Au programme de cette édition, retour sur les interdits du Covid. Alors que les médias ont éclipsé le sujet pendant de nombreux mois, les questions restées sans réponse s’imposent à nouveau dans le débat, au plus grand dam de la classe politico-médiatique qui en plus de s’être beaucoup trompée, à beaucoup menti.
Nous poursuivrons cette édition avec le micro scandale autour de Stanislas, l’établissement catholique de renom, désormais privé des fonds parisiens.
Pour finir, nous nous intéresserons à une figure américaine peu connue en France, la républicaine Nikki Haley, qui affronte notamment Donald Trump lors de la primaire.
Nous poursuivrons cette édition avec le micro scandale autour de Stanislas, l’établissement catholique de renom, désormais privé des fonds parisiens.
Pour finir, nous nous intéresserons à une figure américaine peu connue en France, la républicaine Nikki Haley, qui affronte notamment Donald Trump lors de la primaire.
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00:00 [Musique]
00:14 Madame, Monsieur, bonsoir, je suis ravie de vous retrouver
00:17 pour cette nouvelle édition du journal télévisé.
00:20 Au programme ce soir, retour sur les interdits du Covid-19.
00:23 Alors que les médias ont éclipsé le sujet pendant de nombreux mois,
00:27 les questions restées sans réponse s'imposent à nouveau dans le débat
00:31 au plus grand dame de la classe politico-médiatique
00:33 qui, en plus de s'être beaucoup trompée, a beaucoup menti.
00:37 Nous poursuivrons ensuite cette édition avec le micro-scandale
00:40 autour de Stanislas, cet établissement catholique de renom
00:43 désormais privé de fonds parisiens.
00:46 Et puis pour finir, nous nous intéresserons à une figure américaine
00:49 peu connue en France, la républicaine Nikki Haley
00:52 qui affronte notamment Donald Trump lors de la primaire.
00:55 [Musique]
00:59 Le Covid revient.
01:01 Pas la maladie, mais le sujet dans les médias.
01:04 Alors qu'il avait été totalement évacué par la politique internationale,
01:07 les questions interdites et les sujets tabous reviennent de plus belle
01:11 depuis quelques temps. Le point tout de suite.
01:14 Parvenir à démêler le vrai du faux.
01:17 L'objectif n'est pas anodin pour ce qui concerne la crise du Covid-19
01:21 et les diverses réjouissances qui en ont écoulé.
01:24 Plus de trois ans après l'apparition officielle du virus du SARS-CoV-2 en France,
01:29 le moins que l'on puisse dire est que la lumière n'a pas été faite sur tout.
01:32 Ou plus exactement que les autorités, qui ont redoublé d'ingéniosité de par le monde
01:37 pour imposer des règles aussi stupides que coercitives,
01:39 n'ont pas fait leur méa culpa.
01:41 D'abord sur l'origine du virus.
01:44 Alors que l'on traitait de déranger,
01:46 tous ceux qui affirmaient que la contagiosité de ce virus entre les humains
01:48 laissait entendre qu'il provenait d'une manipulation génétique
01:51 effectuée dans un laboratoire dans le cadre de travaux de gain de fonction,
01:55 on n'entend plus beaucoup les partisans de la thèse du pangolin ou de la chauve-souris.
01:59 La maladie, elle, a presque disparu des médias.
02:03 À peine s'étant convaincu d'y faire référence quand il s'est récemment agi de renouer
02:07 avec un sport naguère national dans le système,
02:09 conspuait le professeur Didier Raoult.
02:12 - Tout ce que je dis... - Vous connaissez des grands médecins, professeur ?
02:15 - Non, non, mais ce que vous connaissez, je m'en... - Mais bien sûr que ça, nous, on est médecins, donc...
02:17 - Non, mais... - On ne compte pas que...
02:19 - Ce que vous connaissez, je m'en fous !
02:21 Ainsi, nous avons eu droit à l'étalage dans la presse d'une observation d'étude dite scientifique
02:27 rapportant que l'hydroxychloroquine, substance, rappelons-le, classée vénéneuse,
02:32 le 13 janvier 2020, aurait tué 17 000 personnes en 5 mois, rien que ça.
02:38 - Quand on prescrit des médicaments dont la toxicité est faible,
02:41 donc difficilement estimable au lit du patient,
02:43 à très large échelle, on peut produire des très gros effets.
02:46 De très gros effets, sa prescription aurait augmenté la mortalité des patients atteints du Covid de 11%.
02:52 11% ! C'est plus d'une personne sur dix, donc !
02:55 - Que... Moi, ça m'amuse...
02:57 Cette étude est en effet fort surprenante, pour ne pas dire davantage.
03:01 Sacrée révélation pour un médicament prescrit depuis 1960,
03:05 notamment dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et bien sûr,
03:08 en prophylaxie et en thérapie du paludisme.
03:11 En d'autres termes, si l'étude sur les 17 morts plébiscitées par les médias était avérée,
03:15 l'hydroxychloroquine aurait fait des ravages depuis plus d'un demi-siècle.
03:20 C'est ainsi que l'angle d'attaque devient franchement ridicule.
03:23 Alors que les scientifiques auraient peut-être éventuellement pu se contenter
03:26 de continuer à discuter sur l'efficacité de la molécule contre le Covid-19,
03:31 sur les doses ou sur les divers protocoles.
03:34 - Je peux vous dire, 90% des médecins qui parlent de l'hydroxychloroquine n'en connaissent.
03:39 Et je vais vous prouver ni la dose, ni l'efficacité, ni la manière dont on l'utilise.
03:44 Des questions de traitement sur lesquelles la justice devra revenir un jour ou l'autre
03:48 pour comprendre le scandale sanitaire auquel la planète toute entière a assisté.
03:52 En effet, la prétendue absence de thérapie contre le Covid-19 était le point d'orgue
03:57 pour justifier l'obsession vaccinale et surtout les autorisations express
04:02 pour un produit de thérapie génique mal connue dans des délais records et jamais vus.
04:07 Une configuration parfaite pour initier le scandale sanitaire.
04:11 En effet, en science, vitesse rime souvent avec précipitation.
04:16 Ainsi, le franchissement des étapes vitesse grand V pour faire valider les produits présentés comme vaccins
04:21 reste toujours aujourd'hui une parenthèse dans l'histoire médicale.
04:25 Fort heureusement d'ailleurs, conscients de cet agenda inédit,
04:29 les politiques qui ont contraint leur population à l'injection par diverses idées coercitives
04:34 semblent avoir à cœur d'éviter que les débats se poursuivent.
04:37 A plus forte raison qu'à mesure que le temps passe, le recul, comme on dit, grandit.
04:41 Si les cassandres qui prévoyaient une mort subite à tous les injectés s'inscrivaient dans le dicton
04:45 "tout ce qui est outrancier est insignifiant", il n'en reste pas moins que les éléments laissant entendre
04:50 que les piqûres n'ont pas été si anodines que ça sur la santé publique sont légions.
04:54 Sauf en ce qui concerne la protection contre le Covid-19.
04:57 En effet, dans ce cadre, on peut aisément faire référence au tristement célèbre Anthony Fauci,
05:02 conseiller santé des Etats-Unis pendant la crise,
05:05 qui vient tout juste d'avouer que les affirmations de l'Organisation Mondiale de la Santé
05:10 quant aux prétendues 1,4 milliard de vies sauvées grâce aux injections
05:15 étaient tout bonnement sorties du chapeau puisqu'elles n'avaient, je cite,
05:19 "aucun fondement scientifique".
05:22 Une démonstration qui s'est appliquée à tous les arguments dégainés par les obsédés de la piqûre.
05:27 Ainsi, au-delà des rédactions parisiennes, à peu près tout le monde sait désormais
05:31 que les injections n'ont pas empêché la contagiosité, ni même la maladie.
05:36 Les plus tolérants acceptent encore que les piqûres ont pu éventuellement éviter des formes graves.
05:41 C'est d'ailleurs ce point de vue que le professeur Didier Raoult semblait partager il y a un an et demi.
05:45 Il est sur les données que nous avions, sur les données qui sont rapportées par ailleurs
05:50 mais qu'il faudra avoir le temps d'analyser, en particulier variant par variant,
05:54 il semble que les personnes les plus fragiles aient un bénéfice à être vaccinées
05:59 et que la mortalité soit diminuée chez les personnes les plus fragiles.
06:02 Très bien, moi je dis ça depuis pratiquement deux ans,
06:07 que le vaccin, il faut commencer par vacciner ceux pour lesquels on voit qu'il y a un bénéfice.
06:13 Ceux pour lesquels il y a un bénéfice, c'est ceux qui constituent une population à risque de faire des formes graves.
06:19 Donc c'est tout à fait raisonnable de le faire.
06:23 Les mauvaises langues pourraient dire que c'est toujours moins pire que le rivotril.
06:26 Toujours est-il que ce point de vue n'est pas beaucoup plus facile à démontrer que le reste sur le plan scientifique.
06:31 Et malgré ces évidences, on oblige encore les militaires à recevoir ces produits
06:36 dont les stocks sont toujours bien remplis.
06:38 A ce titre, le député européen Rassemblement National, Virginie Jouron,
06:42 alertait il y a encore quelques jours sur une nouvelle commande de l'Union Européenne,
06:46 notamment pour la France, à Pfizer.
06:49 On se rend compte dans les fichiers français que la France continue à stocker,
06:53 en tout cas à commander, puisqu'il y a des différences de données, du Pfizer-Whan.
06:58 Le Pfizer-Whan, c'est-à-dire que c'est la première génération de vaccins.
07:01 Surprenant quand on sait le nombre de variants qui se sont succédés depuis la souche de Whan fin 2019.
07:08 À vrai dire, non, pas surprenant, inexplicable.
07:11 Plus encore quand on sait que la partie qui évolue le plus dans le virus, c'est précisément la protéine Spike
07:16 et que c'est là encore, à partir de cette protéine, que les dits vaccins sont élaborés.
07:22 Incompréhensible, surtout si l'on oublie les bonnes relations entre Ursula von der Leyen
07:27 et le fameux Albert Bourla, PDG de Pfizer, sans doute à l'heure actuelle en visite à Davos.
07:32 Une incompréhension d'autant plus profonde, dans la mesure où la présidente de la commission
07:37 n'a jamais voulu montrer ses échanges par SMS entretenus avec l'homme,
07:41 dont les profits ont dû figurer parmi les cinq plus importants au monde ces dernières années.
07:46 Mais ces questions sans réponse ne seraient pas si problématiques
07:49 si celles des effets secondaires potentiels des injections contre le Covid-19
07:54 n'avaient pas été proclamées sujets interdits pendant si longtemps,
07:57 comme l'ont montré les nombreux censures de TV Liberté.
08:00 Pourtant, le 3 janvier dernier, l'équivalent du ministère de la Santé en Floride a réclamé
08:05 la suspension des injections de produits contre le Covid-19.
08:09 Mais cela ne compte pas, puisque bien entendu l'État américain est jugé complotiste par les médias du système.
08:14 Évidemment, le gouverneur est républicain. Républicain comme Trump, imaginez !
08:20 Dans le même temps, en France, c'est l'épouse de l'ex-star du journal de TF1, Jean-Pierre Pernaut, qui monte au créneau.
08:26 Nathalie Marqué-Pernaut, près de deux ans après le décès de son mari,
08:30 se dit convaincue de la responsabilité de la piqûre qu'il avait subie huit jours avant son premier AVC.
08:36 Premier AVC d'une longue liste qui finira par prendre sa vie alors même que son cancer semblait être en rémission.
08:42 Alors oui, bien sûr, comme dirait l'autre, corrélation n'est pas causalité.
08:46 Mais corrélation + corrélation + corrélation devrait tout de même éveiller l'attention.
08:51 Une attention qui doit être maintenue sans relâche jusqu'à ce que l'on sache ce qui se cache derrière la fameuse maladie X,
08:58 qui justifiera sans doute toutes les réflexions sur un nouveau scénario de pandémie mondiale.
09:07 L'école libre dans la tourmente. Le célèbre collège parisien Stanislas est ciblé par un rapport accablant sur des dérives supposées sectaires.
09:15 Conséquence, une suspension de financement.
09:18 Une affaire pas seulement anecdotique qui révèle les difficultés de concilier aujourd'hui enseignement catholique et association avec l'État.
09:25 Le point de Renaud de Bourleuf.
09:27 Une des meilleures écoles de France sous les foudres des autorités publiques.
09:31 Mercredi, la ville de Paris a décidé de suspendre provisoirement son financement du collège Stanislas.
09:37 Cette école privée catholique sous contrat, dans le 6e arrondissement de la capitale, accueille 3500 élèves de la maternelle aux classes préparatoires.
09:45 Lors du classement le plus récent, elle était sur le podium du classement national des lycées, derrière Louis le Grand et ex-écho avec Henri IV.
09:51 Alors pourquoi couper les vivres d'un tel temple du savoir ?
09:54 Argument, un rapport de l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche, l'IGESR, remis au ministre de l'éducation nationale le 1er août 2023, prétendument gardé secret par la rue de Grenelle.
10:05 Mediapart l'a publié mardi, en pleine polémique sur la scolarisation dans cet établissement des enfants du nouveau ministre de l'éducation Amélie Oudea Castera.
10:13 Selon Emmanuel Grégoire, premier adjoint socialiste à la mairie de Paris, ce rapport est particulièrement choquant.
10:18 "C'est extrêmement choquant, il soulève des questions y compris du respect d'un certain nombre de critères légaux en matière de valeur, en matière d'obligation scolaire, en matière de qualité d'apprentissage."
10:30 Plus concrètement, il est question de la place accordée à la religion dans cet établissement catholique où les leçons de catéchèse sont obligatoires.
10:36 Pourtant, même le rapport souligne que les élèves athées ou d'autres confessions et religions disent ne pas avoir d'atteinte à leur liberté de conscience et assurent même que ces temps sont propices au débat.
10:46 Certains parents se plaindraient toutefois d'une incitation à être baptisé et d'autant de critiques pour un établissement religieux.
10:52 Le rapport de l'inspection se concentre surtout sur des intervenants évoquant l'homosexualité comme un péché et l'avortement comme la mort d'une personne.
10:59 Problème, il s'agit tout simplement des positions de l'église.
11:02 Dans cet établissement scolaire assumant son catholicisme, la relation avec l'État à l'aune des dernières réformes sociétales devient de plus en plus difficile.
11:08 Pour Anne Coffinier, présidente de l'association Création de l'école, cette affaire révèle la complexité d'une situation où les positions de l'église sur des sujets tels que l'avortement ou l'homosexualité tombent sous le coup de la loi.
11:18 Donc le droit positif français est en décalage avec le discours de l'église sur ce sujet.
11:22 Comment on fait pour articuler la position de l'église et le droit positif français ?
11:27 Le problème est aussi simple que ça.
11:29 Il y a des problèmes d'articulation qui se posent.
11:31 C'est moins d'articulation dans les amis de côté.
11:33 Mais ils reviennent en boomerang de plus en plus fort.
11:36 Et plus les gens qui vont dans des établissements catholiques sous contrat, ils vont pour des raisons de réussite scolaire et non pas parce qu'ils adhèrent profondément à la vision du monde en manière catholique.
11:47 Et plus ces problèmes ressortiront violemment.
11:50 Donc à mon sens, il y a cette crise très forte au sujet de l'enseignement exsanichal.
11:55 C'est l'occasion d'être courageux, de mettre les choses à plat et de voir comment les choses s'articulent aujourd'hui, de quelle manière elles s'articulent ou pas.
12:02 Est-ce que ça doit être la même ligne pour tous les établissements ? Est-ce que les établissements doivent avoir des lignes différentes ?
12:07 C'est un sujet de divergence par rapport à ce qu'est la loi aujourd'hui.
12:13 La loi en France sur l'homosexualité, elle est claire.
12:16 Et donc à partir du moment où ce qui est enseigné est contraire à la loi, ça pose des problèmes.
12:23 Donc jusqu'à présent ces sujets ont été contournés.
12:27 Il arrive un moment où il faut les prendre de face.
12:29 Pour l'instant, l'enseignement catholique de Paris a publié mercredi un communiqué évoquant des situations problématiques demeurant des cas isolés.
12:35 Le fond du problème n'est pas abordé, mais pourrait l'être prochainement alors que le ministre Amélie Houdet-Casterrat a promis le même jour un plan d'action au sujet de l'établissement.
12:43 Les différences de lignes sont tellement importantes entre l'Église et l'État qu'il sera difficile de ménager la chèvre et le chou plus longtemps.
12:49 L'établissement pourrait donc perdre son contrat d'association avec l'État, une mesure légalement possible, mais peu probable,
12:56 car politiquement difficile à assumer pour nos dirigeants, au vu de la célébrité de l'école et surtout de qui y est scolarisé.
13:02 Et alors que les primaires républicaines aux États-Unis ont consacré le poids de Donald Trump,
13:11 le scrutin ne doit pas faire l'impasse sur une autre candidate au profil différent.
13:15 Son nom, Nikki Haley, tenante d'une ligne néo-conservatrice,
13:19 elle se verrait bien jouer un rôle de premier plan dans la course à la Maison-Blanche.
13:23 Son portrait tout de suite parait mitelle.
13:26 19%
13:27 Le score de Nikki Haley dans la première primaire républicaine n'a rien d'anecdotique.
13:32 D'aucuns avaient pourtant pensé qu'elle avait fait l'impasse sur cet État du nord-est des USA.
13:37 Et pourtant, Nikki Haley a arraché de justesse le privilège d'être la seule des quatre concurrents de Donald Trump
13:43 à ravir un comté au favori de la primaire de l'Iowa.
13:47 Nicolas Conquer, porte-parole des Republicans Overseas France, tempère tout de même ce bon résultat.
13:53 Je pense qu'au vu des fonds et des sommes importantes qui ont été déversées dans cette course,
13:59 le résultat n'est pas forcément à la hauteur.
14:01 Elle pensait vraiment avoir été un rôle de santif qui parvient à être au-dessus d'elle.
14:06 A noter aussi, vous l'avez mentionné, elle gagne un comté, mais ça se joue à une voix près.
14:11 Donc l'écart est assez tenu.
14:12 Mais voilà, on lui souhaite bonne chance pour les prochaines courses,
14:17 où il se peut qu'elle soit dans certains États de l'Est, notamment New York,
14:21 qui va arriver prochainement, que l'électoral lui soit plus favorable.
14:24 Mais qui est vraiment Nikki Haley ?
14:26 Née en 1972, Nimaratani Kirandawa, de son nom de naissance, est issue d'une famille d'origine indienne.
14:33 Élue à la Chambre des représentants de 2005 à 2011,
14:37 elle a été gouverneure de Caroline du Sud entre 2011 et 2017,
14:41 avant de représenter les États-Unis auprès de l'Organisation des Nations Unies
14:45 durant le début du mandat Trump.
14:47 Aujourd'hui comme hier, l'ancienne ambassadrice joue une partition bien à elle.
14:51 Sur la politique étrangère, dans un parti républicain acquis à l'isolationnisme,
14:56 Nikki Haley promeut une stratégie agressive vis-à-vis des affaires du monde.
15:00 Dans ce cadre, elle plaide pour l'augmentation du soutien des États-Unis à l'Ukraine et à Israël,
15:05 mais aussi pour la fin de toute coopération avec la Chine, l'Iran ou la Corée du Nord.
15:10 C'est donc peu dire que Nikki Haley vole avec les faucons de Washington,
15:14 parmi lesquels on trouve d'ailleurs de très nombreux démocrates.
15:17 Et la politique étrangère n'est pas le seul sujet d'incomptence de Nikki Haley
15:21 avec ses adversaires affichés.
15:23 Initialement proche du Tea Party, ses positions semblent avoir évolué au cours des dernières années.
15:29 Longtemps opposée au mariage homosexuel, elle s'y est récemment déclarée favorable.
15:34 Officiellement anti-avortement, elle rejette l'idée d'une loi fédérale pour interdire cette pratique.
15:39 Affichant enfin sa fermeté contre l'immigration illégale,
15:43 elle avait dénoncé le travel ban mis en place par l'administration Trump.
15:47 Nikki Haley semble donc être une véritable tenante du "en même temps" sous-américaine.
15:52 Seule femme de la primaire, Nikki Haley joue aussi à fond la carte féministe.
15:57 Paraphrasant Margaret Thatcher, voici ce qu'elle déclarait le 23 août dernier
16:01 lors du premier débat républicain à l'université de Milwaukee.
16:04 "Si vous voulez que quelque chose soit dit, demandez à un homme. Si vous voulez que quelque chose soit fait, demandez à une femme."
16:09 Les partisans de Nikki Haley voient en elle une incarnation du rêve américain.
16:13 Ils saluent également son pragmatisme et sa capacité à rassembler.
16:16 Au lendemain de la tuerie de Charleston en 2015,
16:19 elle avait ainsi mis d'accord républicains et démocrates pour faire retirer le drapeau confédéré du capitole de l'état de Caroline du Sud.
16:26 Mais ses détracteurs, eux, l'accusent d'être vendus au système
16:30 entre liens étroits avec le secteur privé et conférences grassement rémunérées.
16:35 Au point que ses adversaires à la primaire, Ron DeSantis et Vivek Ramaswamy,
16:39 ont osé une comparaison avec Hillary Clinton.
16:42 Voici ce qu'en pense Nicolas Conquer, porte-parole des Republicans Overseas France.
16:47 "Si on regarde le parcours, le pédigree de chacun des candidats,
16:51 elle apparaît plus comme un candidat de l'establishment, ce côté policés, cette exposition internationale.
16:57 Elle pourrait s'inscrire dans une ligne un peu néoconne, d'une certaine manière, néoconservatrice,
17:01 qui, toute proportion gardée, tâche un petit peu à des courants chez les démocrates,
17:07 notamment portés par Hillary Clinton. La comparaison est un peu facile, on est en campagne, tous les coups sont permis."
17:12 Si l'attaque est de bonne guerre, médias et financiers pensent aussi avoir trouvé en Ikea-L.A.
17:17 une alternative républicaine mais raisonnable à Donald Trump.
17:20 Elle qui avait vertement critiqué l'attitude de l'ancien président au moment de l'élection contestée de 2020.
17:26 Pourtant, la dynamique Allais ne semble pas de nature à mettre véritablement en difficulté le milliardaire,
17:31 comme l'explique Nicolas Conquer, porte-parole des Republicans Overseas France.
17:35 "La primaire, de la manière dont elle est lancée, avec ce regain d'intérêt pour Donald Trump,
17:39 elle risque d'être scellée très rapidement. On a le super Tuesday qui va se durer début mars
17:44 et qui permettra vraiment que Trump continue sur cette lance-là,
17:48 de remporter un petit peu l'ensemble des délégués qui lui permettront d'être le candidat investi."
17:52 Et comment est-elle allée peut-elle se transformer en étoile filante ou s'écraser sur la montagne Trump ?
17:56 Prochains éléments de réponse lors de la primaire du 23 janvier dans le New Hampshire,
18:00 pour laquelle les sondages promettent un coup d'à-coude avec l'ancien président.
18:04 Et à présent, nous partons en compagnie d'Olivier Frèrejac pour faire le tour de l'actualité. En bref...
18:12 Le ton des JO est donné, la marque Le Coq Sportif vient de dévoiler les tenues officielles
18:20 des athlètes français pour la compétition. Travaillée pendant deux ans par le créateur Stéphane Hachepoul,
18:26 la ligne retenue réinvente le drapeau tricolore sous la forme d'un nouveau nuancé.
18:31 Une façon, selon la communication du Coq Sportif, de se faire le reflet de la mixité.
18:37 Un choix qui transparaît également dans l'affiche retenue pour promouvoir la collection.
18:41 Ainsi, si personne ne peut dire comment vont se dérouler ces Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 à Paris,
18:47 une chose est certaine, l'haukisme fait figure de premiers médaillés d'or.
18:51 L'Europe passoire renoue avec les chiffres de la crise migratoire de 2015.
18:56 Avec 380 000 entrées illégales dans l'Union Européenne en 2023, c'est le plus grand nombre répertorié depuis 2016,
19:03 selon l'Agence Européenne de Surveillance des Frontières, Frontex.
19:07 L'augmentation par rapport à l'exercice précédent est de 17%.
19:11 41% du total d'arrivants est passé par la Méditerranée centrale.
19:15 Les deux autres voies privilégiées sont les Balkans occidentaux, 26%, et la Méditerranée orientale, 16%.
19:21 La première population immigrée est syrienne, suivent les Guinéens et les Afghans.
19:25 10% seulement des entrées concernent des femmes.
19:28 La France fait le SAV des Américains alors que le front ukrainien consacre une défaite inévitable pour Kiev
19:34 et que Washington se désengage petit à petit du conflit.
19:37 Paris a annoncé faire fabriquer près de 80 camions César pour renforcer les combattants de Zelensky.
19:43 Une nouvelle qui aura au moins le mérite de rappeler que l'industrie de l'armement française n'est pas totalement morte,
19:48 bien qu'elle ne serve plus très souvent à fournir la grande muette.
19:52 Pour célébrer cette production à venir, Sébastien Lecornu, le ministre des Armées,
19:56 et son homologue Roustem Oumérov, le ministre de la Défense ukrainien,
20:01 qui a remplacé celui qui faisait de l'argent sur les rations de combat et les vêtements militaires,
20:05 devaient se réunir ce jeudi après-midi à Bourges, sur les sites Nexter,
20:10 où sont produits les canons automoteurs des César,
20:13 puis à Selzenny, toujours dans le centre de la France, chez le missile MBDA.
20:19 Finalement, le ministre ukrainien a annulé sa visite pour des raisons de sécurité.
20:23 Il n'en reste pas moins que l'entêtement français à faire durer le conflit ukrainien
20:27 en fournissant des armes insuffisantes et parfois inadaptées aux soldats,
20:31 fait toujours peser la menace d'être officiellement considérée par Vladimir Poutine comme co-belligérant.
20:37 À ce titre, Emmanuel Macron a profité de sa logo réorganisée mardi
20:41 pour annoncer que Paris livrerait 40 missiles Scalp à longue portée et des centaines de bombes.
20:47 Le lendemain, le ministère de la Défense russe, représenté par sa aïeille Shoygu,
20:51 a annoncé avoir frappé un bâtiment abritant une base de combattants étrangers,
20:55 parmi lesquels des mercenaires français se seraient trouvés.
20:58 De quoi interroger sur les multiples répétitions du mot "réarmement" dans l'allocution macronienne.
21:03 Oeuvrer à un cessez-le-feu immédiat pour permettre de garantir les souffrances des Palestiniens.
21:10 Oeuvrer à un cessez-le-feu immédiat pour permettre de garantir les souffrances des Palestiniens.
21:16 Vous avez bien entendu la dernière bourde du ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné,
21:21 tenu mercredi lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
21:25 Une erreur supplémentaire pour ce ministre qui avait déjà bien catouillé lors de son premier voyage en Ukraine.
21:31 La majorité tente de défendre le principal intéressé, ex-conjoint de l'actuel Premier ministre Gabriel Attal,
21:38 en expliquant qu'il serait dyslexique.
21:40 On peut alors se demander s'il est tout à fait opportun de nommer une personne qui souffre de dyslexie
21:45 pour un poste aussi important que ministre des Affaires étrangères.
21:49 Nouvelle tension autour du statut de Taïwan.
21:52 Nauru, micro-état du Pacifique, a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec l'île
21:56 dans le but d'établir des liens avec la Chine.
21:59 Cette annonce intervient seulement deux jours après la victoire à l'élection présidentielle taïwanaise
22:03 de l'indépendantiste Lei Hsincheng.
22:06 Pékin a salué la décision de Nauru, qui n'a pas non plus manqué de faire réagir le vice-ministre des Affaires étrangères taïwanais,
22:12 qui a accusé la Chine d'avoir contacté activement des personnalités politiques à Nauru
22:17 et utilisé des aides économiques pour inciter le pays à changer de reconnaissance diplomatique.
22:22 Si le micro-état de Nauru ne pèse pas bien lourd dans le jeu mondial, son changement de pied diplomatique
22:27 illustre les pressions croissantes de la Chine en Asie et en Océanie vis-à-vis de la question taïwanaise.
22:33 Et voilà, on approche déjà de la fin de cette édition. Dans un instant pour le zoom du jour,
22:41 Athone, ancien membre du GIGN, présente son ouvrage "Se préparer au pire, un guide de survie face à l'insécurité".
22:49 Quand je vois le taux de récidive, quand je vois que les prisons sont pleines,
22:53 je me dis forcément qu'il y a un problème.
22:55 Quand je vois qu'on fait le 17 et que justement dans les 5 minutes, dans les délais qui pourraient être espérés,
23:01 la police ne peut pas intervenir parce qu'elle est déjà occupée sur autre chose,
23:05 je me dis qu'effectivement il y a un problème.
23:07 Et moi en fait, je ne cherche pas à dénoncer quoi que ce soit,
23:10 je cherche en fait à faire un état des lieux et de réagir en fonction de ce problème.
23:15 Parce que ça m'a valu beaucoup de perte d'énergie, d'essayer de lutter, de comprendre.
23:21 Et à un moment donné, en fait, j'étais épuisé de ça, je me suis dit "bon ben on va faire avec
23:25 et on va donner les clés parce qu'on peut faire des choses malgré cette situation".
23:29 Également au programme de votre soirée, un nouveau numéro d'E-Média.
23:33 Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chanserelle évoquent le fiasco du gouvernement Attal
23:37 et la faillite de l'éducation nationale.
23:40 Pour sa chronique, l'avocat Gilbert Collard dénonce la chasse aux écoles catholiques.
23:44 C'est à présent la fin de cette édition.
23:46 Merci à tous pour votre fidélité.
23:48 On se retrouve demain, même lieu, même heure.
23:51 En attendant, portez-vous bien. Bonsoir.
23:53 [Musique]