par cette société-là les deux premières années,
00:31:16 parce qu'apparemment c'était vraiment catastrophique pour en arriver à ce point-là,
00:31:20 c'est une société qui a essayé de faire son travail.
00:31:23 Je dis bien qui a essayé de faire son travail.
00:31:25 Parce que le syndic, c'est un ressenti.
00:31:27 Ce n'est pas du professionnalisme, ce n'est pas du réel.
00:31:30 Le ressenti de chaque copropriétaire est totalement différent en fonction du moment, de la journée, de l'année, de tout ce qui se passe.
00:31:36 Donc prenons les choses avec beaucoup de sérénité et beaucoup de maturité et allez vers cette société-là.
00:31:43 - Ce que je comprends, c'est que tu conseilles, disons les voies amiables,
00:31:46 parce que sinon, si ça se braque, la solution judiciaire risque de coûter du temps et de l'argent,
00:31:51 ce qui n'est pas nécessaire du fil et de l'enceinte.
00:31:53 - De voie moindre, c'est rien du tout. On parle de quoi ?
00:31:55 On parle d'une passation de documents qui vont vous remettre.
00:31:58 - Et j'imagine que ce qui s'est passé, comme tu le disais avant, a dû peut-être braquer les uns et les autres.
00:32:04 Cela dit, au niveau de la passation, est-ce qu'il y a une obligation légale de remettre les rapports financiers ?
00:32:10 Là, il n'y a pas eu d'assemblée générale. L'assemblée générale a été convoquée par les copropriétaires.
00:32:14 Allez savoir dans quel cadre cette assemblée générale a été convoquée.
00:32:18 Est-ce qu'elle est légale ou pas ? Est-ce que le syndic l'a reçue ou pas ?
00:32:22 Est-ce qu'il a été concerné ou pas ? Est-ce qu'il est parti au tribunal pour la contester, etc. ?
00:32:27 - En tout cas, ce serait dommage d'entamer des dépenses judiciaires pour cette question.
00:32:34 - Si Yassine, un dernier mot, parce que je sais que c'était les deux premières questions qui vous tenaient particulièrement au cœur.
00:32:42 Est-ce que vous êtes toujours avec nous ?
00:32:44 - Oui, très bien. Merci beaucoup. Merci d'avoir juste donné plus de temps pour donner un dernier mot.
00:32:52 Comme a expliqué M. Dakhama, l'ensemble des copropriétaires, ils résident, c'est très pragmatique, et dans le bon sens, ni ça, ni ça.
00:33:03 Donc, si je pose la question par rapport à cette historique-là, c'est pour vérifier aussi les parts qui ont été payées,
00:33:10 parce qu'on n'a même pas ce détail-là. Alors, combien a payé le promoteur pendant ces deux années ?
00:33:17 Combien a payé les copropriétaires ? Est-ce que tous les copropriétaires ont payé ?
00:33:21 C'est de vouloir vérifier tout cela pour donner une base de départ pour le nouveau loyer ouvert.
00:33:26 - Mais c'est excellent, ce que vous êtes en train de dire. C'est excellent.
00:33:28 - Il n'y a pas de simule, en fait, de non-clarité que l'entreprise qui est devenue, elle démarre avec du flou.
00:33:37 - Elle ne connaît pas quel est la balance copropriétaire et combien chacun doit payer, le créditeur, etc.
00:33:43 - C'est-à-dire de réclamer...
00:33:45 - C'était impossible avec l'ancienne entreprise qu'on a pu récupérer maintenant, c'est le compte bancaire.
00:33:50 Donc déjà, la première des choses qu'on a faites, c'est de demander à la nouvelle entreprise de nous faire sortir les relevés dès l'ouverture de ce compte-là.
00:33:59 Parce que cette information, on ne l'avait pas avec notre entreprise. Ils ne voulaient pas communiquer ça.
00:34:03 Donc quand on a récupéré ça, on a vu un peu ce qui s'est passé dans le compte.
00:34:07 Là, c'est un peu douteux parce qu'il y a pas mal de retraits espèces.
00:34:11 Je dis pas mal, mais beaucoup d'argent espèces qui est sorti, sans justice derrière.
00:34:16 On voulait juste avoir les comptes de partir sur une base plus claire avec la nouvelle entreprise.
00:34:23 Ça va nous aider aussi pour ce travail de recouvrement qui nous attend actuellement.
00:34:27 Parce que déjà, deux ans, même si les gens ont payé deux ans, ça a enlenché le recouvrement par rapport aux premiers acquéreurs.
00:34:35 Pour être clair, pour convaincre aussi cette démarche de recouvrement avec les copropriétaires,
00:34:41 pour nous, c'était essentiel d'avoir un compte plus clair avec l'ancienne entreprise,
00:34:47 le promoteur, ce qu'il a payé sur les deux ans, est-ce que tous les copropriétaires, ils ont payé ?
00:34:51 Est-ce que quelqu'un n'a pas payé ? Donc faire le recouvrement pour aller récupérer de l'argent.
00:34:55 C'était ça l'objectif.
00:34:57 On comprend aussi ici le sens des démarches qui sont les vôtres.
00:35:01 Et c'est vrai que c'est important d'avoir de la clarté pour démarrer dans une relation même professionnelle.
00:35:08 Vous évoquez des aspects que nous pourrions être amenés à traiter au fur et à mesure.
00:35:13 Nous allons céder la parole puisque nous avons un peu débordé si et si.
00:35:17 Mais nous restons joignés pour tous ceux qui voudraient également intervenir dans cette émission consacrée à la copropriété.
00:35:22 Je rappelle très rapidement les moyens par lesquels nous restons, j'allais dire, disposés à prendre les questions.
00:35:28 C'est au standard au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:35:32 Également, message privé sur la page Facebook des experts atlantiques pour une deuxième heure jusqu'à midi.
00:35:37 Deuxième heure d'émission, chers auditeurs, elle est consacrée ce matin à la copropriété.
00:35:41 Je présente à nouveau notre invité, le dame Nelida Rama.
00:35:44 Nous restons disposés à prendre vos questions si vous voulez intervenir dans cette émission.
00:35:47 Témoigner, parfois juste partager des idées.
00:35:50 Nous restons, je le disais, disposés à prendre vos appels au standard au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:35:57 Nous lisons également et on essaie au possible de relayer les messages que nous recevons sur la page Facebook des experts atlantiques.
00:36:04 Nous sommes avec 6 calimes qui nous appellent de Casablanca.
00:36:07 C'est ce qu'on m'indique à l'instant même à la régie.
00:36:09 Bonjour, bonjour à vous, chers auditeurs.
00:36:11 Bonjour, je suis un propriétaire, un copropriétaire dans un immeuble.
00:36:17 On a 15 ans, on avait une, un syndic qui nous a ramené un gardien pour la résidence.
00:36:27 Au bout de même pas encore un an, deux ans, le syndic a fermé.
00:36:34 Il a fait faillite et il est parti.
00:36:36 Et on n'a pas de contrat avec ce monsieur.
00:36:41 Et maintenant, depuis 15 ans, même plus, le monsieur, il a vieilli.
00:36:47 Il peut plus faire le travail.
00:36:48 Il est très malade.
00:36:49 Et puis, c'est ça qui vient nous squatter la chambre du gardien.
00:36:56 Il veut pas qu'on le ramène à notre, à notre gardien.
00:36:59 Quand on amène un autre gardien, il vient, il le combat.
00:37:03 Il veut pas qu'on ramène un autre.
00:37:06 Il a quel âge, 6 calimes, si vous permettez.
00:37:09 Comment ?
00:37:10 Il a quel âge, 6 calimes, ce gardien, si vous permettez.
00:37:13 Le gardien, le gardien doit avoir au delà de 70 ans en plus, 72 en présent.
00:37:19 D'accord.
00:37:20 Alors, nous, on n'arrive pas, nous, la fille, il nous demande une chambre maintenant pour qu'il puisse sortir.
00:37:29 Et on ne sait pas quoi faire avec elle.
00:37:32 Il nous demande un argent fou pour qu'il puisse nous libérer la chambre.
00:37:36 Quelle est la solution qu'on puisse faire avec elle ?
00:37:40 Donc, le cas, il est très simple.
00:37:43 Et il faut bien dire, beaucoup plus commun qu'on imagine.
00:37:46 Donc, je vous remercie vraiment doublement pour avoir posé cette question, 6 calimes.
00:37:50 Et ça permettra à tous ceux qui seraient dans des cas similaires de voir quelles sont les options qui se présentent à eux.
00:37:56 Je laisse le choix à Reda Bnidarhama de traiter cette épineuse question.
00:38:01 Alors, comment, comment réagir dans ce type de situation ?
00:38:05 Oui, nous, on est, on est maintenant sans gardien.
00:38:09 Elle, il squatte la chambre du gardien.
00:38:15 Son père, il n'est pas apte à faire le gardien et nettoyer les escaliers derrière.
00:38:22 Et nous, bon, comme il ne fait rien du tout, on ne paye pas ce monsieur depuis un bon moment.
00:38:30 Mais on veut, on veut lui dire, vous êtes bien, vous pouvez faire quoi que ce soit.
00:38:34 Vous pouvez rester dans le, dans le, comment on appelle ça, dans la chambre.
00:38:40 Mais nous, on peut ramener un gardien qui va pas, qui va nettoyer les, les, il va y avoir un gardien dans l'immeuble.
00:38:48 Toute la journée, il n'y a personne. La nuit, il n'y a personne.
00:38:52 Et voilà, et ils ne veulent pas, ni, ni ne veulent pas quitter. Ils ne veulent pas qu'on amène un gardien.
00:38:58 Oui, ils se disent peut-être qu'il y a un guisseau roche et ils ne sont pas rassurés par rapport à la démarche.
00:39:02 C'est vrai que lorsqu'on a cette relation telle qu'elle existe dans la pratique, c'est on ne sait pas bien dans quoi on met les pieds.
00:39:10 Puisque si effectivement, les choses ne sont pas faites dans la légalité, ça donne au fond un pouvoir à celui qui exercer ses tâches en n'ayant pas notamment les déclarations.
00:39:24 C'est nécessaire. Je te laisse peut-être le soin de nous éclairer par rapport aux démarches, aux solutions possibles.
00:39:30 Et s'il y en a par rapport à cette situation, c'est Karim.
00:39:34 Bonjour, je vais faire une autre lecture de ce que vous avez dit. J'en suis désolé, même si je ne vais pas dans votre sens.
00:39:44 Vous m'excuser cette personne là a travaillé chez vous pendant 15 ans en étant salarié, payé et en ayant en contrepartie de ce salaire une partie en salaire en nature.
00:40:00 Ce revenu en nature et le logement que vous lui avez octroyé. Et aujourd'hui, il se trouve que cette personne là a pris de l'âge et n'arrive plus à faire sa fonction que vous attendez de lui.
00:40:14 Vous souhaitez bien évidemment le remplacer. Je vais vous renvoyer vers une loi parce qu'elle existe.
00:40:22 Une loi sur les concierges au Maroc. Je n'ai pas la référence numéraire, mais vous tapez sur Google loi des concierges au Maroc.
00:40:30 Vous allez vous allez sortir la loi. Elle est très claire et elle est simple à lire. La problématique, c'est que ces gens là, ces concierges, quand ils viennent dans un immeuble, ils acceptent tout.
00:40:45 D'accord, pour pouvoir rentrer quand ils rentrent, ils prennent une certaine période et ils voient qu'ils sont quelque part lésés par un certain nombre d'avantages, qu'ils soient sociaux, salariés, etc.
00:40:57 Je ne vous dis pas que vous les léser loin de là, mais c'est le ressenti qu'ils ont et ils se disent.
00:41:03 Et ils ne veulent pas sortir et même manu militari, vous n'arriverez pas à les faire sortir et il laisse toujours quelqu'un de la famille quand il partant en voyage.
00:41:13 Donc, vous avez devant vous une problématique à gérer. Effectivement, ces gens là vont vous demander un montant astronomique pour qu'ils partent.
00:41:23 C'est le cas de plusieurs résidences et c'est le cas de plusieurs immeubles. Je n'ai malheureusement pas de réponse à vous apporter.
00:41:33 À part de trouver une solution avec cette personne. Si vous acceptez de le laisser loger là où il est, prenez un agent de jour et un agent de nuit.
00:41:43 Mettez vous d'accord avec lui et qu'il soit résident avec vous dans l'immeuble et qu'il reste avec sa fille là bas.
00:41:47 Mais pour attendre de lui à ce qu'il fasse le travail, je ne sais pas quelle est votre relation avec lui, comment ça se passe.
00:41:54 On a des cas pléthore dans les demandes que nous recevons de certains résidents qui nous contactent pour une solution par rapport à cette problématique.
00:42:03 La problématique n'a pas de solution. C'est comme quand vous avez un terrain. Vous avez un terrain nu dans une région X ou Y.
00:42:11 Vous avez des squatteurs qui viennent et qui s'installent. Vous avez toutes les difficultés de la terre à pouvoir les déloger.
00:42:17 C'est un petit peu la même chose. C'est comme vous avez en France quand il y a des gens qui rentrent dans des appartements qui forcent la porte et qui rentrent et qui s'installent.
00:42:25 Vous ne pouvez pas les sortir même s'ils ne sont pas locataires ni propriétaires ni rien. Dans ce cas de figure là, qui n'a rien à voir avec les deux situations.
00:42:32 C'est un cas de figure où vous avez une personne qui a travaillé pour vous pendant 15, 20 ans.
00:42:36 Quelles que soient les conditions salariales, je vous dis, de déclaration, etc. Quelles que soient ces conditions là.
00:42:41 Mais elle use de sa présence physique sur place pour ne pas quitter. Elle ne va pas lâcher l'affaire.
00:42:48 Oui, on en a beaucoup. Je n'ai malheureusement pas de solution. Très sincèrement. Je n'ai malheureusement pas de solution à ce phénomène là.
00:42:56 On n'a pas vécu des situations antérieures identiques, mis à part le fait que le paiement à l'amiable d'une indemnité ou cette personne la quitte contre cette indemnité.
00:43:07 Et si elle accepte cette indemnité, qu'est-ce qui nous garantit qu'elle va respecter l'engagement qui est pris ?
00:43:13 Quand elle accepte cette indemnité, c'est contre un document qui est rédigé par un homme de loi, en l'occurrence un avocat.
00:43:18 Et puis quand cette personne la sort, vous avez un document signé légalisé par ses soins et vous changez la clé d'apport de son truc.
00:43:26 Vous changez toutes les clés d'immeuble. Comme ça, vous êtes certain qu'elle ne va pas revenir.
00:43:30 Mais si elle revient, vous avez au moins en face de vous un document légal qui signe un accord d'entente entre vous deux.
00:43:36 Après, si cette personne revient, c'est comme si vous avez un gardien à la maison. Vous voulez foutre à la porte, il ne veut pas sortir.
00:43:42 C'est exactement la même chose. Comme si vous avez une villa. Vous habitez dans une villa, vous avez un gardien, il ne veut pas sortir.
00:43:47 Et manu militari, il veut rester. C'est le même principe. Il faut trouver une solution intelligemment, une cote mal taillée pour trouver une solution.
00:43:55 Malheureusement, c'est un facteur social au Maroc pour lequel nous n'avons pas de solution. C'est un facteur social réellement.
00:44:04 C'est-à-dire que si vous êtes dans toute la légalité par rapport à cette situation-là, il se peut que vous ne réussissiez pas à faire sortir ces gens.
00:44:14 Donc, les choses là sont dites si calimes. C'est vrai qu'on ne partage pas que des bonnes nouvelles pour démarrer l'année.
00:44:21 Et il semblerait que le problème que vous nous ayez soumis soit insoluble. Et ce n'est pas le seul des problèmes dans la copropriété qui n'a pas de réponse, j'allais dire, efficace.
00:44:33 Quand on parle du recouvrement, des fois, lorsque certains, effectivement, s'entêtent et font tout pour se dérober à leurs obligations,
00:44:41 il est difficile d'aller trouver l'argent, même si on peut se démener et poursuivre en justice et ainsi de suite.
00:44:47 Lorsque certains laissent leur voiture, peut-être quatre ou cinq dans un garage qui est en commun, il est difficile d'enlever les voitures.
00:44:55 Donc, il y a véritablement beaucoup de problèmes insolubles dans cette copropriété. Malheureusement, ce n'est pas le seul exemple.
00:45:02 Je vous remercie si calimes d'avoir posé la question, mais je voudrais quand même donner une précision pour ceux qui se trouveraient dans une situation comparable
00:45:10 à celle qui vient d'être énoncée par si calimes, ceux qui vont engager un gardien dans la légalité en payant les indemnités et ainsi de suite,
00:45:22 et qui aura travaillé de 40, par exemple, à 60 ans dans une dans un immeuble, arrivés à l'âge de la retraite.
00:45:31 Est-ce qu'il peut, malgré tout, malgré le fait qu'il perçoive une pension, continuer à occuper un local qui est un complément de salaire
00:45:41 et qui revient à la copropriété si, en effet, il est mis à la retraite, ce qui est tout à fait, me semble-t-il, légal ?
00:45:50 Je ne peux pas répondre. Est-ce qu'il va continuer à vouloir rester squatté ?
00:45:55 S'il le souhaite. Je ne sais pas. Aujourd'hui, vous avez un ordre général et vous avez des situations spécifiques.
00:46:05 Et quand il s'agit de cas sociaux, parce que ça, réellement, c'est un cas social qui n'est pas toujours le cas, je vous rassure,
00:46:11 ce n'est pas toujours des cas sociaux. On a des concierges qui ont fini, qui retouchent leur retraite et qui touchent un complément de salaire important
00:46:18 et qui commencent à avoir des revenus importants. Peu importe. Moi, ce que je suis en train de vous dire, ce n'est pas la problématique,
00:46:26 quelle est la solution, parce qu'il n'y en a pas. C'est une solution monétaire. C'est une solution d'argent.
00:46:32 D'ailleurs, si je me trompe, quand il a appelé, ils nous ont dit qu'il nous demandait une somme astronomique.
00:46:37 Bien évidemment qu'il va vous demander une somme astronomique. Pourquoi ? Parce qu'il va vous demander une somme qui va lui permettre d'aller acheter un logement quelque part,
00:46:45 qui, pendant des années, il n'y a pas pensé et il croyait qu'il allait finir sa vie là-bas et il croyait qu'il allait ramener ses enfants et qu'ils vont rester là-bas
00:46:53 et qu'il aura assuré au moins un temps. Mais aujourd'hui, ils disent très bien. Vous voulez que je parte, je ne fais plus le travail, il n'y a pas de problème.
00:46:59 Donnez-moi 300 000 dirhams, je vais aller acheter une maison. D'accord ? 300 000 dirhams sur 15 ans. Faites le calcul. Ça vous fait 20 000 dirhams par an.
00:47:08 Ça vous fait à peu près 1 800 dirhams par mois. Réparti sur 10 copropriétaires, ça fait 190 dirhams par mois. Je vous fais un calcul bête et méchant. D'accord ?
00:47:16 C'est vrai que c'est une grosse somme. Mais moi, j'invite, très sincèrement, j'invite les copropriétaires qui ont des concierges à préparer, dans leur état d'esprit, une situation similaire.
00:47:28 Parce que les concierges sont des gens qui viennent d'un peu partout. Je vous dis encore une fois, il y a une loi. Il faudrait que les gens s'intéressent et commencent à lire un petit peu nos lois au Maroc
00:47:38 et qui comprennent de quoi il s'agit. Parce que ces lois-là sont importantes. Et elles engagent les syndicats bénévoles qui ne sont pas toujours au courant de leurs obligations. Ensuite...
00:47:49 Mais ce que tu nous dis, c'est quelque chose de très important. C'est qu'y compris dans une copropriété, on est parfaitement en règle par rapport à tout ce qui concerne les droits sociaux d'un gardien.
00:47:58 On peut toujours tomber dans cette problématique que vient de nous dire Sikéalim.
00:48:02 Je vais vous donner un exemple. Le gardien arrive à 65 ans. C'est un grand maximum en terre de retraite. Vous lui demandez de partir. Il ne veut pas partir. Qu'est-ce que vous allez faire ?
00:48:09 Parce que là, on parle de terrain. On ne parle pas de papier juridique, de document.
00:48:13 (parle en marocain)
00:48:18 On t'a payé. Maintenant, tu as ta pension. Il faut quitter. Il ne veut pas quitter. Qu'est-ce que vous allez faire ?
00:48:23 Vous allez en venir aux mains ? Vous allez au tribunal ? C'est parti pour je ne sais pas combien de temps.
00:48:30 Et encore une fois, les lois existent, mais la discrétion et la loi et la sentence reviennent au présent du tribunal qui peut prendre une décision.
00:48:41 Quelle que soit cette décision qu'on respectera de toutes les manières parce qu'il est là pour prendre les bonnes décisions.
00:48:47 Donc, in fine, quand vous faites votre calcul, l'idéal dans un environnement pareil, ce n'est pas d'avoir un concierge.
00:48:54 L'idéal, même si ça vous coûte beaucoup plus cher, vous avez l'impression que ça vous coûte beaucoup plus cher, l'idéal, ce serait d'avoir des agents de sécurité qui n'habitent pas sur place.
00:49:04 Dès qu'il y a habitation sur place et qu'il y a, vous savez, il y a même des concierges qui ont la carte nationale avec l'adresse de votre immeuble pour votre information.
00:49:13 Donc, on peut discuter et échanger beaucoup là dessus. Il y a des choses qui sont qu'on peut répondre, auxquelles on peut répondre par une réponse légale et à une situation claire et nette.
00:49:27 Il y a des choses où vous allez avoir des gens qui vont vous dire non, moi, je ne bouge pas. Et vous devez en venir aux mains et vous devez en venir à d'autres problèmes.
00:49:34 Et vous devez en venir à des situations qui deviennent invivables parce que ces gens là, aujourd'hui, ils ont un concierge qui habite dans la loge concierge, mais qui n'est qui ne fait pas son rôle et qui leur réclame son paiement.
00:49:46 Et dans le cas de Sikérim, ils ont songé à ramener un autre concierge, en tout cas un autre gardien qui n'habiterait pas les lieux et qui laisserait ce logement pour ce gardien là.
00:49:57 Mais la situation n'est pas acceptée. Il n'est pas en confiance parce qu'il sait très bien qu'il est bordel. Il n'est pas en confiance. Il se dit un jour ou l'autre, ils vont ouvrir la porte.
00:50:05 Ils vont me dégager. Non, je ne vais accepter personne ici. Je vais je vais je vais faire de telle sorte à ce que personne n'avait. Et donc, y compris dans la réponse judiciaire, il n'y a pas de solution.
00:50:17 Puisque je ne suis pas juge. Oui, donc il y a une incertitude par rapport à la réponse judiciaire. Je ne connais pas la sentence judiciaire qui va qui va sortir. Je vous dis juste cela.
00:50:29 Comme quand vous avez encore une fois un terrain qui vous appartient. Il y a des squatteurs pour les déloger. Il faut essayer de trouver une solution.
00:50:39 On vient de l'indemnité. Bon, donc, dans ces choses qu'on a vécu, c'est des choses que vous connaissez. Les notaires viennent ici. Vous en parlez, etc. Oui, ça existe.
00:50:49 Aujourd'hui, malheureusement, dans des situations pareilles, il se peut que vous ne trouviez pas une solution et que la solution soit une cote mal taillée financière.
00:50:56 On est en tout cas, disons, dans certaines situations quand il n'y a pas de solution. On est un peu triste aussi pour une solution financière. Oui, oui, mais dans un syndic.
00:51:12 Plus encore que les copropriétaires de façon générale qui peuvent avoir tendance à exagérer négativement leur situation, savent que les comptes des syndicats,
00:51:23 des copropriétaires ne sont pas assez fournis pour répondre aux exigences financières. En tout cas, nous, pour nous déloger, c'est très simple. On sait de la parole.
00:51:31 C'est de bonne grâce. On va laisser la parole à Karim Drone qui nous présente son dernier flash du jour. On le retrouvera bien sûr demain. Carine Drone, qui nous présente les actualités en langue française.
00:51:39 Nous restons une dernière partie d'émission pour un spécial copropriété. Donc, si vous avez des questions, c'est le moment ou jamais de nous contacter.
00:51:46 Contacter y compris durant la pause au 05 22 95 36 70 ou 80. Dernière partie d'émission. Chers auditeurs, elle est consacrée ce matin à la copropriété.
00:51:56 Nous sommes avec les amis de la famille que je présente à nouveau pour ceux qui se joindraient à l'émission. Il est directeur général de la société de syndic de HomeSyndic.
00:52:05 Et nous avons aussi avec nous le directeur général de la société de syndic de HomeSyndic. Et nous avons aussi avec nous le directeur général de la société de syndic de HomeSyndic.
00:52:15 Et nous avons aussi avec nous le directeur général de la société de syndic de HomeSyndic. Et nous avons aussi avec nous le directeur général de la société de syndic de HomeSyndic.
00:52:35 Et nous avons aussi avec nous le directeur général de la société de syndic de HomeSyndic. Et nous avons aussi avec nous le directeur général de la société de syndic de HomeSyndic.
00:52:55 Nous ne voulons pas que tu partes. Nous voulons que tu restes ici avec ta fille. Par contre, nous allons amener un gardien qui va faire ton travail. Nous allons te céder. Nous allons te laisser la jouissance de la loge du concierge parce que tu es passé avec nous 15, 20, 30, 50 ans. Je ne sais pas combien il est resté d'abord.
00:53:11 Étant donné que tu es passé avec nous autant de temps, il n'y a pas de problème. On va te la laisser. Tu vas devenir notre voisin. Mais en parallèle, tu te dois de nous laisser ramener quelqu'un qui va faire son travail, mais qui ne va pas utiliser la loge du gardien.
00:53:25 Qui va venir passer la journée et qui va partir. Ou qui va venir un agent le jour ou un agent la nuit ou tout ce qu'ils veulent. Mais aujourd'hui, effectivement, moi personnellement, je n'ai pas de solution.
00:53:37 Très honnêtement, moi, je n'ai pas de solution claire à proposer à ces gens-là de trouver cette situation-là, de lui dire OK, très bien, reste. Nous, on va ramener quelqu'un qui va travailler ou bien lui dire OK, nous, on est prêt à payer combien tu veux.
00:53:50 On finalise le truc tout de suite. Parce que in fine, on parle toujours de... Non, c'est une question de principe. Ce n'est jamais une question de principe. Malheureusement, c'est une question de moyens et d'argent.
00:54:02 Quand vous voulez résoudre cette problématique-là, c'est une problématique qu'il faut résoudre convenablement. C'est vrai que ce n'est pas un salarié dans une entreprise. C'est un gardien dans une copropriété.
00:54:14 C'est un concierge qu'on a traité de manière X ou Y, peu importe, qui a été habitué à travailler avec nous, etc. Il faut essayer de sortir avec une solution plus ou moins positive d'une cote mal taillée pour cette personne-là.
00:54:29 Ce qui n'est pas le plus simple, malheureusement, dans ces situations-là. Et c'est la raison pour laquelle tu nous disais que souvent, les syndicats professionnels, dans le cas, par exemple, des résidences plus importantes,
00:54:41 privilégient la solution qui coûte plus cher, mais qui parfois évite ce type de difficultés à terme et qui, tout simplement, recourt à des sociétés externes qui vont gérer cette problématique, ou en tout cas, ces missions de gardiennage et de sécurité.
00:54:58 Exact. Et puis, vous avez l'avantage d'avoir deux personnes, le jour et la nuit. Mais on sait pertinemment bien aujourd'hui qu'un agent de sécurité coûte beaucoup plus cher que ce que coûte un concierge.
00:55:11 Et il faut en être conscient. Et puis, le coût, il est très simple. Il suffit juste de rentrer sur les nouvelles obligations salariales. Vous allez comprendre qu'un agent de sécurité a moins de 5 000 dirhams hors taxe.
00:55:21 Vous ne pouvez pas trouver quelqu'un qui soit dans le nec plus ultra du paiement. Bref, je passe ces détails-là parce que ce sont des détails qui sont importants.
00:55:31 En tout cas, chers auditeurs, ce qui est aussi important, c'est que vous puissiez, si vous le souhaitez, prendre la parole dans cette émission jusqu'à midi. Nous restons joignables au 05 22 95 36 70 ou 80.
00:55:42 Je vais m'en retenir un peu plus puisque c'est effectivement les dernières minutes d'émission. Il y a un auditeur qui nous a contacté. Il y a aussi la question parfois des espaces communs, comment on peut les gérer.
00:55:52 On n'a pas épuisé cet aspect-là puisque les questions d'auditeurs sont souvent prioritaires. On m'indique à la régie que nous sommes avec si Aziz qui nous appelle ce matin de Meknes.
00:56:02 Bonjour, chers auditeurs, on est à votre écoute. Bonjour, monsieur. Bonjour. C'est dit. Il s'agit tout simplement d'éclaircir un petit peu la question du gardien.
00:56:14 Le même cas, c'est-à-dire que le moment de résumer le contrat avec lui, il a refusé de quitter le local. Mais quand on a quand on a saisi la justice, on l'a forcé quand même parce qu'on lui a fait signer au départ.
00:56:32 Un engagement de quitter le local compte compte. Ses fonctions seront cessées. On est arrivé quand même à avoir gain de cause dans ce problème à terme puisque vous avez la faire en justice.
00:56:52 Oui, c'est-à-dire que c'est pas toujours impossible. Nous, au moment de l'engager, on lui a fait signer un engagement comme quoi il s'engage à quitter les locaux de l'immeuble.
00:57:02 Quand ses fonctions seront cessées, c'est-à-dire au moment de son congédiement de sa radiation, etc. Donc il s'engage à quitter les locaux. Il a passé combien de temps dans le président.
00:57:17 Il a refusé quand même. Il a refusé parce qu'il a été licencié par le syndic. Il a refusé de quitter le local. Mais quand on a saisi la justice, il l'a tout de suite évacué. Au bout de 15 jours, il est évacué.
00:57:33 Oui, c'était pas le cas de si Karim. Il nous disait que ça n'a pas été le cas. Il n'y avait aucun document qui justifiait l'embauche.
00:57:47 Oui, totalement. Donc je voulais tout simplement préciser que c'est pas toujours impossible. Il faut toujours lui faire signer un engagement au moment de ces activités dans le bâtiment et qu'il quitte tout simplement le local réservé exclusivement au gardiennage.
00:58:06 Et c'était dans votre cas de figure si Aziz pour les mêmes raisons, c'est-à-dire c'était l'âge qui a fait que la relation au CCO, c'était d'autres raisons.
00:58:17 Pour une faute grave, le syndicat a dû le licencier pour engager un autre. D'accord. En tout cas, c'est un témoignage. C'est l'esprit même de l'émission.
00:58:31 C'est très bien. On a un retour d'expérience qui marche très bien. C'est excellent. Il faut lui faire signer cet engagement-là. Et puis au moment du licenciement ou de la retraite, lui demander de quitter.
00:58:43 C'est une précaution et qu'il est utile. Et je vous remercie en ce sens de l'avoir partagé pour ce qui est en amont. Les problématiques dans lesquelles est tombé malheureusement la résidence de.
00:58:58 Bien sûr, nous restons ouverts également aux échanges. Peut-être de toute nature. Des fois, ce sont des questions pratiques et des fois, ce sont des témoignages comme on vient de l'entendre.
00:59:14 Parfois des idées, les bonnes idées font leur chemin. On a coutume de dire dans cette émission. Un point qu'on a qu'on n'a pas nécessairement éclairé entièrement.
00:59:23 Celui des espaces communs. Il y a parfois certains qui les utilisent pour comme des dépôts de gare. Et ça peut poser des problèmes de sécurité.
00:59:33 Tu me disais que la responsabilité et du voisin et du syndic est impliqué. S'il y a par exemple un malheur qui peut qui peut survenir dans une résidence, tu disais les incendies ou autre.
00:59:44 Mais plus généralement, s'il y a un espace commun, une terrasse, parfois même les escaliers. Certains mettent des meubles, des meubles qui ne sont pas qui ne disons qui sont parfois volumineux.
00:59:56 C'est le terme qui me vient immédiatement à l'esprit, qui se permettent de les déposer dans les escaliers. Un syndic professionnel ou un syndic bénévole, comment peut-il réagir à ce type de situation où la sécurité n'est pas nécessairement un enjeu, mais le savoir vivre la politesse?
01:00:11 Le soin qu'on peut porter aux espaces communs n'est pas pris en considération de la même façon par les uns et les autres. Dans ce volet là, la loi n'a pas beaucoup dit par rapport à la mission du syndic.
01:00:25 Mais on va encore revenir au fait de lui attribuer tout et n'importe quoi au syndic. Aujourd'hui, ce n'est pas notre métier. Aujourd'hui, notre métier, c'est de dire vous avez obstrué des partis communs.
01:00:38 Merci de bien vouloir enlever vos affaires des partis communs. Après, quand vous faites ça encore une fois, on part sur un conflit avec un copropriétaire qui ne doit même pas poser.
01:00:48 J'ai posé un petit placard. Ça dérange qui? D'accord, donc non, devient ce doigt de justifier le sado-hérenski ou bien moi, j'ai rajouté dans mon balcon.
01:00:58 J'ai mis une façade en vert. Ça dérange qui? Après, chacun et comment il voit la chose. Le concernant. Oui, on est d'accord. Aujourd'hui, très sincèrement, il faut juste essayer d'y mettre la forme de part et d'autre.
01:01:13 Et ne pas estimer que ce syndicat ne connaît rien, ne comprend rien et ne sait rien. Parce que pour faire ce métier là, il faut d'abord minimum maîtriser maîtriser la loi.
01:01:25 Ensuite, il faut avoir un sens de l'échange avec avec les gens qui ne l'ont pas toujours avec. Parce qu'on ne sait pas respecter aujourd'hui au Maroc la prestation de service.
01:01:37 On a toujours l'impression que c'est beaucoup trop cher et que c'est trop surpayé et que ça marche pas et que c'est toujours mauvais. D'accord. OK, d'accord. Il n'y a pas de problème.
01:01:47 Mais l'avenir fait vivre aux gens et aux copropriétés des problématiques au quotidien qui vont faire souffrir les voisins.
01:02:00 C'est-à-dire qu'il faut avoir un conseil syndical qui soit suffisamment fort dans une résidence pour pouvoir aller discuter avec ses voisins et leur dire ça, ça ne se fait pas.
01:02:10 Si vous avez une fête un soir, informez-nous. On va envoyer au copropriétaire pour lui dire que samedi prochain, Monsieur Bader va faire une soirée d'anniversaire jusqu'à 5 heures du matin.
01:02:19 Quand les gens sont informés, ça passe à tendre à le mois de février. Mais quand les gens sont pas informés, ça. Oui, mais ce que tu nous dis, c'est une question de caractère.
01:02:30 Il y a des caractères forts qui savent imposer le respect. C'est une autre paire de manchons. Je vais céder la parole à un auditeur qui patiente depuis quelques instants avec nous.
01:02:37 Je précise à tous ceux qui nous écoutent que vous pouvez intervenir jusqu'à midi au 05 22 95 36 70 ou 80 sur la copropriété. Si vous nous appelez, me semble-t-il de Tanger.
01:02:48 Bonjour. Bonjour. Bonjour. On est à votre écoute. Merci de me recevoir. Bon voilà, j'habite donc dans un immeuble. Et puis il y a un monsieur qui a acheté 3 appartements.
01:03:02 Et du coup, il est loué pour les vacanciers avec tout cela en train comme comme bruit et vacarme, etc. Alors ma question est bien précise. Est-ce que ce monsieur a la loi lui permet de louer ses appartements à des vacanciers?
01:03:17 Oui ou non. Ça, c'est une très, très bonne question. Ce sont la la la la disons la location. Dure courte durée. Dure et sur les plateformes. D'accord. D'accord. D'accord. Donc est-ce que c'est légal?
01:03:35 C'est vrai que de tanger, on a eu 2 interventions en ce sens. L'auditeur qui se plaignait de ce fait-là, qui ont porté les affaires en justice. C'est pour vous dire. Et 2, les 2 témoignages vont dans le sens où les autres copropriétaires ont eu gain de cause sur ce point-là.
01:03:51 Ce qui a étonné parfois certains intervenants qui viennent nous rendre visite. Est-ce que les copropriétaires sont en droit de protester contre quelqu'un qui achète des appartements pour les louer, y compris pour la courte durée?
01:04:06 Alors, je vous explique. Aujourd'hui, un copropriétaire qui achète un bien, la loi lui dit qu'il a pleinement le droit d'en jouir comme il le souhaite. Ça, c'est le premier point. Dans la copropriété, d'accord, vous ne pouvez pas avoir du vacarme et du bruit en permanence quand vous êtes copropriétaire.
01:04:27 Ce bruit qu'il vient de vos voisins en courte durée ou en longue durée. Donc, aujourd'hui, il faut recadrer le problème. Si c'est un problème de bruit et de vacarme et de nuisance, ça, c'est autre chose.
01:04:40 Il faut aller aux instances et aux autorités locales pour leur dire qu'il y a un bruit, un vacarme. On n'arrive pas à supporter. C'est plus possible de ne plus dormir le soir. Je dis une bêtise.
01:04:49 Des soirées, tous les soirs jusqu'à 5 heures du matin. Je peux concevoir que quelqu'un qui habite à côté d'un appartement, il y a tous les soirs une soirée jusqu'à 5 heures du matin. Ça dérange.
01:04:58 Qu'il soit permanent ou courte durée, indépendamment de la situation. Aujourd'hui, on ne dit pas parce qu'il l'a à courte durée, ça me crée des problèmes. Non. Aujourd'hui, on dit il y a du vacarme dans l'appartement d'à côté, indépendamment qu'il soit courte durée ou longue durée.
01:05:14 Ça, c'est le premier point. Deuxième point, la location courte durée. Vous ne pouvez pas interdire à un copropriétaire de louer ou de prêter son appartement à des gens à courte durée.
01:05:27 Si ces gens-là vous créent des problèmes, oui, à ce moment-là, vous pouvez vous, vous pouvez réclamer les nuisances sonores, mais ne pas réclamer la courte durée, mais réclamer les nuisances sonores.
01:05:39 Oui, on est d'accord. Et je pense, si je ne m'abuse, je vais dire peut-être une bêtise. Il y a un décret de loi qui est en cours concernant la réglementation des locations courte durée.
01:05:49 Je pense, je dis bien, je pense pour ne pas trop m'avancer. Je pense qu'il est en cours ou peut-être même voté.
01:05:55 Et pour l'heure, pour l'heure, c'est à titre d'information que je partage en l'occurrence ces explications si calimes. Au-delà d'un mois, c'est considéré comme une activité économique.
01:06:08 Il s'agit de déclarer qu'il s'agit de lequel il s'agit d'avoir de fournir un cadre professionnel et réglementaire. En deçà, c'est vrai que ça d'un mois loué pour un appartement sur une année.
01:06:24 C'est considéré comme étant une source de revenus qui n'est pas nécessaire de justifier.
01:06:29 D'après ce que nous savons, nous, enfin, en ce qui concerne l'homme syndique, d'après ce que nous savons, c'est quand vous faites de la location courte durée, c'est-à-dire en dessous d'un mois, une semaine, 15 jours, 2 jours, 3 jours, etc.
01:06:40 Vous avez l'obligation de déclarer aux autorités les fiches de police de ces gens-là, de déclarer les revenus que vous dégagez de cette activité et de payer l'impôt dessus.
01:06:48 On est d'accord ? Si moi, j'ai un appartement à côté de Sy Karim, c'est ça ? À Tangier ?
01:06:54 Oui, oui, je vous écoute.
01:06:55 À côté de Sy Karim à Tangier et que je remplis toutes les obligations. D'accord ? Et que je loue cet appartement-là au court durée et que je suis pleinement dans le cadre légal.
01:07:05 Atlantique Radio. Musique. Infos. Échos.