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A la une de cette édition, la Hongrie de Viktor Orbán va devoir s’asseoir sur au moins un milliard d’euros de fonds européen. Alors que la Pologne prend la présidence tournante de l’UE après celle exercée par la Hongrie, Budapest redevient le paria de l’Europe bruxelloise.

Une page nationale également avec La France Insoumise qui anticipe un risque de suppression de l’alliance NFP et se lance déjà à l’assaut des élections municipales.

Nous ferons un bilan de l’année 2024, concernant cette fois le cinéma. Les spectateurs français se déplacent peu dans les salles obscures et ignorent massivement les films propagandistes.

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00:00♪ Générique ♪
00:14Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15À la une de cette édition, la Hongrie, de Viktor Orban,
00:17va devoir s'asseoir sur au moins un milliard d'euros de fonds européens.
00:22Alors que la Pologne prend la présidence tournante de l'UE
00:24après celle exercée par la Hongrie,
00:26Budapest redevient le paria de l'Europe bruxelloise.
00:30Une page nationale également avec la France insoumise
00:33qui anticipe un risque de suppression de l'alliance NFP
00:36et se lance déjà à l'assaut des élections municipales.
00:40Nous ferons enfin un bilan de l'année 2024 concernant cette fois le cinéma.
00:44Les spectateurs français se déplacent peu dans les salles obscures
00:47et ignorent massivement les films propagandistes.
00:50♪ Générique ♪
00:54La Hongrie, de Viktor Orban, perd définitivement un premier milliard d'euros de fonds européens
00:59et d'autres pourraient suivre.
01:00Alors que la Pologne prend la présidence tournante de l'UE,
01:03Budapest redevient plus que jamais le paria de l'Europe bruxelloise.
01:06Nicolas Delamberti.
01:08L'année 2025 commence dans la confrontation
01:11pour le gouvernement hongrois de Viktor Orban
01:13puisqu'un premier milliard d'euros de fonds européens
01:16auxquels la Hongrie a droit,
01:17vient d'être définitivement perdu par Budapest.
01:20En effet, au total, c'est une vingtaine de milliards d'euros
01:23du fonds de relance Covid dû à la Hongrie,
01:25qui sont actuellement gelés par Bruxelles,
01:28sous prétexte de manquements à l'état de droit,
01:30notion vague, malléable et politique s'il en est.
01:32La somme représente tout de même 10% du PIB de la Hongrie,
01:36ce qui est donc considérable.
01:37Ce premier milliard définitivement perdu
01:39est l'aboutissement d'une guerre lancée dès 2018,
01:42lorsqu'en septembre de cette année-là,
01:44le Parlement européen avait voté à une écrasante majorité
01:47le rapport Sargentini,
01:49avec plus de deux tiers des eurodéputés,
01:51rapport qui dénonçait des manquements graves
01:53de la Hongrie à l'état de droit.
01:54Le vote de ce rapport extrêmement politisé
01:57avait déclenché une procédure article 7,
01:59susceptible de suspendre les droits de la Hongrie
02:02au sein des institutions européennes.
02:04Mais avec le gouvernement conservateur polonais de l'époque,
02:06Budapest et Varsovie se protégeaient mutuellement
02:08d'une telle éventualité,
02:10puisqu'il faut l'unanimité des 26 autres États
02:12pour entreprendre une procédure article 7.
02:14Puis, fin 2020,
02:16l'Union européenne a lancé le fonds de relance Covid,
02:18mais a assorti son versement
02:20à un mécanisme de respect de l'état de droit.
02:22Certains considèrent que les gouvernements hongrois
02:24et polonais de l'époque
02:26ont sans doute commis une grande erreur
02:27en acceptant ce mécanisme,
02:29même si nul ne sait quelle pression
02:31ont pu être exercées pour qu'ils acceptent la mise en place
02:34de ce qui était déjà perçu à l'époque,
02:35comme un pistolet braqué sur leur tempe.
02:37Mais encore une fois, cette question est politique,
02:40il ne faut pas la prendre sous un angle financier, économique,
02:44puisqu'en réalité la Hongrie peut se financer
02:47par d'autres moyens que les fonds européens.
02:49En réalité, c'est vrai,
02:51il y a tout de même un prix politique à payer
02:54lorsqu'on est dans le viseur de la Commission européenne.
02:57Il y a très clairement des gens à Bruxelles
02:59qui rêvent de se faire Orban,
03:03d'avoir le scalp de Viktor Orban dans leurs mains.
03:06Avec le retour de Trump,
03:09ça risque d'être beaucoup plus compliqué
03:10puisque maintenant, véritablement,
03:12la Hongrie est au centre du jeu au sein de l'Union européenne,
03:14c'est très clairement le pays,
03:16l'État membre de l'Union européenne
03:18qui dispose des meilleures relations
03:20avec la nouvelle administration en place à Washington.
03:23Autre point de confrontation qui attend l'équipe d'Orban,
03:26maintenant que la présidence tournante
03:28de l'Union européenne de la Hongrie est terminée,
03:30le passage de témoin à la Pologne.
03:32Depuis qu'elle est de nouveau dirigée
03:33par les libéraux de gauche de Donald Tusk,
03:36la Pologne agit de façon très hostile à l'entroit de la Hongrie.
03:39Cette dernière le lui a bien rendu
03:41en accordant l'asile à un ancien ministre polonais conservateur
03:44pourchassé par la justice polonaise.
03:46Cette décision a choqué à Varsovie,
03:48qui en retour n'a pas invité de représentants hongrois
03:51à la cérémonie d'ouverture
03:53de la présidence polonaise de l'Union européenne.
03:55Enfin, alors que l'administration Biden vit ses derniers jours
03:59avant la passation de pouvoir avec l'équipe de Donald Trump,
04:02les réseaux démocrates délivrent leur dernier coup bas
04:04à l'endroit du gouvernement d'Orban,
04:06qu'ils ont combattu sans relâche depuis plus d'une décennie.
04:09C'est ainsi qu'Antal Rogan,
04:10ministre en exercice du gouvernement hongrois
04:13et chef du cabinet de Viktor Orban,
04:15vient d'être ajouté à la liste des personnalités étrangères
04:18sous sanctions économiques,
04:20ce qui a pour conséquence que ses éventuels actifs
04:22aux États-Unis seraient gelés.
04:23La mise sous sanctions d'un ministre en exercice
04:26d'un pays censément allié
04:28est une procédure rarissime, même pour les États-Unis.
04:32Alors qu'à un an des prochaines législatives,
04:34le gouvernement d'Orban,
04:35qui souffre de la crise économique et d'une relative usure
04:39après 15 années ininterrompues d'exercice du pouvoir,
04:42va remettre son mandat en jeu,
04:44Bruxelles semble bien déterminée à employer
04:47tous les moyens à sa disposition pour écraser les oppositions
04:50dans un contexte de radicalisation
04:52avec la victoire de Donald Trump outre-Atlantique.
04:55Il suffit de voir comment Bruxelles appuie le coup d'État judiciaire
04:58de la Cour constitutionnelle en Roumanie pour s'en convaincre.
05:02Quant à Orban, il peut au contraire espérer que le retour de Trump,
05:05avec qui il entretient de bonnes relations,
05:07va lui donner un peu de marge de manœuvre
05:09pour mener la barque hongroise en 2025.
05:13Retour en France à présent avec la France insoumise
05:17qui se penche sur les élections municipales
05:19avec une première étape qui passe par le Val-de-Marne
05:22avec la candidature de son député Louis Boyard.
05:25Ville-Neuf-Saint-Georges va-t-elle devenir le Fort Boyard de l'extrême gauche ?
05:29Le jeune député de 24 ans Louis Boyard
05:31brigue le mandat de maire dans cette commune du Val-de-Marne.
05:34La ville de près de 40 000 habitants dépendant de l'arrondissement de l'Aïlé-Rose
05:39était jusqu'à présent dirigée par un maire d'hiver droite Philippe Gaudin.
05:43Mais après les excentricités de ce dernier,
05:45un tiers du conseil municipal a démissionné à l'automne,
05:48contraignant à une élection municipale et communautaire partielle intégrale.
05:53Sur la ligne de départ se trouvent six listes.
05:55Celle du sortant, une communiste, une les républicains,
05:59une centriste et une liste citoyenne
06:01et donc celle des insoumis avec Louis Boyard.
06:03Ce dernier a toutes les raisons d'y croire,
06:05a considéré ses bons scores lors des dernières élections législatives
06:08de 2024.
06:10Au premier tour, il avait obtenu plus de 42% des suffrages dans la circonscription
06:14et près de 56% dans la seule ville de Villeneuve Saint-Georges.
06:18Au second tour, plus de six électeurs sur dix de la commune avaient voté pour lui.
06:23Le fruit semble mûr et la machine électorale LFI se met déjà en branle.
06:28Après la révélation de la liste du candidat insoumis,
06:30qui laisse une grande place à la diversité,
06:33ce qui a été souligné sur les réseaux sociaux,
06:35le parti a crié au racisme et a profité de l'occasion
06:38pour faire de la réclame pour ce scrutin,
06:40à l'image du coordinateur national Manuel Bompard,
06:43qui s'est rendu sur place pour soutenir son champion.
06:45Quand j'ai partagé ma présence à la réunion publique ce soir
06:48avec cette belle affiche que vous allez voir derrière moi,
06:51on a assisté à un déferlement de messages de haine,
06:55de messages racistes, de messages qui commentaient
06:58ici la couleur de peau d'un tel ou d'une telle,
07:01ici la manière avec laquelle un tel et une telle étaient habillés.
07:05Parmi les critiques formulées à l'endroit de la liste insoumise
07:07de Villeneuve Saint-Georges, le soutien de l'imam salafiste
07:10sous OQTF de la mosquée de Pessac.
07:13En se victimisant et en chauffant à blanc
07:15le segment électoral qu'il travaille depuis maintenant plusieurs années,
07:18LFI prépare le scrutin.
07:20Son petit champion d'Audu n'a d'ailleurs pas démérité à la tribune.
07:24Apparemment sobre, il a déclamé les dix points de programme
07:27qui lui ont été rédigés et a dessiné les contours de la stratégie
07:30qui pourrait être celle des insoumis en mairie.
07:34Alors voilà ce que nous allons faire.
07:36Pas de fausses promesses.
07:38Pas de chamaillerie.
07:39Pas de Villeneuve Saint-Georges bashing.
07:41Lorsque les Villeneuvois viendront nous voir pour régler leurs problèmes,
07:44nous les réglerons.
07:45Et si nous n'en avons pas les moyens,
07:47nous ne resterons pas les mains dans les poches à vous faire le coup du
07:49« c'est pas la compétence de la mairie » ou « y'a plus de sous ».
07:52On dira écoute,
07:53c'est pas nous qui pouvons signer pour régler ton problème.
07:56Par contre, on connaît le responsable.
07:58Et avec toi, on va aller se battre pour te faire respecter.
08:02Comprendre, on va faire du socialisme municipal en arrosant qui il faut,
08:05mais on va aussi profiter du fief pour aller taquiner les autres échelons
08:09qui ne donneraient pas assez pour notre segment électoral.
08:12La stratégie est cohérente avec la méthode insoumise et elle pourrait payer.
08:17Elle représente un débouché stratégique et électoral certain pour la France insoumise.
08:21Alors que la coalition des gauches dite NFP semble avoir du plomb dans l'aile,
08:25les insoumis entendent diversifier leur profil d'élus.
08:29En s'attaquant aux municipalités,
08:30ils préparent les législatives mais aussi à terme les sénatoriales de demain.
08:34Ils peuvent par ailleurs mieux tenter de mettre en application leur idéologie localement.
08:39En cas de défection de l'alliance électorale avec les socialistes,
08:42l'obtention de mairies pourra aussi permettre de recycler des députés dans les années à venir.
08:48Les insoumis ont déjà vu qu'ils ne pouvaient pas compter sur leurs alliés socialistes,
08:52communistes et écologistes pour décrocher, ne serait-ce qu'un siège au Sénat.
08:55En obtenant des villes, voire même des villages, ils pourront caresser ce rêve.
09:00Comme souvent, la stratégie insoumise semble bien huilée
09:03et Jean-Luc Mélenchon n'y est probablement pas pour rien.
09:06Déjà, d'autres noms circulent pour les élections municipales de 2026.
09:10Le député David Guiraud, lorgne sur la ville de Roubaix dans le Nord.
09:14Plus comique, le député de Marseille Sébastien Delogu,
09:17accusé de violences notamment contre une femme en marge d'un lycée de la ville,
09:21aurait lui, des vues sur la cité fausséenne.
09:24Entre provocation et ancrage local, les insoumis sont en ordre de marche pour 2026
09:29et la gauche de raconter avec eux.
09:35Le cinéma ne fait pas déplacer les foules.
09:37Mis à part quelques grands succès, le public a boudé les salles obscures
09:40pendant que des films idéologiques faisaient de véritables fours.
09:44Renaud Bourleuf.
09:45Le fabuleux destin du cinéma français est loin derrière nous.
09:49Pour toute l'année 2024, seulement 181 millions de spectateurs
09:53se sont déplacés dans les salles obscures.
09:55Pas seulement pour des œuvres françaises.
09:56Il y a une montée de 0,5% par rapport à l'année 2023,
10:01mais nous sommes loin des chiffres de la période pré-Covid.
10:04En 2019, les salles de cinéma attiraient 213 millions de spectateurs,
10:08plus de 30 millions de plus.
10:09Un chiffre à peu près équivalent à celui des années précédentes.
10:12A première vue, on pourrait penser que le 7e art en France reprend des couleurs.
10:162024 a été l'année de deux gros succès, un petit truc en plus,
10:20et Le Comte de Monte-Cristo.
10:21Ces deux films ont rassemblé respectivement 10,8 millions
10:24et 9,3 millions de spectateurs.
10:26En règle générale, le plus gros succès de l'année dépasse rarement les 7 millions.
10:29On peut d'ailleurs se réjouir qu'il s'agisse de deux œuvres françaises.
10:32En 2022, il n'y avait aucun film français dans le top 10,
10:35sauf si on prend en compte Les Millions d'Oeufs, Il était une fois gru,
10:38une coproduction franco-américaine,
10:40mais tournée en langue anglaise avec bien plus d'Américains que de Français au casting.
10:43Cette année-là, le box-office en France était largement dominé
10:46par des productions hollywoodiennes telles que
10:48Avatar, La Voix de l'eau, Black Panther, Wakanda Forever
10:52ou encore Thor, Love and Thunder.
10:54Mais les deux succès français de cette année ne sont que des canots de sauvetage
10:58alors que le cinéma français est un Titanic qui prend l'eau.
11:00La production regorge de films pour lesquels le public ne se déplace même pas.
11:04Seuls 2% des longs-métrages sont rentabilisés grâce à leur exploitation en salles.
11:09Un point qui ne poserait pas de problème si ces œuvres n'étaient pas payées avec vos impôts.
11:13Le budget des films est fourni à hauteur de 30% par de l'argent public,
11:16le plus souvent pour produire des œuvres de propagande telles que Les Barbares.
11:20Dans cette comédie avec Laurent Laffite et Sandin Kiberlin,
11:23les habitants du village de Pimpon, en Bretagne,
11:25se préparent à accueillir des réfugiés ukrainiens et tombent finalement sur des Syriens.
11:29Cette œuvre n'a rassemblé que 273 000 spectateurs
11:32pour un budget avoisinant les 5 millions d'euros.
11:36Et le public n'a pas été davantage convaincu par Quelques jours pas plus,
11:39un film qui n'a rassemblé que quelques spectateurs pas plus.
11:42Benjamin Biollet tombe amoureux d'une responsable associative
11:45et accepte d'accueillir un jeune afghan.
11:4650 000 entrées pour un film qui a coûté plus de 2 millions d'euros.
11:49Et le film La Tête Froide, où un trafiquant de cigarettes de contrebande
11:52aide un Gambien illégal sur le sol français à passer en Angleterre,
11:55a laissé le public froid.
11:5733 000 spectateurs pour un budget de 2 millions d'euros.
12:00Et la palme d'argent jetée par les fenêtres revient sans doute cette année à Emmanuel,
12:04nouvelle version du célèbre film érotique des années 70.
12:07Cette nouvelle mouture a coûté 23 millions.
12:10L'actrice Noémie Merland n'a retenu que 60 000 spectateurs.
12:14Le public se déplace plus facilement pour voir une œuvre touchante sur la famille ou le handicap.
12:19Ou l'adaptation d'un grand classique de la littérature.
12:21Mais les studios préfèrent les fables teintées d'idéologie
12:24qui, à défaut de spectateurs, sont vite emportées par le vent.
12:30Passons à l'actualité en bref en France.
12:356 milliards d'économies, c'est ce que préconise la Cour des comptes
12:39dans un rapport publié jeudi intitulé
12:41« Les mesures d'aide exceptionnelles, une sortie de crise à achever pour le budget de l'État ».
12:45La Cour des comptes estime que trop de mesures prises face à la crise sanitaire
12:50et au choc inflationniste qui a suivi ont été maintenues
12:53et exhorte l'État à en finir avec la politique du « quoi qu'il en coûte ».
12:57Interrogé sur le budget, le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici,
13:01a par ailleurs estimé que l'urgence était à la stabilité politique.
13:05Le vrai problème d'aujourd'hui, c'est l'instabilité politique.
13:09Le principal facteur bloquant de la croissance économique aujourd'hui,
13:13ce n'est pas tel ou tel paramétrage de dépenses, c'est l'incertitude.
13:18Et en parlant de faire des économies, l'argent des contribuables est parfois utilisé à toute vitesse.
13:23Mercredi, dans le Doubs, la sous-préfecture de Montbéliard a remis des médailles
13:27à sept femmes résidentes d'Audincourt,
13:30plus précisément du quartier très diversifié des Champs-Montants.
13:33Les récompenses étaient accordées pour avoir relevé le défi,
13:37c'est-à-dire avoir appris à rouler en bicyclette.
13:40Mieux, la Caisse d'Allocations Familiales du Doubs avait accordé 2750 euros à chacune de ces personnes
13:46pour acquérir un vélo et apprendre à en faire.
13:49La directrice de la Maison des Jeunes et de la Culture d'Audincourt
13:52voit en effet dans le vélo un outil d'émancipation
13:55qui leur permettra de se déplacer d'un quartier à un autre.
13:58Tout ce petit monde doit désormais être bien émancipé.
14:02Et toujours dans la série argent des contribuables,
14:05un fauteuil solide a été prévu pour Gérard Larcher.
14:08Le Canard Enchaîné a affirmé mardi que le président du Sénat
14:11avait commandé un nouveau fauteuil pour le prix de 40 000 euros,
14:15avec l'argent du contribuable.
14:17Le précédent siège avait été soumis à une utilisation intense et à de nombreuses manipulations
14:22et a fini par casser après avoir fait l'objet de multiples réparations.
14:27Le prix élevé de la commande soulève des discussions,
14:30mais toujours selon le Canard Enchaîné,
14:31Gérard Larcher n'aurait rien trouvé à son goût dans la collection de l'État.
14:35En octobre, le président du Sénat affirmait sur Europe 1, je cite,
14:39« la priorité, c'est la réduction des dépenses » en 2025.
14:44La réussite des JO joue les prolongations à Duny en Seine-Saint-Denis.
14:47Les nouveaux heureux propriétaires du village des médias,
14:50créés à l'occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024,
14:53déplorent l'état calamiteux de leur nouveau chez eux.
14:56En cause essentiellement l'humidité qui imprègne les murs
14:59alors que les bâtiments construits à la va-vite sont d'une qualité contestable.
15:03Une soixantaine de logements ont été livrés depuis la mi-décembre
15:06sur les 950 du nouveau quartier.
15:08Outre les moisissures, les nouveaux arrivants ont aussi constaté
15:11que les volets étaient cassés.
15:13D'autres logements doivent être livrés dans les semaines qui viennent,
15:16mais pour l'heure, aucune annonce n'a été faite
15:18sur le nombre d'appartements effectivement vendus.
15:25L'actualité internationale en bref.
15:30Un nouveau président pour le Liban,
15:32je dis le général Joseph Aoun, a été élu président de la République
15:35alors que le Parlement avait échoué à élire un chef d'état
15:37depuis la fin du mandat du président sortant Michel Aoun en octobre 2022.
15:42Le commandant en chef de l'armée libanaise a donc été élu au second tour
15:45avec 99 voix sur les 128 que compte l'hémicycle.
15:48D'abord récalcitrant, les 30 députés du Hezbollah
15:51et de son allié le mouvement chiite Hamal se sont ralliés à cette candidature.
15:55Joseph Aoun dit vouloir une nouvelle ère pour son pays
15:58dans laquelle l'état est le monopole des armes.
16:00Il s'est engagé à des consultations rapides pour nommer un premier ministre.
16:03Le système confessionnel de partage du pouvoir
16:05réserve la place de président du Liban à un chrétien maronite.
16:08Mais c'est le premier ministre qui dispose de plus de pouvoir.
16:11Cette place de chef du gouvernement revient, elle, à un musulman sunnite.
16:16Un sommet Trump-Poutine se dessine.
16:18Jeudi, le président élu des États-Unis, Donald Trump,
16:21a affirmé qu'il préparait une rencontre avec le chef d'état russe pour,
16:24je cite, en finir avec la guerre en Ukraine qui est selon lui un véritable gâchis.
16:29Vladimir Poutine s'était dit ouvert à une telle rencontre
16:31lors de questions télévisées le 19 décembre.
16:34Durant sa campagne électorale, Donald Trump a affirmé à de nombreuses reprises
16:37qu'il mettrait fin à la guerre en Ukraine en 24 heures,
16:40ce qui paraît assez improbable.
16:42Du côté de Bruxelles, on craint que Washington torde le bras à Kiev
16:45et contraigne la partie ukrainienne, militairement en difficulté,
16:49à des concessions trop importantes.
16:51Les flammes redoublent à Los Angeles.
16:53Jeudi, après deux jours d'incendie dans la deuxième agglomération des États-Unis,
16:56un nouveau foyer s'est déclaré attisé par des vents violents.
16:59Trois autres foyers ne sont toujours pas maîtrisés.
17:02Les deux principaux foyers, Pellicent et Eton, occupent près de 13 000 hectares,
17:06soit une superficie plus grande que celle de Paris.
17:09Le bilan provisoire annoncé vendredi est de 10 morts.
17:12Il y aurait environ 9 000 bâtiments démolis et plus de 130 000 habitants évacués.
17:16Face à cette catastrophe, des interrogations naissent sur la gestion des élus,
17:20alors que les pompiers sont confrontés à une pénurie d'eau.
17:23La décision du gouverneur démocrate Gavin Newsom
17:25de rediriger l'eau douce de la région du Delta vers l'océan Pacifique,
17:28au lieu d'approvisionner les réservoirs du sud de l'État, est remise sur la table.
17:32Cette politique, probablement dictée par des motivations prétendument écologiques,
17:37est fustigée par le camp Trumpiste, mais pas seulement.
17:40Ainsi, Rohana, représentant démocrate de Californie,
17:43estime que les habitants de Los Angeles doivent avoir des réponses
17:46sur l'incapacité à contenir les incendies par manque d'eau
17:49et sur la gestion de la municipalité qui n'a pas assez d'ébroussaillés.
17:56Ce soir, cette année-là, sur la Trumpmania des droites françaises.
17:59Demain, dans le samedi politique,
18:01Élise Blaise reçoit l'essayiste et géopolitologue François Martin
18:04pour revenir sur la réorganisation du monde
18:07à l'aube de l'investiture de Donald Trump.
18:09Dimanche, orage de papiers et terre de mission, c'est la fin de cette édition.
18:13Merci de votre fidélité, bonne fin de semaine et à lundi.

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